02mai 13
Ici je donne des raisons supplémentaires de venir marcher dimanche. C’est-à-dire que je vous raconte les derniers cadeaux faits à la finance et les dernières muselières posées par les solfériniens sur la bouche de ceux qui veulent bien se laisser faire. Mais ces lignes sont une sorte « d’ordre du jour » adressé à tous ceux qui préparent avec détermination et méthode la mobilisation du 5 mai. D’abord je voudrais vous féliciter pour avoir tenu le choc. La brièveté du délai de convocation, la gêne de la période de vacances, les bisbilles locales parfois bien pénibles, rien ne vous a fait négliger votre devoir, rien n’a éteint votre engagement. Vous êtes sortis des tranchées avec efficacité. Tractages, boîtages, porte à porte même, tout a été couvert autant que possible. J’ai bien aimé la petite vidéo de nos camarades de Lozère, racontant la campagne d’un colleur d’affiche militant dans les interminables kilomètres d’une zone rurale du pays. Au final, le niveau de mobilisation des transports depuis les régions vers Paris est supérieur à ce qu’il était pour le 30 septembre dernier. Comme d’habitude la SNCF n’a fait aucune facilité. Son PDG, qui vante les low cost, continue d’exprimer son appartenance de caste anti-populaire et son hostilité viscérale contre nous, comme pendant la présidentielle. Pourquoi se gênerait-il ? S’il agissait autrement, Jean-Marc Ayrault et François Hollande pourraient le traiter aussi mal qu’ils traitent tout le monde à gauche. Etre de droite et hostile au Front de Gauche est une bonne recommandation aujourd’hui pour le pouvoir actuel. Naturellement vous ne tiendrez aucun compte de ces oukases. Prenez le train si cela vous est nécessaire pour venir le 5 mai.
De notre côté, au niveau national, j’affirme que nous avons aussi déployé une activité efficace. Non seulement par la présence médiatique épuisante, mais aussi par l’organisation de la production de matériels. Tout ce qui a été produit a été massivement utilisé. Deux millions de tracts, deux cent mille affiches, des centaines de messages de toutes sortes relayés de tous côtés, avec un bon niveau de circulation des initiatives spontanées et de leur relais partagés dans les réseaux sociaux. Et aussi, je mets à notre crédit au niveau national le travail de conviction qui a permis que se joignent à nous tant de personnalités si diverses et même d’organisations politiques et syndicales (oui, syndicales, comme l’UD CGT de Paris et la FILPAC CGT !), de sites internet (comme Acrimed), de journaux et de blogs. A tous ceux-là, d’ailleurs nous devons un salut complice. Car vous devez savoir que le pouvoir n’a négligé aucun moyen de pression pour les faire renoncer à leurs appels à participer nos côtés au 5 mai. Je dis bien : aucun. Même échec pour les maigres troupes supplétives rameutées par Daniel Cohn-Bendit contre Eva Joly et ses amis. Les courageux d’EELV qui ont choisi de co-organiser la manifestation avec nous ont redoublé d’activité. La seule déception sera venue des dirigeants socialistes « de gauche ». Ils avaient déjà été méprisés et humiliés par la direction de leur parti dans l’affaire de l’ANI, puis de façon plus outrageante encore dans celle de l’amnistie sociale. Le sommet est atteint quand pour la première fois dans l’histoire du PS le droit de présenter un texte alternatif leur a été refusé à propos de la prochaine convention du Parti Solférinien sur l’Europe. Pour autant ils ne se rebellent pas. Ils se montrent totalement aveuglés par un esprit de parti qui confine à la religiosité. En réalité beaucoup de leurs amis à la base, qui n’ont pas de mandat municipal à protéger, seront là. Et ceux-là nous importent autant et parfois davantage que leurs dirigeants si timorés, il faut bien le dire.
Pour les dernières heures voici un peu de météo médiatique. J’annonce une grosse averse de mises en causes personnelles contre moi. Puis un déni de réalité dans les premières heures de la manifestation, puis un gros bidonnage de chiffres. Sans exclure une diversion de dernière heure…
Comme d’habitude notez les noms pour vous en souvenir. Et passez à l’ordre du jour.
Hollande cajole la finance
Les banquiers sont à la fête. Non seulement ils ne connaissent pas la crise mais ils sont choyés en période d'austérité. Au niveau européen la Banque centrale européenne vient de leur faire un nouveau cadeau sans contrepartie en abaissant à 0,5% le taux auquel elle leur prête de manière quasi illimitée. Au niveau français le ministre Moscovici a fait voter la loi bancaire la moins contraignante du monde développé comme j'ai déjà eu l'occasion de l'expliquer. En février, 75 économistes ont signé un appel dénonçant une loi qui "laisse libre cours aux activités spéculatives des banques et sauvegarde leur pouvoir".
Au comble de leur puissance, les banquiers ont aussi réussi pour l'instant à traverser l'affaire Cahuzac en préservant leurs activités dans les paradis fiscaux. Pourtant les méfaits de ces activités sont chaque jour plus éclatants : évasion fiscale, blanchiment d'activités illicites mais aussi prolifération des instruments spéculatifs les plus toxiques. Or les mesures envisagées par François Hollande contre ces activités bancaires dans les paradis fiscaux se sont considérablement allégées depuis la campagne présidentielle. Dans son discours du Bourget, François Hollande avait affirmé : "Aucune banque française ne pourra avoir de présence dans les paradis fiscaux". Abandonnée, cette proposition a été remplacée par une décision de « publier la liste des filiales dans les paradis fiscaux ». Une publication qui est un attrape-nigaud puisque ces filiales sont déjà bien connues. Au point que des rapports annuels en tiennent la triste comptabilité. Les banques françaises comptaient 547 filiales dans les paradis fiscaux en 2012. Une implantation en progression de 11% par rapport à 2011, puisque les banques françaises ont ouvert 53 nouvelles filiales rien qu'en 2012 dans ces trous noirs de la finance mondiale. Bien sûr, tout le monde a oublié que les mêmes banques avaient annoncé en 2009 la "fermeture" de leurs filiales dans les paradis fiscaux.
Signe supplémentaire de leur impunité, les financiers français ont décidé de s'octroyer en 2012 de copieuses augmentations de salaires. Le mieux payé d'entre-eux, le patron d'Axa, Henri Lacroix de Castries, a empoché une rémunération de 3,22 millions, en hausse de 8%. Cela représente 244 années de SMIC. Juste derrière lui, le patron de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé a reçu 2,87 millions, soit 217 années de SMIC. Il s'est octroyé une augmentation de 42%. Alors que les bénéfices de la BNP sont en hausse de 8%. Sa paye augmente donc 5 fois plus vite que le résultat de la banque. Cette générosité récompense peut-être un autre exploit de son établissement : celui d'être le champion français de l'activité bancaire "off shore", avec 360 entités ouvertes dans les paradis fiscaux.
L'impunité des banquiers est telle qu'ils s'octroient des augmentations même quand leurs banques voient leurs résultats s'effondrer. Frédéric Oudéa le patron de la Société Générale s'est ainsi augmenté de 30%, avec une part variable de sa rémunération qui s'est même envolée de 70%. Alors que le bénéfice de la banque a chuté de 67%.
La fête des financiers ne concerne pas que les banques. Les entreprises du CAC 40 ont par exemple décidé de relancer massivement les plans de stock-options. 18 d'entre elles ont prévu pour 2013 des enveloppes de stock-options pour un total de 700 millions d'euros. A ce sujet aussi les propositions présidentielles de Hollande sont enterrées. Lors du discours du Bourget, il avait en effet affirmé : "Les stock-options seront supprimées". Non seulement elles ne sont pas supprimées mais elles s'étendent même à des entreprises dont les actionnaires prétendent qu'elles sont en difficultés financières. C'est le cas de PSA dont la direction invoque ses énormes pertes pour justifier 11 200 suppressions d'emplois, dont la fermeture des usines d'Aulnay et Rennes. Les mêmes difficultés sont aussi avancées pour lancer des négociations en vue d'un accord sur la compétitivité qui contraindrait un peu plus les salaires et les conditions de travail. On voit au demeurant que ces fameux accords de compétitivité ne permettent pas du tout de sauver des emplois. Cela devrait faire sérieusement réfléchir les sénateurs de gauche qui doivent rendre leur vote final le 15 mai sur la loi qui transpose l'accord Made in Medef qui autorise ces accords de régression sociale. Comble du cynisme et de l'hypocrisie, la direction de PSA a proposé au même moment de réserver 30 millions d'euros pour verser des stock-options à ses dirigeants. Et 300 millions pour racheter ses propres actions, afin de soutenir le cours boursier de l'entreprise. Et là aussi ce sont des évadés fiscaux qui sont à la manœuvre, puisque la plus grosse partie de la famille Peugeot, principal actionnaire de PSA s'est enfui en Suisse. Là aussi ces abus sont commis en toute impunité vis-à-vis du gouvernement. Celui-ci a pourtant accordé 7 milliards d'euros de garantie à la filiale financière de PSA, sans aucune contrepartie utile en matière d'emploi et de production. Pourtant le nouveau Commissaire général à l'investissement, Louis Gallois, siège désormais au conseil d'administration de PSA. Peut-être expliquera-t-il un jour en quoi les stock-options, les rachats d'actions et les suppressions massives de postes dans la recherche & développement peuvent contribuer à la relance de "l'investissement", mission dont Gallois est chargé.
Non seulement le gouvernement n'affronte pas la finance mais il invente même de nouveaux cadeaux en sa faveur. Avec ses annonces en faveur des plus-values de ventes d'actions, Hollande a fait encore plus fort lundi 29 avril que Copé avec sa fameuse niche favorable aux grands groupes. Notons d'emblée qu'il s'agit d'un nouveau "geste" de Hollande en faveur des actionnaires. Ils sont incessants depuis la fameuse visite pléthorique du gouvernement à l'université d'été du Medef en août dernier. Mais pas un geste n'est en vu en direction des salariés.
Pourtant acceptés au départ par les socialistes, l'amnistie sociale et l'interdiction des licenciements boursiers sont désormais combattus par les solfériniens avec l'aval de Hollande. Ses annonces de lundi montrent à quel point il ne comprend rien à l'entreprise. Avec ses annonces sur les plus-values, il réduit l'entreprise à ses actionnaires. Il passe ainsi à côté du collectif humain que représente l'entreprise à travers les qualifications des travailleurs et le capital productif qu'elle mobilise en technologie et en machines. Selon la même logique que celle du pacte pour la compétitivité, Hollande ne parle qu'aux actionnaires. Il a annoncé une réduction massive de l'imposition de leurs plus-values de ventes d'actions. Jusque-là ceux-ci avaient droit à 20% d'abattement au bout de 2 ans de détention des actions et 40% au bout de 6 ans. Ces abattements passent à 50% au bout de 2 ans et même 65% au bout de 8 ans de détention. Ce régime conduit à étendre à tous les actionnaires, la logique de la niche Copé qui profitait jusque-là uniquement aux plus-values réalisées par les grandes entreprises. Cela profitera notamment aux plus-values sauvages en "LBO", dont les actionnaires entrent et sortent des entreprises au bout de deux ans en compromettant leur développement productif à long terme.
Sous couvert d'égalité d'imposition des actionnaires, ces mesures vont encore creuser l'inégalité de taxation entre le capital et le travail. Dans mon débat face à Cahuzac de janvier dernier, j'avais pointé que les dividendes, l'autre grande source de revenus des actionnaires avec les plus-values, bénéficiaient déjà grâce au gouvernement d'un abattement de 40%. Alors que les salariés ne bénéficient que d'un abattement de 10%. Loin d'être remis en cause comme le proposait Hollande pendant la campagne présidentielle, le privilège fiscal du capital est donc fortement renforcé par ces nouvelles mesures. Le leader des fameux "pigeons", le multi-millionnaire et exilé fiscal Carlos Diaz a d'ailleurs twitté des félicitations à Hollande : "Job done : François Hollande courtise le monde des affaires par des baisses d'impôts".
En choyant les actionnaires, le gouvernement ignore complètement le cancer financier qui ronge aujourd'hui la production en France. Comme je l'ai déjà expliqué à plusieurs reprises, ce n'est pas le prix du travail qui compromet la production et l'emploi en France. Mais le coût du capital. Les dividendes qui rémunèrent les actionnaires des entreprises ne représentaient que 3% de la richesse créée en 1982. Ils en représentent désormais plus de 9%. Cela représente une ponction supplémentaire de 120 milliards par an que le capital prélève sur l'économie. Si cette somme était distribuée en masse salariale, elle permettrait de payer plus de 4 millions de salariés au SMIC. Si elle était prélevée en impôts, elle suffirait à combler le déficit de l'Etat et à payer deux fois et demi les intérêts de la dette.
Notre critique du coût du capital n'est pas seulement théorique. Le Front de Gauche avance toute une série de propositions pour définanciariser l'économie. Le Pôle financier public que nous proposons de créer permettrait de réduire la dépendance des entreprises face aux marchés financiers. Et de financer réellement l'investissement productif au service de la bifurcation écologique de la production. J'ai aussi proposé que les pouvoirs de vote des actionnaires soient fortement modulés en fonction de la durée de détention des actions. Cela permettrait de briser le pouvoir néfaste des fonds spéculatifs sur les entreprises. La fin de la cotation en continue des actions serait aussi une mesure de salubrité économique, pour que les marchés soient remis au même rythme que la production réelle. Un nouveau droit de réquisition publique devrait aussi permettre d'empêcher le pillage d'une production stratégique pour le pays par des actionnaires voyous. Un autre remède au cancer financier serait de développer la propriété sociale des entreprises quand les salariés le souhaitent. C'est le sens du droit de reprise en coopérative que nous souhaitons reconnaître aux salariés, avec droit de préemption sociale en cas de cession de l'entreprise par ses actionnaires.
Hollande pense-t-il dissoudre le PS ?
Après avoir dit qu’il n’était plus socialiste, François Hollande pense que son parti ne doit plus l’être non plus. C’est pourquoi il vient de corriger le texte d’orientation de ce dernier et d’interdire le droit de la minorité de présenter un document alternatif. Au PS donc, le débat sur l'Europe est interdit. C'est ce qu'a docilement accepté le bureau national du parti solférinien mardi 30 avril sur ordre express de l’Elysée. Une première dans l’histoire de ce parti. Une étape supplémentaire dans sa déchéance en parti démocrate à l’italienne.
Les membres du PS devaient discuter de l'Europe. Ils organisent une convention sur le sujet le 16 juin. Le texte-unique officiel est très fade. Il a été bien purgé. Une version provisoire avait fuité dans Le Monde de vendredi 26 avril. Ce premier texte avait été écrit par Jean-Christophe Cambadélis. Il critiquait "l'intransigeance égoïste" d'Angela Merkel, décrite en "chancelière de l'austérité". Ces critiques étaient parfaitement fondées. On a cru un instant que le PS nous rejoignait dans la critique du prétendu modèle allemand et de l'impasse dans laquelle Mme Merkel conduit toute l'Europe. J'en profite pour dire que ceux qui sont intéressés par le sujet peuvent retrouver l'ensemble de mes textes sur ce thème puisque je les ai regroupés en un seul document.
C'était d'autant plus vrai que ce texte arrivait deux jours après la sortie du président PS de l'Assemblée nationale Claude Bartolone contre la droite allemande. Déjà dans « Le Monde », il avait appelé à une "confrontation" avec la droite allemande. On pouvait se demander si les lignes n'avaient pas un peu bougé. Patratas ! Sitôt le document provisoire connu, les solfériniens sont montés en ligne pour servir de bouclier à Mme Merkel et à son gouvernement conservateur. Michel Sapin a tiré le premier : "Le terme de confrontation, qui a été utilisé ces derniers jours, est un terme totalement inapproprié, inadapté. C'est-même un contre-sens dans la relation. Si on veut le débat, il faut éviter les mots qui blessent". Il a été suivi par Pierre Moscovici : "L'idée qu'il faudrait une confrontation avec l'Allemagne est fausse et totalement contre-productive. (…) Ce n'est pas en entrant dans une logique de dénonciation, de stigmatisation ou de rupture que l'on peut espérer faire avancer les choses." Enfin Manuel Valls a été le plus ridicule. Il a dénoncé "des propos irresponsables, démagogiques et nocifs. Il ne peut pas y avoir de recherche d'un bouc émissaire qui aurait le visage d'Angela Merkel. Si elle gagnait les élections en septembre, que ferions-nous ? Nous déclarerions la guerre à l'Allemagne ?". Oui c’est ça, Manuel Valls, tu as bien compris : Claude Bartelone veut déclarer la guerre à l’Allemagne ! Comme il est subtil et modéré ce Valls ! Ce n’est pas lui qui oserait parler de « balai » ou d’une « outrance » de cette sorte ! Jean-Marc Ayrault voulait probablement dire la même chose en vantant "l'amitié franco-allemande" dans deux tweets en français et en allemand. Comme si le débat sur la politique économique en Europe était une question d'amitié entre les peuples !
Les solfériniens veulent tuer le débat. Dès le samedi, Jean-Christophe Cambadélis a rétropédalé. Il a fait retirer du texte toutes les références contre Angela Merkel. Moins de 72 heures après avoir fait semblant de crier très fort, le PS est rentré dans le rang. Peut-être craignait-il qu'on lui fasse remarquer en Allemagne comme en France qu'il applique en France une politique très proche de celle d'Angela Merkel.
Le débat est impossible au PS. Les solfériniens verrouillent. C'est ce qu'ils ont fait de manière brutale. Le courant d'Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Liennemann en a fait les frais. Il voulait déposer un texte alternatif à celui de la direction du PS sur l'Europe. Depuis des mois des tractations avaient lieu avec le reste de la « Gauche » du PS, les Hamon-Emmanuelli. Il s’agissait de faire un texte commun. « Pas question ! » a rugi Hollande, « pas de ministre sur une ligne anti Europe ». Les Hamon-Emmanuelli ont pleuré très fort. Ils ont dit « mais Les autres vont maintenir un texte et nous allons être marginalisé dans la « gauche » du parti ». Très bien a dit Hollande et il a convoqué Harlem Désir : « Pas de texte du tout face au tien ! » a-t-il ordonné. Pour la manœuvre de congrès personne n’est plus fort que Hollande ! Lienemann et Maurel sont donc grossièrement et contre les statuts de leur parti privés de l’occasion qu’ils préparaient et attendaient depuis six mois.
Leur texte faisait quatre propositions. La gauche du PS proposait de "stopper immédiatement les politiques d’austérité, suspendre le pacte de stabilité, avec la marche forcée vers la réduction des déficits publics à 3%". Maurel et Lienemann proposaient ensuite "une relance écologique et sociale avec un grand emprunt et un budget communautaire en augmentation. C’est pourquoi ils demandent aux eurodéputés socialistes français, de voter contre le budget de l'UE 2014 et 2019". Leur texte demandait aussi "un changement radical de politique monétaire, mettant fin à la surévaluation de l’Euro ainsi qu’une modification en profondeur du rôle, des missions, des interventions de la BCE. Elle doit prêter directement aux Etats". Enfin, ils demandaient que le gouvernement "refuse d’ouvrir les négociations en vue du traité transatlantique" de libre-échange que prépare la Commission européenne. On le voit, ce texte reprend plus ou moins plusieurs propositions du Front de Gauche. Le vote à son sujet aurait ouvert un espace politique commun entre la gauche du PS et nous. Hollande l’a vu. Il a coupé court.
Le texte n'existe plus. Bien sûr, il existe toujours au sens littéraire. Mais politiquement, il est mort-né. Les solfériniens ont interdit qu'il soit soumis au vote des adhérents comme texte alternatif à celui de la direction du PS. Après avoir caporalisé le parlement dans le débat sur l'Accord MEDEF, les solfériniens caporalisent leur propre parti ! C'est pourtant une règle de base de la démocratie que de pouvoir choisir entre deux orientations. Au PS, ce n'est plus possible. On connaît le résultat : démoralisation et division.
Bien sûr, le fonctionnement interne du PS ne nous regarde pas. Nous n'en sommes pas membres. Mais cet épisode intéresse toute la gauche. Il en dit très long. On voit avec cet épisode qu'être « raisonnable » avec les solfériniens et « ne pas parler trop fort », « respecter les règles », ne mène nulle part qu’à la honte et au ridicule. Pour les solfériniens, c'est toujours trop. Cette stratégie de l'aiguillon repose sur l'idée qu'en parlant tranquillement, poliment, on arrivera à convaincre, ou au moins qu'on arrivera à un compromis avec les sociaux-libéraux.
Cette ligne n'est plus opérante. Elle ne permet plus d'obtenir rien. La seule réponse des solfériniens est le mépris et le coup de force. Dès lors, la seule chose qu'ils comprennent, c'est le rapport de force. Et ce rapport de force ne peut plus se construire dans le PS. Ce parti est totalement verrouillé. Il doit donc se construire ailleurs. C'est le sens de la création du Parti de Gauche puis du Front de Gauche. Et il doit se construire au grand jour, pour résister aux arrangements de couloirs. C'est le sens de la grande marche de ce dimanche 5 mai. Tous ceux qui veulent que le débat sur l'Europe et l'austérité ait enfin lieu à gauche et dans le pays savent à quoi s'en tenir. S'ils le veulent vraiment, il faut venir à la Bastille à 13h30 dimanche. Nous l'imposerons par nous-mêmes. Par notre nombre.
Moi aussi, amis du blog, je suis impressionné par la capacité d'un homme comme Jean-Luc à mobiliser des dizaines de milliers de personnes en pleines vacances scolaires de la région parisienne et du Sud-Ouest (visites aux familles dispersées en général pour ceux qui le peuvent) et malgré le coût du déplacement et sa fatigue. J'ai même pu inviter à la Manif "Du balai et vite la VIème !" des amis ex-PS et ex-EELV qui nous rejoignent enfin.
Les médiacrates eux font le sale boulot pour lequel ils sont payés et ont été dressés. Valls ex-maire d'Evry jadis ne voulait pas que trop d'immigrés ne figurent au marché de sa ville dans un reportage télé (son fameux : "mets-moi plus de blancos !" travaille pour ses maîtres.
Quant à l'expression méprisante et insinuatrice par exemple de "discours fleuve" que relève @ naif, sachons en outre qu'un type de droite (parti solférinien compris bien sûr), ne peut en général pas dépasser cinq minutes d'attention à un discours ou un texte à lire, donc à un raisonnement, ni aborder plus de deux ou trois concepts en une heure, si possible les mêmes que d'habitude. Enthousiasme pour le succès et colère contre la manip des médias ("quatrième pouvoir" comme le dit le site d'acrimed).
De nouveau et à peine quelques heures ont été suffisantes pour remettre en place la même fausse propagande médiatique. A coup d'images tronquées et de plans de coupes peu favorables et d'extraits ridicules ou peu importants. Sur France 2, St-Criq s'est encore rabaissée à de bien pleutres arguments contre J-L en se couchant de nouveau avec son éternel parti pris malhonnête à cent lieux de sa déontologie. Cette femme est animée que par de la haine. Elle transpire de méchanceté et de mépris sur son visage et sa ce voit. TF1 pas mieux avec l'autre limace socialiste et en en parlant des Barjots devant leur porte autant que de la véritable manif du jour. Dans la même journée un sondage non innocent démontrant que les Français plébiscite la baudruche Le Pen pour sa plus grande compétence. Là ils font fort de vrais salopards qu'en même avec leurs soi-disant sondage. De manipuler en mentant on finit par se faire démasquer tôt ou tard. Ils ne tirent décidément aucune leçon de l'histoire.
L'information est devenue propagande, c'est terrible.
30 000, vaut mieux en rire ! J'en reviens, et il y avait plus de monde que pour le 18 mars ! En tous cas merci pour cette belle journée, à vous et à tout le FdG, plus ceux qui n'ont pas eu peur de défiler à nos côtés ! Cette marche redonne du courage, on ne lâche rien.
Merci, merci, merci pour ce beau discours du 5 mai ! C'est mon anniversaire aussi. Et bien, ce discours fut une belle émotion. Merci, Jean Luc, prends soin de toi.
Pour la comptabilité des manifs, très bonne méthode suivante. Si on l'applique aujourd'hui, aux vues des photos et des témoignages, on arrive largement à plus de 100.000 manifestants.
Nous attendons de la part des responsables de nos organisations du sud les date, heure et lieu de la réplique à Marseille en Provence ! Personnellement, le premier week-end de juin parait très bien, surtout si c'est en même temps que les Portugais et les Espagnols.
Bonjour,
Pour prendre le contre-pied des médias qui font disparaître la foule derrière Jean-Luc Mélenchon pour laisser entendre qu'il ne représente que lui-même, je vous envoie un "portrait antimédiatique" pris tout à l'heure dans la manif : voir photo (pendant les élections présidentielles, j'avais réalisé la vidéo "Sauts d'obstacles médiatiques" que vous aviez reprise ici...)
Superbe journée, continuons chaque jour !
@ kléio 251
Libre à vous de n'être au FdG, mais il serait bien de réfléchir qu'avant d'inviter Maurel ou tout autre PS. Il faudrait qu'il soit intéressé par la démarche d'abord, l'objectif étant de faire quelque chose qui débouche vers une ouverture ayant quelques points de convergence. Eva Joly en est un vibrant exemple. Ce n'est pas d'apparences que notre gauche à besoin, ni de faux semblants, mais davantage d'actifs que de donneurs de leçons à distance qui, à peine la marche terminée redemande la prochaine, comme une satisfaction personnelle. Pour "le peuple de droite" selon votre définition, c'est déjà fait ! Et je n'irais pas jusqu'à dire que ça a de la gueule !
Quelle belle après-midi, chaleureuse et ensoleillée, dans le Paris que j'aime, vibrant de l'Internationale et du Chant des partisans.
Merci à ceux, Jean-Luc et Pierre ensemble, qui nous redonnent envie de nous battre.
Je pressens que cette VI République viendra avant la fin du quinquennat ! Quoi qu'ils disent où quoi qu'ils fassent. Commençons donc le plus vite possible pour éviter les catastrophes qu'on connut nos amis grecs, espagnols, portugais etc. Puisse cet élan se propager dans toute la France pour déborder dans toute l'Europe.
On ne lâche rien
J'y étais, comme promis. Je n'oublierai pas ce couple Place de la Bastille avec ses enfants en bas âge. Cette jeune maman avec son bébé sur le ventre, ce couple âgé se tenant par la main. Que du bonheur pour mes yeux et mon coeur. Je rigole bien du chiffre communiqué après coup par le Ministère de l'Intérieur. Ils le connaissent le véritable nombre et ils en ont peur.
Je suis allée jusqu'au bout Place de la Nation. Je recommencerai. A la prochaine !
Superbe marche. Cette journée est le début d'un beau mouvement citoyen. Allez, bonne nuit à tous.
Je reviens de cette manifestation. Ma première en 20 ans.
En arrivant un peu tôt, vers 13H00, j'étais désespéré. Pour moi, peu de monde à Bastille. Mais une heure plus tard, après m'être péniblement frayé un chemin jusqu'à la tribune que j'ai cherché longtemps, j'ai vu beaucoup de monde. Impossible pour moi, à pied, de determiner si il y avait 10 000 ou 100 000 personnes, mais je suis ecoeuré de voir une telle disparité entre les chiffres annoncé par le FdG et ceux de la préfecture.
Je suis venu par conviction profonde, même si je porte peu d'espoir sur les chances de notre idéal à prendre un jour la destiné de ce pays.
En rentrant, j'ai vu par contre les images du 20H. Choisies, prises un autre jour, sous un mauvais angle ? En tout cas, peu fidèles à ce que j'ai vécu aujourd'hui (des gens partout, sur la route, sur les trottoirs. Quand je suis arrivé à Nation, un gendarme me disait qu'il restait des gens à Bastille...)
Et puis St-Cricq a vraiment été lamentable. Ecoeuré, je vous dis...
Et puis, pardon, mais la prefecture annonce à 16H ne jamais donner de chiffre sur les manifs politiques, pour dire une heure plus tard qu'on étaient 12 ?
S'ensuit une pléthore de dirigeants PS (Valls, Desir, Ayrault, Mosco...) pour dire aux gens que ce n'est rien, qu'il faut rentrer.
Je ne sais pas ce qu'il adviendra, mais ça leur met quand même le feu aux fesses.
J'ai entendu les discours d'Eva et de Jean-Luc sur BFMTV.
C'est super de voir enfin une partie des écologistes d'EELV, rejoindre la lutte du front de Gauche car étant moi-même écologiste de toujours mais ne comprenant pas la ligne de ce parti depuis quelques années, j'ai trouvé, avec Jean-Luc et Martine de véritables écologistes qui ont parfaitement intégré la notion de limites des prélèvements des ressources de la planète à leur renouvellement naturel et que cela ne peut pas être accepté par la société capitaliste, libre échangiste, productiviste, publicitaire, oligarchiste et égoîste qui nous a été imposée progressivement depuis les années 1970. Elle nous mène à la destruction de la planète, du vivant, de la solidarité, du partage, de la citoyenneté.
Alors oui, vive la 6ème république et la révolution biolithique mondiale ! (Je vous conseille de déguster, comme moi le petit livre d'Hervé Kempf, "fin de l'occident, naissance du monde" (et les écrits d'Herman Daly et Peter Victor sur la recherche d'un état stable de l'économie) qui présente des solutions intelligentes de long terme pour organiser le post capitalisme en se libérant de l'oligarchie politique mondiale (maitrise du système financier par la création d'aires monétaires écologiques et démocratiques et effacement des dettes étatiques), en réduisant les inégalités (Changer le modèle de consommation imposé par l'oligarchie (publicité, gaspillage, obsolescence programmée, équité des revenus recréant le sentiment de solidarité et la sécurité), et en écologisant l'économie (économie drastique des ressources énergétiques et matérielles).
Les mesures proposées par ces "économistes de la planète et du vivant" vont de l'abolition du chômage (trouver pour chacun une occupation utile à la société), agriculture vivrière, méthodes environnementales, circuits courts de distribution, suppression du libre échange mondial, la réduction de la consommation dans les pays développés...
Une manifestation ou tous les boulevards et les trottoirs étaient couverts de monde de Bastille à Nation, quel succès ! Bien sur que le chiffrage de 30 000 de Valls, le blaireau-blairiste, est une provocation car comme le dit si bien JL, celui ci est aux abois. La hargne qu'il mettent, politiques et médiacrates confondus, à minimiser le succès, à travestir la réalité, est un très bon indicateur, il nous conforte et prouve que notre action marque des points auprès de l'opinion.
La morgue de St-Cricq, hier soir en disait long sur le succès de cette journée. Elle avait beaucoup de mal à cacher sa déception, son visage parlait pour elle, pas besoin de l'écouter ! Cela fait du bien de temps en temps, que le peuple contrarie leurs élucubrations journalistiques et qu'ils se prennent une bonne "fessée".
Merci Jean-Luc, merci Eva, merci Pierre, merci Olivier, merci belle foule !
Valls et tous les autres devraient retourner à l'école pour apprendre à compter ! On lâche rien !
Un beau Dimanche de printemps que viennent un peu souiller de leur misère intellectuelle et de leur calcul mesquin ces bourgeois rances de la presse aux ordres.
Beaucoup de rires et de sourires de notre côté, et ça ils n'y changeront rien !
Bravo le peuple.
Hier soir, comme un seul homme, ils ont rabaché, mais il n'y a pas d'autre solution. Pauvre argument, quand ils n'ont plus le droit de dire l'austérité c'est la faute à Merkel. Ridicule. D'ou vient l'argent de Guéant, du fric de la drogue distribué pour le travail au noir des flics, comme compter les manifestants, résultat complétement shootés, dans les vaps. Ils déraillent.
Et pendant ce temps là l'armée fait joujou avec des gadgets à 120 millions, même pas au point, l'arnaque des marchands d'armes est flagrante, mais qui leur demandera des comptes, à ces voyous.
La gymnastique des médias. Comment faire pour dénigrer la manifestation d'hier ? Et bien déjà ne pas titrer sur ce sujet, ensuite faire diversion avec les chiffres et dénier que c'était un succès (on imagine si la Le Pen avait mis ne serait ce que 10 000 personnes dans la rue) puis inviter quasiment tous les membres du gouvernement sur tous les médias sans jamais les contredire.
Et là on entend tout et son contraire, on nous reproche notre "agitation" (sous entendu peu constructive) mais en même temps on moque la proposition de JL Mélenchon de proposer sa candidature au poste de 1er ministre.
En attendant, on nous ressort les sornettes, pour Ayrault, non nous ne serions pas soumis à l'austérité, je laisse à chacun le soin de digérer cette nouvelle. Les salaires ne stagnent pas, le pouvoir d'achat augmente (en fait, par exemple en 20 ans, perte de 20% pour les enseignants français qui sont les plus mal payés d'Europe), dans les services publics les créations d'emplois sont pléthoriques (en fait, un départ en retraite sur six est remplacé dans mon service), les budgets des administrations explosent (quand je pense qu'on nous compte les photocopies et qu'on doit acheter nous même les enveloppes). Bref, visiblement nous ne vivons pas la même réalité ! Et pendant ce temps bien sûr, la finance n'explose pas, les paradis fiscaux n'existent pas, le MEDEF ne gouverne pas !
Ce fut un beau dimanche en effet! Comme prévu le dénigrement qui accompagne ce type d'action est au rendez-vous.... quelle tristesse ce matin!
La vidéo postée ici démontre bien que le chiffre soit disant officiel de 30 000 participants est faux ! Heureux ceux qui pouvaient être là physiquement, hier et que les empêchés d'y être ne soient pas trop frustrés, ce n'est que le début des réjouissances et la preuve que l'on peut être suivis par un nombre important de gens, qui iront en augmentant au fur et à mesure que Hollande dévoilera toute l'étendue de son plan de massacre du peuple français. Il y aura forcément un sursaut de derrière les fagots qui permettra de rebondir et d'éviter de tomber trop bas. Ils ont la trouille et à voir s'exprimer avec tant de malhonnêteté et de manque de foi en ce qu'il disait sur TF1, le 1er ministre, hier, on ne peut que leur souhaiter leur chute. Quel discours clivant de notre porte parole et Eva Joly, parfaite ! Ça ferait tellement de bien à la France qu'elle occupe les fonctions de Ministre de la Justice. Bravo à tous.
Peut importe le nombre qu'on était, la rue a été pleine et pendant longtemps, c'est le principal et surtout il n'y a pas eu de débordements. Ça n'empêchera pas que la politique de droite va continuer, ils le disent, le répètent, ont va suivre la ligne. Même sur le scandale de Guéant, Manu baisse son froc, ne veut pas critiquer son prédécesseur, que faire ? Être plus violents, mais en quoi ?
Valls a pu déblatérer sur France Inter sans que Cohen ne le contredise, il a tranquillement dénié les faits : hausse du chômage, récession prévue, baisse du pouvoir d'achat, et pourtant il paraît que le gouvernement fait une bonne politique,oui, oui ça vous avait échappé hein ? Et ben si, c'est ce qu'on appelle la méthode Coué !
Et Valls de nous citer Léon Blum sans préciser que ce sont aussi et surtout les grandes grèves et manifestations du Front populaire en 1936 (sous le gouvernement socialiste de Léon Blum) qui ont permis la reconnaissance du droit syndical, l'augmentation des salaires, les premiers congés payés (voir les Accords de Matignon signés entre la CGT et le patronat sous pression de la rue) !Je pense que cet épisode de l'histoire de France ferait bien d'être rappelé car ce n'est pas en restant chez soi et en attendant tranquillement que l'on obtient quoique ce soit,même et surtout sous un gouvernement dit de gauche,l'histoire nous enseigne que seul le rapport de force compte.
Est-il étonnant que le soir et le lendemain d'une manif aussi importante aucun représentant du FdG ne soit invité dans les médias. Omerta ? Peur de nous voir le sourire aux lèvres ? Peur d'entendre nos arguments ? Coup de balai nécessaire sur la médiacratie, avec passage de serpillière pour fignoler. On attend avec impatience les répliques en province afin de continuer la route vers la 6eme.
On lâche rien !
Premier constat de la journée d'hier. La rue nous appartient !
Deuxième constat. C'est désormais acquis et il le savent!
Troisième constat. La mobilisation d'hier était conviviale, fraternelle, joyeuse et loin des manifestations détestables qui ont eu lieu ces derniers temps. J'ai vu des personnes responsables, équilibrées, cherchant à comprendre et partager. Des familles entières venues partager l'idéal républicain. Et ça, je peux vous dire que ça fait très très très mal aux socialistes parce que le peuple de France n'est pas avec eux. Le peuple des Lumières, c'est nous. Et ce peuple des Lumières se moque du quart comme du tiers des bilans dressés par les préfectures aux ordres. Le peuple des Lumières préfèrent les convictions aux chiffres faussés parce que seule la détermination quantifie la prise de conscience et cette prise de conscience est dorénavant totalement établie. Donc, nous savons où sont les traîtres et les menteurs. En effet, revenons sur quelques déclarations des corrompus de la République honteuse pour nous rendre compte des mensonges jetés à notre face comme autant de procès. Cahuzac annonçait Mélenchon comme un homme seul, il a menti ! Le Pen annonçait le Front de Gauche comme force déclinante, elle a menti ! Hollande nous annonce comme non représentatifs, il ment ! Ils accumulent autant de chardons ardents sur leurs têtes que de propos fallacieux. Qu'ils arrêtent ou bien qu'ils en subissent les conséquences. Ils se voilent la face et la réalité les rattrape d'heure en heure. Chaque respiration qu'ils arrivent à arracher leur est reprise immédiatement et je donne moins d'un an avant que ce ramassis d'arrivistes mégalomanes ne tombe couvert d'une honte écarlate! Ils l'auront voulu. Leur mot à la mode pour se dédouaner de ne rien faire est pragmatisme. Il est en vigueur autant chez les socialistes qu'au FN ou à l'UMP et même à l'extrême centre de Bayrou. C'est à dire que la fameuse réalité du terrain consiste à s'adapter, donc...
Oskar Lafontaine de Die Linke propose la sortie de l'euro de façon argumentée, alors qu'il en a été longtemps un partisan. Y a-t-il un débat entre les composantes du GUE, après cet article si convaincant ? Une évolution se fait-elle jour dans le débat ainsi relancé ? D'autre part, EADS est-elle l'entreprise que Ayraut se propose de privatiser, après ses annonces anonymes d'hier soir ? Ce serait si grave que ce diamant devienne Qatari !
La lutte ne s'arrête pas place de la Nation à 18h ce Dimanche, mais dès ce Lundi matin la marche continue et au pas de charge. D'accord pour le premier week-end de Juin dans les régions, mais il faut affiner les mots d'ordre, éviter le trop grand large, et être précis et (ré)actifs.
Bonjour,
Belle journée ensoleillée hier. Une Bastille rouge de monde. Très beaux discours d'Eva. Beaucoup de NPA à Bastille à tracter. Beaucoup de CGT dans le cortège. Et à la tribune près de l'arrivée, le représentant CGT de Florange avec Jean-Luc. Au début, de bons discours de toutes les tendances, certains un peu trop mécaniques. Furent excellentissimes car politiques mais aussi concrètement humains et pédagogiques, ceux de Pierre Laurent qui progresse de plus en plus dans cette tâche et celui de Jean-Luc, rediffusé ensuite dans le cortège ! Les rues de Paris ont vibrées du nombre et du discours de Jean-Luc.
Ayrault a fait fort le soir ! Il répond en annonçant des privatisations partielles pour financer "l'investissement". Il est incapable de voter un budget de fonctionnement en équilibre ayant renoncé à la réforme fiscale et à la lutte contre la finance. Vendre quelques actions pour financer l'investissement, c'est un fusil à un coup. C'est continuer à se priver d'une politique industrielle donc à l'impuissance. C'est de la comm. pour le MEDEF. Il n'a pas assez du Livret de Développement Durable pour les PME ou du Livret A pour la transition écologique et l'habitat social ? Il marche sur la tête ! Pas une question sur les "nouvelles mesures structurelles" demandées par Bruxelles le vendredi 3 moyennant un report de 2 ans pour atteindre les 3 % ? Pas de changement de cap d'une politique dite de la "règle d'Or" qui est incapable de réduire le déficit et engendre la paupérisation et le précarité. Le MEDEF dès le vote de l'ANI le remerciera de la monnaie en licenciant massivement. Fin 2013, il sera dur d'expliquer qu'il faut encore attendre alors qu'il n'y aura pas de retour de cycle et au contraire une accentuation de la récession par cette politique conservatrice. Il aurait au moins pu donner liberté de vote aux députés PS sur l'amnistie sociale. Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut entendre.
Comme c'est douloureux un lendemain de fête à la Bastoche, hier que des sourires, des chants de la musique des visages amis, des rencontres, des surprises et puis du peuple plein partout du beau peuple du bon peuple, jusqu'au contrôleur du train. Aussi belle que soit ma Provence, je tourne, je vire, je peste, que pourrais je faire d'aussi bien qu'hier ? Préparer notre AC qui aura lieu dans quelques semaines, mais les potes sont tous en vacances. Déprime, aux bord des yeux les larmes, je l'ai entendu le Valls, déprime mêlée de colère de rage. Comme beaucoup d'entre nous c'est inenvisageable d'en prendre encore pour quatre ans de cette politique ultra libérale. Hier des balais de toutes couleurs de toutes tailles qui en disaient long sur l'état d'esprit d'une partie du peuple de gauche. Et oui just une partie mais la meilleure celle qui donne des ailes à l'espoir. Vous avez réussi encore un gros coup, vous et vos camarades. Merci pour tout le travail l'énergie, bref merci pour tout...
L'Huma ce matin "La Gauche en marche". C'est exactement ça.
J'y étais, quel bonheur! L'étape suivant c'est "Le peuple en marche". C'est notre rôle à toutes et tous maintenant qu'on ait marché hier ou non. Démultiplions l'énergie puisée dans ce rassemblement. Pour ce qui est des médiacrates et du gouvernement traitre ils ont les chocotes tout simplement. Un copain me disait qu'il est clair "qu'il y a un avant et après 5 mai". Ils se débattent encore mais leur temps est compté, c'est irrésistible.
J'ai rencontré à Paris plein de lecteurs de ce blog, quand je les connaissais ou qu'ils me disaient leur pseudo. Il serait bien que les prochaines répliques où qu'elles se tiennent on ait comme un signe de reconnaissance. Qu'en dites-vous?
J'ai suivi avec intérêt et grand plaisir cette journée de mobilisation à Paris sur BFM et Itélé (faute de mieux). Les commentaires désobligeants n'ont pas manqué, mais nous avons eu les discours et la ferveur populaire. Une interview d'Olivier Besancenot semblait le présenter comme présent mais réticent sur la position du Front de gauche. Mais confronté à M Lefol un peu plus tard, je peux vous dire qu'il était complètement requinqué, il semblait avoir mangé du lion. On ne peut pas converger sur tout mais si on s'entend sur l'essentiel, l'union fera la force...
Grande et belle marche hier, démultiplions les, mais surtout lançons les assemblées citoyennes pour préparer les assises du mois de juin, débattre, rassembler nos concitoyens autour de propositions nouvelle étape de la révolution citoyenne qui monte.
Ce fut une journée superbe hier, une de celles que l'on garde vivante en soi jusqu'à son dernier souffle. Première manif à Paris, ce fut grandiose ! Impressionnante aussi. Nous autres Sudistes remontions à la gare de Lyon pour rentrer chez nous, vers les 18h quand il y avait encore des cortèges qui descendaient !
Quelle joie ! Quelle ferveur ! Quelle enthousiasme ! Merci à tous les organisateurs du FdG pour cette manif splendide. Nous avons été très touchés aussi de pouvoir voir nos leaders sur l'estrade, sur le côté de la rue, alors que nous passions avec notre mega-banderole horizontale, ornée d'un dessin de Picasso. Nos leaders sont là, à nos côtés, accessibles et proches de nous, malgré la charge et la responsabilité qui pèsent sûrement sur eux.
Ainsi, Jean-Luc, venez, venez chez nous dans le Sud - les Alpes-Maritimes, le département démocracie zéro6 - c'est tellement dur pour les nôtres ici. Aller à Paris, se retrouver parmi notre peuple, ce fut une bouffée d'air ! Merci encore pour tout !
Resistance et Rebellion !
Plus de 180.000 personnes dans la rue contre la politique de Hollande et pour une nouvelle constitution et la lessiveuse médiatique à méninges tourne à fond. Pas d'interview des instigateurs de ce gigantesque rassemblement, mais micros tendus aux pourris qui seraient les premières victimes du coup de balai. Jusqu'à Besancenot qui fait semblant de ne pas comprendre que l'accès du FdG au poste de premier ministre est le seul moyen non violent de préparer un changement de constitution et non pas de satisfaire des égos (peut être pensait-il au sien ?)
Vals se confirme être l'ignoble personnage dont Pasqua n'aurait pas eu à rougir. Et voilà l'ectoplasme d'Ayrault qui nous annonce la privatisation d'EDF, GDF, Renault, Air France ! Ils n'arrêteront pas tant que nous ne nous serons pas mis en travers de leur chemin.
Superbe mobilisation hier, mais ces ultra libéraux solferiniens profitent de chaque minute de leur pouvoir totalitaire pour démanteler l'Etat, la République et ses valeurs. Aurons-nous le temps de terminer l'éducation populaire avant que les pires pronostiques ne se réalisent. Merci, Jean-Luc et tous pour votre courage, votre engagement et votre efficacité.
Vite, la sixième !
La fameuse réalité du terrain que mettent les socialistes en exergue pour justifier leur pragmatisme très à la mode consiste à mentir principalement. Ensuite, elle consiste à fausser les données. D'une manière ou d'une autre, elle confirme un abus de pouvoir absolu. Ne rien changer au système en s'appuyant sur des éléments de langage, voilà la politique de ces irresponsables chroniques. Mais mentir, comme ne pas tenir ses promesses, a ses limites. Nous reconnaissons à Hollande et son gouvernement de pacotille la liberté de ne pas tenir ses promesses. Nous ne reconnaissons pas à ce gouvernement la liberté de mentir et de tromper les Français. Parce que dans ce cas précis, c'est la souveraineté nationale qui est bafouée. Et quand la souveraineté nationale est bafouée, c'st au Peuple de régler la question. Je veux revenir sur cette fameuse liste des 8900 fraudeurs au fisc, très représentative pour moi de ce qu'est la Vème République. Comme le disait Eva Joly, hier, la crise est systémique. Et tant que nous n'aurons pas mis un terme à ce système, elle perdurera. Le gouvernement le sait-il? Bien sûr! Le gouvernement fait-il quelque chose contre celà? Non! Le gouvernement favorise-t-il, au contraire, ce système? Bien sûr que oui sinon il aurait agi de manière à ce qu'on s'occupe de tous les fraudeurs et pas seulement de 300 d'entre-eux! Donc, le gouvernement ment! Est-il seul responsable? Non, il suffit de savoir que c'est le journal Le Monde qui lui a transmis une liste de 1600 noms alors qu'elle était au départ composée de 8900 noms, pour s'en rendre compte! C'est Eric de Mongolfier, lui-même, qui le dit! C'est donc bien un problème de système. Là-dessus, voici les socialistes qui s'indignent d'entendre certains avoir l'extrême délicatesse de les qualifier de salopards, je dis bien extrême délicatesse parce que le véritable terme pour qualifier ces menteurs est "ordures"! N'en déplaise à ces gens, la souveraineté nationale demande qu'on appele un...
Merci pour cette manifestation, le pari a été réussi. Monsieur Mélenchon, merci pour tout ce que vous faites. Ensemble, mains dans les mains, ne lâchons rien. Magnifique journée et encore un énorme merci et l'Humain d'abord !
Mais bien sûr que si, nous n'étions que 30 000 ! Les premiers arrivés à Nation se précipitaient vers leurs cars... qui les ramenaient à Bastille. Réitérant ce manège plusieurs fois. Moi, je fais confiance aux professionnels, c'est eux qui savent. Bravo à celles et ceux qui venaient de loin. (Ils n'étaient que 200, hein, mais bon)
Bonjour les amis et merci pour la démonstration de force d’hier moment magique. Pour nous, et héritant pour les membres du gouvernement et de l’opposition de droite et de l’extrême droite.
Hier dans l’incapacité d’être parmi vous physiquement, hélas mais franchement le cœur y étai j’ai passé ma journée a zapper entre les différentes chaines d’info. Quelle propagande mes cher amis, quelle imposture, quel acharnement et détournement de propos ahurissants!
Dans leur sondage on découvre que finalement Jean-Luc Mélenchon est bien plus sectaire que Marine Le Pen et moins compétent pour diriger le pays. Ils ont compté 30 000 manifestants. On a appris aussi qu’Eva Joly était une personne isolée et que sa présence ne signifie rien du tout. On a appris aussi que dans le défilé il y avait des divisions a l’image du parti NPA qui ne défilé pas dans les premiers rangs, donc pas d’accord selon eux avec la marche et les idées du Front de gauche. Que toute cette démonstration n’a de but que la gloire personnelle de jean Luc pour les prochaines élections. Presque tous les commentateurs et les pseudos spécialistes étaient de l’opposition. Aucune question de fond, même après la manifestation, sur le plateau de tf1 aucune question pour le premier ministre au sujet de l’amnistie ou de la lois contre les licenciements boursiers.
Bref camarades, la désinformation a tout vas, leur tactique est connue, les masques sont tombés. Décrédibiliser Jean-Luc Mélenchon, le comparer a Marine Le Pen sur la forme et dire qu’elle propose du concret sur le fond, dire que c’est de la politique de spectacle et que le front de gauche vend du rêve voila la méthode des chiens de garde du système. Ce qu’ils ignorent, c’est qu’on connait leurs jeux de dupe. On a compris leur posture.
On a raison et on lâche rien ! Vive la 6e !
JL. Mélenchon invité ce matin à France Info, appelle à participer aux "marées citoyennes contre l'austérité" début juin.
Bonjour,
En tant que citoyen mes méninges sont sollicitées spécialement en ce moment et grâce à toi en partie. Je me suis donc posé beaucoup de questions sur le processus de rédaction d'une constitution, et en particulier sur la méthode cruciale de désignation d'une constituante. Je suis tombé sur les travaux d'Etienne Chouard qui adresse spécialement cette question en y introduisant un élément de hasard par le biais du tirage au sort. Je ne vais pas évoquer le détail du processus mais j'aimerais avoir ton sentiment là-dessus, et d'une façon générale, connaitre tes réflexions sur le sujet.
Cordialement
Si vous cherchez une preuve de leur mauvaise foi, voici ce que dit M.Valls sur France Inter: "Le FdG a rassemblé 30 000 personnes et les anti-gay moins de 50 000" qui, pour l'anecdote ont été dénombré à 15 000 par la préfecture. Et bien nous, nous étions moins de 200 000 ! Voire moins d'1 million. Lamentable !
Bonjour à toutes et à tous.
Je ne suis pas étonné par ce que racontent MM. Ayrault, Valls et autres, au sujet de cette marche et de ce qui la motive. Il faudra juste comprendre qu'à partir de ce 5 mai, nos grimauds du gouvernement ont un grand dérèglement de boyaux. Ils ont peur. Cette peur-là les rend dangereux. Ils se raidiront dans leurs positions et je les crois tout-à-fait capables des pires actes. Cela commence déjà par le projet de vente d'une partie de nos entreprises publiques. L'appréciation de M. Moscovici sur ce sujet : c'est de la gestion fine des avoirs de l'état...
Il faut qu'ils en fassent encore plus dans le reniement, afin que toutes et tous comprennent enfin la nature de ces gens. Nous verrons si leurs députés ont encore une conscience.
Ahhh ! ça fait du bien une belle promenade sous le soleil. Une manifestation joyeuse et sereine. Rien que du beau monde ! Alors c'est vrai, après le retour en bus, tard dans la nuit, on ressent un petit coup de blues. On se dit "et maintenant ?" Maintenant ? On est demain, et on va préparer la prochaine marée (cf. @Pascale 339). Merci pour ce lien vers un message toujours aussi déterminé.
Vivement le premier week-end de juin !
Bonjour à tous
Départ le 5 mai à 3h00 du matin, retour à la maison le 6 mai à 3h00 du matin. 24 heures qui font picoter les yeux ce jour. C'était une belle journée, je suis très heureux d'avoir vu autant de jeunes dans la manifestation.
J'ai aimé la force souriante qui se dégageait et qui aspire au partage et à la 6ième République. Je suis heureux d'avoir été présent avec mon balai. Je suis heureux des prises de paroles et des échanges entre nous.
Merci pour l'organisation.
Bien à vous tous
J'en reviens de cette Magnifique journée que fut la marche vers une 6ième République. Rien n'y fera, le réel était entre Bastille et Nation. Que les tenants du pouvoir soient verts de rage me réconforte. La violence est de leur côté eux qui ne savent que mentir, déformer en exemple Cahuzac, Attali qui tire dans le dos et la liste est tristement longue. L'ensemble des citoyens est de moins en moins dupe de leur attitude et ils enragent. Merci à tous ceux qui par cette belle initiative nous donne espoir.
Vive ce premier coup de nettoyage de printemps !
30 000 ? Sans blague ! Nous somme partis de Nantes en cars à 7 h du mat, arrivé à Bastille à 13h45. Il y avait énormément de monde. C'est sur plus de 100 000 nous étions ! Si il faut refaire une manif pour leur faire enlever la mer** qu il ont dans leurs yeux et bien je suis partant. We are very dangerous Mister Valls !
Nous y étions en famille, quel monde !
Nous sommes partis à 13h30 de Bastille et sommes arrivés à Nation vers 16h00, 20 min après être arrivés, les derniers partaient de Bastille !
Pour comparer avec la manif contre le TSCG ou nous étions à peu près 100.000, nous étions bien plus nombreux hier, sans problème, impossible de voir le début ou la fin du cortège dans les avenues.
Quelle belle journée. Je connais beaucoup de monde qui soutenaient la manifestation mais qui pour x ou y raisons ne sont pas venues, aussi je pense que notre capacité à mobiliser est très loin d'être atteinte !
Nous et les enfants avec des balais faits en bouts de bois et de papiers journaux coupés en lanières... quelle allure ! Convivialité, sourires, simplicité et toujours pouvoir se dire après la manif : on est pas seuls, on est des millions !
J'aimerai vous proposer une réflexion. Pour la loi sur le mariage pour tous, il y a eu manifestations sur manifestations et la loi est passée. Le gouvernement nous dit la loi est la loi, quand elle est votée, elle s'applique à tous. (démocratie oblige !) Est-ce que par hasard les solfériniens auraient agi ainsi pour montrer que la rue, elle fait ce qu'elle veut, mais la loi parlementaire est la loi parlementaire et donc en démocratie on doit l'accepter. Donc que l'ANI votée par la loi parlementaire s'applique à tous, et par conséquent ils ont trouvé le moyen de contourner notre grand mouvement. S’ils ont pensé ça, non seulement c'est gravissime, mais les responsables socialistes députés auront une grande responsabilité dans les heurts qui s'en suivront. Par exemple je vois comme un très mauvais signe le vote sur la loi d'amnistie, soit les socs (les vrais) votent pour cette loi, soit ils suivent dieu Hollande et là... Je ne sais pas si je suis très claire dans ce que je dis, je veux dire que les solfériniens sont tellement tordus que tous les moyens sont bon.
Dernière chose, il y avait tant de monde hier que mon frère, sa femme et moi avons eu du mal à nous retrouver, et pourtant on a l'habitude des manifs. Mais j'ai vu avec plaisir que pour la première fois, il avait un badge Front de Gauche sur la poitrine. Moi, j'avais mon drapeau de la Bastille et un balai au dessus. Bon d'accord, il était rose. Mais lui il a fonctionné plein de fois avant d'être en haut du drapeau de la révolution.
Bonjour a tous les camarades présents hier dans cette magnifique manifestation. Ecoeuré par le journal de France 2 ce midi. Pas un seul mot sur notre rassemblement d'hier. Manifestement, les consignes de boycotter nos actions sont bien observés par la direction de l'information de cette chaine TV dite "publique". Combien faudra t-il que nous soyons dans la rue pour qu'on nous écoute ? Cette façon de faire risque simplement d’accélérer le rejet de tous ces médias qui intoxiquent une partie de la population qui se fait lobotomiser subversivement.
Alors aujourd’hui mes sentiments sont mitigés. Fier de me sentir en phase avec tous ceux qui soutiennent le FdG et furieux de constater à quel point les principes démocratiques sont bafoués.
Vive la 6éme et VIte !
Hier, dans son discours, Jean-Luc dit que les constituants élus (je préfèrerais tirés au sort, mais bon, on a encore le temps de faire progresser cette idée) travailleraient conjointement avec le peuple et ses Assemblées Primaires.
Savez-vous ce qu'il entend par "Assemblées Primaires" ? Auraient-elles un réel pouvoir légal ? Parce que n'oublions pas que dans une Constituante élue à la proportionnelle, il y aurait probablement une majorité d'élus PS-UMP-FN. Et si les Assemblées Primaires sont de simples forces de proposition que les constituants peuvent écouter ou ignorer à leur guise, je ne donne pas cher de notre Constitution...