15mar 13
J’ai dit à chaud ce que j’avais à dire à propos du nouveau pape. J’ai d’abord été un peu seul avec Edwy Plénel qui tweeta dans le même sens que moi. Mais depuis lors, mon bref tableau a été complété par des centaines d’articles et reportages allant dans ce sens dans la presse hispanophone. Une personne un tant soit peu informée sait, de façon absolue et certaine, que personne ne peut dire « je ne savais pas » à propos des massacres de masse, les tortures et les viols qui ont abouti au meurtre de 30 000 personnes en Argentine. Puis ensuite, après la fin de la dictature, des années de polémiques publiques n’ont pas permis à qui que ce soit d’être « neutre » ou « à côté ». Pour ou contre, un point c’est tout. Encore une fois, parmi les nôtres qui furent martyrisés et assassinés, il y avait beaucoup de catholiques et de nombreuses gens d’église, comme nos compatriotes les deux religieuses enlevées à la sortie d’une réunion de résistance dans une église. La camarade qui est restée en arrière ce jour-là pour ranger les chaises à la fin de la réunion et qui a donc échappé par hasard à la rafle m’a raconté la scène. Je sais de quoi je parle. Ce n’est donc pas une affaire de religion. C’est une question politique. Ce pape a couvert, et même collaboré selon certains, avec nos ennemis les plus féroces. Nous ne l’oublierons pas un jour, pas une minute, pour la raison que nous n’oublions aucun des nôtres mort dans la lutte où il n’était pas du bon côté.
Dans cette note je viens sur un sujet que je veux signaler d’entrée : la question allemande en Europe. Elle prend une signification singulière la semaine où le budget européen est rejeté avec les voix des socialistes et des Verts qui soutiennent le gouvernement qui a pourtant approuvé le dit budget. Elle prend aussi un relief singulier la semaine où le parlement européen a décidé la mise sous contrôle de tous les budgets nationaux dans le cadre du Two pack et que les socialistes et EELV l’ont voté à l’exception d’une abstention socialiste. Tout ceci représente une masse de travail d’explication que j’ai réparti entre mes deux blogs. J’invite donc mes lecteurs à faire un saut sur mon blog Europe. Beaucoup le découvriront quoi qu’il soit joignable depuis toujours depuis celui-ci. Mais surtout beaucoup vont pouvoir vérifier l’effort de vulgarisation que nous faisons au moment où l’Union européenne est devenue plus absconse et impénétrable que jamais.
La question allemande et l’impasse de l’Europe.
Marginalisée pendant des décennies du fait de sa défaite et de sa division, autant que du poids de la honte des crimes nazis, l’Allemagne fédérale s’est, du coup, reconstruite et réunifiée en pesant chaque pas comme une étape vers son rétablissement en puissance. Pendant ce temps, hors de la parenthèse gaulliste et des vigilances de François Mitterrand, les Français ont été endormis. Ils l’ont été par les sociaux-démocrates et les démocrates-chrétiens, alliés dans le projet européen à la sauce Jean Monnet. Ils se sont laissés porter par une situation de force qui semblait aller de soi pour toujours. D’un côté des calculateurs forcés, de l’autre des dilettantes frivoles. L’Allemagne a donc marqué ses points en s’occupant d’elle comme du sujet de l’histoire. Sa domination actuelle met en danger l’économie de chaque nation et la construction européenne elle-même. En plongeant l’Union entière dans la récession, l’Allemagne de Merkel menace l’économie générale du monde.
Je me suis déjà exprimé à de nombreuses occasions sur la question que pose la nouvelle Allemagne aux Français. Ce point n’a jamais retenu l’attention de mes commentateurs. C’est pourtant pour moi une question cruciale qui donne son sens à de nombreux aspects de ce que je crois utile de faire dans notre pays. La cécité volontaire de bon nombre de commentateurs a une racine dans la pensée dominante médiatiquement acceptée. Car, malheureusement, l’influence des déclinistes et la démission des élites politico-médiatiques a amplement désarmé la conscience des risques inadmissibles qui résultent mécaniquement d’une domination allemande sur l’Europe. Quel risque ? Celui que fait peser la subordination de tous aux besoins étroits de quelques-uns surtout quand ces intérêts sont peu représentatifs de la condition générale des autres nations. Aujourd’hui, la politique européenne est exclusivement calculée pour répondre aux intérêts de la population vieillissante de l’Allemagne. Cette population qui dépend des fonds de pensions pour ses retraites est donc fascinée par les cours de bourse soutenus et l’existence d’un euro très fort. Le système qui y correspond est dorénavant construit. Il place l’Allemagne au centre d’un ensemble productif où les pays voisins du nord, qui étaient autrefois dans la mouvance du Mark, le sont tout autant autour de l’euro fort à la sauce berlinoise. Cet ensemble reçoit dorénavant le renfort stupide d’une tradition bien française de fascination et de capitulation des élites devant l’outre-Rhin. Celle-ci se nourrit à présent des recommandations du modèle libéral. La parole officielle est donc captive des figures imposée de l’adulation pour le « modèle » allemand. Ses faiblesses semblent invisibles vue du balcon de nos grands commentateurs.
Mais les allemands, eux, sont plus lucides. Ils savent que leur transition démographique en cours peut les conduire au chaos. Leur chance actuelle sur ce plan : leur besoin vital d’immigration les voit se nourrir de la déconfiture des pays européens qui contraignent leur jeunesse à s’expatrier pour fuir le désastre que la politique allemande impose à tous ses partenaires. Mais cela ne règle rien, sur le fond : la décroissance de la population allemande déforme aux deux extrêmes d’âge la solidité du système productif, pour ne parler que de cela. D’un côté, moins de jeunes égale moins de main d’œuvre formée aux nouvelles qualifications alors que le système d’enseignement allemand, centré sur l’apprentissage, ralentit déjà l’intégration des nouveaux savoirs de pointe. D’un autre côté, davantage de personnes âgées alourdit les dépenses sociales, par exemple pour la santé, et fragilise le système de financement de retraite. Oui de retraite. Car la retraite par capitalisation est, elle aussi, sensible à la démographie, cela va de soi. C’est d’ailleurs pourquoi s’élèvent déjà des voix en Allemagne pour réclamer un passage de la retraite à soixante-dix ans ! Vous avez bien lu : à soixante-dix ans ! Le soi-disant modèle allemand sera à terre bien avant qu’on ne le croit. Car il n’est pas loin du tout le moment où se croiseront les effets d’âge avec la récession en Europe et la concurrence des pays émergents sur les segments actuellement exportateurs de l’Allemagne. « Cinq ans » dit une huile allemande (Le Figaro 12 mars) !
J’ai dénoncé et montré tant de fois ici le rôle désastreux de l’euro fort ! A présent maintes voix s’élèvent pour dire de même que les analystes du Front de Gauche ! Le dernier pic de croissance connu en Europe eu lieu en l’an 2000. Il a correspondu à un euro valant 0,90 dollars. L’euro vaut aujourd’hui 1,35 ! Il est même monté jusqu’à 1,60 ! Un désastre économique ! Plus l’euro est cher, plus les marchandises se vendent difficilement sur le marché mondial où elles rencontrent d’autres marchandises libellées dans des monnaies plus faibles mais adossées à des économies puissantes comme celle des Etats-Unis ou du Japon et même des Anglais ! Tous les efforts les plus intenses de productivité, effectués au prix des larmes, sont annulés par le niveau de la monnaie. Les Allemands s’en moquent, en partie, car leurs produits sont destinés à des niches où ils ont peu de concurrents et où se positionne une clientèle riche. Ainsi suis-je stupéfait de voir reprocher aux constructeurs automobiles français de ne pas avoir « fait comme les allemands » ? Qu’ont-ils fait ? En tous cas pas mieux que les ouvriers français qui travaillent mieux et produisent davantage. Non, les Allemands sont forts pour produire des voitures qu’achètent les riches, lesquels ne sont pas influencés dans leur décision d’abord par le prix d’achat, comme c’est le cas dans le segment des classes moyennes et populaires. En résumé, on comprend sans difficulté que dans des économies où l’on pratique de l’austérité, la vente à l’étranger est le cœur du modèle d’enrichissement. Ce n’est pas seulement anti-écologique ! C’est une prime donnée aux producteurs pour riches. Ça non plus ce n’est pas écologique ! Car cela pousse aux consommations ostentatoires et gaspilleuses. Et surtout cela détourne les objectifs de la production de la population à laquelle elle devrait d’abord s’intéresser : le grand nombre. Et c’est une incitation à faire baisser le cours des monnaies pour donner un avantage comparatif sans gain de productivité. Le contraire de ce que veulent nos chers Allemands qui nous infligent donc un absurde euro fort.
L’examen de la position allemande est souvent présenté d’une façon totalement biaisée. Tout se passe comme si l’Allemagne vertueuse exportait d’abord sur le marché mondial. En ce sens elle serait plus « agile » et « compétitive » sur le « marché monde » que nous pauvres lambins de Français. Cette analyse est fausse. L’Allemagne n’exporte sur le marché mondial qu’une petite partie de sa production. Et cela, comme tout le monde peut le vérifier, dans des segments étroits de la production ou pour mieux dire dans des « niches », telles que les machines-outils ou les engins de transport. Mais le gros de l’export se fait en direction du marché intérieur de l’Union européenne. C’est bien pourquoi l’Allemagne va payer elle-même cher le ralentissement de l’activité que provoque sa politique rigide de bureaucrate libérale sur le mode dogmatique est-allemand qui est le style et l’histoire personnelle de madame Merkel. Puisque les clients ont été étranglés, le fournisseur le sera en même temps. Et par contagion le monde entier, car il faut rappeler que l’Union européenne représente le quart du PIB mondial.
Donc l’Allemagne réalise l’essentiel de ses performances dans le marché commun européen. On ne saurait mieux dire qu’en réalité elle y parvient sur le dos des autres et de nous Français en particulier grâce à un avantage compétitif indu qui est le dumping social. Le dumping social c’est payer son monde moins cher que le voisin. Que cette différence s’évalue en temps de travail réel ou en salaires rapportés à la productivité. C’est ce que font les allemands. C’est l’équivalent invisible d’une dévaluation compétitive. Voilà ce que l’Allemagne inflige à ses voisins. Le système est très bien organisé grâce à l’Union européenne. D’abord est maintenu un niveau de salaire très bas dans l’est de l’Europe pour payer une main d’œuvre très qualifiée. Ceci est obtenu grâce à l’interdiction d’harmonisation fiscale ou sociale que contient le Traité de Lisbonne. Ces pays fournissent des pièces détachées à très bon marché qui sont ensuite assemblées en Allemagne. Là sévit, depuis Schroeder, une discipline salariale maintenue par un système de contrainte des chômeurs particulièrement cruel. De même le coût des retraites est en bonne partie basculé sur le système par capitalisation qui, par définition, ne se finance pas à la source du travail et donc ne « pèse » pas sur lui, en apparence. De plus il n’apparaît dans aucun compte de l’Etat. L’ensemble permet des productions à bas prix, et un affichage de faible chômage du fait du vieillissement de la population et du travail forcé sous-payé des demandeurs d’emploi. Tel est le miracle allemand. Le problème qu’il pose c’est que, pour fonctionner, tout le reste de l’Europe doit se contenir et se soumettre à des diktats de plus en plus violents. Avec le nouveau mécanisme de surveillance européen, dont relèvent dorénavant la totalité des états européens sauf l’Allemagne, celle-ci a réussi à imposer ses normes de gestion de la dépense publique à toute l’Europe et le droit d’intervenir directement dans la confection des budgets nationaux. L’Europe se présente ainsi comme un système colonial. Il contraint tous ses membres au financement de la rente financière par le biais d’une police politique et budgétaire qui maintien un ordre favorable au développement d’un pays et même d’un seul.
L’Europe est allemande. Et ceux qui s’y soumettent ne peuvent y survivre qu’en le devenant eux-mêmes à leur tour, sans trop y croire. Les moulins à prières habituels s’abstiendront de m’infliger les dénonciations si grossièrement convenues sur mon « mépris » pour les autres peuples ou je ne sais quelle accusation de nationalisme qui ne font jamais que m’informer sur le niveau de mauvaise foi qui nous entoure. De toute façon je n’écris pas pour mes adversaire, ni pour les petites cervelles pavloviennes, mais pour ceux d’entre-vous qui font l’effort, comme moi, d’entrer dans la difficulté des problèmes que nous affrontons, non pour y réciter des mantras, mais pour essayer de trouver des issues jouables. Pour moi, le vote du Two Pack et du « six pack » sont des seuils franchis dans la soumission de notre pays et du peuple qui le constitue. La perspective du Grand marché transatlantique est dorénavant officielle, ce qui est encore un franchissement de seuil. Le tout fait système. Une nouvelle page se tourne dans mon esprit à propos de ce qu’est en réalité cette Union. J’y reviendrai au congrès du Parti de Gauche.
Des nouvelles bonnes et des moins bonnes
Ici je dis comment mercredi, dans un aller et retour depuis Strasbourg, je suis allé à la rencontre d’Evo Moralès le président bolivien. Il m’avait invité à le rencontrer à l’occasion de son très bref séjour en France, juste avant son rendez-vous avec François Hollande. Puis je commente un hyperlien avec François Delapierre qui, au nom du Parti de Gauche s’implique au niveau national dans la bataille du référendum alsacien. Il s’agit là de la formation d’une soi-disant « collectivité locale unique », grossier pastiche ethniciste d’une province d’ancien régime. Evidemment, sur place nos amis sont ardemment mobilisés pour faire échec à ce mauvais coup de la droite allié à un secteur du PS. Puis je commente encore un lien très instructif avec mon ami Alexis Corbière qui a publié une réponse aux comparaisons historiques de Julien Dray à propos de notre orientation politique. Le point d’histoire qu’éclaircit Alexis est un très utile éclairage sur le moment que nous vivons. Enfin je reviens sur le nouvel épisode de l’offensive publique contre moi de dirigeants communistes favorables à la conciliation avec le gouvernement socialiste dans la perspective des municipales.
Evo Moralès soupçonne les gringos.
Evo Moralès, le président bolivien n’était pas en forme. Pas seulement un peu enrhumé ! Il avait l’estomac très perturbé par son dîner en Autriche, la veille. Quelque chose du repas servi n’était pas bien passé et il ne s’en cachait pas. Cela n’a pas de rapport, mais disons que dans le cadre de notre conversation, cela fit ambiance. J’étais là avec Eliane Assassi, la présidente du groupe communiste du Sénat. Je crois pouvoir dire que nous fûmes assez surpris du ton très direct avec lequel le président bolivien résuma le caractère criminel des états-uniens. Il dit que les USA essaient d’abord d’avoir des gouvernements démocratiques qui fassent leur politique. S’ils ne les ont pas, ils essaient de diviser les peuples entre eux pour justifier des interventions extérieures. S’ils n’y parviennent pas non plus ils essaient de diviser les forces de la révolution pour trouver une faille qui déstabilise le processus et permette la revanche de leurs partisans par des coups d’état. Enfin, s’ils n’arrivent à rien, ils essaient l’assassinat du dirigeant du processus. Détruire les leaders est une tactique constante des Etats-Unis et de leurs agents locaux. Ce point a son importance. Car si évidemment un processus politique, surtout de nature révolutionnaire, est d’abord un phénomène de masse, le point d’appui que donne une personnalité correspondant au moment politique et le cristallisant est aussi un paramètre fondamental. Eliane Assassi confirma l’analyse générale en rappelant les innombrables tentatives de meurtres contre Fidel. Elles sont aujourd’hui avérées depuis l’ouverture des archives de la CIA. Elle informa Moralès en montrant comment Sarkozy avait joué à fond la carte de la division du peuple et l’opposition permanente entre catégories populaires.
Evo Moralès dit qu’il croit à l’empoisonnement d’Hugo Chavez. Il rappelle que Chavez était sur ses gardes, qu’il se déplaçait partout avec une ambulance et qu’il était toujours accompagné de son propre cuisinier. Il raconte comment d’ailleurs l’un des cuisiniers de Fidel fut intercepté au moment même où il s’apprêtait à l’empoisonner. Il nous dit aussi que Fidel et Chavez, les deux, l’avaient mis en garde contre l’empoisonnement et les méthodes des gringos pour assassiner les leaders dangereux à leurs yeux. Evidemment nous n’avons pas parlé que de cela, mais ce moment de la discussion m’a marqué. A côté de lui, Chokehuanca, son ministre des affaires étrangères, que je connais de longtemps, nous regardait fixement comme pour souligner l’importance de ce que disait Evo et faire comprendre leur méfiance en toutes circonstances.
Ensuite Evo Moralès nous a expliqué pourquoi son pays avait besoin de desserrer l’étau de la domination technologique des Etats-Unis en misant sur l’Europe. Il dit : « Nous ne demandons pas qu’on nous offre quoique ce soit. Nous achetons ! Mais nous voulons des transferts de technologie pour apprendre à savoir-faire ». Il a donné l’exemple des avions Airbus et Boeing. J’ai évoqué l’extraction du lithium. On me répondit que l’offre française dont je parlais ne comportait aucune activité de transformation sur place et que dans ces conditions elle était mal placée. Hum, ce n’est pas seulement ce que je voulais dire… On a deviné que c’était là sans doute les thèmes dont il voulait parler avec Hollande. Son idée est que les européens et les Français en particulier peuvent les aider à être indépendants face aux nord-américains. J’ai donc été obligé de dire les limites de ce raisonnement. Surtout avec un homme aussi lié aux nord-américains que François Hollande. Ce que je n’ai pas eu la cruauté de rappeler, c’est de quelle façon indigne, lui Evo Moralès, n’avait pas été reçu par le PS de Hollande à son premier voyage de président en France (« impossible tout le monde est au ski ! ») et dans quelles conditions désinvolte il le fut enfin à son deuxième voyage. Moralès a certes la patience qui est le fort de la culture des indiens des Andes. Mais il ne mesure pas l’arrogance des solfériniens et leur superbe indifférence pour l’Amérique latine. Bien sûr je ne demande qu’à être agréablement surpris. Mais j’ai passé l’âge du pépère noël. Hollande s’est toujours fichu comme de sa première chemise de la Bolivie, des indiens et de tout leur fourbi.
L’Alsace est française à part entière.
Le maquis institutionnel des lois dites de décentralisation offre bien des opportunités contraires à l’idéal républicain de la Nation. D’ailleurs le soi-disant acte III de la décentralisation de François Hollande va en être une nouvelle démonstration. Le président de droite de la région Alsace a imaginé profiter d’une possibilité offerte par la loi pour faire un référendum en vue de fusionner en une seule collectivité locale toute l’Alsace. Pour ce mauvais coup, il a d’abord disposé de l’appui des élus d’extrême-droite et d’une des deux fédérations départementales du PS. Les prétextes d’économie sont un rideau de fumée. En réalité il s’agit de construire une seigneurie locale sur un fond de pulsions ethnicistes inavouées. En attendant pire, cela va de soi. Il est lamentable que ce soit en Alsace, pour laquelle tous les Français ont tant donné au cours de deux guerres, que les particularistes fassent leur sale besogne ! François Delapierre a décortiqué ce dossier. Je vous invite à le lire. En particulier il montre comment, une nouvelle fois, se met en place une opération bourrage de crâne. Un « journaliste » de France Inter été chargé de faire campagne pour le « oui ». Celui-là est pressé et faire des tambouilles à la commande ne devait guère le motiver. Il y alla donc à la grosse louche pour bovins, avec les bonnes vieilles méthodes de l’amalgame. Comme d’habitude, plutôt que d’aider chacun à réfléchir pour faire son choix de vote, il s’agit d’imposer « le bon choix » en assénant une propagande brutale et simpliste. Encore un « journaliste » qu’on retrouvera bientôt dans un cabinet ministériel ou au service com d’une grande collectivité locale. Comme tous les professionnels n’ont pas traité le sujet de cette façon propagandiste, Delapierre dispose d’un bon tour d’horizon pour analyser. La lecture de ses deux notes sur le sujet permet de disposer d’un bon argumentaire face à la multiplication des bricolages institutionnels auxquels vont se livrer les barons locaux dès que l’acte III de la décentralisation le leur permettra.
Les années 30 sont-elles commencées ?
Julien Dray s’est livré à une très dure critique de François Hollande sur Radio J. Il a annoncé l’échec programmé de la politique de François Hollande. Par une facétie très journalistique, pour finir, ce n’est pas ce qui est retenu par la presse. C’est sa phrase contre notre orientation politique. Pourtant ce n’était pas du tout le centre de ce que Dray a dit dans cette émission. En effet l’argument sans originalité produit à ce moment ressemblait plus à une cotisation formelle à la cause solférinienne. Elle devenait d’autant plus indispensable que la charge contre la politique de Hollande voyait Dray reprendre notre argumentation. Quoiqu’il en soit, la garde médiatique meurt mais ne se rend pas. Pas question de pointer le divorce entre Dray et Hollande. On nous a donc resservi la rengaine d’une séparation Dray-Mélenchon qui a pourtant eu lieu il y a maintenant onze ans ! Dray et moi nous sommes séparés en 2002 précisément sur la question de savoir s’il fallait où non faire confiance à Hollande pour pouvoir ramener le PS vers une ligne de gauche. Dray et Lienemann proposaient de rejoindre Hollande. Celui-ci leur avait promis monts et merveilles, jubilant de parvenir à faire éclater le seul courant idéologiquement construit qui avait tenu tête aussi bien à François Mitterrand contre la guerre du Golfe qu’à Lionel Jospin contre le traité d’Amsterdam. Je m’y opposais fermement. Une majorité se forma avec moi autour de ceux qui sont devenus depuis des fondateurs du Parti de Gauche comme Delapierre, Le Néouannic, Corbière, Martin, Amard et combien d’autres. La gauche socialiste éclata dans ce vote des militants où Dray et Lienemann ne purent recueillir que 20% des suffrages. De mon côté je me rapprochais aussitôt d’Henri Emmanuelli pour constituer un nouveau courant de gauche : « Nouveau Monde ». Depuis cette date Julien Dray a fait équipe sans discontinuer, à tour de rôle, avec l’un ou l’autre du tandem Hollande-Royal. Il ne revient à la gauche du parti qu’au dernier congrès où il fait courageusement le choix du retour à la case départ. Il y prit le risque de présenter un texte d’opposition et de se compter avec Lienemann, et Maurel. Au même moment « la gauche » version Emmanuelli et Hamon décidait de cesser le combat et de se fondre dans la majorité hollandaise du parti. Un chassé-croisé en une décennie qui en dit long sur la vanité de tout groupement idéologique dans le PS de l’ère Hollande où la lutte des places a tôt fait de dissoudre les convictions. Je ne fais ce rappel que pour signaler le véritable sens de l’intervention de Julien Dray sur radio J.
C’est d’abord le franchissement d’un seuil de rupture supplémentaire avec François Hollande. Ne pas le voir ni le relever ne peut résulter que de l’ignorance de l’histoire interne du PS. Ou bien ce peut être de l’intention somme-toute fort peu professionnelle de dévier le coup. Ou bien encore un effet de la stupidité mercantile : « Ha ! Si ces deux-là pouvaient se battre, quel buzz !… ». Une combinaison des trois ne doit pas être exclue. Mais tout cela étant dit, la sortie de Julien Dray sur le parallèle entre notre ligne d’action et celle des staliniens des années trente en Allemagne mérite qu’on s’y arrête. D’abord parce que c’est un fait des plus rares qu’un dirigeant socialiste se réfère à l’Histoire. Cela mérite donc considération. Ensuite parce qu’il n’y a rien de tel qu’une polémique sur fond d’Histoire pour élargir la formation et la culture de ceux qui veulent y prendre part. La connaissance du passé, bien utilisée éclaire la pensée du présent. Ce travail a été bien mené par Alexis Corbière sur son blog.
Il y est revenu puisque Dray a répondu à la première réplique d’Alexis. Je vous invite à lire ces deux notes. Elles sont très instructives. Corbière montre que Dray utilise l’argumentation de Léon Trotski sans se rendre compte que ce dernier menait un débat interne au mouvement communiste de l’époque. Si Trotski ne traite pas de la responsabilité considérable des socialistes dans le désastre qui conduisit au nazisme, c’est parce qu’elle va de soi aux yeux d’un communiste de cet époque. En effet toute la social-démocratie s’était écroulée partout devant l’extrême-droite. En Allemagne les socialistes voulurent « faire barrage à Hitler » en soutenant la candidature présidentielle de cette vieille ganache réactionnaire d’Hindenburg. Ils préférèrent en effet ce vote plutôt que de soutenir la candidature du communiste Ernst Thaelmann. C’était déjà la théorie du « front uni contre le pire » donnant le pouvoir au centre pour éviter la droite extrême. Cette sottise, que chacun est capable de retrouver dans les politiques d’aujourd’hui, s’acheva dans le fiasco le plus total : c’est Hindenburg, le candidat des socialistes, qui appellera Hitler à la chancellerie. Dray ne pouvait donc trouver pire exemple de sa thèse ni meilleure illustration de la nôtre. Lisez tout cela si vous vous sentez en appétit de belles argumentations.
Dartigolles et Chassaigne remettent une pièce dans la machine à diviser.
Evidemment il s’agit d’une offensive. Cette semaine de nouveau, comme la précédente, le porte-parole du PCF et le président du groupe communiste à l’Assemblée s’en prennent à moi. Mes mises en garde contre la dangerosité de ce genre de polémique publique et personnalisée sont donc restées lettre morte. Ils font de nouveau l’apologie de leur raisonnable réalisme opposé à mes « postures tribuniciennes ». Je vois bien que ces propos ont pour but de me faire entrer dans une escalade verbale. Ainsi serait ouverte une brèche dans le Front de Gauche, celle à laquelle travaillent depuis des mois les socialistes, sans aucun succès. Elle est la condition de base pour la grande reconstitution d’un gouvernement de la gauche plurielle que rêvent et trament dans les couloirs tous les bons amis. Je suis trop conscient des devoirs du moment pour m’y laisser prendre. Quoiqu’il en soit, plus l’échec du PS devient patent, plus les appareils s’arcboutent pour essayer de marginaliser la voix d’une alternative à gauche. Pour cela tous les moyens sont bons. Et tous les relais sont bienvenus. Depuis des mois Olivier Dartigolles et le clan « accommodant » du PCF n’auront pas ménagé les noms d’oiseaux à mon égard. Le paroxysme ce fut la tirade contre la campagne du PG sur l’amnistie confiée au journal « Libération ». Là, c’était un met de choix : pour la première fois un dirigeant s’octroyait le droit de critiquer le style, le contenu de la campagne d’un autre parti du Front et cela sur le mode de l’attaque personnelle. Dans une récente tribune confiée à « L’Humanité », persistant dans l’agression, le porte-parole oppose fallacieusement ceux qui seraient pour obtenir des « résultats tout de suite » et ceux qui camperaient sur une « posture » d’opposant systématique. On connait la musique de cette opposition de convenance entre les « réalistes » et les révolutionnaires : une banale logorrhée pour habiller les politiques d’accompagnement des socialistes. Bref la reprise de la pose de Robert Hue. Faut-il rappeler sur quels bancs celui-ci achève sa trajectoire politique ?
De son côté André Chassaigne n’a pas chômé non plus. Il est déjà l’inventeur de la double indépendance des parlementaires. Indépendance du groupe à l’égard du Front et de chaque parlementaire à l’égard du groupe. A présent il en déduit qu’il peut donc se sentir totalement émancipé de toute démarche collective avec les militants du Front de Gauche et des textes qu’ils adoptent. Il prétend de façon très personnalisante que « Mélenchon et les députés n’ont pas la même approche sur la loi d’orientation scolaire ». Il oublie que ce désaccord n’est pas seulement entre lui et moi ! En effet, une fois de plus il fait l’impasse sur l’ensemble des militants du Front de Gauche de l’éducation comme l’a confirmé la tribune parue dans l’Humanité sur le sujet. Ainsi le « collectif », qui fut le refrain du député du Puy-de-Dôme, est désormais réservé au cénacle des dix élus qui l’entourent. Et ce n’est pas d’aujourd’hui. Non seulement les amendements au budget ne correspondaient à aucune des propositions du programme partagé « L’Humain d’abord », mais c’est à lui qu’on doit le vote d’abstention face au budget d’austérité. Un compromis sans consistance ni autorité politique entre ceux qui voulaient voter pour et ceux qui voulaient voter contre. Bien entendu, celui-ci aussi m’accuse de « posture », le mot à la mode parmi l’aile des accommodants. Ce qui est inquiétant à mes yeux ce n’est pas que nous ayons des avis différents. Il y a sur tous les sujets des avis différents au Front de Gauche. Cette diversité est consubstantielle au Front de Gauche. Ni même qu’il ne soit tenu compte de l’avis de personne au moment où le groupe à l’Assemblée prend ses décisions, puisque nous n’y pouvons rien.
Ce qui m’inquiète c’est que tout en reconnaissant la nature conciliatrice de leurs prises de position, en opposition à la mienne, les intéressés ressentent le besoin de rendre ce fait public. L’énormité du procédé m’a motivé pour écrire ces lignes. Faut-il rappeler que, dans cet enchaînement, tous les coups qui me sont portés le sont en réponse à des attaques que j’ai portées contre… le PS. N’y a-t-il pas déjà assez de ses chiens de garde comme Luc Carvounas pour défendre la rue de Solferino ? Et quel besoin d’assortir l’énoncé des désaccords de propos de dénigrement personnel à mon égard ? Et pourquoi avec les mots de la propagande du PS ? C’est même la marque de fabrique. La manœuvre est cousue de fil blanc. Il s’agit d’un signal de connivence avec les solfériniens. Pourtant, diviser le Front de Gauche ne mènera nulle part ceux qui en ont fait leur fonds de commerce. Il leur reste à apprendre que sa majesté PS ne permet pas à ses commensaux mieux que de manger à la table des domestiques. Un très grand nombre des communistes, sur le terrain, ont pris goût à l’autonomie vis-à-vis du PS. Ils adoptent un esprit conquérant localement. Ils s’inquiètent de cette dérive Huiste. Surtout après un congrès qui a confirmé à la fois la ligne d’union et celle de l’autonomie. Ils ont raison. Mais ils peuvent être assurés que je ne me laisserai pas intimider.
@ pacault à 13h01
"Je viens d’écouter Marc Touati aux infos de midi et demie sur France culture"
Faut pas écouter ce clown de Touati ! Il disait le contraire il y a peu. Revois son débat avec Jean-Luc Mélenchon d'avant les élections et tu seras édifié sur le quidam !
Par contre le PS appelle à faire barrage au FN à Beauvais en votant pour... l'autre qui a été condamné pénalement et a pactisé avec le FN en 1998 aux régionales. Ils ne savent plus où ils sont au PS ? en tous cas pas à gauche.
@ 248 Colette à 13h05 @238 Menjine à 11h36
"… Au vu de la liste des 7 candidats aux élections partielles à Beauvais, quel dommage que les petits partis de gauche ne se réunissent pas,… Le FdG, progresse petit à petit, l'abstention est toujours majoritaire, hélas."
Tout le problème est là camarade, c'est pourquoi nous avons créé le front de gauche, pour nous unir, mais tu constates toi même que ça ne marche pas pour les petites formations, je vais t'expliquer pourquoi. Tout simplement parce qu'il n'y a qu'une place à prendre et qu'ils la veulent tous, ils veulent tous être le chef de la bande ! La connerie ça existe même chez les extrémistes de LO ou d'ailleurs, je sais que je vais me prendre une volée de bois vert, mais j'assume, on va m'expliquer que c'est pour se compter, ou parce que nous avons notre point de vue, ou encore que sais-je ! La réalité est que ce sont tous des grandes gueules type Beppe Grillo qui n'ont qu'un objectif foutre la m****, mais en aucun cas prendre le pouvoir et les responsabilités qui vont avec. Ces gens sont encore dans la cour de récréation de la communale, ils n'ont pas évolués, se sont des jeanfoutres.
@ 244 Sophie Clerc dit: 18 mars 2013 à 12h59
"…je n'en finis pas de me répéter : les gens sont désinformés et non informés. Désinformés, … Et non informés parce que, plus elles sont éreintées, moins elles s'informent - manque de force. D'où la nécessité d'arroser les millions aux abois de messages minimums au niveau basique des papillons qui traînent partout. Au fond du trou, …. Mais le papillon qui invite à voter pour la bouée de sauvetage, on le lit. …, je me répète seulement comme un vieux moulin à prière. "
Oui camarade Sophie, on n'entend plus du tout les crécelles d'antan, elles attiraient bien l'oreille que l'on tendait plus aiguisées pour bien comprendre la diatribe lancée par le crieur de rue, et oui les gens sont devenus hermétiques et oui aussi le petit papillon fond bleu avec une flamme blanche dessus et 2 lettre grasses FN qui ont été collés en 1980 sur les poteaux électriques dans toutes nos campagnes, bien que délavés sont encore là et bien lisibles, on peut constater le résultat auquel ils ont contribué ces petits papillons, on en voit encore un peu partout dans les campagnes, collés le plus haut possible pour ne pas être arrachés, qu'attend-t-on pour faire pareil ?
Les militants suivront les responsables politiques qui les écouteront et qui travailleront en harmonie avec les intérêts de leur classe: celui du grand prolétariat dominé par ce système absurde qui détruit tout sur son passage. Vu la gravité de la situation, les dirigeants qui "trafiquent" seront tout simplement écartés tôt ou tard de notre mouvement Front de gauche. Les magouilles électorales, les députés qui se prennent la tête et agissent de haut en ne tenant pas compte de leur base, on n'en veut plus. Les jeunes sont les premiers à rejeter cette façon de faire. Les plus vieux qui connaissent bien la machine à fabriquer des "postes" politiques sont écœurés de la voir encore agir aussi à gauche. Alors certains responsables politiques du Front doivent revoir leur copie ou partir s'ils ne méritent plus notre confiance.
"Je redoute une rupture de confiance, non seulement des banques, mais également des citoyens", a expliqué Jean-Claude Juncker, par ordre de préséance bien évidemment... on ne se refait pas, mais c'est un début.
A 9.9 % c'est l'enfer mais peut être qu'en taxant les dépôts à 1% par mois, on arriverait à relancer la consommation et à étrangler les derniers néo-liberaux. Bien sûr le 1% serait utilisé pour les aides aux indigents, les retraités, les écoles, les bibliothèques, puisque les banques auraient déjà été nationalisés et le FMI mis en liquidation après la constatation de son état de cessation de paiement.
Il fallait bien un nouveau pape pour entrer dans cette nouvelle phase de l'enfer financier.
Et une dévaluation ? Bon je n'ai rien dit.
Merci à JL Mélenchon pour son étonnante prestation sur la 5, son éclairage sur la vie politique nous fait besoin, il a raison sur tous les plans, quand on voit le piètre résultat du PS dans l'Oise hier, on ne peut que lui donner raison. J'espère que cette claque reçue par le PS va le faire réagir et qu'il va changer de braquet.
Quant à vous M. Mélenchon prenez soin de vous, nous avons tellement besoin de vous.
Merci Michel du mépris affiché pour un lecteur assidu de ce blog et qui aime bien comprendre ce qu'il lit.
Puisque je ne suis pas digne de vos explications, je m'abstiendrais désormais de lire vos interventions, cela m'évitera des questions sans réponses.
Chypre est un avertissement sans frais à la France et aux autres pays, le gourdin dont la troïka nous menace tous. Mais c'est une occasion formidable pour faire comprendre aux Français sa logique : "sauver les banques en tuant la population". Ce qui a parfaitement été dit par Jean-Luc Mélenchon sur la Cinq.
Airbus 5000 emplois crées, mais dans le même temps combien de départs, en retraite ou naturel ? Quel sera le solde positif ou négatif, idem pour EDF, la SNCF, la Poste et tous les autres. Manipulation évidente. C'est fort de faire croire, créer des emplois quand on en perd, avec le relais des "journalistes" qui oublient de faire leur boulot en vérifiant la réalité de l'info un peu tronquée.
Au sujet de ta prestation, Jean-Luc, dans " C/politique " : Quelle pertinence lorsque tu fait remarquer que les journalistes, lorsqu'ils prennent leurs grands airs de défenseurs de la Démocratie, ne sont pas des élues (élus). Avec tout le respect que tu lui devais, tu as dis cela courtoisement et la journaliste, de façon professionnelle a bien entendu et compris. Bel instant d'intelligence, des deux côtés.
Je tique toujours lorsque tu dis " je " alors que tu pourrais dire " nous ". C'est important. Fraternellement.
Magnifique prestation chez Madame Roux hier soir dans "C/Politique", tenez bon camarade et ne lâchez rien face aux "médiacrates".
Félicitation à Jean-Luc Mélenchon pour sa prestation sur France5. Je pense que beaucoup d'idées ont réussi à passer grâce à des passages en force sans trop d'agressivité. Très bon exemple du principe de Georges Marchais "Vous avez vos questions et moi j'ai mes réponses". Ce n'est pas évident de développer une idée quand l’interviewer vous coupe la parole toutes les 20 secondes, mais la c'est réussi. Bravo !
Merci pour tout !
@ tchoo (256) à15h18
C'est le propre des gens plein de certitude, ce dédain, ils sont quelques uns ici à se croire parfaitement éclairés et tenant pour acquis et définitives leurs incantations et leurs mantras, les grands "Yaka Faucon". Il y a dans un autre genre les vieux de la vieille à qui il ne faut pas en remontrer, je crois que j'en fais parti, cela aussi sont détenteurs de la bonne stratégie et leur vérité à géométrie variable ne peut être contestée, j'aurais un peu plus d'indulgences pour cette espèce pour la bonne raison qu'à leur âge ils pourraient très bien s'en foutre totalement, ils n'ont rien à espérer au final si on raisonne en égoïste, ce qui est très dans le coup dans ces temps-ci, en réalité c'est les plus bouillants bien souvent, j'en suis c'est certain, mais ils le sont parce que généreux et il faut bien reconnaître qu'ils en ont vu des vertes et des pas mures et être toujours de gauche ce n'est pas aussi évident que ça peut le paraître, de la vraie gauche j'entends pas à la sauce libérale façon PS.
Enfin tout ça pour te dire camarade qu'il faut bien de tout pour faire un monde, même si on le veut merveilleux, qu'il faut bien aussi dialoguer avec les gens qui sont pas d'accord avec nous, c'est même conseillé si on veut agrandir nos rangs, car les gens qui se sentent concernés par la politique se font rares de nos jours donc sont bien souvent à coté de notre plaque, il faut les ramener sur la notre de plaque, c'est le jeu, si c'en est un.
Je te conseillerais néanmoins de continuer à lire le réssuscité Berdagué qui entre délicatesse nous a joué la grande scène du 4 en live, style je me meure, tout le blog effondré, pas d'excuses ni de repentir quelconque, en bref faut prendre du Michel ce qu'il y a à prendre, et cela de temps en temps. Ne te désespère pas car le webmestre doit à mon avis déjà faire pas mal de ménage avant qu'on ne prenne connaissance des commentaires de ce blog, et je profite pour lui lustrer un peu le poil, ça fait toujours du bien de se savoir sinon aimé en tout cas compris, salut à toi camarade qui veille sur ce blog, là haut tout seul dans sa guérite.
@ tchoo
Ne te fais pas de mouron. Ca fait bien longtemps que j'ai renoncé à comprendre (et donc à lire) les messages du camarade Berdagué. Mépris, dédain de sa part ? Peut-être pas. Juste un camarade qui éprouve le besoin de venir soliloquer plusieurs fois par jour sur ce blog et qui se fiche bien d'être compris ou de dialoguer avec quiconque. Bon, pourquoi pas? Le webmestre tolère, malgré "la grande scène du 4" dont parle Denis F. Bref, pas de quoi se fâcher.
Quand les journaleux commencent à perdre les pédales c'est plutôt bon signe L'intervention de Jean-Luc d'hier soir à "C politique" a été remarquable à tous égards et la courtoisie et le calme avec lequel il a recadré (pour le plus grand bien de la suite de l'émission) Caroline Roux, montre sa parfaite maîtrise de ce genre d'exercice.
Sur une heure d'émission où Jean-Luc a pu développer avec clarté, conviction et humanité, une argumentation très charpentée sur des thèmes essentiels, qu'en retient ce matin (à titre d'exemple) "La Dépêche" ? C'est, me semble-t-il, assez révélateur d'un début de désarroi de certains médiacrates qui ne savent plus vraiment à quel saint se vouer lorsqu'ils veulent tacler (selon un cliché dont ils sont coutumiers) Jean-Luc. Titre : "Mélenchon s'énerve contre Caroline Roux". Bien évidemment pas le moindre mot sur le fond, un article qui brille par le vide absolu de son contenu et une conclusion que je ne peux m'empêcher de savourer tant est évidente la frustration de son auteur : "Le député européen aura cependant réussi à booster les audiences de la chaîne grâce à son coup de gueule puisque l'émission a enregistré un record de saison ". Voila bien ce qui les fait bisquer ! Du même tonneau, vendredi dernier sur BFMTV, le blabla de Madame Anna Cabana "grand reporter" (s'il vous plait !) au "Point". Titre : "Mélenchon ou la stratégie du fou,"Anna Cabana décrypte le comportement provocateur du co-président du Parti de Gauche". Là encore, pas un mot sur le fond. Mais les chiens de garde de la rue Solférino font exactement la même chose, relisez les invectives de messieurs Cambadélis, Carvounas, Maudon, Martin, Harlem Désir et consorts. Jamais l'ombre d'un argument critique sur le fond, rien que des formules à l'emporte pièce. Cela me paraît démontrer que Jean-Luc est vraiment sur la bonne voie et que ces messieurs dames commencent à en avoir une sacrée trouille.
Réponse ce matin de mon collègue de travail, membre du PS au sujet de l'Oise: "on verra en 2017, Hollande aura alors rétabli la situation". Il y a un coté foi des premiers croyants dans cette réponse, mais il n'en trouve pas d'autre. ça ira mieux demain chante en choeur les sociaux-traites. Même si ils avaient raison dans 4 ans, que dire de la souffrance des Français victimes de leur politique ?
PS: la presse de parle pas du FdG dans l'Oise, en pourcentage sur le total ça fait 1%, mais sur nos propre fois on est à 28% de progression. Imaginon +25% / 11% de Jean-Luc Mélenchon.
Merci à mercure40 pour son lien (237). Je viens de visionner le reportage, j'en suis tout à la fois écoeurée et révoltée. Quel mépris pour le peuple ! Qu'ils s'en aillent tous ! Et vite !
@257-Bélatar à 15h48
"Chypre est un avertissement sans frais... pour faire comprendre aux Français sa logique : "sauver les banques en tuant la population"... parfaitement dit par Jean-Luc Mélenchon sur la Cinq."
Oui. Et si ce dégât collatéral de la déconfiture grecque était le boute-feu qui embrase le château de cartes capitalo-financiaro-casino ? Car, après tout, les bulles ne tiennent que par la confiance dans le système et même engrangées dans des paradis fiscaux ces montagnes de fric sont des mirages de monnaies en majorité fictives ; ça peut faire pschitt, surtout si les chypriotes se liguent à dire "non nous ne paierons pas" comme en Islande, car, tous comptes faits, c'est sensiblement pareil. La mort des paradis fiscaux par contagion serait-elle amorcée ? Trouveront-ils de nouvelles atèles pour ce gigantesque corps malade, et à nos frais, les têtes d'oeuf de la troïka (on peut leur faire confiance) ? Résister à l'inique toujours et partout, on peut et on doit en formant une masse unie qui grandit tel un séquoïa !
Bonjour à tous !
Bravo Jean-Luc sur "C politique" (et aussi bravo à Eric Coquerelle il y a peu sur Canal+ face à Daniel Cohn-Bendit, je n'avais pas eu l'occasion de donner mon humble avis sur ce blog). Il y a donc des personnalités au front de gauche capables de faire passer les messages du front de gauche (et je m'en réjouis). Pierre Laurent est de cela aussi, bien évidemment, mais j'en oublie bien évidemment.
Concernant l'accord "made in MEDEF", je suis déjà spectateur de le voir arriver dans l'entreprise dans laquelle je travaille, à savoir un multinationale américaine, située 2ème rang mondial dans son domaine d’activité et dont les rentrées d'argent sont très fortes. C'est un euphémisme, mais je dois dire qu'à ce titre, j'ai un salaire que je considère correct, et en tous cas, qui me permet de vivre décemment même si je dois gérer avec rigueur mes revenus. En aucun cas je ne peux m'en plaindre par rapport à ce que l'on peut voir aujourd'hui dehors. Jean Luc a raison quand il dit que si les salariés ont une bonne paye, et bien ils bossent sans faire de problèmes. Et c'est d'ailleurs là que se situe une partie de la stratégie des ultra libéraux. Seulement, voilà ce qui vient de tomber cette semaine (alors que la loi sur l'accord "made in MEDEF" n'a pas encore été entérinée, même par ordonnance !). La proposition, non encore discutée, ni acceptée par les syndicats :
Soit 0,80 % d'augmentation de salaire et qu'en septembre 2013 ! S'il vous plait.... Soit vous acceptez de perdre 2 jour de congés. Voilà les premiers effets de cet accord made in MEDEF (et pour moi, ce n'est qu'un début !). A méditer.
Liberté, égalité, fraternité ! Vive la sixième république.
Le "plan de sauvetage" de Chypre que veut imposer l'UE me rappelle singulièrement celui du FMI pour l'Argentine au début de ce siècle. Les ultimes mesures imposées par le FMI pour octroyer à l'Argentine de nouveaux prêts,avaient conduit,comme actuellement à Chypre, au blocage des dépôts bancaires de tous les titulaires de comptes en banque (ce que sur place on avait alors appelé le "corralito", le "parc" pour les enfants en bas âge !) qui avait fait descendre des millions d'argentins dans la rue et déclenché des manifestations de masse encore jamais vues (le "Caserolazo", les manifestants sortant tous avec une casserole sur laquelle il tapaient bruyamment) précipité la faillite pure et simple du pays et achevé un désastre social n'ayant cessé de s'aggraver au fil des "plans de sauvetage" du FMI. Pas moins de trois présidents de la République se sont par la suite succédés en moins d'un an, l'avant dernier ayant du quitter précipitamment le palais présidentiel en hélicoptère, pour échapper à la fureur d'une foule énorme de manifestants. Ces évènements conduisirent finalement à l'élection en 2003 de Nestor Kirchner qui entreprit très vite un changement radical de politique ayant permis de redresser la situation, et envoyant se faire voir le FMI et les fonds de pension.L'entêtement de ces "experts" et technocrates à persister et à récidiver de plus belle sans jamais rien apprendre des désastres que leurs "remèdes" ont partout apporté par le passé, est absolument sidérant. Pour garder le sens de l'humour malgré les tragédies en train de se jouer, je dirai qu'on peut appliquer à ces sinistres crânes d'oeuf la définition argentine humoristique de l'expérience, selon laquelle "Avoir de l'expérience, c'est avoir déjà fait trois fois la même connerie et s'apprêter sereinement à la refaire une quatrième ! ".
Un point de vue sur la crise à Chypre vue de Grèce: greek crisis, le blog de Panagiotis. En Grèce, les banques chypriotes sont passées au main de la banque postale (grecque) durant le week end (elle doit être prochainement privatisée). Belle anticipation des vautours de Bruxelles. Mais au fait, pourquoi craignent-ils tant que l'on récupère nos dépôts bancaires ? Il y a peut être là une stratégie pré-révolutionnaire à affiner ?
[...]
Rien à redire sur la prestation de JL, juste un compliment pour la maitrise et le calme face à cette herzat de journaliste, quand je la regarde les bras croisés pendant que JL donne des réponses argumentées cela veut dire et son corps la trahis "cause toujours je ne t'écoute pas". Hé oui le corps parle pour nous.
Résistance et lâchez un peut nos camarades du PC ils sont de bon gars et filles non?
@31 P. Kolebacki pense pouvoir "garder son autonomie sur la politique sociale-libérale du PS" tout en constituant une liste commune avec eux ? J'aimerais savoir si lorsque les réductions de subventions vont contraindre celles-ci soit à diminuer les aides, les projets, etc. ou avoir recours à l'impôt pour compenser les manques, tu seras autonome dans ta décision ou bien contraint de faire une fois de plus le grand écard en avalant les couleuvres. Il serait inconcevable de déroger à tout ce que comporte "L'humain d'abord" que nous avons développé pendant toute cette belle campagne des présidentielles. On ne lâche rien !
Alain Doumenjou, à vous lire, je me dis que les prélèvement effectués au vu et au su de tous dans les économies des titulaires de compte à Chypre (un ballon d'essai de plus, n'en doutez pas !) constitueront peut-être cet élément fortuit qui fera se rompre la chaîne dont parle souvent J-L Mélenchon. Voilà qui est concret, voilà qui donne du profil et de la masse à ce qu'ils appellent, le sourire aux lèvres, l'"austérité" : si, à force de privations, vous avez réussi à mettre le moindre pécule de côté, depuis aujourd'hui, il n'est plus du tout au chaud, bonnes gens. Fini, le coussinet à toute épreuve à la banque qui permettait de dormir tranquille et d'ignorer la misère de son voisin. Combien de temps les peuples vont-ils supporter stoïquement le spectacle du pillage? Je me le demande. Cet acquis-là est encore plus visible et plus directement personnel que les autres et devrait réveiller davantage. De moins en moins d'enseignants, de moins en moins d'infirmières et de personnel de nettoyage dans les hôpitaux, de moins en moins de transports publics,... et maintenant... on puise sans gêne dans vos économies ! ça sent le souffre, ça sent la guerre, On met les gens en rage, puis on les lance les uns contre les autres, vous verrez. Car la guerre enrichit certains. Les mêmes. J-L Mélenchon le dit et le redit, et c'est bizarre comme tous font la sourde oreille : on nous prépare la guerre dans la vieille Europe et c'est silence radio. C'est trop gros pour être vu. Quand cela éclatera, les casseroles appelleront les fusils. Faut que les masses se réveillent avant. Pour taire l'affaire, on se moque de la forme, on se moque des politiciens du Parti de gauche pour faire passer le temps, et on prépare en douce. Heureusement que vous, du Parti de gauche, vous dénoncez, dénoncez, dénoncez.
Il semblerait que au départ il n'était prévu que de taxer les dépôts de plus de 100 000€ sur l'ile de Chypre, mais par peur ques les plus riches se carapatent, la taxation a été étendue à tous les dépôts diminuant la taxation des plus gros. Il semblerait aussi que cette taxation s'accompagne en contre partie d'action des banques distribués aux taxés (vous voyez la perfidie du système mis en place. Désormais si déconfiture des banques les victimes seront encore et toujours les citoyens chypriote). J'espère que les iliens vont se réveiller et mettre le feu.
A Chypre l’Europe vient de faire un coup d'essai, même si l'ensemble devrait faire pschitt ! Les îliens de base vont se révolter et obtenir de leur gouvernement que les petits dépôts soient exemptés de cette taxe, et d'autre part vous allez voir la réaction des Russes qui vont menacer de quitter l'île pour trouver un paradis meilleur, et surtout rassurez vous ils trouveront facilement un autre paradis fiscal rapidement.
Cette histoire me rappelle celle de la grenouille expliquée par Jean-Luc Mélenchon peut être même ici qui expliquait que cette pauvre bête restait dans le bocal jusqu'à sa mort en supportant petit à petit l'eau chaude qu'on lui versait dessus.
L'Europe vient de faire une erreur de stratégie qui consiste à mettre de l'eau trop chaude dans le bocal, en effet la réaction de la grenouille est simple, elle va sauter et sortir du bocal sauvant ainsi sa vie, et cela correspond bien à ce maillon de la chaîne que prévoit depuis longtemps Jean-Luc Mélenchon. En réalité l'Europe va faire croire ou laisser entendre que cette taxe avait pour but de supprimer enfin ce paradis fiscal à l'intérieur même de l'Europe, alors que sa stratégie consiste assurément à faire un ballon d'essai sur les comptes épargne de toute l’Europe, ainsi plutôt que de mettre au pas pour l'exemple un grand pays genre Italie ou Espagne, l'Europe a prévu de faire son essai sur ce pays qui ne représente que 0,2 % du budget européen, malheureusement l'eau était trop chaude ! Pourvu que ce maillon reste ouvert, il en va de notre montée en puissance pour notre FdG pour les municipales et les prochaines européennes.
En tout cas l'épisode Chypriote aura fait baisser la garde de la médiacratie qui, craignant pour ses propres noisettes, reprend la formule de Jean Luc "bienvenue en enfer" à tout va. Tout ceci ouvre une brèche dans le dénigrement organisé du Front de Gauche, et le fait que les médias parlent autant de Chypre, au lieu de passer l'expérience de laboratoire sous silence prouve que les consciences réagissent sur les médias. Je n'ai jamais autant entendu les propos de Jean-Luc être repris.
En bloquant les comptes bancaires, la troïka ose un hold-up au profit de la finance. Elle utilise le cache-sexe de l'argent sale pour se blanchir elle-même, ce qui ne manque pas de sel.
La peur des épargnants contamine bien au-delà de Chypre. Devant le tollé général, plus personne ne revendique la paternité de cette brillante idée. Personne aujourd'hui ne peut en calculer les conséquences, car si demain les épargnants vident en masse leurs comptes, c'est un gigantesque feu de brousse qui va passer sur les banques. La troïka a une fois encore prouve son irresponsabilité et sa toute puissance, mais comme tous les tigres de papier, elle s'est sur-estimée.
JL nous l'a justement dit, la perte du consentement des masses sonnera la fin de ce système, d'autant plus vite que Chypre concerne toutes les classes de la population et pas seulement les plus modestes.
Les petites noisettes engrangées péniblement par des millions de gens sont bien tentantes pour le grand méchant loup financier. Le loup se fait prendre parfois, par excès de gourmandise. Pour les vieux de la vieille. Je te lis mot à mot. N'en doute pas. Et il me plait que tu puisses le dire. Pour A. Ch. je me permets d'y revenir, car je viens de lire dans la revue de presse sa prise de position contre le "style Mélenchon". A. est un précipité instable politiquement. Très intelligent, très séducteur, il vous enf... en douceur. La droite et nous aussi. Et apparemment, personne dans son parti ne peut lui faire entendre raison. Peut-être que J-L ?
Quel cirque! (C'est politique, autre regard, sur la forme, non sur le fond.) Il a encore fallu que notre porte paroles bousille tout. Il est pourtant bien réglé ce numéro de dressage de ténors de la politique où les invités, cloués sur un perchoir, en équilibre sur la glace, tels des animaux de cirque, ne doivent répondre qu'à la baguette minutée au quart de seconde d'une trapéziste-journaliste qui jongle avec des questions, futiles et graves, les entremêle, pour embrouiller les messages. Qu'importe les réponses, pourvu qu'il y ait du spectacle, de la distraction. Dans ce cirque médiatique sur glace, les ténors de la politique ne sont-ils pas là pour servir de faire valoir aux minauderies, aux jeux de jambes, au jeu de vampe et de séduction du public, d'une chienne de garde ? Hors de question pour les invités de s'énerver, de taper sur la table pour se faire entendre. Une table en verre ! Mauvaise façon de briser la glace pour communiquer avec le public. C'est bien pourtant ce qu'a réussi à faire notre porte parole. Oh non! Il n'a pas tapé sur la table, il ne l'a pas cassée, il ne s'est pas énervé, ou juste comme il faut. A en juger par quelques réactions* (voir ci-dessous) glanées sur le forum d'un article de presse qui affirme le contraire, il a bel et bien réussi à faire quelques belles étincelle. (Copié collé, les fautes d'orthographe, etc, sont laissées):
*"Je n'aime pas MELANCHON, mais là je trouve qu'il a raison, d'ailleurs cette journaliste est plus préoccupée à nous montrer ses jambes par transparence et ses chaussures à haut talon que par la pertinance de ses questions."
*"c'est ça. ça ressemble à un réquisitoire,pourquoi faire un portrait sans droit d'expression en réponse.il est beau le débat.je pose une question,je m'en fou de ta réponse le suis journaliste,c'est moi la sta"(*source blog jeanmarcmorandini)
Bien sûr, ce n'est pas encore la lumière mais, ces petites lueurs qui commencent à s'allumer, à scintiller, n'est-ce pas la plus belle des démonstrations de la réussite exceptionnelle d'un passage médiatique en haute volée? Et que dire de cette nouvelle exploitation, de cette soumission inconsciente de chiens de garde, subtilement dressés? Croyants dénigrer, nuire à notre porte paroles, ces clebs font la promotion de son exploit, de haut vol, sans même sans rendre compte! Alors là, pour être fort, c'est vraiment fort. "Bravo", ou même "grands bravos" me semblent bien petit à dire.
@ wm
Je comprends très bien qu'on puisse avoir l'impression que je me répète ou que je souhaite entretenir une polémique stérile avec Denis F, mais je ne vois pas comment on peut le laisser continuer à proposer qu'une centaine de députés réalisent un "coup de force" au Parlement européen afin de transformer les institutions de l'UE, sans lui répliquer. Ce n'est pas parce que la démocratie est actuellement malmenée qu'on est pour autant autorisé, comme le croit Denis F, à faire fi des règles démocratiques les plus élémentaires. Par suite, n'est-il pas éminemment souhaitable de lui faire prendre enfin conscience qu'une formation politique ne pourrait pas approuver un tel scénario sans se déconsidérer totalement, et à juste titre, aux yeux de l'opinion?
[Edit webmestre : En effet, vous vous répétez. Ce blog n'est pas un lieu de débat comme cela vous a déjà été indiqué à maintes reprises. Vous ne ferez prendre conscience de rien à personne par le biais des commentaires. Aussi, lorsqu'une discussion de personne à personne s'éternise et tourne à l'échange de sophismes, je modère comme cela m'a été demandé, c'est tout.]
Toujours que du mépris, rien que du mépris.
Titre : Politique - De la difficulté d'interviewer Jean-Luc Mélenchon.... Quand Jean-Luc Mélenchon fait (encore) le show sur le plateau de C Politique.
Vidéo : morceaux choisis.
Les journalistes toujours aussi bas et insultants, c'est eux qui coupent la parole tout le temps, heureusement que Jean-Luc Mélenchon, a une forte personnalité, pour les contrer.
Leur titre est plus qu'insultant
Bravo encore Jean-Luc pour votre prestation de dimanche à la Télé. Beaucoup de français ont peur qu'il nous arrive ce qui se passe à Chypre. Qu'on récupère toutes les finances placées dans tous les paradis fiscaux, Suisse, Belgique, etc. car ce n'est pas de l'argent gagné proprement, mais qu'on laisse les dépôts d'épargne des braves gens honnêtes SVP. L'Europe qui se conduit de cette façon, c'est insupportable. Derrière cette Europe là, qui se cache et qui veut nous imposer une telle dictature ? Faut-il qu'elle se détricote complètement avant de la reconstruire ? Et pourquoi ne pas virer ces autorités européennes par un "coup d'Etat" ? Afin de construire une Europe juste et sociale ? Les nations et leurs Présidents n'ont plus aucun pouvoir, alors ? Ils se soumettent. Continuez avec Olivier Besancenot à lutter pour les peuples et pour notre salut. F. Hollande ne sait plus comment agir, un coup à droite, un coup à gauche et seulement pour conserver son électorat. Il laisse faire n'importe quoi. Ce n'est pas un Chef et pas un "Pape des pauvres". Nous avons compris et nous rejetons sa politique et celle de cette gauche caviar. Ils ne savent pas ce que c'est que faire vivre une famille avec 1 000 E par mois lorsque le chef de famille n'a plus de travail. Ils ne savent pas comprendre le peuple, ils seront rejetés puisqu'ils ont trahi, à leur tour. Il fait comme Sarko, il se promène (coût ?), il inaugure. Lui et son premier ministre n'ont-ils rien d'autre à faire ? Le 3ème tour social arrive. C'est à vous de conduire la révolte européenne pour notre bien vivre et notre paix. Éclairez bien ce peuple qui sera tenté de voter FN puisque le monde arabe (les enfants) a du mal à s'intégrer et se plier à nos règles et notre culture. Prenez les de court dans votre campagne électorale.
J'ai voté pour vous, même si mon entourage me conseillait de voter pour FH pour dégager NS, et à présent on voit que j'avais raison. Préparez vous car le peuple en a assez de cette politique tiède et incohérente de FH.
Merci encore pour votre courage ! Stéphane Hessel veillera sur vous. Protégez vous ! Amitié sincère.
Un truc me terrifie. Les maîtres de l'argent et les gouvernants savent que nos monnaies sont bidons, tant elles sont déconnectées de l'économie reélle. Ils sont quand même au courant que ce n'est plus que des octets dans des ordinateurs. Qu'ils les impriment ou les détruisent à volonté.
Ils peuvent aussi constater que leurs politiques d'austérité ne fonctionnent pas quelle que soit la dose ou la durée. Et accessoirement que le capitalisme financier a vécu, et en semant la mort.
Alors, même en étant des idéologues forcennés, quel est le but de voler, voir violer, encore plus outragesement le peuple, en se servant directement sur les comptes bancaires, de la monnaie de singe ?
Je rejoins Sophie Clerc, ils veulent juste la guerre et le chaos.
Le terme "social- traitre" à l'égard d'un socialiste réapparait encore ici dans la forêt des commentaires, lequel pourtant n'a plus aucun sens aujourd'hui. Il était essentiellement appliqué entre 1920 et 1960 à tous ceux qui ne respectaient pas les dogmes du modèle stalinien du communisme, lequel n'est plus un modèle aujourd'hui pour aucun des partis du Front de Gauche. Plus convaincant serait de dire en quoi la sociale-démocratie est aujourd'hui dépassée, plutôt que de proférer des injures à l'égard d'alliés potentiels qui restent dans l'erreur. Nous avons eu nos propres errements...
@ WM
Dont acte, mais
1) vous ne m'avez pas persuadé qu'on ne fait "prendre conscience de rien à personne par le biais des commentaires". Relisez par exemple le commentaire 154 d’Alain Doumenjou (« Votre commentaire me fait réviser ce que j'écrivais hier sur le débat d'une éventuelle sortie de l'UE »).
2) je ne crois pas que mes arguments puissent être qualifiés de "sophismes".
3) il est des choses qui devraient aller sans dire (par exemple qu’il n'y a pas de peuple européen) mais, comme l'écrit Jean-Luc Mélenchon, "cela va mieux en les disant "… et même en les répétant.
Beaucoup de commentaires qui mettent en avant l’espoir d’une nouvelle Europe issue des élections de 2014 et qui rêvent, éveillés, d’une sorte de serment du jeu de paume ou de nuit du 4 aout à la sauce bruxelloise.
Tout cela est bien beau, mais cela ne correspond pas (plus ?) à la réalité. A supposer que la réalité a vraiment été, un seul jour, de constituer en Europe un ensemble homogène, contrepoids des usa, et défenseur des pactes sociaux.
L’histoire, qui montre tout de même, dès le départ, à quel point le projet européen est en fait un projet voulu par les USA devrait déjà nous mettre la puce à l’oreille.
Maintenant que nous savons (ou devrions savoir !) que l’Euro n’est pas une monnaie commune mais qu’il est l’instrument des libéraux pour imposer sur le continent une révolution conservatrice. Ici un bon papier qui traduit un article du Guardian.
Nous devrions aller au bout des critiques, lucides, du FdG à propos de l’Euro et abandonner le fétichisme prétendu de « notre monnaie commune » à sauver « à tout prix » et travailler sérieusement à une sortie ordonnée de l’euro (cf. Todd, Sapir, Lordon,...) comme une condition première à l’alternative économique et sociale.
Belle prestation de JL qui a bien recadré cette journaliste. Celle ci a vite compris qu'elle ne faisait pas le poids, mais plus intelligente que celle de canal+, qui elle ne comprend rien à rien, pose des questions sur des sujets dont elle ne comprend rien comme par exemple l'économie,et ne veut surtout pas en entendre les réponses, souvent en perdition et sauvée par son "oreillette. Comment peut-on être de ce fait, aussi mauvaise et primée comme meilleure intervieweuse de l'année ?
Belle prestation de Coquerel qui a mis à mal à l'ex-ultra converti à la sociale libérale, qui s'en est tiré, comme à son habitude quand il est en difficulté, par des pirouettes...
Bien parlé de Stiglitz mais il aurait peut-être fallu expliquer comment le 1% des riches s'accaparent la richesse des US entrainant de ce fait, l'effondrement économique de ce pays, ce qui est en train d'être dupliqué dans le notre.
Pourquoi ne toujours pas parler de la fraude/évasion fiscale annuelle en france qui est de 600 milliards (voir france info, Antoine Peillon; Ces 600 milliards qui manquent à la france) qui rapporteraient s'ils étaient fiscalisés, 80 milliards chaque année ?
Pourquoi ne pas parler de la cagniotte accumulée par la fraude massive de ces 200 000 hypers riches, qui dure depuis40 ans et qui contribue au sabotage et au sabordage du pays, dont le montant est estimé entre 25 et 36 000 milliards ? Ce matin pour la Russie, on parlait d'une cagniotte de 12 000 milliards rien qu'à Chypre ce qui provoque la hire de Poutine ! Cet argent ne serait-il pas mieux en investissements dans l'économie ? Quand va-t-on dénoncer le scandale de cette fraude/évasion, de ces oligarchies financières massive qui ruinent ce pays ?
Bonjour Amis, Cohn-Bendit s'est encore fait remarqué hier soir sur le plateau de mots croisés en s'en prenant comme d'habitude à Jean-Luc. C'est son obsession. Mais là il me semble qu'il a franchi les limites en éructant que Jean-Luc occupait un emploi fictif au Parlement Européen. Inutile de vous dire le tollé des nôtres sur les réseaux sociaux et l'accumulation de chiffres comparatifs sur la présence, la participation et les interventions de CB et de Jean-Luc. Je pense que Jean-Luc devrait lui répondre officiellement. Si le wm m'y autorise, je me permets de mettre le lien qui vous permettrait de suivre le congrès de la CGT si vous le souhaitez. Congrès où Jean-Luc a été accueilli par une ovation.
J'ai l'impression que le Front de Gauche progresse. Personnellement, j'y œuvre tel le colibri moyen en faisant circuler à mes contacts les extraits que je trouve importants, prélevés sur ce blog pour prendre le contrepied de l'ambiance de discrédit général jeté sur Mélenchon.
Malheureusement, je ne suis pas pour autant si contente que cela. Dans l'état actuel des choses, si c'était Jean-Luc aux manettes de la France, nous serions menacés par les mêmes écueils et contraintes qui s'abattent sur les dirigeants : la dictature des médias, de l'immédiateté et de l'urgence d'annoncer mesures sur mesures. Je pense que l'écologie est la première victime de ce processus. La nature, les équilibres agricoles et humains ne peuvent être que maltraités par cette nécessité de vitesse. Je vois bien que dès qu'on promulgue une aide quelconque en faveur de tel ou tel secteur de l'activité, il y a aussitôt les opportunistes qui mettent en branle des centraux téléphoniques pour nous démarcher et nous fourguer à domicile la marchandise à toute force. Comment ferions-nous mieux ?
La partielle de l'Oise doit nous faire réfléchir, la défection des électeurs de gauche est-elle due au fait que cela ne changeait rien dans une circonscription où le candidat de droite, aux multiples casseroles est réélu sans problème. Peut-être, pourtant chaque élection est le seul moment ou peut s'exprimer sa colère, son espoir, ce n'est jamais du temps de perdu. C'était un moment ou pouvait s'exprimer la volonté de changement en utilisant un bulletin de vote (sans risque) pour signifier au pouvoir en place sa volonté de voir une vraie politique de gauche, un seul bulletin était utile celui du FdG. Cela n'a pas été perçu ainsi, la progression n'est pas à la hauteur de l'enjeu, alors que le vote socialiste était inutile, de toute façon perdant et sans signification politique, sauf soutenir une politique aggravant la crise. Le transfert ne s'est pas opéré à l'intérieur de la gauche (peut-être à force de répéter que le PS, dont les électeurs sont de gauche, est à gauche). Quand au FN, c'est une fois encore l'abstention de la gauche qui le favorise. Lutter contre le renoncement démocratique est plus que jamais utile, chômeurs et pauvres doivent se mêler de leurs affaires comme l'a bien démontré Jean-Luc Mélenchon sur la 5 dimanche.
@ Lilly54, 10h24
Merci pour le lien mais tu veux dire le congrès "soviétique" de la CGT je suppose ? (ce sont du moins, pour en parler, les mots de la radio france infaux hier entre 19 et 21h)
@289 Invisible
Après des décennies de dégâts libéraux, et dans un environnement financier, européen et médiatique a priori hostile, l'application du programme "L'humain d'abord" nécessiterait que soient prises beaucoup de mesures allant enfin dans le bon sens. Il en résulterait un rythme élevé, ne serait-ce, dans certains cas, que pour résister efficacement aux inévitables mesures de rétorsion que voudraient mettre en oeuvre les libéraux.
Un rythme élevé n'est pas nécessairement un danger, s'il va dans le bon sens. Réfléchissons un instant à tout ce que devrait faire d'urgence un gouvernement de Syriza pour remettre la Grèce au service de ses citoyens. La progression sociale du Venezuela, elle aussi, a nécessité et nécessite encore un rythme soutenu.
Quant aux conséquences de ce rythme soutenu nécessaire, il faut garder à l'esprit, comme le répète inlassablement Jean-Luc, que nous voulons passer d'une économie de l'offre, qui produit n'importe quoi dans n'importe quelles conditions, à une économie de la demande, soucieuse avant tout des besoins, le tout dans le cadre d'une planification écologique. Parallèlement, dans les médias, un CSA renouvelé ou remplacé devrait enfin mettre fin à l'hégémonie des perroquets libéraux.
Le grand secret Invisible, c'est que tu n'es pas toute seule. Nous sommes des millions! Et ce n'est qu'un début. Tu sais après la guerre nos parents et nos grands parents ont reconstruit le pays. Et il était à l'agonie. Pour l’écologie, ce sera pareil. Je te prends un exemple. Le paysan il est à la fois producteur et consommateur. Tu crois qu'il a envie d'empoisonner ses propres enfants ? Et puis même l'amour du travail bien fait. Les hommes se créent en créant.
Bonjour Jean-Luc,
Je me permets de dire encore une fois, présenter le PS comme gauche ne peut que nous faire du tort. Ce parti et son gouvernement n'ont rien de gauche, vous le savez très bien, non ? Alors, quel est votre but et du FdG de créer de la confusion au sein de la société ? Aujourd'hui, lorsqu'un citoyen lambda reproche à la gauche tous ses malheurs, il ne fait pas de distinction entre le PS et le FdG. C'est la plus grande erreur du FdG de prétendre qu'il y aurait 2 gauches. Les gens ne suivent pas ! Alors assez de cette élucubration ! Dites haut et fort: Ce parti et ce gouvernement n'est pas de gauche !
Merci à Jean-Luc pour sa prestation sur la 5. Clair, efficace, la grande classe quoi.
Lorsque Mme Roux lui demande "à quoi sert Monsieur Mélenchon", c'est le début de l'attaque, c'est simplement parce qu'elle sait que cette phrase peut le toucher et le déstabiliser, le faire sortir de ses gongs. Ce qu'il n'a pas fait. Lamentable ce qui en ressort sur les médias : "Mélenchon s'énerve tout seul"... "Mélenchon promet l'enfer..." Quelle misère, mensonges et manipulations. Tous ces journalistes qui ne l'ont jamais véritablement entendu et qui se moquent de lui sans cesse ne savent pas encore qu'ils oeuvrent contre eux-mêmes, contre leurs propres intérêts.
Et l'écolo du dimanche aux yeux rougis de colère qui accuse JL d'emploi fictif au parlement européen, a lui depuis bien longtemps renié ses origines. La soupe doit être bien bonne là-haut. Attention à l'indigestion.
Quant à Chypre, il s'agit probablement d'un essai pour voir la réaction du peuple.
Seul petit bémol au cœur de la symphonie, je n'ai pas entendu les mots "l'humain d'abord" dans les propos de JL sur la 5. "L'humain d'abord" c'est notre Loi, notre socle et ces deux mots parlent aux cœurs et aux consciences. Il faut les rabâcher sans cesse et expliquer.
Vive l'humain d'abord et vive la VIe !
@275 Alain Tétart
la grenouille se laisse bouillir parce l'eau dans laquelle elle baigne est chauffée petit à petit et elle s'habitue peu à peu à la chaleur sans s'apercevoir quand il est trop tard. Les grenouilles chypriotes renâclent parce que la mesure est brutale et donc les fait réagir. Encore que, je me demande si tous cela n'est pas savamment orchestré pour permettre au plus gros détenteur de compte de vider celui-ci en attendant que les mesures soient réellement appliquées. Les jours qui suivent nous l'apprendront.
Au sujet de l'Europe, il me semble que la position du FdG est d'être une force de proposition de le sens de modifier le fonctionnement et le but des institutions, et si il faut par l'exemple. Suivrons ceux qui voudront, sinon notre position provoquera l'éclatement de cette Europe.Cette position me semble plus tenable et cohérente que d'annoncer vouloir quitter l'organisation.
Les paysans, je connais. J'avais une amie qui élevait des veaux en batterie dans des petits box où ils ne pouvaient pas se tourner sur eux-même. Très peu de lumière entrait dans cette étable d'un style particulier. Pour manger, on leur donnait une poudre où y avait "tout ce qu'il fallait". Pour sa famille, cette amie conservait à part trois veaux sous la mère. Tu as raison Vertpomme, le paysan fait son possible pour pas empoisonner ses enfants. Cette amie, je l'ai perdue de vue, mais j'observe les fermes alentours de chez moi. On a fait des progrès depuis. Les box (en matière plastique blanche) sont dans la cour, à l'air libre (en plein soleil l'été), et ils sont un peu plus grands. Si le sol est en pente, le box est en pente. Vivre sans jamais pouvoir s'allonger sur du plat.
Comment faire pour que chacun dans son domaine agisse en conscience et consciencieusement ? Comment opérer ce renversement ?
Je viens d'entendre aux infos que les banques de Chypre étaient fermées jusqu'à jeudi. Que voilà une sortie de secours magnifique pour l'argent sale. en effet avec un ordi un simple clic et le pognon est transféré ailleurs. Ni vu ni connu ! Merci qui merci les blanchisseurs ! ça devient urgent de remettre de l'ordre en Europe, faisons tout pour que la voix de Jean-Luc Mélenchon soit enfin entendue par le plus grand nombre.
Il se passe à mes yeux de militant quelque chose de profondément anxiogène. Non, le FdG ne va pas bien, et aussi brillantes soient les interventions de Jean-Luc dans les médias, cela ne suffit bien sur pas à ce qu'un mouvement d'ampleur prenne afin que nous prenions le pouvoir avant 2017 comme nous le souhaiterions tous. Où se trouvent le gigantisme et l'enthousiasme de la prise de la Bastille l'an dernier ? La campagne contre l'austérité patine alors qu'elle devrait faire battre le pavé à autant de gens que lors de nos grands rassemblements des présidentielles. A ce moment là, les cris étaient "résistance", et il n'y avait pas autant d'animosité entre les composantes du FdG.
Tout cela pose question, car les militants se battent, tractent, boitent, créent encore des collectifs et animent les assemblés citoyennes. Mais aussi valeureuses soient nos manifestations, contre l'ANI, pour le mariage pour tous, elles sont sans commune mesure à ce que nous voyons chez nos voisins portugais et espagnols. Faut-il attendre que nous soyons dans la même situation qu'eux pour qu'il y ait une vraie révolte ? Dans ce cas nous échouons dans notre travail d'avertissement et de prévention.
Je ne m'explique pas vraiment les raisons de ce passage à vide. Mais je dois dire que rien ne m'irrite plus que la distribution des bons et des mauvais points auquel semblent s'adonner les leaders du FdG. Je me désole à vous voir entrer dans ce jeu, Jean-Luc, cela me fatigue, comme me fatiguent les discussions à n'en plus finir entre Delapierre, Coquerel et Dartigolles, comme s'il fallait avoir le dernier mot. Vous parlez de "machine à diviser", mais j'ai l'amertume de vous renvoyer dos à dos, tous. Taper sur Chassaigne tous les 3 billets n'est pas constructif, surtout qu'il s'est très bien expliqué par rapport aux reproches que le PG lui fait, et ce avant l'édition de votre billet. Il y a-t-il quelqu'un qui regarde de temps à autres l'intervention de nos députés, qui lisent aussi leurs blogs ? Voir Chassaigne exiger de Sapin qu'il retire l'ANI avec une vigueur qui renvoie le ministre dans une langue de bois pleine d'inanités fait du bien. J'aimerais qu'on voie aussi cet aspect positif. En face les adversaires et ennemis se régalent de notre incapacité à faire changer le cap. Et très humainement, j'avoue sans honte que ça me fait peur, en plus de bouffer notre énergie.
Bien à vous et à tous..
M. le Webmestre, ces écrits sont hors cadres, mais ce que fait ce gouvernement sur l'école, au travers d'amendements et la loi Peillon est scandaleux.
Même entre eux ils ne sont pas d'accord. Ségolène Royal s’est fermement opposée à la reforme scolaire de Vincent Peillon. Ce dernier a abrogé vendredi une disposition qui autorisait l’apprentissage pour les jeunes à partir de 14 ans. Immédiatement après cette décision, Ségolène Royal a dégainé sa nouvelle arme : Twetter. "Regrettable suppression du droit pour des jeunes de 14 à 15 ans de se former par alternance", a-t-elle posté. Elle a même qualifié la politique de l’ancien agrégé de philosophie d’ "idéologie dépassée, vu la gravité de l'échec scolaire".
Michel Ménard, député de la Loire atlantique, rend impossible ce qui était difficile sous la précédente législative.
L'amendement 274 est un recul par rapport à la Loi du 11 février 2005 pour l'égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées. Il met à terre le combat de longue haleine que constitue la scolarisation des élèves en situation de handicap notamment autistes : l'Education Nationale reprend clairement la "main" pour pouvoir à tout moment intervenir auprès de la MDPH et faire revoir l'orientation ou les modalités d'accueil de l'enfant. Les parents semblent être relégués au second plan. Pour appuyer sa démarche, le Parlementaire précise que son texte permettra "de traiter plus équitablement le « payeur » qu’est l’Éducation nationale". Le concept de décideur/payeur est assez déplacé quand on parle d'humains et a fortiori d'enfants.
Est-ce que les enfants de situation de handicap, leurs familles doivent être la variable d’ajustement financier de la crise économique que notre pays traverse et ainsi être victime d’une double peine (vivre au quotidien son handicap et ses conséquences, être exclu de l’école et de l’inclusion) ?
Ils sont devenus fous ! Pire que les autres.