27avr 13
Drôle d’ambiance. Comme avant un orage, on voit le ciel se couvrir. L’eau qui sature déjà le ciel fait un effet de loupe et l’on voit de loin comme de près et maints détails se distinguent mieux qu’à l’ordinaire. Pleuvra ou pas ? Orage ou pas ? Souvent le temps ne se laisse pas prévoir, même quand il semble évident. Mais à partir de bien des nuages, il devient de moins en moins probable qu’un coup de vent suffise à purger l’air. Notre 5 Mai est un rayon de soleil salvateur.
Le gouvernement Hollande est le plus grand diviseur commun qu’on ait jamais connu à gauche. Le président qui « n’est plus socialiste » de son propre aveu à la télévision, creuse un fossé dans la gauche politique et syndicale avec une ardeur qui l’empêche d’entendre craquer le système qu’il mine mais qui le porte. Combien de temps compte-t-il gouverner contre ceux qui l’ont élu ? D’où lui vient cette illusion que la droite l’épargnera une fois qu’il aura affaibli son camp au point d’être emporté par une bourrasque ? Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ? Comment peut-il croire que le seul chantage pourra remettre en mouvement tous ceux qui se sentent trahis et offensés par la volte face sur l’amnistie ? Funeste erreur et illusion de celui qui croit que la fonction présidentielle crée à elle seule le rapport de force qui la fait vivre. Illusion classique de ceux qui « ne croient pas à la lutte des classes » et pensent que les jeux et astuces politiciens font et défont tout ! Incapables d’imaginer un autre futur les solfériniens rabâchent les formules éculées du passé : risettes et calinettes pour les puissants, coups de triques pour les autres. Faibles avec les forts, durs avec ceux qu’on a rendu faibles !
Le refus de l’amnistie sociale, la lâche soumission à l’opération de criminalisation du syndicat de la magistrature sont les deux faces d’une même médaille noire. Je le dis bien fort : un local syndical est lieu privé inviolable, les méthodes de caméras cachées sont des méthodes de voyou sans limite, pratiquée par des voyous, ou en tous cas des gens qui ont une intentions préétablie qui est sans rapport avec l’enquête journalistique. Si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête. La ligne de l’ultra droite solférinienne de Manuel Valls qui a déjà gagné à propos de l’amnistie, triomphe dans le lâchage des magistrats syndiqués montrés du doigt par la droite. Manœuvre ! Manœuvre ! Le 5 mai on manifeste pour la Nouvelle République, aussi pour une magistrature libre de se syndiquer, libre de se moquer. Même cruellement, même injustement. Le syndicalisme des magistrats a tous les droits du syndicalisme en général ! Où va-t-on si l’on perd de vue cela ? Dans quel genre de société allons-nous vivre si la liberté de conscience et son expression sans limite dans un lieu privé est bridée par la crainte de poursuites publiques et de punitions professionnelles ?
La définition du parti solférinien ? Il n’a de socialiste que l’adresse du siège qui a hébergé cette idée jusque-là. La voix froide et vide, Alain Vidalies, ministre des relations avec le parlement, avocat des causes syndicales et du droit du travail toute sa vie professionnelle, disciple avéré de Jean Poperen l’homme du contrat social, la mort dans l’âme pour qui le connaît, annonce que le gouvernement demandera le rejet de la loi d’amnistie. On devient un solférinien quand de gré ou de force on renie les fondamentaux élémentaires du socialisme. Ceux qui refusent de voter la loi d’amnistie se perdent moralement et politiquement.
La volte-face tout azimut du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche. La droite et l’extrême-droite enflent mécaniquement d’autant. Dans ces conditions notre devoir est d’être les déclencheurs et les rassembleurs pour tous ceux qui veulent continuer le combat et la résistance quel qu’ait été leur vote au premier tour de l’élection présidentielle. Tel est dorénavant le rôle du 5 Mai. La Nouvelle République à laquelle nous aspirons n’est pas une cause qui nous appartient comme un thème de communication ou d’agitation. Elle est l’enjeu de la période si l’on veut une sortie par le haut de cette situation affreuse où la droite et les solfériniens ont enfermé le pays.
Je crois que quelque chose se sent de cela en voyant avec quelle rapidité se mobilisent les listes d’appel à la marche citoyenne du 5 mai. Ça se voit à l’énergie qui est mise pour prévoir trains, cars et co-voiturages ! Et même pour arriver à l’heure, c’est-à-dire à 13 heures 30, qui n’est pas si commode à tenir. A voir la diversité des personnalités et groupes qui décident d’appeler.
DPDA : des révélations et des décryptages inédits
Comme on le sait après avoir battu un record d’audience dans l’ambiance détendue de l’émission de Ruquier « on n’est pas couché », j’ai participé à une émission qui a battu elle aussi son record d’audience : « Des paroles et des actes » présentée par David Pujadas. Le fait a donné lieu à plusieurs commentaires de presse et même à des analyses plus fouillées. Et aussi à une interview de la responsable de la rédaction politique de France 2, Nathalie Saint-Cricq, dans le journal solférinien « Le Nouvel Observateur ». A mon tour, j’ai pris le temps de réfléchir le clavier à la main sur ce que j’ai vu et vécu. J’ai donc noté quelques idées que je vous propose en partage.
D’après moi, conçue comme je l’ai vécue, le but d’une telle émission n’est pas d’aider le téléspectateur-citoyen à comprendre la pensée de quelqu’un et d’en mesurer les limites éventuelles ou bien d’en comprendre la place par rapport au moment ou aux débats en cours. Et de camper un « bon sens », sorte d’idéologie implicite, opposable aux dénis que révèle toute personne qui n’en admet pas l’évidence. Si la vérité est pré-établie tout alors se joue sur un autre plan. Il s’agit seulement de mettre en valeur le « journaliste », petit futé qui pose la question qui tue. Le procédé est tantôt frontal comme le fait François Lenglet avec ses « graphiques », tantôt induit sournoisement. Mais c’est un procédé idéologiquement fondé.
Scène type de cette manière de faire. Nathalie Saint-Cricq m’interroge sur l’expression du « balai ». Folle originalité ! L’attaque fait partie des éléments de langage des argumentaires de la rue de Solférino et de l’entreprise de communication Euro-RSCG. Il est en effet déjà en circulation depuis quinze jours. A question rabâchée, réponse rabâchée ! Mais madame Saint-Cricq m’interrompt. Elle proteste contre mon début de réponse : « Oui je sais, vous l’avez déjà faite » et elle se met à réciter toutes mes réponses sur le sujet dans d’autres émissions ! Dans ces conditions elle fait à la fois la question et la réponse. Que veut-elle de plus ? Des aveux ! Je devrais avouer qu’elle a raison. Que son interrogation bidon sur ma violence est fondée. Ou bien entrer dans son jeu de psychologisation de la politique à quoi est exclusivement consacré sa séquence. Ça m’a rappelé la remarque du journal « Le Monde » à propos de mon prétendu refus de publier mon patrimoine après que je l’ai fait une nouvelle fois assorti de remarques ironiques. « Il s’en est tiré par une pirouette… » avait enragé le plumitif social libéral du journalissime.
Dans ces conditions, qu’ils le veuillent ou non les journalistes vedettes changent de rôle ! Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! Charge permanente où tout est preuve qui se doit d’être accablante. On me pose une question ? J’y réponds ? Oui mais j’ai déjà répondu sur le sujet et c’est donc bien la preuve que j’ai tout préparé d’avance. Et ainsi de suite. Mais faire le procureur est un métier qui respecte des procédures et s’appuie sur des codes connus et partagés. Ici c’est n’importe quoi, sans foi ni loi. La preuve ? Dès le lendemain, interrogée par l’édition en ligne du « Nouvel Observateur », madame Nathalie Saint-Cricq reprend le grand air de la calomnie de « Libération ». Lisez : « J’ai regardé toutes les dernières émissions auxquelles il a participé. J’ai vu son vocabulaire évoluer. Il avait parlé de "purification éthique" et décrit le ministre Pierre Moscovici comme un "salopard". Il a un peu rétropédalé. Il a dû sentir qu’il était allé un peu loin. » Il n’y a pas besoin d’en dire davantage. Quel rapport entre ce type de comportement qui consiste à propager un faux connu comme tel et la prétendue « éthique journalistique » dont tous ces gens se gargarisent ? Surtout en prétendant m’avoir entendu le dire « dans les toutes dernières émissions » Bien sûr dans cette anecdote n’oublions pas le « journaliste » du « Nouvel Observateur » qui pose la « question », qui sait très bien que c’est la réponse est bidon mais ne pipe mot !
Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici. Comme le déclare Nathalie Saint-Cricq nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Sans créer une familiarité, cela autorise des rapports plus directs qu’avec d’autres. C’est pourquoi je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». Comme ses collègues du Monde publient les textos que je leur envoie pour dire que je ne veux pas leur répondre, je prends la liberté de publier l’un de ceux qu’elle m’a adressé « Je n’ai jamais dit ça… J’ai dit « purifier ». Jamais éthique. Je les appelle. » Puis, deux heures plus tard : « Ils vont rectifier. Ils sont approximatifs ». Chacun appréciera ce qu’il est permis de faire à un « journaliste » en matière d’approximation. Et voici la chute de l’histoire. C’est Saint-Cricq qui avait raison. Elle n’avait pas dit cela comme ça. La rédaction du « Nouvel observateur » a donc corrigé dans l’après-midi. Mais elle s’est bien gardée d’avouer à ses lecteurs son trucage précédent. Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » vous voici mis en garde une fois de plus sur la valeur des informations et des méthodes de ce journal !
L’émission elle est donc bâtie sur une image préconstruite. Il s’agit de repeindre à la case « Mélenchon l’agressif ». Tout est donc construit sur ce thème. Depuis l’introduction de Pujadas parlant de moi : « Il tonne, il éructe… », une vraie caricature. Vous savez tous que « éructer » veut dire « roter ». Mesure-t-on la violence du procédé ? La grossièreté de la méthode est renforcée tout au long de l’émission par la réalisation : tous les gros plans sont sur mon visage dans les moments tendus et jamais un sourire dans les mêmes conditions. Et dans le même temps défilé de tweet hostiles en bas de l’écran alors que la tweetosphère est pourtant dominée par les soutiens. On comprend sans avoir besoin d’un dessin la manœuvre : tout est mis en œuvre pour décrédibiliser ma parole et ma personne, tout le temps, quoique je dise. La cible est le petit bourgeois naïf et les communicants qui répandent les rumeurs dans les milieux clef de la période, la classe moyenne supérieure qui hésite. Car elle est à cette heure l’enjeu de la stabilité sociale. Quand elle va craquer tout ira à terre. D’ici là il faut la tenir en main par la peur « des extrêmes ». M’extrémiser voilà l’affaire. Fut-ce en dramatisant un balai.
La séquence de madame Saint-Cricq qui ouvre la soirée après l’introduction de David Pujadas est tellement exemplaire de tout cela. Si l’on examine son contenu on est frappé par le fil conducteur inquisitorial et l’obsession de la « prise à revers » caractéristique de la volonté de montrer qu’il faut « démasquer », « révéler » un secret inavouable : caméra caché, interviews recomposées de communistes qui me critiquent, soirée mondaine de « GQ » où l’on sous-entend que j’irais en cachette de mes électeurs. Tout doit montrer que je suis insincère, faussement révolté et ainsi de suite. Cette feuille de route est connue et se répète dans la bouche et sous la plume de quelques personnes bien typées. Ici il en va de même. Ce n’est un secret pour personne que les maîtres d’œuvre de l’émission, certains de ceux qui sont sur le plateau et d’autres importants dans la régie, sont des PS patentés. Cela ne les détermine pas, bien sûr, car ce sont d’abord des professionnels du spectacle. Mais j’affirme que cela les influence assez pour que cela compte et se sente à la réalisation. Et, non moins naturellement, cela conditionne la façon pour moi de préparer une telle émission et même ma façon d’y participer.
Car pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique. Car, bien sûr, le média se présente dans ce cas, encore une fois, comme un miroir. Il prétend renvoyer une image et non pas une fabrication pure et simple comme c’est en fait le cas. Il ne faut donc jamais oublier que le média audiovisuel politique est une arène et seulement cela. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts d’une seule main. Cette émission est une arène assumée. La construction de l’émission est prévue comme telle, de l’aveu même de ceux qui l’organisent. Il s’agit « d’épuiser » l’invité, comme on le dirait du taureau. Neuf personnes à tour de rôle entrent l’une après l’autre en scène. Chacune ressort épuisée après avoir jeté tout son jus en quinze minutes maximum. Chacune, comme c’est bien normal, lutte de toutes ses forces pour se valoriser au dépens de l’invité. D’une façon générale aucun thème précis n’est connu à l’avance ! Certaines indications arrachées par des tractations sans fin et des confidences dérobées peuvent être ensuite totalement fausses. Ainsi de la fameuse séquence Saint-Cricq qui m’avait été présentée comme un « bilan d’un an de de Hollande » et qui fut seulement un récapitulatif de tous les « éléments de langage » hostiles sur mon compte. Tout cela est étudié pour produire un résultat. En fin de parcours l’invité, telle une bête épuisée par la corrida, est censé tomber à terre, vidé, juste bien prêt pour l’estocade. Arrivent alors trois soi-disant « observateurs » qui ont « tout suivi avec attention et vont nous dire ce qu’il faut penser de votre prestation et des points où ils vous ont trouvé flou ou faible ». Je dois dire que quand ces trois là arrivent vous êtes réellement au bout du rouleau. L’émission a duré au total deux heures et demie, j’ai vidé les deux verres d’eau qui m’avaient été servi. Mais je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire. Ces trois là, pour finir, furent cependant les moins hargneux de la série. Mais je n’ai pas vu en eux, une seule seconde, des juges impartiaux. A cet instant comme tout au long de l’émission, j’ai souri par jeu et par obligation. Mais je n’ai jamais baissé la garde. J’ai mis en œuvre tout ce que j’ai appris dans une vie de militant commencée à l’âge de seize pour affronter des cohues d’adversaires. Bref, je n’ai jamais oublié que j’étais dans une arène. Mirmillons, fauves, reîtres, jusqu’au dernier tout doit être accueilli le glaive au poing. Que des milliers de personnes comptaient sur moi et ma solidité au combat. Et je savais que si je l’emportais, comme ce fut le cas face à Cahuzac, j’aurais au mieux dans les médias du lendemain quelques commentaires à demi moqueur pour saluer mon « show » et réduire toute ma présence à cela. Cette fois-ci encore tout fut consommé comme prévu par nous. A mon désespoir d’intellectuel consterné par le gâchis. Mais à ma vive satisfaction de lutteur.
Car si eux gèrent un spectacle saignant, moi je construis une force. Une force prise dans le grand nombre. En ce sens l’audience de l’émission est importante à mesurer. Nous avons battu un record: 14 % de « parts de marché », soit 3 millions de téléspectateurs. C’est la plus forte audience de l’année. Le pic d’écoute est monté à 3,46 millions à 21h26 et à 26% de part d’audience en fin d’émission. Pour Jean marc Ayrault ce taux a été le 27 septembre 2012 de 12,8 %, soit 3.1 millions de téléspectateurs. Il a été pour le débat Copé Fillon, le 25 octobre 2012, de 9,9 %, soit 2.3 millions de téléspectateurs. Pour Manuel Valls, le 6 décembre 2012 : 12,1 %, c’est-à-dire 2.9 millions de téléspectateurs. Pour Montebourg, le 24 janvier 2013 : 10 %, soit 2.3 millions de personnes. Enfin, et ce n’est pas le moins suave, le 21 février 2013, pour madame la dédiabolisée, Marine le Pen elle-même: 11.7 %, soit 2 634 000 de curieux. Petit bras ! Notre audience est tellement spectaculaire que madame Saint-Cricq doit mettre en garde après s’en être réjouie. Elle déclare au « Nouvel Observateur »: « L'émission a très bien marché. Près de 3 millions de personnes l'ont regardé. Mais ça ne veut pas dire qu'ils adhèrent à ses idées. » Ouf, on aurait eu peur !
J’achève ce chapitre avec un bilan du désastre journalistique de l’émission. Il est vrai qu’elle a été préparée en limite de temps sans doute en raison de changements dont je ne sais rien. J’ai été invité le mardi pour le jeudi et j’ai eu le dérouleur le mercredi en début d’après-midi. Je sais qu’il en a été de même pour la rédaction de France 2 qui a préparé l’émission. Peut-être est-ce là la cause de la bizarrerie du tempo. Seul David Pujadas s’est gardé les bons morceaux, pris dans l’actualité, et sembla parler de quelque chose de réel. Puis il se tint à distance d’un jeu de massacre qui ne tournait pas comme prévu. Il aborda le thème de l’amnistie et du rôle de premier ministre en respectant mes réponses. Les suivants ont accumulés les hors-sol. Encore une fois c’est à la séquence Saint-Cricq que ce fut le plus étrange. Une séquence qui parle de moi sans dire un mot du congrès du parti qui vient de me réélire co-président, ni un mot de l’adoption des thèses de l’écosocialisme qui est pourtant une nouveauté idéologique. C’est d’autant plus bête que c’était un bon moyen de traiter le sempiternel thème de la divergence avec les communistes autrement qu’en caméra cachée. Et comment comprendre ses interjections à chacune de mes réponses « allez, on avance », « on avance », comme si on était à la chaîne ?
Enfin quand même : une émission qui ne centralise pas un thème sur le chômage le soir où est publié un record en la matière ! Pas un mot sur l’industrie du pays alors que c’est le sujet qui est devenu central. Ou plus exactement seulement un sketch très étroit du faux concret : « Que faites-vous comme premier ministre pour sauver PSA » ? Rien sur EADS, Alcatel, Sanofi, Arcelor, Petroplus. J’en passe et des meilleures. Puis vient l’international avec Jeff Wittenberg. Il s’agissait là encore de faire de l’incident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Séquence Chine : on dit du mal de Hollande « qui n’est resté que 37 heures » ou du mal du Tibet à propos de droits de l’homme ? Désespérant ! Les mêmes qui ont fait tout un potage sur « salopards » ne se souviennent pas que la phrase fut prononcée à propos de Chypre ! Rien sur Chypre, rien sur l’Europe, rien sur l’Allemagne. Chaque fois que j’alertais avant l’émission sur la nécessité d’inclure tel ou tel thème, la réponse était invariablement la même : « en deux heures d’émission, vous aurez le temps de l’aborder ». Donc c’est à l’invité d’introduire les problèmes qui comptent et aux journalistes de fourbir les éléments de pur spectacle ! Si bien que si l’on retire « la Corée du nord » de son propos, c’est Jacques Attali qui permit le seul moment d’ample respiration de l’émission au cours duquel j’ai pu parler stratégie du rapport de force, économie de la mer et ainsi de suite au lieu de passer mon temps à répliquer à des caricatures préconstruites.
Je construis en clivant. L’opinion des indifférents ne m’importe pas. M’importe ceux qui apprennent d’une émission à l’autre. Ils apprennent non seulement nos raisonnements mais à déconstruire la technique du système médiatique. Je ne m’en suis jamais caché, si le message c’est le médium selon la formule de Mac Luhan, détruire le médium, c’est-à-dire sa crédibilité, fait partie du message et de sa pédagogie. Les médiacrates le savent. Ils savent que c’est ma stratégie à leur égard car je l’ai déjà notée noir sur blanc à plusieurs reprises, et déclaré publiquement à plusieurs reprises. Ils réagissent donc sur le mode corporatif et personnel destiné à les victimiser. C’est pourquoi « Le Nouvel Observateur » titre son interview de Nathalie Saint-Cricq en la citant sur ce point « Taper sur le journaliste fait partie de la partition de Mélenchon ». Elle de son côté est militante : ce cri du cœur corporatiste a une visée. M’inclure dans le cynisme de la bonne société: « Je n'ai pas du tout été surprise par ses propos. Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis au moins vingt ans. Je savais pertinemment qu’il réagirait comme ça. Taper sur les journalistes fait partie de sa partition. Mais avant et après l'émission, il se montre tout à fait charmant. On a d'ailleurs bien vu que l’extrait du documentaire de Canal+ sur les coulisses de France Inter dans lequel il détaille sa stratégie vis-à-vis des médias ne lui a pas plu. C'est sa mise en scène. » Elle se trompe en croyant que c’est le contenu des images qui m’a contrarié. En fait, je m’en fiche absolument. C’est le côté « image volées » qui m’insupporte. Et Saint-Cricq le sait. Car je le lui ai dit dans ces coulisses d’où elle parvient même à tirer de mon amabilité et de ma courtoisie un argument contre ma sincérité. On revient ainsi au fond de sa séquence : montrer que je suis un simulateur dont elle perce à jour le secret. Mais ce qui m’intéresse de produire, à ce niveau de manipulation réciproque, c’est qu’elle assume un corporatisme qui renforce mon discours. Car la défense de caste des médiacrates par les médiacrates joue intégralement pour notre cause. Y compris dans la profession, y compris à France 2. Y compris sur le plateau où je me trouvais ce soir là. Mais c’est une autre histoire.
Cette émission n'a que deux objectifs (soit passer de la pommade, soit essayer de détruire l'image de l'invité). Jeudi soir l'objectif "destruction" était à l'oeuvre mais cette opération de casse a été un échec. Personnellement j'ai regardé cette émission avec des proches qui ne partagent pas à 100% nos idées et pourtant ils sont arrivés à la conclusion que le but de cette soirée était bien sûr une tentative de lynchage médiatique. Pour ma part je m'interroge sur l'utilité de participer à de telle émission qui ne laisse pas développer les idées et qui finalement est plus un show journalistique qu'un moment d'information.
Cher Jean Luc,
Dur, dur ! Laborieux. L'image du front de gauche est, je le crains, un peu écornée.
Non pas pour le militant que je suis, car j'ai une analyse similaire à la votre concernant l'émission, mais malheureusement pour la personne lambda qu'il faut convaincre, je crains que vous ne soyez passé pour un égocentrique injurieux et souvent en colère (mes nombreuses discussions paisibles et réfléchies avec collègues, amis de différents bords politiques, semblent aller dans ce sens). Ceci dit, il y avait de quoi d'être en colère et de ce côté là je ne peux que comprendre votre réaction car je le suis plus souvent qu'à mon tour.
Cependant, puisqu'ils ne cherchent que le show, faut il nécessairement entrer dans leur jeu ? Ne faudrait-il pas être plus posé ? Ne faudrait-il pas axer vos réponses sur des sujets du programme du front de gauche, qu'importe la question après tout ! Vous avez certainement des conseillers et je ne voulais que vous donner une observation du ressenti suite à l'émission.
Sachez que cela n'enlève rien des qualités que je vous prête et j'espère que le soutien de tous les militants, vous donne la force, psychique et physique, de poursuivre le combat. Courage !
Cordialement.
Pujadas,
Avant je vous aimais bien, car cela nous changeait de PPDA. Mais le avant, c'était au début des tours du World Strate Center, lorsque la 1ere était en feu, la 2eme est frappée par un second avion, vous arrivez sur le plateau du direct et la là vous dites "oh! la la on détient un bon scoop !" Qu'est-ce que je vous déteste depuis.
PS: un institut de sondage fait apparaître que les Français en ont marre des journalistes, pas étonnant à force, mais je suis pour la liberté d'opinions quand même, mais un pt'it coup d'balai pour leur faire respecter l'invité. Car Mr Mélenchon n'éructe pas, seul les fachos en profitent (mariage pour tous) pour éructer leur passé.
Un frémissement. Dans mon entourage, de nombreux retours extrêmement positifs sur l'intervention de Jean-Luc Mélenchon à l'émission de la 2 et venant de gens totalement dépolitisés voire de droite! On ne lâche rien!
Billets et balais achetés pour le 5.
@Toto34 (8)
Je crois pour ma part comprendre notre écosocialisme comme la volonté de dépasser la « première écologie » appliquée à défendre l’environnement particulièrement dans les zones littorales. Nous avons des textes et des conférences nombreux à ce propos ! L’océan constitue le milieu originaire du vivant, et sa connaissance est donc essentielle pour construire des économies écologiques, dans « un autre monde possible ». Jean-Luc Mélenchon reconnaît volontiers la grande difficulté d’aborder cette question d’une « nouvelle frontière » pour d’autres modes de production et de consommation respectueux de l’équilibre de la biosphère. Les réponses aussi bien d’un Cahuzac que d’un Attali à la télévision à cette proposition de Jean Luc sont très significatives de l’incompréhension de la question posées, même à un au niveau de responsabilité politque élevé : ils ne voient, dans leur réponse, le vaste espace maritime que comme une zone de risque à engager et de grande distance à traverser par les « compagnies maritimes » (Cahuzac), ou séparant les « ports » (Attali) afin de transporter la compétition des entreprises rivales et des cupidités particulières d’une rive à l’autre, au lointain.
De ce point de vue je trouve nécessaire tes mises en garde : il ne doit nullement s’agir de considérer les mers comme le lieu de nouvelles « cornes d’abondance » où exercer la cupidité marchande, ou comme un espace purement matériel et « neutre » (ou poubelle sans limites). C’est ainsi qu’est compris l’espace maritime dans le régime productiviste hérité du monde " moderne". Alors qu'il s’agit de connaître de mieux en mieux l’espace originaire où le vivant a depuis toujours l’origine de son développement, afin d’adapter désormais l’économie humaine à une science effective des lois du vivant. Sans négliger pour autant l’existence d’utilisations technologiques déjà envisageables de nouvelles sources d’énergies non fossiles !
Madame Saint-Cricq, que vos yeux pétillent et deviennent langoureux, sourires aux lèvres et fossettes en option, tous vos atouts féminins se développent dès cet instant. Rien de moins quand ils s'agit de recevoir et de faire l’interview à un politique de droite (Sarkozy, Jupé, Copé). Mais que soudain l'horizon se noircit et vos yeux deviennent haineux et votre visage se durcit au point de devenir hargneux à la vue d'un chef de la vraie gauche. Votre masque tombe mais serait-ce vos profondes convictions ? Ou je préférerais croire que ce sont les ordres de la direction. Il ne faut pas faire de procès à charge comme vous le faites avec les autres. Au fait le directeur général de France 2 nommé par Sarkozy que fait-il encore à cet endroit. Hollande ne fait même plus la chasse aux sorcières, il est vraiment bon à rien. Du balai ces malhonnêtes mystifient l'information.
Merci, votre ressenti est le notre, l'important c'est votre popularité, l'important c'est que le front de gauche soit à présent incontournable, vous avez gagné grâce à votre franc parlé, pensez a vous préserver, vous n'avez pas d'amis dans nos médias disons pas assez, il faut dire que vous ne faites rien pour arranger les choses, perso je pense que vous n'avez pas tord mais cela risque de vous desservir, l'importance majeure est de bien faire connaître l'intérêt de la 6éme République et d'abord de réussir a mobiliser pour la grande marche du 5 mai, ne perdons pas de vue que dans l'ombre le FN grandit, nous savons pourquoi mais cela ne suffit pas, les belles valeurs de notre gauche méritent d'être mises en lumière, beaucoup souhaitent une alternative au capitalisme débridé, nous avons un projet de société a défendre nous ne sommes pas dans le flou et cela il nous faut le prouver et encore convaincre, nous avons besoin de vous de plus en plus pour cela. Utiliser l'ironie l'humour comme arme, pour fédérer c'est plus habile, l'eau est plus forte que la roche...
Concernant Attali et sa fourberie legendaire. N'oublions pas qu'il procéda de la meme manière en 1981 pour discréditer et neutraliser Coluche. Aujourd'hui, c'est monsieur Mélenchon, demain un autre. C'est le traitre attitre du PS. L'homme des basses besognes. Sous couvert de l'intelligence, alors que ses prophéties sont toutes plus invraisemblables les unes que les autres. Ma prophetie a moi, le PS va exploser en vol, la droite et le FN vont faire la razzia aux municipales, et Attali reviendra nous présenter ses stupidités. Tous dehors !
Un billet entier consacré à cette émission est la preuve que le ressenti est également partagé par Mr Mélenchon et nous mêmes. Maintenant que faire ? Quand un avocat est véreux il y a le recours au bâtonnier, quand l'administration pêche il y a le tribunal administratif, quand un employeur outrepasse ses droits il y a les prudhommes mais quand un média de service public se rend coupable de désinformation de mensonges et de manquements à la politesse la plus élémentaire vis à vis de l'invité et des spectateurs, il y aurait le CSA. Hélas ceux ci prennent leurs directives aux diners du siècle et il ne faut donc rien en attendre. Dans ces conditions une pétition collective resterait lettre morte. Reste la stratégie à adopter lors des passages à l'antenne. J'espère donc que les conseillers de Jean-Luc en la matière iront s'inspirer dans ce blog de quelques idées qui me paraissent pertinentes. En bref pouquoi se soumettre à un interrogatoire quand on a des idées à faire passer vers le plus grand nombre. Quand la vaillance ne suffit plus il reste la ruse.
Je ne suis pas votre électeur, je suis opposé à certaines de vos positions, mais contre les (cons) salopards, les voyous, car ce sont des voyous, du PS, de l'UMP et leurs affidés, je vous donnerais la préférence. Passionné de politique, je suis révolté par les émissions d'information de ce qui devrait être un service public. Je me manifeste souvent sur les forums de France télévision pour dénoncer cet accaparement, par des voyous (oui voyous car ils s'attribuent le bien public pour n'en faire qu'une machine à faire leur promotion et celle des copains). Le modérateur me prévient souvent que mon message ne sera pas publié.
Je vous reproche cependant d'entrer dans leur jeu. Le citoyen est intelligent et il sait que les Pujadas, les Saint-Cricq et toute leur compagnie ne sont là que pour faire les clowns intelligents car ça rapporte. Nous avons besoin d'entendre dénoncer ce qui ne va pas, la situation des gens en difficulté, l'expression démocratique tous les jours un plus restreinte, le service public totalement soumis au pouvoir. Oui, vive un nouvelle république ou le citoyen aura la maitrise du politique et ou les élus devront être constamment conscients qu'ils ne sont que les représentants du peuple et non leurs maîtres.
Oui jean-luc, vous avez gagné ce combat sur france 2 ! je vous admire. vous me réconcilier avec la politique avec la vie. Vous me redonnez du courage et de l'espoir pour une vie meilleure, plus juste, simplement humaine mais tellement essentielle. Oui votre voie est la seule possible, je suis d'accord avec toutes vos idées. Au début j'avais un peu peur de votre aggresivité. Mais je comprend à présent, les enjeux et la nécessité absolue du combat. C'est décidé, le FdG est dorénavant mon parti et le 5 mai je serai avec vous.
"[…] je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». "
Que je suis contrarié par cela! (Ou plutôt par la tournure des événements). Je précise cependant que j'exprime une différence de point de vue, mais absolument pas une critique. Avec une telle boulette, un tel flagrant délire de contradiction et de mauvaise foi, elle ne pouvait pas s'en sortir. Grillée, cuite, discréditée par ce mensonge, cette perversité flagrante. Dès la publication de l'article, j'ai été un des premiers à réagir sur le Nobs* et la plus grande partie des commentaires sur le Nobs s'indignaient contre ce mensonge. Bref, du gâteau pour souligner le discrédit du service politique de la chaîne publique et mettre à terre l'émission DPDA. Et voilà que, sur ce blog "Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici.[...]" Zut! En conclusion de cette embrouille perverse, le dénouement est une surprise. Rien ne pouvait sauver du discrédit Nathalie Saint-Cricq, sauf Jean-Luc.
Alors là, pour être élégant, c'est vraiment élégant. De la très grande classe! Un grand bravo! Je dois avouer cependant que je regrette un peu la tournure des évènements. Encore incrédule, abasourdi par cette chute de l'histoire, j'ai adressé il y a peu de temps, au Nobs, en commentaire à l'interview de Nathalie Saint-Cricq, une demande de confirmation sur la nature de l'erreur. J'attends la réponse.
*"Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » […]" Hé bien, il ne faudrait pas trop se moquer des petits camarades qui sont sur ce front. Il en faut du courage pour militer là bas et répondre aux inepties!
@françois 59
Les médias du service public (dont France 2) sont payés par nos impôts. Ils devraient donc être considérés comme un service public, ce qu'ils ne sont évidemment pas. Il n'y a pas que le CSA pour régler le problème, il y a aussi la colère citoyenne qui peut se manifester par des protestations envoyées aux médiateurs des chaines. Si nous voulons reprendre le contrôle d'une partie de l'information, il nous faut exprimer notre colère à ces caciques, et un de ces jours organiser un grand sitting devant leur chaines, afin d'exiger un traitement juste de l'info (et non pas du show biz) et un droit de réponse quand nous sommes calomniés. En résistance!
Cher Jean Luc si je partage les idées que vous développez (je suis moi même au Front de Gauche) je ne partage pas votre façon de les exprimer avec quelque fois de l'agressivité si ce n'est pas de l'invective. Les journalistes connaissent votre tempérament et ils préparent l'émission en fonction de ça. Et vous à chaque fois vous tombez dans le piège. Par cette façon de parler assez cavalier et je dirais même un peu bof vous rendez inaudible le message de du Front de Gauche. Croyez bien que mon message est fraternel et exprime un sentiment que partagent beaucoup de militants du FdG. Mon message passera t-il ?
Au 5 mai à Paris
Toute cette émission était construite pour faire passer Mélenchon pour un clown. Ces gens-là, oui, ceux de la caste, ont donc peur. Peur pour eux, pour leurs petits ou grands avantages qu'ils savant en danger si quelqu'un d'autre que de l'UMP ou du PS s'emparait du pouvoir (bien qu'il soit évident qu'Hollande n'appellera jamais Mélenchon). Le procédé le plus dégueulasse de ces gens n'ayant même plus de retenue devant l'excès est la diffusion de tweets systématiquement défavorables à l'invité. Ne les oublions pas le moment venu.
P.S. : Je demande une marche du 5 mai dans chaque grande agglomération française, et non seulement à Paris. La révolution est celle du peuple, pas celle des bobos et autres apparatchiks parisiens. Il y aura comparaison, vous le savez, avec les rassemblements contre le mariage pour tous. Est-ce que le but est de montrer que les révolutionnaires sont moins nombreux que les réactionnaires ?
Qu'est-ce qu'un journaliste objectif ? Un journaliste au chômage.
D'ailleurs j'encourage les vrais journalistes à s'appeler "informateur" ou à trouver le néologisme adéquat et libérateur pour se définir.
Jean-Luc Mélenchon devrait ajouter à son argumentaire que le rôle du journaliste aujourd'hui est de vendre des berlines, des brosses à dent, des credits à la consommation, avant et après l'émission, au dessus et en dessous de l'article. Peut-être que certains d'entre eux auront bientôt Coca Cola tatoué sur le front. Pour tout ça il faut de l'audimat. Les gens étant naturellement attirés par le vice et le dégueulasse puissance mille et non la vertue ou la vérité, les journalistes n'ont aucun scrupule à nous gâver le cerveau de mensonges. Heureusement, grâce à la prise de recul offerte par l'école et Internet, les gens sont beaucoup moins cons aujourd'hui et voient bien le cirque médiatique en place.
@Lucide et @Gabriela
Merci les filles oui il n'y a que comme ça que les journaleux se destabiliseront. Le silence est d'or et Jean-Luc arriverait très bien à le faire.
Cette émission m'a épuisée. Migraine de gueule de bois le lendemain et la pensée que la tentative de bloquer tout dialogue relevait de la perversion narcissique telle qu'elle était décrite dans les faits:
-confusion et diffamation sans avoir l'air d'y toucher en se donnant l'air du sérieux
-allusions voilées, insidieuses. (à l'encontre d'un parler dru et cru)
-pouvoir de la répétition en semant le doute sur l'honnêteté et sur les intentions de l'interlocuteur
-le bon sens rusé du paysan comme arme de manipulation
-fausses vérités afin de recourir au mensonge le + grossier comme stratégie de déstabilisation
-parler par dessus les paroles de l'interlocuteur
-couper la parole, se lancer dans des méandres pour faire perdre le fil du sujet
-mettre en avant des objections hors sujet et hors proportion afin de faire abandonner le propos
Dans son livre "Le harcèlement moral" M.F Hirigoyen dit "La présence de l'autre est vécue comme une menace, pas comme une complémentarité"
L'objet de leur activité au soutien à une idéologie dogmatique tient davantage du fondamentalisme conservateur que de préoccupations humanitaires telle une déclaration de Mère Térésa que j'ai lue dans le diplo (en 96):
"il y a qq chose de très beau à voir les pauvres accepter leur sort, le subir comme la passion du Christ. Le monde gagne bcp à leur souffrance"'Sans déconner!
Cher Jean-Luc,
Militant au FdG, je tenais moi aussi à faire part de mon sentiment, concernant l'angle d'attaque en matière de com.
Je t'ai bien sûr trouvé admirablement solide face à leurs attaques, au pitoyable Attali. Mais, comme cela a été évoqué plus haut dans d'autres commentaires, je pense qu'il faudrait peut-être changer de méthode, j'aime bien l'idée du silence opposé à une attaque sur un factuel "insignifiant", avec une simple phrase du style "Je répondrais désormais uniquement à des questions de fond, vous perdez votre temps", enfin, je ne sais pas, mais il est sûr que tes intonations actuelles sont de nature à faire fuir des gens qui devraient normalement être enclins à nous rejoindre. Bon, ceci dit, tu t'arranges de le situation comme tu peux, et c'est déjà très bien, je ne viens ici qu'apporter une petite contribution à la réflexion amorcée par d'autres.
Amicalement
Et pendant ce temps là les grandes manoeuvres sont en cours. Sur le modèle de l'Italie un sondage indique que "Les Français (sont) favorables à un gouvernement d'union nationale à 78%". C'est cousu de fil blanc.
Le 5 mai aussi pour empêcher ça.
Dans l'arène tu n'étais pas seul Jean-Luc. Nous sommes des millions derrière toi non parce que tu serais l'homme providentiel. Il n'en existe pas. Non dans ce mouvement tu es l'éclaireur, celui qui marche devant, et j'ai conscience que c'est une position ou l'on essuie des coups alors merci pour ta générosité et ton combat, toi qui pourrait profiter d'une retraite tranquille et qui préfère se battre pour une idée plus grande que toi, plus grande que nous tous. On s'apercevra bientôt d'un énième mensonge de Cahuzac qui a osé dire : "Jean-Luc Mélenchon vous êtes un homme seul!" (Je me suis senti insulté ce jour-là) Le 5 mai il comprendra, ils comprendront à quel point tu es seul. Cette première démonstration de force j'espère sera belle et joyeuse mais ce n'est qu'une étape parmi d'autres et la prochaine qui viendra récompenser nos efforts, ce sera l'élection européenne alors tenons bon!
Vive la VIème! A+
Pujadas doit bien se marrer en lisant ce blog et certaines constatations sans fondement. Soyons claires, malgré la force de frappe déployée, ils ont échoué, par vanité sans doute et je conseille une deuxiéme vision de l'émission, ils sont ridicules. Par exemple Pujadas pour démontrer la nécessité de réduire les allocs aux milliardaires, argument fallacieux des solfé, choisit madame Bettencourt, repris intelligemment de volé,il reprend une famille milliardaire tout aussi ridicule, car son cerveau ne peut aller plus loin, car pour que le coup porte on lui a dit les milliardaires ça va faire mouche vis à vis des pauvres, qui demain seront les suivants de cette atteinte à l'universalité des alloc. Méme scénario avec Lenglet. Et les autres, leur nullité éclate au grand jour, quel pied!
Monsieur Mélenchon, il est intéressant que vous souligniez que vous avez été invité par la "2" seulement 2 jours avant votre passage. Il n'y a pas si longtemps les médias vous zappaient et à présent ils vous donne l'antenne, et pas un peu. Après la disette voilà l'indigestion. Et vous ne comprenez pas, ou bien vous vous fîchez de dénouer les plans dans les plans qui les animent.
Pas facile de suivre les raisonnements de personnes qui visiblement ne savent plus où elles en sont. La planète semble être gouvernée par la paranoïa que provoque la cocaïne. Le nombre de gens employés à la télé qui en portent les stigmates va s'agrandissant et ne préoccupe pas grand monde. Seule la folie peut plébiciter ce qui nuit aux humains. De toutes parts sur le globe, ce qui aurait tendance à nous élever est démantelé au profit d'une philosophie destructrice. C'est voulu. En effet, pour les tâches pénibles, les soins, et tout ce qui en général réclame des efforts pour être obtenu, sera demain gratuit pour tous sans travailler comme nous l'entendons. L'humain de travailleur va devenir artiste. Nous fabriquerons des robots gigantesques ou nanométriques auto-duplicables pour faire les boulots astreignants.
Le principal écueil à l'accomplissement de ce défi va se révéler être notre nombre et certains ont pensé à le réduire en loucede par une habile stérilisation planétaire qui ne dit pas son nom (car ils ne peuvent avouer qu'ils comptent sur cet écrémage pour ne conserver que les races ayant grâces à leurs yeux). Ils n'en sont pas à leur coup d'essai. Au siècle dernier la condamnation à la stérilisation forcée était est une loi qui a disparu "grâce" aux comportements d'Hitler qui a diabolisé l'eugénisme. Mais ils étaient parvenus à en faire une loi et à tour de bras stérilisaient car le calcul démographique les préoccupait déjà. Ils n'ont pas abandonné, le plan s'accélère et doit être pris en compte pour orienter nos destinés et déterminer le travail à accomplir. Quand de véritables enjeux malsains nous sont révélés, c'est pour nous avilir en nous rappelant que soi-disant, nous ne pouvons rien y changer. Je n'y crois pas. Laisser mourir de faim ou de maladie la majeure partie d'entres nous est une guerre perpétuelle à laquelle nous avons rajouté des guerres armées et à présent, celle moins culpabilisante de la stérilisation dissimulée sous les noms de vaccins ou d'OGM. Plus besoin de tuer, c'est cher, ne pas laisser naître...
Bonjour les ami(e)s!
"La volte-face tous azimuts du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche." nous dit notre Camarade Jean-Luc.
Comment interpréter la situation politique actuelle? Le nombre de trahisons et de revirements de ce gouvernement est impressionnant. Au bout d'un an celui-ci a d'ailleurs perdu la majorité qui l'avait élu. Il ne lui reste plus que deux choix pour pouvoir rester au pouvoir: soit il renoue avec le peuple de gauche qui a fait son élection et Hollande nomme Jean-Luc Mélenchon à la tête du prochain gouvernement, soit il persévère dans la folie austéritaire et il fait rentrer les centristes dans sa majorité. On sait tous quelle ligne de conduite va être choisie. Le fait de fermer la porte à l'amnistie sociale, en se coupant ainsi des forces vives de la gauche, est un signe fort. Aujourd'hui sort un sondage sur la volonté presque unanime des Français de voir se constituer un gouvernement d'union nationale. La manipulation est grossière. Les Solfériniens vont donc bientôt quitter le masque et faire un choix décisif pour l'année à venir. Mais en clarifiant ainsi leur position, ils nous ouvrent grand l'espace à gauche, en même temps qu'ils vont faciliter les discussions pour les municipales. S'ils font effectivement le choix de la droitisation, alors l'espace politique ne se réduit plus qu'à deux pôles d'influence au moment des élections européennes de 2014: nous et le FN. La course de vitesse est lancée. Courage à tous! Et faisons honneur à la gauche le 1er Mai et le 5 mai prochain, en envahissant les rues de France et de Navarre.
Vive la Sociale!
@Gérard Blanchet
Merci pour la vidéo sur le meeting de Clermont-Ferrand. Que cela fait du bien de nous revoir si nombreux et si déterminés! inoubliable !
Ce qu'ils ne savent pas, c'est que leur comportement envers vous nous atteind et nous fait mal, comme si c'était nous qui étions agressés. Ils développent en nous une rage, parce que nous leurs pardonnons pas leur attitude. Cette madame journaliste, je suis sur qu'avec mon "petit CAP" mes années de militantismes qui m'a forgé une intelligence sociale, je suis sur que je saurai faire bien mieux qu'elle. Et moi je n'est que 900 € de retraite. Ils faut leur apprendre le respect tout simplement, s'ils ne partagent pas mos idées libre à eux, mais qu'ils nous respectent. Il faudrait mettre une caméra cachée dans leur bureau et resortir à leur insu les petites phrases, je me demande comment ils réagiraient. Ils contribuent avec cette attitude à la détestation de leur proffession pourtant si importante et nécessaire.
Cela dit cette émission semble avoir fait boule de neige. Et moi je dis bienvenu à votre sourire!
Pour le 5 mai je pourrai me joindre à vous, une bonne organisation, contacter les listes des départs dans toute la France, en un coup de fil et voilà j'ai réservé ma place dans le car ! Et sincèrement j'ai été accueilli et renseignée simplement et chaleureusement. Merci l'organisation du 03!
Sabine
Bravo pour le travail accompli dans la petite lucarne par le porte-parole du FdG qu'est Jean-Luc Mélenchon. C'est un travail exemplaire ! Comme il le dit lui-même à propos des solfériniens qui oublient que la force n'est pas dans la manigance, la force du FdG prend sa source dans notre engagement à toutes et tous, là où nous sommes et agissons. Là où nous sommes utiles et véritablement subversifs. Ne pas passer plus que le temps nécessaire à nous réjouir des mines apeurés des chiens de garde et préparer le 5 et l'après 5 mai.
Le système a peur et il tremble de tout son corps putride. Les coups de semonce de Mélenchon l'atteignent de plus en plus au coeur et chaque bataille que remporte le leader du Front de gauche le laisse chaque fois plus exsangue. Le système se meurt et nous l'achèverons bientôt d'un même élan généreux de vouloir en finir de regarder la vie étriquement pour faire plaisir à ceux qui nous crèvent. Parce que nous n'avons plus le droit de nous taire. Au nom de notre humanité, des générations futures, il nous faut relâcher l'étreinte des affameurs infâmes avant qu'il ne soit trop tard. Surtout, sans haine, sans esprit de vengeance du mal subi ou du mal commis à notre encontre, sans violence. Oui,surtout sans violence aucune, même pas imaginée une seconde, même pas pensée, même pas voulue ni convoitée ou ressentie. Juste la raison de l'intérêt général en conformité avec notre Constitution. Etre Français un peu plus qu'hier. Chaque jour, redevenir, enfin, des citoyens. Des citoyens français fiers d'appartenir à la même et belle fraternité. Reconquérir notre destinée à travers le panache et le zèle français pour sortir du brouillard qui brûle les yeux et broie nos coeurs. Je ne veux plus douter de demain, je veux en faire l'offrande à mes enfants et aux enfants de France. La marche du 5 mai est le début d'une longue traversée, celle de la fin de l'errance. Quelque soit le tracé du parcours ou la durée du trajet, il ne s'arrêtera pas le 5 mai au soir mais poursuivra sa dynamique intrinsèque jusqu'à la délivrance totale. Nous allons refonder un monde, un monde différent à travers un système différent issu de la nouvelle République, sixième du nom. Le calendrier nous retient, il nous accapare parce qu'il nous mobilise en un espoir sublime de semaines heureuses à venir. Un jour, je me lèverai et je n'aurai plus peur du chômage, de l'injustice sociale et des mensonges de dirigeants alignés sans broncher sur le désastre programmé.
Tous dans la rue, le 5 mai!
Au sujet du 12/13. Excellent tant par la maitrise des propos que par le professionnalisme des journalistes. Un bon moment qui prouve que quand on le laisse s'exprimer, Jean Luc prend sa vraie dimension d'homme politique. A voir ou revoir pour se laver du précédent cloaque. Bravo Mr Mélenchon et merci à ces petits jeunes de journalistes qui ont donné à leurs ainés une belle leçon.
Encore un rendez vous immanquable sur France 3 midi, un journaliste correct, passable, bref du coup une belle intervention et encore du bon boulot pour le FdG. Nous étions de de l'arnaque chez Pujadas, dernière ligne droite vers la Bastille et du balai et encore du balai avec du rouge symbolisant le courage de ceux qui ne se laissent pas manipuler ! Merci Jean Luc et vive la 6ème République.
En ce moment en Italie suite à un attentat ayant fait deux blessés les média s"enflamment contre le M5 de Beppe Grillo, immédiatement j'ai pensé à la manif du 5 mai, il faudra être très vigilant.
Bonjour Jean-Luc, Bonjour Amis, Excellente prestation de Jean-Luc sur France3 face à un journaliste respectueux. Cela repose et c'est si rare. Absolument d'accord avec l'exigence de connaître la liste des exilés fiscaux que détient le gouvernement. Asolument d'accord pour affirmer que le local syndical est un lieu privé et inviolable. Les réponses claires et précises de Jean-Luc sur tous les sujets apportent un souffle d'air frais sur cet écran que personnellement je finis par abandonner. Il règne maintenant sur tous les médias un air d "Union nationale" commandité par Parisot à travers son officine sondagière. Le peuple a voté à gauche et les SocLib gouvernent à droite en rêvant aussi d'Union naitonale avec on sait qui. De là à supprimer les élections, il n'y a qu'un pas ! Vite la VIe.
Ariane Walter 26
J'ai lu votre article. 100 % d'accord avec vous. Je suis émue par votre post. Il me semble qu'il doit y avoir du personnel à France 2 envahi par la honte d'avoir participé à leur corps défendant à une telle émission. Ces gens devraient se mettre en grève si ils ont un peu d'honneur ! Il me semble que Jean Luc Mélenchon fait allusion à un certain malaise sur le plateau après l'émission. La réponse de Jean Luc au proverbe "la fin justifie les moyens" révèle toute l'humanité et la droiture de cet homme. Nous ne serons jamais déçus ! Vivement le 5 mai !
Bonjour à tous,
Etant de la région d'Alès dans le Gard, j'ai apprécié la présence suite à votre invitation sur le plateau de DPDA du jeune syndicaliste CGT alésien Miglipre lourdement condamné pour un simple jet d'oeuf sur les forces de l'ordre lors des manifestations pour la réforme des retraites.
Oui évidemment les journalistes sont des procureurs à charge en maniant l'affabulation et le mensonge a leur seul profit.Nous comprenons très bien la manoeuvre de décrédibilisation de votre personne mais que faire ? Refuser la participation à de telles émissions ou vu l'audience importante à chacun de vos passages télévisuels, imposer aux journalistes des émissions concertées avec vos équipes en communication avec choix des journalistes présents et des sujets triés au préalable par vos soins.
Bien sur, le gouvernement solférinien aimerait nous présenter un gouvernement d'union nationale avec l'entrée de personnalités de droite voir l'Italie mais ce genre de gouvernement a déjà échoué en Gréce et les institutions de la Veme république s'y prête peu. On lâche rien.
Savez vous que nous sommes dans l'année du serpent? c'est le calendrier chinois! Jean-Luc Mélenchon l'a constaté avec Attali, le serpent rampe, ondule, flatte, on le trouverait presque élégant, sans malignité, dans son état de faiblesse, il ne lui reste que son venin à l'approche de la paire de botte qui va lui écrabouiller la tête avec ses talons solides.
Je sais que non loin de mon entourage, des personnes qui ont voté Sarko en 2007, puis Sarko pour l'un et Le Pen pour l'autre, au premier tour en 2012, étaient devant leur poste de télévision ce jeudi à "Des paroles et des actes" et jusqu'au bout. Ce qui ne signifie pas pour autant qu'ils seraient prêts forcément à voter pour le FdG mais cela démontre que Jean-Luc Mélenchon gagne en sympathie et en notoriété et ces gens commencent seulement à le calculer. Les consciences s'ouvrent et certains ne sachant pas encore se prononcer, du moins vont à la découverte et c'est la preuve que les choses bougent. Notre porte parole devient de plus en plus visible, bien plus qu'au moment de la Présidentielle parce que tous ces gens traditionnellement à droite, commencent à comprendre qu'on va droit dans le mur et entende la parole qui refuse l'austérité, forte, haute et dense et ça commence à faire son chemin, même là où on n'aurait jamais pu l'imaginer auparavant. En plus, la personnalité de Jean-Luc Mélenchon, ressentie comme porteuse et authentique, tant décriée par certains qui voudraient du lisse à volonté, plait, quoi qu'ils en pensent et plait même à ceux qui à la base ne partagent pas ses idées. On ne pourra que triompher à l'arrivée. Rien qu'à imaginer la tête des Moscovici, Fabius et autre Sapin quand Jean-Luc sera nommé Premier Ministre, je suis excitée comme une puce.
Parfait sur FR3, ce midi. La route finalement ne sera pas si longue que ça quand on commencera à voir une superbe éclaircie !
Bravo Jean-Luc pour ce combat héroïque l'autre soir. Quel match ! J'aurai juste un conseil peut-être, sur votre manière de tout prendre contre vous. Sans doute avez-vous raison sur la lutte des classes des médiacrates qui veulent votre peau, vous faire cracher le morceau, avouer que sais-je. Mais en même temps, je pense qu'il serait une erreur de jouer vous-même sur la victimisation, victime de ce système, les médias contre vous. Restez juste vous-même (ouh là pas facile certes face à cette cohorte !), répondez le plus posément possible comme vous savez le faire si souvent, ne tombez pas dans leur piège de l'agressivité qui vise à vous diaboliser en extrême dangereux et populiste. Et ils y arrivent parfois, mais votre talent fait encore la différence, tout comme votre engagement total et sincère. Les Français s'en aperçoivent, ils le sentent que vous êtes dans le vrai, notamment par votre dynamisme qui vient balayer (ouh ouh !) toute cette monotonie et défaitisme ambiants. Pour résumer, votre force c'est vous et vos combats authentiques, contre leurs magouilles grossières que tout le monde va de plus en plus voir comme un nez au milieu de la figure. La clef (en plus de vous-même, ce qui n'est pas rien), c'est votre maîtrise de vous-même, et la partie est gagnée. (Votre séquence sur le Tibet ou vous répétez à bout de champ mais posément "les droits de l'homme, les droits de l'homme", est à cet égard édifiante et porteuse)
Bon courage, le 5 mai j'espère être des vôtres !
A l'évidence, cette émission était construite pour casser du Mélenchon. J'ai honte pour ces valets, ces serveurs de soupe qui se prétendent journalistes. Il faut avoir une sacrée patate, une confiance en soi et des moyens intellectuels hors du commun pour résister à un tir de barrage aussi violent et méthodique. Donc bravo M. Mélenchon, j'applaudis des deux mains car même si vous gardez une certaine distance vis à vis des méthodes inquisitoriales employées, je suis presque certain que vous en sortez au fond assez affecté. C'est humain ! Et j'ai envie de vous assurer de notre affection, de vous serrer dans nos bras afin que nous puissions partager vos blessures.
Mais ne vous épuisez pas à essayer de convaincre ces imbéciles de journaleux ou ces invités bibonnés, ne leur demandez pas leur approbation. C'est le peuple qui vous regarde qui doit être convaincu. Ne répondez pas aux questions qui ne sont pas d'ordre politique. Laissez les patauger dans leur caca par un silence évocateur. Ne dites pas toujours "Je" mais "Nous". Vous n'êtes pas tout seul à vous battre, d'autres ont d'autres talents qui sont aussi nécessaires que les vôtres. Quant à la Corée du Nord, il n'est pas nécessaire de la stigmatiser car elle aussi beaucoup ne savent pas ce qui s'y passe et elle est attaquée de toute part. Attention à des propos définitifs sur elle. Enfin, peut-être un peu moins cabot. Ce sera tout cher Jean-Luc.
Merci à toi ! Nous gagnerons! Tous au défilé du 5 mai mais aussi à celui du 1er mai.
Cher Jean-Luc,
Il faut vraiment que tu sois animé par une conviction formidable, pour résister et ne pas t'être levé et avoir quitté ce cénacle de médiocres. Ils savent bien les tristes sires, que ce qu'il faut à tout prix éviter c'est que tu puisses donner ta pleine mesure pédagogique. Alors ils se vautrent dans la petitesse de la moulinette à rabacher les mots prononcés (ou pas d'ailleurs cela les indiffèrent) en évitant soigneusement la discussion de fond où tu excelles qui amènent tant de gens à réfléchir. J'avais quelques réticences à "monter" à Paris le 5 mai, aujourd'hui c'est sûr j'y serai ne serait ce que pour dire à ces procureurs aux petits pieds, le mépris qu'ils m'inspirent. On lâche rien.
Bravo ! Discours intelligent, tonique, sincère, désintéressé.
Pour nous venger tous d'avoir dû endurer la bêtise des valets de chambre de l'info officielle, et pour ceux qui ne connaissent pas encore le site, voici un article du Grand soir qui mérite lecture ! La vérité en est éclatante.
Mais nous avons encore mieux, dans l'action ! Le 1er mai nous serons dans la rue pour défendre l'amnistie des syndicalistes en lutte pour leur emploi, et pour exiger le retrait de la honteuse loi ANI et le 5 mai nous serons à Paris pour ouvrir toute grande la porte à notre avenir.
Ah oui, j'avais oublié ! La séquence volée dans les coulisses de France Inter et la réplique de Jean-Luc Mélenchon sortie de son contexte "je m'en fous des communistes". (J'imagine assez facilement que dans la discussion, ce dont il était question aurait dû s'exprimer ainsi "je me fous de ce que pensent les communistes à propos de ce que nous débattons en ce moment"). La manoeuvre est grossière. Diviser le FdG. Mais ces petits-bourgeois ne savent pas ce que sont les communistes. J'en suis !
Que me chaud que Jean-Luc Mélenchon se foute des communistes et le dise ! De la même manière, je me fous de Jean-Luc Mélenchon et le dis ici. J'admire son engagement, son art de la controverse, son intelligence et sa culture, etc., et lui suis reconnaissant de mettre son grand talent et ses soirées au service du FdG, à croiser le fer avec des mercenaires. Je suis prêt à aller en prison pour défendre son droit à déclamer devant tous les micros du monde qu'il se fout des communistes en long, en large et en travers, si c'était ce qu'il a envie de dire. Sans lui, sans Pierre, sans Clémentine, sans tous les autres de nos dirigeants et de nos camarades, d'où qu'ils viennent, qu'ils cotisent ou ne cotisent pas, rose ou réséda, rien ne saurait advenir qui advient aujourd'hui. Pour le reste, les cimetières sont plein de gens indispensables. Les petits-bourgeois ne comprendront jamais cela. Les communistes si, très bien !
Encore merci, camarade porte-parole !
Bravo, Jean-Luc ! Même si les caméras ont voulu donner de vous une image à faire peur, vous étiez beau. Beau de résister aux attaques, beau de ne pas vous laisser déstabiliser, beau pour les idées sincères et justes, porteuses d'espoir que vous êtes parvenu à faire passer. J'étais en colère contre eux, et admirative devant vous. Dans un contexte aussi tendu, porteur de tant de danger, comme celui dans lequel nous nous trouvons, il y a de l'irresponsabilité dans leur comportement. Attali a atteint les sommets de la tartufferie. Je partage l'avis de certains camarades : parfois, un silence revendiqué a plus d'effet qu'une réponse défensive… Moi aussi, je vous invite à les laisser déblatérer leur blabla habituel, nous ne sommes pas dupes, et à vous adresser par-dessus leur tête au peuple de France qui a besoin d'air et sait se mettre debout quand c'est nécessaire. Merci encore, Jean-Luc, dans le peu d'espace qu'ils vous ont laissé, vous avez fait une travail pédagogique remarquable.
Je fais autour de moi le même constat que citoyenne21. Depuis la campagne présidentielle je fais circuler des liens, des pétitions, des messages, j'explique autour de moi les propositions du FdG pour sortir de l'impasse. Le charisme de Jean Luc Mélenchon n'y est pas pour rien, non plus que les prestations médiatiques de nos divers représentants (bravo à Delapierre pour les 17 salopards, c'est bien ainsi qu'on s'exprime autour de moi). De simples auditeurs tendent l'oreille et se posent des questions, et certains rejoignent nos rangs. Dans le bus qui partira d'ici le 4 mai au soir, il y aura des nouveaux venus en politique qui manifesteront pour la première fois. C'est très encourageant. L'éducation populaire porte ses fruits, la base s'élargit comme nous le verrons dimanche prochain. Hasta la victoria !
Toutes et tous derrière toi et le FdG le 5 mai pour cette marche citoyenne et nous serons nombreux + tous les balais !
Pour les prendre à leur propre jeu, maintenant, que vous avez l'expérience de ce vous nous avez décrit. Leur demander en quoi leurs questions (lorsqu'elles parlent de vous ou de ce que vous avez dit ou pas ou de ce que vous pensez de Cahuzac ou de ce qu'à dit trucmuch) cela intéresse les gens. Et laisser un blanc comme dit précédemment. Puis les discrétiter eux-même dans leur fonctionnement dit journalistique. Leur dire "en quoi cela aide à la compréhension des gens de ce qui se passe de grave dans la société en ce moment (ANI, l'alliance transatlantique... par exemple)". Et leur faire remarquer qu'ils n'informent et ne posent par contre aucune question intéressante ou primordiale pour la compréhension de la complexité de ce qui se passe autours de nous, alors que c'est avant tout leur métier. Tout cela avec zenitude mais l'oeil déterminé du combat.
Monsieur Mélenchon,
2h40 d'émission c'était déjà une prouesse en soi, j'ai coupé la télé en étant époustouflée de votre prestation endurante face à des journalistes qui en effet cherchaient à vous faire tomber comme madame Saint-Cricq.
Je suis aussi assez contente d'avoir relevé comme vous cette entrée en matière de Pujadas "Il tonne, il éructe". A ce moment-là, j'ai senti que ça commençait bien (ironie). Les bassesses de Saint-Cricq qui cherche le buzz et le scandale étaient clairement infectes.
Je ne suis en revanche pas d'accord avec les "tweets", pour ceux que j'ai lu, il me semble qu'il y en avait autant en votre faveur qu'en votre défaveur. Mais il est clair que faire attention à ces détails est éminemment important concernant l'impartialité ou la partialité des médias.
Je ne me prononcerai pas sur le fond de ce que vous avez dit, j'ai encore du mal à comprendre votre cheminement intellectuel et politique, en tout cas, il me semble que parmi tous les hommes politiques, vous soyez l'un des seuls qui aient ouvert un livre et qui soit un passionné. Je continuerai à m'informer et à conforter mon éducation politique qui est encore bien piètre, mais votre travail vous honore, il me donne envie d'aller plus loin dans l'élaboration de ma pensée politique.
Cordialement,
Oji
Bonjour Monsieur Mélenchon,
Cela fait quelques temps que j'ai envie de vous rejoindre vous et le parti de gauche. J'apprécie votre manière d'être en politique, vous êtes le seul qui avez du courage, vous parlez vrai, votre réflexion est cohérente et le fait d'être véhément ne veut pas dire que vous avez tort. Ceux qui provoquent ne comprennent pas pourquoi ou ne veulent pas comprendre que leur mauvaise foi leur revient comme un boomerang dans la figure. Je pense que la surprise des élections européennes va venir de vous et de votre parti.
Dès l'apparition de Saint-Cricq crac ! J'ai vu que son comportement n'était pas celui de 2012 et qu'elle avait même aguichée son maquillage et son regard, c'était frappant ! Ses questions agressives et envahissantes comme les autre par la suite. Vous le saviez, l'on s'en doutait et c'est celà qui les déboussolaient. Hélas pour eux ils seront utilisés dans cette arène comme picadors. Ils le savent et acceptent la sale besogne pour leur fric probablement. C'est ainsi que les idées Marxistes contre le capital ne sont jamais passées et ont été et seront déformées, salies. Il aura fallu cette crise provoquée pour que tout le monde s’aperçoive l'utilisation de notre fric. Tout le monde en parle. Nous sommes des millions à présent et ils ne peuvent plus vous effacer du paysage. Devant un écran il n'y avait pas qu'1 téléspectateur, donc 2 à 3 x les 3 millions.
Heureusement que Mélenchon est là pour envoyer bouler ces pseudo âmes sensibles à propos du "mur des cons". Ce sont les propos de Gaino vis à vis du juge Gentil qui sont insultants.