02mai 13
Ici je donne des raisons supplémentaires de venir marcher dimanche. C’est-à-dire que je vous raconte les derniers cadeaux faits à la finance et les dernières muselières posées par les solfériniens sur la bouche de ceux qui veulent bien se laisser faire. Mais ces lignes sont une sorte « d’ordre du jour » adressé à tous ceux qui préparent avec détermination et méthode la mobilisation du 5 mai. D’abord je voudrais vous féliciter pour avoir tenu le choc. La brièveté du délai de convocation, la gêne de la période de vacances, les bisbilles locales parfois bien pénibles, rien ne vous a fait négliger votre devoir, rien n’a éteint votre engagement. Vous êtes sortis des tranchées avec efficacité. Tractages, boîtages, porte à porte même, tout a été couvert autant que possible. J’ai bien aimé la petite vidéo de nos camarades de Lozère, racontant la campagne d’un colleur d’affiche militant dans les interminables kilomètres d’une zone rurale du pays. Au final, le niveau de mobilisation des transports depuis les régions vers Paris est supérieur à ce qu’il était pour le 30 septembre dernier. Comme d’habitude la SNCF n’a fait aucune facilité. Son PDG, qui vante les low cost, continue d’exprimer son appartenance de caste anti-populaire et son hostilité viscérale contre nous, comme pendant la présidentielle. Pourquoi se gênerait-il ? S’il agissait autrement, Jean-Marc Ayrault et François Hollande pourraient le traiter aussi mal qu’ils traitent tout le monde à gauche. Etre de droite et hostile au Front de Gauche est une bonne recommandation aujourd’hui pour le pouvoir actuel. Naturellement vous ne tiendrez aucun compte de ces oukases. Prenez le train si cela vous est nécessaire pour venir le 5 mai.
De notre côté, au niveau national, j’affirme que nous avons aussi déployé une activité efficace. Non seulement par la présence médiatique épuisante, mais aussi par l’organisation de la production de matériels. Tout ce qui a été produit a été massivement utilisé. Deux millions de tracts, deux cent mille affiches, des centaines de messages de toutes sortes relayés de tous côtés, avec un bon niveau de circulation des initiatives spontanées et de leur relais partagés dans les réseaux sociaux. Et aussi, je mets à notre crédit au niveau national le travail de conviction qui a permis que se joignent à nous tant de personnalités si diverses et même d’organisations politiques et syndicales (oui, syndicales, comme l’UD CGT de Paris et la FILPAC CGT !), de sites internet (comme Acrimed), de journaux et de blogs. A tous ceux-là, d’ailleurs nous devons un salut complice. Car vous devez savoir que le pouvoir n’a négligé aucun moyen de pression pour les faire renoncer à leurs appels à participer nos côtés au 5 mai. Je dis bien : aucun. Même échec pour les maigres troupes supplétives rameutées par Daniel Cohn-Bendit contre Eva Joly et ses amis. Les courageux d’EELV qui ont choisi de co-organiser la manifestation avec nous ont redoublé d’activité. La seule déception sera venue des dirigeants socialistes « de gauche ». Ils avaient déjà été méprisés et humiliés par la direction de leur parti dans l’affaire de l’ANI, puis de façon plus outrageante encore dans celle de l’amnistie sociale. Le sommet est atteint quand pour la première fois dans l’histoire du PS le droit de présenter un texte alternatif leur a été refusé à propos de la prochaine convention du Parti Solférinien sur l’Europe. Pour autant ils ne se rebellent pas. Ils se montrent totalement aveuglés par un esprit de parti qui confine à la religiosité. En réalité beaucoup de leurs amis à la base, qui n’ont pas de mandat municipal à protéger, seront là. Et ceux-là nous importent autant et parfois davantage que leurs dirigeants si timorés, il faut bien le dire.
Pour les dernières heures voici un peu de météo médiatique. J’annonce une grosse averse de mises en causes personnelles contre moi. Puis un déni de réalité dans les premières heures de la manifestation, puis un gros bidonnage de chiffres. Sans exclure une diversion de dernière heure…
Comme d’habitude notez les noms pour vous en souvenir. Et passez à l’ordre du jour.
Hollande cajole la finance
Les banquiers sont à la fête. Non seulement ils ne connaissent pas la crise mais ils sont choyés en période d'austérité. Au niveau européen la Banque centrale européenne vient de leur faire un nouveau cadeau sans contrepartie en abaissant à 0,5% le taux auquel elle leur prête de manière quasi illimitée. Au niveau français le ministre Moscovici a fait voter la loi bancaire la moins contraignante du monde développé comme j'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer. En février, 75 économistes ont signé un appel dénonçant une loi qui "laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir".
Au comble de leur puissance, les banquiers ont aussi réussi pour l'instant à traverser l'affaire Cahuzac en préservant leurs activités dans les paradis fiscaux. Pourtant les méfaits de ces activités sont chaque jour plus éclatants : évasion fiscale, blanchiment d'activités illicites mais aussi prolifération des instruments spéculatifs les plus toxiques. Or les mesures envisagées par François Hollande contre ces activités bancaires dans les paradis fiscaux se sont considérablement allégées depuis la campagne présidentielle. Dans son discours du Bourget, François Hollande avait affirmé : "Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux". Abandonnée, cette proposition a été remplacée par une décision de « publier la liste des filiales dans les paradis fiscaux ». Une publication qui est un attrape-nigaud puisque ces filiales sont déjà bien connues. Au point que des rapports annuels en tiennent la triste comptabilité. Les banques françaises comptaient 547 filiales dans les paradis fiscaux en 2012. Une implantation en progression de 11% par rapport à 2011, puisque les banques françaises ont ouvert 53 nouvelles filiales rien qu'en 2012 dans ces trous noirs de la finance mondiale. Bien sûr, tout le monde a oublié que les mêmes banques avaient annoncé en 2009 la "fermeture" de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Signe supplémentaire de leur impunité, les financiers français ont décidé de s'octroyer en 2012 de copieuses augmentations de salaires. Le mieux payé d'entre-eux, le patron d'Axa, Henri Lacroix de Castries, a empoché une rémunération de 3,22 millions, en hausse de 8%. Cela représente 244 années de SMIC. Juste derrière lui, le patron de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé a reçu 2,87 millions, soit 217 années de SMIC. Il s'est octroyé une augmentation de 42%. Alors que les bénéfices de la BNP sont en hausse de 8%. Sa paye augmente donc 5 fois plus vite que le résultat de la banque. Cette générosité récompense peut-être un autre exploit de son établissement : celui d'être le champion français de l'activité bancaire "off shore", avec 360 entités ouvertes dans les paradis fiscaux.
L'impunité des banquiers est telle qu'ils s'octroient des augmentations même quand leurs banques voient leurs résultats s'effondrer. Frédéric Oudéa le patron de la Société Générale s'est ainsi augmenté de 30%, avec une part variable de sa rémunération qui s'est même envolée de 70%. Alors que le bénéfice de la banque a chuté de 67%.
La fête des financiers ne concerne pas que les banques. Les entreprises du CAC 40 ont par exemple décidé de relancer massivement les plans de stock-options. 18 d'entre elles ont prévu pour 2013 des enveloppes de stock-options pour un total de 700 millions d'euros. A ce sujet aussi les propositions présidentielles de Hollande sont enterrées. Lors du discours du Bourget, il avait en effet affirmé : "Les stock-options seront supprimées". Non seulement elles ne sont pas supprimées mais elles s'étendent même à des entreprises dont les actionnaires prétendent qu'elles sont en difficultés financières. C'est le cas de PSA dont la direction invoque ses énormes pertes pour justifier 11 200 suppressions d'emplois, dont la fermeture des usines d'Aulnay et Rennes. Les mêmes difficultés sont aussi avancées pour lancer des négociations en vue d'un accord sur la compétitivité qui contraindrait un peu plus les salaires et les conditions de travail. On voit au demeurant que ces fameux accords de compétitivité ne permettent pas du tout de sauver des emplois. Cela devrait faire sérieusement réfléchir les sénateurs de gauche qui doivent rendre leur vote final le 15 mai sur la loi qui transpose l'accord Made in Medef qui autorise ces accords de régression sociale. Comble du cynisme et de l'hypocrisie, la direction de PSA a proposé au même moment de réserver 30 millions d'euros pour verser des stock-options à ses dirigeants. Et 300 millions pour racheter ses propres actions, afin de soutenir le cours boursier de l'entreprise. Et là aussi ce sont des évadés fiscaux qui sont à la manœuvre, puisque la plus grosse partie de la famille Peugeot, principal actionnaire de PSA s'est enfui en Suisse. Là aussi ces abus sont commis en toute impunité vis-à-vis du gouvernement. Celui-ci a pourtant accordé 7 milliards d'euros de garantie à la filiale financière de PSA, sans aucune contrepartie utile en matière d'emploi et de production. Pourtant le nouveau Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, siège désormais au conseil d'administration de PSA. Peut-être expliquera-t-il un jour en quoi les stock-options, les rachats d'actions et les suppressions massives de postes dans la recherche & développement peuvent contribuer à la relance de "l'investissement", mission dont Gallois est chargé.
Non seulement le gouvernement n'affronte pas la finance mais il invente même de nouveaux cadeaux en sa faveur. Avec ses annonces en faveur des plus-values de ventes d'actions, Hollande a fait encore plus fort lundi 29 avril que Copé avec sa fameuse niche favorable aux grands groupes. Notons d'emblée qu'il s'agit d'un nouveau "geste" de Hollande en faveur des actionnaires. Ils sont incessants depuis la fameuse visite pléthorique du gouvernement à l'université d'été du Medef en août dernier. Mais pas un geste n'est en vu en direction des salariés.
Pourtant acceptés au départ par les socialistes, l'amnistie sociale et l'interdiction des licenciements boursiers sont désormais combattus par les solfériniens avec l'aval de Hollande. Ses annonces de lundi montrent à quel point il ne comprend rien à l'entreprise. Avec ses annonces sur les plus-values, il réduit l'entreprise à ses actionnaires. Il passe ainsi à côté du collectif humain que représente l'entreprise à travers les qualifications des travailleurs et le capital productif qu'elle mobilise en technologie et en machines. Selon la même logique que celle du pacte pour la compétitivité, Hollande ne parle qu'aux actionnaires. Il a annoncé une réduction massive de l'imposition de leurs plus-values de ventes d'actions. Jusque-là ceux-ci avaient droit à 20% d'abattement au bout de 2 ans de détention des actions et 40% au bout de 6 ans. Ces abattements passent à 50% au bout de 2 ans et même 65% au bout de 8 ans de détention. Ce régime conduit à étendre à tous les actionnaires, la logique de la niche Copé qui profitait jusque-là uniquement aux plus-values réalisées par les grandes entreprises. Cela profitera notamment aux plus-values sauvages en "LBO", dont les actionnaires entrent et sortent des entreprises au bout de deux ans en compromettant leur développement productif à long terme.
Sous couvert d'égalité d'imposition des actionnaires, ces mesures vont encore creuser l'inégalité de taxation entre le capital et le travail. Dans mon débat face à Cahuzac de janvier dernier, j'avais pointé que les dividendes, l'autre grande source de revenus des actionnaires avec les plus-values, bénéficiaient déjà grâce au gouvernement d'un abattement de 40%. Alors que les salariés ne bénéficient que d'un abattement de 10%. Loin d'être remis en cause comme le proposait Hollande pendant la campagne présidentielle, le privilège fiscal du capital est donc fortement renforcé par ces nouvelles mesures. Le leader des fameux "pigeons", le multi-millionnaire et exilé fiscal Carlos Diaz a d'ailleurs twitté des félicitations à Hollande : "Job done : François Hollande courtise le monde des affaires par des baisses d'impôts".
En choyant les actionnaires, le gouvernement ignore complètement le cancer financier qui ronge aujourd'hui la production en France. Comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises, ce n'est pas le prix du travail qui compromet la production et l'emploi en France. Mais le coût du capital. Les dividendes qui rémunèrent les actionnaires des entreprises ne représentaient que 3% de la richesse créée en 1982. Ils en représentent désormais plus de 9%. Cela représente une ponction supplémentaire de 120 milliards par an que le capital prélève sur l'économie. Si cette somme était distribuée en masse salariale, elle permettrait de payer plus de 4 millions de salariés au SMIC. Si elle était prélevée en impôts, elle suffirait à combler le déficit de l'Etat et à payer deux fois et demi les intérêts de la dette.
Notre critique du coût du capital n'est pas seulement théorique. Le Front de Gauche avance toute une série de propositions pour définanciariser l'économie. Le Pôle financier public que nous proposons de créer permettrait de réduire la dépendance des entreprises face aux marchés financiers. Et de financer réellement l'investissement productif au service de la bifurcation écologique de la production. J'ai aussi proposé que les pouvoirs de vote des actionnaires soient fortement modulés en fonction de la durée de détention des actions. Cela permettrait de briser le pouvoir néfaste des fonds spéculatifs sur les entreprises. La fin de la cotation en continue des actions serait aussi une mesure de salubrité économique, pour que les marchés soient remis au même rythme que la production réelle. Un nouveau droit de réquisition publique devrait aussi permettre d'empêcher le pillage d'une production stratégique pour le pays par des actionnaires voyous. Un autre remède au cancer financier serait de développer la propriété sociale des entreprises quand les salariés le souhaitent. C'est le sens du droit de reprise en coopérative que nous souhaitons reconnaître aux salariés, avec droit de préemption sociale en cas de cession de l'entreprise par ses actionnaires.
Hollande pense-t-il dissoudre le PS ?
Après avoir dit qu’il n’était plus socialiste, François Hollande pense que son parti ne doit plus l’être non plus. C’est pourquoi il vient de corriger le texte d’orientation de ce dernier et d’interdire le droit de la minorité de présenter un document alternatif. Au PS donc, le débat sur l'Europe est interdit. C'est ce qu'a docilement accepté le bureau national du parti solférinien mardi 30 avril sur ordre express de l’Elysée. Une première dans l’histoire de ce parti. Une étape supplémentaire dans sa déchéance en parti démocrate à l’italienne.
Les membres du PS devaient discuter de l'Europe. Ils organisent une convention sur le sujet le 16 juin. Le texte-unique officiel est très fade. Il a été bien purgé. Une version provisoire avait fuité dans Le Monde de vendredi 26 avril. Ce premier texte avait été écrit par Jean-Christophe Cambadélis. Il critiquait "l'intransigeance égoïste" d'Angela Merkel, décrite en "chancelière de l'austérité". Ces critiques étaient parfaitement fondées. On a cru un instant que le PS nous rejoignait dans la critique du prétendu modèle allemand et de l'impasse dans laquelle Mme Merkel conduit toute l'Europe. J'en profite pour dire que ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'ensemble de mes textes sur ce thème puisque je les ai regroupés en un seul document.
C'était d'autant plus vrai que ce texte arrivait deux jours après la sortie du président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone contre la droite allemande. Déjà dans « Le Monde », il avait appelé à une "confrontation" avec la droite allemande. On pouvait se demander si les lignes n'avaient pas un peu bougé. Patratas ! Sitôt le document provisoire connu, les solfériniens sont montés en ligne pour servir de bouclier à Mme Merkel et à son gouvernement conservateur. Michel Sapin a tiré le premier : "Le terme de confrontation, qui a été utilisé ces derniers jours, est un terme totalement inapproprié, inadapté. C'est-même un contre-sens dans la relation. Si on veut le débat, il faut éviter les mots qui blessent". Il a été suivi par Pierre Moscovici : "L'idée qu'il faudrait une confrontation avec l'Allemagne est fausse et totalement contre-productive. (…) Ce n'est pas en entrant dans une logique de dénonciation, de stigmatisation ou de rupture que l'on peut espérer faire avancer les choses." Enfin Manuel Valls a été le plus ridicule. Il a dénoncé "des propos irresponsables, démagogiques et nocifs. Il ne peut pas y avoir de recherche d'un bouc émissaire qui aurait le visage d'Angela Merkel. Si elle gagnait les élections en septembre, que ferions-nous ? Nous déclarerions la guerre à l'Allemagne ?". Oui c’est ça, Manuel Valls, tu as bien compris : Claude Bartelone veut déclarer la guerre à l’Allemagne ! Comme il est subtil et modéré ce Valls ! Ce n’est pas lui qui oserait parler de « balai » ou d’une « outrance » de cette sorte ! Jean-Marc Ayrault voulait probablement dire la même chose en vantant "l'amitié franco-allemande" dans deux tweets en français et en allemand. Comme si le débat sur la politique économique en Europe était une question d'amitié entre les peuples !
Les solfériniens veulent tuer le débat. Dès le samedi, Jean-Christophe Cambadélis a rétropédalé. Il a fait retirer du texte toutes les références contre Angela Merkel. Moins de 72 heures après avoir fait semblant de crier très fort, le PS est rentré dans le rang. Peut-être craignait-il qu'on lui fasse remarquer en Allemagne comme en France qu'il applique en France une politique très proche de celle d'Angela Merkel.
Le débat est impossible au PS. Les solfériniens verrouillent. C'est ce qu'ils ont fait de manière brutale. Le courant d'Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Liennemann en a fait les frais. Il voulait déposer un texte alternatif à celui de la direction du PS sur l'Europe. Depuis des mois des tractations avaient lieu avec le reste de la « Gauche » du PS, les Hamon-Emmanuelli. Il s’agissait de faire un texte commun. « Pas question ! » a rugi Hollande, « pas de ministre sur une ligne anti Europe ». Les Hamon-Emmanuelli ont pleuré très fort. Ils ont dit « mais Les autres vont maintenir un texte et nous allons être marginalisé dans la « gauche » du parti ». Très bien a dit Hollande et il a convoqué Harlem Désir : « Pas de texte du tout face au tien ! » a-t-il ordonné. Pour la manœuvre de congrès personne n’est plus fort que Hollande ! Lienemann et Maurel sont donc grossièrement et contre les statuts de leur parti privés de l’occasion qu’ils préparaient et attendaient depuis six mois.
Leur texte faisait quatre propositions. La gauche du PS proposait de "stopper immédiatement les politiques d’austérité, suspendre le pacte de stabilité, avec la marche forcée vers la réduction des déficits publics à 3%". Maurel et Lienemann proposaient ensuite "une relance écologique et sociale avec un grand emprunt et un budget communautaire en augmentation. C’est pourquoi ils demandent aux eurodéputés socialistes français, de voter contre le budget de l'UE 2014 et 2019". Leur texte demandait aussi "un changement radical de politique monétaire, mettant fin à la surévaluation de l’Euro ainsi qu’une modification en profondeur du rôle, des missions, des interventions de la BCE. Elle doit prêter directement aux Etats". Enfin, ils demandaient que le gouvernement "refuse d’ouvrir les négociations en vue du traité transatlantique" de libre-échange que prépare la Commission européenne. On le voit, ce texte reprend plus ou moins plusieurs propositions du Front de Gauche. Le vote à son sujet aurait ouvert un espace politique commun entre la gauche du PS et nous. Hollande l’a vu. Il a coupé court.
Le texte n'existe plus. Bien sûr, il existe toujours au sens littéraire. Mais politiquement, il est mort-né. Les solfériniens ont interdit qu'il soit soumis au vote des adhérents comme texte alternatif à celui de la direction du PS. Après avoir caporalisé le parlement dans le débat sur l'Accord MEDEF, les solfériniens caporalisent leur propre parti ! C'est pourtant une règle de base de la démocratie que de pouvoir choisir entre deux orientations. Au PS, ce n'est plus possible. On connaît le résultat : démoralisation et division.
Bien sûr, le fonctionnement interne du PS ne nous regarde pas. Nous n'en sommes pas membres. Mais cet épisode intéresse toute la gauche. Il en dit très long. On voit avec cet épisode qu'être « raisonnable » avec les solfériniens et « ne pas parler trop fort », « respecter les règles », ne mène nulle part qu’à la honte et au ridicule. Pour les solfériniens, c'est toujours trop. Cette stratégie de l'aiguillon repose sur l'idée qu'en parlant tranquillement, poliment, on arrivera à convaincre, ou au moins qu'on arrivera à un compromis avec les sociaux-libéraux.
Cette ligne n'est plus opérante. Elle ne permet plus d'obtenir rien. La seule réponse des solfériniens est le mépris et le coup de force. Dès lors, la seule chose qu'ils comprennent, c'est le rapport de force. Et ce rapport de force ne peut plus se construire dans le PS. Ce parti est totalement verrouillé. Il doit donc se construire ailleurs. C'est le sens de la création du Parti de Gauche puis du Front de Gauche. Et il doit se construire au grand jour, pour résister aux arrangements de couloirs. C'est le sens de la grande marche de ce dimanche 5 mai. Tous ceux qui veulent que le débat sur l'Europe et l'austérité ait enfin lieu à gauche et dans le pays savent à quoi s'en tenir. S'ils le veulent vraiment, il faut venir à la Bastille à 13h30 dimanche. Nous l'imposerons par nous-mêmes. Par notre nombre.
Excellente nouvelle ! Canal+ vient d'annoncer qu'une enquête venait de déterminer que 32% des Français étaient d'accord sur la façon de parler de Jean-Luc Mélenchon et qu'il avait raison d'employer les mots et les termes qui sont les siens ! donc les nôtres.
Que demain la marche sera plus légère, c'est certain !
Bonsoir, je suis de Manosque (04100). Si quelqu'un sait si il y a encore un moyen de monter a la manif. Merci de me le faire savoir.
@197
Ne trouvez-vous pas qu'il y a autre chose à faire pour réagir sur ce blog. Je ne veux pas être violent, mais votre post est quand même lamentable. Heureusement demain nous sommes tous ensemble pour la 6ème et contre l'austérité.
@postore04
Regarde sur la page d'acueil sur facebook tu auras tes renseignements.
Très beau débat de grande qualité sur Médiapart. Merci. Balai en main nous serons à la Bastiile avec tous les copains du PG du Val d'Oise.
Je voulais me consoler de nous pouvoir être demain au rendez-vous à La Bastille, et j'ai décidé de voir, cher Jean-Luc Mélenchon, la video du 2 mai chez Médiapart. J'ai 62 ans et je pleure de bonheur et d'espoir. J'espère vraiment vivre bientôt cette VIe République. Je pleure mais j'ai chaud au coeur ! Merci, merci ! Merci pour nous tous ! Bonne manif et passez de bons moments tous ensemble !
Jean-Luc, je ne serai pas à la manif demain physiquement, mais de tout coeur avec toi et tous les copains et copines qui y participeront. Tu es le seul représentant de ce grand mouvement de personnes qui veut dire stop à cette politique. Alors oui à la 6e république. Surtout ne change rien à ta façon d'être, de réagir, et ne te laisse pas atteindre par tes détracteurs. C'est certainement extrêmement difficile, mais tiens le coup... pour l'intérêt général!
À demain! Nous serons beaux et nombreux. Contre l'austérité aveugle et bureaucratique. Prenons le pouvoir. Vive la République sociale! Vive la France républicaine et avancée. Salut et fraternité!
@Caro - 207
Merci pour ton soutien, il va droit au coeur de tous ceux qui seront présents, mais vous aussi, absents, quelque soit la raison, vous aurez toute votre place au sein de nos coeurs !
Demain départ 7h19, avec le beau temps prévu ce sera une très belle journée pour marcher.
Le programme de l'UMP c'est de s'attaquer aux classes populaires pour favoriser les plus riches en préservant les classes moyennes.
Le programme du PS c'est de plumer les classes moyennes pour rembourser les emprunts des épargnants, des banques, et in fine des plus riches en préservant les classes populaires, après qu'elles aient été bien affaiblies par l'UMP.
Le programme du Front de Gauche, c'est de s'attaquer aux nantis et aux banques pour favoriser les classes populaires et les classes moyennes !
Cette façon de voir pourrait en faire changer plusieurs d'avis.
@Eric (210)
Pour l'UMP et le PS, seul le capital est préservé, les plus pauvres dérouillent autant avec les deux. Par contre, effectivement, si tu gagnes moins de 350.000€/an, tu n'as rien a craindre du FdG, bien au contraire. C'est surtout ca que la classe dominante veut cacher par tous les moyens, car cela signifierait pour elle la fin du consentement. Tant que les poules votent pour le renard, il peut continuer à en prendre une de temps en temps, laissant les survivantes soulagées jusqu'à la prochaine fois, trop contentes d'y avoir échappé. Alors on passe en boucle le "TINA" des poules... D'accord, une poule, ce n'est pas très futé, mais ça finit toujours par comprendre qu'il faut se protéger du renard.
À la Bastille !
Bonjour à toutes/tous,
Pour celles/ceux que cela peut intéresser, allez voir le blog de Sapir. Vous y trouverez un texte de O. Lafontaine sur une sortie de l'euro, il est très récent, la version est en anglais mais vous pouvez la retrouver en allemand. Bonne marche à toutes/tous demain!
Sans nécessairement les mettre sur un piédestal, je pense qu'il est bon pour Jean-Luc d'arrêter la "diabolisation" du Petit Journal. Leur reportage sur la marche du 1er mai du FN est franchement de l'ordre de santé publique !
Moi, je dis chapeau !
@Carlo191
Contrairement à l'idée reçue, ce n'est pas l'Allemagne qui paie pour les pays endettés. C'est le contraire: les peuples endettés le sont pour sauver leur système bancaire dont le trou a été causé par des investisseurs foireux (banques, fonds divers, assurances), principalement allemands, anglais et français selon les pays, dont les banques nationales ont effacé la dette. C'est une énorme arnaque qu'il faut absolument démystifier. La France en profite aussi, dans une moindre mesure.
@Romain Masson195
La position sur l'euro et son éventuelle sortie a été clairement expliquée par différents économistes du PG. Je pense qu'il vaudrait mieux, si cela était possible, d'aligner tous les salaires, prestations sociales, services publics, et de garder l'euro, plutôt que de revenir à une nouvelle forme de guerre des changes entre européens pour des histoires de compétitivité. Les deux options sont sur la table, et dépendront en partie de négociations crues et drues. Conserver l'euro permettrait probablement à notre mouvement de s'étendre plus vite à d'autres pays. Liberté égalité fraternité. Et un bon coup de balai !
Jean-Luc intervient à la fête de l'Huma en 2011. Le soir même TF1 reçoit la confession de Strauss-Khan
Demain Jean-Luc intervient à la Bastille. Et TF 1 reçoit Ayrault. Coïncidence.
Je suis de tout coeur avec vous en cette veille de cette journée que je souhaite historique. Toutes mes forces sont rassemblées dans cet espoir que quelque chose change enfin, que la souffrance de voir ce que le Capital fait endurer à l'Humain. Cette souffrance a commencé en 2008, lorsque fermeture d'usine après fermeture, les morts sociaux s'additionnaient. Et mon espoir d'une résistance s'est allumé il y a presque 2 ans avec ce livre "Qu'ils s'en aillent tous".
Et maintenant, du balai. Malheureusement, je ne pourrai pas être là... il faut bien que quelqu'un garde les enfants.
Salut à tous
merci Jean-Luc et Médiapart pour ce formidable moment.
Pour demain, nous nous sommes venus en force avec tous les enfants (4) pour balayer les rues de Paris ! J'ai le pressentiment que nous allons battre tous les records. Déjà contre le TSCG nous étions près de 100 000, alors là vu les appels et le temps qui est avec nous, nous allons faire un carton. En force pour la sixième !
Jean-Luc, sachez que demain j'aurais une pensée au plus profond de mon ame pour cette marche dont je souhaite et qui sera bénéfique pour notre avenir afin que nous soyons tous heureux à vos cotés pendant longtemps. Vous seul pouvez arrêter cette souffrance que nous subissons chaque jour. Merci pour le géant que vous êtes et pour votre simplicité à vous comprendre. Mon coeur vibre à l'idée de votre victoire ! Merci à tous ceux qui seront près de vous pour ce grand jour ! Merci et Bravo Jean Luc !
Dans 13h il sera rappelé à tous ceux qui l'ont oublié de quel côté chez l'humain se trouve le cœur.
Bonjour à tous,
Pas le temps ni les moyens de venir sur Paris ce dimanche, mais comptez-moi dans vos rangs !
Grégoire, prof de saxophone, Tours
Il faut continuer de lutter et d'espérer
Hélas! Nous ne pouvons nous rendre sur Paris, nous sommes fauchés, c'est une catastrophe, mais nous savons que cette manifestation sera un succès grandiose. Bien heureux pour ceux qui vont manifester, je suis de tout coeur avec vous. Continuons.
Le balai est devant notre porte bien en vue et on y va sur Paris. On ne lâche rien, rien ! A pieds, en vélo, en bus, en train et à cheval, sur le front de haine envahi par le front de j'aime, tous à nos écrans c'est possible aussi !
François, Jean-Marc ! Attention, on arrive ! Et nous sommes très très nombreux !
J'étais au meeting de Lille ce vendredi avec Jean-Luc fatigué mais toujours aussi passionné et passionnant. La salle n'était pas très grande mais elle était remplie et ce fut un moment fort, pas du tout un bide, je ne sais pas pourquoi on n'en parle pas ?
Hier c'était le congrès du Parti de gauche de Lille, très fort aussi avec des moments poignants, au cœur de l'humain. Les débats ont été très intéressants, les questions posées sans complaisance et les réponses franches, ça revigore.
Les bus se remplissent au départ de Lille, nous serons nombreux à descendre sur Paris pour marcher avec le FdG.
On est à l'étranger pour le boulot. Impossible de venir à la manifestation. Y a t'il un moyen de visionner sur internet ?
On est de tout cœur avec vous tous.
Je suis à mon compte, je bosse aujourd'hui, et croyez moi, ce n'est pas par choix. Mes pensées seront avec vous tous aujourd'hui à Paris, à la Bastille. Vive la sixième république !
Demande à Taubira et Hollande du "Travail pour tous !".
Tout notre soutien. Front de Gauche et Parti de Gauche du Haut Beaujolais.
Le Petit Journal n'a pas toujours été adroit avec le Front de Gauche mais leur couverture de la marche du 1er mai du Front National leur fait honneur. C'est assez rare de voir des médias montrer le vrai visage du Front National et le Petit Journal a été sans pitié avec Marine Le Pen et sa clique. Alors pourquoi pas une réconciliation ?
Puisque je ne peux me rendre à Paris, j'ai acrocher ce matin à l'extérieur de chacunes de mes fenêtres un balai bien visible depuis la rue. Je suis de tout coeur avec vous tous.
Pour ceux qui veulent marquer leur soutien à la marche sur Facebook, allez sur la page du Parti de Gauche. "Que tu aies pu ou pas venir à la Bastille aujourd'hui, partage cette image si tu soutiens la marche du 5 mai pour la 6e République, contre la finance et l'austérité !"
Tu peux aussi retweeter ce message sur Twitter !
À tous, avant de me mettre en route et de retrouver avec plaisir un immense nombre d'entre vous a la Bastille, puissant symbole de la révolution citoyenne, je vous livre ce lien qui atteste que l'Allemagne n'est pas pour ses citoyens le paradis que nos médiacrates se complaisent à nous rabâcher.
Je penserai à vous tous empêchés, retenus, éloignés, dans les provinces françaises ou en Amérique du Sud ou partout ailleurs, ma voix portera un peu de la votre. Enfin un peu d'humanité que nous allons partager.
Je ne serai pas présent aujourd'hui, mais je suivrai du mieux que je peux cette belle marche. Nous sommes de tout cœur avec vous, beau et fier peuple Français qui se bat pour l'avenir de son pays ;)
Alexandre, Lycéen et simple citoyen
Un très très bon article de Frédéric Lordon sur le site Les-Crises.fr.
Il y parle du 5 mai et de la révolution des balais et nous explique la politique lâche du gouvernement de droite complexé et surtout pourquoi il ne faut plus les ranger à Gauche. Il parle aussi du rapport Gallois, de L'ANI, du Medef, de la cfdt... bref, de tous ceux qui trahissent la France et le peuple.
Ce n'est bien sûr peut-être pas représentatif, mais le 18 Mars 2012 j'étais allé au meeting de Bastille avec une personne. Aujourd'hui il y aura à mes côtés au moins quatre autres personnes. C'est tout de même de bonne augure.
Je n'ai rien contre le balayage de sociaux-libéraux. Aussi j'y ajouterais une truelle ! Car il s'agit effectivement de construire d'autres voies pour en finir avec la politique actuelle. J'en ai trouvé une une dans ma cave que je vais accrocher au bout de mon balai.
A tout à l'heure les têtes dures !
J'étais dans les marches contre le Traité, puis contre l'ANI. Je ne pourrai être de nouveau à vos côtés aujourd'hui. J'en ai le coeur serré, et le ventre noué aussi, espérant si fort que vous soyez la multitude. Je pense très fort à vous tous. Vous êtes magnifiques.
Nous sommes le dimanche 5 mai 2013, un jour qui est le nôtre pour un peu plus qu'une simple fête où se mêleront des milliers de visages animés des mêmes convictions de ne vouloir se résigner JAMAIS! Le temps nous appartient pour une journée qui en appellera très bientôt beaucoup d'autres. L'écho des paroles que prononcera Jean-Luc, tout à l'heure, aura valeur de testament pour tous ceux qui veulent laisser le témoignage qu'au moment où la France se plonge inexorablement dans une angoisse morbide, eux continueront à se battre pour ramener la lumière. Réjouissons-nous d'être là, debouts, fiers et ensemble! Nous saisissons l'opportunité de la parole, du verbe pour dire notre attachement aux valeurs de la République et de la solidarité là où d'autres préfèrent propager la haine ou le désarroi. Au final, c'est le temps, l'éternel départageur, qui dira où était "le bon et beau peuple". D'ici-là, choisissons l'amour et tâchons d'être dignes dans la détresse que nous traversons. Les chacals traînent et les faussaires se déchaînent pour délivrer leur fiel rageur d'une propagande putride qui pourrit les consciences ou salit les plus belles résolutions. Quand nous dénonçons l'argent roi, nous sommes pour ces gens-là, des envieux parce qu'ils sont des pingres, des mesquins qui comptent et thésaurisent en ne voyant pas que la richesse qu'ils accumlent est tout ce qu'ils sont, des croque-morts qui n'ont pas conscience du prix de la vie. Les promoteurs de la bourgeosie mondaine assoiffée de sang, de rage, de haine de ne pouvoir se dire hors représentation de l'argent et manifestation du vide abyssal qui est le leur, s'inquiètent à juste titre et s'esbroufent en faisant mine de dédain alors qu'ils savent pertinemment que leur temps est désormais compté. Rien ne nous sortira de la voie que nous empruntons pour construire un monde responsable et raisonnable.
Nous marchons pour une République, la nôtre, celle des Lumières et nous atteindrons notre but!
Moi qui suis souvent sur ce blog, je ne suis même pas capable de dire si le Front de Gauche est composé de 9 ou de 10 partis et encore moins capable de les citer. Jean-Luc, SVP, si vous consultez nos commentaires avant le grand raout, merci de rappeler aux gens quels sont ces partis ou mouvances pour montrer l'essence de notre pensée politique et cette base d'intelligence, de rationalité et raisonnement logique en plus de l'aspiration à plus de justice, solidarité et redistribution.
Je pense à vous tous qui êtes là-haut (à Paris). J'espère que vous dépasserez allègrement les 100 000. J'ai le cœur qui bat. Pourvu que ça marche !
Au fait, pour vos prévisions météo, Jean-Luc : France Inter a dit au flash de 10h, que Mélenchon baissait de 3 ou 4 points dans un sondage machin-chouette, alors que la Le Pen montait ! A rajouter à l'inventaire des dégueulasseries prévisibles.
L'idée d'une pétition pour une 6ème République serai une bonne idée, car tout le monde, les sympathisants FdG déjà., ne peut pas aller sur Paris aujourd'hui, hélas! Une pétition renforcerait cette demande de changement.
Militant citoyen front de gauche.
@ rayana
Contrairement à l'idée reçue, ce n'est pas l'Allemagne qui paie pour les pays endettés.
L'Allemagne ne paie pas pour les pays endettés. Elle ne le veut pas (et elle ne le pourrait d'ailleurs pas). Mais certains le souhaiteraient et c'est ce à quoi aboutirait de fait la mutualisation de la dette que d'aucuns réclament. Pourquoi le nier?
@ Sergio,
Merci pour ton commentaire. J'en profite pour dire que mes parents ont toujours, ou presque, manqué d'argent, mais ils ont acheté les collections complètes de Victor Hugo (que j'ai lu, sauf les poèmes...), Jules Verne et les œuvres croisées d'Elsa Triolet et Aragon. Leur 1er disque a été les frères Raisner et leur 2ème le lac de cygne... Ils étaient abonnés à une revue qui a aujourd'hui disparue "Regard". Ils les ont encore, ça date des années 50 et c'est un réconfort de les feuilleter de temps en temps. Avant 68, la "Gesteitner", était dans le placard de la chambre de mes parents. C'était là que les tracts de la CGT étaient tapés et tirés. Avant 68, il n'y avait pas de local pour les syndicats.
Si tu me réponds, je suis plutôt Chantal Catherine, mes vieux souvenirs m'ont appris de ne pas laisser son vrai nom.
Voilà, quand on a une histoire familiale comme celle-ci, on ne peut qu'être proche de Jean Luc, comprendre qu'il ne pouvait adhérer au PC, mais créer un parti qui convient bien à ces vrais militants socialistes. Continue Jean Luc, le FdG a besoin de toi, tu nous fais évoluer au PC vers plus d'humain. (Nous nous serions plutôt gérer l'économie pour le peuple en oubliant l'humain)
Bravo Jean-Luc. Vivement la 6ème. Bon courage a tous.
Je n'ai pas pu venir à Paris, mais je vais vous suivre en pensée. Je suis frustrée de ne pas pouvoir y être avec vous, mais dans ma tête c'est la fête.
Je prie pour vous.
Je ne peux être à Paris malheureusement, mais de tout coeur avec les marcheurs de ce beau dimanche du mois de mai. Que la fête soit pleine et entière ! Je viens d'entendre Robert Hue sur France Culture. A vomir de bêtise. Mélenchon ne peut pas critiquer la gauche que serait le PS et de fait renforce le FN. On croit rêver ! Pompimou se suffit à lui-même. Ce crétin ne représente que lui mais on lui demande son avis de "grand sage" (ou petit singe ?). Un bon coup de balai dans ces organes de désinformation.
Que se vayan todos.
Sur bordeaux il y avait pas de TGV. Beaucoup ne viennent pas à cause du transport le 5 mai des transports par le car a fait que personne a voulu faire le voyage trop long 7 heures. A revoir pour les prochaines manifs.
Thierry
Il parait que nous allons assister en direct "la marche" et les discours du FdG sur cette vidéo. A vos marques !
Inventaire des chausse-trappes prévisibles : le journal de 13h France Inter annonce que Mélenchon a pour slogan le "tous pourris". Bravo le journalisme !
France Inter a aussi déclaré que Pierre Laurent "n'était pas d'accord sur l'expression coup de balai."
Les moindres miettes de possible désaccord ils vont les chercher jusque dans les moindres recoins alors que Pierre Laurent est, bien entendu, d'accord sur l'essentiel.
Les liens pour suivre le direct ce dimanche, c'est maintenant.
http://www.itele.fr/direct
http://www.bfmtv.com/video/bfmtv/direct/
Les mots implacables d'Eva Joly bravo du miel pour nos oreilles !