25mar 13
«Mélenchon l'antisémite», le buzz foireux, les éditocrates et moi
Par Stéphane Alliès
25 mars 2013
Mélenchon l'a longuement redit à la tribune du congrès de son parti gauche (PG) ce dimanche, il n'a évidemment pas tenu de propos antisémites à l'égard de Pierre Moscovici, comme l'en ont accusé vingt-quatre heures durant nombre de socialistes et éditorialistes sur les réseaux sociaux. Pour avoir voulu donner sa propre version d'un «buzz factice», Mediapart a de son côté été une nouvelle fois mis en doute, à tort, par Jean-Michel Aphatie ou Jean Quatremer…
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Ce qu’a VRAIMENT dit Mélenchon…
Par Michel Soudais
24 mars 2013
Le co-président du Parti de gauche n’a pas tenu les propos qu’on lui prête depuis 24 heures pour l’accuser de tenir un « discours des années 30 » et d’avoir versé dans « l’antisémitisme » en parlant de Pierre Moscovici. Voici la bande son de ses propos…
Entretien réalisé par Julia Hamlaoui
Alors que le congrès du Parti de gauche ouvre ses portes, son coprésident, Jean-Luc Mélenchon, affirme que l'heure n'est plus à « demander (au pouvoir) "une inflexion" ».
Votre congrès s'ouvre à l'issue d'une période qui a mis la majorité gouvernementale à l'épreuve. Ces difficultés pouvaient-elles être évitées ?
Jean-Luc Mélenchon. Hollande va dans le mur parce que sa ligne politique l'y condamne. Il connaît pourtant l'échec du PS au Portugal, en Espagne ou en Grèce. Le désastre est assuré économiquement – avec la politique de l'offre où le coût du travail, et non celui du capital, est montré comme l'adversaire – et avec la méthode politique qui croit pouvoir contourner le rapport de forces : cela revient à un désarmement unilatéral. C'est pourquoi le Front de gauche, durant toute la campagne, a porté la confrontation de deux lignes possibles pour la gauche. Au bout d'un an de pouvoir, on ne peut pas demander une inflexion. Quels aménagements Jean-Marc Ayrault pourrait-il faire avec les 20 milliards offerts aux entreprises, sans contrepartie du plan de compétitivité, et l'ANI ? C'est une réorientation générale qui est à l'ordre du jour avec un changement de gouvernement ! Le Front de gauche est prêt à y pourvoir.
Quelles mesures sont à prendre de façon urgente ?
Jean-Luc Mélenchon. Au centre de tout : partager les richesses en faveur du travail, opérer la transition écologique du système de production. Pour cela, il faut frapper le coeur des problèmes, l'Europe. Marquer une rupture sur trois points. D'abord, la relation franco-allemande : totalement déséquilibrée, elle fonctionne à l'avantage exclusif du capitalisme allemand. Ensuite, l'euro. Nous avons toujours défendu l'idée que la monnaie unique pouvait être un point d'appui pour une politique progressiste, mais nous arrivons au point où ce discours devient inopérant du fait de l'obstination des dirigeants européens. Enfin, l'arc méditerranéen. Le moment n'est-il pas venu de nous apercevoir que nous avons un autre centre de gravité que l'Allemagne, du côté de la Méditerranée ?
Après quatre années d'existence, quel rôle doit jouer votre parti ?
Jean-Luc Mélenchon. Nous devons être un parti avant-coureur dans les formes de combat. Être une sorte de grand think thank qui met du matériel idéologique à disposition, comme avec la planification écologique, la révolution citoyenne, la règle verte et maintenant, l'écosocialisme. Par ailleurs, les partis du Front de gauche n'ayant su quel rôle me confier après l'élection, je suis à la fois le coprésident du PG – quasiment condamné à le rester – et le patrimoine commun du Front de gauche. Le parti doit gérer cette difficulté. Mais, en peu de temps, il a atteint les objectifs qu'il s'était fixés en se créant : constituer une force crédible en dehors du PS, rendre possible le Front de gauche, crédibiliser une alternative de gouvernement.
Quel bilan tirez-vous de la coopération des forces du Front de gauche ?
Jean-Luc Mélenchon. C'est un succès. Il a été capable de traverser plusieurs élections, de réaliser l'exploit de désigner un candidat commun à l'élection présidentielle avec l'objectif d'ouvrir une brèche à gauche dans le bipartisme, et de se renforcer. Nous avons un document d'orientation unanime ! Il y a aussi des faiblesses. Notamment la difficulté à être davantage qu'un cartel. Le Front de gauche n'est pas un label électoral. Nous sommes l'outil d'une stratégie : la révolution citoyenne.
Êtes-vous confiant dans l'avenir de cette construction, au moment où de nouveaux débats apparaissent sur sa position vis-à-vis du gouvernement ?
Jean-Luc Mélenchon. Il faut définitivement guérir notre mouvement des mauvaises habitudes de la polémique sectaire et personnalisante. J'estime qu'il ne faut faire un dogme ni du soutien ni de l'opposition aux socialistes. Notre but n'est pas d'être l'aiguillon du PS ou une force supplétive. Certes, en chemin, il faut prendre tout ce qu'on peut ! Mais ne tournons pas autour du pot : nous sommes candidats au pouvoir. Nous y serons avant dix ans. Pas par le développement mécanique de nos forces électorales, mais parce que la chaîne va rompre en Europe. C'est la leçon des révolutions réelles d'Amérique du Sud et du Bassin méditerranéen. Cela se fera contre la domination du PS sur la gauche.
Le mécontentement profite aujourd'hui peu au Front de gauche. Dans l'Oise, par exemple, les pertes du PS ont permis au FN de se qualifier au second tour…
Jean-Luc Mélenchon. Personne n'a gagné de voix dans l'Oise ! C'est le PS qui s'est effondré. C'est un sujet de très grande inquiétude, mais la principale machine à alimenter Mme Le Pen est à l'Élysée. Pour déverrouiller cette situation, nous devons être unis, faire des propositions très concrètes et être ambitieux. Mais tout ne dépend pas de nous. Les députés Verts et socialistes qui ont voté contre le traité européen doivent prendre leurs responsabilités. Ils ne peuvent pas nous refuser leur aide.
Mais enfin comment voulez-vous qu'il le dise ? Avec des fleurs ? Chers amis oligarques, vous exagérez ! Votre extrême voracité sur notre petite épargne, nos vies, notre travail, va nous obliger à vous mettre un coup de pied au derrière. Vous nous en voyez désolés. Mais c'est vous qui nous forcez à cette solution extrême. Vous n’êtes pas raisonnables, enfin ! Mais comment fait-il pour rester aussi calme devant tant de bêtises ! Les remarques de ces journalistes sont du niveau d'une cours de récréation d’école primaire. Et encore, j'insulte les enfants. Peu importe les journalistes. Il a parfaitement dit ce qu'il avait à dire. Et il va être entendu. Il l'est de plus en plus. C'est ça l'important. Il s’améliore de jours en jours.
Sur l'image du congrès et l'interview de FI
Il est évident que cela relève de la stratégie politique. Il faut se faire entendre, or les fenêtres sont rares. Jean Luc le dit lui même à plusieurs reprises "il faut parler aussi fort que le FN", "le peuple a besoin d'entendre des politiques parler "cru" et "dru"". "S'il n'y avait pas eu le "salopards" de Delap, pas une télé ne serait venue..."
Il est nécessaire d'être radicaux dans le fond comme dans la forme. Il faut faire du bruit, il faut les (les médias) prendre à rebrousse poil. Il faut être tranchant, au moment où le FN cherche tellement à lisser son image, il faut capter la colère populaire, le raz le bol généralisé. Cher(e)s camarades, dîtes vous bien que si vous tremblez dans vos fauteuils en écoutant Jean-Luc s'écharper avec un pseudo journaliste, c'est que ça marche ! Ça réveille les fatigués de FI, si ça provoque un rejet chez les bien pensants, tant mieux. Il faut incarner la seule rupture, ensuite rassembler en période électorale. Les gens se fichent éperdument de l'écosocialisme pour l'heure, ce qu'ils recherchent c'est quelqu'un qui tient tête, aux puissants, aux banques, aux journaleux, au gouvernement. Loin d'être contre productive, cette séquence médiatique permet de clarifier notre positionnement idéologique et stratégique à l'égard du gouvernement.
Expliquez moi pourquoi ce commentaire à été retiré
[Edit webmestre : La vidéo de l'émission de ce matin est publiée sur ce blog, comme d'habitude... Le lien que vous donniez est celui du compte Dailymotion de France Inter, avec un titre tendancieux. Par ailleurs, rien n'a été retiré de cette vidéo. Elle est identique à celle que nous publions, mais le lien que vous donniez la lance à 54 secondes, c'est à dire après le générique. Il n'y a donc aucune raison de donner de la visibilité à cette radio puisque nous proposons sur ce blog le même contenu.]
Bonjour Jean Luc, bonjour à toutes et à tous,
A propos de la matinale de France Inter, je ne sais pas trop quoi en penser telle qu'était la cacophonie (pas du fait de Jean-Luc, mais de la forme qu'a pris cet interview). Mon propos, ce matin est tout autre. Jean Luc à plusieurs fois fait référence à la fonction tribunitienne qu'il assure et assume, et qu'il nous demande de prendre à notre compte là ou nous sommes.
Par ailleurs il à fait remarquer que la gauche italienne n'a pas assurée cette fonction lors des élections législatives face à la droite et au centre (le parti démocrate), et ils se sont fait éjecter. Jean-Luc disant aussi que Peppe Grillo à su faire cela et on à vu le résultat. Il faut donc aller jusqu'au bout et dire aussi que Beppe Grillo et "les 5 étoiles" ne sont pas allés dans les télé et médias et ils ont utilisé les réseaux sociaux au maximum et ont occupé les places. Quelle leçon tirer de cela, quand on voit par ailleurs les pièges tendus par les médias. Je ne sais pas si on si bon que ça au judo.
Bravo à J-L Mélenchon pour l'émission sur France Inter de ce matin ! Ah que cela fait du bien d'entendre quelqu'un dénoncer avec les mots justes, avec les décibels requis, le terrifiant scandale qui se déroule sous nos yeux. Non, nous ne nous laisserons pas faire, non, ils ne réussiront pas à casser la France ni le reste de l'Europe. La finance et ses larbins ne nous mettront pas sous la botte, Ils n'y arriveront pas parce que des gens aussi courageux que J-L Mélenchon sont là pour sonner l'alarme pendant qu'il en est encore temps. Il est minuit moins une. Dans toute l'Europe. Le malheur arrive à grands pas, et il ne faut rien lâcher, il faut continuer à hurler et dénoncer, et exiger que le scandale de la saignée cesse ! Regardez à la loupe ce qui se passe à Chypre, demain ce sera votre tour. Très personnel. Cessez de critiquer, lâchez votre tiédeur, retroussez vos manches !
La peur de perdre fausse le jugement de certains ici. Ce n'est certainement pas une émission radio qui fera ou pas progresser nos idées. Le temps s’accélère et ce ne sont pas les municipales qui trancheront a cause de l'abstention, elles ne feront que confirmer le net recul du PS. Notre objectif est d'exercer le pouvoir pour une constituante, d'instaurer une 6ème république qui redonne le vrai pouvoir au peuple. On ne peut espérer une majorité sans toucher le peuple, et je suis convaincu qu'une parole franche, drue, crue parfois est le meilleur chemin pour y arriver. La situation est catastrophique, notre rôle est de monter, seuls bien souvent, au front contre le Front national, qui lui monte dangereusement. Alors les critiques sur la forme...
Ne ratons pas la marche, ce qui choque les convaincus du FdG, ne choque absolument pas une masse de gens qui pourraient se retrouver dans notre programme, et ils sont bien plus nombreux que les petits déçus du capitaine qui mettront 10 ans avant de nous rejoindre. Si vous souhaitez faire du FdG un front du peuple, n'ayez pas peur des citoyens moins instruits que vous et qui ne savent pas qu'une autre voie est possible. Si notre voix doit porter plus haut et plus fort que les autres, au moins nous toucherons plus d'oreilles !
Que se vayan todos ! Vas-y JL, le peuple est a bout !
Jean luc ce matin sur France Inter a eu droit à des comportements détestables. Non il n'est pas tombé dans les pièges qui consistaient à traiter de tout autre chose que la situation de Chypre et de la finance. Il faut savoir que peu de temps avant lui, à 8h30 Guetta distillait sa chronique sur les gouvernements qui (faute de courage) prenaient peur devant leur peuple au lieu de suivre l'orientation de la Troïka, voyez les amoureux de la démocratie ! Chronique que Jean-Luc n'a probablement pas entendu car il n'aurait pas manqué d'y répondre comme il se devait. Les petits biquets sont entrés en transe dès qu'il a attaqué la stratégie de la finance. Malgré les nombreuses tentatives de diversions Jean-Luc a mis Cohen en difficulté au point qu'il a fallu le renfort des journaleux présents dont Guetta qui en fin d'émission trouva des points de convergence avec Jean-Luc Mélenchon. Mais quand vous comparez ce qu'il venait de dire peu de temps avant sur le manque de courage des gouvernements face à leur peuple vous conviendrez que les girouettes sont dans leur camp. Bravo Jean-Luc d'avoir fait passer certaines idées fortes dans pareilles situations du seul contre tous. A 9h France Info informait les auditeurs du traitement des journalistes "de petits biquets" Voilà où en est l'info ! Les réactions montrent que nous sommes sur la bonne voie, ne lâchons rien !
Bonjour M. le webmestre
Merci, de m'avoir répondu, je n'ai pas été attentive à ce qu'a mis Jean Luc sur son blog, et au titre de cette vidéo. A l'avenir, j'y veillerai, mes excuses.
Bien à vous
Je suis profondément accablé de lire dans ce blog les commentaires "raisonnables" de certains. Non pas parce que ces commentaires existent mais parce qu'ils s'expriment ici et parce qu'en conséquence ils démontrent que les chaînes de la servitude volontaire sont encore bien solides. Ne serait-il pas plus utile, vous les raisonnables, de rappeler où se situe les vraies violences, celles dont parlait Bourdieu ?
Ces violences si bien décrites par Dom Helder Camara : « Il y a trois sortes de violence. La première, mère de toutes les autres, est la violence institutionnelle, celle qui légalise et perpétue les dominations, les oppressions et les exploitations, celle qui écrase et lamine des millions d’hommes dans ses rouages silencieux et bien huilés. La seconde est la violence révolutionnaire, qui naît de la volonté d’abolir la première. La troisième est la violence répressive, qui a pour objet d’étouffer la seconde en se faisant l’auxiliaire et la complice de la première violence, celle qui engendre toutes les autres. Il n’y a pas de pire hypocrisie de n’appeler violence que la seconde, en feignant d’oublier la première, qui la fait naître, et la troisième qui la tue. »
Faut-il ajouter que je ne vois aucune violence dans les propos de Mélenchon ? Quant à celles des autres, il est inutile d'en faire la démonstration.
France Inter radio publique ? C'est trop fort. Accuser Jean Luc Mélenchon d'invectives dès la première seconde de l'émission alors qu'il a subi le pire ce week-end et encore ces jours-ci. Ces journaleux qui retournent la situation m'indignent au plus haut point. Vivement les restrictions à Radio France car s'endetter pour payer des gens pareils c'est aussi de la mauvaise dette.
Si la stratégie médiatique de la finance internationale c'est de promouvoir le FN, alors ils doivent nous laisser prendre la parole aussi souvent qu'eux. Sans ça, elle est où leur (soi-disant) démocratie dont ils se gargarisent avec tant de bruit ? S'ils nous assimilent au FN, alors qu'ils sortent de leur mauvaise fois de faux-c... et qu'ils ne nous mettent pas de bâton dans les roues pour débattre. Partout, dans toute la France, nous militants PG, demandons un droit de réponse aux médias sur les insultes qui nous sont faites. Ou alors que les médias admettent publiquement qu'ils sont dans un simulacre de démocratie, une démocratie seulement pour les riches et les belles personnes à qui ils servent la soupe !
La radicalisation si visible du message du PG ces jours ci, est le reflet de la radicalisation des processus dans la vie sociale et économique + l’élan électrique qui accompagne un rassemblement politique important - le congres. Le miroir très tordu et trop myope des média montre tout cela dans une lumière très anxiogène et hystérique. On a raison de s'indigner de ce reflet très injuste, mais on a aussi l'obligation d'insister sur le projet d'avenir de FdG. Ça nécessite un effort presque surhumain de la part des porte-paroles (heureusement tous très intelligents) de ne pas rester que sur le démontage des manip dégueulasses arrivant de tous bords maintient, mais de pointer a chaque fois le fait qu'il y a le un seul projet républicain du changement radical applicable et complètement ficelle - celui de FdG. Car finalement c'est cela qui fait la différence entre le FdG et TOUS le autres acteurs politiques et non la manière dont les représentants du FdG s'expriment, qui sera tjs comparable avec d'autres ou déplaisante pour qqun. Allez, mobilisons tous nos talents pour inventer les 1001 méthodes de faire savoir que l'avenir de l'humain d'abord est non seulement possible mais le FdG en a déjà trace le chemin. Avez vous remarque que la colère retombe magiquement des qu'on se met a discuter laquelle des techniques possible d'organiser une économie socialement et écologiquement responsable est mieux d'appliquer a tel ou tel cas concret? Il faut essayer a chaque intervention de pointer comment FdG a prévu faire le truc discute quand il sera aux manettes. C'est dur a faire, mais c'est ça "parler fort" quand on parle a des gens depuis si longtemps anxieux.
Spécial Mélenchon, ce midi sur canal+, vers les 13h. Cohen invité nous parlait de ses difficultés à interviewer Monsieur Mélenchon et notamment faisait référence à l'interview de ce matin. Et tout ce beau monde y allait de son couplet à jouer aux psy de service. Et qu'il est caractériel et qu'il a besoin de reconnaissance, et qu'il est fils du sud débarqué en Normandie, et que c'est du théâtre et qu'il adore ça être filmé, les caméras et patati et patata. La plus difficile à interviewer cependant serait la Le Pen. Ca va, il y a pire que lui, son adversaire directe. Ah la bande de tirs aux flancs !
Ben, après avoir écouté FI, je ne comprend pas, mais pas du tout, ce que l'on peut reprocher a Jean-Luc Mélenchon. Vue l'ouverture faite par le "journaliste" il était très bien, en 10', chapeau l'artiste (comme on dit).
Allez, encore et encore.
Il faut "Savoir quand il est à propos de combattre, et quand il convient de se retirer.", disait Sun Tzu (N.B. cette fois, j'ai vérifié !)
"Si l’on vous rapporte qu’on aperçoit au loin des tourbillons de poussière s’élever dans les airs, concluez que les ennemis sont en marche."
Ainsi donc, si je comprends bien, est venu le moment de défourailler.
Taxer tous les dépôts bancaires, même les petits, comme Bruxelles voulait l'imposer à Chypre ? Mais Solférino l'a déjà fait en France, en diminuant les intérêts du livret A, qui représente l'épargne populaire. Et ça continue avec le projet "Made in Medef" de généraliser la précarité et les diminutions de salaire, et ça va continuer encore avec les retraites. Si nous nous effaçons derrière le PS, qui en profitera ?
Relisez l'interview publiée dans l'Huma : "la principale machine à alimenter Mme Le Pen est à l'Élysée" !
Je suis quand même écœurée par le mauvais traitement qui vous a été infligé ce matin. Même le pédiatre de service qui a cru bon de vous considérer comme un cas clinique. Té, j'aimerais bien qu'il se penche sur Guaino. Y en aurait à dire sur son déni de justice, ses frustrations, son désir de père et tout le saint-frusquin. Moi, Cohen, Ghetta et toute la bande, ça me fait penser à ces petits marquis qui taillaient en pièce le délégué des gueux et des pouilleux quand il s'en trouvait un d'assez courageux pour ouvrir sa bouche. Ecœurée. Ces gens ne vous méritent pas.
@ermler 13
Très bien vu. C’est exactement ce qui se passe par exemple sur le blog de Quatremer. Le journaliste y raconte comment, à peine reçu l’info de l’AFP (les propos détournés) qu’il avoue twitter aussitôt « Mélenchon stalinien... antisémite », puis le lendemain s’apercevoir de l’erreur dans la dépêche de l’AFP et faire part de ses excuses. Mais aussitôt, c’est pour rajouter que « si Mélenchon n’avait pas dit que », cela voulait quand même dire qu’il le pensait et qu’en fait, il avait bien voulu dire ça en faignant de ne pas le dire vraiment. Vous suivez ?
En gros, le journaliste de Libé qui dénonce Mélenchon comme une personne qui « brutalise » et qui utilise la « violence verbale » fait elle même dans la calomnie, la vindicte et la détestation. Puis se rendant compte de l’erreur de fait, en rajoute alors une couche en y adjoignant le procès d’intention. Comment dirait-on chez Quatremer ou Aphatie ? Procès « stalinien » d’intention ou seulement nouveau Maccarthisme ?
Après avoir visionné la vidéo de l'interview de ce matin, je reviens sur ce que j'ai dit plus tôt (85). JL Mélenchon s'est très bien exprimé sur ce qu'il était important de dire. C'est plus la 2° parie de l'émission qui m'a laissé une impression de malaise pendant l'altercation avec Guetta. Personnellement je comprends la tactique de parler haut et fort "dru et cru" pour pouvoir faire passer nos idées, surtout qu'en ce moment M. Le Pen est plutôt silencieuse, alors autant en profiter. Pour moi, les Français (César le disait des gaulois) aiment les joutes oratoires et ont de la sympathie pour les grandes gueules (voir la popularité de Le Pen père, Tapie, Georges Marchais). JL Mélenchon en plus d'avoir une grande gueule (on va dire des qualités de tribun et d'orateur) a un programme politique, beaucoup de sensibilité, d'intelligence, de compréhension de l'histoire. J'imagine qu'il doit être aussi bien entouré, que tout ne vient pas de lui.
Tout ça pour dire, une fois de plus, qu'il est important que les idées du FdG progressent, et que Jean-Luc Mélenchon y participe et qu'on le soutient ! Caramba !
Pourquoi l'agressivité verbale et le franc parlé de Jean-Luc nous séduit tant nous gens de gauche ? Les français préfèrent une poissonnière milliardaire, parce qu'ils ne connaissent rien d'autre que l'UMP et le PS et les "avantages des étrangers" qui vivent sur notre dos et ont la CMU, et tatati et talala. Quant à ceux qui s'imaginent bourgeois, ils ne veulent pas perdre leur statut et ne veulent pas frayer avec des extrêmes gauchistes, vulgaires et repatati et repatata.
Voilà ! Il nous reste à tenir bon et ne pas quitter l'horizon du regard. Jean-Luc c'est mon Hugo à moi. Qu'il soit vivace ou mou, c'est ce qu'il défend qui gêne et qu'il faut faire taire.
Chers amis, chers camarades, je vous souhaite de plus en plus nombreux. Nous allons avoir un passage très dur, ils vont faire en sorte de diviser le PC du PG et je pense que des manifestations mélangées et répétées seraient du meilleur effet. Les chiens aboient, la caravane passe.
Le jeudi 28 mars à 8h50, regardez sur FR3 aquitaine le film-docu "Encore debout" qui parle du licenciement boursier et de la destruction de l'usine Celanèse de Pardies.
Pour le congrès de Bordeaux, aucun grand média n'en a fait un compte rendu et si le Buzz sur "antisémitisme" n'était passé, aucune info ne serait parue dans la presse bien pensante.
On passe pour des excités-colèriques, mais on passe pas dans l'indifférence. Faute de mieux !
Au risque d'aller un peu ici contre certains propos, je pense pas l'interview de Jean-Luc Mélenchon ce matin sur France Inter était un piège. Depuis le mois de septembre 2012, et dans la grande lignée de ce qui avait été construit par les médias pendant la campagne présidentielle, tout est fait avec précision et acharnement pour isoler cet homme, et n'en faire qu'un personnage de foire, dont seuls les accents les plus vindicatifs ne devraient être retenus.
Ce qui est nouveau, c'est la force de cette stratégie dans une période pourtant non électorale : Le même jour, un journal comme Libération en fait son gros titre, et dans la foulée, une radio d'état s'éternise sur ce sujet pendant les 3/4 d'une interview. Ainsi, pour eux, l'extrémisme gauchiste disparaît presque, pour ne laisser place qu'à l'extrémisme verbal. Comme si la déqualification ne devait plus s'accomplir sur le terrain des idées, et ne s'attacher qu'à la forme. Ce qui est significatif également c'est leur travail de dépersonnalisation des voix du front de gauche. Comme si toute parole émise par les partisans de ce mouvement, ne devait sa radicalité qu'au fait d'avoir contracté des Mélenchonites plus ou moins aigües.
Plus la situation économique déconne, plus l'état se montre incapable de contrôler le navire, et plus la radicalité critique, devient la cible principale des médias. Bizarre non ?
Pour ce qui est du témoignage du camarade Pré-Alpin, parfaitement choisi par les responsables de l'émission de F.I., j'aimerais lui dire, s'il regarde ce blog, et à la suite de Jean-Luc, que la meilleure façon de convaincre un partisan du front national de regarder un peu ailleurs, est de lui montrer qu'à côté de lui, vivent des gens qui pensent à gauche, mais qui aiment, qui rient, qui pleurent et sont capables, chacun à leur manière, de se mettre eux aussi en colère.
@ermler (n°28) pose hélas les vraies questions.
Pourquoi le FN progresse t'il dans les sondages et nous stagnons nous (au mieux) ? Il est temps de tirer le signal d'alarme !
Qui sont les électeurs du FdG ? Souvent des profs, des universitaires, bref, des gens éduqués, qui comprennent la dimension géopolitique de son discours (l'Amérique latine, l'union des peuples de la méditerranée) et son coté visionnaire (la mer). Mais parle t'on de ces sujets dans les milieux populaires, au bistrot du coin ? Hélas non !
Je ne vous reproche pas d'en parler, j'ai moi-même des liens étroits avec l'Amérique latine, mais ne commettons pas l'erreur historique de la Gauche du temps de Jospin qui fut de ne pas écouter ce que disent les classes populaires au sein desquelles le FN progresse à vitesse grand V. Elles parlent chômage, sentiment d'insécurité, immigration et actent l'absence de perspectives. Et ça, le FN l'a bien compris. Or ce n'est qu'en parlant de ce que les gens veulent entendre qu'on peut les attirer à nous pour ensuite les éduquer. Notre défi sera de capter cet auditoire pour l'éduquer et lui faire comprendre tous les enjeux de notre temps. Mais il faut d'abord le capter.
Si notre discours sur le chômage est bon, nous éludons trop les questions de sentiment d'insécurité. Nous ne devons pas. Il faut reprendre ce terrain au mains du FN pour y apporter un éclairage progressiste (et non faire du Valls!).
Un exemple : Quelques caïds jouant les gros-bras, bardés de bling-bling, font davantage pour le FN dans les milieux modestes que bien des discours de ses dirigeants. Ne devrions nous pas aussi avoir des mots très durs et répétés abondamment, autant que ceux que nous utilisons pour condamner le néolibéralisme, pour condamner ces individus ? Les condamner non pour leur éventuelle origine mais pour leurs actions ? Il y a une critique de gauche à opposer aux crapules. Ces individus utilisent un rapport de force pour accaparer indûment des richesses qu'ils étalent ensuite de manière outrancière. N'y voyez-vous pas un parallèle évident entre ces délinquants et le fonctionnement du système néolibéral ? N'en sont-ils pas les chiens de garde ?
En tenant ce genre de discours et en le martelant tout autant que notre discours écosocialiste (et non en le substituant!), nous regagnerons les votes des classes populaires et nous nous débarrasserons du FN.
Souvenons nous du passé pour construire l'avenir. Le libéralisme-social de gauche s'accorde toujours mieux avec le fascisme, car c'est une forme de capitalisme et les actionnaires ne le craignent pas !
Rocard à dit sur LCP dans l'émission "La fin du modèle Français": "Le niveau de la dette est tel, qu'on ne le remboursera jamais".
La règle d'or est un leurre, et rien ne nous sera donc donné. Chypre subira, la Grèce s'enfonce, la Slovenie et l'Italie vont suivre. Puis l'Espagne, les Britanniques et nous. Fin du scenario.
Je suis en fin de droit et donc très en colère. Mon message précédent a été sucré. Je me doutais en l'envoyant qu'il le serait.
Cependant je pense qu'avec tous les messages allant dans le même sens et sucrés eux aussi, il fera comprendre à Jean-Luc que porter notre combat ne consiste pas uniquement à manifester notre colère et la sienne auprès des auditeurs de France-Inter. Qui sont certainement les plus réceptif à notre cause.
Ou est l'intérêt, comme ce matin, de revenir systématiquement et uniquement sur le comportement des médiats (et de ceux qui se les approprient ou les possèdent) ? On doit parler aussi fort que le Front national, pourquoi pas (bien que ça aussi ça se discute, De Gaulle en 40 ne gueulait pas, n’engueulait pas et pourtant...). Bref moi aussi je suis en colère mais j'ai bien compris que si je veux faire passer nos idées auprès des personnes qui ne les connaissent pas encore ou s'y opposent, j'ai le plus grand intérêt à être déterminé et calme, particulièrement calme. C'est la seule et unique manière de procéder. Les personnes et les voix à conquérir doivent être attentives et respectés. On ne doit pas jouer avec leur colère, oh combien légitime mais avec leur intelligence. C'est ce qui nous différencie du FN. Bref si Jean-Luc veut poursuivre le combat, il devras réfléchir à tout cela avant de continuer sur le même ton, sinon il perdra tout. Hormis les vociférants qui se détacherons de nous pour rejoindre le FN avec la même rapidité qu'il en sont venu.
Combien j'ai aimé à Nantes, à Paris, sur internet tout tes discours fondateurs, oui tous et tes explication puissantes et intelligentes.
Jean-Luc qui aime les têtes dures devra lire ce message car c'est une tête dure qui la écrit. Merci de transmettre avant d’effacer.
J'ai écouté France-Inter ce matin. Comme il fallait s'y attendre, la première question concernait les mots prononcés à l'encontre de Moscovici. Et la tactique habituelle de couper la parole à l'invité fut appliquée à la lettre. Je me demande si Jean-Luc Mélenchon, dans ce genre de situation, ne devrait pas, purement et simplement, zapper la question superficielle posée et dérouler directement son propos. Il serait alors plus difficile à l’intervieweur de détourner le débat. En fait, il s'agirait simplement d'adapter aux auditeurs une technique de vente "parlez-moi de moi, il n'y a que moi qui m’intéresse" en "parlez-nous de nous, il n'y a que nous qui nous intéressons" !
J'étais un de ceux qui en 2009, pensait que Jean-Luc Mélenchon était un peu trop brut de décoffrage, un peu trop bouillant dans ses propos. Mais la nécessité d'une véritable force de gauche a fait que j'ai fini par réellement écouter le personnage et cerner son intelligence hors-norme, l'acuité de sa vision politique. Je suis convaincu que quand les idées sont bonnes, elles trouvent leur chemin. Les gens qui aujourd'hui font la grimace en entendant le verbe haut de notre porte parole, s'ils sont de gauche, s'ils sont conscients de l'impossibilité pour le Ps de redevenir socialiste, alors ces gens feront l'effort de s'intéresser véritablement et nous rejoindront. C'est la cohérence qui paye, l'obstination, les convictions. Ne pas dévier d'un pouce, quelque soit la difficulté...
En marge du billet mais dans l'actualité, l'article rapporte une analyse statistique des résultats du vote de la législative partielle de l'Oise où la candidate solférinienne a été éliminée dès le 1er tour laissant le second à un droitard et une facho. Il semblerait que certains électeur PS aient reporté leur vote sur la candidature faciste de manière notable. Ce qui prouve que Sarkozy a fait sauter les digues très très largement et que les dinosaures solfériniens on abandonné de longue date le débat idéologique sur le terrain (comme partout ailleurs cela dit).
On y lit aussi la phrase suivante : "Le report venant des électeurs du Front de gauche ne serait que de 15%, invalidant la thèse de la porosité entre les extrêmes."
Et là j'avoue que je suis bien content. M. Désir non seulement ce n'est pas l'une des figures de proue du Front de Gauche qui est antisémite mais ce sont vos électeurs qui par votre fainéantise de pantouflard de la politique ont été rendus sensibles à ces thèses nauséabondes et s'y jettent corps et âme plutôt que de s'abstenir. Cela dit notre Front de Gauche à sans doute du pain sur la planche de ce côté là et je sais qu'il y travaille très dur.
Pour ma part je trouve que répondre de cette manière a ces prétentieux de journaleux dans leurs styles œil pour œil ne me choque pas JL Mélenchon a le verbe haut OK, mais non insultant, il défend nos idées. Quand il faut appeler un chat un chat, c'est aussi OK. Fini de tourner autour du "pot... mielleux". La révolution citoyenne ne se fera surement pas devant une tasse de thé avec le petit doigt en l'air et les lèvres pincées de mijaurées proute-proute ! Comme chantait Fernandel. De toute façon quand on est un passionné et que l'on sait que pour ce redresser c'est les bonnes solutions alors ont soutient on est inflexibles on convainc ont se rassemble et surtout on ne lâche plus rien.
France Inter ce matin.
"Les gens se fichent éperdument de l'écosocialisme pour l'heure*, ce qu'ils recherchent c'est quelqu'un qui tient tête, aux puissants, aux banques, aux journaleux, au gouvernement. Loin d'être contre productive, cette séquence médiatique permet de clarifier notre positionnement idéologique et stratégique à l'égard du gouvernement." dit rodolphe13 12H30)
Si j'interprète cette expression "pour l'heure" par "dans le contexte de cette émission", c'est à dire chiens de garde aux abois, peu de temps de parole, émission hachurée, entrecoupée par le sermon du curé médiatique B. Guéta qui prêche, sans contradictions (mais pas ce matin) le bien pensant politico-économique. Je partage ce point de vue.
Il y a le temps des discours (comme ce week end), les opportunités où les fenêtres de tir s'ouvrent pour faire passer les messages (France Info dernièrement), les face à face politique etc, et l'arène, comme ce matin sur France Inter. Aguerri à toutes ces formes de communication, même les plus violentes, Jean-Luc, grâce à la maîtrise de ses sujets, son sens de l'improvisation et de l'opportunité, (et d'autres qualités encore) exploite très bien les failles et les opportunités pour faire passer tel ou tel message. Et il en est passé beaucoup ce matin dont celui de la difficulté, justement, d'en faire passer dans les médias. Ceci me semble très important, comme message politique, de sensibiliser le public à la critique des médias. Pour réagir mieux, il faudrait que je réécoute l'émission, mais déjà, si je me souviens bien, entendre revenir le prêtre B Guetta, un peu énervé, à la fin de l'émission, parce que son sermon a été bousillé c'est pas mal. Sans parler de Libé et du système médiatique qui s'est fait aussi écorné.
Autre point de vue, qui mérite un coup d'œil (selon moi) celui de Daniel Schneidermann. Ce titre est à prendre (selon moi) au second degré, car il était bien difficile, dans le contexte de cette émission (voir ci-dessus) d'espérer pouvoir approfondir ce sujet.
Remarquez que la "presse-libre-et-indépendante" ne parle pas du tout de l'auteur de la phrase incriminée. Seul Jean-Luc Mélenchon est mis en grillade et pas un mot sur le thème "écosocialisme" et aucune question politique de fond, juste la forme !
Connivence, vous dis-je.
Au risque de passer pour un inconditionnel béat, j'approuve totalement Jean-Luc Mélenchon :
S'il se contentait de délivrer de l'eau tiède il ne bénéficierait pas de l'audience qui est la sienne.
En dépit du brouhaha, ce matin il a parfaitement fait passer l'idée selon laquelle, entre autres, une solution est dans une harmonisation fiscale, mais que tous ces médiacrates, ces pseudo-économistes et ces politiciens (toutes ces "belles personnes") l'ont rendue impossible en appelant à signer et en signant des traités ineptes.
J'ai lu avec stupéfaction dans l'Hérault du Jour la déclaration de André Lubrano, Conseiller Régional socialiste, candidat autoproclamé aux élections municipales de la ville de Sète en 2014 : "Certains mots sont indignes de la République, du débat démocratique. Jeter ainsi l'honneur de Pierre Moscovici dans le caniveau où coule le liquide nauséabond de la haine revient à se mettre au niveau des discours les plus extrémistes. Les représentants du Parti de Gauche ont montré qu'ils ne savaient faire qu'une chose: peindre en rouge sang l'atmosphère". Quelle citation pour une personne issue de l'extrême gauche, qui a été 1er adjoint au maire auprès de l'ancien Député/Maire communiste de Sète François Liberti de 1996 à 2001, mais qui a aussi oeuvré auprès de Georges Frèche pour la défaite de ce même François Liberti aux élections municipales de 2008. Ces paroles ne grandissent pas son auteur et méritent des excuses auprès de tous ceux qui portent chaque jour l'espoir de la justice sociale et humaine. Quand aux accords électoraux locaux avec la social-démocratie, ils sont bien mal engagés.
Bonjour à tous et à toutes et à toi Camarade Jean Luc,
Lu sur le forum de boursorama « Tel est pris qui croyait prendre ».
Le FMI et la BCE voulaient se servir sur la bête et ponctionner les comptes des oligarques russes de 10 puis 15 puis 30%, mais on ne vend pas la peau de l'ours russe avant de l'avoir tué. La Cyprus Bank et Leiki, alias Cyprus Popular Bank, avaient bloqué les guichets sur l'île, mais ces banques avaient des antennes à Londres, qui continuaient à fonctionner normalement. Les gros bonnets russes ou autres ont pu retirer leur trésorerie des griffes de la troïka, ne leur laissant que des os à ronger. Peut-être que tout cela s'est négocié dans les antichambres du Kremlin, mais la Troïka donne vraiment l'impression d'avoir été roulée dans la farine... à moins que ce soit dans le goudron et les plumes.
C’est Inéluctable le temps travaille pour nous.
Vive la Sociale ! Vive le Vie ! Résistance !
Je suis comme beaucoup très déçu qu'aucune de nos idées ne soient passées lors de l'interview sur FI. Le plus dur c'est que Jean-Luc Mélenchon qui pour moi a la stature d'un chef d'état passe pour un fou furieux.
Mais après quand je repense à ma propre histoire, il y a 3 ans je pensais que c'était un hurluberlu. Je me suis intéressé à lui non pas pour son intelligence ni pour sa culture mais uniquement parce qu'il n'hésitait pas à rentrer dans le lard des représentants de la pensé unique. Nos idées ne peuvent passer dans le format actuel de nos médias. Nos idées ne peuvent avancer que grâce à internet où l'on peut prendre son temps pour assimilé à son rythme la subtilité du raisonnement. Jean-Luc Mélenchon se sert des médias que comme une vitrine pour attirer l'attention vers nous, pour que le maximum de gens est envie de s'intéresser à nos idées.
Bonjour à tous,
Nous sommes tous derrière Jean Luc, bien répondu à Cohen sur FI, nous en avons plus qu'assez de cette presse aux ordres du système qui ment et désinforme en permanence. Ces journalistes sont incapables de faire leur travail correctement, ceux ne sont qu'une caste de privilégiés, les nouveaux inquisiteurs du XXI siècle, qu'il faut ramener à la place qui est la leur, transmettre l'information point barre.
Le parti solférinien est à la dérive, il va finir au placard pour 20 ans et la droite conservatrice de l'ancien régime rame à contre courant à la fin nous serons front contre front.
Bravo M. Mélenchon pour votre franchise et votre combativité, vous avez raison continué, nous sommes tous à vos côtés.
On lâche rien !
Jean Luc n'est pas tout seul, Cahuzac a le temps maintenant de faire les comptes donc de s'en rendre compte. La preuve nous sommes nombreux à le regarder et à le lire, il a aussi à ses cotés des filles comme Clémentine, des gars comme Delapierre, Généreux, Laurent, etc. et comme j'ai cru le comprendre une liste d'une soixantaine de grandes agglomérations ou le FdG serait à même de faire des listes uniques. Alors à mon humble avis il faut dés aujourd'hui faire des meetings car ceux-ci nous apportent des voix. Je suppose que les lieux et dates sont déjà retenus donc il nous faut dès aujourd'hui chacun de notre coté à faire via ces réseaux sociaux des signes à nos relations pour qu'elles aillent écouter le programme mis au point par le FdG. Il y a peut être aussi une stratégie à ne pas communiquer trop longtemps à l'avance les lieux ou ces rdv auront lieu, mais déjà de savoir que c'est prévu nous ferait à tous un plaisir immense, et nous pourrions prévoir ces prises de bastilles locales !
Il nous reste un an avant les municipales de 2014 arrêtons donc de polémiquer sur des points de détail, et gardons nos forces pour favoriser ces futurs meetings. Nous ne lâcherons plus rien ! Le ver est dans la pomme et la preuve est faîte (voir Beauvais et sa législative partielle) que nous sommes bien les seuls à représenter la gauche, celle qui saura faire face au capitalisme aussi bien en Europe qu'en France, et nous avons le programme tout tracé, même si à l'évidence il y aura des bâtons dans les roues ! Le vote républicain aura bien lieu au premier tour et croyez moi beaucoup de socialistes nous rejoindrons dans l'urne car eux savent bien ce qu'est un vote républicain.
Ah du grand Mélenchon ce matin sur France Inter, qui a parfaitement su mettre les choses à leur place et appeler un chat un chat. Merci d'avoir été si exactement vrai dans le propos !
Je ne comprend pas sur ce blog ceux qui râlent parce que nos idées ne seraient pas passées, etc. Mais enfin, d'une part ces gens là n'en n'ont rien à faire de nos idées, et surtout deuxièmement, Jean Luc a su faire passer l'essentiel, comme l'avaient pu le faire hier un Delapierre ou un Coquerel. Le plan comm a réussi à 100% et le PG a magnifiquement manipulé les médias cette fois ci, tout simplement. On a jamais autant évoqué le PG dans les médias, ni ses positions politiques - réécoutez les radios, revoyez les TV et relisez les journaux, c'est édifiant. Voilà un aspect stratégique de la lutte qu'il faut méditer, un enseignement pour l'avenir !
Un message passe ou ne passe pas. Je me demande qui écoute ce genre d'émission du matin. France Inter doit avoir un public pour ça sinon, ils passeraient à un autre style.
En tout cas, j'ai 2 réactions à propos de ce matin.
L'écoute militante, sympathisante, sensible politiquement pourra percevoir les quelques messages de Jean-Luc Mélenchon, je ne reviens pas sur les contenus. Mais il faut être particulièrement attentif pour les percevoir.
L'écoute de l'auditeur lambda qui lui ne captera rien de tout cela, mais plutôt un imbroglio de paroles dont les subtilités vont forcément échapper et il ne retiendra la plupart du temps que des contenus sans signification : message brouillé, voire contre productif. C'est toujours le risque. Et ce n'est pas faire injure à Jean-Luc, parce que des journalistes (appelons-les comme ça par commodité) ont cette intention de décrédibiliser ses propos et à travers lui, le Front de Gauche. Ils n'ont pas du tout le même comportement lorsqu'il s'agit d'un PS, UMP, ou EELV.
Donc il faut choisir. Où Jean-Luc continue de s'exprimer sur les ondes où il en disparaît. Là c'est un choix politique et pouvons-nous nous permettre de disparaître des chaînes radio-télé pour la raison qu'expliquer qui nous sommes relève parfois du prodige ? Quand ce n'est pas mission impossible. Ce matin, c'était limite. Mais je ne pense pas qu'il faille tenir rigueur à Jean-Luc, mais à ce monde des médias dont il faut rappeler qu'il représente les idées dominantes du capital et de ceux qui le soutiennent. C'est aussi ça la lutte des classes. Nous ne pouvons pas nous offrir ce luxe. Les réseaux internet ont une utilité certaine mais ils ne touchent pas tout public, tout le monde le sait. Finalement je pense qu'il faut continuer, vaille que vaille.
Bonjour à tous,
Je viens de visionner la vidéo de Didier Porte, c'est excellent merci M.Porte pour le fou rire, j'adore votre humour continuer.
On lâche rien !
@marcopolo à 16h17
Donc il faut choisir : où Jean-Luc continue de s'exprimer sur les ondes où il en disparaît. Là c'est un choix politique et pouvons-nous nous permettre de disparaître des chaînes radio-télé pour la raison qu'expliquer qui nous sommes relève parfois du prodige ?
Bien vu ! Vous avez tout compris.
Sur l'interview de ce matin, je suis partagée, d'un côté, on peut penser que JL Mélenchon s'est laissé piéger, mais finalement peut-on changer un homme ? Non, il a les défauts de ses qualités.
D'un autre côté, il a su aussi piéger les journalistes qui sont passés pour ce qu'ils sont, des petits, et surtout il a cloué le bec à Guetta, la girouette, en démontant le double langage : on ne peut faire semblant de fustiger la finance, de s'attendrir sur les peuples d'Europe alors qu'on a défendu bec et ongles les traités européens. Gageons que ces messieurs ne digèreront pas l'offense et que la réponse ne tardera pas, surtout et comme presque toujours, lorsqu'il n'y aura personne en face pour y répondre !
Accuser Monsieur Mélenchon d'antisémitisme ?
La bonne blague et, surtout, quel joli paradoxe cela aurait été pour l'homme qui remet dans les têtes la lutte des classes car, faut-il le rappeler, Karl Marx avait ses deux parents de confessions juives (avant conversion).
[rires]
Monsieur Mélenchon, merci pour ce que vous faites, continuez, n'écoutez pas ceux qui vous disent de vous modérer ! Vous nous donnez tellement de force et d'espoir ! MERCI !
@ jacques chanéac
"... je reste convaincu que le passage de Jean-Luc Mélenchon ce matin sur Inter … est largement contre-productif...... "Mélenchon est trop agressif dans son expression."
Comme toi je pensais effectivement que c'est contreproductif. J'ai gambergé et discuté autour de moi depuis la semaine dernière. J'inverserai tout ce raisonnement. On veut une révolution, citoyenne, on veut changer le système capitaliste par un système eco socialiste ? Alors on n'a pas à ramper avec des mots tièdes, cette voix porte aussi fort et aussi loin que des mots tendres. Le cri du peuple y est sous-jacent. Se lier de complaisance avec nos médias ne marchera que tant que le vent ne soufflera pas trop fort. Et c'est à nous qu'il advient de le faire souffler. Rappelez vous comment en 68 bon nombre de journalistes ont pris parti pour le peuple qui se prenait a rêver. Nous ne devons pas, nous ne pouvons pas être complaisants avec la médiocrité, elle appelle une voix forte et déterminée. Et tant pis pour ceux qui confondent l'argument politique de fond avec la musique qu’orchestrent ces médias. Nous n'avons pas à convaincre par ces émissions, mais seulement utiliser cette polémique pour que même s'il ne restait qu'un mot retenu celui ci se rattache a notre combat. C'est a nous de dire quel il est et a Jean Luc d'ouvrir le microphone pour qu'on puisse parler.
On veut tout changer ? C'est violent, mais mille fois moins que le fonctionnement du système du capital financier. Mille fois moins. A nous de crier cette nuance, de faire sortir du rang des larbins qui n'ont pas encore conscience de leur statut ni de l'urgence a jeter ce système. Si d'aventure la commission européenne et ses instance s'en prenait a la France, ce qui ne saurait vraiment tarder, nous entendrions d'autres sons de cloches, les épargnants auraient crument a la face ce que ce système engendre. N'attendons pas comme des lapins dans un clapier. Crions bien plus fort que Jean Luc encore le mot révolution. Ceux qui la craignent sont ceux la même qui fourbissent ce marasme, qui dénient le sens humain de nos existences. Nous sommes exploités, consentants ou non. C'est a nous de convaincre les consentants qu'ils ont autre chose dans les tripes que d'attendre que ce soit leur tour de souffrir.
@françois dit:
"quand je parle de Jean-Luc, que les attaques contre le FN nous coupent d'un électorat qui serait potentiellement intéressé par nos idées mais qui se rétracte en réaction vexatoire aux attaques"
Soit. Pose donc la question si ces mêmes personnes préfèrent quelqu'un qui avance a visage découvert et ne cache pas ses intentions a quelqu'un qui agit tout au contraire en souriant pour semer l'intolérance et la différence. Jean Luc Mélenchon est le porte parole d'une révolution citoyenne, Le FN veut rétablir l'ordre moral et un fonctionnement social basé sur la religion. Qu'ils se vexent. Mais qu'ils en parlent à leur psy avant de choisir la proie pour l'ombre.
Que les médias soient complices du pouvoir en place n'est une surprise pour aucun d'entre nous, même si Jean-Luc est excellent tout comme François Delapierre dans un autre style, on ne peut pas tout attendre d'eux, les laisser s'user à faire passer un message par des canaux qui ne visent qu'a le brouiller et le déformer. C'est a nous de les aider, chacun dans son coin, à chacun son style, à chacun le choix des moyens, que chacun apporte sa pierre aussi modeste soit-elle c'est la seule façon de nous faire entendre. Arrêtons de pleurer sur les "méchants" donnons nous les moyens de les déboulonner.
Si Mélenchon est antisémite, Hollande est socialiste.
@ marcopolo
Décidément, je ne croyais pas la semaine dernière a quel point nous sommes marqués par les préséances. S'il n'y avait pas eu la polémique sur Moscovici, il n'y aurait peut être même pas eu une seule ligne sur le fait que le parti de gauche était en congrès dimanche dernier a Bordeaux. Ce système médiatique se nourrit par paresse des petites phrases. Il ne sait que diffuser lamentablement des informations qui masquent le contenu du discours, le contenu des informations et le sens qu’elles peuvent avoir. Chypre en est un bon exemple. Paradis fiscal. Et qui c’est qui trinque dans la bataille ? Les banques ont pourri l’économie chypriote et c’est au peuple chypriote qu’on demande de faire un effort. Comme en Grèce, ou le clergé et les banques et une oligarchie ont dévasté le fonctionnement du pays. Ca suffit. Il faut qu’on les sorte de leurs casemates, a coups de pompes si nécessaire.
Et quand bien même Jean-Luc Mélenchon serait tout miel ce serait toujours le même type de polémique qui les animerait. On n'a rien a perdre a parler fort. Vous aussi faites en autant. Faites-le. On a peur d’un fourbe qui a la première occasion vous fera le coup de pied de l’âne, on ne craint pas un ennemi fin qui étaye ses arguments, on le respecte et on le combat. Ces conflits amènent la conscience, dixit Jean-Luc Mélenchon dimanche, et il a raison. La conviction qui émane de la passion finit toujours par porter ses fruits.
Une idée pour Jean Luc. Dans toutes les communes de France grandes ou petites le maire doit produire un compte rendu (il doit étre affiché) des débats, des votes des élus. Sauf erreur de ma part c'est l'opacité totale pour les réunions de Bruxelle, les journalistes se sont-ils posés la question. Pourquoi ? Il s'agit tout de même de questions concernant 400 millions d'habitants. Ainsi nous saurions ce qu'a voté chaque participant. Alors que sur Chypre nous avons vu Moscovici mentir, pour se dégager de sa responsabilité. Transparence, y sont-ils prêts ou est ce impossible, car ce sont des faux culs, sans honneur. Cela fait des années qu'en voyant les participants à ces messes noires je les ai baptisés "salopard" et je suis satisfait qu'enfin des responsables politiques parlent comme moi. Leur suffisance est insupportable et l'ont comprend mieux qu'ils ne supportent pas que des juges les rattrapent. Si nous pouvions inspecter les comptes dans les paradis fiscaux, il y en aurait des questions à poser, sur la provenance de l'argent planqués frauduleusement.