05mar 13
La révolution bolivarienne est pour nous une source d'inspiration
Interview de Jean-Luc Mélenchon parue dans l'Humanité du 7 mars.
Vous avez toujours pris parti en faveur du processus révolutionnaire au Venezuela, pourquoi ?
Il faut replacer la révolution bolivarienne dans son contexte continental et historique. L’effondrement du communisme d’Etat a été présenté à la terre entière comme la fin dans l’histoire de l’intuition communiste et socialiste. Mais la flamme s’est rallumée en Amérique du Sud parce que le nouvel âge du capitalisme en avait fait son cahier de brouillon. Le néolibéralisme y a été expérimenté d’un côté par des dictatures militaires, de l’autre par l’opération Condor et les violences de la CIA…
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Le souvenir de Chavez, le soutien à Maduro
«Ce qu'il est ne meurt jamais»
(@JLMelenchon, Twitter, 5 mars 2013, 23h19)
Les salopards sont à l'oeuvre. On leur demande pas de l'encenser, juste de respecter sa disparition. Ils n'en sont même pas capables.
Le peuple vénézuélien doit maintenant démontrer que l'oeuvre peut survivre à son créateur.
Comme tu dis, tchoo "ils n'en sont même pas capables"
Au hasard, Alain Faujas dans Le Monde : "Les prochaines années diront qui a raison de Jean-Luc Mélenchon, (...), ou de la quasi-totalité des analystes de la planète. (...) Les seconds ont classé le Venezuela parmi les pays qui connaîtront de graves problèmes avant longtemps, la hausse du pétrole ne faisant que retarder d'incontournables échéances."
Incontournables échéances ? Remettre les pauvres à leur place de pauvres ? Sans doute un reste de pudeur l'empêche-t-il de l'écrire aussi explicitement, mais la haine de classe transpire à travers ces lignes. Ecoeurant.
J'ai écouté les commentaires de Jean-Luc sur Itélé. J'avoue ne pas avoir entendu d'autres commentaires. Certes nous ne devons pas les ignorer, mais en ce jour de deuil, je pense à sa famille et à son peuple vénézuélien à qui cet homme a redonner l'espoir, la volonté d'acquérir leur autonomie, une justice sociale dont personne ne peut contester. Pour moi il restera un exemple à suivre à travers le monde.
Merci et courage aux Vénézuéliens pour la période qui vient. Danielle Bleitrach le dit si magnifiquement sur son blog qu'il me faut en faire part. "La mort de Chavez ne verra pas la pression des Etats-Unis, celle de la CIA se relâcher, l’oligarchie déconsidérée va tenter un nouvel assaut, changer le masque, le parti de Chavez a toujours été son talon d’Achille, mais le retour de Chavez pour mourir au milieu des siens, la désignation d’un successeur et l’unité retrouvée de l’Amérique latine témoignent des difficultés à vaincre un peuple uni et pour qui le mythe Chavez est à jamais immortel."
Siempre contigo commandante Chavez...
Me siento como si habia perdido un amigo. Lo lloro. Voy a continuar esta lucha. Aun mas fuerte.
Apprendre la mort de Chavez, c'est triste. Entendre l'oraison funèbre emballée par France Inter, c'est révoltant.
@ tchoo et Poncet
Comment croire que soient capables de décence des gens qui voient comme un "progrès du dialogue social" l'ANI, c'est-à-dire l'accord à qui fabriquera le plus facilement des salariés jetables ?Des gens qui trouvent normal de vivre avec de grasses subsides et des dividendes toujours plus fournis, et qui prétendent contraindre les autres 99% à se serrer la ceinture et celle de leurs enfants, à moins de 900 euros par mois (moins de 460 en Grèce !) ? Qui s'accommodent de toute une nouvelle génération vouée au chômage et à la précarité, avec des vies saccagées ? Qui détruisent les services publics ? Ils sont d'une autre espèce et vivent dans un autre monde. Pour le dire comme Michel Naudy dans Les Nouveaux chiens de garde, le peuple, c'est pour eux une réserve d'Indiens, ils ne le connaissent pas, ils vivent entre eux, enfermés eux-mêmes dans le petit cercle de leurs réceptions, de leurs dîners d'affaires et de leurs clubs.
A preuve aussi Euronews qui, après un reportage froidement médical sur la mort de Hugo Chavez, donne la parole à une journaliste USA (ceux qui dictent l'info à toute l'Europe), économiste et spécialiste de l'Amérique latine (vous connaissez par exemple notre génie national, l'expert Lenglet de BFM business sur Fce2, quelle référence !) - laquelle journaliste d'un air éploré se met à verser des larmes de caïman et requin réunis sur l'état misérable dans lequel Chavez laisse son pays !
Bien sûr qu'il est vivant, comme les Grecs l'écrivaient sur les murs, après l'assassinat de Lambrakis, dans le film de Costa-gavras : Z, " il vit". On peut leur chanter aussi, à ces faces d'hypocrites : "Mais votre règne finira quand notre règne arrivera" !
La mort de Chavez ? Un gros chagrin, l'impression de perdre un proche et quelqu'un qui donnait espoir dans ce monde déboussolé.
On y sera Jean-Luc. Tus lagrimas son las nuestras.
Hugo Chavez décédé, une grande perte pour les Venezueliens les plus modestes et pour l'Amérique latine, mais "Ce qu'il est ne meurt jamais". Les revolutions citoyennes continueront, n'en doutons pas.
Il avait foi en son peuple. Celui ci poursuivra dans la voie qu'il a ouverte.
Chaque semaine, une nouvelle mobilisation gigantesque surgit des rues de nos capitales européennes. Après Madrid, voilà Lisbonne qui fait entendre sa voix. L'Europe gronde enfin et nous devons prendre conscience que ça ne fait que commencer. Madame Parisot peut venir pleurer ses larmes de crocodile pour nous intimer l'ordre d'être raisonnables, les choses ne se passent pas comme l'entendent les charognards. Quand on saisit l'importance des mobilisations qui ne cessent de se succéder les unes aux autres, on se dit que le travail des progressistes va devenir d'une simplicité élémentaire. Il suffira bientôt de mettre toutes ces mobilisations au service d'une seule et ce, à travers toute l'Europe, pour que d'un seul coup nous bloquions tout le continent. Il faudra bien alors que quelque chose en sorte!
Jean-Luc Mélenchon a raison, les cendres d'Hugo Chavez sont bouillantes et nous nous réchauffons de ce foyer ardent !
Nous sommes tous sous le coup d'une grande tristesse.
Que vive la révolution Bolivarienne !
Argument économique, en réponse à toutes ces belles personnes qui critiquent cette révolution bolivarienne qui a osé "privilégier le social au détriment de l'économie". Petite leçon d'économie aussi, au passage, si je puis me permettre. Que font les pays producteurs de pétrole pour préparer l'après-pétrole ? Dans quoi investissent ils ? Le Venezuela de Chavez a investi dans l'humain. C'est à dire dans la ressource dans laquelle il faut investir avant toute chose, si l'on veut préparer l'avenir.
1: permettre aux gens de se nourrir ;
2: leur permettre de se soigner ;
3: leur permettre d'étudier.
L'essentiel est fait. Le reste ne sera que choix conjoncturels, tous discutables, tous précaires. Valait-il mieux investir dans le tourisme ? Dans... la capacité à attirer les capitaux étrangers ? Dans une équipe de foot européenne ?
Revenir aux notions fondamentales de l'économie permet de juger de ce que valent les choix de la révolution bolivarienne. Ils en valent bien d'autres.
Nous verrons bien, dans quelques années, quels "analystes" avaient raison.
Jean Luc, il est rare qu'un homme politique est une aussi grandeur d'âme que la tienne. Hugo était ton ami bien avant qu'il ne soit président. Hugo était un de tes modèles politiques. Hugo était un de tes camarades de combat. Nous comprenons et partageons ta peine et ton chagrin. Que cette douloureuse séparation décuple ton courage dans la lutte. Nous sommes à tes côtés.
Curieux démocrates ceux qui considèrent que l'élection démocratique d'un homme de gauche est moins démocratique que l'accession au pouvoir par coup d'état d'un Pinochet ou d'un Villeda et à une autre époque, celle de Franco. Ce ne sont pas les seuls. On peut s'interroger sur certains soutiens que Chavez a apporté à des dictateurs, c'est juste. Il faut peut-être y regarder de plus près pour comprendre. N'oublions pas qu'en 14 ans il a réduit de moitié (ce n'est pas assez) la pauvreté de son pays. Heureusement sa relève, sauf coup d'état, est assurée. Pour que la justice gagne...
Une pensée amicale à tous ces pauvres du Vénézuéla,en peine, ce jour.
Hugo Chavez. Une vie si courte, mais tellement bien remplie, qui me fait penser à ceci:
"Il a dévalé la colline
Ses pas faisaient rouler les pierres
Là-haut entre les quatre murs
La sirène chantait sans joie
[...]
Pourvu qu’ils me laissent le temps
Une abeille de cuivre chaud
L’a foudroyé sur l’autre rive
Le sang et l’eau se sont mêlés
Il avait eu le temps de voir
Le temps de boire à ce ruisseau
Le temps de porter à sa bouche
Deux feuilles gorgées de soleil
Le temps d’atteindre l’autre rive
Le temps de rire aux assassins
Le temps de courir vers la femme
Il avait eu le temps de vivre."
Boris Vian, "Le temps de vivre" ("L'évadé") extrait.
Je pleure à chaudes larmes la disparition d'Hugo Raphael Chavez Frias. Aujourd'hui quelque chose manque au monde, un vide s'est installé. Une blessure ouverte.
Certains ont eu de plus sinistres modèles que lui. Je fais partis d'une génération qui s'est ouverte à la politique au moment ou Chavez était élu pour la première fois. Depuis lors, il nous a accompagné, nous à donné de l'espoir comme seul en donne le socialisme révolutionnaire. Le coup d'état d'avril 2002 m'a empêché de dormir. La constitution bolivarienne m'a fait rêver.
Comme je ne sais pas où le dire, je le fais ici : merci Hugo, merci. J'aurais tant aimé te rencontrer. "Liberté, Egalité, Fraternité ou la mort" comme disait nos aïeux. Tu a été jusqu'au bout, à nous de continuer, un peu plus seuls qu'avant, mais grâce à toi maintenant, plus unis que jamais.
Trés bonne émission de "là bas si j'y suis " qui parle du Vénézuela et aussi de la manif d'hier. La parole y est donnée à des manifestants parmi lesquels un inspecteur du travail et une députée socialiste, qui expliquent pourquoi ils sont opposés à ce traité. De quoi puiser des arguments et un peu d'espoir. De plus les propos de Jean Luc Mélenchon viennent en conclusion.
Adios comandante Chavez !
Merci pour vos mots à un moment où les médias crachent leur venin sur le "despote" et alors qu'ils "s'étonnent" du monde dans les rues ! Andin, "cuivré", né dans ces bidonvilles abandonnés à leur triste sort, je ressens aujourd'hui une profonde tristesse après le décès de celui qui a redonné l'espoir à ces oubliés de l'Histoire et de la croissance. Merci pour tout, pour l'espérance, pour avoir permis à tant de gens de retrouver leur dignité, en leur apprenant à lire et en leur permettant de se faire soigner, en en faisant des citoyens à part entière. Hugo va gagner le Panthéon des Grands Hommes sud-américains aux côtés de Bolivar, du Che et de tant de héros anonymes morts ou disparus sous la torture des dictateurs imposés par les EU ! La révolution vivra encore longtemps ici et là-bas grâce à toi. Notre esprit et notre coeur est au Vénézuela !
Dans l'émission de Là Bas Si J'y Suis de ce jour, hommage à Hugo Chavez en début d'émission. Puis reportage au sein de la manif d'hier Made in MEDEF. Parmi les personnes interviewées : Gérard Filoche, Jean Pierre Mercier, Clémentine Autain, Marie-Noëlle Lienemann, Jean Luc Mélenchon.
Je pleure la mort de notre camarade Chavez. Et mon cœur est rempli de rage et de colère ! Les chiens de garde ont rompus les chaines. Les patrons des journaux écrits parlés et télévisuels ont donné leurs ordres, et les soldats de la COM (Commission de l'Obscurité Mondiale) se sont mis à aboyer aux pieds du cercueil. Du Figaro au Nouvel Obs en passant par les télés en continu, les mensonges triomphent. J'ai entendu : "entre un coup d'Etat et un référendum raté, il s'est accroché au pouvoir pendant quinze ans", " il a sacrifié le pétrole pour aider les pauvres ", " il laisse un pays sans futur".
Oui je pleure, mais j'ai aussi envie de cracher à la figure des soldats de la COM.
Moi qui ne voit tout ça que de loin, qui suit pas une tête comme certain d'entre vous, je peux vous dire que je n'ai jamais su quoi penser de ce monsieur, on entend tellement de chose contraires.
La seule chose qui est sur c'est qu'en ce jour de décès, je dit respect.
Pour un éclairage (partiel) sur le bilan des mandats de Chávez, on trouvera quelques données claires et lisibles dans cette infographie plutôt bien fichue publiée par le Guardian, organe crypto-gauchiste bien connu.
À peine le décès d'Hugo Chavez est-il annoncé que les chiens de garde de la médiacratie se mettent à aboyer et mordre de plus belle. Ces médias sont vraiment écœurants. Mais ne doutons pas que le peuple va veiller à ce que la révolution Bolivarienne continue au Vénézuela. Comme l'indique le tweet de J-L Mélenchon : "Ce qu'il est ne meurt jamais".
On ne lâche rien!
Nous sommes des hommes, alors autorisons nous de pleurer le départ de l'un d'entre nous, pleurons la mort d'un camarade. Une fois les larmes séchées ils nous resteras nos idéaux à défendre envers et contre tout. Ils sont sans doute nombreux, au nord du Rio Grande à avoir sablé le champagne, mais ils sont des millions au sud à avoir appris d'un Chavez que l'homme n'avait pas à courbé l'échine, ils sont nombreux à avoir réappris à vivre la tête haute. Merci à ces femmes et ces hommes qui tout au long de l'histoire de l'homme nous ont démontré que l'oppression, d'où qu'elle vienne, pouvait être abolie. Repose en paix camarade, nous continuerons nos luttes communes et quand nous ne serons plus nos filles et nos filles reprendrons nos combats. Fais chier, j'aurai aimé que l'ami Jean soit encore parmi nous. De son Ardèche, nul doute qu'il nous aurait offert un sublime texte en ta mémoire, Hugo.
Relatant les affinités de Mélenchon avec Chavez, un abruti de premier plan, dans l’émission de "C dans l'air" de ce jour, donnait comme explications "les origines andalouses de Mélenchon". 20 minutes avant ses dires, il était precisé, sans aucune protestation, que le taux de pauvreté avait baissé de moitié !
Je suis triste, nous autres sommes tristes. Il menait la lutte collective contre les salopards et toutes les formes d'impérialismes destructeurs. Je suis triste, nous autres sommes tristes.
Un abrazo compañero Hugo. Fanny desde Francia
"La gloire des grands hommes est comme les ombres : elle s’allonge avec leur couchant."
Hasta la muerte Commandante
Et sans un mot de plus, tu es parti en me laissant là, face au reste de ma vie. Adieu Hugo.
Que tous ces aboyeurs anti-Chavez, essaient seulement de lui arriver à la cheville, et peut-être qu'après ils pourront ouvrir la bouche, mais en attendant ce miracle improbable, un peu de respect.
Hier un homme de conviction est parti et je me suis triste.
Adieu grand homme, adieu cher camarade, c'est un jour triste, un grand de ce monde est parti. Le comble, en nous annonçant le départ de Chavez, on nous annonce en même temps le retour de sarko (nos médias bien sur) et ces médias des puissants, je leurs dis que si vous vouliez le montrer comme dictateur, eh bien, un petit souvenir, le jour ou les américains ont manigancé le coup d'état, c'est le petit peuple qui est sorti pour récupérer son président, quelle leçon, alors si c'est un dictateur, qui pense à son peuple, et au autres peuples, si c'est être dictateur de se positionner contre l’impérialisme, si c'est être dictateur pour assurer des soins, un logement, et un travail aux pauvres, alors j'en suis un moi aussi, d’ailleurs, mon rêve est de faire comme lui, révolution citoyenne quand tu nous tiens.
Merci monsieur Mélenchon de mentionner la dimension et la grandeur de cet homme, et merci pour ouvrir les yeux de ces "petits peuples" que nous sommes, et toutes mes condoléance,car il fesait partie de notre grande famille humaine, la gauche, la vraie. Chavez, repose en paix, on ne lâchera rien, promis.
Ce soir Jean Luc sur Itélé et Eric Coquerel sur Canal + ont bataillé ferme face à la déferlante de calomnies suite à la mort d'Hugo Chavez.
Bien qu'attendu, ce douloureux évènement m'a profondément attristé hier soir.
Dans la mesure où la presse française n'en a pas dit un mot, je signale qu'en Argentine (où je vis) un deuil national de trois jours a été décrété en Hommage à Hugo Chavez. Au moment même où on lui a annoncé le décés du Président Chavez, Cristina Kirchner était en train de recevoir Bertrand Delanoë et l'ambassadeur de France.
Elle a aussitôt annulé tout ce qui était prévu par son agenda pour se rendre à Caracas où elle assistera aux obsèques vendredi. Les semaines qui vont venir sont assez angoissantes, car les forces tenues en échec depuis quatorze ans par la révolution bolivarienne vont forcement tenter de prendre leur revanche et les Etats Unis sont derrière. Je fais toutefois confiance au peuple Vénézuélien pour défendre et préserver l'oeuvre accomplie et mettre en échec ceux que nos "élites" et nos médiacrates en Europe n'ont cessé de soutenir et encouragent par leurs calomnies constantes. Adios comandante, viva el pueblo venezolano !
Ce soir sur BFM Tv après l'interview de Jean-Luc Mélenchon, Mme Ruth Elkrief ose dire que si Jean-Luc Mélenchon était président, il ne laisserait pas les journalistes commenter la vie de Chavez. Comment peut on accepter de laisser dire de tels propos ? C'est tout simplement intolérable. Je reste calme et poli.
A noter ce bel hommage d'un homme de droite.
Chavez a tant fait pour son peuple. Qu'il reste à jamais proche de tous.
bonne nuit Papa et à demain
Nous étions en nombre ce soir à 18h30 près de la statue de Simon Bolivar à Paris. Les ambassadeurs étaient présents du Vénézuela, de Cuba, et des camarades unis, debout, affectés et déterminés scandant avec Raquel Garrido tout l'engagement pour la lutte. Superbe le discours de Jean-Luc, très offensif et un hommage en Espagnol et Français au commandante Hugo Chavez, émouvant, de même dans notre langue pour Pierre Laurent et Alain Krivine qui l'a salué comme camarade mais a précisé des réserves et quelques protestations que ce n'était pas le lieu au présent. Un espace culturel avec les chansons de la révolution présenté toujours par Raquel encore plus déterminée unis nous sommes. La révolution continue en Amérique du Sud et Centrale. Oui Jean-Luc le courage de ces peuples souvent très pauvres et déterminés,unis pour affronter les maîtres capitalistes, et l'impérialisme. Et nous avec nos petites histoires de nantis de petits riches et cette Europe la plus riche des continents, avec des récessions qui nous pendent au nez, très actuelles au vu de l'offensive décomplexée du système dominant, certains en extra-lucides de détourner notre union impossible et pourtant réelle en sachant de l'extérieur les lignes fantasmées après le congrès des Communistes. Un boulot immense à faire, toutes et tous, de formations et d'enseignements pour stopper le déploiement de l'impérialisme GMT et Otan. Vivent les révolutions toutes citoyennes et internationales.
Amis, camarades, gens de cœur,
Me voilà accablé d'une grande peine ! C'est un crève-cœur que de subir la fatalité de l'existence lorsqu'elle se consacre à répandre le bien, vouloir le juste, désirer la liberté et chérir l'égalité. Impassible nous ne pouvons rester face à la chute de celui qui incarnait judicieusement tout en préservant ambitieusement l'esprit vertueux qui façonne les hommes d'action ! Et c'est parce que nul ne peut se prévaloir de la mort de son semblable que je formule en cette soirée les plus vives imprécations à l'égard de ceux qui se réjouissent à l'idée de l’effondrement d'un homme et s'amusent à injurier les morts. Honte aux puissants sauvages du monde libéral ! Honte aux mercenaires cupides, dépravés, corrompus, qui n'ont pour seul dessein que de satisfaire l'entreprise vénal de leur égoïsme. Au nom des plus nobles valeurs, je condamne leurs propos et souhaite qu'un jour ils payeront devant le tribunal des Hommes justes et libres, par d'infernaux supplices, le tribut de leur ignominie.
Je ne saurai clore ce petit message, sans m'échiner à témoigner de ma tristesse et sans associer ma douleur à celle de tout un peuple, un peuple qui j'en suis sûr saura insuffler à son futur gouvernement l'espérance d'une vaste entreprise : celle de construire une démocratie dans plus de justice, davantage de l'égalité, une abondante culture, une fiable sécurité, et enfin, qui saura communiquer l'excessive passion de la liberté, le tout dans un esprit de solidarité !
L'incroyable noblesse du cœur. L'immense bonté façonnée au contact de la souffrance des gens qui n'ont plus rien. La magnifique grandeur d'âme incarnée dans l'idéal démocratique. L'extraordinaire courage de porter au plus haut et le plus loin possible ses convictions socialistes en dépit de l'adversité la plus basse, la plus mesquine, la plus rabougrie et réactionnaire. La combativité de tout un peuple pour se libérer des chaines de l'oppression capitaliste. La force de résister aux mensonges et à la propagande la plus violente qui soit. L'amour infinie de la vie et la confiance inébranlable dans la justice et l'humanité.
Pour toutes ces raisons, tu étais beaucoup trop grand pour pouvoir loger dans les minuscules petits moules préfabriqués, formatés, étriqués, que seul l'esprit bourgeois est capable de concevoir.
Je suis heureux d'avoir partagé ton époque et ainsi, de savoir que des gens comme toi existent, peuvent exister. De savoir que le pouvoir de l'intelligence peut mettre en déroute les mortels prétentions des exploiteurs capitalistes, qui, avec leur gros derrière assis sur leur tas d'or, n'ont pas d'autre ambition que de faire de nous des massacreurs ou des massacrés. Ta vie est la démonstration qu'un autre futur est possible.
Hasta la victoria siempre !
@Empathie
Jean Luc a été parfait et Eric Coquerel excellent seul contre tous, surtout contre Dany le haineux.
Sur la radio publique "Le Mouv" les attaques contre Chavez ont été légion, par exemple selon ces chiens de garde il est impossible de prouver que la pauvreté a baissé au Venezuela, et si elle a baissé certainement pas de moitié. Il n'y a qu'une télé privé et celle-ci doit suivre les ordres du "régime" sous peine de perdre son droit de diffusion. Chavez était un Vrai dictateur (il en existe des faux?). ça c'est mal passé sur le plan économique au Venezuela. Philippe Poutou interviewé sur cette même radio. Le Venezuela n'est pas une vrai démocratie, le peuple ne décidait pas (même s'il défendait Chavez sur l'ensemble de la discussion). Il y a encore des pauvres (sous entendu, il ne devrait plus y en avoir, vous voyez qu'il est nul)
Voila un petit florilège des attaques de la triste propagande.
A propos de notre tristesse de voir ce grand homme partir. Merci Jean Luc pour ta voix et ta demande de silence pour H.Chavez. Que d'inepties et méchancetés entendues aujourd'hui? Des commentateurs, pire que nuls, incompétents, ignorants et pourtant qui causent. Honte à certaines chaines de les avoir choisis. Pourquoi? mais pourquoi font elles appel à des journalistes ?
Misère que les journalistes qui causent et causent sans connaitre, destructeurs. Misère de misère que le manque de culture historique, sociale et politique. Misère de misère que les jugements des incultes. Misère de misère de ne pas rendre mieux hommage à H. Chavez qui lutta tant contre la misère. Misère de misère de misère de misère que la communication de cet Hollande qui pourtant n'hésite pas à piocher dans le répertoire de H.Chavez, avec son petit livre, ses apparitions fréquentes à la télé. Bien pâle figure.
@David JV
Tout simplement parce que relever les incohérences journalistiques et décrypter la propagande fait partie du boulot de désintoxication que certains d'entre nous pouvons mener. Ce n'est pas toujours de gaieté de coeur qu'on s'y atèle tant on s'en prend plein la poire à lire tout cela quotidiennement, mais c'est à mon sens nécessaire pour mieux connaître l'ennemi et trouver ainsi, de par ses propres contradictions, de nouveaux angles d'attaque. Voilà le sens de la démarche. Mais avec la vague d'articles malfaisants constatée aujourd'hui autour de la mort Chavez, je dois avouer que sur ce coup s'en est trop. Je me donne donc trois semaines de répit. Sans quoi, je vais me rendre malade.
Je ne connais pas assez Hugo Chavez pour porter un jugement sur l'homme, mais en entendant ce qui est dit sur lui en ce moment il me vient certaines réflexions.
Si Chavez est un dictateur alors qu'il a était élu démocratiquement, comment qualifier la commission européen non élu qui impose une politique de plus en plus impopulaire ?
Il parait que l'économie du Vénézuela va mal alors que la pauvreté, l’illettrisme et la mortalité infantile ont baissé. Je me demande si, comme on nous le dit, il faut tout sacrifier pour avoir une économie forte ?
Il faut que l'économie soit au service de l'humain et non l'inverse quitte à avoir une économie moins performante.
Ayant vécu là-bas au milieu de son mandat, c'est lui qui m'a ouvert les yeux sur notre médiacratie nationale, et donné le déclic nécessaire pour tout détricoter.
Gracias a ti, comandante, estoy aqui, hoy y para siempre. Descansa en paz.
Je viens de visionner l'émission de Canal+ et je suis effondré de voir Dany le "rouge" faire son numéro de facho et donner des leçons à Jean-Luc. Heureusement Eric Coquerel lui cloué son clapet. Ce pauvre écolo, bourgeois égaré, était tellement haineux qu'il avait le visage rouge comme un gratte-cul.
A noter, un bel hommage de Nicolas Dupont-Aignant,sur le site DLR!
Emouvante intervention de Jean-Luc sur itélé qui a remis les points sur les "i" à tous ces medias qui n'ont pas arrêté de baver toute la journée sur Hugo Chavez avec des propos irrespectueux.
Sur Canal+ le débit baveux et postillonant de Cohn-Bendit sur Hugo Chavez ne valait pas mieux ! Eric Coquerel l'a bien remis en place. En fait, Cohn-Bendit n'a pas changé son discours éructant depuis 1968 où il harangait les étudiants pour casser du flic et des communistes. Je m'en souviens, j'étais au Boul'Mich à l'époque !
Jean-Luc dit que les médias sont la deuxième peau du système capitaliste et ce soir, une fois de plus, on peut confirmer !