02mai 13
Ici je donne des raisons supplémentaires de venir marcher dimanche. C’est-à-dire que je vous raconte les derniers cadeaux faits à la finance et les dernières muselières posées par les solfériniens sur la bouche de ceux qui veulent bien se laisser faire. Mais ces lignes sont une sorte « d’ordre du jour » adressé à tous ceux qui préparent avec détermination et méthode la mobilisation du 5 mai. D’abord je voudrais vous féliciter pour avoir tenu le choc. La brièveté du délai de convocation, la gêne de la période de vacances, les bisbilles locales parfois bien pénibles, rien ne vous a fait négliger votre devoir, rien n’a éteint votre engagement. Vous êtes sortis des tranchées avec efficacité. Tractages, boîtages, porte à porte même, tout a été couvert autant que possible. J’ai bien aimé la petite vidéo de nos camarades de Lozère, racontant la campagne d’un colleur d’affiche militant dans les interminables kilomètres d’une zone rurale du pays. Au final, le niveau de mobilisation des transports depuis les régions vers Paris est supérieur à ce qu’il était pour le 30 septembre dernier. Comme d’habitude la SNCF n’a fait aucune facilité. Son PDG, qui vante les low cost, continue d’exprimer son appartenance de caste anti-populaire et son hostilité viscérale contre nous, comme pendant la présidentielle. Pourquoi se gênerait-il ? S’il agissait autrement, Jean-Marc Ayrault et François Hollande pourraient le traiter aussi mal qu’ils traitent tout le monde à gauche. Etre de droite et hostile au Front de Gauche est une bonne recommandation aujourd’hui pour le pouvoir actuel. Naturellement vous ne tiendrez aucun compte de ces oukases. Prenez le train si cela vous est nécessaire pour venir le 5 mai.
De notre côté, au niveau national, j’affirme que nous avons aussi déployé une activité efficace. Non seulement par la présence médiatique épuisante, mais aussi par l’organisation de la production de matériels. Tout ce qui a été produit a été massivement utilisé. Deux millions de tracts, deux cent mille affiches, des centaines de messages de toutes sortes relayés de tous côtés, avec un bon niveau de circulation des initiatives spontanées et de leur relais partagés dans les réseaux sociaux. Et aussi, je mets à notre crédit au niveau national le travail de conviction qui a permis que se joignent à nous tant de personnalités si diverses et même d’organisations politiques et syndicales (oui, syndicales, comme l’UD CGT de Paris et la FILPAC CGT !), de sites internet (comme Acrimed), de journaux et de blogs. A tous ceux-là, d’ailleurs nous devons un salut complice. Car vous devez savoir que le pouvoir n’a négligé aucun moyen de pression pour les faire renoncer à leurs appels à participer nos côtés au 5 mai. Je dis bien : aucun. Même échec pour les maigres troupes supplétives rameutées par Daniel Cohn-Bendit contre Eva Joly et ses amis. Les courageux d’EELV qui ont choisi de co-organiser la manifestation avec nous ont redoublé d’activité. La seule déception sera venue des dirigeants socialistes « de gauche ». Ils avaient déjà été méprisés et humiliés par la direction de leur parti dans l’affaire de l’ANI, puis de façon plus outrageante encore dans celle de l’amnistie sociale. Le sommet est atteint quand pour la première fois dans l’histoire du PS le droit de présenter un texte alternatif leur a été refusé à propos de la prochaine convention du Parti Solférinien sur l’Europe. Pour autant ils ne se rebellent pas. Ils se montrent totalement aveuglés par un esprit de parti qui confine à la religiosité. En réalité beaucoup de leurs amis à la base, qui n’ont pas de mandat municipal à protéger, seront là. Et ceux-là nous importent autant et parfois davantage que leurs dirigeants si timorés, il faut bien le dire.
Pour les dernières heures voici un peu de météo médiatique. J’annonce une grosse averse de mises en causes personnelles contre moi. Puis un déni de réalité dans les premières heures de la manifestation, puis un gros bidonnage de chiffres. Sans exclure une diversion de dernière heure…
Comme d’habitude notez les noms pour vous en souvenir. Et passez à l’ordre du jour.
Hollande cajole la finance
Les banquiers sont à la fête. Non seulement ils ne connaissent pas la crise mais ils sont choyés en période d'austérité. Au niveau européen la Banque centrale européenne vient de leur faire un nouveau cadeau sans contrepartie en abaissant à 0,5% le taux auquel elle leur prête de manière quasi illimitée. Au niveau français le ministre Moscovici a fait voter la loi bancaire la moins contraignante du monde développé comme j'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer. En février, 75 économistes ont signé un appel dénonçant une loi qui "laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir".
Au comble de leur puissance, les banquiers ont aussi réussi pour l'instant à traverser l'affaire Cahuzac en préservant leurs activités dans les paradis fiscaux. Pourtant les méfaits de ces activités sont chaque jour plus éclatants : évasion fiscale, blanchiment d'activités illicites mais aussi prolifération des instruments spéculatifs les plus toxiques. Or les mesures envisagées par François Hollande contre ces activités bancaires dans les paradis fiscaux se sont considérablement allégées depuis la campagne présidentielle. Dans son discours du Bourget, François Hollande avait affirmé : "Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux". Abandonnée, cette proposition a été remplacée par une décision de « publier la liste des filiales dans les paradis fiscaux ». Une publication qui est un attrape-nigaud puisque ces filiales sont déjà bien connues. Au point que des rapports annuels en tiennent la triste comptabilité. Les banques françaises comptaient 547 filiales dans les paradis fiscaux en 2012. Une implantation en progression de 11% par rapport à 2011, puisque les banques françaises ont ouvert 53 nouvelles filiales rien qu'en 2012 dans ces trous noirs de la finance mondiale. Bien sûr, tout le monde a oublié que les mêmes banques avaient annoncé en 2009 la "fermeture" de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Signe supplémentaire de leur impunité, les financiers français ont décidé de s'octroyer en 2012 de copieuses augmentations de salaires. Le mieux payé d'entre-eux, le patron d'Axa, Henri Lacroix de Castries, a empoché une rémunération de 3,22 millions, en hausse de 8%. Cela représente 244 années de SMIC. Juste derrière lui, le patron de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé a reçu 2,87 millions, soit 217 années de SMIC. Il s'est octroyé une augmentation de 42%. Alors que les bénéfices de la BNP sont en hausse de 8%. Sa paye augmente donc 5 fois plus vite que le résultat de la banque. Cette générosité récompense peut-être un autre exploit de son établissement : celui d'être le champion français de l'activité bancaire "off shore", avec 360 entités ouvertes dans les paradis fiscaux.
L'impunité des banquiers est telle qu'ils s'octroient des augmentations même quand leurs banques voient leurs résultats s'effondrer. Frédéric Oudéa le patron de la Société Générale s'est ainsi augmenté de 30%, avec une part variable de sa rémunération qui s'est même envolée de 70%. Alors que le bénéfice de la banque a chuté de 67%.
La fête des financiers ne concerne pas que les banques. Les entreprises du CAC 40 ont par exemple décidé de relancer massivement les plans de stock-options. 18 d'entre elles ont prévu pour 2013 des enveloppes de stock-options pour un total de 700 millions d'euros. A ce sujet aussi les propositions présidentielles de Hollande sont enterrées. Lors du discours du Bourget, il avait en effet affirmé : "Les stock-options seront supprimées". Non seulement elles ne sont pas supprimées mais elles s'étendent même à des entreprises dont les actionnaires prétendent qu'elles sont en difficultés financières. C'est le cas de PSA dont la direction invoque ses énormes pertes pour justifier 11 200 suppressions d'emplois, dont la fermeture des usines d'Aulnay et Rennes. Les mêmes difficultés sont aussi avancées pour lancer des négociations en vue d'un accord sur la compétitivité qui contraindrait un peu plus les salaires et les conditions de travail. On voit au demeurant que ces fameux accords de compétitivité ne permettent pas du tout de sauver des emplois. Cela devrait faire sérieusement réfléchir les sénateurs de gauche qui doivent rendre leur vote final le 15 mai sur la loi qui transpose l'accord Made in Medef qui autorise ces accords de régression sociale. Comble du cynisme et de l'hypocrisie, la direction de PSA a proposé au même moment de réserver 30 millions d'euros pour verser des stock-options à ses dirigeants. Et 300 millions pour racheter ses propres actions, afin de soutenir le cours boursier de l'entreprise. Et là aussi ce sont des évadés fiscaux qui sont à la manœuvre, puisque la plus grosse partie de la famille Peugeot, principal actionnaire de PSA s'est enfui en Suisse. Là aussi ces abus sont commis en toute impunité vis-à-vis du gouvernement. Celui-ci a pourtant accordé 7 milliards d'euros de garantie à la filiale financière de PSA, sans aucune contrepartie utile en matière d'emploi et de production. Pourtant le nouveau Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, siège désormais au conseil d'administration de PSA. Peut-être expliquera-t-il un jour en quoi les stock-options, les rachats d'actions et les suppressions massives de postes dans la recherche & développement peuvent contribuer à la relance de "l'investissement", mission dont Gallois est chargé.
Non seulement le gouvernement n'affronte pas la finance mais il invente même de nouveaux cadeaux en sa faveur. Avec ses annonces en faveur des plus-values de ventes d'actions, Hollande a fait encore plus fort lundi 29 avril que Copé avec sa fameuse niche favorable aux grands groupes. Notons d'emblée qu'il s'agit d'un nouveau "geste" de Hollande en faveur des actionnaires. Ils sont incessants depuis la fameuse visite pléthorique du gouvernement à l'université d'été du Medef en août dernier. Mais pas un geste n'est en vu en direction des salariés.
Pourtant acceptés au départ par les socialistes, l'amnistie sociale et l'interdiction des licenciements boursiers sont désormais combattus par les solfériniens avec l'aval de Hollande. Ses annonces de lundi montrent à quel point il ne comprend rien à l'entreprise. Avec ses annonces sur les plus-values, il réduit l'entreprise à ses actionnaires. Il passe ainsi à côté du collectif humain que représente l'entreprise à travers les qualifications des travailleurs et le capital productif qu'elle mobilise en technologie et en machines. Selon la même logique que celle du pacte pour la compétitivité, Hollande ne parle qu'aux actionnaires. Il a annoncé une réduction massive de l'imposition de leurs plus-values de ventes d'actions. Jusque-là ceux-ci avaient droit à 20% d'abattement au bout de 2 ans de détention des actions et 40% au bout de 6 ans. Ces abattements passent à 50% au bout de 2 ans et même 65% au bout de 8 ans de détention. Ce régime conduit à étendre à tous les actionnaires, la logique de la niche Copé qui profitait jusque-là uniquement aux plus-values réalisées par les grandes entreprises. Cela profitera notamment aux plus-values sauvages en "LBO", dont les actionnaires entrent et sortent des entreprises au bout de deux ans en compromettant leur développement productif à long terme.
Sous couvert d'égalité d'imposition des actionnaires, ces mesures vont encore creuser l'inégalité de taxation entre le capital et le travail. Dans mon débat face à Cahuzac de janvier dernier, j'avais pointé que les dividendes, l'autre grande source de revenus des actionnaires avec les plus-values, bénéficiaient déjà grâce au gouvernement d'un abattement de 40%. Alors que les salariés ne bénéficient que d'un abattement de 10%. Loin d'être remis en cause comme le proposait Hollande pendant la campagne présidentielle, le privilège fiscal du capital est donc fortement renforcé par ces nouvelles mesures. Le leader des fameux "pigeons", le multi-millionnaire et exilé fiscal Carlos Diaz a d'ailleurs twitté des félicitations à Hollande : "Job done : François Hollande courtise le monde des affaires par des baisses d'impôts".
En choyant les actionnaires, le gouvernement ignore complètement le cancer financier qui ronge aujourd'hui la production en France. Comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises, ce n'est pas le prix du travail qui compromet la production et l'emploi en France. Mais le coût du capital. Les dividendes qui rémunèrent les actionnaires des entreprises ne représentaient que 3% de la richesse créée en 1982. Ils en représentent désormais plus de 9%. Cela représente une ponction supplémentaire de 120 milliards par an que le capital prélève sur l'économie. Si cette somme était distribuée en masse salariale, elle permettrait de payer plus de 4 millions de salariés au SMIC. Si elle était prélevée en impôts, elle suffirait à combler le déficit de l'Etat et à payer deux fois et demi les intérêts de la dette.
Notre critique du coût du capital n'est pas seulement théorique. Le Front de Gauche avance toute une série de propositions pour définanciariser l'économie. Le Pôle financier public que nous proposons de créer permettrait de réduire la dépendance des entreprises face aux marchés financiers. Et de financer réellement l'investissement productif au service de la bifurcation écologique de la production. J'ai aussi proposé que les pouvoirs de vote des actionnaires soient fortement modulés en fonction de la durée de détention des actions. Cela permettrait de briser le pouvoir néfaste des fonds spéculatifs sur les entreprises. La fin de la cotation en continue des actions serait aussi une mesure de salubrité économique, pour que les marchés soient remis au même rythme que la production réelle. Un nouveau droit de réquisition publique devrait aussi permettre d'empêcher le pillage d'une production stratégique pour le pays par des actionnaires voyous. Un autre remède au cancer financier serait de développer la propriété sociale des entreprises quand les salariés le souhaitent. C'est le sens du droit de reprise en coopérative que nous souhaitons reconnaître aux salariés, avec droit de préemption sociale en cas de cession de l'entreprise par ses actionnaires.
Hollande pense-t-il dissoudre le PS ?
Après avoir dit qu’il n’était plus socialiste, François Hollande pense que son parti ne doit plus l’être non plus. C’est pourquoi il vient de corriger le texte d’orientation de ce dernier et d’interdire le droit de la minorité de présenter un document alternatif. Au PS donc, le débat sur l'Europe est interdit. C'est ce qu'a docilement accepté le bureau national du parti solférinien mardi 30 avril sur ordre express de l’Elysée. Une première dans l’histoire de ce parti. Une étape supplémentaire dans sa déchéance en parti démocrate à l’italienne.
Les membres du PS devaient discuter de l'Europe. Ils organisent une convention sur le sujet le 16 juin. Le texte-unique officiel est très fade. Il a été bien purgé. Une version provisoire avait fuité dans Le Monde de vendredi 26 avril. Ce premier texte avait été écrit par Jean-Christophe Cambadélis. Il critiquait "l'intransigeance égoïste" d'Angela Merkel, décrite en "chancelière de l'austérité". Ces critiques étaient parfaitement fondées. On a cru un instant que le PS nous rejoignait dans la critique du prétendu modèle allemand et de l'impasse dans laquelle Mme Merkel conduit toute l'Europe. J'en profite pour dire que ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'ensemble de mes textes sur ce thème puisque je les ai regroupés en un seul document.
C'était d'autant plus vrai que ce texte arrivait deux jours après la sortie du président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone contre la droite allemande. Déjà dans « Le Monde », il avait appelé à une "confrontation" avec la droite allemande. On pouvait se demander si les lignes n'avaient pas un peu bougé. Patratas ! Sitôt le document provisoire connu, les solfériniens sont montés en ligne pour servir de bouclier à Mme Merkel et à son gouvernement conservateur. Michel Sapin a tiré le premier : "Le terme de confrontation, qui a été utilisé ces derniers jours, est un terme totalement inapproprié, inadapté. C'est-même un contre-sens dans la relation. Si on veut le débat, il faut éviter les mots qui blessent". Il a été suivi par Pierre Moscovici : "L'idée qu'il faudrait une confrontation avec l'Allemagne est fausse et totalement contre-productive. (…) Ce n'est pas en entrant dans une logique de dénonciation, de stigmatisation ou de rupture que l'on peut espérer faire avancer les choses." Enfin Manuel Valls a été le plus ridicule. Il a dénoncé "des propos irresponsables, démagogiques et nocifs. Il ne peut pas y avoir de recherche d'un bouc émissaire qui aurait le visage d'Angela Merkel. Si elle gagnait les élections en septembre, que ferions-nous ? Nous déclarerions la guerre à l'Allemagne ?". Oui c’est ça, Manuel Valls, tu as bien compris : Claude Bartelone veut déclarer la guerre à l’Allemagne ! Comme il est subtil et modéré ce Valls ! Ce n’est pas lui qui oserait parler de « balai » ou d’une « outrance » de cette sorte ! Jean-Marc Ayrault voulait probablement dire la même chose en vantant "l'amitié franco-allemande" dans deux tweets en français et en allemand. Comme si le débat sur la politique économique en Europe était une question d'amitié entre les peuples !
Les solfériniens veulent tuer le débat. Dès le samedi, Jean-Christophe Cambadélis a rétropédalé. Il a fait retirer du texte toutes les références contre Angela Merkel. Moins de 72 heures après avoir fait semblant de crier très fort, le PS est rentré dans le rang. Peut-être craignait-il qu'on lui fasse remarquer en Allemagne comme en France qu'il applique en France une politique très proche de celle d'Angela Merkel.
Le débat est impossible au PS. Les solfériniens verrouillent. C'est ce qu'ils ont fait de manière brutale. Le courant d'Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Liennemann en a fait les frais. Il voulait déposer un texte alternatif à celui de la direction du PS sur l'Europe. Depuis des mois des tractations avaient lieu avec le reste de la « Gauche » du PS, les Hamon-Emmanuelli. Il s’agissait de faire un texte commun. « Pas question ! » a rugi Hollande, « pas de ministre sur une ligne anti Europe ». Les Hamon-Emmanuelli ont pleuré très fort. Ils ont dit « mais Les autres vont maintenir un texte et nous allons être marginalisé dans la « gauche » du parti ». Très bien a dit Hollande et il a convoqué Harlem Désir : « Pas de texte du tout face au tien ! » a-t-il ordonné. Pour la manœuvre de congrès personne n’est plus fort que Hollande ! Lienemann et Maurel sont donc grossièrement et contre les statuts de leur parti privés de l’occasion qu’ils préparaient et attendaient depuis six mois.
Leur texte faisait quatre propositions. La gauche du PS proposait de "stopper immédiatement les politiques d’austérité, suspendre le pacte de stabilité, avec la marche forcée vers la réduction des déficits publics à 3%". Maurel et Lienemann proposaient ensuite "une relance écologique et sociale avec un grand emprunt et un budget communautaire en augmentation. C’est pourquoi ils demandent aux eurodéputés socialistes français, de voter contre le budget de l'UE 2014 et 2019". Leur texte demandait aussi "un changement radical de politique monétaire, mettant fin à la surévaluation de l’Euro ainsi qu’une modification en profondeur du rôle, des missions, des interventions de la BCE. Elle doit prêter directement aux Etats". Enfin, ils demandaient que le gouvernement "refuse d’ouvrir les négociations en vue du traité transatlantique" de libre-échange que prépare la Commission européenne. On le voit, ce texte reprend plus ou moins plusieurs propositions du Front de Gauche. Le vote à son sujet aurait ouvert un espace politique commun entre la gauche du PS et nous. Hollande l’a vu. Il a coupé court.
Le texte n'existe plus. Bien sûr, il existe toujours au sens littéraire. Mais politiquement, il est mort-né. Les solfériniens ont interdit qu'il soit soumis au vote des adhérents comme texte alternatif à celui de la direction du PS. Après avoir caporalisé le parlement dans le débat sur l'Accord MEDEF, les solfériniens caporalisent leur propre parti ! C'est pourtant une règle de base de la démocratie que de pouvoir choisir entre deux orientations. Au PS, ce n'est plus possible. On connaît le résultat : démoralisation et division.
Bien sûr, le fonctionnement interne du PS ne nous regarde pas. Nous n'en sommes pas membres. Mais cet épisode intéresse toute la gauche. Il en dit très long. On voit avec cet épisode qu'être « raisonnable » avec les solfériniens et « ne pas parler trop fort », « respecter les règles », ne mène nulle part qu’à la honte et au ridicule. Pour les solfériniens, c'est toujours trop. Cette stratégie de l'aiguillon repose sur l'idée qu'en parlant tranquillement, poliment, on arrivera à convaincre, ou au moins qu'on arrivera à un compromis avec les sociaux-libéraux.
Cette ligne n'est plus opérante. Elle ne permet plus d'obtenir rien. La seule réponse des solfériniens est le mépris et le coup de force. Dès lors, la seule chose qu'ils comprennent, c'est le rapport de force. Et ce rapport de force ne peut plus se construire dans le PS. Ce parti est totalement verrouillé. Il doit donc se construire ailleurs. C'est le sens de la création du Parti de Gauche puis du Front de Gauche. Et il doit se construire au grand jour, pour résister aux arrangements de couloirs. C'est le sens de la grande marche de ce dimanche 5 mai. Tous ceux qui veulent que le débat sur l'Europe et l'austérité ait enfin lieu à gauche et dans le pays savent à quoi s'en tenir. S'ils le veulent vraiment, il faut venir à la Bastille à 13h30 dimanche. Nous l'imposerons par nous-mêmes. Par notre nombre.
Je ne suis pas FdG, je vous ferai donc grâce de nos désaccords. Je lis toujours et avec grand intérêt tout ce qui se passe dans vos rangs, et j'en partage sinon le fond, au moins la dynamique. J'espère que vous êtes nombreux à Paris. Je me permets juste une remarque: j'ai lu et écouté les communiqués des différents "ténors" de ce rassemblement, et des humbles piétons qui les suivent, et je trouve que la manifestation a connu dans sa préparation, depuis un mois qu'elle est annoncée, un tour différent: au départ, si j'ai bien compris, il s'agissait d'un Mani Pulite à la française, un nécessaire coup de balai contre une certaine forme de représentation politique. Je trouvais le projet hardi, téméraire, parce que dénoncer les collusions de la classe dirigeante et du monde de l'argent, la corruption des moeurs et le naufrage de l'intérêt général au profit des égoïsmes particuliers, fleure toujours un peu l'antiparlementarisme (de ce parlement-là, en tout cas), je pensais que la gauche empruntait là un chemin un peu périlleux, vu la conjoncture, mais tellement important. Et le temps passant, la manif's'est transformée en combat (roboratif, certes) pour une nouvelle orientation des politiques économiques et sociales. N'est-ce pas confondre le politique et la politique ? Ne pouvait-on pas créer, à cette occasion, quelques passerelles avec des membres de la majorité (un Maurel dans la manif'aurait eu de la gueule) voire du "peuple de droite" ? J'écoute à l'instant Eva Joly: je ne suis pas plus EELV que FdG, mais je trouve qu'elle est plus "dans le sujet" que Jean-Luc Mélenchon... Pour moi, cette "marche du balai" devait s'abstenir d'être trop clivante, parce que le clivage-là était d'une autre nature. "Il n'y a pas de morale en politique", affirmait Carl Schmitt. "Et c'est bien dommage", doit-on le marteler aujourd'hui. Et pour que la vague déferle, il fallait lui donner de l'ampleur. Belle initiative en tout cas ! On remet ça bientôt ?...
Bonjour,
J'écoute en direct les différents intervenants, et malheureusement les commentaires y afférent. Et çà y va à la critique, à la désinformation, ces médiacrates ne valent rien, ils sont infects. Pas une seule vue générale. Combien êtes-vous ? e piétine et suis de tout coeur avec vous.
Superbe discours de JL Mélenchon. Pas un gros mot. Ils vont être déçus les "passe-plats de service".
Elles ont le "torticoli" les caméras de BFM ? Les journaleux ont des problèmes d'oreilles. Ils ont entendus que c'était la fin de la propriété privée. Ils ont entendus que la violence des attaques contre l'austérité et la commission européenne. Ils n'ont pas entendu que les pays ne paieront pas leur dette et qu'il était inutile de faire souffrir les peuples pour rien. On ne voit rien de la manifestation, on n'a pas entendu P. Laurent, ni Clémentine. Par contre on entend F. Achilli toutes les 2 minutes qui indique que c'est A. Montebourg qui a inventé la 6ème république. C'est F. Achilli qui dit qu'il n'y a pas de différence entre MLP et JL Mélenchon sauf que JL est internationaliste et utopiste. On cauchemarde. F. Achilli se plaint de recevoir des mails hostiles, mais c'est un coup de pied au cul qu'il lui faudrait ! Dire que c'est du direct et qu'il y a que les journaleux qui commentent. Et on ne sait toujours pas le nombre de manifestants à 100 000 prés. C'est qu'il y en a trop pour eux.
Comme l'avait dit Jean-luc, les attaques pleuvent. Sur BfmTV, le journaliste à propos de Jean-luc 1er ministre "on ne peut pas faire entrer le Diable dans la bergerie" ensuite il poursuivra par "Mélenchon est le pire ennemi de Hollande". Hollande doit être un ange mais il cache bien son auréole, et je rajouterai que c'est sans doute dans le pire qu'il est le meilleur.
Rien ! Aucunes vue d'en haut. Bravo les médiacrates. 37eme sur le plan mondial au niveau de la liberté de la presse en France. Je pense que nous sommes plus bas que çà !
Maintenant, marche, Peuple de France! Nous sommes d'ores et déjà les victorieux mais nous goûtons à une victoire totale que nous ne remettons pas à plus loin, ni à plus tard. Nous nous abreuverons bientôt de la reconquête sociale et ce, à travers toute l'Europe. Oui, Jean-Luc, le message est clair et a été entendu. Mobilisation en régions, le 9 juin, comme sur tout le continent pour une future mobilisation générale européenne. Le blocus que certains, se trouvant cet après-midi dans ce cortège de la Bastille, appelaient de leurs voeux, se dessine progressivement et il est absolument sûr qu'il aura lieu bientôt. Le coup de balai va avoir lieu et les agitations des traîtres n'y changeront rien. Ceux-là accusent de vociférations inutiles qu'ils estiment moins légitimes que leurs mensonges éhontés et infâmes qui nous ruinent et nous mènent au désastre. Ils ont eux-mêmes fait le FN depuis 40 ans et nous accuse aujourd'hui de faire le jeu des fascistes. Quelle catastrophique honte! Une liste de 8900 personnes leur a été transmise de malhonnêtes qui détruisent l'effort national et qui ne sont ni plus ni moins que des renégats infects et M.Hollande qui ne décide de rien faire les concernant hormis peut-être tirer l'oreille à 300 parmi eux. Mais de qui se moque-t-on à la fin? C'est le Front de Gauche qui divise la gauche quand les socialistes laissent courir les voleurs? C'est le Front de Gauche qui divise la Gauche quand un gouvernement soi-disant de gauche pratique une politique d'ultra droite qui laisse une partie de la population sur le carreau? Non, le Front de Gauche dénonce à juste titre une dette que nous ne pourrons jamais payer et qui nous evoie, avec tous les peuples européens du sud, au chaos. Le Front de Gauche privilégie l'intérêt général à l'intérêt de quelques nantis bien planqués qui tirent les ficelles de ce jeu terrible, sadique et assassin. Qui peut dire le contraire? Aussi, marche Peuple de France et sois fier de toi et tes convictions!
Boycottez BFM TV, cette chaîne c'est vraiment de la brève de comptoir ! En ce moment sur I-Télé c'est quand même plus soft au niveau du ton journalistique, et on a vu les discours d'Eva Joly, Pierre Laurent et Jean-Luc Mélénchon en entier. Et de temps en temps il font un point sur le direct.
Bravo Jean-Luc ! Au-delà des partis, l'humain. Vous touchez à l'universel. Bravo, c'était grandiose, noble. Vous êtes le meilleur. On s'attend à recevoir autant de tombereaux de vipères et de crapauds de leur part qu'il sort de fleurs et de perles précieuse de votre inspiration politique. J'ai l'impression qu'il a beaucoup de monde malgré que le reportage soit trop statique.
Viens de lire sur le site du Monde que le Front de gauche "revendique" (je cite le Monde) 180 000 personnes entre Bastille et Nation. Le curseur de la gauche se déplace enfin.
El pueblo unido jamas sera vencido
Compliments à tous les marcheurs
Magnifique Mr Mélenchon! Citations des spécialistes juste après en direct de Bfm.TV "l'incroyable ascension de cet homme, un tribun hors pair capable de vous maintenir du début à la fin devant son poste de TV, les sondages avant et après cette intervention, comparés à De Gaulle ou Chavez, et enfin pari gagné par le chef de la gauche". Ces paroles à chaud de ces journaleux en disent long sur le résultat obtenu. Bravo ! C'est maintenant que tout va changer.
Belle leçon de philosophie politique sur Mediapart avec JL Mélenchon. Enfin des journalistes qui permettent d'aborder les questions de fond. Un vrai régal pour le coeur et l'esprit.
Cependant, concernant la politique européenne et particulièrement la position du FdG sur l'Euro, je pense que Jean-Luc Mélenchon n'épuise pas toutes les hypothèses. Or il le faut pour mesurer tous les risques et bien s'y préparer. Je suis d'accord avec la première partie de la démarche : aller voir le gouvernement allemand et lui dire que cette politique ne peut plus durer. La réponse de l'Allemagne me parait évidente. C'est d'ignorer la position de la France, fut elle une grande puissance, pour la simple raison que les intérêts allemands seront défendus envers et contre tout, y compris la France. Et le gouvernement allemand est prêt pour cela à créer une zone "euro mark" avec l'Autriche, le Luxembourg, et quelques autres de sa sphère d'influence historique (et dont les économies sont fortement intégrées à celle de leur puissant voisin), et bien sur la France sera exclue de cette zone. Ils en ont les moyens et cela fonctionnera avec la finance internationale qui applaudira.
Alors il nous restera à nous entendre avec les pays du sud de l'Europe tous gouvernés à droite. Un vrai plaisir. Une période très difficile s'ouvrira alors. Il faut déjà l'envisager pour s'y préparer. Et on ne peut exclure une transition avec le Franc tant qu'aucun accord ne sera trouvé avec Espagne, Italie, Portugal, Grèce, etc. Quant à l'ouverture sur le pourtour méditerranéen côté Afrique, c'est peut être souhaitable mais cela ne me parait pas compatible de la temporalité des évènements. Il y faudra beaucoup de temps or la rupture de l'Euro commandera l'urgence.
Vive la 6ième !
Sur BFM, le journaliste a été impressionné du discours de Jean-Luc. Après, il a repris son analyses habituelle. J'ai été surpris de son hatitude du commentateur. J'ai eu l'impression qui avait été capté par le discours et il a dit que la marche était une réussite. Bref, tout autour de moi, je vois les gens qui commencent à basculer vers nous. Le fait de discuter et de faire comprendre l'économie et le discours de Jean-Luc Mélenchon commence à faire des adhésions. Les gens prennent conscience et se posent des questions. Je vous invite à faire de la sorte et croyez moi, ça marche.
J'ai un collègue qui vote FN qui m'appeler cet après-midi. Il m'a dit peut-être que lui il peut changer les choses, apres avoir entendu son discours. Encourageant, non?
180 000, tout est dit !
Bonjour à toutes et à tous et à toi Camarade Jean Luc
Le PG annonce 180 000 participants (BFM TV) pour notre marche, un grand et franc succès donc. Et toutes les gesticulations, les désinformations, du PS et des médiacrates n’y pourront plus rien le peuple est en marche. C’était inéluctable il ne pouvait en être autrement, comment ce gouvernement pourrait-il ignorer à présent la colère qui ne s’arrêtera pas de monter.
Résistance !
De Paris à côté de l'Opéra ? D'une marche débordante d'enthousiasme, une chaleureuse pensée à tous ceux qui ne sont pas le bonheur d'être physiquement avec nous mais qui ont oeuvré à tout cela, merci!
Quelle magnifique démonstration de force ! Oh que c'et beau le peuple ! Comme ca, je ne crois pas que personne puisse vous redire que vous êtes un homme seul. 180000, énorme. Petit hic, une démostration c'est fait pour démontrer, or les seules images qu'on a sont ceux d'I>télé et de BFM avec toute l'objectivité qu'on sait. Pas un seul plan large. Ils montrent les rues les plus vides. Si on n'est pas capable de produire nos propres images on a des problemes. On l'avait fait le 18 mars, pour quoi on ne l'a pas fait aujourd'hui? Avoir les images c'est démontrer et en plus redonner du courage aux millions que ne sommes pas la. Je reste sur une sensation bizarre ou je sais qu'il y a 180 000 mais je ne les ai pas vus.
Mais bon, quel magnifique démonstration !
Je suis d'accord sur les images. Un peu de frustration, car le 18 mars, nous avions pu vivre les choses ensembles. Les images de I>télé ou BFM sont des images de journaliste, où l'on écoute ce beau discours et on nous coupe l'Internationale ! J'ai halluciné, à la fin de l'analyse des journaleux, on nous sort un sondage qui compare Jean-Luc Mélenchon ET MLP et deux chiffres qui nous disent que malgré tout, les français la préfèrent ! Même si on commence à être habitué, je m’étonne à chaque fois. Pour ceux qui n'ont pas pu se déplacer, et vire au cœur de cette marche, difficile de garder le baume au cœur même avec ces bons chiffres.
Que FH change de politique et qu’il s’attaque à la finance comme il l’avait promis et l’on verrait alors les médiacrates se retourner contre lui. Il deviendrait alors immanquablement leur cible, comme l’est aujourd’hui Jean Luc, alors preuve serait faite que ceux-ci sont bien à la solde des puissances de l’argent de la finance. Preuve serait faite que si ce n’est pas la rue qui doit gouverner c’est bien la finance qui s’en charge.
Quand on veut cacher les choses c'est que l'on a peur ! Bravo à vous tous. J'étais devant la télé mais frustré car je pensais au 18 mars 2012 ou j'avais pu être au milieu de vous. Nous sommes le mouvement en marche. Jean Luc et Pierre deux personnalités de valeur et complémentaires. Que la lutte continue, nous vous soutenons !
Rien qu'un mot, bravo !
Exact luz 11.
Et c´est bien la raison pour laquelle ni la police socialiste ni les TV de même bord n´ont donné de chiffres. Prononcer 180 000 personnes leur écorcherait la langue.
Et un grand hommage à tous ceux qui n'étant pas du FdG, ont marché avec lui. Ils ont constitué notre force future!
Magnifique! Moi je n'y étais pas physiquement pour raison de santé, mais ma petite fille, mes jeunes amis, mes camarades sont là, dans cette foule joyeuse, malgré le long aller-retour d'Auvergne, et j'écoute leur détermination au bout du fil, leur envie de me transmettre leur joie d'être avec la gauche, celle qui veut une politique de gauche, celle qui n'a pas voté pour refaire du plagiat de Sarko, n'en déplaise a monsieur Moscovici et a monsieur Désir. Non messieurs, ce n'est pas J-L Mélenchon qui divise la gauche, impossible, car c'est lui la gauche, avec tous ses partenaires du Front de gauche. Vous avez compris ou pas ce 5 mai 2013 ? Bravo aussi a Eva Joly, et a tous les participants de cette grande, très grande marche contre cette politique qui n'est pas la notre a "Gauche" et pour la 6e république.
La préfecture annonce 30 00 personnes pour la marche du Front de Gauche.!
Ils osent. Ils ont osé. 30 000 selon la police!
Bravo pour un homme seul !
Jean-Christophe Cambadélis, député et secrétaire national du PS sur C/politique
"Jean-Luc Mélenchon se trompe de colère. Dans la gauche l'ennemi ce n'est pas la gauche, ce n'est pas le Parti socialiste. La responsabilité de la situation actuelle, c'est la droite. "
C'est lui qui le dit, la droite est encore au pouvoir
@Octobre (271)
Çà y est c'est commencé. La Préfecture de Police qui normalement ne communique pas de chiffres lors de "manifs politiques" (c'est comme cela qu'elle qualifie certaines manifs) annonce 30 000 personnes dans le défilé. Scandaleux. Il se fiche du monde.
J'ai écouté tous les discours. Merci aux orateurs et à Mme Joly en particulier. Cette grande dame a tout mon respect.
Pour le nombre de participants, tout ce que je sais que j'ai mis deux heures pour faire Bastille-Nation. Et j'étais pas loin de la tête de la marche. Maintenant les médias vont chercher les angles les plus négatifs pour le Front de Gauche. A en avoir la nausée. Qu'ils s'en aillent tous!
Le chiffre de 30 000 personnes est totalement faux. J'ai moi aussi, sans avoir vu la manif, mais en connaissant l'heure de depart et l'heure d'arrivée. La manif a en gros (j'ai pris l'hypothese basse) duré 3h. La distance Bastille/Nation est de 2500 m. Sachant qu'un marcheur se deplace à la vitesse de 5 km/h (petit marcheur), qu'un rang de manif compte 15 personnes espacés chacun de 1m, on a le resultat suivant, 2500 x 15 = 37500 et ceci pour 3/4 h (hypothese basse encore). Cela nous donne pour 3h, 150 000 pour 3 h en hypothese basse. Donc 180 000 c'est tout à fait crédible.
Je salue toutes celles et ceux qui ont donné de leurs temps et de leur argent pour faire cette marche
sachez une chose, on en a encore sous la semelle (innondations en Bourgogne, pas de TGV en provenance du bordelais, pas d'appel syndical à participer à la manif, beaucoup de personnes empechées (dont votre serviteur). C'est dejà un grand succès, la balle est dans le camps du gouvernement ! (J'écoute en meme temps que j ecris BFMTV. Grand rassemblement de langues de bois qui prefigurent demain des reveils avec des gueules de bois).
Résistance et courage à toutes et tous !
Comme tous les camarades, dont mon amie Jeanine, j'étais suspendue devant les images. Malheureusement, nous n'avons pu nous rendre compte de l'ampleur de la manifestation ! De toute façon les discours d'Eva Joly, Pierre Laurent et bien sûr Jean-Luc Mélenchon étaient en tout points remarquables. J'ai signé hier la pétition en faveur de ce rendez-vous auquel je ne pouvais participer. J'ai décoré mon balcon sur la rue avec deux balais, une affiche de Jean-Luc demandant de prendre le pouvoir, réunis par une écharpe rouge. J'aurais volontiers balayé devant la mairie de mon bourg, mais j'y ai pensé trop tard pour que mes camarades viennent à la rescousse. Pour la prochaine fois, c'est envisageable, avec un billet : "Référendum révocatoire".
Merci à vous toutes et tous, le changement c'est maintenant ! Vive la 6ème.
Quelle belle manif. Les gens étaient beaux, sérieux dans leur slogans, attentifs aux différents discours, un niveau de conscience politique très élevé. Au cours de la marche. Une petite anecdote. Je dis à mon épouse, je ne sais plus à quel propos, "la consigne, c’est pas de consigne", une camarade qui m'a entendu prononcer cette phrase me dit "oui, mais après faut ramasser les morceaux", je lui ai gentiment répondu, "non, camarade, il faut faire de l'éducation politique". "Bien vu" m'a-t-elle répondu!
Bravo.
Bonsoir à tous.
J'ai le plaisir de revenir de cette marche. Ils sont pas sérieux à la préfecture de Police. 30 000 ! Audiard aurait très bien qualifié l'affaire.
Merci aux organisateurs d'avoir prévu les stands à Rhums arrangés tous les 100m ! ça aide :)
En tout cas c'est une formidable bouffée d'oxygène pour quelqu'un comme moi qui, malgrè mon adhésion au PG, a beaucoup de mal à se motiver pour ce type de manifestation. A refaire parce que ce n'est que le début, enfin je l'espère !
Choqué que BFM-Tv et I>télé mentent aux Français, en effet, ils ne faisaient pas de plan large, de plus les chiffres de la préfecture est choquant 30 000, tout le monde sait que c'est faux.
En tout cas bravo pour cette manifestation.
On lâche rien, Résistance !
En principe, la période d'essai est d'1 mois. Je trouve Jean-Luc généreux. Plus d'arrangement ! Terminé ! Dehors Hollande et ses pantins. Licenciement pour faute lourde ! Motif, faire souffrir le peuple. Longue vie à vous Jean-Luc. Vous êtes entier, dévoué, serein, sincère et vous tiendrez vos promesses pour une France meilleure. Vous saurez toujours nous guider pour la paix. Bravo pour le discours de cet après midi. Génial ! Quel régal.
Si l'on veut que les chefs des grandes entreprises cessent de s'exiler ou de menacer de le faire en fuyant un prétendu matraquage fiscal, voici une idée qui serait facile à mettre en œuvre et facile à comprendre pour les citoyens : le Parlement institue l'interdiction pour les services de l'État et les collectivités territoriales d'accepter dans les appels d'offres les entreprises dont les dirigeants sont exilés. Je crois qu'un très grand nombre reviendraient en France illico et que cela en dissuaderait d'autres.
Cette disposition législative pourrait même s'intégrer dans un projet plus global : le label social, écologique et civique. Celui-ci serait donné aux entreprises et à leurs produits. Une marchandise produite dans des conditions socialement et écologiquement acceptables et dont les dirigeants montreraient un comportement civique (cf. le patriotisme fiscal) serait ainsi signalée aux consommateurs et l'on pourrait même envisager qu'elle bénéfice d'une taxation (TVA) moins importante que les marchandises n'ayant pas ce label.
Bon courage à nous tous.
J'étais à Bastille le 18 Mars et je pense que le niveau de mobilisation était au moins aussi fort. Et maintenant, la suite !
Je viens de m'exprimer en commentant le billet du 24 avril (n° 479) sans m'être aperçue que Jean -Luc, tu avais écrit celui -ci le 3 mai.
J'ai parlé précédemment de violence dans l'attitude et les mots que tu emploies parfois, et qui sont susceptibles de te faire perdre des voix. Mais après avoir regardé ta vidéo nous invitant à manifester aujourd'hui, je te dis bravo. Quand tu t’adresses nous, le peuple, tu as le ton qu'il faut, et tu nous touches. Continue à parler pour le peuple quand tu parles publiquement, oublie les politiciens et les médias qui te manipulent pour te faire sortir des tes gonds, et donner une image négative de ce que tu es en réalité.
Cette journée du 5 mai était magnifique. Qu'il y en ait plein d'autres que celle-ci, et que tu gagnes enfin la place que tu mérites à la tête de la 6ème République!
J'étais là cette après-midi, place de la bastille bondée dès 13h20, à 13h45 il n'y avait pas moyen de faire 5 mètres tellement elle était remplie. Les rues avoisinantes l'étaient également. 1h de discours vraiment sympa, surtout celui de Pierre Laurent, Jean-Luc Mélenchon, et une dame dont je ne me souviens pas le nom mais qui avait réellement une grande force dans la voix. Dans tous les cas, il y avait minimum 100 000 personnes. Pour ceux qui n'étaient pas là, il y avait bien 1h de marche, pour mon cas j'ai marché environ vers le début du cortège, il y avait des personnes partout, des gens sur les petits balcons avec des drapeaux front de gauche, une ambiance géniale, et tout cela a duré 2h. C'était ma première manifestation et j'ai réellement passé un bon moment. A refaire pour se battre.
Salutations !
Magnifique journée, magnifiques discours ceux de Pierre Laurent et de Jean-Luc plus particulièrement. Eva Joly n'est pas une tribunicienne, mais nul doute de son extrême efficacité si demain elle est ministre de la justice avec des compétences étendues à la lutte contre la fraude fiscale internationale.
Que cela fait du bien de se retrouver de plus en plus nombreux. Plus nombreux qu'en mars et septembre 2012 où j'étais aussi.
Les 30.000 participants de la police sont ceux d'une "propaganda staffel" de l'occupation, mais indignes d'une démocratie. Ces solferiniens s'affirment comme des pourris, autant que deux qu'ils ont remplacés. 180.000 semble un nombre réaliste.
Et maintenant Jean-Luc, tu te doutes que comme disait Chirac, cette manif à Hollande, elle va lui en toucher une sans faire bouger l'autre...
Qu'est ce qu'on fait demain ?
Partis à 180.000, arrivés à 30.000. Valls comme cahuzac ne sait plus compter. Radio Paris ment. Ce n'est qu'un début, quand il comptera les bulletins de votes la prochaine fois, il mangera sa morgue.
On ne lâche rien.
De retour de Nation!
Superbe manifestation, des jeunes et des moins jeunes, déterminés et souriants. La Bastille totalement pleine (pour une photo je recommande celle de Soudais de Politis il l'a tweeté vers 14h00) et la rue de Lyon idem.
Pour le nombre, 150 000, 180 000, 100 000 ou 30 000 comme ne l'annonce pas puis l'annonce la préfecture (ils ne doutent de rien), je ne sais pas, bien qu'ayant remonter le cortège vers 17h30. Une chose est certaine, nous étions des dizaines de milliers heureux de se retrouver derrière nos drapeaux rouges !
Pour conclure, n'en déplaise à Cahuzac et aux Solfériniens, Jean Luc n'est définitivement pas un homme seul !
Ouah ! Ouah ! les ministres solfériniens et les " suivettes " sont aux abois, ouah, ouah et en plus ils sont méchants, ils n'acceptent pas les remontrances, mais par contre faire des courbettes au MEDEF, Merkel, contredire diectement leurs militants et élus.
Ca c'est ce soir, vous allez voir demain sur vos médias la déferlente anti-Mélenchon, quoi que Paul Laurent devrait faire attention quand un micro lui est ouvert. Enfin on a un vrai leader !
Le faubourg St Antoine plein de monde, la Bastille pleine à craquer, puis après le podium où Eva Joly, Christian Piquet, Myriam Martin, Pierre Laurent, Jean-Luc Mélechon se sont exprimés, nous avons pris le parti de suivre ceux qui s'étaient engagés dans le boulevard Diderot et là woua ! Tout le boulevard jusqu'a Nation était plein, sachant qu'à Bastille ça grouillait de monde, là on s'est dit : "y'a entre 150 000 et 200 000 personnes". C'était fou ! Bravo au front de gauche, bravo Jean-Luc, Pierre et les autres, mon dieu que ça fait du bien. Vive la vraie gauche. On lâche Rien.
Il a fait beau et bon Peuple ce Dimanche. La journée fut riche.
Alors pour clore cette journée je m'inflige la vision de Jean Marc Ayrault sur TF1. Quel adjectif choisir ? Pathétique ? Je crois que je n'aurais pas à chercher trop loin pour qualifier sa prestation. Déjà ne trouver qu'une chaine de Droite pour s'exprimer c'est limite pour un mec de Gauche, enfin soit disant de Gauche. Mais parler de tout pour ne parler de rien sortit de l'expression "Modèle social Français" en l'utilisant à toutes les sauces sans aucune cohérence les unes envers les autres ça devient carrément obsène.
La finalité du discours des solfériniens c'est "vous allez en chier pour défendre votre modèle social" mais la finalité de notre modèle social ne serait-il pas d'éviter aux gens d'en chier ? Enfin en tant qu'informaticien de base, à la limite de l'inculte, mais qui dispose de 2 ou 3 neurones pour réfléchir. Je m'interroge et je ne comprends pas la logique de ce gouvernement et encore moins la politique menée, il n'y à rien qui fasse appel à la logique de l'interet général.
Bonne soirée à tous. Ce fut une très belle journée.
"J L Mélenchon a fustiger lors d'un discours fleuve"....Beurk, ouf, je m'étouffe sur LCI. Un discours fleuve comme dans les pays communistes bien sûr, ou d'Amérique du sud ou à Cuba. Sur 30'd'un discours ciselé ils n'ont retenu que cette "maudite Troïka et infâme" je ne sais plus quoi. D'une violence inouïe. M.Walls a quant à lui été excellent. Il nous a fustiger lors du grand jury RTL en indiquant que ce n'est pas la rue qui commande. 30 000 ce n'est pas le triomphe espéré. Ils nous ont perdu à jamais ! Quant aux anti-gay ia préfecture leur décerne une participation au delà de leur propre espérance. 5 pic-niqueurs doivent valoir 100 manifestants. Y aura t-il des journalistes pour démonter cette arnaque? Comme ils l'ont fait pour le discours de Sarkozy au trocadéro.
Très juste Diogène, bien vu. C'est tellement ridicule ce chiffre proclamé, même derrière l'écran et avec des images réduites volontairement on voit la différence avec les 35000 annoncés pour la manif de Barjot and co. Lamentable monsieur Valls ! Mieux vaut en rire qu"en pleurer tellement la farce est énorme. Mais que voulez vous dans l'affolement n'est ce pas ?
Très heureux de lire vos commentaires de retour de manif. Ayant une cheville en réparation je n'y étais pas, mais comparant avec les images du 30 septembre 2012 (où j'étais) vous étiez encore plus nombreux. Bravo. Ce soir je suis vraiment très fier de faire parti de la bande. Je suis sûr que nous pouvons faire changer les choses pour l'intérêt général et que nous sommes les seuls à vouloir et pouvoir le faire. Je suis infiniment reconnaissant à Jean Luc Mélenchon, mais aussi à toutes les autres figures du front de gauche, et aussi à vous tous, de m'avoir donné l'envie de savoir, d'apprendre, de comprendre, de m'indigner et de choisir mon camp. Je pense pouvoir marcher le 9 juin prochain, et même porter un drapeau sur un manche à balai. Ils peuvent aller se rhabiller avec leur propagande, car on lâchera rien!
Aux infos rien ou presque et les gens continuent de se croire en democratie !?