27avr 13
Drôle d’ambiance. Comme avant un orage, on voit le ciel se couvrir. L’eau qui sature déjà le ciel fait un effet de loupe et l’on voit de loin comme de près et maints détails se distinguent mieux qu’à l’ordinaire. Pleuvra ou pas ? Orage ou pas ? Souvent le temps ne se laisse pas prévoir, même quand il semble évident. Mais à partir de bien des nuages, il devient de moins en moins probable qu’un coup de vent suffise à purger l’air. Notre 5 Mai est un rayon de soleil salvateur.
Le gouvernement Hollande est le plus grand diviseur commun qu’on ait jamais connu à gauche. Le président qui « n’est plus socialiste » de son propre aveu à la télévision, creuse un fossé dans la gauche politique et syndicale avec une ardeur qui l’empêche d’entendre craquer le système qu’il mine mais qui le porte. Combien de temps compte-t-il gouverner contre ceux qui l’ont élu ? D’où lui vient cette illusion que la droite l’épargnera une fois qu’il aura affaibli son camp au point d’être emporté par une bourrasque ? Parce qu’il prépare le terrain d’un gouvernement d’union nationale ? Ou un gouvernement des démocrates « contre les extrêmes » ? Comment peut-il croire que le seul chantage pourra remettre en mouvement tous ceux qui se sentent trahis et offensés par la volte face sur l’amnistie ? Funeste erreur et illusion de celui qui croit que la fonction présidentielle crée à elle seule le rapport de force qui la fait vivre. Illusion classique de ceux qui « ne croient pas à la lutte des classes » et pensent que les jeux et astuces politiciens font et défont tout ! Incapables d’imaginer un autre futur les solfériniens rabâchent les formules éculées du passé : risettes et calinettes pour les puissants, coups de triques pour les autres. Faibles avec les forts, durs avec ceux qu’on a rendu faibles !
Le refus de l’amnistie sociale, la lâche soumission à l’opération de criminalisation du syndicat de la magistrature sont les deux faces d’une même médaille noire. Je le dis bien fort : un local syndical est lieu privé inviolable, les méthodes de caméras cachées sont des méthodes de voyou sans limite, pratiquée par des voyous, ou en tous cas des gens qui ont une intentions préétablie qui est sans rapport avec l’enquête journalistique. Si l’on admet d’incriminer pour un « mur de cons » en affiche, on admettra d’incriminer pour le mur de cons que nous avons tous dans la tête. La ligne de l’ultra droite solférinienne de Manuel Valls qui a déjà gagné à propos de l’amnistie, triomphe dans le lâchage des magistrats syndiqués montrés du doigt par la droite. Manœuvre ! Manœuvre ! Le 5 mai on manifeste pour la Nouvelle République, aussi pour une magistrature libre de se syndiquer, libre de se moquer. Même cruellement, même injustement. Le syndicalisme des magistrats a tous les droits du syndicalisme en général ! Où va-t-on si l’on perd de vue cela ? Dans quel genre de société allons-nous vivre si la liberté de conscience et son expression sans limite dans un lieu privé est bridée par la crainte de poursuites publiques et de punitions professionnelles ?
La définition du parti solférinien ? Il n’a de socialiste que l’adresse du siège qui a hébergé cette idée jusque-là. La voix froide et vide, Alain Vidalies, ministre des relations avec le parlement, avocat des causes syndicales et du droit du travail toute sa vie professionnelle, disciple avéré de Jean Poperen l’homme du contrat social, la mort dans l’âme pour qui le connaît, annonce que le gouvernement demandera le rejet de la loi d’amnistie. On devient un solférinien quand de gré ou de force on renie les fondamentaux élémentaires du socialisme. Ceux qui refusent de voter la loi d’amnistie se perdent moralement et politiquement.
La volte-face tout azimut du PS nous met tous en grand danger. Elle démoralise et désorganise la gauche. La droite et l’extrême-droite enflent mécaniquement d’autant. Dans ces conditions notre devoir est d’être les déclencheurs et les rassembleurs pour tous ceux qui veulent continuer le combat et la résistance quel qu’ait été leur vote au premier tour de l’élection présidentielle. Tel est dorénavant le rôle du 5 Mai. La Nouvelle République à laquelle nous aspirons n’est pas une cause qui nous appartient comme un thème de communication ou d’agitation. Elle est l’enjeu de la période si l’on veut une sortie par le haut de cette situation affreuse où la droite et les solfériniens ont enfermé le pays.
Je crois que quelque chose se sent de cela en voyant avec quelle rapidité se mobilisent les listes d’appel à la marche citoyenne du 5 mai. Ça se voit à l’énergie qui est mise pour prévoir trains, cars et co-voiturages ! Et même pour arriver à l’heure, c’est-à-dire à 13 heures 30, qui n’est pas si commode à tenir. A voir la diversité des personnalités et groupes qui décident d’appeler.
DPDA : des révélations et des décryptages inédits
Comme on le sait après avoir battu un record d’audience dans l’ambiance détendue de l’émission de Ruquier « on n’est pas couché », j’ai participé à une émission qui a battu elle aussi son record d’audience : « Des paroles et des actes » présentée par David Pujadas. Le fait a donné lieu à plusieurs commentaires de presse et même à des analyses plus fouillées. Et aussi à une interview de la responsable de la rédaction politique de France 2, Nathalie Saint-Cricq, dans le journal solférinien « Le Nouvel Observateur ». A mon tour, j’ai pris le temps de réfléchir le clavier à la main sur ce que j’ai vu et vécu. J’ai donc noté quelques idées que je vous propose en partage.
D’après moi, conçue comme je l’ai vécue, le but d’une telle émission n’est pas d’aider le téléspectateur-citoyen à comprendre la pensée de quelqu’un et d’en mesurer les limites éventuelles ou bien d’en comprendre la place par rapport au moment ou aux débats en cours. Et de camper un « bon sens », sorte d’idéologie implicite, opposable aux dénis que révèle toute personne qui n’en admet pas l’évidence. Si la vérité est pré-établie tout alors se joue sur un autre plan. Il s’agit seulement de mettre en valeur le « journaliste », petit futé qui pose la question qui tue. Le procédé est tantôt frontal comme le fait François Lenglet avec ses « graphiques », tantôt induit sournoisement. Mais c’est un procédé idéologiquement fondé.
Scène type de cette manière de faire. Nathalie Saint-Cricq m’interroge sur l’expression du « balai ». Folle originalité ! L’attaque fait partie des éléments de langage des argumentaires de la rue de Solférino et de l’entreprise de communication Euro-RSCG. Il est en effet déjà en circulation depuis quinze jours. A question rabâchée, réponse rabâchée ! Mais madame Saint-Cricq m’interrompt. Elle proteste contre mon début de réponse : « Oui je sais, vous l’avez déjà faite » et elle se met à réciter toutes mes réponses sur le sujet dans d’autres émissions ! Dans ces conditions elle fait à la fois la question et la réponse. Que veut-elle de plus ? Des aveux ! Je devrais avouer qu’elle a raison. Que son interrogation bidon sur ma violence est fondée. Ou bien entrer dans son jeu de psychologisation de la politique à quoi est exclusivement consacré sa séquence. Ça m’a rappelé la remarque du journal « Le Monde » à propos de mon prétendu refus de publier mon patrimoine après que je l’ai fait une nouvelle fois assorti de remarques ironiques. « Il s’en est tiré par une pirouette… » avait enragé le plumitif social libéral du journalissime.
Dans ces conditions, qu’ils le veuillent ou non les journalistes vedettes changent de rôle ! Ce ne sont plus des journalistes mais des procureurs à charge ! Charge permanente où tout est preuve qui se doit d’être accablante. On me pose une question ? J’y réponds ? Oui mais j’ai déjà répondu sur le sujet et c’est donc bien la preuve que j’ai tout préparé d’avance. Et ainsi de suite. Mais faire le procureur est un métier qui respecte des procédures et s’appuie sur des codes connus et partagés. Ici c’est n’importe quoi, sans foi ni loi. La preuve ? Dès le lendemain, interrogée par l’édition en ligne du « Nouvel Observateur », madame Nathalie Saint-Cricq reprend le grand air de la calomnie de « Libération ». Lisez : « J’ai regardé toutes les dernières émissions auxquelles il a participé. J’ai vu son vocabulaire évoluer. Il avait parlé de "purification éthique" et décrit le ministre Pierre Moscovici comme un "salopard". Il a un peu rétropédalé. Il a dû sentir qu’il était allé un peu loin. » Il n’y a pas besoin d’en dire davantage. Quel rapport entre ce type de comportement qui consiste à propager un faux connu comme tel et la prétendue « éthique journalistique » dont tous ces gens se gargarisent ? Surtout en prétendant m’avoir entendu le dire « dans les toutes dernières émissions » Bien sûr dans cette anecdote n’oublions pas le « journaliste » du « Nouvel Observateur » qui pose la « question », qui sait très bien que c’est la réponse est bidon mais ne pipe mot !
Pour que mon lecteur bénéficie d’une information, voici une dernière anecdote qu’il ne trouvera nulle part ailleurs qu’ici. Comme le déclare Nathalie Saint-Cricq nous nous connaissons depuis plus de vingt ans. Sans créer une familiarité, cela autorise des rapports plus directs qu’avec d’autres. C’est pourquoi je l’ai admonestée par texto pour lui dire comme je trouvais choquant qu’elle recommence dans le « Nouvel Observateur » le bobard sur la « purification éthique ». Comme ses collègues du Monde publient les textos que je leur envoie pour dire que je ne veux pas leur répondre, je prends la liberté de publier l’un de ceux qu’elle m’a adressé « Je n’ai jamais dit ça… J’ai dit « purifier ». Jamais éthique. Je les appelle. » Puis, deux heures plus tard : « Ils vont rectifier. Ils sont approximatifs ». Chacun appréciera ce qu’il est permis de faire à un « journaliste » en matière d’approximation. Et voici la chute de l’histoire. C’est Saint-Cricq qui avait raison. Elle n’avait pas dit cela comme ça. La rédaction du « Nouvel observateur » a donc corrigé dans l’après-midi. Mais elle s’est bien gardée d’avouer à ses lecteurs son trucage précédent. Amis qui avez la sottise de lire « le Nouvel Observateur » vous voici mis en garde une fois de plus sur la valeur des informations et des méthodes de ce journal !
L’émission elle est donc bâtie sur une image préconstruite. Il s’agit de repeindre à la case « Mélenchon l’agressif ». Tout est donc construit sur ce thème. Depuis l’introduction de Pujadas parlant de moi : « Il tonne, il éructe… », une vraie caricature. Vous savez tous que « éructer » veut dire « roter ». Mesure-t-on la violence du procédé ? La grossièreté de la méthode est renforcée tout au long de l’émission par la réalisation : tous les gros plans sont sur mon visage dans les moments tendus et jamais un sourire dans les mêmes conditions. Et dans le même temps défilé de tweet hostiles en bas de l’écran alors que la tweetosphère est pourtant dominée par les soutiens. On comprend sans avoir besoin d’un dessin la manœuvre : tout est mis en œuvre pour décrédibiliser ma parole et ma personne, tout le temps, quoique je dise. La cible est le petit bourgeois naïf et les communicants qui répandent les rumeurs dans les milieux clef de la période, la classe moyenne supérieure qui hésite. Car elle est à cette heure l’enjeu de la stabilité sociale. Quand elle va craquer tout ira à terre. D’ici là il faut la tenir en main par la peur « des extrêmes ». M’extrémiser voilà l’affaire. Fut-ce en dramatisant un balai.
La séquence de madame Saint-Cricq qui ouvre la soirée après l’introduction de David Pujadas est tellement exemplaire de tout cela. Si l’on examine son contenu on est frappé par le fil conducteur inquisitorial et l’obsession de la « prise à revers » caractéristique de la volonté de montrer qu’il faut « démasquer », « révéler » un secret inavouable : caméra caché, interviews recomposées de communistes qui me critiquent, soirée mondaine de « GQ » où l’on sous-entend que j’irais en cachette de mes électeurs. Tout doit montrer que je suis insincère, faussement révolté et ainsi de suite. Cette feuille de route est connue et se répète dans la bouche et sous la plume de quelques personnes bien typées. Ici il en va de même. Ce n’est un secret pour personne que les maîtres d’œuvre de l’émission, certains de ceux qui sont sur le plateau et d’autres importants dans la régie, sont des PS patentés. Cela ne les détermine pas, bien sûr, car ce sont d’abord des professionnels du spectacle. Mais j’affirme que cela les influence assez pour que cela compte et se sente à la réalisation. Et, non moins naturellement, cela conditionne la façon pour moi de préparer une telle émission et même ma façon d’y participer.
Car pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique. Car, bien sûr, le média se présente dans ce cas, encore une fois, comme un miroir. Il prétend renvoyer une image et non pas une fabrication pure et simple comme c’est en fait le cas. Il ne faut donc jamais oublier que le média audiovisuel politique est une arène et seulement cela. Les exceptions à cette règle se comptent sur les doigts d’une seule main. Cette émission est une arène assumée. La construction de l’émission est prévue comme telle, de l’aveu même de ceux qui l’organisent. Il s’agit « d’épuiser » l’invité, comme on le dirait du taureau. Neuf personnes à tour de rôle entrent l’une après l’autre en scène. Chacune ressort épuisée après avoir jeté tout son jus en quinze minutes maximum. Chacune, comme c’est bien normal, lutte de toutes ses forces pour se valoriser au dépens de l’invité. D’une façon générale aucun thème précis n’est connu à l’avance ! Certaines indications arrachées par des tractations sans fin et des confidences dérobées peuvent être ensuite totalement fausses. Ainsi de la fameuse séquence Saint-Cricq qui m’avait été présentée comme un « bilan d’un an de de Hollande » et qui fut seulement un récapitulatif de tous les « éléments de langage » hostiles sur mon compte. Tout cela est étudié pour produire un résultat. En fin de parcours l’invité, telle une bête épuisée par la corrida, est censé tomber à terre, vidé, juste bien prêt pour l’estocade. Arrivent alors trois soi-disant « observateurs » qui ont « tout suivi avec attention et vont nous dire ce qu’il faut penser de votre prestation et des points où ils vous ont trouvé flou ou faible ». Je dois dire que quand ces trois là arrivent vous êtes réellement au bout du rouleau. L’émission a duré au total deux heures et demie, j’ai vidé les deux verres d’eau qui m’avaient été servi. Mais je n’ai pas eu l’illusion une seule fois que celui ou celle qui me parlait ferait autre chose que d’essayer de nuire. Ces trois là, pour finir, furent cependant les moins hargneux de la série. Mais je n’ai pas vu en eux, une seule seconde, des juges impartiaux. A cet instant comme tout au long de l’émission, j’ai souri par jeu et par obligation. Mais je n’ai jamais baissé la garde. J’ai mis en œuvre tout ce que j’ai appris dans une vie de militant commencée à l’âge de seize pour affronter des cohues d’adversaires. Bref, je n’ai jamais oublié que j’étais dans une arène. Mirmillons, fauves, reîtres, jusqu’au dernier tout doit être accueilli le glaive au poing. Que des milliers de personnes comptaient sur moi et ma solidité au combat. Et je savais que si je l’emportais, comme ce fut le cas face à Cahuzac, j’aurais au mieux dans les médias du lendemain quelques commentaires à demi moqueur pour saluer mon « show » et réduire toute ma présence à cela. Cette fois-ci encore tout fut consommé comme prévu par nous. A mon désespoir d’intellectuel consterné par le gâchis. Mais à ma vive satisfaction de lutteur.
Car si eux gèrent un spectacle saignant, moi je construis une force. Une force prise dans le grand nombre. En ce sens l’audience de l’émission est importante à mesurer. Nous avons battu un record: 14 % de « parts de marché », soit 3 millions de téléspectateurs. C’est la plus forte audience de l’année. Le pic d’écoute est monté à 3,46 millions à 21h26 et à 26% de part d’audience en fin d’émission. Pour Jean marc Ayrault ce taux a été le 27 septembre 2012 de 12,8 %, soit 3.1 millions de téléspectateurs. Il a été pour le débat Copé Fillon, le 25 octobre 2012, de 9,9 %, soit 2.3 millions de téléspectateurs. Pour Manuel Valls, le 6 décembre 2012 : 12,1 %, c’est-à-dire 2.9 millions de téléspectateurs. Pour Montebourg, le 24 janvier 2013 : 10 %, soit 2.3 millions de personnes. Enfin, et ce n’est pas le moins suave, le 21 février 2013, pour madame la dédiabolisée, Marine le Pen elle-même: 11.7 %, soit 2 634 000 de curieux. Petit bras ! Notre audience est tellement spectaculaire que madame Saint-Cricq doit mettre en garde après s’en être réjouie. Elle déclare au « Nouvel Observateur »: « L'émission a très bien marché. Près de 3 millions de personnes l'ont regardé. Mais ça ne veut pas dire qu'ils adhèrent à ses idées. » Ouf, on aurait eu peur !
J’achève ce chapitre avec un bilan du désastre journalistique de l’émission. Il est vrai qu’elle a été préparée en limite de temps sans doute en raison de changements dont je ne sais rien. J’ai été invité le mardi pour le jeudi et j’ai eu le dérouleur le mercredi en début d’après-midi. Je sais qu’il en a été de même pour la rédaction de France 2 qui a préparé l’émission. Peut-être est-ce là la cause de la bizarrerie du tempo. Seul David Pujadas s’est gardé les bons morceaux, pris dans l’actualité, et sembla parler de quelque chose de réel. Puis il se tint à distance d’un jeu de massacre qui ne tournait pas comme prévu. Il aborda le thème de l’amnistie et du rôle de premier ministre en respectant mes réponses. Les suivants ont accumulés les hors-sol. Encore une fois c’est à la séquence Saint-Cricq que ce fut le plus étrange. Une séquence qui parle de moi sans dire un mot du congrès du parti qui vient de me réélire co-président, ni un mot de l’adoption des thèses de l’écosocialisme qui est pourtant une nouveauté idéologique. C’est d’autant plus bête que c’était un bon moyen de traiter le sempiternel thème de la divergence avec les communistes autrement qu’en caméra cachée. Et comment comprendre ses interjections à chacune de mes réponses « allez, on avance », « on avance », comme si on était à la chaîne ?
Enfin quand même : une émission qui ne centralise pas un thème sur le chômage le soir où est publié un record en la matière ! Pas un mot sur l’industrie du pays alors que c’est le sujet qui est devenu central. Ou plus exactement seulement un sketch très étroit du faux concret : « Que faites-vous comme premier ministre pour sauver PSA » ? Rien sur EADS, Alcatel, Sanofi, Arcelor, Petroplus. J’en passe et des meilleures. Puis vient l’international avec Jeff Wittenberg. Il s’agissait là encore de faire de l’incident et ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Séquence Chine : on dit du mal de Hollande « qui n’est resté que 37 heures » ou du mal du Tibet à propos de droits de l’homme ? Désespérant ! Les mêmes qui ont fait tout un potage sur « salopards » ne se souviennent pas que la phrase fut prononcée à propos de Chypre ! Rien sur Chypre, rien sur l’Europe, rien sur l’Allemagne. Chaque fois que j’alertais avant l’émission sur la nécessité d’inclure tel ou tel thème, la réponse était invariablement la même : « en deux heures d’émission, vous aurez le temps de l’aborder ». Donc c’est à l’invité d’introduire les problèmes qui comptent et aux journalistes de fourbir les éléments de pur spectacle ! Si bien que si l’on retire « la Corée du nord » de son propos, c’est Jacques Attali qui permit le seul moment d’ample respiration de l’émission au cours duquel j’ai pu parler stratégie du rapport de force, économie de la mer et ainsi de suite au lieu de passer mon temps à répliquer à des caricatures préconstruites.
Je construis en clivant. L’opinion des indifférents ne m’importe pas. M’importe ceux qui apprennent d’une émission à l’autre. Ils apprennent non seulement nos raisonnements mais à déconstruire la technique du système médiatique. Je ne m’en suis jamais caché, si le message c’est le médium selon la formule de Mac Luhan, détruire le médium, c’est-à-dire sa crédibilité, fait partie du message et de sa pédagogie. Les médiacrates le savent. Ils savent que c’est ma stratégie à leur égard car je l’ai déjà notée noir sur blanc à plusieurs reprises, et déclaré publiquement à plusieurs reprises. Ils réagissent donc sur le mode corporatif et personnel destiné à les victimiser. C’est pourquoi « Le Nouvel Observateur » titre son interview de Nathalie Saint-Cricq en la citant sur ce point « Taper sur le journaliste fait partie de la partition de Mélenchon ». Elle de son côté est militante : ce cri du cœur corporatiste a une visée. M’inclure dans le cynisme de la bonne société: « Je n'ai pas du tout été surprise par ses propos. Je connais Jean-Luc Mélenchon depuis au moins vingt ans. Je savais pertinemment qu’il réagirait comme ça. Taper sur les journalistes fait partie de sa partition. Mais avant et après l'émission, il se montre tout à fait charmant. On a d'ailleurs bien vu que l’extrait du documentaire de Canal+ sur les coulisses de France Inter dans lequel il détaille sa stratégie vis-à-vis des médias ne lui a pas plu. C'est sa mise en scène. » Elle se trompe en croyant que c’est le contenu des images qui m’a contrarié. En fait, je m’en fiche absolument. C’est le côté « image volées » qui m’insupporte. Et Saint-Cricq le sait. Car je le lui ai dit dans ces coulisses d’où elle parvient même à tirer de mon amabilité et de ma courtoisie un argument contre ma sincérité. On revient ainsi au fond de sa séquence : montrer que je suis un simulateur dont elle perce à jour le secret. Mais ce qui m’intéresse de produire, à ce niveau de manipulation réciproque, c’est qu’elle assume un corporatisme qui renforce mon discours. Car la défense de caste des médiacrates par les médiacrates joue intégralement pour notre cause. Y compris dans la profession, y compris à France 2. Y compris sur le plateau où je me trouvais ce soir là. Mais c’est une autre histoire.
Le FdG est exceptionnel donc ceux qui le représentent le sont aussi, nous avons mieux à faire que de juger les camarades qui avancent leurs pions avec simplement leur propre personnalité. Quand aux journaleux, ils sont sans surprises, en fait le mieux serait de ne répondre qu'aux questions intelligentes. Il y en aurait peu, il y aurait des blancs ce n'est pas bon à l'antenne, au lieu de leur faire grimper leur taux d'audiences ils seraient en baisse et cela serait bien mérité ! C'est fou ça, le FN qui nous pique nos slogans, nous devrions leur demander des droits d'auteurs et les autres contre le mariage gay leur affiche ça commence à bien faire il nous reste plus qu'a monter un boite de com et de pub pour financer nos campagnes. Je plaisante mais c'est grave bonjour les confusions. Les méthodes sont inquiétantes je vous invite sur Médiapart pour comprendre pourquoi les manifs anti gays ont autant mobilisé. Pour faire court les Américains considèrent Hollande comme dangereux communiste ben oui ils sont américains, et donc ils financent ces manifs tee shirt slogan et les tarifs des TGV. Vraiment nous sommes des anges. Alors être en colère quand même c'est pas de trop.
@ 382 Menjine
Tolérez que l'on soit loin d'être d'accord avec vos propos, votre commentaire bien que tourné avec intelligence est rempli de fiel, votre savoir et éducation ne vous permet pas de juger ainsi les gens, ni de les jauger d'ailleurs, vous êtes dans le même rapport d'influence que le plus simple d'entre nous, sachez le !… Merci de dire les choses avec moins de morgue.
Nul n'est besoin d'entretenir ici une ambiance belliqueuse, nous ne changerons jamais l'âme humaine, même le stalinisme n'y a pas réussi, et pourtant il y a mis un bonne volonté indéniable.
Il est plus valorisant d'être magnanime que sectaire, sans pour autant se laisser bouffer ni tendre l'autre joue, au moins cela permet de garder une certaine sérénité, ce qui ne semble pas être votre cas.
Ce matin, ma femme a mis plusieurs heures à faire le trajet Le Mans-Nantes en train, ce qui prend d'ordinaire 1h20. Trois suicides sur les tronçons successifs Paris-Le Le Mans, Le Mans-Angers et Angers-Nantes. Faut-il que l'air du temps porte à la désespérance, que les seules alternatives s'appellent cupidité, égoïsme et indifférence pour que l'on enregistre cette recrudescence de radicalité. Plus que jamais, la rue doit offrir à l'expression des souffrances ce que les rails lui ravissent actuellement. Vivement le 5 mai !
Bon sang de bonsoir, Jean-Luc, comment peut on être aussi lucide sur la mécanique de ces émissions, et s'y laisser prendre à chaque fois ? On est ici tous convaincus que "pour notre école de pensée, il ne faut surtout pas entrer dans le jeu de l’illusion qui est proposée par la sphère médiatique". Mais les autres, tous ceux qui sourient gentiment quand je leur dis que pour moi, tu es le seul home politique à proposer une pensée, un modèle de société, un programme et un discours construits, ceux-là, ne voient que le clown que l'on veut leur faire voir, et avec quelle facilité.
On t'accuse d'éructer ? pas malin, soit. Mais pourquoi répondre avec ce volume sonore, durant toute une émission télé ? On te dit "on avance, on avance" ? pas très respecteux, certes. Mais pourquoi répondre encore plus vite ? C'est toi qui a la main Jean-Luc, pas eux ! Et ne fais pas le coup du "je suis du sud, je parle haut et fort, je parle avec les mains". Moi aussi, je suis du sud, moi aussi je parle haut et fort et avec les mains, mais je me demande toujours comment, avec un niveau de culture aussi exceptionnel que le tiens et une pensée aussi structurée, on peut tomber dans le panneau. En tout cas, si ce message ne le laisse peut être pas paraître, je te sais gré de la constance avec laquelle tu propages nos idées. Et dieu sait si la tâche est dure.
bien amicalement
@382 Menjine
Des convaincus comme vous, qui débitent un ramassis de niaiseries rabat joie, ou des perfidies comme celle-ci : "Certains feraient bien de se relire ici, car si un des points de la future constitution de la VIème république est la suppression des syndicats (!)", autant les avoir clairement en face de soi.
"Le militantisme de commentaire et de louange des prestations télévisuelles de l'un ou l'autre, et la critique (toujours la même) des journalistes commencent à peser."
Personnellement, rien que de revoir la tête de Lenglet, avec ses Japonnais, je ne m'en lasse pas, et je ne vois vraiment pas pourquoi je bouderais ce plaisir de me le remémorer, et de le partager entre amis. Et, ci cela dérange certains, même et surtout ici, sur ce blog, c'est encore plus drôle!
"je trouve que la suspicion de certains et non des moindres, et des actifs, à l'égard de la mobilisation du 5 mai est relativement justifiée."
Vous dites cela pour militer dans l'espoir que la marche du 5 mai soit un succès, ou par crainte que cette mobilisation soit phénoménale ?
le ministre Hammon à défendu ce matin le projet de loi Class Action. Je propose que le Front de gauche annonce le lancement de la première Class Action contre les banques françaises, leurs tarifications fantaisistes, leurs frais inventées, leurs spéculations sur le dos des épargnants, leurs calcul de taux clownesques. Et on demande le remboursements aux français de toutes les sommes issues de la mise en place de leurs rackets ! Ouste du balai! Le 5 mai la fina
Bonjour Jean Luc Mélenchon, bonjour à tous
Le 31-01-2013, Pierre Laurent dit "Avec Mélenchon on a chacun son vélo et on pédale groupé". J'écoute Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent avec autant d'intérêt, perso, je les trouve bon tous les deux. Chacun son style. Ils se complètent bien. Les journaleux sont des antis Front de Gauche
Bien à vous
PS : Jean-Luc Mélenchon a bien raison d'aller chez tout les médias. C'est la seule façon de se faire entendre de tout le public.
Un article que je viens de lire et qui confirme les thèses de Jacques Généreux, Jean-Luc Mélenchon et tous les nôtres.
Faut-il ou non distribuer des tracts ? Faut-il ou non coller des affiches ? Faut-il ou non organiser des meetings ? Faut-il ou non envoyer Jean-Luc, Pierre, Christian, Clémentine (...) à la télévision ?
Ne négligeons aucun moyen et sachons simplement bien à quoi ils servent et dans quelle mesure ils sont efficaces. La télévision est une arène, ce n'est pas là que nous exposerons nos idées ; mais jamais nos meetings, aussi réussis soient-ils, ne cumuleront autant d'auditeurs qu'une émission de télé. L'arène est un moyen pour la notoriété d'un tribun que certains viendront ensuite écouter dans un meeting. C'est ainsi que, petit à petit, des gens qui "n'y comprenaient rien" aborderont la politique.
Merci Magda pour le lien que tu nous proposes : point de vue édifiant enfin intégré par la voix de la finance, et pourtant situation analysée depuis si longtemps par le fdg.
Combien de temps faudra t il pour que le neurone ultra libéral de Hollande fasse la place à une reflexion humaniste ?
Commentaires aigres-doux concernant nos amis communistes : Une prise de position plus claire de leur part vis a vis du parti des Solferieniens et de leur attachement au seul Front de Gauche, aplanirait toute défiance. Les contorsions de tous les politiques ces dernières années ont créé la méfiance chez nombre d'entre nous.
De même sur le plan syndical, il ne faut pas oublier que Bernard Thibaut a beaucoup nui au pluralisme des représentations professionnelles en soutenant les lois Fillon, et fait tandem avec Chereque, interlocuteurs chéris de Sarko...
On aurait aimé voir la CGT soutenir et participer haut et fort à notre rendez vous du 5 mai au lieu que Lepaon se soustrait, malgré les soutiens et engagements si forts du FdG dans tous les derniers conflits sociaux.
Bien à vous.
La France étant ce qu'elle est, comme disait le général De Gaulle, il n'y a pas lieu de s'étonner que commentaires et critiques des choses, des hommes, des institutions, des propos et des propositions soient ce qu'ils sont. Et donc il n'y a pas lieu de s'en énerver non plus, ou de "jeter le manche après la cognée". Car en réalité, et donc en vérité, les choses ne sont pas ce qu'elles sont. Elles sont devenues, et c'est ce que ne cesse de rappeler Monsieur Jean-Luc Mélenchon dans ses interventions à contenu historique. Et devenues, elles ne sont qu'en devenir toujours les mêmes et autres. Notre difficulté est de les analyser dans leur présence même sans les figer, sans les enfermer dans des catégories, des tiroirs, des mots et des étiquettes qui, nécessaires pour les dire, peuvent être la négation de leur mouvement. Et c'est aussi ce que ne cesse de faire Monsieur Jean-Luc Mélenchon dans ses propositions d'à venir, comme celle d'un changement de cap, et de premier ministre avec la même représentation parlementaire que celle d'aujourd'hui, façon de ne pas figer le PS (et non les solfériniens) dans son orientation actuelle. Le PS peut devenir autre, ou alors...
Et ce qui est vrai du PS l'est aussi du PCF, et de toute autre formation sociale. La politique est un sport de combat, car dit le poète "Rien n'est jamais acquis à l'homme..."
@ 410 Magda Corelli
Merci Magda pour ce lien sur l'article de Santi dans la Tribune, cet économiste est nettement plus en pointe que tous les pseudos Cohen et Copain-Coquin des oligarques et médiacrates dont Calvi le nullissime aime à s'entourer, ces pseudos bien que stupides pérorent leurs âneries à longueur d'émission et d'articles avec un culot et un toupet écœurant, ils se prétendent spécialistes, ce sont surtout des arnaqueurs sans scrupules, pas un de ces personnages ne gagnent moins de 25000 € par mois, le scandale est là, tout comme dans l'administration française de la haute fonction publique ou les salaires sont faramineux, plus de 600 hauts fonctionnaires sont mieux rémunérés que le Président de la République ou que le Premier ministre, et on nous rabâche sur le grand patronat du CAC 40, c'est risible, mais je ris jaune tout de même.
Parlant du patronat, Il faut tout de même savoir que bon nombre de petits entrepreneurs ne sont pas dupes des informations qu'ils reçoivent, j'en connais encore pas mal aujourd'hui, ayant moi même fait parti de la CGPME, qui ne se font aucune illusion sur les promesses de relances économiques émises par les comiques Solfériniens, et qu'ils critiquent vertement le pseudo gouvernement de gôche ; beaucoup écoutent de manière attentive nos avancées et propositions de changement.
Pour les convaincre, il nous faut être plus précis concernant notre volonté de débloquer le système bancaire en faveur de l'économie réelle qu'ils représentent, notamment en précisant que nous considérons l'argent et le crédit comme une marchandise ou un service comme les autres ayant une valeur propre, et que le banquier ne doit être considéré qu'en terme de fournisseur à l'égal des autres fournisseurs de matière première, ce qu'ils sont réellement et ce qu'ils auraient dû rester.
@Michel Matain et @Poncet
Tout à fait d'accord avec vous, il faut les deux et même les trois (internet) !
J'ai dû choisir entre le 1er et le 5 mai. Choix cornélien ! J'ai choisi la priorité à la politique sur le syndicat. Je serai donc là le 5 mai avec mon drapeau qui date de la Bastille. J'ai rendez vous avec un certain nombre de personnes de ma famille. On va y aller. Et si, par hasard, il n'y a pas de meeting à la fin, ça ne fait rien, on aura eu le plaisir de se voir tous, les partageux et les porteurs d'espoir. L'important pour Jean Luc et Pierre c'est de leur montrer qu'ils sont loin d'être seuls, parce qu'eux vont au charbon médiatique, mais nous nous sommes derrière et les portons dans ce combat difficile médiatique.
Tout à fait d'accord avec Colette (409)
Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent se complétent, dans un registre et une approche différents. C'est bien pour ça que le Front de gauche n'est pas un parti !
Dimanche 5 mai : Pour info, de nombreux cars au départ des régions sont déjà complets.
Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc
Jean-Michel Bérégovoy, neveu de Pierre, élu EELV à la mairie de Rouen et vice-président de la CREA en charge de l'égalité des chances et de la lutte contre les discriminations, écrit au président de la République en des termes bien sentis. Cette lettre, qui dresse un dur constat de la politique menée par François Hollande, a été rendue publique ce jeudi 2 mai par l'intéressé lui-même, ici.
Réquisitoire sans concession !
Le PS semble avoir définitivement enterré la démocratie interne. Interdiction à l'aile "gauche" de proposer un texte sur l'Europe, éteignoir sur la politique de Merkel dès le premier jappement de ses amis. Vous me direz ça les regarde, s'ils tendent la joue gauche après avoir pris une beigne sur la droite, certes, mais quand même cette dérive autoritaire est inquiétante, ça commence par le parti et ça s'étend jusqu’où ? Le but recherché n'est-il pas la mort du PS, dans une circonscription, récemment la défaite du PS ne profite pas au FdG, ne misent-ils pas sur une situation à l'italienne, quand la gauche s'est sabordée ouvrant la voie à Berlusconi et sa politique contre le peuple qui n'avait plus de repère, plus de perspective, pire la mise en avant de la milliardaire fasciste n'est-elle pas destinée à lui faire ramasser les électeurs orphelins déboussolés par les manip de ces voyous copieurs, espérant se faire passer "de gauche". La bourgeoisie prépare son avenir, pour qu'il reste doré à souhait. Les prochaines élections sans enjeu risquent d’être des expériences sans frais. L’écroulement du PS, probable, nécessite une issue sans risque pour les intérêts (plusieurs centaines de milliards). L'obstacle c'est le FdG et son unité, le contourner est bien la tâche du moment. L'appel au peuple de gauche pour manifester le 5 mai n'est pas une action mineure, elle peut prendre de court la stratégie des libéraux dont le FN est partie intégrante, si ce n'est sa pièce maitresse. L'heure est au renforcement de l'unité, l'annonce de l'impossibilité suivre le PS pour les municipales, maintenant serait un geste fort de P. Laurent pour rassembler à gauche et donner de l'élan, nous avons l'alibi, le PS étant seul responsable de la situation, tergiverser, c'est laisser penser que le PS est fréquentable, il ne l'est plus, leur tactique minable de suivre les cortèges hier tentait de masquer la réalité, de poursuivre les mêmes méthodes que les...
Pour ceux qui s'étonnent des propos de Mercier délègué CGT de PSA, il faut savoir qu'il est engagé politiquement à L.O. On sait que, depuis toujours, ce parti pratique l'ostracisme et refuse toute action politique unitaire avec qui que soit. Il est dommage qu'un syndicaliste aussi combattif que Mercier soit ainsi aux ordres d'une secte politique pour discréditer la marche du 5 mai. Au lieu de dire franchement, "mon parti; par principe, ne participe à aucune manifestation unitaire", il préfère dire "je n'irai pas parce que c'est une manif pour que Mélenchon soit premier ministre". Du coup il s'aligne sur le discours de nos adversaires (et des siens) pour réduire le 5 mai à un soutien à Mélenchon. Triste collusion.
@ 418 mercure40
Merci camarade pour le lien menant à cette superbe lettre pleine de courage, à l'image très certainement de son auteur ; effectivement voilà un réquisitoire sans concession que j'engage les uns et les autres d'aller lire.
Mais vois-tu, malgré toutes les vicissitudes du PS que cet homme connaît presque à la perfection, le fait qu'il en soit sorti pour adhérer à EELV, et le fait même qu'il est, par dégoût, démissionné de son mandat d'élu, ne l'empêche nullement de croire encore que cet enfoiré d'Hollande, à qui il adresse tout de même une sacrée branlée morale, puisse encore changer d'avis et remettre la France dans un chemin que la gauche socialiste a perdu depuis 30 ans, celui de l'humain et de l'intelligence du cœur ; j'avoue que j'y perds le peu de latin qu'il me reste encore.
L'état d'esprit dans lequel se trouve ce monsieur devrait le conduire tout droit dans nos rangs, alors pourquoi ne le fait-il pas ?
Ne devons nous pas nous interroger sur cet état de chose ? cela me trouble terriblement !…
@ Denis F
Jean Luc lui même n'a-t-il pas dû lutter, douteré, avant finalement, de jeter l'éponge du combat interne.
Le cheminement de la conscience se heurte souvent à l'abandon de convictions profondément ancrées.
Ce qui fait la force du Front de gauche pour moi, c'est sa diversité, Jean-Luc, Pierre Laurent, le rassemblement sur un programme bien construit, pour tous ! Basé sur une meilleure répartition des richesses, celà va bien au delà d'un parti
politique, c'est pouvoir s'ouvrir, s'épanouir, pour mieux le construire, la diversité, quelle richesse ! Dans l'unité !
Il existe une liste de près de 9000 personnes, en France, qui ont contourné la loi. Cette liste a été réduite, après être passée par les services de l'Etat, de pratiquement 9000 à... 300! Fort de ce constat, j'ai acheté des crayons de couleurs, des feuilles à dessin grand format et j'ai tracé plein de graphiques pour comprendre par quelle miraculeuse fonction, les ordonnées projetées par rapport à mes abscisses pouvaient à ce point-là avoir été métamorphosées ? J'ai pas trouvé de réponse. Bon en même temps je suis pas bon en maths mais quand même, je me demande si nous n'avons pas un problème dans l'énoncé ! Et, voyez-vous, ça me chagrine. Durant des jours, des semaines, des mois et des années, nous avons entendu dire que nous vivions au-dessus de nos moyens sans travailler suffisamment et qu'il faudrait bien un jour sortir de ce scandaleux et lamentable état de citoyens vivant aux dépens de l'Etat providence. Dont acte de la prodigieuse et phénoménale vérité qui ne m'était pas apparu tout de suite, moi qui ai bossé comme à peu près tous les Français au point d'en être tombé gravement malade. Je suis donc un fainéant comme bon nombre de profiteurs qui se cassent les reins à faire tourner les entreprises pour faire bouillir la marmite. Entreprises qui n'hésitent pas à foutre à la porte à la moindre baisse de cadence ou d'efficacité, soit dit en passant. Qu'avons-nous fait durant ces années pour avoir jeté le discrédit sur nos entreprises et notre appareil de production français? Je ne sais pas mais d'après les spécialistes, c'est sûr, nous avons paresser, fainéanter, flâner au gré du vent, pris cossarde pour nous enivrer toujours plus d'être payé à rien foutre. Bref, nous avons fauté gravement et avons consommé le péché pour nous corrompre volontairement de la transgression impardonable de n'avoir pas pensé aux générations à venir qui devront payer des milliards de dettes que nous avons lâchement accumulées et blablabli et blablabla...
Je ne pense pas avoir écrit "homme" avec une majuscule, car le poète n'en a pas mis, en cohérence avec son irréligion ou son athéisme, et avec l'idée que l'essence de l'homme est l'ensemble des rapports sociaux dans lesquels il vit, il pense, il agit, il lutte, il renonce, il ânonne, il meurt. Cela n'a rien à voir avec l'essence de l'Homme qui serait "immuable", éternelle, inaccessible, donc désespérante, et qui, me semble-t-il, inspire pourtant un certain nombre de contributions, parfois tellement sceptiques, pessimistes qu'elles en sont agressives, inutilement.
Il nous faudrait entendre à l'horizon des interventions de Monsieur Jean-Luc Mélenchon l'immense générosité qui fonde et son optimisme et ses exigences à l'égard de ses frères humains. Paroles et orientation de pensée et de vie qui mettent si mal à l'aise celles et ceux qui savent en conscience qu'il a "raison", mais que le reconnaître devrait les conduire à "changer de vie" pour que la vie des autres change aussi.
[Edit webmestre : Non seulement vous aviez mis une majuscule à Homme, mais vous aviez en fait écrit l'ensemble de la citation en capitales. Je ne sais pas si vous avez l'habitude de hurler la poésie, mais c'est ce que les lettres capitale signifient, par convention. De plus, lorsqu'on cite quelqu'un, on le fait correctement ("Le poète" est une référence pour le moins succincte... pour qui n'a pas reconnu Aragon) et on italique la citation. Sinon, c'est du plagiat. Accessoirement, "monsieur" n'en prend pas, de majuscule, dans le contexte où vous l'utilisez.]
@ 421 mercure40
Jean Luc lui même n'a-t-il pas dû lutter, douter, avant finalement, de jeter l'éponge du combat interne. Le cheminement de la conscience se heurte souvent à l'abandon de convictions profondément ancrées.
Désolé camarade (décidément j'aime ce mot il est à la fois féminin et masculin, il permet le doute, c'est très agréable), je disais donc désolé mais je ne peux me contenter d'une telle réponse s'agissant d'un homme apparemment et particulièrement meurtri par les convictions politiques qui doivent lui appartenir. Moi même est fait ce parcours entre 1984 et 1994, et ne me suis réengagé au PG qu'en 2011 derrière ce qu'il me semble un vrai socialiste doublé d'un humaniste certain.
Cet homme dit lui même son profond ressenti, il pose lui même la question, la bonne question, celle du chemin sur lequel se fourvoient aujourd'hui les responsables politiques de ce gouvernement digne du plus vulgaire théâtre de vaudeville en ce qui regarde les acteurs et les actrices qui jouent, car ils jouent totalement décalés de la réalité quotidienne.
Nous assistons à un bien vilain spectacle, le plus dommageable est qu'il soit celui de notre vie, et que nous payons bien trop cher à chaque représentation les places que nous n'avons même pas le droit de refuser. Quand allons nous mettre le feu à ce théâtre de pacotille ?
http://dev.lateledegauche.fr/spip.php?article1454
Ici, le lien pour le débat Médiapart.
Petit commentaire en passant. Je vis depuis huit ans a l'étranger, et vu d'ici la France et l'Europe semblent foncer vers le fascisme. Les gouvernements successifs, quels que soient les discours de facade, servent les puissances d'argent, une part sans cesse grandissante du peuple est appauvrie a des niveaux de plus en plus insupportables, des lois de liberticides sont votées, des boucs-emissaires désignés. On nous conduit a l'abattoir. A moins d'un changement rapide de paradigme economique et social, il n'y aura pas d'issue pacifique a ce siphon du bien-etre des peuples au profit d'une classe ultra minoritaire. A nouveau, le progres social ne se fera jour qu'après la nuit, la violence et l'horreur. Allons nous accepter de laisser se répéter l'Histoire ?
Bonsoir,
Un petit commentaire et puis des propositions.
On voit que M.Claude Guéant ci devant ex ministre et accessoirement éxécuteur des bases oeuvres de NS semble (conditionnel pour ne pas avoir un procès) mentir comme un arracheur de dents. Et voilà une toute petite différence entre la droite et la gauche, un Cahuzac finit par avouer, un Guéant n'avouera jamais! Comme un Woerth, Sarkozy et autres "gangsters" de la politique.
Proposition maintenant, sachant que tout homme politique pour etre élu doit souvent flatter son électorat, dans la sixième république ne pourrait t'on pas refaire une démocratie athénienne avec tirage au sort, mandats courts non renouvelables, contrôle citoyen, inégilibité à vie dès la première condamnation, référundum révocatoire (ça c'est déjà au programme) et j'en passe. Il me semble que vous devriez cher Jean Luc avoir un programme sur les institutions plus disons, révolutionnaire. Allez soyons plus inventifs que les Islandais.
Quand je compare avec le reportage flatteur sur le meeting Jeane d'Arc du FN commenté par le même Pujadas (1er mai au 20h de la deux), je suis pret à exploser en me rappelant l'hypocrisie de sa question sur le manque de résultats du FG par rapport au FN. Même BFN TV a exprimé des réserves sur le discours de MLP ! On a parfois envie de sauter dans le poste pour exposer à tous la supercherie. Je ne regardais jamais la une, à defaut, je déconnecte aussi la deux.
Vivement Dimanche.
Je rappelle que le direct sur Médiapart avec Jean-Luc Mélenchon, ce soir à 20h30 (voir "agenda" du blog) est en accès libre, donc ouvert aux non-abonnés.
"Plutôt que des syndicats dont les chefs ont parfois (trop souvent à mon goût) des positions ambigües, un front des luttes unitaire serait sûrement plus efficace dans le cadre d'une 6eme république." disait le commentzire qui m'a fait réagir.
Je rappellerai simplement que la dernière fois où les syndicats ont été remplacés par autre chose, en l'espèce des "corporations" nous étions dans de sombres temps comme dit Harendt, République abolie et Etat français triomphant. Je signifiais aussi que trouver de telles propositions dans les commentaires de Mélenchon pouvait rendre soupçonneux et que reprocher à des dirigeants syndicaux (Mercier en l'occurrence) d'être méfiants ou opposés n'avait pas lieu d'être quand on en vient à de tels propos. La VIème république ne saurait être une auberge espagnole où des propositions absurdes (et je maintiens que celle-ci en est une) se juxtaposeraient.
Je ne veux pas dire que les syndicats ne sont pas critiquables (l'adhésion de la CGT à la CES avec la CFDT et FO n'est toujours pas passée pour moi,pas plus que le traitement des luttes contre la mise en cause des retraites). Mais proposer le remplacement de la forme syndicale (devenue obsolète ?),le premier Mai, alors que la télé fait ce jour là précisément des sondages de trottoir, où la question posée dans l'ambiguïté aboutit au résultat selon lequel les syndicats "ne servent à rien" me paraît imposer une réaction vive, argumentée. Ni dans la forme, ni sur le fond ma réaction n'est méprisante, ni sectaire, elle était une réaction de militante qui lit ce qui est dit. et prend au sérieux les contributions des commentateurs.
Nous avons besoin des syndicats, de leurs compétences, de leur force, de leur organisation pour la lutte et pas pour l'intégration, faire des propositions saugrenues ne se justifie pas, la démocratie c'est d'abord le débat.
Jean luc Mélenchon en direct ici. Bonne soirée.
Tout un art que d'accepter d'aller dans l'arène pour que la connivence malsaine et pernicieuse des médiacrates envers celui qui va leur faire les poches (nous devrions connaître les revenus de tous ces pseudos experts médiacrates qui pontifient car nous saurions quels sont les intérêts qu'ils défendent...) soit révélée de manière flagrante et indiscutable ! J'espère vraiment que tel sera le ressenti des 3 millions de téléspectateurs mais la montée dans les sondages du FN me fait craindre le pire à moins que ces sondages soient bidonnés pour anéantir d'avantage le front de gauche qui est la seule force politique qui affole le système.
Luis Lera a dit «Le fascisme est pour le capitalisme un moyen de retrouver ses marques»…
Quoique le PS commence à se rendre compte qu'à force de jouer avec le feu, il peut arriver qu'on se brûle. Ils vont payer chèrement leur infamie à Hénin Beaumont !
Ton mur de cons cher jean Luc et camarade doit être immense autant sans doute que le nombre de parasites, de babians et de j'me couche devant le libéralisme, le fric et les patrons. Après 30 ans au parti communiste, de combats, de luttes et de persévérance, je me désole encore devant tant de médiocrité et de carpettes de journalistes "fidèles au système". Ton franc parler fait du bien car enfin on se dit qu'il y a quelqu'un d'en haut qui pense comme ceux d'en bas. Vive la 6èeme république, vive le 5 mai, vive la révolution.
Enfin du grand journalisme politique digne de ce nom sur Médiapart. Durand il n'a rien compris pieds et poings liés et à coups de pieds dans la gueule qu'ils se prennent les écolos. Ils continuent de rêver et de vouloir changer les choses et plus grave de continuer a remuer l'épouvantail de la baudruche Le Pen pour 2017 ! De doux rêveurs ces gens là utopistes et masos.
Merci à Jean Luc Mélenchon et au frond de gauche pour votre combat, vos idées votre vision du monde, vos propositions. Je suis derrière vous et je vous suis depuis des années.
Continuez à vous battre, nous sommes certains à être silencieux car hélas nous n'avons pas le choix, mais nous sommes derrière vous , nous écoutons, nous comprenons, nous adhérons et nous votons.
Tchoo@400
En fait, dans cette interview de Pierre Laurent sur la chaine Public Sénat, le piège tendu par les "journalistes" était la personnification de la marche du 5 mai et c'est pourquoi ils ne cessait d'envoyer le nom de Mélenchon à la tête de Pierre Laurent qui comprenait très bien la manœuvre et a réussi à la déjouer tout du long. Personnifier la marche, dire que c'est pour la seule gloire de Mélenchon, c'est nous ridiculiser et nous sabrer. Non, nous ne nous sommes pas une bande de blaireaux rassemblée sous l'influence unique d'un leader charismatique. Oui, nous sommes beaucoup plus que ça. Oui, nous sommes multiples, à facettes, faits de diverses composantes qui ne se résument pas à un homme tonitruant. Nous sommes surtout éduqués et réfléchis.
Voilà le piège que Pierre Laurent avait à déjouer. Ce fut vraiment extra de la manière dont il esquivait les coups les uns après les autres avec humour, patience et sans jamais perdre le fil. Quelqu'un ici a trouvé le mot juste : équanimité ! Cette interview mérite d'être diffusée à toute personne qui s'intéresse quelque peu à la politique, suffisamment pour y consacrer trois quarts d'heure d'attention, ce qui n'est hélas pas la majorité. Et c'est d'ailleurs pourquoi Jean-Luc est en charge de faire la "promo" de la marche de dimanche à gros traits sur un maximum de médias.Par la suite, les auditeurs les plus intéressés approfondiront le message délivré en se rapprochant de nous pour en savoir davantage. Le caractère tranquille de Pierre Laurent peut convaincre justement des gens qui sont repoussés par l'image de Jean-Luc généralement véhiculée par la médiacratie. Et c'est très bien ainsi !
Pas d'amnistie sociale! La colère du peuple gronde! Nous avons le droit d'être gouverné par une élite digne.
Isabelle
On arrive! De fort loin. Deux amis dans l'impossibilité de venir souhaitent que nous portions un petit panneau sur lequel sera écrit +1 (donc +1, +1)
Je suis avec constance vos prestations, celle chez Ruquier et celle chez Pujadas.
J'en ai eu des échos auprès d'anciens collègues qui ont voté pour vous. J'ai été surpris quand ils m'ont dit que vous étiez trop énervé et que c'était fatigant. J'ai pris cette réaction au sérieux et j'ai essayé de montrer que vous preniez le langage qu'ils emploient en privé. Ils n'ont pas été convaincus. Manifestement, "on" préfère la discussion de salon. Je pense que le piège de certains journalistes est assez au point. Essayons d'en rire sans tomber dans le léger ! Est-ce possible ?
En tout cas, moi, je me régale et tout ceci me rappelle plus de 50 ans de militantisme. J'ai d'ailleurs appris à perdre ! Je garde mon sang-froid, comme je peux, et des forces pour demain. La remise en place, Chez "Ruquier", du journaliste qui voulait vous mettre en difficulté sur Robespierre m'a beaucoup plu. Évidemment il s'est entendu dire qu'il était "ignorant", mais la réflexion était bien venue. On vous le reprochera peut-être.
Quant au PC, je trouve qu'il a justement appris à perdre et qu'on ne peut pas lui faire trop de reproches. Nous faisons tous ce que nous pouvons en essayant de convaincre. Ce n'est pas en nous retranchant entre soi que nous serons plus forts.
Enfin, pour le PS. Je peux vous dire que mes amis du PS sont malheureux ! Ce sont eux qui ont été élus.
Les choses sont à dire et le respect doit être notre ligne de conduite.
Je vous remercie de m'avoir lu.
Tout à l'heure il fera beau et c'est le principal car ce sera un minimum de 20 % de personnes qui se rendront, en plus, à la plus belle manif de tous les temps grâce à la clémence du ciel... comme quoi le bon dieu n'est pas aussi ordurier que le père-noël.
Bonjour
Les rats, le mou, le remou, le remous, la tempête.
1. Hollande fait comme les rats... il envoie les petits en éclaireurs... Avec vous sa "tactique" ? Il envoie une p'tite chose comme çà dans le public. Il attend pour voir les réactions de tous bords. Il jette un p'tit caillou, comme ça, dans la marre. Si le p'tit caillou ne fait pas de remous, alors ce serait un pavé ? Pas vraiment.
2. Hollande, Année 1, c'est le mou. Année 2, c'est le remou. Du coup, merci au Front de Gauche de se lancer au delà du remous... après le mou, le remou... après le remous, la tempête.
Mais que s'est il passé entre le 5 mai à 1h09 et le 7 mai à 17h10 ?
J'espère que la loi d'amnistie sociale va être votée, car j'habite à 30 kms de Roanne et en première page du journal j'ai lu que les 5 syndicalistes devaient donner leur ADN. J'espère qu'une pétition va circuler. FH a la mémoire bien courte pour traiter Jean-Luc de cette façon. Où serait-il aujourd'hui sans nos voix ?
En dépit de la mauvaise foi de M. Valls (et de ses services), le peuple de gauche a montré qu'il est bien présent, d'autant que beaucoup d'entre nous n'ont pas pu être à Paris, souvent pour des problèmes de sous (hélas, oui !). Dans les assemblées citoyennes qui se profilent il va nous falloir redoubler de pédagogie. La constituante va susciter des propositions et nous serons amenés à en parler avec les gens. Il va falloir aussi écouter car nous savons bien que nous n'avons pas la science infuse et rester modestes va être une nécessité. Il nous faudra avoir soin des idées des gens et critiquer (au sens positif du terme) les propositions avec l'éclairage qui est le fond de la pensée écosocialiste. Il nous faudra nous armer (l'esprit) en nous formant, non seulement à travers les interventions de nos leaders mais aussi "en cultivant notre jardin" pour être disponibles et efficaces.
Nous savons tous que FH ne peut pas changer de cap et qu'il va continuer à s'enfoncer. J'en veux pour preuve cette vidéo qui à la fois est édifiante et pour notre information et pour notre pratique . Cette "bluette" montre bien comment parle "la finance" et comment elle attend qu'on lui parle. Leur seule crainte, que les gens descendent dans la rue. C'est ce que nous allons faire !
Hasta la Victoria, siempre !
Bonjour,
La réalité en France on ne veut pas que nous, les petites PME innovatrices, réussissent car en faites nous créons et tous ces rapaces récoltent notre travail, OSEO de la m**** tous leur fond d'investissement c'est pour pour eux mêmes. Les banques prêtent et dès que vous touchez le but elle lâchent et attendent qu'un de leur rapaces vous ramasse au passage. J'ai toujours entrepris dans un pays que j'aime et qui commence a me dégoutter. Vivement que cela change.
En tant que chef de 3 petites PME, ne croyez pas que nous sommes riches, car en fait nos employé ont leur paye et moi et ma petite famille vivons depuis 12 mois sans salaire. Alors pour se sortir de cette impasse interminable, il a fallu que je me brade a ces rapaces de la finance et tous ces corrompus.
Jean-Luc Mélanchon, si vous avez besoin d'un témoin et cela même devant des journaliste je suis prêt et même a visage découvert.
Bien Cordialement M.Z
C'est à dire que la situation est difficile. Front de Gauche et PS ont gagné ensemble le jour de l'élection de François Hollande. Pourquoi faut-il que le Front de Gauche paraisse s'opposer au gouvernement ? Ce qui fait, objectivement, le jeu de la droite. Union, camarades. Les temps sont durs! Droite et extrême droite sont aux aguets. Il n'est jusqu'au Centre qui ne crie à un gouvernement d'Union Nationale, histoire de dire que notre gouvernement est impuissant ou ne saurait pas faire. Seule la droite UMP est censée savoir gouverner. Union de toutes les gauches et des verts pour rester, toujours, majoritaires.
Vive la Gauche.
Bonjour. Le bruit au dehors, le silence au dedans. Au bout du compte, c'est le silence qui l'emporte ? J'ai beau chercher à comprendre, je n'y parviens pas vraiment. Qui pourrait éclairer ma lanterne?
Pourquoi le Front de Gauche ne fait-il que de s'abstenir souvent à l'Assemblée Nationale alors qu'il pourrait voter contre certains projets de la Gauche auxquels ils sont parfois opposés. Sincèrement je ne comprends pas. Voter contre certaines des propositions du Mou (Hollande) serait faire preuve de fermeté et de plus d'authenticité. Car enfin, scander des oppositions fermes dans les rues (que j'approuve) sans s'opposer dans les votes, proposer un "coup de balai" (et j'approuve) sans le manifester aux votes à l'Assemblées, c'est mettre du bruit dans la rue et du silence dans les urnes. S'opposer à l'Assemblée. C'est la meilleure des oppositions. Ne plus s'abstenir ! Je cherche à comprendre. Je cherche la cohérence entre le désir du coup de balai et la simple abstention.
Merci.