Oui, tous en deuil mais plein d'espoir et merci du témoignage émouvant de JL Mélenchon qui nous représente tous.

Les chiens de garde ont aboyé. Hier j'écoutais France inter (et encore c'est pas la pire antenne) et j'entends les mots d'autocrate, populiste, amis des dictateurs etc. Tous ces noms d'oiseaux pour parler de Chavez, j'apprends, de plus, que Chavez aurait été élu parce que l'information au Vénézuela ne serait pas équilibrée et que la situation économique au Vénézuela s'est dégradée etc. Et là je prends ma plume pour répondre à cette radio et je leur demande de quel pays et de quel homme ils parlent en ces termes ? Parlent-ils des présidents français ? Parlent-ils de ceux, chez nous, qui se font élire sur des promesses pour les renier ensuite et mentent donc sans vergogne ? Parlent-ils de notre 5ème république et des pouvoirs énormes concentrés dans les mains d'un roi élu ? Parlent-ils du traitement de l'information en France avec des journalistes aux ordres de l'état ou des groupes privés (voir les déséquilibres énormes de traitement de l'information lors de la dernière campagne présidentielle) ? Parlent-ils des amis de la France, monarques des pays du golfe, rois du Maroc, sans oublier en leur temps Ben Ali, Kadhafi (reçu par Sarkozy) et Sadam Hussein à qui on a longtemps vendu des armes avant de les condamner, Omar Bongo etc. ? Enfin parlent-ils de la situation économique de la France, pays quasiment en récession (comme toute l'Europe) et ou le chômage ne cesse de progresser ?
Bref, comme on dit, certains voient la paille dans l'oeil du voisin et pas la poutre qu'ils ont dans l'oeil. Un peu de retenue donc messieurs les donneurs de leçon !
Hommage donc à Hugo Chavez qui ne fût sans doute pas un homme parfait mais qui a rendu la dignité et le respect aux petits, aux sans grades. C'est cet exemple et cet espoir que l'oligarchie mondiale ne digère pas !

Vous disiez Mr Chavez que vous ne vous apparteniez plus, que vous apparteniez à votre peuple, et vous ajoutiez dans un grand rire que vous ne vous reposeriez que dans votre tombe. Reposez en paix Mr Chavez, nous vous devons une infinie reconnaissance, celle d'avoir démontré qu'il était possible d'éradiquer la pauvreté de toute une nation, d'alphabétiser un peuple, de lui rendre la joie de vivre et d'entreprendre, simplement en détournant les profits de quelques rapaces au bénéfice de tous. Vous aviez une force, une puissance, et une authentique beauté d'âme. Que votre exemple inspire d'autres chefs d'états, pour le plus grand bien être de leurs populations.

Vous savez ce que l'on reproche le plus à Chavez, en dehors de l'outrance de le qualifier de dictateur ou d'autocrate, c'est de baser l'économie uniquement sur le pétrole, de redistribuer les bénéfices du pétrole en arguant du fait que c'est fragile et que si les prix baissent l'économie s'effondrera. Il est certain que les économies des pays pétroliers du golfe sont nettement plus florissante, car elles enrichissent uniquement les famille royales qui ainsi vont investir leur foutu pognon dans les économies occidentales. Comment peut-on être aussi imbécile.

Comme militant du FdG et du PG, je ne peux que partager la peine de Jean-Luc et de toute notre famille politique pour la disparition d'un véritable héros du combat progressiste face à des forces redoutables.
Ce qui gâche et pollue notre sentiment de peine et de solidarité actuel, est précisément la guerre que livrent ces forces redoutables à chaque instant de notre vie quotidienne. Propagande dissimulée, consensualisme de façade et enfumeur, conditionnement économique et social (chantage au chômage, survie, idéologie ultra à tous les niveaux,...), cynisme déguisé en petite vanité de celui "à qui on ne la fait pas" et qui du même coup ne croit plus en rien d'autre qu'à son jeu de grand esprit nihiliste "revenu de tout".
Quand j'ai dû supporter, pas très longtemps, j'avoue, car ça ne m'apporte rien, les rires nerveux et les éructations de Canal+ massacrant Chavez et les propos d'Eric, je me suis à nouveau dit qu'à l'âge de Cohn-Bendit ou à celui des néo-journaleux trentenaires aux ordres, il faut vraiment avoir vendu sa raison pour accepter d'être de si pitoyables clowns au service des puissants. Eric Coquerel, comme tous nos autres camarades du PG et du FdG, eux, restent rationnels, équilibrés, réfléchis, nuancés, humains. Bravo à eux ! Dignes compagnons de Hugo et des autres phares de l'Histoire.

Comme les grands scélérats qui occupent la pointe des hiérarchies visent à réduire la population en esclavage pour mieux l'exploiter, ils combattent tout ce qui libère. Ils combattent un homme lumineux et efficace comme Chavez, ils jugulent la communication médiatique, ils asservissent financièrement la majorité des gens. Bref, ils combattent la liberté. Et avec elle l'égalité et bien entendu aussi la fraternité. Liberté, égalité, fraternité - la devise de la Révolution les dérange.

Bonjour de Berlin,
un document sur Chavez et avec Chavez (sous-titres Francais)
Bien à vous tous
Philippe

Une belle personne, une de plus, nous est soustraite prématurément, mais nous sommes de moins en moins seuls. Hugo Chavez, juste avant de passer sa flamme aux compagnons de fraternité, a eu le temps de rallumer les étoiles pour la masse des vénézuéliens et il les a rejointes lumineux pour nous tous. Le côté obscur de la force s'en réjouit sans doute avec l'espoir pervers du réactionnaire lourd de stupidité humaine, auquel le peuple a répondu "no volveran!" et montre sa détermination à ne pas revenir à la case dictature-du-dollar.
Bravo et soutien à ces populations si éprouvées jusqu'à l'élection de Chavez et des siens qui ont initié et fait progresser la révolution citoyenne contre vents et marées impérialistes en luttant contre l'imperfection que chacun porte en lui par un socialisme de coeur.
Merci à Jean-Luc Mélenchon pour toutes ses réactions d'Humain d'abord. La révolution citoyenne, c'est maintenant!

Ecoutez JC Michéa et son avis sur Hugo Chavez sur France Inter ce matin. Rien à ajouter, écoutez également l'analyse de la différence de traitement médiatique et politique entre S.Hessel et H.Chavez.

Merci Jean-Luc, merci pour cet hommage à Hugo, ton humanisme à rejoint le sien dans nos cœurs.
Ta vindicte à l'égard de la vulgarité des nécrophages de tous bords n'étouffe pas la mienne, se sont des anti hommes, des animaux à sang froid, je jure que tant que je vivrais ces individus auront ma haine sur leur dos. J'attends avec impatience la retraite de mon épouse et nous quitterons cette Europe, car comme toi j'ai honte d'y vivre et de côtoyer ces scélérats, nous rejoindrons un pays où les mots démocratie, république et justice veulent encore dire quelque chose, en attendant je continuerais à me battre chaque jour ici avec toi et mes camarades du Parti de Gauche.

Moi aussi triste comme vous, Jean-Luc, je vous implore de ne pas garder intacte au contraire, "la haine contre les puissants", car nous ne ferions que renforcer ce contre quoi nous luttons.
Amitiés sincères ainsi que mes condoléances.

Hugo Chavez a eu l'audace et la bravoure de s'opposer au capitalisme mondial. Avec ses mots, son imagination, ses pitreries il à osé dire non. Alors c'est un dictateur ! Drôle de façon de qualifier ceux qui ne veulent pas baisser la tête, ceux qui toisent les plus grands, ceux qui disent "l'intérêt général avant l'intérêt particulier", ceux qui osent s'opposer aux puissances d'argent, à la spoliation des richesses nationales. Articles 12 et 13 de la constitution. Bravant les contraintes et les pressions, Chavez a voulu rendre son pays, politiquement et économiquement indépendant. Il rembourse le FMI et lui claque la porte au nez.
Je pense à ce peuple qui n'avait plus rien et qui a un peu. Ce peuple qui a été éduqué dans la misère, qui a élu son président démocratiquement. La constitution Vénézuélienne sur laquelle apprennent à lire les enfants comporte 4 articles (art 71 à 74) pour défendre la démocratie. Chez nous et chez les donneurs de leçons, il n'existe qu'une forme de référendum. Elle est d'initiative parlementaire, le peuple n'a pas droit à demander un référendum.
@" Ce qui est ne meurt jamais"
Mais la suite va être âpre, rude. La graine de liberté qui est semée, puisse-t-elle arriver à maturité contre vents et tempêtes qui vont se déchainer.

Très bel hommage que vous avez rendu à Hugo Chavez, vibrant et touchant d'humanité.
Seul bémol, pourquoi parler de "haine intacte envers les puissances qui même à l'heure de la mort sont incapables du respect..." ? Certes, les paroles de haine anti-Chaviste dans les médias dits dominants n'ont pas manqué en ce jour, et elles sont aussi déplorables que méprisables, mais prenons garde à ne pas tomber ne serait-ce qu'un instant aussi bas que ceux que nous combattons. Sur les presque 9 minutes de discours, Canal+ n'a gardé quasiment que cette phrase, devenue l'alpha et l'omega de l'argumentation de Cohn-Bendit face à Eric Coquerel. Devons nous donner des armes aussi faciles à utiliser contre nous ? Bien sûr, nous sommes tous humains et, surtout dans un moment d'une telle émotion, je mets au défi quiconque de n'avoir une pensée qui, un instant, ne dépasse ce que nous sommes au fond de nous même. Tout le monde à sa part d'ombre, surtout face à l'adversité. C'est aussi cela, être humain.
Le discours d'amour, de fraternité entre les peuple, de fraternité en générale et de progrès humain pour tous, voici notre vrai arme, contre laquelle ils ne peuvent rien !
"On ne peut vivre heureux entouré par le malheur" et "l'humain d'abord", voici ce qui doit nous guider. Toujours.

Pour saluer la mémoire de ce grand homme et entretenir la flamme de la dynamique bolivarienne, un lien utile et propice aux débats quant aux rapports entre les socialismes latino-américains et le Front de Gauche sur la question de la la réapropriation de la souveraineté et de la dignité populaire, sur la contestation du libéralisme économique (points qu'incarnent fort bien le FdG) et la contestation du libéralisme culturel, de la logique libérale-libertaire (que le FdG ne reprend pas à son compte à l'inverse de Chavez alors que le progressisme libéral hyper-individualiste de la "gauche" est un des vecteurs majeurs de l'extension illimitée du règne de la marchandise et du consumérisme détruisant les bases morales de la société). Soyez anti-libéraux et socialistes jusqu'au bout amis de la "gauche de la gauche" si nous voulons avoir un avenir! Et lisez le dernier livre de J-C. Michéa : Les Mystères de la gauche, de l’idéal des lumières au triomphe du capitalisme absolu.

C’est au pied du mur que l’on voit le maçon dit le proverbe. En France c’est bien connu, on préfère la théorie à la pratique. Nos grands démocrates et notre presse libre en sont le parfait exemple. Soyez l’auteur d’un essai qui défend l'idée selon laquelle l'indignation est le ferment de l'« esprit de résistance », et vous serez encensé le jour de votre mort. Mettez en pratique cette belle idée, et vous serez taxé de populiste et de dictateur. Telle est la philosophie de nos élites. Il est vrai que le Venezuela n’est pas le Qatar.

@ 126 Phil68
Tout homme et toute femme normalement constitué et d'intelligence de cœur se doit de respecter ce qui est respectable, se doit d'aimer ce qui est aimable ; voyez vous quoi que ce soit de respectable et d'aimable dans le discours infâme que nous ont tenu les médias français et européens (à de rares exceptions prés).

Nous n'avons nullement le devoir de respecter et d'aimer ces charognards qui n'hésitent pas à se précipiter sur la mort encore chaude d'Hugo Chavez, ces scélérat(e)s chien(ne)s de garde indignent même de prononcer son nom, cet homme celui-la même qui a combattus leurs maîtres sans relâche, sans peur et avec panache, redonnant à son peuple la fierté d'être des femmes et des hommes à la face de vôtre dieu.

Ne comptez pas sur nous pour tendre l'autre joue, notre fraternité et notre amour nous savons très bien vers qui les tendre, et qu'une poubelle tel que Canal+ n'est repris que la haine plutôt que l'affliction montre bien leur niveau de veulerie ; que le fédéraliste félon, l'allemand de service, ce renégat qui oubli qu'il fut "Dany le rouge" dans une autre vie passe une fois pour toute son chemin d'en France, nous le vomissons tous, des verts au rouges d'aujourd'hui.

Ne rien lâcher, c’est aussi mettre au pied du mur face à leurs contradictions, leurs incompétences tous ces prédateurs, ces faiseurs de malheurs avec tous ceux qui collaborent, entretiennent ce système destructeur et c'est un moyen efficace dont nous disposons sur une multitude de supports pour exprimer notre non soumission à ce système pourri.
*Où Dany le rouge (sic) a vu de la haine ? Si ce n’est la sienne qui transpirait à travers chaque pores de son visage, bouffi d’orgueil et de vanité, hier soir sur canal- face à Eric Coquerel, qui lui au passage n’a jamais trahi sa classe et est resté droit dans ces bottes en contenant sa colère, face à une meute de journaleux qui semblaient êtres parfaitement au courant des évènements au Venezuela (re sic) par rapport aux pratiques dévastatrices néolibérales, qui mettent à genou les pays Européens et dont ils se gardent bien de relever, de pointer les incohérences.
*Juste avant, moi j’ai vu un homme en deuil, respectueux, qui s’exprimait calmement, les yeux gonflés par la peine, d’avoir perdu un camarade de combat, dont le bilan social de son pays reste exemplaire. Victime de la dureté de cette vie avec les traitements infligés, méprisants et constants qui ont surement contribué à ce départ douloureux et prématuré. En ce qui me concerne, je n’ai aucun scrupule à avoir de la haine et beaucoup de mépris envers ceux qui cultivent constamment le malheur, pour mieux exploiter les divisions entre les êtres humains pour leurs seuls profits. La haine que je leur destine est non violente au sans physique, mais prend tout son sens qu’avec le poids des mots qui lui sont destinés. Ensuite la haine, comme dit si bien quelqu’un d’autre, « Je la jette » Et je rajouterai ensuite « avec eux ».
Référendum révocatoire, voilà une des priorités qui changerait fondamentalement et efficacement les choses.
Qu’ils s’en aillent tous, qu’ils dégagent !

40 ans après Salvador Allende, Hugo Chavez meurt à son tour, dans des conditions bien différentes. D'une certaine mesure, Hugo Chavez tentait de réaliser le rève inachevé de Salvador Allende : un changement vers le socialisme sans passer par la guerre civile. L'important pour le peuple vénézuelien pour continuer son chemin démocratiquement va être son unité. Quelques heures avant l'annonce de la mort d'Hugo Chavez, Nicolas Maduro lançait un appel profond à l'unité de toutes les forces de gauche, et dans son discours, il les nommaient tous et toutes, partis et associations de la gauche vénézuélienne : PSUV, PCV, etc etc... L'union sera la clef du succès et permettra au Vénézuela de poursuivre sa voie originale. Les USA et la grande bourgeoisie du Vénézuela sont à l'affut. Ils sont patients aussi et n'oublient rien : regardez comment est traité le peuple haïtien qui le premier dès le 19eme siècle avait conquis sa liberté ; voyez comment est maintenu coute que coute le blocus contre Cuba plus de 50 ans après le triomphe de la Révolution. Il nous faudra être solidaire avec le peuple vénézuelien : ses épreuves ne sont pas terminées, le combat est très loin d'être fini et gagné.

Jean luc a raison de garder la haine des puissants, cette haine est le fruit de nos luttes elle n'est que le juste retour de la haine qui est le moteur des mêmes puissants vis à vis des peuples. Regardez les images et écoutez les discours des putchistes contre Chavez, et vous verrez ce qu'est la haine de classe. On ne vit pas dans un monde de bisounours, c'est un combat pour la survie, alors si le terme de haine vous incommode, pour eux c'est un moteur bien réel. Oui nous devons haïre l'oligarchie car elle ne nous ferras pas de cadeaux, gardons nos sentiments humaniste pour les nôtres mais certainement pas pour eux. Pour mes enfants, mes camarades, j'ai de la compassion et de l'amour mais pour eux, oui j'ai la haine.
Résistance pour nos fréres vénézueliens en mémoire d'un grand soldat.

Non, Chavez n'était pas un dictateur. N'en déplaise à toutes ces bonnes âmes médiatiques qui nous le sussure perfidement du bout des lèvres ou même ouvertement. S'ils continuent à oser s'aventurer sur ce terrain on pourra facilement leur objecter qu'à ce compte là, chez nous, un homme comme De Gaulle peut être lui aussi considéré comme avoir été un dictateur, sont-ils prêts à soutenir la comparaison ? Chavez a, pour le Vénézuéla, mais bien au delà, fait plus et mieux que De Gaulle n'a fait pour la France. Un De Gaulle de gauche, en quelque sorte, mais entièrement mu par l'intérêt du peuple, pas comme le nôtre qui s'en défiait et qui, d'ailleurs, nous appelait "les veaux" avec mépris et condescendance.

Honneur à Chavez pour tout ce qu'il a fait pour son peuple et le courage qu'il a eu pour, le premier, résister à la loi des prédateurs du capitalisme ! Son soutien aux dictateurs libyen, syrien, iranien était (euphémisme) moins honorable. Ce n'est hélas pas un détail. Desolé de venir porter un léger couac au milieu de la grand messe. Ceci dit que continue à vivre la révolution citoyenne au Vénézuela, comme ailleurs en Amérique du sud !

@ naif 13h44
Ecoutez JC Michéa et son avis sur Hugo Chavez sur France Inter ce matin. Rien à ajouter, écoutez également l'analyse de la différence de traitement médiatique et politique entre S.Hessel et H.Chavez.
En effet, Naïf, rien à ajouter. Mais sur le reste de l'interview, il y aurait beaucoup à redire. Notamment lorsque Michéa affirme à plusieurs reprises que "toute" la gauche est devenue libérale et productiviste ! Et que c'est pour ça que les gens se tournent vers le FN ". Toute la gauche ? Le Front de Gauche, l'écosocialisme, apparemment monsieur Michea n'en a jamais entendu parler. Curieux ostracisme de ces philosophes anticapitalistes (il n'est pas le seul) qui s'obstinent à ignorer notre Front de Gauche tout en espérant que le PS se resaisira ! (Le syndrome E.Todd). Y'a pas que dans le petit peuple qu'il nous reste du boulot à faire. Certains intellectuels anti-libéraux portent de bien étranges oeillères.

@ermler à 5h08
"En parlant de JC Michéa: Curieux ostracisme de ces philosophes anticapitalistes (il n'est pas le seul) qui s'obstinent à ignorer notre Front de Gauche tout en espérant que le PS se ressaisira ! (Le syndrome E.Todd !) Y'a pas que dans le "petit peuple" qu'il nous reste du boulot à faire. Certains intellectuels anti-libéraux portent de bien étranges oeillères."

JC Michéa le dit lui même en citant la complaisance médiatique envers S.Hessel. Leurs œillères sont proportionnelles à leurs faiblesses. Celles qui leur permet de ne ne pas être rejeté par le système et de donner à celui-ci des vertus démocratiques et pluralistes.

La différence entre Chavez et Hollande ? C'est que Chavez il a fait ce pour quoi on l'a élu.

Quel est notre but ? Une Europe heureuse. Comme un Venezuela heureux a été le but de Chavez. Il l'a atteint à beaucoup d'égards.
Les obstacles, on les identifie, les surmonte habilement, les combat brutalement, les neutralise, mais pour atteindre le but, c'est sur lui que doit porter l'attention. C'est efficace. Comme l'alpiniste. En esprit, l'alpiniste se voit à tout instant au sommet, pas dans les crevasses. Les obstacles, il les surmonte l'un après l'autre, aussi affreux soient-ils - mais à aucun moment il ne perd de vue son but, qui le mobilise tout entier. C'est ça qui le motive. C'est pourquoi il l'atteint. Une Europe paisible, une Europe heureuse. Voilà le sens de ce que font le FdG, J-L Mélenchon, tous ses amis. Les malfaiteurs au pouvoir, les malades qui leur lèchent les bottes, font seulement partie des obstacles. Le but est bien plus grand.

Je ne sais qui a dit, à propos de la mort de Chavez: "No hay mayor fracaso que alegrarse por la muerte de un hombre que no pudiste vencer en su vida"; "Il n'y a pas de pire échec que de se réjouir pour la mort d'un homme que tu n'as pu vaincre de son vivant".