02mai 13
Ici je donne des raisons supplémentaires de venir marcher dimanche. C’est-à-dire que je vous raconte les derniers cadeaux faits à la finance et les dernières muselières posées par les solfériniens sur la bouche de ceux qui veulent bien se laisser faire. Mais ces lignes sont une sorte « d’ordre du jour » adressé à tous ceux qui préparent avec détermination et méthode la mobilisation du 5 mai. D’abord je voudrais vous féliciter pour avoir tenu le choc. La brièveté du délai de convocation, la gêne de la période de vacances, les bisbilles locales parfois bien pénibles, rien ne vous a fait négliger votre devoir, rien n’a éteint votre engagement. Vous êtes sortis des tranchées avec efficacité. Tractages, boîtages, porte à porte même, tout a été couvert autant que possible. J’ai bien aimé la petite vidéo de nos camarades de Lozère, racontant la campagne d’un colleur d’affiche militant dans les interminables kilomètres d’une zone rurale du pays. Au final, le niveau de mobilisation des transports depuis les régions vers Paris est supérieur à ce qu’il était pour le 30 septembre dernier. Comme d’habitude la SNCF n’a fait aucune facilité. Son PDG, qui vante les low cost, continue d’exprimer son appartenance de caste anti-populaire et son hostilité viscérale contre nous, comme pendant la présidentielle. Pourquoi se gênerait-il ? S’il agissait autrement, Jean-Marc Ayrault et François Hollande pourraient le traiter aussi mal qu’ils traitent tout le monde à gauche. Etre de droite et hostile au Front de Gauche est une bonne recommandation aujourd’hui pour le pouvoir actuel. Naturellement vous ne tiendrez aucun compte de ces oukases. Prenez le train si cela vous est nécessaire pour venir le 5 mai.
De notre côté, au niveau national, j’affirme que nous avons aussi déployé une activité efficace. Non seulement par la présence médiatique épuisante, mais aussi par l’organisation de la production de matériels. Tout ce qui a été produit a été massivement utilisé. Deux millions de tracts, deux cent mille affiches, des centaines de messages de toutes sortes relayés de tous côtés, avec un bon niveau de circulation des initiatives spontanées et de leur relais partagés dans les réseaux sociaux. Et aussi, je mets à notre crédit au niveau national le travail de conviction qui a permis que se joignent à nous tant de personnalités si diverses et même d’organisations politiques et syndicales (oui, syndicales, comme l’UD CGT de Paris et la FILPAC CGT !), de sites internet (comme Acrimed), de journaux et de blogs. A tous ceux-là, d’ailleurs nous devons un salut complice. Car vous devez savoir que le pouvoir n’a négligé aucun moyen de pression pour les faire renoncer à leurs appels à participer nos côtés au 5 mai. Je dis bien : aucun. Même échec pour les maigres troupes supplétives rameutées par Daniel Cohn-Bendit contre Eva Joly et ses amis. Les courageux d’EELV qui ont choisi de co-organiser la manifestation avec nous ont redoublé d’activité. La seule déception sera venue des dirigeants socialistes « de gauche ». Ils avaient déjà été méprisés et humiliés par la direction de leur parti dans l’affaire de l’ANI, puis de façon plus outrageante encore dans celle de l’amnistie sociale. Le sommet est atteint quand pour la première fois dans l’histoire du PS le droit de présenter un texte alternatif leur a été refusé à propos de la prochaine convention du Parti Solférinien sur l’Europe. Pour autant ils ne se rebellent pas. Ils se montrent totalement aveuglés par un esprit de parti qui confine à la religiosité. En réalité beaucoup de leurs amis à la base, qui n’ont pas de mandat municipal à protéger, seront là. Et ceux-là nous importent autant et parfois davantage que leurs dirigeants si timorés, il faut bien le dire.
Pour les dernières heures voici un peu de météo médiatique. J’annonce une grosse averse de mises en causes personnelles contre moi. Puis un déni de réalité dans les premières heures de la manifestation, puis un gros bidonnage de chiffres. Sans exclure une diversion de dernière heure…
Comme d’habitude notez les noms pour vous en souvenir. Et passez à l’ordre du jour.
Hollande cajole la finance
Les banquiers sont à la fête. Non seulement ils ne connaissent pas la crise mais ils sont choyés en période d'austérité. Au niveau européen la Banque centrale européenne vient de leur faire un nouveau cadeau sans contrepartie en abaissant à 0,5% le taux auquel elle leur prête de manière quasi illimitée. Au niveau français le ministre Moscovici a fait voter la loi bancaire la moins contraignante du monde développé comme j'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer. En février, 75 économistes ont signé un appel dénonçant une loi qui "laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir".
Au comble de leur puissance, les banquiers ont aussi réussi pour l'instant à traverser l'affaire Cahuzac en préservant leurs activités dans les paradis fiscaux. Pourtant les méfaits de ces activités sont chaque jour plus éclatants : évasion fiscale, blanchiment d'activités illicites mais aussi prolifération des instruments spéculatifs les plus toxiques. Or les mesures envisagées par François Hollande contre ces activités bancaires dans les paradis fiscaux se sont considérablement allégées depuis la campagne présidentielle. Dans son discours du Bourget, François Hollande avait affirmé : "Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux". Abandonnée, cette proposition a été remplacée par une décision de « publier la liste des filiales dans les paradis fiscaux ». Une publication qui est un attrape-nigaud puisque ces filiales sont déjà bien connues. Au point que des rapports annuels en tiennent la triste comptabilité. Les banques françaises comptaient 547 filiales dans les paradis fiscaux en 2012. Une implantation en progression de 11% par rapport à 2011, puisque les banques françaises ont ouvert 53 nouvelles filiales rien qu'en 2012 dans ces trous noirs de la finance mondiale. Bien sûr, tout le monde a oublié que les mêmes banques avaient annoncé en 2009 la "fermeture" de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Signe supplémentaire de leur impunité, les financiers français ont décidé de s'octroyer en 2012 de copieuses augmentations de salaires. Le mieux payé d'entre-eux, le patron d'Axa, Henri Lacroix de Castries, a empoché une rémunération de 3,22 millions, en hausse de 8%. Cela représente 244 années de SMIC. Juste derrière lui, le patron de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé a reçu 2,87 millions, soit 217 années de SMIC. Il s'est octroyé une augmentation de 42%. Alors que les bénéfices de la BNP sont en hausse de 8%. Sa paye augmente donc 5 fois plus vite que le résultat de la banque. Cette générosité récompense peut-être un autre exploit de son établissement : celui d'être le champion français de l'activité bancaire "off shore", avec 360 entités ouvertes dans les paradis fiscaux.
L'impunité des banquiers est telle qu'ils s'octroient des augmentations même quand leurs banques voient leurs résultats s'effondrer. Frédéric Oudéa le patron de la Société Générale s'est ainsi augmenté de 30%, avec une part variable de sa rémunération qui s'est même envolée de 70%. Alors que le bénéfice de la banque a chuté de 67%.
La fête des financiers ne concerne pas que les banques. Les entreprises du CAC 40 ont par exemple décidé de relancer massivement les plans de stock-options. 18 d'entre elles ont prévu pour 2013 des enveloppes de stock-options pour un total de 700 millions d'euros. A ce sujet aussi les propositions présidentielles de Hollande sont enterrées. Lors du discours du Bourget, il avait en effet affirmé : "Les stock-options seront supprimées". Non seulement elles ne sont pas supprimées mais elles s'étendent même à des entreprises dont les actionnaires prétendent qu'elles sont en difficultés financières. C'est le cas de PSA dont la direction invoque ses énormes pertes pour justifier 11 200 suppressions d'emplois, dont la fermeture des usines d'Aulnay et Rennes. Les mêmes difficultés sont aussi avancées pour lancer des négociations en vue d'un accord sur la compétitivité qui contraindrait un peu plus les salaires et les conditions de travail. On voit au demeurant que ces fameux accords de compétitivité ne permettent pas du tout de sauver des emplois. Cela devrait faire sérieusement réfléchir les sénateurs de gauche qui doivent rendre leur vote final le 15 mai sur la loi qui transpose l'accord Made in Medef qui autorise ces accords de régression sociale. Comble du cynisme et de l'hypocrisie, la direction de PSA a proposé au même moment de réserver 30 millions d'euros pour verser des stock-options à ses dirigeants. Et 300 millions pour racheter ses propres actions, afin de soutenir le cours boursier de l'entreprise. Et là aussi ce sont des évadés fiscaux qui sont à la manœuvre, puisque la plus grosse partie de la famille Peugeot, principal actionnaire de PSA s'est enfui en Suisse. Là aussi ces abus sont commis en toute impunité vis-à-vis du gouvernement. Celui-ci a pourtant accordé 7 milliards d'euros de garantie à la filiale financière de PSA, sans aucune contrepartie utile en matière d'emploi et de production. Pourtant le nouveau Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, siège désormais au conseil d'administration de PSA. Peut-être expliquera-t-il un jour en quoi les stock-options, les rachats d'actions et les suppressions massives de postes dans la recherche & développement peuvent contribuer à la relance de "l'investissement", mission dont Gallois est chargé.
Non seulement le gouvernement n'affronte pas la finance mais il invente même de nouveaux cadeaux en sa faveur. Avec ses annonces en faveur des plus-values de ventes d'actions, Hollande a fait encore plus fort lundi 29 avril que Copé avec sa fameuse niche favorable aux grands groupes. Notons d'emblée qu'il s'agit d'un nouveau "geste" de Hollande en faveur des actionnaires. Ils sont incessants depuis la fameuse visite pléthorique du gouvernement à l'université d'été du Medef en août dernier. Mais pas un geste n'est en vu en direction des salariés.
Pourtant acceptés au départ par les socialistes, l'amnistie sociale et l'interdiction des licenciements boursiers sont désormais combattus par les solfériniens avec l'aval de Hollande. Ses annonces de lundi montrent à quel point il ne comprend rien à l'entreprise. Avec ses annonces sur les plus-values, il réduit l'entreprise à ses actionnaires. Il passe ainsi à côté du collectif humain que représente l'entreprise à travers les qualifications des travailleurs et le capital productif qu'elle mobilise en technologie et en machines. Selon la même logique que celle du pacte pour la compétitivité, Hollande ne parle qu'aux actionnaires. Il a annoncé une réduction massive de l'imposition de leurs plus-values de ventes d'actions. Jusque-là ceux-ci avaient droit à 20% d'abattement au bout de 2 ans de détention des actions et 40% au bout de 6 ans. Ces abattements passent à 50% au bout de 2 ans et même 65% au bout de 8 ans de détention. Ce régime conduit à étendre à tous les actionnaires, la logique de la niche Copé qui profitait jusque-là uniquement aux plus-values réalisées par les grandes entreprises. Cela profitera notamment aux plus-values sauvages en "LBO", dont les actionnaires entrent et sortent des entreprises au bout de deux ans en compromettant leur développement productif à long terme.
Sous couvert d'égalité d'imposition des actionnaires, ces mesures vont encore creuser l'inégalité de taxation entre le capital et le travail. Dans mon débat face à Cahuzac de janvier dernier, j'avais pointé que les dividendes, l'autre grande source de revenus des actionnaires avec les plus-values, bénéficiaient déjà grâce au gouvernement d'un abattement de 40%. Alors que les salariés ne bénéficient que d'un abattement de 10%. Loin d'être remis en cause comme le proposait Hollande pendant la campagne présidentielle, le privilège fiscal du capital est donc fortement renforcé par ces nouvelles mesures. Le leader des fameux "pigeons", le multi-millionnaire et exilé fiscal Carlos Diaz a d'ailleurs twitté des félicitations à Hollande : "Job done : François Hollande courtise le monde des affaires par des baisses d'impôts".
En choyant les actionnaires, le gouvernement ignore complètement le cancer financier qui ronge aujourd'hui la production en France. Comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises, ce n'est pas le prix du travail qui compromet la production et l'emploi en France. Mais le coût du capital. Les dividendes qui rémunèrent les actionnaires des entreprises ne représentaient que 3% de la richesse créée en 1982. Ils en représentent désormais plus de 9%. Cela représente une ponction supplémentaire de 120 milliards par an que le capital prélève sur l'économie. Si cette somme était distribuée en masse salariale, elle permettrait de payer plus de 4 millions de salariés au SMIC. Si elle était prélevée en impôts, elle suffirait à combler le déficit de l'Etat et à payer deux fois et demi les intérêts de la dette.
Notre critique du coût du capital n'est pas seulement théorique. Le Front de Gauche avance toute une série de propositions pour définanciariser l'économie. Le Pôle financier public que nous proposons de créer permettrait de réduire la dépendance des entreprises face aux marchés financiers. Et de financer réellement l'investissement productif au service de la bifurcation écologique de la production. J'ai aussi proposé que les pouvoirs de vote des actionnaires soient fortement modulés en fonction de la durée de détention des actions. Cela permettrait de briser le pouvoir néfaste des fonds spéculatifs sur les entreprises. La fin de la cotation en continue des actions serait aussi une mesure de salubrité économique, pour que les marchés soient remis au même rythme que la production réelle. Un nouveau droit de réquisition publique devrait aussi permettre d'empêcher le pillage d'une production stratégique pour le pays par des actionnaires voyous. Un autre remède au cancer financier serait de développer la propriété sociale des entreprises quand les salariés le souhaitent. C'est le sens du droit de reprise en coopérative que nous souhaitons reconnaître aux salariés, avec droit de préemption sociale en cas de cession de l'entreprise par ses actionnaires.
Hollande pense-t-il dissoudre le PS ?
Après avoir dit qu’il n’était plus socialiste, François Hollande pense que son parti ne doit plus l’être non plus. C’est pourquoi il vient de corriger le texte d’orientation de ce dernier et d’interdire le droit de la minorité de présenter un document alternatif. Au PS donc, le débat sur l'Europe est interdit. C'est ce qu'a docilement accepté le bureau national du parti solférinien mardi 30 avril sur ordre express de l’Elysée. Une première dans l’histoire de ce parti. Une étape supplémentaire dans sa déchéance en parti démocrate à l’italienne.
Les membres du PS devaient discuter de l'Europe. Ils organisent une convention sur le sujet le 16 juin. Le texte-unique officiel est très fade. Il a été bien purgé. Une version provisoire avait fuité dans Le Monde de vendredi 26 avril. Ce premier texte avait été écrit par Jean-Christophe Cambadélis. Il critiquait "l'intransigeance égoïste" d'Angela Merkel, décrite en "chancelière de l'austérité". Ces critiques étaient parfaitement fondées. On a cru un instant que le PS nous rejoignait dans la critique du prétendu modèle allemand et de l'impasse dans laquelle Mme Merkel conduit toute l'Europe. J'en profite pour dire que ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'ensemble de mes textes sur ce thème puisque je les ai regroupés en un seul document.
C'était d'autant plus vrai que ce texte arrivait deux jours après la sortie du président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone contre la droite allemande. Déjà dans « Le Monde », il avait appelé à une "confrontation" avec la droite allemande. On pouvait se demander si les lignes n'avaient pas un peu bougé. Patratas ! Sitôt le document provisoire connu, les solfériniens sont montés en ligne pour servir de bouclier à Mme Merkel et à son gouvernement conservateur. Michel Sapin a tiré le premier : "Le terme de confrontation, qui a été utilisé ces derniers jours, est un terme totalement inapproprié, inadapté. C'est-même un contre-sens dans la relation. Si on veut le débat, il faut éviter les mots qui blessent". Il a été suivi par Pierre Moscovici : "L'idée qu'il faudrait une confrontation avec l'Allemagne est fausse et totalement contre-productive. (…) Ce n'est pas en entrant dans une logique de dénonciation, de stigmatisation ou de rupture que l'on peut espérer faire avancer les choses." Enfin Manuel Valls a été le plus ridicule. Il a dénoncé "des propos irresponsables, démagogiques et nocifs. Il ne peut pas y avoir de recherche d'un bouc émissaire qui aurait le visage d'Angela Merkel. Si elle gagnait les élections en septembre, que ferions-nous ? Nous déclarerions la guerre à l'Allemagne ?". Oui c’est ça, Manuel Valls, tu as bien compris : Claude Bartelone veut déclarer la guerre à l’Allemagne ! Comme il est subtil et modéré ce Valls ! Ce n’est pas lui qui oserait parler de « balai » ou d’une « outrance » de cette sorte ! Jean-Marc Ayrault voulait probablement dire la même chose en vantant "l'amitié franco-allemande" dans deux tweets en français et en allemand. Comme si le débat sur la politique économique en Europe était une question d'amitié entre les peuples !
Les solfériniens veulent tuer le débat. Dès le samedi, Jean-Christophe Cambadélis a rétropédalé. Il a fait retirer du texte toutes les références contre Angela Merkel. Moins de 72 heures après avoir fait semblant de crier très fort, le PS est rentré dans le rang. Peut-être craignait-il qu'on lui fasse remarquer en Allemagne comme en France qu'il applique en France une politique très proche de celle d'Angela Merkel.
Le débat est impossible au PS. Les solfériniens verrouillent. C'est ce qu'ils ont fait de manière brutale. Le courant d'Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Liennemann en a fait les frais. Il voulait déposer un texte alternatif à celui de la direction du PS sur l'Europe. Depuis des mois des tractations avaient lieu avec le reste de la « Gauche » du PS, les Hamon-Emmanuelli. Il s’agissait de faire un texte commun. « Pas question ! » a rugi Hollande, « pas de ministre sur une ligne anti Europe ». Les Hamon-Emmanuelli ont pleuré très fort. Ils ont dit « mais Les autres vont maintenir un texte et nous allons être marginalisé dans la « gauche » du parti ». Très bien a dit Hollande et il a convoqué Harlem Désir : « Pas de texte du tout face au tien ! » a-t-il ordonné. Pour la manœuvre de congrès personne n’est plus fort que Hollande ! Lienemann et Maurel sont donc grossièrement et contre les statuts de leur parti privés de l’occasion qu’ils préparaient et attendaient depuis six mois.
Leur texte faisait quatre propositions. La gauche du PS proposait de "stopper immédiatement les politiques d’austérité, suspendre le pacte de stabilité, avec la marche forcée vers la réduction des déficits publics à 3%". Maurel et Lienemann proposaient ensuite "une relance écologique et sociale avec un grand emprunt et un budget communautaire en augmentation. C’est pourquoi ils demandent aux eurodéputés socialistes français, de voter contre le budget de l'UE 2014 et 2019". Leur texte demandait aussi "un changement radical de politique monétaire, mettant fin à la surévaluation de l’Euro ainsi qu’une modification en profondeur du rôle, des missions, des interventions de la BCE. Elle doit prêter directement aux Etats". Enfin, ils demandaient que le gouvernement "refuse d’ouvrir les négociations en vue du traité transatlantique" de libre-échange que prépare la Commission européenne. On le voit, ce texte reprend plus ou moins plusieurs propositions du Front de Gauche. Le vote à son sujet aurait ouvert un espace politique commun entre la gauche du PS et nous. Hollande l’a vu. Il a coupé court.
Le texte n'existe plus. Bien sûr, il existe toujours au sens littéraire. Mais politiquement, il est mort-né. Les solfériniens ont interdit qu'il soit soumis au vote des adhérents comme texte alternatif à celui de la direction du PS. Après avoir caporalisé le parlement dans le débat sur l'Accord MEDEF, les solfériniens caporalisent leur propre parti ! C'est pourtant une règle de base de la démocratie que de pouvoir choisir entre deux orientations. Au PS, ce n'est plus possible. On connaît le résultat : démoralisation et division.
Bien sûr, le fonctionnement interne du PS ne nous regarde pas. Nous n'en sommes pas membres. Mais cet épisode intéresse toute la gauche. Il en dit très long. On voit avec cet épisode qu'être « raisonnable » avec les solfériniens et « ne pas parler trop fort », « respecter les règles », ne mène nulle part qu’à la honte et au ridicule. Pour les solfériniens, c'est toujours trop. Cette stratégie de l'aiguillon repose sur l'idée qu'en parlant tranquillement, poliment, on arrivera à convaincre, ou au moins qu'on arrivera à un compromis avec les sociaux-libéraux.
Cette ligne n'est plus opérante. Elle ne permet plus d'obtenir rien. La seule réponse des solfériniens est le mépris et le coup de force. Dès lors, la seule chose qu'ils comprennent, c'est le rapport de force. Et ce rapport de force ne peut plus se construire dans le PS. Ce parti est totalement verrouillé. Il doit donc se construire ailleurs. C'est le sens de la création du Parti de Gauche puis du Front de Gauche. Et il doit se construire au grand jour, pour résister aux arrangements de couloirs. C'est le sens de la grande marche de ce dimanche 5 mai. Tous ceux qui veulent que le débat sur l'Europe et l'austérité ait enfin lieu à gauche et dans le pays savent à quoi s'en tenir. S'ils le veulent vraiment, il faut venir à la Bastille à 13h30 dimanche. Nous l'imposerons par nous-mêmes. Par notre nombre.
Je ne pourrais pas me rendre à la manif dimanche à mon grand regret. J'escomptais qu'il y en aurait une de prévue dans ma règion, j'aurais pu participer au moins au départ de celle-ci. De tout coeur, je serais avec vous Camarades.
Persuadé du succès de la marche de demain, au regard de la diversité des appels, notamment la participation d'Eva Joly qui devrait entrainer des militants écolos, à cela s'ajoute les multiples formations qui traditionnellement nous suivent, comme le 30 Septembre dernier. Il faudra regretter qu'un parti qui partage notre volonté de changement de république, d'appel à la Constituante, au rejet du diktat de l'UE et des politiques d'austérité imposées aux peuples. Le POI sera absent pour des motifs de mot d'ordre. Je sais que de nombreux militants de ce parti le regrettent et l'exprimeront prochainement. Certains seront toutefois présent. Bonne Marche à tous. Vive la VIeme, vive la constituante, Place au Peuple.
Des répliques dans le pays, c'est ça qu'il faut. Des cortèges dans toutes les grandes villes. Paris n'est pas le centre de la contestation. Plus tard, peut-être, avec les camarades européens, à l'unisson, de Madrid à Dublin, de Lisbonne à Athènes, de Rome à Bruxelles, de Paris à...Berlin.
J'aime votre façon de parler des peuples et de leur histoire (Médiapart). Il est bien rare qu'un homme politique ait une si belle conscience de notre humanité, de ce dont nous sommes construits, l'humiliation des peuples ne mène à rien de bon cela a conduit à une guerre, il y a fort longtemps que personne n'a oublié. Et aujourd'hui peuples européens nous sommes humiliés, réduits à une dette, une valeur monétaire, qui se soucie de nos souffrances quotidiennes (petites souris dans leur cage). Il faut payer la dette nous dit on chaque jour, les huissiers à notre porte. Mr Mélenchon je vous remercie de parler pour nous, d'être notre porte voix.
@ Erik
le seul nom que vous avancez est celui d'Eva Joly
Il est impératif que tous les membres d'un gouvernement dirigé par Jean-Luc Mélenchon soient d'accord pour s'affranchir des règles européennes afin de mener la politique antilibérale dont notre pays a besoin. Je ne suis pas sûr qu'Eva Joly soit sur cette ligne et que, comme les verts et le PS, elle ne pense pas que nos difficultés ne peuvent trouver de solution qu'à l'échelle européenne. Mais si pour que les choses puissent enfin changer, il faut non seulement que Jean-Luc Mélenchon devienne 1er ministre en France, mais aussi que tous les pays européens acceptent de reconstruire l'Europe sur de nouvelles base, le changement espéré, et attendu, risque bien de ne jamais avoir lieu. Le changement doit se faire maintenant, comme l'avait promis FH, et non pas lorsque nous serons parvenus à convaincre tous les autres pays européens.
Voici un lien vers une interview de Ken Loach concernant son prochain film, un documentaire sur les années d'après guerre. Son titre : "1945". Une analyse très intéressante de cette époque qui fait écho à l'actualité. Bonne écoute !
Le Front de Gauche est le Front de la Gauche, la seule, la vraie, celle qui nous rallie pendant que le PS nous raille, servi par son cerbère raciste et xénophobe à l'entrée de l'enfer sur terre qu'on nomme pieusement le néolibéralisme. Monsieur Hollande botte en touche depuis le premier jour qu'il est entré à l'Elysée. Il dit demander du temps et réclame qu'on tienne compte de cet ultime argument quand dans les faits, monsieur Hollande suicide la France. Il est tel un pompier qui fournit les armes aux pyromanes pour brûler le tissu social français constitué de longue date, souvent dans la souffrance. Monsieur Hollande parle d'un coup de foudre qui aurait mis le feu alors qu'il est l'incendiaire qui met le feu aux poudres d'un climat en passe de devenir tellement explosif qu'il sera bientôt incontrôlable. Cette marche du 5 mai s'inscrit donc comme une marche d'émancipation. Une marche porteuse non d'espoir, comme aiment à se moquer les cyniques, mais une marche porteuse d'identité, la nôtre! Faite de partage, de fraternité, d'égalité et d'enthousiasme. De l'audace d'être ce que nous sommes, des Français! Monsieur le lâche Président de la République, nous sert désormais une propagande panoïaque visant à faire croire qu'il serait affaibli sur sa gauche par des compagnons de route douteux qui ne cesent de lui mettre des bâtons dans les roues. Mais ne pleurait-il pas les voix de ces mêmes compagnons, il y a tout juste un an? Et alors qu'il n'a jamais cherché à entendre ce que nous lui disions, trop heureux(peureux?)qu'est ce triste sire de manifester sa morgue et son indifférence pour tout ce qui n'est pas de caste, il vient pleurer comme une carpette servile aux ordres de ses maîtres et qui se fait passer pour victime. Ne vous trompez pas, monsieur Hollande, la victime est le peuple français et si vous ne comprenez que la moitié de l'histoire de France, l'histoire de France va se rappeler à vous. Que vous le vouliez ou non! Tout commencera, dimanche 5 mai 2013 !
Les communistes creusois seront présents en grand nombre au sein du Front de gauche étendu aux EELV et aux Socialistes qui gardent une véritables conscience politique de gauche comme à tous les citoyens qui soufrent et veulent le faire savoir. Je ne pourrai être parmi vous pour raison de santé, mais ma raison et mon soutien vous accompagnera tout au long du parcours. Amitiés à tous Amis et Camarades. Jenny.
Nous aussi on y sera dimanche en famille. C'est tout l'intérêt des manifs du dimanche. Cependant, il nous faut avancer sur la structure du Front de gauche car nous avons, de mon point de vue des organisations au niveau local bien en deçà de la qualité de notre porte parole ! Merci encore pour ton travail Jean-Luc !
Hollande cajole la finance, et va très bientôt pour cela être aidé par le nouveau patron du Medef. Pierre Gattaz, fils de son père et en tête des prétendants au trône, propose de supprimer toute référence à la durée légale du temps de travail et préfère les accords d'entreprise aux grands accords interprofessionnels. Malgré l'allongement du délai pour arriver aux 3% de déficit généreusement accordé par les fous de Bruxelles il est à craindre que pépère nous joue encore de bons tours à sa façon. En attendant un gouvernement front de gauche et une 6eme république nous avons intérêt à rester soudés, vigilants et réactifs.
On lâche rien !
Comme @Carmine, 3 mai à 23h19, je serai là, portée par des articulations craquantes et soutenue par ma béquille ! Et par la chaleureuse solidarité des camarades et amis de partout venus ! Je me fais une fête de ce dimanche, car c'est ce que j'aime aussi dans les propositions du FdG et les vôtres, Jean-luc : faire de la révolution citoyenne une fête, en dépit du "sens tragique de l'histoire" ! Cet esprit festif et créatif me plaît, c'est aussi, avec notre programme partagé, ce qui a rendu la campagne présidentielle si singulière, si originale et attirante : la poésie, la créativité, et l'humeur joyeuse des militants. Vivement notre beau défilé de dimanche, populaire, bigarré, joyeux et grave tout-à- la-fois, qu'il soit le prélude, à notre république n°6 de partageux-ses : quel meilleur moyen d'affirmer avec Jean Ferrat et Christine Sèvre que "le Monde sera beau" ? Moi, je signe ! Et je défilerai avec, dans la tête et dans les pieds, les pas et les pensées de celles et ceux qui nous ayant manifesté leur soutien, ne pourront physiquement être présents. En solidarité, camarades et ami-e-s.
Je suis malheureusement convaincue que cette crise aboutira à des guerres dans le monde entier.
Je viens d'écouter l'interview des indés radios. Merci pour ce moment de politique de haut vol.
Merci aux amis creusois de venir à Paris rassemblés, et de ne pas confondre les gens de bonne volonté et les appareils vérolé des partis. On à besoin d'être nombreux bien plus nombreux que le Front de gauche si on veux faire face au m*****r qui nous arrive avec l’échec annoncé de ce gouvernement.
J'en suis très triste, je ne suis pas en France ce dimanche 5 Mai et ne pourrai donc pas être, avec vous tous, à la Bastille, mais mon cœur y est ! Bonne manif à tous !
J'ai rêvé que 20.000 auvergnats partaient à Paris pour la manif pour la VIème république histoire de s'entrainer après Montpellier et avant Dublin !
Alli estaremos el 5 de mayo (es decir, mañana) par caminar con el pueblo. Estaremos con mi esposa y nuestras niñas para sostener y tal vez, representar el cambio que poco a poco se plantea en la mente de una grand parte de los ciudadanos de este pais y de Europa.
La classe media se despierta - gracias à Jean-Luc Mélenchon que sube poco a poco el nivel del debate publico - y eso es la chispa que hara que las cosas cambien : para mi familia y yo, sera la primera vez que participaremos a un manifestacion politica y ciudadana. Nunca lo olvidaremos y nos acordaremos con orgullo esta conciencia ciudadana que nos habra llevado hasta esta marcha por la sexta Republica.
Algo esta occuriendo en la mente de la gente...
Gracias a todos los que han hecho posible la marcha de mañana !
JL Mélenchon trouvez le moyen de citer Pierre Azelvandre dans vos grands discours. C'était un grand scientifique, écologiste, un érudit du mouvement anti-OGM. Chercheur à l'INRA, titulaire d'un doctorat en biologie moléculaire, il était contre le déni démocratique que représentaient pour lui les cultures OGM. Désespéré, il s'est donné la mort à 49 ans !
Comme je regrette de ne pouvoir me déplacer ce 5 mai ! Oho les gens, amis, camarades, pensez à ceux qui comme moi ne pourront être parmi vous, faites-nous une petite place dans vos têtes et dans vos cœurs et criez du balai à ce système qui nous broie ! J'espère vous voir en images et des images que l'on puisse capter et envoyer partout.
Alors vive la révolution citoyenne, vive la 6e République !
@109 adrien78
Je trouve pas très "camarade" et mobilisateur de dire seulement de Chassaigne ne sera pas à la manif en passant sous silence qu'il appelle "à une large participation de tous les progressistes" sur les "thèmes rassembleurs" à cette marche.
Merci pour tout ce bonheur intellectuel et politique ! Merci à Médiapart d'avoir permis une libre parole et l'exposé des fondements politiques et idéologiques du FdG.
Des raisons d'âge, de santé et de distance me priveront d'un 5 mai que j'espère supérieur à un 18 mars auquel j'avais pu participer. Ne pouvant venir, j'ai offert le voyage à un jeune de notre comité qui me remplacera avantageusement !
J'ai vu que certains demandaient s'il n'était pas possible de faire une pétition de soutien à cette marche pour que tous ceux qui ne pourront se déplacer pour des raisons diverses puissent être représentés comme acteurs en toile de fond de cet événement. Je réitère leur demande : vu le nombre de messages exprimant le dépit de ne pouvoir être présent que par la pensée, ce serait une excellente initiative qui permettrait, au-delà des présents physiquement, d'ajouter tous ceux que les contraintes de la vie privent de cet instant que j'espère "historique".
Bonne marche. Nous sommes nombreux à vous envier et nous sommes avec vous !
Eh bien à demain pour cette marche. Si jamais il y a des militants du Front de Gauche qui vendent des balais demain je crois que je vais m'en payer un...
Informations données par Eric Coquerel sur le site du Parti de Gauche :
« A partir de 13h15 et jusqu’au départ effectif de la marche, plusieurs personnalités prendront la parole dont Eva Joly, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon. Leurs discours seront retransmis en direct Place de la Bastille par les sonos de camionnettes relai HF. Ces appels du 5 mai seront le prélude à la marche qui s’élancera vers la Nation sous le soleil. »
En espérant que le traitement médiatique demain ne soit pas trop infect mais je ne me fais malheureusement pas d'illusions. Je ne pourrais y être demain, cependant je crois qu'il faut organiser des journées de mobilisations nationales avec si se n'est des défilés des rassemblements partout ou cela sera possible. Il imposé se thème dans le débat en gardant la rue a gauche. Après Paris, partout ! Sur le terrain marquer les esprits. Bon courage a tous pour demain! Vive la 6eme république, vive la France !
D'ailleurs si j'étais venus au lieu d'un balais c'est avec un drapeaux de ma patrie que je serais venu. Ne laissons pas notre belle bannière dans les mains des réactionnaires.
L'ex-tôlar Tapie sur la chaîne de ses amis du Figaro vient de donner de graves conseils pour l'avenir de notre France. Il affirme rien de moins que Hollande gouverne pas trop mal le pays et a eu le courage de bénir les entrepreneurs alors que la gauche le tiraille. Ensuite dit-il le serrage de ceinture serait moins douloureux au peuple si on lui explique. D'ici 3 ans il paraît que tout va aller mieux et repartir. L'abolition des 35 heures et de certains médicaments est nécessaire. Les pauvres devront avaler du générique ou plus se soigner ça coute trop cher. Quant à son amie qui lui a fait toucher son pactole, la Christine Lagarde, dit-il qu'elle est innocente et blanche comme neige pour son affaire. Il est prêt à sortir son livre pour la sauver. Le tout dans un interview des plus complaisant et avec brosse à reluire de ce journaliste droitar. Son ami futur tôlar Cahuzac va devenir expert en économie lui aussi si le temps le permet. La ridicule ne tue plus depuis longtemps et ce sont ces gens qui viennent fièrement alors qu'ils ont truandé le pays et c'est à eux que l'on déroule le tapis rouge des médias. Il a même dit que Mélenchon lui faisait peur car lui au contraire de la Le Pen il peut être écouté de l'autre girouette élyséenne. Ce serait la meilleure.
Bonjour à toutes et à tous
Veillée d'armes pour nous tous, ce qu'a annoncé Jean-Luc Mélenchon lors de son passage à Mediapart se réalise, beaucoup de manips grossières et sondages trafiqués, bref, rien de bien nouveau. Quelque chose me chiffonne. Au sujet de la reunion de Lille, black out total, pourquoi ? Même ici, aucune info. Aurait-on fait "un four", comme on dit ? La "voix du Nord" parle de 600 personnes... hum hum. J'étais à Martigues le 10 avril et nous etions 3500. Je suis étonné. Si quelqu'un a des infos, les faire passer merci.
Le mois de mai est propice à un coup de balai. Résistance et courage à tous ! A demain !
Ouph ! Cher webmestre, j'ai encore une fois fait une faute de frappe et le logiciel n'aime pas...
Je reprend mon argumentaire. J'ai écouté la partie de l'émission Médiapart avec Monsieur Durand. Quand c'est lui qui cause, je ne comprend rien, il parle de choses et d'autres, suit sa pensée sans réfléchir que les autres ne sont pas forcément dans sa tête. Bref, il y quelque chose, mais on sait pas vraiment quoi. Pour moi c'est typique des verts. On sent qu'ils ont quelque chose à dire à faire, mais c'est tout. Heureusement pour moi (et d'autres très certainement) il existe un pédagogue qui s'appelle Jean Luc Mélenchon. Au moins, lui il parle de chose et d'autres, mais n'oublie jamais qu'il s'adresse à nous et en l'écoutant on devient intelligent ! (du moins on en a l'impression... tellement on comprend ce qu'il dit).
Je reprendrais mes commentaires quand j'aurais vu la suite de l'entretient Médiapart.
Que d'intransigeance et de sectarisme parfois ici-même, n'est-ce pas Collonge Maddy à propos de notre camarade député PCF Front de gauche André Chassaigne. Il n'aurait pas le droit de prendre une semaine de vacances après la dure bataille menée à l'Assemblée nationale contre l'ANI alors que d'autres se sont vertueusement "couchés" (pseudo gauche du PS, "parti du socialisme qui est parti", dixit Frédéric Lordon et les non moins godillots EELV) ! As-tu fait le même commentaire quand Jean-Luc Mélenchon est parti en vacances au Venézuela ? D'autant que André Chassaigne s'est permis d'avoir un entretien avec Alexis Tsipras (Syriza) à Athènes, a participé au défilé du 1er Mai dans la capitale grecque au côté des dirigeants et de députés de Syriza et en plus est venu apporter son soutien à la candidate du FdG dans la 8ième circonscription des résidents français à l'étranger ! Il y a quand même plus calme et plus "farniente" comme vacances, n'est-il pas ? Alors, Basta le mépris, réservez-le à nos ennemis de classe, et si c'est comme cela que vous vous y prenez pour élargir notre rassemblement du FdG, on est mal barré !
Je t'entend parler de Walt Disney et du bossu ou la récupération comme tant d'autres fois de notre imaginaire. Et c'est pour ça que je reste communiste alors que je me sens si près de toi. Moi, ma culture communiste, (j'ai 60 ans ce joli mois de mai) c'est Prokofiev et pierre et le loup, c'est le roi et l'oiseau de Prévert, ce sont des disques prêtés par le comité d'entreprise de la snecma qui raconte la vie des compositeurs et nous offre une approche de leur œuvre. Ma première sortie militante était à la fête de l'huma dans le ventre de ma mère... D'ailleurs j'ai été surnommée Pif...C'est ça, être communiste, c'est Madeleine Ruffaud qui raconte la guerre du Vietnam de l'intérieur, c'est porter pendant des mois un pin's Mandela. Bien avant que jacques Langue en face un livre, comme si c'étaient les socialios qui avaient tout fait.
Je comprend ton combat et j'y adhère parfaitement, mais le parti des fusillés c'est celui des communistes, le statut d'edf c'est Marcel Paul. Alors, oui, il y a eu Staline, mais pas que.
Et je suis contente qu'un socialiste comme toi nous rejoigne ou l'inverse comme tu veux. L'important c'est la rose, l’œillet, c'est le peuple, c'est toi, c'est moi, c'est nous.
@176 Chantal Catherine
Je suis comme toi. Durant ne m'a pas plu ! Et pourtant je viens des écolos. Mais il a rien a dire à part
de "nous restons dans ce gouvernement" (droit dans ces bottes?) ou alors "venez avec nous dans ce gouvernement" C'est drôle mais je pense qu'il n'a pas bien compris l'histoire qui est en train de se jouer. Tant pis pour lui. Merci a Jean-Luc Mélenchon et à Médiapart ! C'était génial.
S'il vous plait, webmestre pouvez vous changer mon commentaire du 04/05/2013 à 15h40 par Chantal Catherine ?
Je suis déjà empestée par le FN, je m'aimerai pas que ça continue Pour vérification, vous pouvez m'envoyer un mail.
Merci
Cordialment
Médiapart ou les Indés je n'ai pas entendu un argument primordial pour lequel les députés PS devraient soutenir une majorité à gauche au lieu d'être les godillots d'une politique de droite: d'après leur programme et celui du président, ils ont été élus pour cela!
Déplacement in extremis pour mon mari et moi, du Sud. Notre première manif à Paris ! Quelle joie de partir avec les nôtres, de se retrouver tous ensembles, tous ensembles, ça va être grand. Nous sommes fiers du Front de Gauche. Je viens d'acheter 2 oeillets pour demain. Des oeillets rouges, bien entendu.
A vous retrouver tous ! En attendant d'en revoir certains au Plateau des Glières le week-end de la Pentecôte.
Résistance et Rebellion !
@lelong 181
Comme si la masse des gens votaient pour un programme. Les gens ont voté contre la politique des riches en croyant voter à gauche. Quant au programme, il n'a pas été respecté même en ce qui concerne les comptes de l'état vu que la politique menée va continuer de les plomber.
L'essentiel est d'y croire. Et il y a toutes les raisons d'y croire.
La situation sociale, économique, politique, est telle que d'une manière ou d'une autre, un changement, une transformation, sont indispensables. Les chantres d'un capitalisme éternel (incluse la droite extrême) ne comprennent pas encore qu'une lame de fond, fut-elle silencieuse pour l'instant, rejette ce type de société qui, méprise, broie, et tue, tout ce qui n'invoque pas la "gagne individuelle", "l’entrepreneuriat tout puissant sauveur du peuple", bref tout ce qui rogne la vraie vie, celle des authentiques gagneurs du quotidien que la finance ne domine pas mentalement.
La 6ème république serait un pas vers une inversion véritablement révolutionnaire.
Bonne et grande fête à tous !
Demain à Paris et après dans toute la France !
Nous attendons avec impatience. Ce ne sera pas un événement unique, ce ne sera que le début d'une insurrection des consciences.
J'ai la chance d'habiter Paris et je pourrai aller demain à la Bastille. Pour ceux qui veulent manifester sans pouvoir aller à Paris j'ai vu quelques suggestions de se rassembler mais sans donner de rendez-vous. Une idée simplemais tardive: allez balayer dimanche à 13h30 la place de votre mairie et prenez une photo numérique.
J'espère que quelqu'un de plus doué que moi sur Internet saura vous donner une adresse mail où envoyer votre photo avec un nom de fichier en dix chiffres, les cinq premiers pour votre code postal et les cinq derniers pour le nombre de balayeurs.
Faites passer.
Impossible d etre avec vous dimanche. J'aurais tant aimé ! C'est beaucoup trop loin et j ai 76 balais, que j'aurais bien voulu porter avec moi , mais là, c'est la vieillesse qui decide de ma vie aujourd hui. Hélas !
De tout coeur avec vous tous. Merci a Jean-Luc Mélenchon.
Je serais des vôtres demain, je n'ai aucune formation politique et malgré un passé familial chargé à gauche toute, j'avais baissé les bras, j'avais perdu espoir, avant d'écouter vos discours.
Au Jeu de Paume!
Bonjour les ami(e)s!
Cette veillée d'arme est formidablement excitante. Quand on voit la liste des départs prévus depuis la province, on ne doute pas un seul instant que la mobilisation sera monstrueuse demain, n'en déplaise aux journaleux qui auraient bien aimé se régaler d'un échec du Front de Gauche. Je ne sais pas si vous avez vu ce tweet de Gérald Dahan : "je pense que Mélenchon porte un discours noble aujourd'hui. Il est debout. Quel exemple! Levons nous aussi. Refus de la fatalité!". Notre mouvement s'élargit vers des sphères que l'on ne soupçonne pas parfois. Et en effet, ce que nous allons faire demain, c'est une grande démonstration de dignité et de combativité. Et nous serons très très nombreux. On se retrouve tous au pied de la colonne de juillet... j'ai tellement hâte.
A très bientôt camarades et Vive la Sociale!
A demain à Bastille pour la marche !
Vive la Sociale ! Mobilisons nous pour mettre un terme à la récession austéritaire et pour une constituante !
Ce premier texte avait été écrit par Jean-Christophe Cambadélis. Il critiquait "l'intransigeance égoïste" d'Angela Merkel, décrite en "chancelière de l'austérité". Ces critiques étaient parfaitement fondées
A Merkel prône en effet l'austérité. Mais on aurait tort d'en faire un bouc émissaire. Qui croit en effet un seul instant, à part peut-être FH, que le SPD de G. Schroeder pratiquerait une politique tellement différente de celle de l'actuelle chancelière alors qu'ils ont déjà gouverné ensemble (et qu'ils s'apprêtent à recommencer)?
Le problème n'est même pas l'Allemagne. Le seuil des 3% est en effet inscrit dans les traités et l'Allemagne est donc dans son droit lorsqu'elle en demande le respect. Imaginons (on peut toujours rêver) que le principe d'un SMIC européen soit inscrit dans les traités. N'en exigerions-nous pas le respect de la part des pays européens qui refuseraient de l'appliquer? J'espère bien que oui.
L'accusation d'égoïsme est également excessive. Nombreux sont ceux qui souhateraient que l'Allemagne rembourse nos dettes à notre place. Mais pourquoi devrait-elle le faire? A la place de l'Allemagne, le ferions-nous? Et traitons-nous d'égoïste un frère ou une soeur qui refuse de prendre en charge nos propres dettes?
Le problème est l'Europe. Sachons enfin le reconnaître et osons dire clairement à nos concitoyens, comme l'a déjà fait Jean-Luc Mélenchon, qu'il nous faudra nous affranchir de nos engagements européens afin de mener la politique antilibérale dont notre pays a besoin. Ne faisons pas comme si nous pensions nous aussi que nous comptons sur l'Europe (en fait sur l'Allemagne) pour régler nos problèmes.
A l'émission des "grandes gueules" sur RMC, jeudi une des ambassadrices du libéralisme qui, avec les autres s'égosillent tous les jours à vanter ce système économique, n'a pu retenir sa haine envers JL Mélenchon. Elle a même fait comprendre qu'elle préférait "l'autre", (plutôt Hitler que le front populaire), vite reprise par le très social libéral Maillot l'ex patron de "Nouvelles frontières". Cette personne au verbe assez vulgaire se nomme Claire Petit et fait partie du Modem du coté de St Denis. Dimanche je penserai à elle à Paris "Claire t'es idées sont foutues, les citoyens sont dans la rue".
Et pourquoi pas organiser, après la marche du 5 mai, dans les semaines qui suivent, des états généraux pour une VIe république et une autre politique. Faire monter un colère constructive des tréfonds du peuple de France ?
Citoyens, vous avez bien ouï, les technocs européens nous octroient un délai supplémentaire de deux années pour que ce gouvernement atteigne le pourcentage magique de 3%, le chiffre trinitaire sacré qui nous fera entrer dans la grâce néo-libérale européenne moyennant bien sûr quelques réformes structurelles ! Aussitôt, notre Président à tous, de notre actuelle République se réjouit bruyamment, comme surpris par cette nouvelle inattendue. Hum ! Mouais ! Bof ! A vrai dire, je crois plutôt que certains faits semblant n'avoir aucun rapport entre eux, s'imbriquent parfaitement : d'abord la signature de la loi dite "ANI", puis la pseudo fronde des députés du P.S. qui s'en prennent à la politique de Mme Merkel et l'annonce enfin de ce report des 3% dans deux ans, comme si nous leur avions fait peur. Deux ans de répit ! Ouf, nous ne souffrirons pas tout de suite. Juste avant ce 5 mai, merveilleux pour tenter d'éteindre le désespoir. Mais aussi et surtout pour permettre à ces grimauds au pouvoir d'organiser la disparition du contrat de travail à durée indéterminée, que nous sommes seuls à pratiquer en Europe, modifier le départ à la retraite, et que sais-je encore. Vive la VI ième République. Marchons, marchons, qu'un sang impur...
M. Mélenchon, je souhaiterais savoir ce qu'il en est de votre évolution sur la question de l'euro? Un jour vous nous expliquez qu'à choisir entre l'euro actuel et la souveraineté du peuple vous choisissez la souveraineté, un autre jour vous vous accordez avec Attali sur le fait que la sortie de l'euro serait une catastrophe. Beaucoup de militants intéressés par une alternative à gauche à la politique actuelle se demandent pourquoi vous vous acharnez à refuser le débat sur la monnaie unique, plutôt que de le laisser à Mme Le Pen, ravie d'être seule sur ce créneau. Vous nous ressortez sans cesse votre numéro sur "l"euro est à nous, nous torderons le bras aux Allemands et imposeront à la BCE de prêter directement aux Etats", alors que vous avez conscience que les divergences démographiques de nos deux pays rendent impossible de pratiquer la même politique. S'il est anormal que l'Allemagne nous oblige à pratiquer sa politique, je ne vois pas au nom de quoi les Allemands devraient accepter de se soumettre à notre politique. D'ailleurs, Jacques Sapir a publié sur son blog une note d'Oskar Lafontaine de Die Linke, plaidant pour une dissolution de la zone euro. Le respect de la souveraineté française est aussi important que celui de la souveraineté allemande. Je me fais le relais de beaucoup de militants, mais beaucoup de gens attendent que vous parliez "monnaie commune", dévaluation, restauration de la souveraineté monétaire, mesures unilatérales, défenses des intérêts nationaux, sans que vous ayez peur d"être taxé de nationalisme par les médiacrates et une partie de l'extrême gauche qui n'a rien compris à ce qu'était l'internationalisme.
Amicalement et bon courage.
"Le poétique est le fondement du politique. Quand le politique s'en éloigne il sombre dans la gestion." Patrick Chamoiseau
Quelle tristesse tous ces politiciens qui ont oublié l'essence même de la vie et la borne à de l'économique. Ce que j'aime particulièrement dans notre talentueux porte-voix, Jean-Luc Mélenchon, c'est son enthousiasme à redonner à la politique son véritable sens (c'est dire, le comment vivre ensemble). S'appuyant sur une culture époustouflante (issue de l'histoire, la petite et la grande, du mouvement de la pensée, tant sensible que structurée, du partage collectif, le FdG en est un des appuis), il redistribue les outils d'intelligence dont nous avons besoin. Un programme (pour notre raison), des références (pour notre imaginaire), une identité (pour agir).
C'est aussi pour cela, et pour se nourrir de ces élans d'enrichissements mutuels, que 3 de mes enfants ont voulu être à vos côtés et marcher pour la VIe (malgré le réveil trop matinal à 5h et la douzaine d'heures de car : dur, dur pour des adolescents !).
A demain, pour un grand moment d'éducation citoyenne, de poétique et d'imaginaire à construire...
Mon commentaire 138 a fait bondir certain lecteur du blog, aussi me semble-t'il indispensable de remettre les pendules à l'heure. André Chassaigne n'est pas seulement un camarade de combat, mais aussi un ami personnel. Certes, il appelle dans une lettre diffusée notamment sur facebook à se rassembler derrière des valeurs communes. Il me semble avoir reconnu le travail important qu'il fait sur le terrain, mais aussi à l'Assemblée Nationale, je ne poste pas tout sur ce présent blog, mais aussi sur le sien.
Toutefois, André n'a jamais caché ses ambitions de devenir un jour ministre, et ce dès la fin du second tour des Présidentielles. Ayant assisté au Banquet Républicain qu'il organise chaque année, je suis bien placée pour en parler. Mon commentaire à joué le jeu que je lui avais donné pour mission faire réagir. C'est donc chose faite. Heureusement qu'il y a des têtes dures au PC et au PG, c'est à dire à l'intérieur du Front de gauche.
@ Lelong
Excellente suggestion pour tous les militants et sympathisants FdG, PG et VIe République, qui ne pourront pas venir à Paris le 5 Mai, balayer le devant de leur mairie à un moment de grande affluence et porter haut nos idéaux et exigences. Dommage que cette idée n'ait pas été suggérée plus tôt par les comités du FdG locaux mais peut-être aurait-elle démobiliser un peu les marcheurs qui iront à Paris ?
@ Chantal Derouck
J'ai été touché par ton post car il montre à quel point Jean-Luc et la poignée initiale de ses amis fondateurs du PG ont fait revivre la Gauche réelle, celle qui a une Histoire et ne se confond pas avec les errements des partis figés, des dogmes et des corrompus. Les étiquettes dans ce cas sont dépassées et remplacées par des projets, des programmes et des réflexions solides qui conquièrent le peuple comme en 1981 ou 1936. L'imaginaire que tu décris est celui des classes ouvrières des années 60 à 80. Il trouvera d'autres formes avec Chavez, le référendum victorieux de 2005, les Conti ou Fakir. La force politique organisée qu'a su créer le PG, y joue un grand rôle. La culture populaire ne sera pas réduite et avilie à TF1, Loftstory ou les clubs de foot vendus à des financiers ou repris de justice. Merci à tous ceux qui luttent et qui "oxygènent" les peuples !
Bonsoir JLM
Toujours une mine d'or pour la discussion politique ton blog. Merci.
Malheureusement, des contraintes antérieures font que je ne pourrai être à la manif. Du moins physiquement, car j'y serai de tout cœur et devant la télé.
Vive la VIe et du balai....
J'enrage d'arriver en France, où je serai de passage pour trois mois, seulement le 16 mai sans pouvoir hélas avancer la date de mon départ d'Argentine. Planter un balai à côté du drapeau national du consulat ? Si j'habitais Buenos-Aires cela aurait peut-être un sens mais dans la ville du nord-ouest où je suis ce serait de l'enfantillage ! Non seulement je serai à vos côtés en coeur et en esprit demain, mais la plupart de mes enfants y seront et sont conscients de ma frustration de ne pouvoir y être avec eux pour partager ce qui je pense va être une grande journée.