27avr 13
Drôle d’ambiance. Comme avant un orage, on voit le ciel se couvrir. L’eau qui sature déjà le ciel fait un effet de loupe et l’on voit de loin comme de près et maints détails se distinguent mieux qu’à l’ordinaire. Pleuvra ou pas ? Orage ou pas ? Souvent le temps ne se laisse pas prévoir, même quand il semble évident. Mais à partir de bien des nuages, il devient de moins en moins probable qu’un coup de vent suffise à purger l’air. Notre 5 Mai est un rayon de soleil salvateur.
Le gouvernement Hollande est le plus grand diviseur commun qu’on ait jamais connu à gauche. Le président qui « n’est plus socialiste » de son propre aveu à la télévision, creuse un fossé dans la gauche politique et syndicale avec une ardeur qui l’empêche d’entendre craquer le système qu’il mine mais qui le porte. Combien de temps compte-t-il gouverner contre ceux qui l’ont élu ? D’où lui vient cette illusion que la droite l’épargnera une fois qu’il aura affaibli son camp au point d’être emporté par une bourrasque ? Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ? Comment peut-il croire que le seul chantage pourra remettre en mouvement tous ceux qui se sentent trahis et offensés par la volte face sur l’amnistie ? Funeste erreur et illusion de celui qui croit que la fonction présidentielle crée à elle seule le rapport de force qui la fait vivre. Illusion classique de ceux qui « ne croient pas à la lutte des classes » et pensent que les jeux et astuces politiciens font et défont tout ! Incapables d’imaginer un autre futur les solfériniens rabâchent les formules éculées du passé : risettes et calinettes pour les puissants, coups de triques pour les autres. Faibles avec les forts, durs avec ceux qu’on a rendu faibles !
Le refus de l’amnistie sociale, la lâche soumission à l’opération de criminalisation du syndicat de la magistrature sont les deux faces d’une même médaille noire. Je le dis bien fort : un local syndical est lieu privé inviolable, les méthodes de caméras cachées sont des méthodes de voyou sans limite, pratiquée par des voyous, ou en tous cas des gens qui ont une intentions préétablie qui est sans rapport avec l’enquête journalistique. Si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête. La ligne de l’ultra droite solférinienne de Manuel Valls qui a déjà gagné à propos de l’amnistie, triomphe dans le lâchage des magistrats syndiqués montrés du doigt par la droite. Manœuvre ! Manœuvre ! Le 5 mai on manifeste pour la Nouvelle République, aussi pour une magistrature libre de se syndiquer, libre de se moquer. Même cruellement, même injustement. Le syndicalisme des magistrats a tous les droits du syndicalisme en général ! Où va-t-on si l’on perd de vue cela ? Dans quel genre de société allons-nous vivre si la liberté de conscience et son expression sans limite dans un lieu privé est bridée par la crainte de poursuites publiques et de punitions professionnelles ?
La définition du parti solférinien ? Il n’a de socialiste que l’adresse du siège qui a hébergé cette idée jusque-là. La voix froide et vide, Alain Vidalies, ministre des relations avec le parlement, avocat des causes syndicales et du droit du travail toute sa vie professionnelle, disciple avéré de Jean Poperen l’homme du contrat social, la mort dans l’âme pour qui le connaît, annonce que le gouvernement demandera le rejet de la loi d’amnistie. On devient un solférinien quand de gré ou de force on renie les fondamentaux élémentaires du socialisme. Ceux qui refusent de voter la loi d’amnistie se perdent moralement et politiquement.
La volte-face tout azimut du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche. La droite et l’extrême-droite enflent mécaniquement d’autant. Dans ces conditions notre devoir est d’être les déclencheurs et les rassembleurs pour tous ceux qui veulent continuer le combat et la résistance quel qu’ait été leur vote au premier tour de l’élection présidentielle. Tel est dorénavant le rôle du 5 Mai. La Nouvelle République à laquelle nous aspirons n’est pas une cause qui nous appartient comme un thème de communication ou d’agitation. Elle est l’enjeu de la période si l’on veut une sortie par le haut de cette situation affreuse où la droite et les solfériniens ont enfermé le pays.
Je crois que quelque chose se sent de cela en voyant avec quelle rapidité se mobilisent les listes d’appel à la marche citoyenne du 5 mai. Ça se voit à l’énergie qui est mise pour prévoir trains, cars et co-voiturages ! Et même pour arriver à l’heure, c’est-à-dire à 13 heures 30, qui n’est pas si commode à tenir. A voir la diversité des personnalités et groupes qui décident d’appeler.
DPDA : des révélations et des décryptages inédits
Comme on le sait après avoir battu un record d’audience dans l’ambiance détendue de l’émission de Ruquier « on n’est pas couché », j’ai participé à une émission qui a battu elle aussi son record d’audience : « Des paroles et des actes » présentée par David Pujadas. Le fait a donné lieu à plusieurs commentaires de presse et même à des analyses plus fouillées. Et aussi à une interview de la responsable de la rédaction politique de France 2, Nathalie Saint-Cricq, dans le journal solférinien « Le Nouvel Observateur ». A mon tour, j’ai pris le temps de réfléchir le clavier à la main sur ce que j’ai vu et vécu. J’ai donc noté quelques idées que je vous propose en partage.
D’après moi, conçue comme je l’ai vécue, le but d’une telle émission n’est pas d’aider le téléspectateur-citoyen à comprendre la pensée de quelqu’un et d’en mesurer les limites éventuelles ou bien d’en comprendre la place par rapport au moment ou aux débats en cours. Et de camper un « bon sens », sorte d’idéologie implicite, opposable aux dénis que révèle toute personne qui n’en admet pas l’évidence. Si la vérité est pré-établie tout alors se joue sur un autre plan. Il s’agit seulement de mettre en valeur le « journaliste », petit futé qui pose la question qui tue. Le procédé est tantôt frontal comme le fait François Lenglet avec ses « graphiques », tantôt induit sournoisement. Mais c’est un procédé idéologiquement fondé.
Scène type de cette manière de faire. Nathalie Saint-Cricq m’interroge sur l’expression du « balai ». Folle originalité ! L’attaque fait partie des éléments de langage des argumentaires de la rue de Solférino et de l’entreprise de communication Euro-RSCG. Il est en effet déjà en circulation depuis quinze jours. A question rabâchée, réponse rabâchée ! Mais madame Saint-Cricq m’interrompt. Elle proteste contre mon début de réponse : « Oui je sais, vous l’avez déjà faite » et elle se met à réciter toutes mes réponses sur le sujet dans d’autres émissions ! Dans ces conditions elle fait à la fois la question et la réponse. Que veut-elle de plus ? Des aveux ! Je devrais avouer qu’elle a raison. Que son interrogation bidon sur ma violence est fondée. Ou bien entrer dans son jeu de psychologisation de la politique à quoi est exclusivement consacré sa séquence. Ça m’a rappelé la remarque du journal « Le Monde » à propos de mon prétendu refus de publier mon patrimoine après que je l’ai fait une nouvelle fois assorti de remarques ironiques. « Il s’en est tiré par une pirouette… » avait enragé le plumitif social libéral du journalissime.
Dans ces conditions, qu’ils le veuillent ou non les journalistes vedettes changent de rôle ! Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! Charge permanente où tout est preuve qui se doit d’être accablante. On me pose une question ? J’y réponds ? Oui mais j’ai déjà répondu sur le sujet et c’est donc bien la preuve que j’ai tout préparé d’avance. Et ainsi de suite. Mais faire le procureur est un métier qui respecte des procédures et s’appuie sur des codes connus et partagés. Ici c’est n’importe quoi, sans foi ni loi. La preuve ? Dès le lendemain, interrogée par l’édition en ligne du « Nouvel Observateur », madame Nathalie Saint-Cricq reprend le grand air de la calomnie de « Libération ». Lisez : « J’ai regardé toutes les dernières émissions auxquelles il a participé. J’ai vu son vocabulaire évoluer. Il avait parlé de "purification éthique" et décrit le ministre Pierre Moscovici comme un "salopard". Il a un peu rétropédalé. Il a dû sentir qu’il était allé un peu loin. » Il n’y a pas besoin d’en dire davantage. Quel rapport entre ce type de comportement qui consiste à propager un faux connu comme tel et la prétendue « éthique journalistique » dont tous ces gens se gargarisent ? Surtout en prétendant m’avoir entendu le dire « dans les toutes dernières émissions » Bien sûr dans cette anecdote n’oublions pas le « journaliste » du « Nouvel Observateur » qui pose la « question », qui sait très bien que c’est la réponse est bidon mais ne pipe mot !
Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici. Comme le déclare Nathalie Saint-Cricq nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Sans créer une familiarité, cela autorise des rapports plus directs qu’avec d’autres. C’est pourquoi je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». Comme ses collègues du Monde publient les textos que je leur envoie pour dire que je ne veux pas leur répondre, je prends la liberté de publier l’un de ceux qu’elle m’a adressé « Je n’ai jamais dit ça… J’ai dit « purifier ». Jamais éthique. Je les appelle. » Puis, deux heures plus tard : « Ils vont rectifier. Ils sont approximatifs ». Chacun appréciera ce qu’il est permis de faire à un « journaliste » en matière d’approximation. Et voici la chute de l’histoire. C’est Saint-Cricq qui avait raison. Elle n’avait pas dit cela comme ça. La rédaction du « Nouvel observateur » a donc corrigé dans l’après-midi. Mais elle s’est bien gardée d’avouer à ses lecteurs son trucage précédent. Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » vous voici mis en garde une fois de plus sur la valeur des informations et des méthodes de ce journal !
L’émission elle est donc bâtie sur une image préconstruite. Il s’agit de repeindre à la case « Mélenchon l’agressif ». Tout est donc construit sur ce thème. Depuis l’introduction de Pujadas parlant de moi : « Il tonne, il éructe… », une vraie caricature. Vous savez tous que « éructer » veut dire « roter ». Mesure-t-on la violence du procédé ? La grossièreté de la méthode est renforcée tout au long de l’émission par la réalisation : tous les gros plans sont sur mon visage dans les moments tendus et jamais un sourire dans les mêmes conditions. Et dans le même temps défilé de tweet hostiles en bas de l’écran alors que la tweetosphère est pourtant dominée par les soutiens. On comprend sans avoir besoin d’un dessin la manœuvre : tout est mis en œuvre pour décrédibiliser ma parole et ma personne, tout le temps, quoique je dise. La cible est le petit bourgeois naïf et les communicants qui répandent les rumeurs dans les milieux clef de la période, la classe moyenne supérieure qui hésite. Car elle est à cette heure l’enjeu de la stabilité sociale. Quand elle va craquer tout ira à terre. D’ici là il faut la tenir en main par la peur « des extrêmes ». M’extrémiser voilà l’affaire. Fut-ce en dramatisant un balai.
La séquence de madame Saint-Cricq qui ouvre la soirée après l’introduction de David Pujadas est tellement exemplaire de tout cela. Si l’on examine son contenu on est frappé par le fil conducteur inquisitorial et l’obsession de la « prise à revers » caractéristique de la volonté de montrer qu’il faut « démasquer », « révéler » un secret inavouable : caméra caché, interviews recomposées de communistes qui me critiquent, soirée mondaine de « GQ » où l’on sous-entend que j’irais en cachette de mes électeurs. Tout doit montrer que je suis insincère, faussement révolté et ainsi de suite. Cette feuille de route est connue et se répète dans la bouche et sous la plume de quelques personnes bien typées. Ici il en va de même. Ce n’est un secret pour personne que les maîtres d’œuvre de l’émission, certains de ceux qui sont sur le plateau et d’autres importants dans la régie, sont des PS patentés. Cela ne les détermine pas, bien sûr, car ce sont d’abord des professionnels du spectacle. Mais j’affirme que cela les influence assez pour que cela compte et se sente à la réalisation. Et, non moins naturellement, cela conditionne la façon pour moi de préparer une telle émission et même ma façon d’y participer.
Car pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique. Car, bien sûr, le média se présente dans ce cas, encore une fois, comme un miroir. Il prétend renvoyer une image et non pas une fabrication pure et simple comme c’est en fait le cas. Il ne faut donc jamais oublier que le média audiovisuel politique est une arène et seulement cela. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts d’une seule main. Cette émission est une arène assumée. La construction de l’émission est prévue comme telle, de l’aveu même de ceux qui l’organisent. Il s’agit « d’épuiser » l’invité, comme on le dirait du taureau. Neuf personnes à tour de rôle entrent l’une après l’autre en scène. Chacune ressort épuisée après avoir jeté tout son jus en quinze minutes maximum. Chacune, comme c’est bien normal, lutte de toutes ses forces pour se valoriser au dépens de l’invité. D’une façon générale aucun thème précis n’est connu à l’avance ! Certaines indications arrachées par des tractations sans fin et des confidences dérobées peuvent être ensuite totalement fausses. Ainsi de la fameuse séquence Saint-Cricq qui m’avait été présentée comme un « bilan d’un an de de Hollande » et qui fut seulement un récapitulatif de tous les « éléments de langage » hostiles sur mon compte. Tout cela est étudié pour produire un résultat. En fin de parcours l’invité, telle une bête épuisée par la corrida, est censé tomber à terre, vidé, juste bien prêt pour l’estocade. Arrivent alors trois soi-disant « observateurs » qui ont « tout suivi avec attention et vont nous dire ce qu’il faut penser de votre prestation et des points où ils vous ont trouvé flou ou faible ». Je dois dire que quand ces trois là arrivent vous êtes réellement au bout du rouleau. L’émission a duré au total deux heures et demie, j’ai vidé les deux verres d’eau qui m’avaient été servi. Mais je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire. Ces trois là, pour finir, furent cependant les moins hargneux de la série. Mais je n’ai pas vu en eux, une seule seconde, des juges impartiaux. A cet instant comme tout au long de l’émission, j’ai souri par jeu et par obligation. Mais je n’ai jamais baissé la garde. J’ai mis en œuvre tout ce que j’ai appris dans une vie de militant commencée à l’âge de seize pour affronter des cohues d’adversaires. Bref, je n’ai jamais oublié que j’étais dans une arène. Mirmillons, fauves, reîtres, jusqu’au dernier tout doit être accueilli le glaive au poing. Que des milliers de personnes comptaient sur moi et ma solidité au combat. Et je savais que si je l’emportais, comme ce fut le cas face à Cahuzac, j’aurais au mieux dans les médias du lendemain quelques commentaires à demi moqueur pour saluer mon « show » et réduire toute ma présence à cela. Cette fois-ci encore tout fut consommé comme prévu par nous. A mon désespoir d’intellectuel consterné par le gâchis. Mais à ma vive satisfaction de lutteur.
Car si eux gèrent un spectacle saignant, moi je construis une force. Une force prise dans le grand nombre. En ce sens l’audience de l’émission est importante à mesurer. Nous avons battu un record: 14 % de « parts de marché », soit 3 millions de téléspectateurs. C’est la plus forte audience de l’année. Le pic d’écoute est monté à 3,46 millions à 21h26 et à 26% de part d’audience en fin d’émission. Pour Jean marc Ayrault ce taux a été le 27 septembre 2012 de 12,8 %, soit 3.1 millions de téléspectateurs. Il a été pour le débat Copé Fillon, le 25 octobre 2012, de 9,9 %, soit 2.3 millions de téléspectateurs. Pour Manuel Valls, le 6 décembre 2012 : 12,1 %, c’est-à-dire 2.9 millions de téléspectateurs. Pour Montebourg, le 24 janvier 2013 : 10 %, soit 2.3 millions de personnes. Enfin, et ce n’est pas le moins suave, le 21 février 2013, pour madame la dédiabolisée, Marine le Pen elle-même: 11.7 %, soit 2 634 000 de curieux. Petit bras ! Notre audience est tellement spectaculaire que madame Saint-Cricq doit mettre en garde après s’en être réjouie. Elle déclare au « Nouvel Observateur »: « L'émission a très bien marché. Près de 3 millions de personnes l'ont regardé. Mais ça ne veut pas dire qu'ils adhèrent à ses idées. » Ouf, on aurait eu peur !
J’achève ce chapitre avec un bilan du désastre journalistique de l’émission. Il est vrai qu’elle a été préparée en limite de temps sans doute en raison de changements dont je ne sais rien. J’ai été invité le mardi pour le jeudi et j’ai eu le dérouleur le mercredi en début d’après-midi. Je sais qu’il en a été de même pour la rédaction de France 2 qui a préparé l’émission. Peut-être est-ce là la cause de la bizarrerie du tempo. Seul David Pujadas s’est gardé les bons morceaux, pris dans l’actualité, et sembla parler de quelque chose de réel. Puis il se tint à distance d’un jeu de massacre qui ne tournait pas comme prévu. Il aborda le thème de l’amnistie et du rôle de premier ministre en respectant mes réponses. Les suivants ont accumulés les hors-sol. Encore une fois c’est à la séquence Saint-Cricq que ce fut le plus étrange. Une séquence qui parle de moi sans dire un mot du congrès du parti qui vient de me réélire co-président, ni un mot de l’adoption des thèses de l’écosocialisme qui est pourtant une nouveauté idéologique. C’est d’autant plus bête que c’était un bon moyen de traiter le sempiternel thème de la divergence avec les communistes autrement qu’en caméra cachée. Et comment comprendre ses interjections à chacune de mes réponses « allez, on avance », « on avance », comme si on était à la chaîne ?
Enfin quand même : une émission qui ne centralise pas un thème sur le chômage le soir où est publié un record en la matière ! Pas un mot sur l’industrie du pays alors que c’est le sujet qui est devenu central. Ou plus exactement seulement un sketch très étroit du faux concret : « Que faites-vous comme premier ministre pour sauver PSA » ? Rien sur EADS, Alcatel, Sanofi, Arcelor, Petroplus. J’en passe et des meilleures. Puis vient l’international avec Jeff Wittenberg. Il s’agissait là encore de faire de l’incident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Séquence Chine : on dit du mal de Hollande « qui n’est resté que 37 heures » ou du mal du Tibet à propos de droits de l’homme ? Désespérant ! Les mêmes qui ont fait tout un potage sur « salopards » ne se souviennent pas que la phrase fut prononcée à propos de Chypre ! Rien sur Chypre, rien sur l’Europe, rien sur l’Allemagne. Chaque fois que j’alertais avant l’émission sur la nécessité d’inclure tel ou tel thème, la réponse était invariablement la même : « en deux heures d’émission, vous aurez le temps de l’aborder ». Donc c’est à l’invité d’introduire les problèmes qui comptent et aux journalistes de fourbir les éléments de pur spectacle ! Si bien que si l’on retire « la Corée du nord » de son propos, c’est Jacques Attali qui permit le seul moment d’ample respiration de l’émission au cours duquel j’ai pu parler stratégie du rapport de force, économie de la mer et ainsi de suite au lieu de passer mon temps à répliquer à des caricatures préconstruites.
Je construis en clivant. L’opinion des indifférents ne m’importe pas. M’importe ceux qui apprennent d’une émission à l’autre. Ils apprennent non seulement nos raisonnements mais à déconstruire la technique du système médiatique. Je ne m’en suis jamais caché, si le message c’est le médium selon la formule de Mac Luhan, détruire le médium, c’est-à-dire sa crédibilité, fait partie du message et de sa pédagogie. Les médiacrates le savent. Ils savent que c’est ma stratégie à leur égard car je l’ai déjà notée noir sur blanc à plusieurs reprises, et déclaré publiquement à plusieurs reprises. Ils réagissent donc sur le mode corporatif et personnel destiné à les victimiser. C’est pourquoi « Le Nouvel Observateur » titre son interview de Nathalie Saint-Cricq en la citant sur ce point « Taper sur le journaliste fait partie de la partition de Mélenchon ». Elle de son côté est militante : ce cri du cœur corporatiste a une visée. M’inclure dans le cynisme de la bonne société: « Je n'ai pas du tout été surprise par ses propos. Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis au moins vingt ans. Je savais pertinemment qu’il réagirait comme ça. Taper sur les journalistes fait partie de sa partition. Mais avant et après l'émission, il se montre tout à fait charmant. On a d'ailleurs bien vu que l’extrait du documentaire de Canal+ sur les coulisses de France Inter dans lequel il détaille sa stratégie vis-à-vis des médias ne lui a pas plu. C'est sa mise en scène. » Elle se trompe en croyant que c’est le contenu des images qui m’a contrarié. En fait, je m’en fiche absolument. C’est le côté « image volées » qui m’insupporte. Et Saint-Cricq le sait. Car je le lui ai dit dans ces coulisses d’où elle parvient même à tirer de mon amabilité et de ma courtoisie un argument contre ma sincérité. On revient ainsi au fond de sa séquence : montrer que je suis un simulateur dont elle perce à jour le secret. Mais ce qui m’intéresse de produire, à ce niveau de manipulation réciproque, c’est qu’elle assume un corporatisme qui renforce mon discours. Car la défense de caste des médiacrates par les médiacrates joue intégralement pour notre cause. Y compris dans la profession, y compris à France 2. Y compris sur le plateau où je me trouvais ce soir là. Mais c’est une autre histoire.
Il y a beaucoup de vérités dans ce que vous dites mais aussi un tantinet de paranoïa. Il y a bien eu des gros plans sur vos sourires et aussi des tweets sympathiques. Je pense que grossir les traits de la dérive journalistique ne peut que vous desservir au final. Effectivement, la caricature a bien été préméditée mais il est ridicule de dire qu'il n'y a pas eu de plans sur les sourires et seulement des tweets hostiles car n'importe qui ayant vu l'émission sait que c'est faux. Certains journalistes ont aussi un réel intérêt pour nos idées mais ils ne comprennent pas votre manière d'éviter de répondre "directement", ça ne veut pas dire tout de suite qu'ils sont à la solde de l'ennemi.
Ceci vient de la bouche de quelqu'un qui est de tous les combats du FdG.
Encore un rendez vous attendu, alors chapeau sur ce coup là, vous irréprochable, ouf ! Une fois encore Cohen a bien choisi ces deux intervenants. Rien de surprenant nous savons pour qui il roule. Continuez sur ce mode. C'est ainsi que cesserons les attaques stériles, continuez de prendre de la hauteur face à ces journaleux et défoulez vous avec nous car nous vous le savez nous parlons pire. Mais hélas nous ne sommes pas encore assez nombreux et puis chez nous aussi, il y a des frileux qu'il ne faut pas choquer. Pas facile ! Mais vous réussirez. Merci.
Il faut être unitaire pour deux, et voir plus. Mais tout de même certain commentaire sont quelques peu... Je laisse cela sur le coup de l’émotion. Le camarade Jean-Luc Mélenchon fait se qu'il peux face aux rapaces médiatique. Si nous avions dans les rangs du PCF nous serions peut-être pas dans le Front de gauche. Alors arrêtons de nous regarder le nombril et avançons que diable. Nous avons devant nous à transformer la prise de la Bastille de l'année dernière et faire beaucoup plus en nombre de participants. Alors on se relèves les manches et trappes sur la liste de nos connaissances, pour ne pas avoir de regret. On lâche rien.
@jacquelin 09h45
Merci pour cette mise au point. Je doute de plus en plus de la sincérité des personnes qui se disent très proches de Jean-Luc (au de la gauche ou du PdG) pour enchaîner tout de suite par des reproches, un peu comme les questions des 2 auditeurs ce matin sur France Inter. Je t'aime bien mais...
Je pense que Mélenchon a raison de répondre le mieux qu'il peut aux questions souvent surréalistes qui lui sont posées. Parce qu'il sait que ça ne peut pas durer éternellement et qu'ils vont finir par être obligés de recentrer les questions plus sur le fond (il n'est d'ailleurs déjà pas traité de la même manière partout).
L'alternative c'est de développer le mouvement en impliquant les grands médias traditionnels le moins possible, en les boycottant. Cependant, je ne pense pas que le Front de gauche puisse s'organiser comme ça, en partie parce que la cinquième république ne donne pas les conditions pour ça. Dans la cinquième république on ne peut pas contourner les grands médias traditionnels, il faut passer par eux pour pouvoir faire monter un mouvement et définir le paysage politique.
Je conseille à ceux qui n'ont pu le faire d'écouter le passage de Jean Luc ce matin sur France Inter. Sa réponse sur la montée du FN a été l'occasion de dénoncer la responsabilité des médias sur le sujet et d'inviter les auditeurs à apprendre à décrypter les manipulations dont ils sont les victimes. Quelques minutes d'antenne seulement mais beaucoup de messages clairement exposés malgré bien sûr des échanges fermes avec Cohen qui affirme sans preuve que le vote FN est ouvrier et des auditeurs trollesques déguisés en camarades à des fins discriminatoires. Des passages à l'antenne comme celui ci ou celui du 12/13 sur FR 3 ont à mon avis un impact très positif sur un panel varié d'auditeurs. Les médias s'accordent à louer les qualités de tribun de Jean Luc car le qualificatif peut par glissement être connoté de populisme mot dévoyé. Pour ma part ce sont ses qualités de débatteur qui sont son principal atout et la source de bien de rancunes à son égard. En tout cas je l'ai découvert par cette qualité et l'ai suivi pour le bien fondé de ses idées. Je pense que des passages comme ceux là fédèrent efficacement.
Bonjour,
Pour ceux qui veulent écouter Jean Luc Mélenchon ce matin sur France Inter c'est ici :
1ère partie
2ème partie
Encore merci M. Mélenchon !
Comme Oliv (247) et Victor (249), je viens d’écouter La Matinale de France Inter de ce 30 Avril avec vous comme invité. Cette émission était un concentré de ce que nous subissons comme propagande quotidienne de guerre contre les salaires et contre l’indépendance des nations européennes. Face à ce message de soumission bien élevée, qui puise ses racines très profondément dans notre culture, le Front de gauche contribue à élever notre sens critique et donc à susciter notre capacité de résistance.
L’indépendance militaire et la défense des luttes ouvrières organisées sont des questions intimement liées par la liberté politique, dont l’objectif ultime est l’émancipation des individus. C’est le but explicite du Front de Gauche. Du thé Éléphant à la Syrie, en passant par Boston et l’ANI, il existe une cohérence dont le fil conducteur se trouve dans la nuisance de nos institutions.
La volonté d’une 6ème République est fondée sur la recherche d’une justice universelle. A Dimanche !
Vidéo. Jean Luc Mélenchon, France inter, ce matin.
A propos de ceux affichés au mur des cons, ce qui donne "envie de leur foutre sur la margoulette" (voir Léo Ferré, "Le Chien"), c'est l'air moqueur qu'ils se sentent autorisés à prendre presque en permanence en face des indéniables vérités assénées par Jean-Luc Mélenchon, attitude qu'ils n'oseraient avoir devant aucun des plus vils ou des plus sots laquais du capitalisme débitant les pires mensonges ou les pires inepties.
Jean-Luc Mélenchon, bravo pour votre courage à DPDA. Mais bien sûr que les journalistes–vedettes sont des procureurs à charge ! «Je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire.», dites vous. Evidemment ! A quoi vous attendiez-vous ? Peut être serait il utile de re-visionner « les nouveaux chiens de garde » de temps en temps, en guise de piqûre de rappel. Et peu importe qui a parlé de « purification éthique » ou de la Corée du nord, le but est de frapper les esprits simples en dessiner un personnage inquiétant. Peut être faudra t-il réfléchir collectivement à notre stratégie de communication. En étudiant, par exemple, celle du parti des 5 étoiles en Italie.
A Sylvain (255). Ce n'est pas que les 3000 noms qu'il faudrait connaître mais aussi les familles oligarques. Et pour ça il faudrait des bons journalistes d'investigations qui en veulent car cela me semble ardu. Lorsqu'on connait son ennemi, on le combat mieux. Mais pas le faire en les séparants. Exemple : tel journaliste à des relations personnelles avec tel parti, ou tel homme politique, avec tel Club - Tel média dirigé par tel patron - tel lobby a avoir avec tel parti ou député ou sénateur - Tel juge a affaire avec tel qui est son cousin ou ami... Démenteler cette toile d'araignée fil par fil et la montrer à la face du monde. Les mettre tout nu. Je pense que ça ferai avancer énormément la compréhension des citoyens qui se bercent encore de l'illusion de la démocratie de notre Vème république. L'Union Nationale des corrompus qu'il faut dénoncé, commence par là. Vive la VIème qui nous grandira en tant qu'être humain.
Salut à tous.
Défilons-nous aux sons des cuivres et des tambours durant notre marche triomphale aux cotés du chef d'orchestre Jean-Luc Mélenchon ? Ca aura davantage d'impact non ? Les chants partisans galvanisent et peuvent être à même de bien exprimer les revendications à l'aide de chants/slogans simples et pertinents. Manifester en musique donne de l'enthousiasme et pour contrebalancer l'austérité ambiante, cela semble s'imposer. Est-ce prévu ? Moi je ne joue qu'un peu d'harmonica et les performances sonores que je peux en extraire me feraient vite me retrouver ficelé à un chêne comme le barde Assurancetourix. Mais vous avez sans doute déjà prévu la fanfare...
A tous, bon toujours et RDV dans cinq jours à 13h. Ma petite famille et moi serons là venus de Nîmes.
Salut Jean-Luc !
En réponse à Môssieu Lenglet, je me permets cette camaraderie bien de "chez nous". Je suis d'accord avec ceux et celles qui te conseillent de ne plus répondre aux provocs à la St-Criq autrement que par un silence suivi de quelque chose du genre : c'est bon, c'est fini ? on parle de choses sérieuses ?. Je sais que c'est plus facile à dire qu'à faire quand on a du tempérament. Je sais que c'est comme toi que je réagirais, mais on est là aussi pour réfléchir ensemble à l'ambiance délétère qui règne dans les médias et ce qu'on peut faire dans cette situation. J'ai toujours un sentiment de révolte à constater le temps que tu perds à te défendre contre leurs morsures indignes alors que le message principal ne passe pas. Je sais à qui on a affaire, que c'est voulu, je n'ai aucune illusion sur l'impartialité de ceux qui règnent sur l'audiovisuel. Mais il ne faudrait pas que pour finir, ils puissent faire de toi leur jouet pour faire de l'audience tout en te neutralisant sur le principal.
@Momo à 11h24 :
"Je suis d'accord avec ceux et celles qui te conseillent de ne plus répondre aux provocs à la St-Criq autrement que par un silence suivi de quelquechose du genre : c'est bon, c'est fini ? on parle de choses sérieuses ?."
Jean-Luc Mélenchon a déjà fait cela, mais les journalistes insistent, ce qui fait perdre du temps. Donc c'est logique que Jean-Luc Mélenchon en soit arrivé à la conclusion qu'il vaut mieux répondre, afin de pouvoir passer à autre chose.
France Inter, ce matin. Ne rien laisser passer ! Ne rien lâcher ! Excellent de pointer la moindre dérive des chiens de garde, comme celle de Cohen ce matin :"S'il y a un autre auditeur qui veut se faire engueuler* (par Jean-Luc)" (*formulation approximative, de mémoire), ou de pointer aussi son flagrant délire de traitement, sa façon d'accueillir MLP, en la valorisant, et Jean-Luc en le diabolisant. Là est le combat (tout aussi important que les idées de fond). Cette lutte contre la diabolisation de notre mouvement, cette lutte contre les entourloupes médiatique, avec exemples et démonstrations de flagrants délires à l'appui comme celle de David Pujadas (voir ci-dessous).
@ Flavien (9h48)
"il y a beaucoup de vérités dans ce que vous dites mais aussi un tantinet de paranoïa."
"Tonner!", "Éructer!" Mots de David Pujadas (DPDA) pour accueillir un représentant politique, est-ce de la paranoïa? Ne serait-ce pas plutôt de la stigmatisation ? De la diabolisation ? Comment peut-on accepter cela, sur une chaîne publique, dans un pays démocratique, dans une République digne de ce nom ? Les dés sont pipés. Le jeu médiatique est truqué. Trop de journalistes de médias publics, rémunérés par le contribuable, ne font pas leur travail de communiquer de l'information et/ou d'animer le débat démocratique. Ils militent. Ils n'informent pas, mais font de la propagande. Ils défendent le système. Ils sont à la solde du pouvoir en place qui leur garantit une belle carrière, s'ils sont dociles et bienveillants avec lui.
En marche pour changer cela! En marche pour la 6ème République dès le 5 mai.
Tout à fait d'accord avec Jacquelin. N'ayons pas peur de notre ombre ! Parler dru et cru ne veut pas dire parler mal, ou sacrifier la raison. C'est une manière de se démarquer des médiacrates, solfériniens et autres libéraux en refusant un usage du langage qui ne sert qu'à perpétuer un système de domination !
la montée du FN? l'émission la-bas si j'y suis d'hier avec Zeev Sternhell était instructive et donne à réfléchir.
Avez vous remarqué que ce matin, monsieur Cohen était seul, contrairement à la dernière fois sur France Inter. Sa meute était en congés ? Lors du dernier passage sur FI et celui de M Le Pen le lendemain, la comparaison était frappante. Cohen ne pouvait pas ne pas en tenir compte. Cependant, comme la dernière fois et comme pour les tweets à des paroles et des actes, le choix des intervenants est édifiant.
Jean Luc Mélenchon a été parfait. Il a eu les mots qu'il fallait, et le ton qu'il fallait. Je n'ai pas fini frustré à me dire qu'il n'avait pas pu développer ses arguments comme pour des paroles et des actes. A ce jour, le but est quand même de convaincre les abstentionnistes et les déçus de gauche qui ont voté Hollande en croyant au changement. La caricature que les médiacrates tentent de faire de Jean Luc Mélenchon doit être combattue et qui mieux que lui peut la combattre par sa façon d'être. La tâche est extrêmement dure à accomplir et garder une maîtrise complète face à toutes ces attaques n'est certes pas facile.
Quelques réponses à des questions ou des remarques récurrentes lues ici :
Pourquoi avoir voté Hollande ? Parce que n'ayant pas nous mêmes été qualifiés pour le deuxième tour, il était indispensable pour démasquer les ultralibéraux solfériniens qui continuent à se faire appeler "socialistes", de les mettre au pied du mur. Il n'y a qu'à voir comment après un an de gouvernement, ils nous ont préparé le chemin !
Remise en cause des participations de notre porte parole aux traquenards médiatiques : pour un petit parti ambitieux comme le notre le seul moyen de se faire connaître rapidement et d'enter dans tous les foyers est de passer par les émissions de télévision et de radio qui touchent un auditoire varié. D'abord peut-être captif, tel cet auditeur écoutant FI ou france info dans sa voiture, mais la famille devant sa télé le samedi soir, ils ont entendu une voix différente qui leur parle avec humanité et fait des propositions intelligentes : il réveille leur curiosité politique... Seul un orateur tel que Jean-Luc, qui est incontestablement, non seulement le plus grand homme politique contemporain, mais également un orateur sans égal (voir comment il a tenu tête à ce pseudo intellectuel d'Attali et la meute de propagandistes qui l'ont chargé, hors de tout respect du à sa stature d'homme politique national), seul Jean-Luc est à même de profiter de chaque pique qui lui est destinée pour la retourner contre nos adversaires. Pas seulement les guignols, professionnels du spectacle qui déversent leur propagande à longueur de journée, mais aussi eux qui tirent les ficelles de ces marionnettes. Ils ont peur aujourd'hui, et notre mouvement pour une sixième république devient incontournable (voir le nombre d'interventions médias de JL!).
Pour finir, ce sondage (à prendre avec les précautions d'usage) BFM, publié aujourd’hui concernant les personnalité que les français (?) voudraient voir premier ministre : Vals 28%, Jean-Luc Mélenchon 17%,Aubry 16%, Montebourg 11%, Mosco 9%, Bartolone 8%, Sapin 7% !
Allez Jean-Luc, notre force grandissante est avec toi ! A dimanche!
PS : stp, ne nous laisse pas nous disperser bêtement après la marche du 5, il faut un discours mobilisateur, comme ceux dont tu as le secret.
Après la phase médiatique autour du gouvernement d'unité nationale, ce matin Bernard Tapie fait offre de service auprès de François Hollande pour le bien de la France. Dans un entretien sur France Info, il se réjouit que le gouvernement entende les entrepreneurs sur le dossier de taxation des plus-values et que François Hollande mette fin à un malentendu et qu'il ait compris l'intérêt de notre pays. Puis, il se lance dans une analyse du peuple Français qui au contraire du peuple Allemand n'a pas compris le sens de l'effort car nous n'avions pas à réunifier un pays comme si l'effort était lié à l'unité nationale, curieuse conception historique du choix des peuples à décider de leur destin. Ce qu'il y a d'évident c'est que la notion d'effort n'est pas la même pour tout le monde et que notre vie n'a pas la même notion de l'honnêteté. Faut-il rappeler à Bernard Tapie sa carrière sportive, économique et politique et sa pauvre conscience de l'intérêt général avec condamnations pénales et financières et le recours à un arbitrage sur mesure pour empocher la modique somme de 390 millions d'euro versé par les Françaises et les Français après une affaire scabreuse et un montage financier pour l'acquisition d'Adidas par Robert-Louis Dreyfus par un prêt de 2 milliards de francs à recours limités et taux d'intérêt quasi nul de la part du Crédit Lyonnais ? Oui, je n'ai pas la même référence sur la notion d'effort, mon premier bulletin de salaire à 16 ans et j'en ai 56, sans aucun problème je peux me regarder dans la glace tous les matins comme les salariés de mon pays, ce n'est pas le cas de certains.
Bonjour à toutes et à tous !
Dommage qu'on ne puisse pas insérer des images dans les commentaires. Sinon je vous montrerais la photo du balai tout neuf que j'ai acheté pour le 5 mai.
RDV le 5 mai à 13h30 à la Bastille, tous avec nos balais !
Gros coup de gueule et de colère de Xavier Mathieu en ce moment au journal de 13h de France inter. C’est énorme, clair net et très précis. Voilà pour ceux passent par les commentaires de ce blog et qui doutent encore. Pour tous les autres, je sais qu’ils sont déjà convaincus du rôle très important des représentants syndicaux qui se mouillent qui vont au charbon qui ne se laissent pas enfumer qui défendent pied à pied les salaries de leur entreprise et bien au delà. Voilà pourquoi ces têtes dures doivent êtres encore plus protégés et amnistiés pour leurs combats légitimes et même lorsque leurs colères les poussent à bout parce qu’ils ont en face le mépris,le mensonge la tromperie et foutage de gueule.
Comme il semblerait que cela devienne une autre tactique de la part des médiocrates, il faut espérer que la censure ne fasse pas disparaître ce moment de grande lucidité de vérité et de courage de la part de ce responsable syndical (et combien d’autres encore ?)qui fait honneur à cette fonction si difficile et ingrate que beaucoup trop encore sous estiment malheureusement. Que la marine en prenne de la graine. Les syndicats et leurs représentants doivent êtres soutenus et protégés par tous les moyens. Résistance !
Intéressé par Jean-Luc Mélenchon depuis la présidentielle. Passionné depuis les assises de l'éco-socialisme, je pense qu'il faudrait que Jean-Luc Mélenchon trouve le bon niveau d'agressivité vis-à-vis des journalistes. Certes, il est interrogé la plupart du temps par des imbéciles et depuis longtemps, mais trop d'emportement donne des arguments "diabolisateurs" à ses adversaires mais également à l’électorat de gauche convaincu du bien fondé mais effrayé par la forme. Le parlé cru et dru sur le fond oui sur la forme non. Je précise. Démontrer la stupidité d'une question, le piège tendu, l'imposture intellectuelle avant de répondre est un passage obligé malheureusement car cela rallonge la réponse parfois exagérément. Cependant, couper la parole de l'intervenant, baragouiner dans sa barbe, vouloir rabaisser son interlocuteur est contre-productif. Si la mobilisation du 5 mai est une réussite, il faudra revoir la communication car lorsque l'on est en train de gagner la bataille des idées, il est stupide de perdre celle de l'affectif et du vote. On ne lâche rien.
Plates excuses à @jacquelin à 252,
Je n'ai pas voulu offenser qui que ce soit, j'ai juste voulu faire comprendre que si on voulait de nouveaux électeurs et adhérents, quelques fois il faut, suivant les plateaux télés, ne pas tombés dans le même registre de traquenards que proposent certains pseudo-journalistes-au-service-du roi. Ceci dit mon coeur est aux parti du Front de gauche quoique en dise @empathie 257, mais si on ne peut exprimer "quelque fois" un reproche non pas pour critiquer mais dialoguer entre nous, car je crois que ce forum est fait pour ça, vous me le dites et je fermerai ma gueule pour être cru et dru.
archerducher
[Edit webmestre : Non, ce blog n'est pas fait pour "dialoguer entre vous", cru et dru ou pas, mais pour commenter les billets de Jean-Luc Mélenchon. Donc, comme vous le demandez, "je vous le dis", et vous en faîtes ce que vous voulez.]
Je partage tout à fait la remarque de Stéphane P à 13h49
Lorsque Jean-Luc Mélenchon va dans les media, il ne s'agit pas de convaincre les déjà convaincus que nous sommes tous ici ! Je comprends la difficulté de son exercice face "au système". Il le dit lui même, il est de loin le plus dangereux car le seul à remettre en cause ce système avec le programme "l'Humain d'abord" dont les idées développées sont vraisemblablement très majoritaires dans le pays. Malheureusement la forme compte plus que le fond car c'est ce que les "médiacrates" vont s'évertuer à faire ressortir par simple réflexe de survie. Il faut MTC Jean-Luc que tu en tiennes davantage compte et que tu prennes davantage de hauteur face à ces gens là. C'est notre seule chance de parvenir à faire bouger ce système et je sais que malgré la difficulté tu en es plus que capable.
Beaucoup d'intervenants de ce blog nous disent que Jean Luc Mélenchon devrait "parler mieux", moins "agressif", plus "doux". Toujours dans le but, bien entendu, que son message soit mieux compris.
Prenons l'exemple de Pierre Laurent, secrétaire national du PCF. Lui il parle calmement (plus vite que son père Paul toutefois...) Et bien voyez ce qui se passe: il n'est pas invité ! Tout simplement. Les médias ne l'invitent où ne le citent que quand il peut servir contre Jean-Luc Mélenchon. D'ailleurs les autres ténors du Front de Gauche sont dans le même cas. Si vous voulez passer à la radio où à la télé, il faut critiquer Mélenchon. Sinon vous n'avez aucun intérêt.
Alors, moi, qui ai repris ma carte au PCF cette année, je me réjouis d'avoir un tribun de cette qualité, qui nous donne des cours d'éducation politique et des leçons d'histoire. On aurait pu plus mal tomber, non?
Bonjour à tous,
Merci à Colette pour son lien, excellent interview de Jean-Luc avec l'habituel coup de griffe de Cohen qui a rapidement été renvoyé dans les cordes. Excellentes réponses aux deux auditeurs solfériniens, vous avez à juste titre appuyer, en réponse au premier auditeur, sur la responsabilité du gouvernement et des médias sur la hausse du FN dans les sondages. La division de la gauche, la responsabilité en incombe aux mesures prises par ce gouvernement. Quand à la manifestation du 5 mai, vous avez bien répondu qu'il n'est pas question de laisser la rue à la droite.
On lâche rien.
Je veux compléter ce que j'ai dit un peu plus haut, Jean-Luc Mélenchon. A "DPDA", personne ne se serait aussi bien défendu que vous face à un tel tir de barrage. J'ajouterais un argument face aux journalistes. Comment peut on en même temps vous accuser de "populisme" et vous reprocher 5 minutes après de défendre l'universalité des allocations familiales, même pour les plus riches ?
L'originalité n'est pas le fort des médiacrates, à chaque fois qu'ils ont sous la main un dirigeant du FdG, la méme question revient. "Regrettez- vous d'avoir voté et appelé à voté F Hollande". Faudrait leur dire, car ils ne semblent pas le savoir, que l'électeur, au deuxiéme tour n'est plus libre. Il lui reste à choisir celui qui semble le moins mauvais, vu l'expérience des 5 années passées, notre vote contre Sarkozy était la voix de la raison. La question se pose aux électeurs du premier tour qui en croyant voter utile se sont tirés une balle dans le pied, mais pour les besoins de préserver cette option (le vote utile) la question ne sera pas posée, mieux ils nous préparent à repasser le plat, dès maintenant avec ce sondage étonnant avec des candidats sortis de nulle part, dont personne ne connait le programme, ou l"épouvantail est de retour, pour entretenir la peur emprisonnant les esprits. Cela s'appelle de la manipulation, elle doit étre combattue avec force. La 6è République libérera aussi les esprits, ça commence le 5 mai et chez Bourdin, le 6 ?
Bonjour à toutes et à tous,
Comme constaté à l'instant (Denys, com. 282), beaucoup de commentateurs ici parlent de mieux faire passer le message en reculant un peu sur l'intensité du de la parole dans les passages médias. Je pense que c'est un choix délibéré en plus d'être le caractère naturel de Jean-Luc. Mais ce n'est même pas pour "être un bon client" et être invité. La raison de fond tient sûrement que casser la langue de bois se fait aussi par la forme. A l'inverse, baisser d'intensité revient à accepter l'idée qu'entre gens convenables aux convictions acceptables il faut parler comme d'habitude ou du moins pas trop s'éloigner de cette limite. Vous croyez que "salopard" est apparu par hasard dans le discours de François Delapierre ? C'est délibéré et cohérent. Quand on appelle à changer de paradigme, c'est justement une méthode de communication efficace.
La manière plus tranquille est tout aussi défendable, Pierre Laurent vient tout de suite à l'esprit. Alexis Tsípras est encore plus calme ! Mais parler fort avec des idées fortes me semble une bonne voie.
Gros coup de gueule, de colère ainsi que de lucidité de la part de Xavier Mathieu au journal de 13h de France inter de ce 30 avril 2013. C’est clair, net et très précis. Voilà pour ceux passent par les commentaires de ce blog et qui doutent encore. Pour la plus part de vous ici, je sais que vous êtes déjà convaincus depuis longtemps du rôle très important qu’assument les représentants syndicaux qui se mouillent qui vont au charbon qui ne se laissent pas enfumer qui défendent pied à pied les emplois, ainsi que tous les intérêts moraux et sociaux des salaries de leur entreprise et bien au delà encore. Voilà pourquoi, ces têtes dures doivent êtres encore plus protégés et amnistiés pour leurs combats légitimes, lorsque la colère les poussent à bout, vers des actes qu’ils n’ont pas choisis ou souhaités, parce qu’ils trouvent en face que le mépris,le mensonge la tromperie et foutage de gueule. Comme il semblerait que cela devienne une autre tactique de la part des médiocrates,de faire disparaître certains témoignages, il faut espérer que cette censure ne fasse pas disparaître ce moment de grande lucidité, de vérité et de courage de la part de ce responsable syndical exemplaire, qui avec combien d’autres encore, font honneur à cette noble fonction,si difficile et ingrate à assumer, que beaucoup trop sous estiment malheureusement en la dénigrant complètement. Que la marine en prenne de la graine. Les syndicats et leurs représentants doivent êtres soutenus et protégés par tous les moyens. Si aujourd’hui nous profitons "tous"des quelques avancées et droits sociaux si chèrement acquis, c’est bien à eux et a tous ceux qui les soutiennent par leur participation,que nous le devons. Résistance!
Aux effarouchés, qui se prétendent de notre bord et qui critiquent le langage ou la manière d'être de notre porte paroles, merci à vous, quand vous critiquez, de citer un ou des exemples concrets. Tout le reste n'est que verbiage stérile qui détourne l'attention sur les vrais problèmes et les véritables objectifs de notre mouvement. Croire, ou tenter de chercher à faire croire que notre porte paroles ne maîtrise pas son langage, la portée de ses mots, en bref, qu'il serait un impulsif grossier, n'est-ce pas donner de l'écho, ici, sur son blog, à un processus de diabolisation?
Pour le moment, n'y a-t-il pas beaucoup plus important à faire que de s'attarder, en discussions stériles, sur de prétendus écarts de langage? N'est-il pas plus important, plus constructif de se mobiliser, en fonction de ses compétences et de sa disponibilité, pour faire que la marche du 5 mai soit un succès?
Emission intéressante même si le format et les pièges tendus en permanence par les chroniqueurs vous ont empêché parfois d'aller sur le fond des choses, et de prendre l temps de la pédagogie pour expliquer vos options, et les façon de les mettre en oeuvre. Quand Attali par exemple ou Lenglet disent qu'en cas de volonté de remettre en question la dette, il y aura des attaques spéculatives et une explosion des taux, c'est pas faux sur le principe, mais pas rédhibitoire non plus, à condition d'envisager des mesures de contrôle des capitaux par exemple, et de réquisition de la Banque de France pour créer de la monnaie, si la BCE ne veut pas plier. Ca mérite d'être expliciter je pense, sans quoi, vos menaces peuvent parfois paraître peu crédibles. Alors qu'on est bien d'accord que ce sont leurs mesures à eux qui sous l'apparence du sérieux sont complètement folles et irrationnelles. Mais ils ont pour eux 30 ans de pédagogie libérale, et de fausses évidences jamais redémontrées, donc c'est plus simple que pour vous, qui devez d'abord déconstruire avant d'expliquer vos propres propositions. C'est pour ça que Lordon par exemple refuse d'aller dans ces médias là, parce qu'il sait qu'il n'aura pas le temps d'être précis et passera pour un révolutionnaire énervé et irréaliste. Bon courage en tout cas pour le 5 mai, je prendrai aussi mon balai.
Je mérite un coup de balai, chez Bourdin, c'est le 3 mai. Pitié laissez moi encore une chance !
ça suffit les donneurs de leçons !… les yaka-faucons un peu de respect pour celui qui se crève le cul pour vous, les gens !
Aucun d'entre vous ne lui arrive à la cheville, vous gens pleins de bonnes intentions ne tiendriez pas 5 minutes en lieu et place de Jean-Luc Mélenchon, alors, ça suffit les inquisiteurs de mes deux !… M***e alors !…
@ Denis F
Tout à fait d'accord...
Denis en 292, pareil !
@Denis F
D'autant que si le même traitement était appliqué à Sarko, Hollande ou n'importe quel politique du moment, ils imploseraient. Le sort réservé à Mr Mélenchon ne fait que révéler et élever sa valeur.
Je doute moi aussi de ceux qui se disent des soutiens du FdG ou du Parti de gauche et qui en profitent pour critiquer la façon de parler de JL Mélenchon.
JL Mélenchon a une personnalité et c'est lui qui a fait connaitre le Front de gauche, c'est bien pour cela qu'il est attaqué en premier. Moi je lui dis bravo et merci.
Un chant pas mal du tout pour la marche.
Je suis très admirative Jean-Luc, de cette déconstruction que tu fais de la façon des tactiquesmédiacrates pour te décridibiliser. Effectivement, quelles contradictions entre le taux d'audience, qui confirme celui de Ruquier qu'il s'agissait de défaire en urgence dans "Paroles et des Actes", et les critiques postérieures ? En tout cas merci pour ton explication stratégique : cliver pour construire. Je te rapporte une anecdocte à ce sujet. En tractant dimanche matin sur le marché de ma ville pour le 5 mai avec un camarade PG, nous nous faisons approcher par un citoyen, plutôt informé, qui reproche ta posture mais s'affirme proche de notre sensibilité. Il hésite à sauter le pas car il craint que ton langage et ton agressivité portent un coup à la portée du fond et du projet. Ceci étant, il a regardé l'émission jusqu'au bout, et mon camarade l'a invité à une réunion locale d'appartement qu'il songe à monter. Il viendra. Cet homme, paradoxalement, s'est bien assuré qu'on était du PG. Comme quoi, le but que tu cherches à atteindre se vérifie. Au verre de l'amitié de la fin de matinée avec nos camarades PCF de la mairie de Bagneux, je reçois les mêmes critiques d'une des leurs. Ton vocabulaire nuit à la force de proposition du FdG. Je lui réponds, en laissant de côté ma phrase favorite que je prononce dans ces cas là aux internautes censeurs de tes propos - "la critique est aisée quand l'art est difficile" - : je pense que Jean-Luc Mélenchon serait moins attaqué et "agressif" si les autres composantes du Front de Gauche venaient l'épauler sur le fond au lieu de le laisser en 1ère ligne! Mon interlocutrice justifie que Pierre Laurent le fait... Fort discret alors ?Notre parler "cru et dru" lui dis-je ? Le "truc" idéal pour obliger le PS à cesser de nous ignorer en surjouant la carte PCF. Et puis, nos "écarts de langage" ne sont-ils pas l'exact reflet de l'état des Français aujourd'hui, et cela de manière transversale ? Pour la suite Jean-Luc, j'en suis sûre, et avec François Delapierre et co pour te relayer, le 5 mai va ouvrir la vanne à une communication sereine et large de notre projet sur le fond. La digue de résistance est en train de céder, à telle enseigne qu'une PS responsabilisée en Province, te suit partout en disant que tu es excellent, ce qui m'a surprise, vues les attaques que j'ai épongées sur les réseaux derrière toi. Nous avons jusqu'à 2014... Ou moins si la météo !
Aujourd'hui à la radio, la reponse de Jean-Luc Mélenchon au socialo m'a vraiment, mais vraiment, ému profondément. J’espère qu'a d'autres aussi. C'est ça le type de réponses que j'aime, ferme mais argumentée, passionnelle mais pas violente! Le journaleux qui parle engueulade, c'est tout a notre faveur. Il se démasque, c'était pas une engueulade et tout le monde l'a vu, sauf lui, bien sur.
100 % d'accord avec Denis F
Cessons de commenter les commentaires de certains journalistes quant à la forme des propos de Jean-Luc. Allons sur le fond comme le fait excellemment Jean-Luc.
Monsieur Mélenchon, vous avez été remarquable ce matin face à Monsieur Cohen. Ce "monsieur" prononcé autant de fois qu'il fallait a mis la distance nécessaire pour que vous soyez bien entendu par les auditeurs, et pour que vous portiez à Monsieur Cohen les coups qu'il mérite. Par exemple, le fait qu'il n'ait pas pu répondre à cette question simple "Combien y a-t-il de patrons qui voteraient aujourd'hui FN ? Pourquoi ne donnez-vous que le nombre supposé d'ouvriers ?" Cette façon tranquille de faire apparaître l'objectif d'une question apparemment innocente vaut démonstration, et déconsidère le médiacrate obligé de reconnaître qu'il a "choisi" et ses questions et les intervenants extérieurs
De la même manière vous avez eu raison de relever le "commentaire" (engueuler) qui avait l'objectif de détruire votre argumentation en mettant l'accent sur le ton de votre réponse, pour que le fond en soit aboli. Il est vrai que ces gens-là n'ont aucune raison de se passionner comme vous en faveur de la défense des défavorisés de toutes sortes.
Je n'ai aucune autorité pour vous recommander quoi que ce soit, mais cependant je souhaite vous entendre de nouveau appeler celles et ceux qui vous interrogeront "madame" et "monsieur", y compris Monsieur Bourdin dont l'habileté et la réputation d'intégrité ne sont pas moins orientées que la médiocrité et la servilité de ses confrères.
Tout d'abord, bravo Jean Luc à propos du 7/9 de France inter. Le perfide Cohen à attendu un peu avant d'envoyer le fiel, mais il a pris un bon revers.
Cependant, comme je le disais sur les commentaires 213 et 221 je crois qu'il faut que Jean Luc se mette un peu en retrait, à la fois pour son équilibre personnel et pour celui du FdG et le renforcement de la crédibilité. Nous sommes dans un moment historique [...]. Le système n'est plus loin de craquer, voir le nombre d'analyses qui vont dans ce sens, tant sur le plan politique, économique que culturel. Les peuples n'en peuvent plus et en cherchant comment faire pour se sauver ils prennent des idées un peu partout pour résister (voir en Grèce, Espagne, dans les Balkans maintenant). Il faut que le FdG soit plus et mieux perçu et compris par ceux qui cherchent la lumière.
Il me semble que c'est le moment d'avoir une stratégie encore plus claire vers le pouvoir. Il faut que Jean Luc se mette un peu en retrait pour porter les idées, les stratégies, la démarche humaine. En parallèle, il faut que le collectif, les futurs responsables soient mieux visibles. J'ai proposé une conférence de presse des économistes du FdG, mais ce n'est peut être pas suffisant, il faut quelque chose de plus visible et marquant, mais les responsables du FdG doivent avoir réfléchis à un après le 5 Mai. Pour cela il faut faire en sorte que Jean Luc soit recherché, espéré, il faut donc qu'il soit rare, afin qu'il ne soit pas attendu au coin du bois.
A part ça garder le sang froid, amis et amies.
Courage à tous.
Et pendant ce temps, mauvaise nouvelle, la droite islandaise celle qui avait amené l'Islande à la faillite, gagne les élections contre la gauche qui perd la moitié de ses voix et de ses députés. La seule leçon que j'en tire - à chaud - c'est que si nous gagnons les élections en France, il nous faudra créer les conditions d'une mobilisation permanente pour lutter contre toutes les attaques de la droite. Il ne faudra pas s'en remettre gentiment au gouvernement, même au notre. Il ne s'agira pas de gagner une fois une élection et de repartir dans l'opposition l'élection suivante. A ce niveau, l'exemple du Vénézuela est très intéressant. Seule la mobilisation populaire permanente a permis à la gauche vénézuélienne de remporter autant d'élections successives.
Génial, Jean Luc Mélenchon invité de Médiapart en direct jeudi à 20h30. Il débattra notamment avec Pascal Durand. A vos écrans ! Je crois que l'accès sera ouvert à tous.
Cher Jean-Luc Mélenchon, je vous ai écouté sur France Inter ce matin, avec un léger décalage du direct pour la partie interview, puis il y a quelques minutes à présent pour la partie dite "inter-active" (réponses aux questions des auditeurs). Vous avez été remarquable de maîtrise de votre discours et de votre ton dans les 2 séquences, et plus encore dans la seconde qui a été une véritable démonstration "en direct" de décryptage et de déconstruction du discours dominant à l'attention des auditeurs - au point que j'ai envoyé en lien ce passage à nombre de mes amis...
Et quel final avec cette phrase qui est à elle seule un programme politique de gouvernement :"Il n'y a pas de souveraineté du peuple sans indépendance nationale" !
Je suis membre du PG depuis 2010, après être passé par l'aventure Chevènement de 2002 - en venant du gaullisme. Alors je le dis tranquillement car avec une profonde conviction, vous êtes de plus en plus "gaullien" - et fasse le ciel ou les événements que vous puissiez en apporter les preuves les plus concrètes "dans l'intérêt supérieur de la Patrie" !...
J'ai regardé Jean-Luc Mélenchon chez Pujadas et je l'ai écouté ce matin sur France-Inter. Etant d'accord avec Jean-Luc Mélenchon sur ses analyses et ses propositions, je me suis concentré sur les interwiewers. Ma conclusion, ces gens sont tellement habitués à servir la soupe à leurs invités que, lorsqu'ils ont affaire à Jean-Luc Mélenchon, leurs réflexes sont si décalés qu'ils en sont ridicules. Face à ces petits messieurs, oui, Jean-Luc Mélenchon est un as de la déconstruction, mais ils lui facilitent bien la tâche.
Cette émission a été préparée dans un seul but par les intervenants démolir Jean Luc Mélenchon, elle devrait porter le nom de la foire à l'empoigne. Les personnes présentes étaient là simplement pour essayer de démolir Jean Luc Mélenchon, pourquoi ? Parce qu'il gène, parce qu'il dérange. Ils ont mis une telle hargne pour déstabiliser Jean-Luc Mélenchon qu'ils en ont perdu leur âme. Il faut se rappeler seulement l'attitude des interpellants, qu'ils ont été minables. Quant a Mr Lenglet ses théories pour sortir de la crise sont nulles, alors il est invité. Quand à Mr Attali que je connais depuis longtemps (j'ai 72 ans) il est nul seul compte pour lui d'exister, il n'a même pas d'éducation ni de savoir vivre. J'ai une très petite retraite, mais je serai à paris le 5, je viens de l'Isère en car, mais je ne veux pas rater cette manif, j'ai déjà fait Marseille en 2012. Les jeunes, les moins jeunes, accrochez vous, il faut se battre. Nous avons à nous battre contre le FN attention Marine passe mieux que son père. Et puis j'ai été cocufiée depuis 30 par les socialistes qui disent qu'ils sont à gauche et en réalité ils ont toujours fait une politique de droite, nous le vivons aujourd'hui. Tous ensemble battons-nous avec le Front de Gauche !