27avr 13

Le 5 mai, j’ai mon mur de cons dans la tête

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Drôle d’ambiance. Comme avant un orage, on voit le ciel se couvrir. L’eau qui sature déjà le ciel fait un effet de loupe et l’on voit de loin comme de près et maints détails se distinguent mieux qu’à l’ordinaire. Pleuvra ou pas ? Orage ou pas ? Souvent le temps ne se laisse pas prévoir, même quand il semble évident. Mais à partir de bien des nuages, il devient de moins en moins probable qu’un coup de vent suffise à purger l’air. Notre 5 Mai est un rayon de soleil salvateur.

Le gouvernement Hollande est le plus grand diviseur commun qu’on ait jamais connu à gauche. Le président qui « n’est plus socialiste » de son propre aveu à la télévision, creuse un fossé dans la gauche politique et syndicale avec une ardeur qui l’empêche d’entendre craquer le système qu’il mine mais qui le porte. Combien de temps compte-t-il gouverner contre ceux qui l’ont élu ? D’où lui vient cette illusion que la droite l’épargnera une fois qu’il aura affaibli son camp au point d’être emporté par une bourrasque ? Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ? Comment peut-il croire que le seul chantage pourra remettre en mouvement tous ceux qui se sentent trahis et offensés par la volte face sur l’amnistie ? Funeste erreur et illusion de celui qui croit que la fonction présidentielle crée à elle seule le rapport de force qui la fait vivre. Illusion classique de ceux qui « ne croient pas à la lutte des classes » et pensent que les jeux et astuces politiciens font et défont tout ! Incapables d’imaginer un autre futur les solfériniens rabâchent les formules éculées du passé : risettes et calinettes pour les puissants, coups de triques pour les autres. Faibles avec les forts, durs avec ceux qu’on a rendu faibles !

balai_07Le refus de l’amnistie sociale, la lâche soumission à l’opération de criminalisation du syndicat de la magistrature sont les deux faces d’une même médaille noire. Je le dis bien fort : un local syndical est lieu privé inviolable, les méthodes de caméras cachées sont des méthodes de voyou sans limite, pratiquée par des voyous, ou en tous cas des gens qui ont une intentions préétablie qui est sans rapport avec l’enquête journalistique. Si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête. La ligne de l’ultra droite solférinienne de Manuel Valls qui a déjà gagné à propos de l’amnistie, triomphe dans le lâchage des magistrats syndiqués montrés du doigt par la droite. Manœuvre ! Manœuvre ! Le 5 mai on manifeste pour la Nouvelle République, aussi pour une magistrature libre de se syndiquer, libre de se moquer. Même cruellement, même injustement. Le syndicalisme des magistrats a tous les droits du syndicalisme en général ! Où va-t-on si l’on perd de vue cela ? Dans quel genre de société allons-nous vivre si la liberté de conscience et son expression sans limite dans un lieu privé est bridée par la crainte de poursuites publiques et de punitions professionnelles ?

La définition du parti solférinien ? Il n’a de socialiste que l’adresse du siège qui a hébergé cette idée jusque-là. La voix froide et vide, Alain Vidalies, ministre des relations avec le parlement, avocat des causes syndicales et du droit du travail toute sa vie professionnelle, disciple avéré de Jean Poperen l’homme du contrat social, la mort dans l’âme pour qui le connaît, annonce que le gouvernement demandera le rejet de la loi d’amnistie. On devient un solférinien quand de gré ou de force on renie les fondamentaux élémentaires du socialisme. Ceux qui refusent de voter la loi d’amnistie se perdent moralement et politiquement. 

La volte-face tout azimut du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche. La droite et l’extrême-droite enflent mécaniquement d’autant. Dans ces conditions notre devoir est d’être les déclencheurs et les rassembleurs pour tous ceux qui veulent continuer le combat et la résistance quel qu’ait été leur vote au premier tour de l’élection présidentielle. Tel est dorénavant le rôle du 5 Mai. La Nouvelle République à laquelle nous aspirons n’est pas une cause qui nous appartient comme un thème de communication ou d’agitation. Elle est l’enjeu de la période si l’on veut une sortie par le haut de cette situation affreuse où la droite et les solfériniens ont enfermé le pays.

Je crois que quelque chose se sent de cela en voyant avec quelle rapidité se mobilisent les listes d’appel à la marche citoyenne du 5 mai. Ça se voit à l’énergie qui est mise pour prévoir trains, cars et co-voiturages ! Et même pour arriver à l’heure, c’est-à-dire à 13 heures 30, qui n’est pas si commode à tenir. A voir la diversité des personnalités et groupes qui décident d’appeler.

DPDA : des révélations et des décryptages inédits

Comme on le sait après avoir battu un record d’audience dans l’ambiance détendue de l’émission de Ruquier « on n’est pas couché », j’ai participé à une émission qui a battu elle aussi son record d’audience : « Des paroles et des actes » présentée par David Pujadas. Le fait a donné lieu à plusieurs commentaires de presse et même à des analyses plus fouillées. Et aussi à une interview de la responsable de la rédaction politique de France 2, Nathalie Saint-Cricq, dans le journal solférinien « Le affiche-langoureauNouvel Observateur ». A mon tour, j’ai pris le temps de réfléchir le clavier à la main sur ce que j’ai vu et vécu. J’ai donc noté quelques idées que je vous propose en partage.

D’après moi, conçue comme je l’ai vécue, le but d’une telle émission n’est pas d’aider le téléspectateur-citoyen à comprendre la pensée de quelqu’un et d’en mesurer les limites éventuelles ou bien d’en comprendre la place par rapport au moment ou aux débats en cours. Et de camper un « bon sens », sorte d’idéologie implicite, opposable aux dénis que révèle toute personne qui n’en admet pas l’évidence. Si la vérité est pré-établie tout alors se joue sur un autre plan. Il s’agit seulement de mettre en valeur le « journaliste », petit futé qui pose la question qui tue. Le procédé est tantôt frontal comme le fait François Lenglet avec ses « graphiques », tantôt induit sournoisement. Mais c’est un procédé idéologiquement fondé.

Scène type de cette manière de faire. Nathalie Saint-Cricq m’interroge sur l’expression du « balai ». Folle originalité ! L’attaque fait partie des éléments de langage des argumentaires de la rue de Solférino et de l’entreprise de communication Euro-RSCG. Il est en effet déjà en circulation depuis quinze jours. A question rabâchée, réponse rabâchée ! Mais madame Saint-Cricq m’interrompt. Elle proteste contre mon début de réponse : « Oui je sais, vous l’avez déjà faite » et elle se met à réciter toutes mes réponses sur le sujet dans d’autres émissions ! Dans ces conditions elle fait à la fois la question et la réponse. Que veut-elle de plus ? Des aveux ! Je devrais avouer qu’elle a raison. Que son interrogation bidon sur ma violence est fondée. Ou bien entrer dans son jeu de psychologisation de la politique à quoi est exclusivement consacré sa séquence. Ça m’a rappelé la remarque du journal « Le Monde » à propos de mon prétendu refus de publier mon patrimoine après que je l’ai fait une nouvelle fois assorti de remarques ironiques. « Il s’en est tiré par une pirouette… » avait enragé le plumitif social libéral du journalissime.

Dans ces conditions, qu’ils le veuillent ou non les journalistes vedettes changent de rôle ! Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! Charge permanente où tout est preuve qui se doit d’être accablante. On me pose une question ? J’y réponds ? Oui mais j’ai déjà répondu sur le sujet et c’est donc bien la preuve que j’ai tout préparé d’avance. Et ainsi de suite. Mais faire le procureur est un métier qui respecte des procédures et s’appuie sur des codes connus et partagés. Ici c’est n’importe quoi, sans foi ni loi. La preuve ? Dès le lendemain, interrogée par l’édition en ligne du « Nouvel Observateur », madame Nathalie Saint-Cricq reprend le grand air de la calomnie de « Libération ». Lisez : « J’ai regardé toutes les dernières émissions auxquelles il a participé. J’ai vu son vocabulaire évoluer. Il avait parlé de "purification éthique" et décrit le ministre Pierre Moscovici comme un "salopard". Il a un peu rétropédalé. Il a dû sentir qu’il était allé un peu loin. » Il n’y a pas besoin d’en dire davantage. Quel rapport entre ce type de comportement qui consiste à propager un faux connu comme tel et la prétendue « éthique journalistique » dont tous ces gens se gargarisent ? Surtout en prétendant m’avoir entendu le dire « dans les toutes dernières émissions » Bien sûr dans cette anecdote n’oublions pas le « journaliste » du « Nouvel Observateur » qui pose la « question », qui sait très bien que c’est la réponse est bidon mais ne pipe mot !

Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici. Comme le déclare Nathalie Saint-Cricq nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Sans créer une familiarité, cela autorise des rapports plus directs qu’avec d’autres. C’est pourquoi je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». Comme ses collègues du Monde publient les textos que je leur envoie pour dire que je ne veux pas leur répondre, je prends la liberté de publier l’un de ceux qu’elle m’a adressé « Je n’ai jamais dit ça… J’ai dit « purifier ». Jamais éthique. Je les appelle. » Puis, deux heures plus tard : « Ils vont rectifier. Ils sont approximatifs ».  Chacun appréciera ce qu’il est permis de faire à un « journaliste » en matière d’approximation. Et voici la chute de l’histoire. C’est Saint-Cricq qui avait raison. Elle n’avait pas dit cela comme ça. La rédaction du « Nouvel observateur » a donc corrigé dans l’après-midi. Mais elle s’est bien gardée d’avouer à ses lecteurs son trucage précédent. Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » vous voici mis en garde une fois de plus sur la valeur des informations et des méthodes de ce journal !

L’émission elle est donc bâtie sur une image préconstruite. Il s’agit de repeindre à la case « Mélenchon l’agressif ». Tout est donc construit sur ce thème. Depuis l’introduction de Pujadas parlant de moi : « Il tonne, il éructe… », une vraie caricature. Vous savez tous que « éructer » veut dire « roter ». Mesure-t-on la violence du procédé ? La grossièreté de la méthode est renforcée tout au long de l’émission par la réalisation : tous les gros plans sont sur mon visage dans les moments tendus et jamais un sourire dans les mêmes conditions. Et dans le même temps défilé de tweet hostiles en bas de l’écran alors que la tweetosphère est pourtant dominée par les soutiens. On comprend sans avoir besoin d’un dessin la manœuvre : tout est mis en œuvre pour décrédibiliser ma parole et ma personne, tout le temps, quoique je dise. La cible est le petit bourgeois naïf et les communicants qui répandent les rumeurs dans les milieux clef de la période, la classe moyenne supérieure qui hésite. Car elle est à cette heure l’enjeu de la stabilité sociale. Quand elle va craquer tout ira à terre. D’ici là il faut la tenir en main par la peur « des extrêmes ». M’extrémiser voilà l’affaire. Fut-ce en dramatisant un balai.

La séquence de madame Saint-Cricq qui ouvre la soirée après l’introduction de David Pujadas est tellement exemplaire de tout cela. Si l’on examine son  contenu on est frappé par le fil conducteur inquisitorial et l’obsession de la « prise à revers » caractéristique de la volonté de montrer qu’il faut « démasquer », « révéler » un secret inavouable : caméra caché, interviews recomposées de communistes qui me critiquent, soirée mondaine de « GQ » où l’on sous-entend que j’irais en cachette de mes électeurs. Tout doit montrer que je suis insincère, faussement révolté et ainsi de suite. Cette feuille de route est connue et se répète dans la bouche et sous la plume de quelques personnes bien typées. Ici il en va de même. Ce n’est un secret pour personne que les maîtres d’œuvre de l’émission, certains de ceux qui sont sur le plateau et d’autres importants dans la régie, sont des PS patentés. Cela ne les détermine pas, bien sûr, car ce sont d’abord des professionnels du spectacle. Mais j’affirme que cela les influence assez pour que cela compte et se sente à la réalisation. Et, non moins naturellement, cela conditionne la façon pour moi de préparer une telle émission et même ma façon d’y participer.

Car pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique. Car, bien sûr, le média se présente dans ce cas, encore une fois, comme un miroir. Il prétend renvoyer une image et non pas une fabrication pure et simple comme c’est en fait le cas. Il ne faut donc jamais oublier que le média audiovisuel politique est une arène et seulement cela. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts d’une seule main. Cette émission est une arène assumée. La construction de l’émission est prévue comme telle, de l’aveu même de ceux qui l’organisent. Il s’agit « d’épuiser » l’invité, comme on le dirait du taureau. Neuf personnes à tour de rôle entrent l’une après l’autre en scène. Chacune ressort épuisée après avoir jeté tout son jus en quinze minutes maximum. Chacune, comme c’est bien normal, lutte de toutes ses forces pour se valoriser au dépens de l’invité. D’une façon générale aucun thème précis n’est connu à l’avance ! Certaines indications arrachées par des tractations sans fin et des confidences dérobées peuvent être ensuite totalement fausses. Ainsi de la fameuse séquence Saint-Cricq qui m’avait été présentée comme un « bilan d’un an de de Hollande » et qui fut seulement un récapitulatif de tous les « éléments de langage » hostiles sur mon compte. Tout cela est étudié pour produire un résultat. En fin de parcours l’invité, telle une bête épuisée par la corrida, est censé tomber à terre, vidé, juste bien prêt pour l’estocade. Arrivent alors trois soi-disant « observateurs » qui ont « tout suivi avec attention et vont nous dire ce qu’il faut penser de votre prestation et des points où ils vous ont trouvé flou ou faible ». Je dois dire que quand ces trois là arrivent vous êtes réellement au bout du rouleau. L’émission a duré au total deux heures et demie, j’ai vidé les deux verres d’eau qui m’avaient été servi. Mais je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire. Ces trois là, pour finir, furent cependant les moins hargneux de la série. Mais je n’ai pas vu en eux, une seule seconde, des juges impartiaux. A cet instant comme tout au long de l’émission, j’ai souri par jeu et par obligation. Mais je n’ai jamais baissé la garde. J’ai mis en œuvre tout ce que j’ai appris dans une vie de militant commencée à l’âge de seize pour affronter des cohues d’adversaires. Bref, je n’ai jamais oublié que j’étais dans une arène. Mirmillons, fauves, reîtres, jusqu’au dernier tout doit être accueilli le glaive au poing. Que des milliers de personnes comptaient sur moi et ma solidité au combat. Et je savais que si je l’emportais, comme ce fut le cas face à Cahuzac, j’aurais au mieux dans les médias du lendemain quelques commentaires à demi moqueur pour saluer mon « show » et réduire toute ma présence à cela. Cette fois-ci encore tout fut consommé comme prévu par nous. A mon désespoir d’intellectuel consterné par le gâchis. Mais à ma vive satisfaction de lutteur.

Car si eux gèrent un spectacle saignant, moi je construis une force. Une force prise dans le grand nombre. En ce sens l’audience de l’émission est importante à mesurer. Nous avons battu un record: 14 % de « parts de marché », soit 3 millions de téléspectateurs. C’est la plus forte audience de l’année. Le pic d’écoute est monté à 3,46 millions à 21h26 et à 26% de part d’audience en fin d’émission. Pour Jean marc Ayrault ce taux a été le 27 septembre 2012 de 12,8 %, soit 3.1 millions de téléspectateurs. Il a été pour le débat Copé Fillon, le 25 octobre 2012, de 9,9 %, soit 2.3 millions de téléspectateurs. Pour Manuel Valls, le 6 décembre 2012 : 12,1 %, c’est-à-dire 2.9 millions de téléspectateurs. Pour Montebourg, le 24 janvier 2013 : 10 %, soit 2.3 millions de personnes. Enfin, et ce n’est pas le moins suave, le 21 février 2013, pour madame la dédiabolisée, Marine le Pen elle-même: 11.7 %, soit 2 634 000 de curieux. Petit bras ! Notre audience est tellement spectaculaire que madame Saint-Cricq doit mettre en garde après s’en être réjouie. Elle déclare au « Nouvel Observateur »: « L'émission a très bien marché. Près de 3 millions de personnes l'ont regardé. Mais ça ne veut pas dire qu'ils adhèrent à ses idées. » Ouf, on aurait eu peur !

J’achève ce chapitre avec un bilan du désastre journalistique de l’émission. Il est vrai qu’elle a été préparée en limite de temps sans doute en raison de changements dont je ne sais rien. J’ai été invité le mardi pour le jeudi et j’ai eu le dérouleur le mercredi en début d’après-midi. Je sais qu’il en a été de même pour la rédaction de France 2 qui a préparé l’émission. Peut-être est-ce là la cause de la bizarrerie du tempo. Seul David Pujadas s’est gardé les bons morceaux, pris dans l’actualité, et sembla parler de quelque chose de réel. Puis il se tint à distance d’un jeu de massacre qui ne tournait pas comme prévu. Il aborda le thème de l’amnistie et du rôle de premier ministre en respectant mes réponses. Les suivants ont accumulés les hors-sol. Encore une fois c’est à la séquence Saint-Cricq que ce fut le plus étrange. Une séquence qui parle de moi sans dire un mot du congrès du parti qui vient de me réélire co-président, ni un mot de l’adoption des thèses de l’écosocialisme qui est pourtant une  nouveauté idéologique. C’est d’autant plus bête que c’était un bon moyen de traiter le sempiternel thème de la divergence avec les communistes autrement qu’en caméra cachée. Et comment comprendre ses interjections à chacune de mes réponses « allez, on avance », « on avance », comme si on était à la chaîne ?

Enfin quand même : une émission qui ne centralise pas un thème sur le chômage le soir où est publié un record en la matière ! Pas un mot sur l’industrie du pays alors que c’est le sujet qui est devenu central. Ou plus exactement seulement un sketch très étroit du faux concret : « Que faites-vous comme premier ministre pour sauver PSA » ? Rien sur EADS, Alcatel, Sanofi, Arcelor, Petroplus. J’en passe et des meilleures. Puis vient l’international avec Jeff Wittenberg. Il s’agissait là encore de faire de l’incident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Séquence Chine : on dit du mal de Hollande « qui n’est resté que 37 heures » ou du mal du Tibet à propos de droits de l’homme ? Désespérant ! Les mêmes qui ont fait tout un potage sur « salopards » ne se souviennent pas que la phrase fut prononcée à propos de Chypre ! Rien sur Chypre, rien sur l’Europe, rien sur l’Allemagne. Chaque fois que j’alertais avant l’émission sur la nécessité d’inclure tel ou tel thème, la réponse était invariablement la même : « en deux heures d’émission, vous aurez le temps de l’aborder ». Donc c’est à l’invité d’introduire les problèmes qui comptent et aux journalistes de fourbir les éléments de pur spectacle ! Si bien que si l’on retire « la Corée du nord » de son propos, c’est Jacques Attali qui permit le seul moment d’ample respiration de l’émission au cours duquel j’ai pu parler stratégie du rapport de force, économie de la mer et ainsi de suite au lieu de passer mon temps à répliquer à des caricatures préconstruites. 

Je construis en clivant. L’opinion des indifférents ne m’importe pas. M’importe ceux qui apprennent d’une émission à l’autre. Ils apprennent non seulement nos raisonnements mais à déconstruire la technique du système médiatique. Je ne m’en suis jamais caché, si le message c’est le médium selon la formule de Mac Luhan, détruire le médium, c’est-à-dire sa crédibilité, fait partie du message et de sa pédagogie. Les médiacrates le savent. Ils savent que c’est ma stratégie à leur égard car je l’ai déjà notée noir sur blanc à plusieurs reprises, et déclaré publiquement à plusieurs reprises. Ils réagissent donc sur le mode corporatif et personnel destiné à les victimiser. C’est pourquoi « Le Nouvel Observateur » titre son interview de Nathalie Saint-Cricq en la citant sur ce point « Taper sur le journaliste fait partie de la partition de Mélenchon ». Elle de son côté est militante : ce cri du cœur corporatiste a une visée. M’inclure dans le cynisme de la bonne société: « Je n'ai pas du tout été surprise par ses propos. Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis au moins vingt ans. Je savais pertinemment qu’il réagirait comme ça. Taper sur les journalistes fait partie de sa partition. Mais avant et après l'émission, il se montre tout à fait charmant. On a d'ailleurs bien vu que l’extrait du documentaire de Canal+ sur les coulisses de France Inter dans lequel il détaille sa stratégie vis-à-vis des médias ne lui a pas plu. C'est sa mise en scène. » Elle se trompe en croyant que c’est le contenu des images qui m’a contrarié. En fait, je m’en fiche absolument. C’est le côté « image volées » qui m’insupporte. Et Saint-Cricq le sait. Car je le lui ai dit dans ces coulisses d’où elle parvient même à tirer de mon amabilité et de ma courtoisie un argument contre ma sincérité. On revient ainsi au fond de sa séquence : montrer que je suis un simulateur dont elle perce à jour le secret. Mais ce qui m’intéresse de produire, à ce niveau de manipulation réciproque, c’est qu’elle assume un corporatisme qui renforce mon discours. Car la défense de caste des médiacrates par les médiacrates joue intégralement pour notre cause. Y compris dans la profession, y compris à France 2. Y compris sur le plateau où je me trouvais ce soir là. Mais c’est une autre histoire.  

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447 commentaires à “Le 5 mai, j’ai mon mur de cons dans la tête”
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  1. Nilo dit :

    J'espère que vous lisez les commentaires de votre blog, car celui-ci a vocation a être entendu et a avoir une véritable utilité.
    Mr Mélenchon, je suis un de vos inconditionnels supporters. Je rejoins votre analyse de l'émission et me joins a votre indignation. Cependant, a mes yeux vous n'êtes pas sorti vainqueur de cette epreuve. Oh, certe vous les avez démontés a la manière que vous savez si bien faire. Mais dans cette arène vous êtes trop souvent le taureau, trop peu le torero agile. Je m'explique. Vous etes esclave de vos émotions, toujours dans la reponse directe, a fleur de peau, tête baissée. Vous gagneriez tant a vous menager des instants de repit, tenez : la rubrique St Cricq ou les imbécilités que vous servent Jeff ou Langlet mériteraient bien un Mélenchon posé et stable, méprisant par son indifference la nullité de leurs questions, jouez l'ennui, la deception du niveau qu'il vous servent, lâchez un petit mot "Et la politique dans tout ca?" ou "L'émission, ca commence quand?". Ils viendraient alors après votre magistrale esquive, s'écraser mollement sur les bord de l'arène. Le gladiateur doit savoir trouver des instants de souffle et les imposer, pas se contenter de ceux que, magnanime, on lui accorde. Car a force de batailler sans relâche et malgré votre exceptionnelle endurance vous finissez par vous fatiguer, et souvent meme finir par entrer dans leur jeu (car c'est ce qu'ils veulent : Mélenchon éructant, Mélenchon qui coupe la parole, Mélenchon de digression en digression). On assiste alors a une perte de vitesse comme en fin d'emission avec Apparu qui semble un temps vous dominer. Enfin, s'ils sont aussi retors, qu'est-ce qui vous empêche de l'être aussi, d'être ce que les Anglais appellent "a pain in the ass" par petite touches subtiles. Exemple,on vous a menti quand a la rubrique St Cricq ? Touchez-en un mot lors d'une controverse sur le journalisme comme il y en a a chaque émission. A vous d'éduquer les téléspectateurs crédules et de leurs montrer les ficelles. En outre, vous gagneriez a revenir parfois au concret, au réel comme pour l'oeuf serial killer de notre camarade syndicaliste. Lorsque qu'on veut vous piéger avec des postures moralistes, relativisez! Remettez les choses a l'échelle du quotidien, de monsieur Toulemonde plutot que de vous lancer dans un discours de philosophie politique.

  2. Thierry_M dit :

    Quand les journalistes sont des journalistes, Cohen le 23 et Letellier aujourd’hui ici, Mélenchon est très agréable. Donc, pour qu’il soit désagréable, de quel adjectif se qualifie l’intervieweur ?

  3. Jean-Luc LOPEZ dit :

    Jean-Luc Mélenchon ne change rien, nous sommes tous avec toi. Il faut arrêter de parler gentil, dire les choses vraies paye un jour ou un autre.

  4. Yves THIAUX-LUCAS dit :

    Merci Jean-Luc,
    Les attaques dont tu es l'objet ne sont que l'hommage du vice à la vertu ! Continue ! On lâche rien !
    Yves

  5. rayana dit :

    @ojibwa92 et cornet93
    Merci de vos témoignages, qui prouvent bien que nos idées avancent, malgré l'adversité. Un conseil, lisez le programme l'humain d'abord, le contre budget, le manifeste écosocialiste, continuez de vouloir comprendre le système financier, l'histoire des idées, la place de l'humain dans l'écosystème etc. Et si vous doutez encore de la nécessité de vous engager, pensez au fait qu'il n'y a plus que deux offres politiques distinctes dans ce pays. Celle que nous connaissons depuis des décennies et qui nous condamne avec nos descendants à la misère, la division et la violence, et celle proposée par le Front de Gauche dont le cœur repose sur un plus juste partage et une vision soutenable du long terme. Fraternellement.

  6. phil68 dit :

    Dans son post, écrit avant midi aujourd'hui dimanche 28 avril 2013, Jean-Luc Mélenchon décrit certains médiacrates comme étant des procureurs et voila que ce midi, dans l'émission Dimanche+ d'Anne-Sophie Lapix (C+), Marine Le Pen, mise en difficultés, réplique à un journaleux de l'émission "Merci Monsieur le Procureur". Ah la la, on va encore dire que Jean-Luc fait du Le Pen. Alors qu'en réalité, c'est la Le Pen qui fait du Jean-Luc !

  7. Chantal dit :

    Les journalistes qui t’interviewaient, Jean-Luc, nuisent intentionnellement, font honte à leur profession. Pour être à la page dans l’univers des bien-pensants médiatiques parisiens, ils s’évertuent à chercher de nouvelles façons de maltraiter l’invité(e).
    Ces individus te demandent sans cesse de te justifier sur des « petites phrases » soi-disant choquantes pour l’opinion, dont ils se targuent d’en être les messagers. Ils remplacent le « je » par le « on » ou le « nous », pour masquer une déclaration personnelle. Dépeçage d’expressions, découpage de mots, chacun sorti de son contexte.
    DPDA : ce n’est pas un débat, c’est … « l’Assommoir », l’interrogatoire-assommoir !
    Ces individus t’abrutissent, t’assomment à force de « questions » ; « questions » auxquelles ils incorporent aussitôt leurs propres opinions qu’ils considèrent, elles et elles seules seulement, comme valables, vraies et certaines. Ainsi, dans ce cadre étroit, hermétique, fermé, aucune réponse de l’invité, quelle qu’elle soit, ne sera ni rendue audible, ni tolérée par aucun des « interviewers ».
    DPDA : une illustration des voies ouvertes à … la banalité de la perversion.
    Le scénario. De questions de plus en plus rapides, en réponses maintes fois entrecoupées par les « questionneurs », ces derniers saisissent chaque occasion pour t’interrompre, surtout lorsque tes arguments les dérangent. Non, pas besoin de prendre la peine d’entendre bien sûr, encore moins d’écouter tes propos qui ne les intéresse pas. Tel des perroquets, ils se limitent à répéter les mêmes verbiages déjà tenus par leurs prédécesseurs sans en changer un mot. Pour finalement, n’être capable que de se gausser ; à défaut de n’avoir pu ruiner ta parole, n’être capable que de déclamer, avec force, des soliloques.
    Une façon pour eux de prendre plaisir à démolir l’invité en Place de Grève !
    Les journalistes dénonçaient tous la « violence » de tes mots. Mais en analysant un peu, la violence vient d’eux, et surtout de la manière dont se déroule l’émission. Le son du gong pour marquer la fin d’une interview en est la démonstration : ce son que l’on entend à plusieurs reprises, un bruit fort dans les oreilles, et encore un autre, et encore un… Tout est organisé pour te déstabiliser et ruiner les messages politiques que tu défends avec force et courage.
    Reverrons-nous un jour des journalistes dignes de ce nom, capables de dépasser la répétition, de relever enfin la tête et de dépasser les clichés ?
    Hasta la victoria siempre!...

  8. Le jeune dit :

    "Madame quand je prends du plaisir, je ne me coince pas moi." Non, l'émission DPDC ne se résume pas à cette phrase et l'étudiant de 21 ans que je suis, très politisé qui plus est (chose de plus en plus rare aujourd'hui, malheureusement), a beaucoup apprécié votre intervention, M. Mélenchon bravo, arriver à développer son discours et son programme dans de pareilles conditions relève du miracle. C'est un plaisir futile peut-être, mais je reviens à ce passage, l'un de mes préférés, lorsque j'ai vu Mme Saint-Cricq estomaquée par votre fameuse réponse à son égard (citée ci-dessus). A sa bouche en cul-de-poule et son air estomaqué, une toute autre attitude s'ensuivit, je l'ai aperçu ensuite, en train de vous lancer un regard que l'on pourrait qualifier de très coquin et, oui, à cet instant précis, j'ai su qu'elle s'était décoincée (autre véritable exploit à votre actif, vous en conviendrez). Merci encore pour cet espoir que vous suscitez en moi à chacune de vos interventions, tenez bon.

  9. Moutonneman dit :

    Bonjours à tous et à toutes,
    Il y a une chose que M. Mélenchon n'a pas abordé dans cet article (j'espère que le webmestre lui transmettra), et qui pourtant s'ajoute à toutes les turpitudes des journalistes présents ce soir là sur ce plateau. Il s'agit des "tweets" écrits par les internautes, et diffusés en encadrés tout au long de l'émission sur l'écran. Je ne les ai pas comptés, mais par contre une chose sautait aux yeux, c'est qu'un seul de ces "tweets" a été favorable à Jean-Luc Mélenchon pendant l'émission, et que tous les autres étaient des attaques personnelles qui caricaturaient le personnage que l'on voyais à l'écran. Jamais sur le fond, mais toujours sur la forme (alors que c'est en définitive peu important); ainsi quelques perles sont apparues à l'écran ("Ivre, Mélenchon est persuadé que l'Allemagne et le Royaume Unis se plieraient à ses propositions sur l'UE et la BCE" et d'autres....)
    Cela révèle qui le tri n'est pas fait dans un soucis de montrer un pannel assez large des interventions sur l'émission, mais plutôt d'aider sournoisement le téléspectateur à prendre l'invité pour un menteur, fourvoyeur et violent personnage. Sans que l'intéressé en question puisse s'en défendre. Et qu'on essaye pas de nous faire croire que sur deux heures d'émission, un seul commentaire en faveur du discours de Mélenchon ait été bien écrit et publié. Bref, les journalistes n'en peuvent plus de bassesses à l'égard du FdG. Le chemin qu'il reste à faire est long, mais on est sur le bon!

  10. Leo dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    Après les émotions de jeudi soir, l'analyse présente un tableau moins noir. Les commentaires confortent ce que chacun ressentait chez soi devant son poste et motive pour aller manifester. Leurs manœuvres grossières à DPDA étaient donc contre-productives. Tous les conseils d'attitudes nouvelles à adopter en ces circonstances sont bons à prendre mais bon, on est toujours plus malin après coup.
    En tous cas votre passage à France 3 ce midi était d'un autre niveau. Bravo.
    Merci à Ariane Walter pour son billet à chaud qui a aidé à s'apaiser :-)
    [..]
    Merci pour tout!

  11. kirios dit :

    @Léo
    "En tous cas votre passage à France 3 ce midi était d'un autre niveau. Bravo."

    Oui mais aujourd'hui a France 3, il y avait un journaliste, il n'y avait pas les clowns.

  12. Alain-Patrick dit :

    Bravo jean-luc pour ta détermination et ton courage dans cette émission galère. Affronter une fois de plus une arène médiatique que tu sais déjà franchement hostile exige de toi une foi inébranlable pour la cause que tu soutiens et balaie de fait toutes les attaques sur ta sincérité. Te recevoir en raillant tes propos et en te traitant comme un élève indiscipliné, en te coupant la parole sans cesse pour t’empêcher de faire des réponses cohérentes relève de fautes graves de la part de journalistes de chaines publiques, surtout en comparant avec les amabilités réservées à d’autres invités qui fut un temps n’étaient pas recommandables. De même l’utilisation de gros plans qui défigurent ta personne et font oublier tes propos montre une volonté délibérée de nuire par parti pris.
    Que fait le CSA ? N’y a-t-il pas de recours pour dénoncer ce genre de traitement et faire respecter un droit d’équité, au moins le droit à l’information équilibrée des téléspectateurs contribuables de chaines publiques?
    Au fil des émissions télé, des interviews radio et des articles de presse que je suis attentivement, la démonstration est de plus en plus évidente que si ton discours n'était pas entendu positivement dans la population, tu n'aurais pas à subir une montée en puissance des attaques, de la désinformation, des pièges tendus pour brouiller le message de ton discours politique. Tous les coups de plus en plus bas préparés minutieusement par les journalistes militants du système finissent par à être repérés par les "sceptiques" tellement la ficelle est grosse. Ceux qui tirent les ficelles semblent plus préoccupés par salir ce que tu représente qu’à redorer leur blason bien terne. Plus généralement, il est visible qu'il existe une orchestration bien préparée et un chef d'orchestre pour mener le bal, et comme dans toute partition d'orchestre, il y en a pour tous les pupitres.
    Mais pour continuer sur cette métaphore, c'est quand même toi qui donne le la et pour ceux qui te reprochent le ton « cru et dru », ils devraient tendre l’oreille dans les usines, dans les bureaux, devant pôle emploi, dans les quartiers car là ils verraient à quel point les mots que tu emploies sont plutôt relativement polis.
    En finir avec la langue de bois au risque de choquer : au pire les âmes sensibles qui sont restées depuis leur enfance dans les quartiers chics ; au mieux ceux qui ne se sont pas encore frottés de prés à la désespérance d’une bonne partie de la...

  13. Bern Hard dit :

    Sur le refus de la loi d’amnistie pour les salarié(e)s et l’attaque du syndicat de la magistrature, nous avons affaire à l’arrogance d’une caste qui se croit tout permis, de longue date la droite veut casser l’indépendance d’esprit chez les syndicalistes et les magistrats sont une cible de choix puisqu’ils peuvent mettre en examen un Ex, ce qui est un crime de lèse- majesté. Dans le même temps que l’affaire cahusac, nous avions droit à une proposition d’amnistie des exilés fiscaux par une vingtaine de députés UMP, c’est dire la morale de ces gens là, outre leur incroyable sens de l’opportunité et voilà que « le changement » maintenant c’est de voir les solfériniens se joindre à eux dans la sale besogne.
    Alors ils peuvent bien m’extrême-gauchisé, mais je sais bien moi que je n’ai pas varié depuis 1981, dès lors, le 5 mai, je marcherai aussi pour être avec La Gauche, celle qui est solidaire avec ceux qui luttent. Bernard

  14. shakti dit :

    J'ai regardé 3 fois Jean-Luc dans DPDA, et plus ça va plus je pense qu'il à été bon et excellent !
    Vivement le 5 mai !

  15. marc 2 dit :

    Je vois une contradiction entre dénoncer les médias comme "2ème peau du système" et construire une stratégie en fonction d'eux. Il n'y a pas de place pour la pensée intelligente dans le format médiatique. pourquoi alors aller s'y galvauder ? Il y a mieux à faire.
    Métaphore. Un yaourt Bio, au lait cru, fabriqué à la main n'a pas sa place dans un vulgaire supermarché mais plutôt dans une vraie crêmerie tenue par un professionnel aimant son métier. Ses qualités seront alors visibles.
    Le système médiatique, même si l'on y triomphe sur l'instant, finit à terme par salir ce qu'il touche. Si Jean-Luc est abîmé c'est tout notre projet politique qui est affecté. Le but est de gagner cette couche moyenne cultivée qui hésite. Ne vaudrait-il pas mieux raréfier les passages médias de Jean-Luc pour les valoriser (ce qui est rare est cher) ? Pourquoi ne pas chercher d'autres vecteurs de communication ? Comme (par exemple) privilégier des échanges, débats, colloques filmés avec des intellectuels, des syndicalistes, des chercheurs, etc. Nous ne gagnerons que par l'intelligence et la connaissance.

  16. Maximilien dit :

    Bonjour à tous les camarades. Tout d'abord merci au citoyen Mélenchon de sa force et son intelligence lors de cette émission féroce. Je suis très touché, au point d'en avoir les larmes aux yeux, lorsque je lis tous ces témoignages sur vos souffrances physiques et morales à assister à ce combat. Moi aussi, j'ai eu la migraine le lendemain, moi aussi j'ai eu de la peine à m'endormir ensuite (après pourtant une dure journée de travail). En même temps j'en suis fier. Car cette peine, c'est la conséquence de notre empathie avec notre camarade. Et loin d'un culte de la personnalité (comme le prétendaient bêtement certains médias lors de la campagne électorale), il s'agit de notre vrai qualité d'être humain et de camaraderie. C'est notre faiblesse car nous sommes atteints à chaque fois, mais aussi notre force par la solidarité que cela implique et la rage probablement nécessaire à un moment pour se battre jusqu'au bout.
    Par ailleurs, comme certains je me pose parfois la question de l'opportunité du discours "dru". Mais pour certaines voix perdues à cause d'une certaine brutalité de l'expression, combien de voix gagnées ? C'est aussi le même raisonnement que sur la violence des manifestations syndicale. N'est-ce pas la violence de la société, de l'exploitation, qui est la plus grande ?
    Bien à vous, au 5 mai à Paris, vive la Sociale !

  17. Hervé dit :

    Bonjour M. Mélenchon,
    Pourquoi aller dans ce type d'émission en sachant que des gens au service du pouvoir vont essayer de passer les 3/4 de l'émission a vous déstabiliser ? J'ai regardé cette émission, j'allais dire débat mais il n'y en pas eu a part avec ce fourbe d'Attali (quand je vois ce genre de personnage qui existe a tout les niveaux je pense que j'ai bien fait de quitter le parti socialiste) qui vous a malgré tout permis de développer vos idées sur le redressement de l'Europe et de la France.

  18. jef dit :

    Bonjour,
    J'ai regardé l'émission en question sauf les 10 premières minutes. Je suis l'actualité politique, vote à gauche, mais pas pour vous, (Jean-Luc), même si je suis très souvent d'accord avec vous. Ma raison en est certaines de vos propositions que je juge impossibles à mettre en place.
    Je tiens à dire qu'en tant que spectateur, je n'ai pas été dupe, et je pense que de nombreux spectateurs ne l'ont pas été non plus. Les procédés des "questionneurs" les ont plus desservis que vous; il était clair que sur de nombreux sujets, ils s'intéressaient aux détails ou petites phrases, et vous recadraient dès que vous essayiez de répondre sur le fond, sur le point important. Même moi, qui ne partage pas toutes vos idées j'ai trouvé cela scandaleux ! Le résultat en a été pour moi, l'envie d'en savoir plus sur vos positions, et non pas de me détourner davantage.
    D'autre part, je pense que la tentative de vous "guignoliser" a échoué, car chaque fois, vous trouviez une réponse adaptée, ou vous montriez justement que la question n'était pas légitime et relevait d'un procédé inutile pour vous empêcher de répondre sur le fond.
    Sinon, vous dites dans votre texte qu'Atalli a permis le débat, ce en quoi je suis assez d'accord, et je dirais la même chose de Lenglet. Il a permis un dialogue construit.

  19. citoyenne21 dit :

    Hervé (115)
    Dans des messages plus haut, vous lirez que dès le lendemain de cette émission, la réservation des cars pour la marche du 5 mai a connu un pic. Au contraire, il faut aller défendre son beefsteak et quand on en plus on y ajoute du piment et du sel à ce point et bien ce serait dommage de priver les initiés comme les non initiés d'une belle leçon de résistance. Certains ce soir là auront réellement ouvert les yeux qu'à partir de tel moment de la soirée car le peu qui passe est toujours bon à prendre. C'est rude mais quand on a ce qu'il faut de témérité pour y aller et du répondant à revendre et bien ça finit par porter ses fruits.
    Sinon pour revenir à la remarque de Lejeune (100), savoureux aussi la remarque de notre porte-parole à Poujadas comme quoi il allait bien au Siècle, lui. On a eu l'occasion de rire aussi (moins que chez Ruquier,) durant cette soirée !

  20. Gaubert dit :

    Le comportement d'Attali m'a fait penser a un petit chien qui jappe de loin et qui met sa queue entre ses jambes quand on s'approche de lui.Il m'a fait pitiés et mis en colère devant tant de lâcheté. Courage fuyons.Je vous conseille a toutes et a tous de rentrer sur Google "les nouveaux chiens de garde" et vous y verrez tous ces journalistes et soit disant spécialistes de ceci de cela aller le mercredi manger dans un restaurant parisien avec les grand patrons et certains hommes politiques.Vous y découvrirez la sincérité de ces journalistes a la botte qui jappent comme le leur demandent leurs maitres.Ce sont des soumis a la finance.On ne lâche rien,vive le front de gauche,le premier Mai et la marche pour la sixième République.Je pense qu'il faut un très,très,très grand coup de balais pour nettoyer notre pauvre France.

  21. Lady Marwina dit :

    Un jour, oui un jour, eur la question du nucléaire, un jour, un journaliste le fera. Un journaliste regardera Jean-Luc Mélenchon et, au lieu de répondre l'éternel et absurde "Vous bottez en touche avec votre référendum, allez, avouez donc que le FdG est divisé au lieu de tourner autour du pot" il répondra, serein "Sortir des énergies carbonées ? Mais vous rendez-vous monsieur Mélenchon ? Presque tout marche ainsi aujourd'hui, rien que nos voitures. Comment comptez-vous faire" Ce jour là, on pourra dire que quelque chose à changé dans les médias.
    Bises à tous.

  22. Régine dit :

    @marc 2 - 111
    "le but c'est de gagner cette couche moyenne cultivée qui hésite"

    Et pour la couche moyenne inculte on fait quoi ? Je ne crois pas que l'électorat se divise ainsi. Il y a ceux qui comprennent ce que l'humain d'abord veut dire et les autres. La culture n'est pas l'apanage d'une classe, elle n'est pas forcément liée à la hauteur des revenus, et puis de quelle culture voulons-nous parler ? Les gens ont des "savoirs" tellement divers. Ou on est partageux ou on ne l'est pas. Ou on veut une société solidaire ou on ne la veut pas. Mais ces options là ne sont pas forcément liées à l'appartenance à une classe sociale plus ou moins "cultivée" ou une autre, même si les plus pauvres, "cultivés" ou non, attendent le partage avec plus d'impatience que les autres, il en est des parfaitement égoïstes qui n'ont cure du collectif et qui ne voteront jamais FG, et c'est vrai pour toutes les "couches sociales". Ce qui est nécessaire c'est de faire comprendre au plus grand nombre, qu'on ne s'en sortira pas autrement qu'avec plus d'humanité et de respect de la planète.

  23. Dume Balaitti dit :

    Bonjour Jean Luc, à propos des assassinats en corse.Existe-t-il un moyen efficace et immédiat pour arrêter définitivement la violence dans l’ile ? Oui, bien sûr et il est connu de tous ! Commençons par dire, comment nous somme atterrés, choqués et révoltés par l’escalade de la violence en Corse et comment nous redoutons tous la suite à venir. Quand cela s’arrêtera-t-il ? Ce cycle a-t-il une fin ? Ou, comme nous le redoutons, après les attentats contre des villas secondaires, après les assassinats de malfrats ou de voyous, après les assassinats de notables, l’étape suivante de l’horreur soit les attentats à l’aveugle dans des lieux public ? Nul ne peut écarter ce terrible questionnement? Or, existe-t-il un moyen efficace et immédiat pour arrêter définitivement la violence dans l’ile ou subir cette violence est-il une fatalité ? Oui, bien sûr il y a une solution radicale, immédiate et efficace.
    Et, cette solution est morale et fait appel, non pas aux forces publiques de répression, ni à la délation généralisé comme le propose les Sofériniens. Posons-nous les vraies questions fondamentales : Croyez-vous que la pègre et la mafia sont attirés sur l’ile par les 40 % de la population qui vie sous le seuil de pauvreté ? Croyez-vous qu’ils viennent ici pour raquéter l’immense majorité de travailleurs pauvres ou de retraités qui vivent avec moins de 1400 € par mois ? Comme si seulement on pouvait vivre avec une telle somme sur cette ile, ou, le niveau vie est le plus cher d’Europe du sud! Sincèrement vous les voyez attirés par un peuple de pauvres ? Et bien non, vous avez raison, la pègre et la mafia n’aime qu’une seule catégorie de personne : les riches, les très riches !Ce qui les attires, qui les aspirent ici, comme des mouches malfaisante, ce sont les palais dorés, les luxueuses villas, les iles privés, les yachts, les limousines, les 4X4, les VIPS, les palaces, les flashions clubbbers, bref le luxe, l’étalage du luxe au soleil ! Ici, ils peuvent répandre et blanchir l’argent sale, faire leurs affaires douteuses, vendre leurs cocaïne et fourguer leur ecstasy, fournir les filles, trafiquer et raqueter ! Le problème est-il identifié, doit on davantage argumenter ? Passons aux solutions : Existe-t-il un moyen moral de limiter l’enrichissement personnel de façon juste et républicaine ? Oui, l’impôt ! Y a-t-il un moyen de limiter la cupidité, l’accumulation de richesses ?
    Oui, l’impôt ! Y a-t-il un seuil envisageable ? Oui, 30 000 € par mois,...

  24. jean ai marre dit :

    @ J L Mélenchon "si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête"

    Je n'ai pas ta culture pour m'opposer à cette philo mais ma logique me dit que nous sommes tous le con de quelqu'un. Pour sortir Sarko, tu m'a dit de voter Hollande, avec réticence je l'ai fait. Quel con j'ai été. Aujourd'hui il faudrait défendre les magistrats, alors qu'eux défendent leur ordre, caste décernée sous Vichy ! Je n'affiche pas tous les cons que j'ai dans ma tête, il n'y aurait pas assez de murs de liberté.
    Je préfère fredonner mon copain et pays Brassens...

  25. Nous avons tous vu que c'était une arène. Et dedans, il n'y avait aucun journalistes mais des tueurs face à vous. Et si nous l'avons vu, des millions d'autres l'ont également vu. Les procédés dont usent ces soi disant journalistes sont ignobles et indignes. Le mépris qu'ils nous vouent n'a d'égal que celui que nous éprouvons à leur endroit et est inférieur à l’écœurement que nous éprouvons. Comment peuvent-ils revendiquer le titre de journaliste qui suppose en préalable qu'ils soient neutres et impartiaux ? Votre prestation a été de haut niveau et vous conservez toute notre confiance.

  26. shakti dit :

    Si il faut qu'il aille dans ce genre d'émission Jean Luc n'est pas en sucre et justement il à dans ce genre d'émission la mission de faire comprendre sont raisonnement face à la pensé unique, et de dénoncer la manipulation des médias. De plus il ne faut pas avoir peur du choc frontal. Personnellement, j'ai confiance en lui, il parle cru et dru, il est sincère et très pédagogue et stratège. Il ne faut pas avoir peur. Il est solide Jean Luc et il sait ce qu il fait ! Faite lui confiance !

  27. Maryse Smith dit :

    L'ai adoré les réparties de Jean-Luc Mélenchon, par contre ses contradicteurs ont été nul à part Attali qui a té plus à l'écoute. Malheureusement il a fini en jus de boudin sur sa Corée du Nord et je me demande si en fait il n'a pas Alzheimer. Je ne peux croire qu'il ait glissé sa dernière phrase en toute conscience et sans laisser le temps à Jean-Luc Mélenchon de répondre car si c'est le cas alors il est descendu bien bas. J'aime bien ce genre d'émission car plus les contradicteur de Jean-Luc Mélenchon essaient de leur prendre en flagrant délit de mensonges, de flagornerie ou autre et plus je fais confiance à Jean-Luc Mélenchon.

  28. Bibi dit :

    Compte tenu de la persistance (et qui ne s’arrêtera pas) des méthodes utilisés par les médiacrates, je pense qu'un petit recueil des meilleures séquences depuis 3 ans, où ils sont pris la main dans le sac et qui démontrent que ces méthodes ne sont pas neutres, serait un outil intéressant pour qu'on puisse les acheter pour les distribuer autour de nous. Avec bien sur à chaque fois les analyses de Jean Luc qui sont irréfutables et accessibles à tous.

  29. Armand Barbentane dit :

    Bonjour,
    Excellent passage ce midi sur France 3. J'ai préféré à l'émission de la 2. Ce midi, c'était super dans le sérieux, comme c'était super lors de l'émission "people" de Ruquier. Madame Ste Cricq était dans le "people" le plus absolu. J'ai tout regardé, mais j'ai eu du mal. Tu as bien du courage de te les coltiner.
    Merci Jean-Luc à toi et à Delapierre de parler "dru et cru". Il faut appeler un "chat un chat". Pour moi, le coup de balai contre le système n'est pas un problème. Pour "Salopard" (référence d'ailleurs culturelle), est mieux ou pire que "Traitre"? Moscovici s'est comporté comme un "social-traite". Merci de résister sur les plateaux pour nous.
    Pour Monsieur Wittenberg, il était aussi piteux que Madame Ste Cricq. Le "mônchieur" (terme des campagnes pour évoquer le "notable") Lenglet, il est d'accord sur le fond du problème. Mais notre méthode remet en cause sa vision libérale de chroniqueur patenté de BFM buzinessss. M'enfin. Belle déconstruction de son graph ! Le Monsieur Attali est d'accord sur tout. Mais, ce n'est "pas possible en France". Il confirme l'erreur de la politique hollandaise donc en souhaitant l'avènement du PGE (parti de la gauche européenne). En tout cas, il valide notre programme pour la campagne de 2014 de notre Front de Gauche, de Die Linke, de Syriza, Iquierda Unida, etc. Dommage qu'il dise des bêtises sur l'inflation d'autant que seul notre programme économique engendrera une "croissance sociale éco-responsable". Pour la "Corée du Nord", mazette. Hollande ou Kim. Ils ne sont décidément pas fins et binaires. Le sectarisme les égards!
    Jean-Luc, tu es pour moi, en ce début de XXIème siècle, un nouveau Jean Jaurès à l'aube de notre unité retrouvée et débarrassée de la social-démocratie révisionniste (Millerand, Mollet et F. Mitterand... Moscovici). Tu es digne plus digne de Danièle Mitterand que de François. Tu est le nouveau : Jean Longuet, Jean Zyromski, Daniel Meyer etc. J'ai bien de la peine pour Vidalies qu'il accepte d'être le porte parole des néo-socialistes en annonçant l'abandon de la proposition de loi des sénateurs communistes sur l'amnistie sociale. Comme Hamon ou Montebourg, chaque jour ils se déshonorent.

  30. Mamita dit :

    Après l'écoute d'Anne Roumanov et tous les compte-rendus de ton blog, la semaine s'est enrichie comme au plus fort de la campagne présidentielle. Ton exploit sur la 2 face à ces inquisiteurs n'est autre que le résultat de ton immense savoir et travail quotidien, que ton amour pour les autres. Je suggère que lorsque des questions de forme ou sur ta personne sont hors sujet, tu le fasses remarquer posément et que tu attendes d'autres questions d'ordre politique, ce pour quoi tu participes a ces émissions. Tu ne dois pas accepter d'être mal traité car à travers toi, c'est nous toutes et tous qui sommes maltraités. Merci pour ton soutien à l'huma car je partage ton avis que c'est la seule presse qui soutienne nos combats. Que le 5 mai soit une réussite. Je suivrais la
    manif par internet. Bon courage et n'oublie pas de prendre soin de toi. Amitié.

  31. Armand Barbentane dit :

    @ Jean-Luc et Denis F
    La formule de solférinien est excellente. Elle marque les esprits. Le terme fait ressortir que le PS n'est pas à gauche, mais à l'ouest (en paraphrasant mollet). C'est un parti de la nomenclatura coupé du peuple et du mouvement social. Je m'amuse parfois à dire "parti socialite" (pas de faute sans le "s") car "socialite" signifie "personnalité mondaine". C'est bien le parti des mondanités et du people. Dire "socialite" avec l'accent anglais pour faire le "in" des "modernes". We're dangerousssss, Mister Attali ! :D
    Vive le 5 et la 6ème Rep !

  32. micmousse dit :

    Si ma maison est normale, bien mise en valeur par les fleurs de ma femme, les murs ne sont pas assez imposants pour faire un mur des cons, car il y en a vraiment trop et si je peux me procurer les photos des guignols qui se sont agités contre JL Mélenchon, j’aurai du mal à rassembler celles de tous ces politicards de droite (Si, si le Parti des Solfériniens est à droite), j’aurais peur rien qu’en regardant les faces distordues du FN et je ne pourrais pas réunir les photos de ces cons qui se sont lâchés sur twitter avec la coopération de France 2.
    Même un mec aussi con que moi a compris ce que dit M Mélenchon, même sans le faire répéter, c’est dire le niveau des intervenants. Mais j’apprécierai que M. Mélenchon, accompagné des autres dirigeants du Front de Gauche le répète le 5 mai à Paris en le complétant éventuellement d’idées et d'objectifs que pourrait reprendre une constituante en vue de la création de la 6eme république.
    Ce lien prouve qu'il peut s'exprimer calmement car les journaleux, après une tentative d'être cons (ils font beaucoup d'efforts pour être sur ce mur), ont vu qu'ils se rendaient ridicules et là il a pu s'exprimer, il les a même ridiculisés quelques fois.
    Le 5 mai, j'irai défiler avec ma balayette, ma manière à moi d'exiger aussi une constituante puis une 6eme république. Je ne jetterai pas d'œufs car cela coute cher et je préfère les manger en omelette. De plus ces journaleux les monteraient en mayonnaise pour en faire tout un plat et des salades sans aucun lien avec notre colère, sans aucun mot sur le Front de Gauche

  33. Kinnaeve dit :

    Belle prestation, bravo ! J'ai suivi l'émission avec beaucoup de plaisir.
    Je reconnais votre effort pédagogique, et les obstacles posés par les médias. C'est du spectacle, rien que du spectacle, c'est effectivement une arène. Dès lors, pas de surprise. Mais je suis à la fois surpris de vous voir surpris, et dans le même temps, confessons le, finalement très rassuré de vous voir exprimer votre indignation, c'est vivifiant.
    Également, entièrement d'accord avec le fait qu'il n'y eu qu'un espace de respiration, avec J.Attali, qui, mouché de n'avoir pu exprimer la conclusion assassine qu'il préparait, en a, par dépit, balancé la Corée du Nord, mais vous le savez, car à cet instant, vous jouiez la montre, avec l'aide de D.Pujadas qui n'avait manifestement pas repéré la chose.
    Bref, bravo, et juste une question, réelle curiosité : que pensez vous du revenu de base ?
    Pour finir, disons que je n'appartiens à aucun parti, que j'ai longtemps été dirigeant de société, que je souhaite une répartition des richesses plus équitable et plus intelligente, qu'il me semble que notre modèle est bout de souffle, et que vous êtes progressivement en train de me convaincre de vous suivre, et ce peut-être pour la seule raison que j'en ai marre d'écouter nos politiciens tenir des discours pré-convenus et pré-cadrés. J'en suis à avoir envie d'entrer dans l'arène ! En tout cas, encore merci pour votre sincérité, et votre pugnacité.

  34. Larsen dit :

    Bravo pour avoir supporter tout cela une fois de plus. Oui, décrire ces scènes immondes est important même si la curée saute aux yeux. Je me suis dit dès le début de l’émission que vous en prendriez plein la gueule et ce fût le cas, je vous ai trouvé parfois fatigué au début en tout cas, peut-être lassé par l'arène, je me suis aussi posé la question (vous soutenant) mais qui donc vous remplacera avec autant de brio dans quelques années (sans brossage dans le sens du poil) ?
    Au 5.

  35. Pierre Pifpoche dit :

    Bonjour,
    Merci, Jean-Luc Mélenchon, pour votre magnifique et plaisante émission chez Ruquier.
    Merci pour votre magnifique lutte, malgré les lions, chez Pujadas. Et merci d'avoir su répondre à François Lenglet aussi bien qu'à Jacques Attali, et avec autant de brillot. Il m'a fallut un samedi et un dimanche pour regarder le long marathon, qui a paru si épuisant, de chez Pujadas. Pour arriver moi-même éreinté, au moment où est apparut, comme son nom l'indique, Benoit Apparut. Vous avez bien fait alors de prendre du recul et le laisser parler pour ensuite. Lui répondre posément.
    Merci pour ces beaux cours d'économie, de culture, d'histoire et de journalisme. Ne laissez plus dire que vous critiquez les journalistes. Non. Vous critiquez les médiacrates, c'est à dire les possédants exclusifs du pouvoir d'informer. Ce n'est pas du tout la même chose : pas les journalistes.
    Je pense, sinon, utile qu'on sorte un peu de la bipolarisation PG et PCF tel qu'on présente le Front de Gauche. Il faut plus mettre en valeur, à mon sens, les expressions de lGU et de la FASE, y compris dans nos discours. Pourquoi, dans les meetings de Montpellier et Martigues, par exemple, j'ai pu trouver aisément des vidéos de Pierre Laurent et Mélenchon, mais pas de Clémentine Autain ? Elle a pourtant l'énorme et inégalable avantage pour nous d'être une femme et de représenter plus de diversité, avec élégance.
    Remerciements renouvelés.
    Pierre, Meudon, 92.

  36. Marie A. dit :

    J'ai regardé l'emission et j'en ai été navrée, pas de votre "prestation", Jean-Luc, je veux parler de la qualité des débats initiés par ces pseudo-journalistes. Rien n'était fait pour que l'on puisse assister à un débat constructif, intelligent, apaisé. Les dés étaient pipés d'avance. Décidément on est bien en "médiocratie". Que l'on veuille mettre à bat un homme, son discours et ses idées parce qu'à priori il est porteur d'un discour salvateur, assurément mais dérangeant pour tous ceux qui tirent bénéficent de cette démocratie qui n'en à plus qu'une pâle saveur cela ne me semble guère courageux, honnête.
    Merci d'être-là Jean-Luc, de porter haut et fort des idées centrées sur l'humain, la démocratie et ses principes. Pour ce qui est de votre énergie, je suis preneuse quant à la recette,
    Marie A.

  37. alinber dit :

    Shakti post 110
    Vous n'êtes pas le premier à faire référence à cet article, il serait bon de voir ce qu'en fait le nouvel obs avec le titre rajouté et ce qu'écrivait ce fameux chroniqueur au lendemain du débat de Jean-Luc avec Cahuzac.

  38. gswan dit :

    @Toto34, à propos de la mer :
    Il me semble que Jean-Luc Mélenchon parle de conquête des mers écologique. Ca sonne peut-être faux pour certains mais je ne l'entend pas ainsi. Pour moi le raisonnement est le suivant. La mer est déjà convoitée et exploitée n'importe comment, et le sera de plus en plus. La France a le deuxième territoire maritime du monde. Donc la responsabilité de la France est de montrer la voie d'une exploration humaniste et écologique de la mer.
    Vous n'avez pas cité ce que Jean-Luc Mélenchon dit à propos d'énergies vertes comme l'énergie marée-motrice ou autres hydroliennes : est-ce pour vous anti-écologique s'il s'agit de participer à remplacer par exemple le nucléaire ?
    Vous avez parlé d'aquaculture, et faites remarquer qu'elle est source majeur de pollution en Méditerranée. Mais justement, il s'agit de faire de l'aquaculture responsable et écologique. Impossible ? C'est vous qui le dites. Il me semble qu'il existe des élevages de saumon bio, et je suis curieux de savoir exactement quelle pratique de l'aquaculture est responsable de cette pollution, quel est son cahier des charges à part produire un maximum sur une surface minimum. Vous avez parlé de développement des ports, mais c'est Attali qui a pensé développement des ports, pas Mélenchon. Au contraire, Mélenchon avait déjà fustigé l'amalgame de Cahuzac entre économie de la mer et commerce maritime. L'ambition est de faire de la France un leader des science et techniques de la mer qui porte au plus près de son action la responsabilité écologique.
    Voilà ce que je comprend du discours et du projet qui tient au coeur de Mélenchon à propos de la mer. Est-ce sur la base de cette façon de voir les choses que vous remettez en cause son discours et si oui pourrais-je connaître plus en profondeur ce qui motive votre réticence ?

  39. Rufus dit :

    Je partage l'analyse qui est faite de l'émission DPDA. La nouveauté c'est que tout cela, en particulier grâce aux "prestations" de Jean Luc Mélenchon devient de plus en plus conscient pour un nombre croissant de téléspectateurs. Même en deux heures et demie, même tous contre un, il n'y arrivent plus. Car il y a en face non seulement la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. mais aussi et surtout la cohérence et la sincérité du discours, arme dont bien peu disposent.

  40. educpop dit :

    Je découvre depuis quelques jours une inquiétude partagée par des militants, il s'agit du danger réel encouru par un tribun qui dérange vraiment l'ordre établi. Les contestataires et les anarchistes font généralement parti du système qu'ils dénoncent ou qu'ils ignorent, en ce sens ils servent en fait les intérêts du système puisqu'ils lui permettent de renforcer un attirail répressif. Mais quand un révolutionnaire menace vraiment l'ordre établi, c'est à dire qu'il pourrait ne plus craindre la répression, ce dernier a le réflexe le l'éliminer. Le libéralisme outrancier et pervers que nous connaissons s'est identifié à l'ordre établi tel que les réactionnaires le conçoivent, pourtant à l'origine ce n'était pas le but. Un peu comme le stalinisme n'était pas le but du communisme. Ils sont capables à leur manière de ne rien lâcher, mais Il faut qu'ils sachent comme Louis 16, d'abord que non ce n'est pas une révolte mais une révolution, et ensuite qu'ils ont intérêt à partir et non à sévir parce qu'ils seraient placés en face des conséquences de leurs actes.

  41. Papin dit :

    Le poisson qui étouffe sur la berge remue plus que celui qui est dans l'eau ! Ceci est la preuve que les grands médias au service des oligarques et les oligarques eux-même sentent qu'ils sont à l'agonie et ils attaquent dès lors plus fort. Mais nous répondons présent à toutes les attaques anti-communistes primaires grâce à notre programme! Vive la VIème République, Vive la Marche du 5 Mai!

  42. victor dit :

    Cher Jean-Luc, j'ai beaucoup souffert pour vous en vous regardant à DPDA tant était vrai ce que vous décrivez dans ce billet. La séquence St Cricq fut visiblement concoctée en vue de vous détruire. Cette fois-ci ce fut flagrant et l'interview postérieure de St Cricq au Nobs en est un signe révélateur. Il est évident que votre parler "dru et cru",mais salutaire, devient insupportable pour les médiacrates du parti de la presse et de l'argent. Il est à prévoir qu'ils vont continuer à taper encore plus bas et plus lâchement (cf la séquence caméra cachée). Aussi en vous écoutant, je me demandais s'il n'était pas temps pour vous de re-axer votre posture d'interlocuteur vis-à-vis de ces provocateurs qui veulent vous enfermer dans un rôle de bouffon fouettard. Non pas lâcher le discours "dur et cru" mais je pense à refuser de jouer le jeu des provocateurs, cassant ainsi des règles qu'ils sont seuls à maîtriser.

  43. Claude MASTRE dit :

    Comme "Robin des Voix" (du 46), je reviens sur Pujadas. Il a répété plusieurs fois "Je vous pose la question" comme pour se donner l'image de la neutralité journalistique. C'était sur la violence éventuelle des manifestants, que le FG pourrait encourager. Jean-Luc Mélenchon a bien répondu ("Vous nous prenez pour qui", etc). Loin du feu de l'émission j'imagine une réponse plus développée attaquant directement la méthode. Monsieur Pujadas, vous posez là une question qui iillustre ce que vous faites ici et maintenant et sans doute la plupart du temps. Elle montre ce que vous avez dans la tête pendant que votre interlocuteur développe une explication. L'image que vous vous faites de lui et de millions de gens. L'image que vous voulez qu'on se fasse de lui et d'eux. Une image soigneusement déformée par le recours à la panoplie habituelle des vieux fantasmes du "couteau entre les dents" ou de la "nationalisation des vélos". Afin qu'on n'écoute pas ce que votre interlocuteur vous dit, vous essayez de faire voir ce qu'il n'est pas, mais que vous souhaiteriez qu'il soit. Vous essayez de forcer le téléspectateur à ne pas penser, mais à "voir". Votre façon de travailler, c'est de donner à voir pour éviter de donner à penser. Vous sollicitez l'imaginaire au lieu de faire appel au raisonnement. Vous déclenchez les réflexes de peur et de rejet, au lieu de donner du muscle et du carburant à la réflexion. Vous bloquez le processus d'éclosion de la pensée, à chaque fois que j'essaie de le mettre en mouvement. Vous faites exactement le contraire de ce que j'essaie de faire. J'ai un sens aigu de la dignité de mes concitoyens, la certitude qu'on peut faire confiance à leur capacité de comprendre et de réfléchir quels que soient leur statut et leur condition. A leur capacité de voter en connaissance de cause, non par réflexe mais par réflexion. Pour réfléchir, M. Pujadas, on doit disposer d'une information loyale, entendre librement les arguments qui permettront de se faire une idée personnelle. Ma mission, libérer la possibilité de penser et de décider en citoyen libre. La question que vous posez est donc indigne par ses sous-entendus spécieux et cyniques et détourne la mission d'informer vers le brouillage de cartes. Comprenez-vous M. Pujadas ? Vous personnellement, où en êtes-vous par rapport à la déontologie du journaliste ?
    Avec "mais vous insinuez!", Jean-Luc Mélenchon a bien envoyé son uppercut, mais la démystification de la méthode peut être...

  44. jpp2coutras dit :

    "Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ?"

    C'est bien l'impression que l'on a, d'autant que sondages bidon et allusions diverses sont agitées depuis peu dans les médias pour l'institution de gouvernements de coalition comme en Italie et ailleurs. Pas de droite, pas de gauche, pas de lutte des classes, rien que du bon sens, voyons! En fait établissement sans limites d'un consortium de réactionnaires de droite dans le but de masquer une prise en main autoritaire des pays par la finance en vue du pillage final. Nous ne sommes pas dupes. Dans ce but il saborde sans retenue toute idée populaire de gauche quitte à faire imploser le PS pour refonder ensuite un Parti Démocrate Verdi à la tony Blair comme le suggérait fortement Valls (curseur déplacé au centre droit!) dans lequel viendraient s'engouffrer les carriéristes de la politicaillerie d'alternance. Les roses pensants imaginent peut-être tuer en extrêmes toute la gauche normale. Tellement tordu que ça ne peut que foirer. Sans doute me trompe-je?
    Quant à DPDA, après avoir tenu la tranchée avec bravoure, vous avez fait la démonstration de la Force qui meut le FdG et prouvé que "nous" pouvons tenir le manche! Bravo et Merci. D'ailleurs cette émission peut bien être rebaptisée "corrida" tant son déroulement colle aux moeurs tauromachiques (du peu que j'en sais) banderilles, chiffon rouge, toreros, tout y est même le fauve invaincu qui repart sous les bravos! Héros à épingler au mur des vrais élites (pour contrebalancer les murs de cons divers) En marche pour la 6ème et Vive la VIe!

  45. LEON dit :

    Il manque semble-t-il quelques mots au message 144. Jean Luc a tout de même demandé à Pujadas "Et vous, est-ce que vous appelez les gens à ne pas ouvrir de compte en Suisse ?" C'était percutant. Pujadas a dit "Moi je n'appelle à rien". Et c'est là qu'est arrivé "Mais vous insinuez." C'était excellent, efficace, car du tac au tac. Mais il est vrai qu'outre les réponses qui clarifient, et les reparties qui font mouche, il faut aussi un démontage en règle de la mystification. Les reparties du tac au tac sont fortes et drôles, ce qui est appréciable; mais elles peuvent laisser planer l'idée que ce renvoi-boomerang de la question posée permet d'éviter d'y répondre. Il faut donc démolir ce qui sous-tend la question posée, percer à jour les dessous d'une méthode malhonnête.

  46. Alain dit :

    Le prêt par la BCE à 0% directement en faveur des Etats annulera enfin tout gain d'intérêts privés après création monétaire publique'Tous les grands projets économiques de l'Etat (industries maritimes,...) seront donc financés par la planche aux billets (qui existe de toute façon), mais à condition de rester dans la limite d'une inflation raisonnable. Une inflation raisonnable. Donc cette pertinente solution n'est pas la solution.
    L'enjeu socio-économique fondamental est de donner à chaque citoyen son autonomie professionnelle.
    «Toute personne a droit au travail, au libre choix de son travail, à des conditions équitables et satisfaisantes de travail et à la protection contre le chômage.» (article 23 de la déclaration universelle des Droits de l'Homme)
    Alors je ne comprends pas pourquoi le PG ne promeut pas (comme proposition phare) le partage du temps de travail qui mettrait fin au chômage de masse, donc permettrait une augmentation naturelle des salaires et des droits des travailleurs, et libérerait pour chacun de la disponibilité citoyenne.
    Si les heures légales de travail sont diminuées et les moyens de la formation professionnelle augmentés jusqu'à la disparition du chômage, plus aucun salarié n'aura peur ni de demander une augmentation de salaire, ni de réclamer des conditions de travail respectueuses pour sa santé, écologiques et sociales. Le marché du travail sera naturellement en notre faveur !
    La confédération européenne des syndicats est favorable au partage du temps de travail. Une loi (1996) a déjà été appliquée avec succès avant d'être démontée par la mauvaise 2eme loi des 35 heures. C'est LA solution contre le chômage et ça deviendrait un pilier de notre projet éco-socialiste, transversal à tous les thèmes : pouvoir d'achat, santé, citoyenneté, optimisme, solidarité, création monétaire, démocratie, écologie,...
    Au PG et au FG, il doit y avoir un blocage quelque part mais je ne le comprends pas.
    Sinon le reste est parfait. Autant le programme que le héraut et la stratégie.

  47. Thomas Giry dit :

    Un élément qui ne me semble pas avoir été relevé, ce sont les pointes d'humour de Jean-Luc durant l'émission "Des paroles et des actes", qui faisaient vraiment du bien, alors qu'en face ses contradicteurs tendaient constamment le débat. Ces respirations sont importantes, surtout dans une émission aussi longue.

    Mais les interventions de nos contradicteurs servent aussi à nourrir notre réflexion stratégique. De ce point de vue, le face à face avec Attali ne doit pas être réduit à la sortie pitoyable d'un Attali qui fait le malin sur le mode "je décoche une flèche du Parthe", mais avec un tel contraste entre le ton de l'échange et la vacherie finale, lancée à la va-vite avant de prendre la fuite, qu'elle ne fait que lui donner une note finale de médiocrité et de lâcheté.

    Ce qui est intéressant, c'est que durant l'échange, il a constamment validé les thèses portées par Jean-Luc Mélenchon, tout en prétendant qu'elles ne s'appliqueraient qu'au niveau européen, voire mondial. Et sans jamais dire comment faire pour les appliquer au niveau de l'UE. Cette pratique, renvoyer les politiques nécessaires à un niveau supérieur tout en laissant entendre qu'il est impossible d'agir à un tel niveau, participe de la théorisation d'une impuissance supposée qui justifie ensuite tous les reniements. Vieille technique des socio-libéraux.

    Mais cela définit l'une de nos tâches prioritaires : développer, vulgariser, répandre notre méthode pour construire le rapport de forces, afin de passer de l'échelon national à l'échelon européen. Bref, actualiser et faire connaître le "nous on peut" cher à Jacques Généreux. L'enjeu est notre crédibilité dans la frange hésitante de la petite et moyenne bourgeoisie intellectuelle, dont la bascule nous préoccupe précisément dans la période présente. Jean-Luc Mélenchon en a posé les bases dans les conditions difficiles de cette émission, et c'est précisément là qu'il a subi des interruptions au cours de cette séquence. Nous devons maintenant approfondir et systématiser.

  48. proletaire dit :

    Les modifications faites par le Nouvel Obs et Nathalie Saint-Cricq sont dignes du Ministère de la Vérité de "1984" (George Orwell). Ils parlent de "purification éthique", il faut les excuser c'est un lapsus de leur part. Où est l'éthique dans ce genre d'émission ? Mes félicitations pour avoir résisté aux assauts des lions affamés durant plus de 2H dans cette arène médiatique.

  49. Gerard Blanchet dit :

    S'il y a un signe qui ne trompe pas c'est bien ce qui est en train de se passer dans ce blog lui-même. Les intelligences se réveillent, les signes d'humanité et de fraternité fleurissent, plus d'anticommunisme et d'anti-pgiste... dans l'arêne avec Jean-Luc notre porte-parole et non pas notre guide. Ce DPDA révèle que nous sommes une force qui sommeillait ou se chicanait sur des bricoles. Comme le dit Rufus : "Même en deux heures et demie, même tous contre un, il n'y arrivent plus. Car il y a en face non seulement la personnalité de Jean-Luc Mélenchon. mais aussi et surtout la cohérence et la sincérité du discours, arme dont bien peu disposent" Il y a cela bien sûr, mais il y a surtout toutes celles et tous ceux qui ont souffert avec Jean-Luc qui étaient dans l'arêne avec lui et qui sont la force, la braise qui se lève et qui sera irrésistible. Ariane Walter a bien fait de rappeler ce poème que Jean-Luc a dit à Clermont-Ferrand l'an dernier. C'est vraiment moi aussi ce que je ressens depuis jeudi. Oui nous étions jusque ce jeudi avec une braise faible (bon 11% quand même disait un sondage récent) et là nous sommes en train de mettre le feu à la plaine.
    Le 5 mai va juste être énorme..

  50. Siamy dit :

    Personnellement je n'ai pas souffert en regardant cette émission, je pense au contraire que vous vous en êtes superbement bien sorti à votre avantage Mr Mélenchon. Bravo, car cela relève de l'exploit sportif! Le parti pris de "dézinguage" de la part des journalistes était tellement évident que ça en était caricatural. Vous avez eu le mérite immense de réussir à élever le débat, de fournir des réponses de qualité à ces questions répétées en boucle et d'un niveau consternant. Ces journalistes qui visiblement étaient là en service commandé, et n'avaient qu'un seul souci: se mettre personnellement en valeur, étaient pitoyables. Le faciès à la fois haineux et effrayé de Nathalie St C est révélateur de ce que votre franc parler, allié à votre érudition, et la force de vos arguments inspire à ces tarifés aux ordres. J'ai particulièrement savouré le commentaire à propos de Pujadas "On pourrait se demander si cet homme là est réellement indépendant", suivi d'un gros plan sur le dit Pujadas, les yeux écarquillés. Fou rire garanti ! Merci, ne changez rien, et surtout pas votre franc parler qui nous fait tellement de bien, parce qu'il met si fort en évidence le langage si "politiquement correct" et enfumatoire de la bien pensance qui nous prend tellement pour des benêts que ça en devient très contrariant!


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