21mai 13

(laissez gazouiller de nouveau)

Let’s tweet again

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J

e rafraîchis cette page avec un nouveau post après mon passage au Festival de Cannes. Mais le précédent n’a pas fini son actualité c’est pourquoi je conserve des « boutons » d’accès aux chapitres de mon précédent travail. Comme vous le verrez le traitement de mon actualité sur le festival de Cannes implique analyse du moment politique. Comment pourrait-il en être autrement ? Sachez que je suis en train de polir le moulinage du sens des documents qui passent devant le Parlement européen au cours de la session à laquelle je participe en ce moment.

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Le deuxième chapitre de ce post évoque les suites de mon tweet à propos de la chute de madame Le Pen. L’émouvant cortège d’indignation sélective sous prétexte de pointer du doigt mes mauvaises manières est un avatar très révélateur de l’opération conjointe de dédiabolisation de la cheffe d’extrême-droite et de ma diabolisation en tant que figure du retour du fantasme des rouges.

Festivaliers rouges. Le retour.

Vous savez que j’étais au festival de Cannes. Après l’inauguration du festival du cinéma « Visions sociales » au Château des Mineurs, et une rencontre avec les professionnels du cinéma, puis à l’hôtel Carlton avec les employés en lutte, j’ai fait un saut à Antibes, le lendemain, sur le quai des milliardaires. J’ai fait sur ce quai une petite marche avec une centaine de camarades. J’y ai prononcé un discours que j’ai vraiment eu plaisir à faire ! Je ne me sens pas capable de résumer ici. Mais il doit bien exister sous forme de film vidéo. Puis nous voilà partis dans la « résidence » des Châtaigners à l’invitation des « oubliés » qui s’y trouvent dans leur HLM mal en point et délaissés. Comme je ne veux pas que mon blog tourne au compte rendu d’activité, exercice sans plaisir pour moi, je donne des liens avec ce que les médias audiovisuels et écrits ont choisi d’en montrer. Mais je ne peux me résigner à n’en rien raconter.

Pourquoi faut-il que ce déplacement m’ait tant percuté ? Sans doute parce que toutes les sorties que j’y ai faites portaient large et venaient de profond. Je m’explique. Commençons par le festival de Cannes lui-même. C’était en quelque sorte le retour des « rouges ». Ici comme partout nous devons être de retour. Mais peut-être davantage ici. La machine à produire des rêves et des représentations de soi est centrale dans la société humaine. Ceux qui ont suivi ma pérégrination savent pourquoi ce festival est le nôtre. Oui, sachez-le, ce festival est la création des nôtres. Ça s’est passé en 1946. A l’initiative de la CGT, du Parti Communiste et du Parti Socialiste (pas le parti solférinien, celui de la résistance que dirigeait Daniel Mayer). Le premier film primé fut « La bataille du rail » (et non « La Bête humaine » comme je l'ai d'abord noté par erreur) pour sa splendeur et du fait de la proximité de la résistance. Quelle époque ! L’énergie révolutionnaire revitalisait la nation flétrie dans la défaite de 1940. Comment oublier la racine de cette défaite ? Le poison administré partait d’une grosse poche à venin. La haine de ceux qui disaient « plutôt Hitler que le Front populaire », les généraux capitulards gagnés aux idées d’extrême-droite, la presse officialiste à gage qui consacrait son énergie à dénoncer « l’extrême gauche » et à dénigrer le pays. Sans oublier les fascinés du « modèle allemand », déjà. Toute ressemblance avec l’actualité est le fait du hasard bien sûr. Grands patrons et médias de référence comme le « Temps », l’ancêtre du « Monde » avaient collaboré sans vergogne avec l’occupant nazi. Le journal « Le Temps », comme l’entreprise « Renault » furent saisis comme tant d’autres du fait de leur collaboration spécialement éhontée. Il aura fallu l’arrivée du solférinien Louis Schweitzer, patron de Renault dans les années 90 pour voir rétabli l’affichage du portrait du collabo Louis Renault dans la salle du conseil d’administration de l’entreprise. L’éditorial si grossièrement « Berlinophile » de l’édition du jeudi 16 mai, avec son ironie grinçante contre notre « génie national » français mis entre guillemets pour accentuer la dérision, souligne l’ampleur de la dérive actuelle du prétentieux quotidien libéral.

Mais hier comme demain, il y a un inconvénient qui finit toujours par contrecarrer les plans de la capitulation. En dépit du règne du journal « Le Temps », et de la collaboration de toutes les autorités du pays il y eu quand même la libération. Et il y eut la mise en œuvre de son programme politique conforme à notre « génie national ». C’était celui du Conseil National de la Résistance intitulé « les jours heureux ». Son contenu a fondé la France de la civilisation des droits sociaux et des services publics. Tout ce que combat à cette heure le successeur du « Temps » avec cette phrase d’anthologie éditoriale le 6 mai à la une du « Monde », toute honte bue: « (…) la commission exige des réformes de structure : réforme du marché du travail et pour doper la compétitivité réforme du financement de l’état providence (notamment des retraites). La France doit cesser de chipoter et d’écouter les fariboles des sorciers de l’économie vaudoue. » Compris ? Vous faites tous seul le lien avec le dézingage permanent dont je fais l’objet dans ce journal. « Plutôt Le Pen que Mélenchon » éructent les enfants du « Temps » en fin de banquet.

Il y eut la suite. La suite, dont le cœur est la résistance populaire de la gauche et du gaullisme londonien. Celle de la lutte implacable pour la souveraineté. Pour résister et vaincre les nazis d’abord et avant tout évidemment ainsi que leurs larbins de collaboration. Mais aussi, ensuite, pour repousser les tentatives des anglo-saxons pour prendre le contrôle de notre pays. Car ceux-là ont aussi tenté de nous domestiquer soit en nous resservant des fantôches de Vichy, soit en essayant de nous imposer leur prétendue administration provisoire, l’AMGOT. En tous cas, en 1946, lors du premier festival de Cannes, c’était les nôtres qui agissaient. Aucune autorité politique, militaire, ou médiatique de l’ancien régime, toutes infestées de collaborateurs, n’était plus légitime aux yeux de quiconque au sortir de la guerre. La libération du pays était donc aussi un moment révolutionnaire. Partout, le peuple en arme surgissait et affirmait vouloir s’occuper de ses affaires. Et ce fut vrai aussi dans le domaine du cinéma.

Oui, dans le domaine du cinéma ! A l’époque personne ne se risquait à dire qu’il y avait « plus urgent que de s’occuper de cinéma ». Ni personne pour se demander si les travailleurs s’intéressaient au cinéma ou s’il ne valait pas mieux « en rester aux revendications concrètes ». La CGT mobilisait donc tous ceux qu’elle pouvait dans ses rangs pour faire vivre l’événement. Et la classe ouvrière la plus traditionnelle répondit présent. L’enjeu c’était l’existence d’un cinéma indépendant. Un cinéma purgé des miasmes de la collaboration, de l’esthétique et de la didactique des nazis et des fascistes. D’ailleurs la première mouture de ce festival avait été prévue en 1938 pour riposter à la Mostra de Venise organisée par les fascistes italiens. Ça n’avait pu se faire. C’est dire que l’idée était ancrée ! En 1946, l’enjeu c’était aussi l’existence d’un cinéma indépendant de la grosse machine nord-américaine. Les dirigeants populaires savaient ce que la domination de l’imaginaire et sa colonisation menaçait. J’imagine la tête de ceux qui nous ont précédés dans le combat s’ils entendaient réciter le catéchisme actuel sur la liberté de création et d’expression garantie par le marché ! Ou mieux les sornettes sur le fait que l’idéologie dominante s’arrête à la porte du scénariste ou de la salle de montage ! Et donc que la politique n’a rien à y faire. Ou pire que l’esthétique est spontanément libre du système des représentations sociales !

« La Bataille du rail » n’est pas seulement un grand film. Ou plutôt ça l’est par son esthétique autant que par son rythme et ses héros. Les machines, les travailleurs emblématiques comme les cheminots, l’intensité des sentiments simples qui remplissent l’existence des héros simples : ici l’altruisme social et patriotique et l’amour humain. Sur place, à Cannes, en 1946, la CGT déploya une activité fantastique. Il fallait que tout fût prêt à temps et que cela soit beau ! Ainsi en fut-il de l’intervention de ces ouvrières couturières de Cannes, après celle des maçons et des métallos qui avaient organisé le palais du festival. Ces femmes vinrent en dernière minute et elles cousirent dans l’urgence et l’enthousiasme le premier rideau rouge qui s’ouvrirait sur l’écran du Palais ! Et c’est encore à un militant CGT que je dois de connaître cette histoire parce qu’il prit le temps de me la raconter, heureux de me voir marquer la volonté de reprendre pied au nom des nôtres sur le territoire terrible et brûlant de la création culturelle, de sa production et distribution. La droite, dès qu’elle apprit ma présence à Cannes, fit le numéro pavlovien prévu. « Gauche caviar ! » glapirent les nuls. Quelques gauchistes aigris se lacérèrent aussitôt la tête et la couvrirent de cendres en jetant les pleurs du grand hymne de la trahisooooon. Trop drôle ! « Gauche caviar ? ». Je vais vous en servir du caviar moi : version 1946 ! Ces ignorants n’effacent pas seulement l’histoire de leur pays, ils méconnaissent l’actualité de la lutte qui replace le cinéma en première ligne de la bataille historique pour la souveraineté des Français. Mais ce n’est plus leur problème. La solution pour eux, comme pour leur journal, « Le Monde », une fois de plus c’est de proposer la capitulation comme la solution bienfaisante. « Dire cela, s’enrage « le Monde » dans l’édito que je viens de citer après avoir recopié le catéchisme libéral, ce n’est pas vouloir « copier » l’Allemagne à tout prix. C’est vouloir sortir le pays de sa spirale d’échec qui est la sienne depuis 25 ans. Ce devrait être conforme « à notre génie national » . Evidemment ! Natürlich ! A Cannes, derrière les caméras et les jolis moments de promo, se débattaient d’autres sujets très graves parmi les professionnels. Capituler ou pas ? Wir werden nicht kapitulieren, répondrons-nous dans la langue préférée du « Temps ».

Je n’ai pas l’intention de détailler ici ce que j’ai déjà décrit dans mon précédent post à propos de l’impact du Grand Marché Transatlantique sur « l’exception culturelle française ». Le système de financement mutualiste qui a permis non seulement au cinéma français de survivre mais de se développer au cours des 25 dernières années est menacé par la constitution de ce « grand marché transatlantique » (GMT) tout libéralisé, tout déréglementé. C’est un système exemplaire. Il a produit un résultat unique au monde et dans le monde du cinéma. Il est un monument, certes imparfait, de ce que le journal « Le Monde » qualifierait « d’économie de sorcier vaudou ». En ce sens il est un révélateur spécialement saillant de la nature profonde de ce régime politico-économique. Bien sûr il ne s’agit pas au nom de la défense de « l’exception culturelle » d’avaler pour le reste le système du « Grand Marché Transatlantique ».

C’est le contraire. Il s’agit de prendre appui sur ce qui se passe dans le cinéma pour rendre possible le débat que les médias officialistes ont soigneusement éludé pendant les dix années qui viennent de s’écouler au cours desquelles ce projet fut préparé, au grand jour mais sans un écho. Nous même nous le savons mieux que personne. Depuis la création du Parti de Gauche cela nous a assez largement préoccupés. Sans aucun succès. En 2009, au cœur de notre première campagne européenne, nous avons envoyé six cent brochures d’explications et de résumés en fiches simples, adaptées au public débordé des rédactions en sous-effectif. Rien. Puis nous avons collaboré à la publication d’un livre de deux spécialistes militants belges dont j’ai fait la préface. Rien. La bonne société se moque totalement de savoir comment les ouvriers vont être martyrisés plus gravement et les salariés perdre leur droits acquis par « l’économie vaudoue ». Mais sur le cinéma on peut espérer qu’ils mettent le doigt dans l’engrenage de l’intérêt pour la question. Alors par ce biais, nous pouvons avoir espoir d’envoyer au tapis le « Grand Marché Transatlantique » comme nous l’avons fait avec l’AMI, sous le gouvernement Jospin. C’était le cœur de ce que je suis venu « renifler à Cannes ». Je comptais en faire l’axe de mon propos à l’occasion de l’édition du « Grand journal » auquel je me réjouissais de participer le samedi soir. Il fut annulé à la demande de la mairie du fait des intempéries. Dommage. Partie remise.

Peut-être avez-vous su que je suis allé à l’hôtel Carlton. Non pour y séjourner, évidemment, mais pour y soutenir la lutte des employés qui veulent conserver leur hôtel dont ils pensent qu’à le voir passer d’un magnat qatari à l’autre, sans travaux, il est menacé dans son existence. Commentaires narquois de la droite sur le prix des chambres au Carlton comme si j’y étais descendu. Chacun de mes lecteurs sait que j’étais installé au « Château des mineurs ». Maintenant vous savez qu’il appartient au comité d’entreprise d’EDF après avoir été dans la main du syndicat des mineurs du Nord-Pas de Calais. Je vous redonne les liens pour découvrir notre part d’histoire à cet endroit. Je ne le fait pas pour répliquer aux Pavlovs de la pauvre propagande de la droite relayée par les aboiements des solfériniens, mais pour que vous continuiez à vous approprier cette histoire, la vôtre, la nôtre et regardiez toute cette scène d’un autre œil, plus conquérant. Et de n’avoir pour seule honte assumée que d’en faire moins pour le bien de tous que nos anciens ont su le faire. Mais c’est possible de faire de l’économie sociale. Ce n’est pas du vaudou, nous ne sommes pas condamnés à la collaboration avec la main qui nous frappe, nous ne devons jamais capituler, même après avoir perdu une bataille, la preuve par l’exemple.

Les employés du Carlton votent à 60 % CGT aux élections professionnelles. De la femme de chambre aux portiers en passant par chaque poste de travail tout, le monde parle deux ou trois langues. Le niveau de qualification professionnelle inclut non seulement des gestes de travail spécialisés mais des connaissances linguistiques assez avancées, elles aussi spécialisées. C’est donc une élite intellectuelle du salariat qui est là. Pour un peu moins de trois cent employés, quatre-vingt cotisent au syndicat. A d’autres donc les leçons d’ouvriérisme ! Je le dis pour quelques commentaires trouvés aussi dans nos rangs au titre des pleurnicheries rituelles des trolls. En tous cas pour moi l’accueil et la rencontre était extraordinairement touchantes. Une fois signée dehors devant des caméras courageuses, sous la pluie, la pétition, je fus reçu à l’intérieur comme je l’annonçais, sans en être certain, dans mon précédent post. Alors vous saurez que si j’ai choisi le verre de rouge plutôt que le lait-fraise d’abord imaginé, c’est qu’une raison forte m’y poussait en plus du plaisir disputé. Cette raison c’est que c’est le syndicat qui m’invitait et donc j’ai choisi parmi ce que l’on me proposait et qui était parfait, tandis que mon lait-fraise aurait eu des relents de misérabilisme que personne n’aurait compris je pense. Le plus beau pour moi c’est que dans l’ambiance d’incroyable cohue qui régnait au bar du Carlton où l’on faisait la queue pour avoir une chaise, la nouvelle se répandit de ma présence parmi le personnel. Si bien que ce fut un véritable festival, oserais-je dire, de salutations et de photos prises avec moi dans une chaleur amicale qui me porta dans les nuages comme je l’avais été déjà pour les mêmes raisons avec les jeunes gens qui assurent le service du « Château des mineurs ». Mon cheich rouge au cou (misère ! il déteint sur ma chemise blanche !), j’ai fait la star à ma manière, au milieu des sourires narquois que nous échangions au moment d’infliger aux belles personnes qui sirotaient leurs consommations en grande tenue, le spectacle des rouges se congratulant et s’entre-photographiant avec un gars qui prétend tout leur prendre au-delà de trois cent mille euros par an. Ajoutons ceci : quelques-uns de ceux-là aussi vinrent pour la photo et se dirent des nôtres ! Je vous le dis : je n’en suis pas surpris. Moi, je sais bien que les délires grossiers du « Monde » et de « Libération » à mon sujet, n’atteignent que la petite cible de leurs convaincus, même dans les milieux qu’ils atteignent. Les autres sont dotés d’un organe très préoccupant pour cette presse officialiste : un cerveau. Et ils s’en servent. Leur morale de vie n’est pas celle que leur prescrivent les quotidiens officialistes : « Pour profiter sans entrave, taisez-vous ! »

Let's tweet again !

Trois tweets dans la semaine m’ont ramenés dans cette arène. La tweetosphère est un lieu nouveau pour moi. Je l’investis depuis l’élection présidentielle. Je défini des règles d’usage et d’emploi à mesure que j’accumule de l’expérience. Par certains aspects, cet outil a subi l’épreuve du feu comme tout le reste de mon dispositif politique. Il s’agissait de savoir si la présidentielle est un effet champignon ou bien si l'on peut tabler sur la pérennité de ce qui a été construit ? C’est évidemment dans l’arène proprement politique que la question a été posée avec le plus de vigueur. La réponse nous a été donnée le 30 Septembre et le 5 mai dans la rue. Le premier juin nous allons mesurer d’autres paramètres de notre influence actuelle et de la maturation du Front du peuple auquel nous travaillons. On en parlera après. Tous les outils de communication de mon système antérieurs à l’élection ont été mis à l’épreuve. Pour moi, leurs résultats expriment la même pérennité que le phénomène politique auquel il se rapportent. Je dois dire que ces instruments de mesure sont pour moi les plus conformes à mes besoins et au contenu de notre stratégie. Le socle est confirmé. C’est lui que nous avons visé et fortifié avec l’aide certaine, et paradoxale du fait de ses intentions malveillantes, d’une partie du système médiatique. Pénétrer la tweetosphère ne répond pas à d’autres règles que pour le reste des milieux à atteindre : il faut conflictualiser pour créer de la conscience.

Tous mes outils de communication participent de cette stratégie générale et lui sont soumis. De plus, mes outils s’intègrent dans le dispositif large du Parti de Gauche, de son site, de sa « télé de gauche », de son journal « à gauche », de la circulaire du parti, du réseau des blogs amis, des interviews et des tribunes que donnent les uns et les autres pégistes. Et ainsi de suite. Je ne le rappelle que pour mémoire. Mais tous ont d’abord une tâche : créer une sphère communicationnelle autonome et fidélisée. Pour me faire comprendre je vais donner un exemple.

Supposons un journal solférinien connu mais peu vendu. Y donner une interview n’est d’aucune utilité réelle. Le massacre est garanti : titre pouet-pouet-la-rirette, photo trash, intro pourrie. Je parle pour nous, du Front de Gauche. Mais je crois qu’on peut en dire autant des autres qui se font détruire de la même façon. Ce média n’informe sur rien d’autre que sur lui-même et sa façon de traiter les autres. La diffusion ensuite est un enjeu. Peu de monde achète ce journal et aucun lecteur ne lit tout le journal car les motivations d’achat ne sont pas toutes politiques, loin s’en faut. Ramené au nombre réel de lecteurs pour soi, c’est peu. Très peu. Chacune de mes notes de blog, en moyenne, est lue davantage que par les lecteurs de ce journal qui se sont arrêtés sur la page où se trouve notre mise en charpie. Donc travailler avec eux est non seulement une perte de temps considérable mais une contre-performance garantie du fait du traitement offensant qui sera fait de l’info. L’extension permanente de l’audience de nos outils doit contrebalancer ce choix de refus. Commence alors un cercle vertueux : l’info ne se donne que sur nos outils ou quelques médias de l’école factuelle bien choisis. Ceux à qui nous ne donnons rien s’enfoncent dans la publication de sottises et d’agressions gratuites qui écœurent nos amis, intriguent les gens ouverts qui se lassent de telles outrances et diminuent d’autant l’impact du folliculaire. De toute façon les lieux d’expression « neutres » ne manquent pas. Notamment les gratuits qui font masse dans des proportions qui relèguent un article du journal solférinien au rang de bulletin paroissial. Enfin les lieux de débats pluriels et de référence de notre mouvance existent : « L’Humanité » ou « Politis », par exemple, sont performants dans cet objectif. L’Humanité notamment produit en masse les analyses et les débats croisés dont nous avons besoin. Mais le paysage médiatique est bien sûr beaucoup plus large et diversifié. Et une culture de masse de l’écriture médiatique existe dans notre peuple. Le syndrome du mouton de panurge médiatique est bien connu du grand public depuis 2005 et les diverses guerres triomphantes. Enfin le paysage change. Par exemple, face à tel grand journal prétendument de référence, l’émergence d’un quotidien comme Médiapart sonne le glas d’une certaine hégémonie normative. Cela est précieux pour nous. Là encore, dans notre mouvance large, Médiapart a la réputation d’être une référence pour un style de journalisme qui convient à l’idée que nous nous en faisons. Surtout, l’effet de contraste tue la prétention empesée des dominants. Tel est le contexte général. Il faut pouvoir sortir du cercle officialiste et de ses prescriptions. Il faut le décrédibiliser autant que possible et l’obliger à être situé dans le regard des lecteurs potentiels comme des adversaires déclarés donc de mauvaise foi. Leur stupidité nous y aide sans qu’il y ait beaucoup d’effort à faire. Le noeud de la stratégie est l’autonomie. Il faut pouvoir à intervalle régulier passer totalement en dehors du circuit officiel, sans perdre en impact.

De cela on doit retenir la règle : étendre la fidélisation de notre mouvance sur nos médias autonomes. Cette stratégie méthodiquement appliquée fournit un instrument de mesure : les indices de fréquentations, les taux de pénétrations. Pour ma part, dans le moment, les clignotants sont au vert, conformes à notre activité générale. Ma page de « fan » Facebook compte 135 000 membres, mon compte Twitter est monté à 120 000 en fin de campagne présidentielle, il a bondi actuellement à 152 000 abonnés (followers), la lettre de mon blog est expédiée à 130 000 personnes, et le blog reçoit chaque jour 20 000 visiteurs. Ces chiffres, voisins en amplitude, ne recouvrent pourtant pas les mêmes milieux d’accueil. Mais additionnés à ceux des autres participants de notre blogosphère nous savons qu’il s’agit d’une zone de contact très ample avec l’opinion parmi la plus motivée du pays, eux mêmes relais d’opinion. En attestent les vagues d’inscription au service de ma lettre gratuite qui ne provient pas seulement de l’effet mécanique de la notoriété médiatique mais de l’activité de nos amis sur leur propres listes de diffusion.

En ce qui concerne le compte Twitter, mes dispositions ont évolué avec le temps et la pratique. Mais je reste sur un mode d’emploi simple. Je ne tweete pas directement. Un coupe-feu existe : celui de la transmission au meneur de ma tweetosphère. On appelle ce personnage un « community manager ». Je le nomme « meneur » ou tweetos. Je n’interviens pas plus d’une ou deux fois par semaine et je ne suis pas le plus mauvais pour les formules. Je ne connaissais pas l’usage de tel « meneur ». Cela créé une difficulté pour le public, j’en conviens. Qui parle vraiment ? Tout le monde connaît mon système car je l’ai déjà expliqué à de nombreuses reprises. La question n’est donc pas « qui parle » mais qu’est-ce que j’assume ? Il ne peut y avoir à mes yeux qu’une règle : j’assume tout. Si je dois prendre des distances avec un tweet c’est à moi de le dire et de le faire ouvertement. Par exemple je l’ai fait une fois à propos d’une expression malheureuse d’un de mes tweets où je nous décrivais comme « la vraie gauche » face à Cahuzac. L’expression n’était pas fausse face à lui mais elle lui donnait une ouverture rhétorique qu’il tenta d’ailleurs d’exploiter. Je mis donc l’expression à distance. Mais je fis l’erreur d’évoquer mon meneur. J’ai tiré la leçon de cette situation. J’assume donc tout. Et si je dois me rétracter je le ferais moi-même en assumant mon changement d’avis. Je le ferai dans le ton et le style de cette sphère.

tweet2Ce n’est donc pas le cas de mes deux tweets concernant l’accident de madame Le Pen. J’ai édité deux tweets. Voici leur texte. « Je lui souhaite un prompt « restablishment » pour l’aplatir à la loyale… ». Puis : « …En attendant je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans la piscine. ». D’habituels et assez routiniers donneurs de leçon de bonnes manières ont aussitôt fait le numéro désormais traditionnel d’indignation outrée devant le vocabulaire utilisé. Aucun d’entre eux n’a le moindre crédit à mes yeux. J’ai noté les silences complices quand je me fais traiter d’antisémite sur la tweetosphère ou que le journal « Le Monde » publie une agression de l’intensité de sa publication le week-end de la manifestation du 5 mai, ou que « Libération » m’attribue des mots entre guillemets que je n’ai jamais prononcés ou que ce Bouddah malfaisant d’Alain Duhamel me compare directement à Hitler, ou qu’un éditorialiste des « Inrocks » parle de moi en disant « ce con de Mélenchon », ou que… ou que… ou que…. Quand Marine Le Pen a édité des faux tracts ou j’étais dans l’uniforme de Hitler, le Parisien a-t-il fait un sondage pour demander « Marine Le Pen va-t-elle trop loin avec des faux tracts » ? Quand son père a dit qu’il allait « m’enlever mon caleçon », Biolay a-t-il pleurniché ses leçons hollandaises ? Quand un lumpen plaqué or comme Barbier de « L’Express » fait un édito en pleine campagne électorale titré : « comment en finir avec Mélenchon » et vomit ses torrents de glaires lepénistes, qui a protesté, à part « L’Humanité » ? Non, dans ces circonstances-là, toutes les chaisières du bal des bonnes manières ont regardé ailleurs.

Donc j’invite au sang-froid les faibles que ce cirque intimide. Ce bon mot reçoit beaucoup de rires et de gouaille auprès de ceux qui ont de l’humour et croyez-moi ce sont les plus nombreux. Il faut comprendre que l’indignation de commande de quelque mauvais coucheurs est une action politique. La production de prétendus « Front de gauche » anonymes qui me désapprouvent est une manœuvre classique. Evidemment c’est le journal « le Parisien » qui fait des citations anonymes. De pures inventions. Sachez que ces grands enquêteurs ont tourné en rond pendant deux jours en appelant de tous côtés autour de moi pour avoir une déclaration hostile. On ne les a jamais vu utiliser le dixième de ce temps pour n’importe quelle de mes déclarations ou discours politiques de fond. Donc : grosse ficelle pour faire pleurer sur Marine Le Pen et me flétrir. La finalité est claire. Dès mardi, ce sont les militants d’extrême droite qui ont pris le relais sur les réseaux sociaux. Un camarade en Aquitaine ayant pris mon parti sur son blog, le journal local a donné son adresse et son numéro de téléphone en même temps qu’il s’est fait l’écho comme « le Parisien » de ce grave problème de bonnes manières. Depuis menaces et insultes sur lui et sa famille ne cessent plus. Il a déposé une main courante au commissariat. Voilà de quoi il s’agit. Le reste, mon tweet, c’est un bon mot et rien de plus. A peine rabelaisien. Tout a fait en langue courante. Et tous les gens ordinaires le savent bien. 2000 retweets signalent ce que tout le monde sait : la tweetosphère est un lieu décalé par essence. Le retweet est le signe de l’intérêt. Ici 140 signes font un évènement. Mais un évènement pour qui ? Gardons le sens de la mesure. Il est incroyable que des gens sérieux consacrent une seule minute à commenter un « évènement » de cette nature dérisoire. Sinon pour monter un coup eux-mêmes. Voici pourquoi, vu depuis le balcon d’un marchand de papier.

Quand 152 000 personnes reçoivent une « information » directe de moi, parce qu’elles sont abonnés à mon compte, certains médias n’ont plus aucune capacité de communication comparable. Si bien que la situation s’est inversée, pour le moment, dans bien des lieux. En mettant mon nom à toutes les sauces, ma photos grimaçante sous tous les prétextes, des poussifs espèrent améliorer leur vente de papier à bon compte. Je contacte plus de monde avec un tweet que « Libération » ou « Le Parisien » ne vend de journaux dans une journée. Les voilà donc condamnés à vivre à mes crochets, des miettes d’intérêt qui tombent de mes tweets. La palme dans ce domaine à « Libération » qui titre une fois de plus entre guillemets : « le cul de Marine Le Pen ». Les malheureux ! Eux sont délicats et subtils. Nous sommes les barbares, bien sûr.

Mais tel est le nouvel état du monde de la communication. 152 000 c’est moi. Pas eux. Et je ne tweete pas qu’une fois par jour des choses rigolotes. A bon entendeur, salut ! Merci aux 2000 personnes qui ont décidé de s’inscrire parmi mes abonnés (followers) depuis ces deux tweets. Je vais devoir augmenter mon meneur (community manager). Bien sûr je recommande aux âmes sensibles de ne pas s’abonner. Et même de se désinscrire. J’aurais trop de peine de penser aux souffrances que je leur impose avec des expressions aussi glauque que « se casser le cul » qu’ils n’emploient jamais. Sans parler de « balais », ou même de « pingouins ».

Un mot pour madame Le Pen. S’il faut dire noir sur blanc ce qui n’a pas été compris en 140 signes je répète mon premier tweet : je lui souhaite prompt rétablissement. Je compatis d’autant mieux que j’ai connu cette mésaventure douloureuse dans mon jeune âge en abattant un arbre fruitier bien plus mort que je ne l’avais cru. Je n’ai aucun contentieux personnel avec elle. Je n’en ai jamais eu. Au contraire d’avec son père du fait de ses activités dans la guerre d’Algérie. J’ai avec elle une opposition totale de principes et une politique radicalement opposée. Je pense que nous représentons les deux pôles idéologiques autour desquels s’organisent les deux cultures de la vie publique en France depuis la grande révolution de 1789. Je reconnais que quarante ans de travail ont donné à son parti une nette longueur d’avance sur nous qui n’existons que depuis quatre ans et avons bien failli être détruits purement et simplement en 2002. Je reconnais qu’elle reçoit un renfort gratuit très difficile à repousser pour nous : la collusion de la droite et de ses médias qui vendent leur papier en flattant ses électeurs et en nous insultant sans discontinuer. Je reconnais combien sont durs à subir les incessants tirs dans le dos que nous recevons de la part des solfériniens et de leurs médias lorsqu’ils nous traite plus mal qu’elle. Je n’ai donc aucune forfanterie lorsque je nous donne l’objectif de la battre. C’est un objectif vital, avec une stratégie et une méthode de lutte. C’est un combat épuisant. Que veulent ceux qui ne veulent pas la battre ? Dans notre combat, la raillerie est-elle arme proscrite ? Depuis quand ? Par qui ? Elle est donc réservée à certains ?

Ceci bien établi, je suis frappé de voir les progrès qu’a fait Madame Le Pen en matière de respectabilité en voyant le nombre de ceux qui au nom de ma supposée vulgarité viennent à sa rescousse. Car c’est de cela dont il est question et de rien d’autres. J’ai connu la situation inverse quand une journaliste éthique et indépendante me filma par surprise dans une rencontre fortuite avec madame Le Pen sur une passerelle du parlement européen. Bien battue en neige, la scène fut rediffusée des dizaines de fois pour sous-entendre la collusion secrète des « extrêmes ». La journaliste éthique et indépendante s’appelait Valérie Trierweiler. Salut les gogos !

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248 commentaires à “Let’s tweet again”
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  1. Larry dit :

    Félicitations J.Luc.

  2. durluche dit :

    J'en pense pas moins et si ça te permet de passer sur un média traditionnel, bonne aubaine pour parler du premier weekend de juin et des actions de la petite derniere du clan à l'assemblée au gens qui ne te suivent pas sur nos médias.

  3. souria dit :

    Cher Jean Luc,
    Je souhaite tout d'abord te remercier d'être là, d'exister et d'être le porte voix d'une vraie gauche dans ce pays. Durant ces derniers jours, j'ai eu très peur des réactions des gens et je ne sais pas à l'heure où je te parle si ta démonstration a réellement fonctionné. Tant de personnes souhaitent que tu accèdes au pouvoir alors essaye je pense d'être moins abrupt dans tes propos pour que le plus grand nombre se rallie à notre programme. Sinon un petit clin d'oeil à ton titre de blog : Let's Twist Again - Chubby Checker (cela égaillera du monde)... Bonne réussite.

  4. mouton noir dit :

    Bonjour,
    Je préfèrerai toujours un gars qui me dit crument sa vérité que quelqu'un qui me ment poliment. Quand on cherche trop à me caresser dans le sens du poil, j'ai le poil qui se hérisse. Je trouve cent fois plus vulgaires les mensonges polis que nous servent les solferiniens et leur clique depuis des années, qu'un tweete qui parle de cul. Ne nous laissons pas donner des leçons par tous ces gens polis, nous sommes en colère, et la colère, ça ne se décline pas avec des politesses.
    On lâche rien.

  5. Nuno dit :

    Ah! le grand marché transatlantique miam miam les OGM, le lait et le boeuf aux hormones (délivrés à l'aide d'une puce électronique derrière l'oreille) désinfectés à coup d'acide lactique ou d'eau de javel au choix, les plus gros mangeur de viande industrielle au monde, suivi mais de loin encore (pour combien de temps par la France) et tout ce merveilleux mode de vie qui rend 30% de la population obèse que du bonheur en perspective.
    Bon pour les tweets, on a l'impression d'être dans une cour de récré.

  6. rscarcpac dit :

    Salut,
    Critiquer la com de Mélenchon en public, d'habitude, c'est pas ma tasse de thé (le public, il doit s'intéresser au fond plus qu'à la forme). Mais ici, j'ai un peu peur qu'on s'engage sur une mauvaise pente alors je fais une entorse à ma règle. Pas convaincu.
    Ce qui passe quand on parle est perçu différemment à l'écrit et surtout dans des formes lapidaires comme dans un tweet. En lisant son tweet, on n'y met pas forcément le ton de voix que Mélenchon y met lui-même quand il l'écrit et ça change tout. En particulier, quand on lit un court texte comme un tweet, on n'a pas le temps de se plonger dans la prose de Jean Luc et il devient très dur d'éviter de donner au tweet le ton qui est celui que les médias dominants veulent donner à Jean Luc. Dans ces conditions où il est très difficile d'échapper au conditionnement médiatique, je ne crois pas qu'on puisse pratiquer un judo politique efficacement. Aussi la stratégie de conflictualisation à laquelle j'adhère quand il la pratique sur son blog ou à l'oral, je prie qu'il l'abandonne sur twitter. En plus avec ce format, les débats tournent très vite au concours de vannes et en tirer matière à éducation populaire, j'y crois pas trop.
    Je ne crois pas non plus que les gens aient apprécié cette sortie. La preuve en est que la rumeur qui courait comme quoi le compte avait été piraté était diffusée principalement par des soutiens du FG. Cela montre bien qu'on ne reconnaissait pas notre Mélenchon favori. Cela infirme aussi la thèse défendue sur son blog par Antoine Léaument. Ce ne sont pas les mêmes qui se plaignent du populisme de Mélenchon et qui s'inquiètent de l'image qu'il donne de lui sur twitter.

  7. leon dit :

    Trop bon, j'en rigole derrière mon écran. Continue, Jean-Luc.

  8. rayana dit :

    100% avec toi Jean Luc. Merci pour l'indispensable décryptage. On lâche rien, on a la tête dure et on en est fier !

  9. tchoo dit :

    Merci, pour cette leçon d'histoire récente, j'ai appris beaucoup sur le festival de Cannes.
    Ah et ce tweet, que d'encre fait-il couler, que de discussions ? Moi ça me fait bien rire, y compris l'offusquage de certains. Enfin Amics, tout cela est dérisoire, en avez-vous seulement conscience ?

  10. Floréale Savarre dit :

    France Inter ce soir mardi 21 mai, matraquage propagandiste et faux débat sur l'étape suivante du démantèlement des retraites par répartition. Énoncé d'"évidences" comme vivre plus longtemps donc travailler plus longtemps. Rien bien sûr au sujet de l'augmentation de la production des richesses mesurée à l'aune du PIB, rien sur la productivité horaire particulièrement performante des salariés français, rien sur la rémunération du capital, rien sur les 10 points de PIB transférés en 30 ans maximum du côté des plus riches, rien sur la mise en concurrence de la main d’œuvre au niveau mondial grâce à la libre circulation des capitaux, qui fabrique dans les pays du Nord,grâce aux délocalisations, un chômage de masse qui plombe les comptes sociaux. J'arrive encore à m'étonner en plus d'enrager, devant un tel cynisme et une telle malhonnêteté intellectuelle. Mais cela renforce aussi ma combativité.
    Je souhaite à Jean-Luc Mélenchon d'arriver à se préserver et de conserver santé et courage, confronté comme il l'est aux injures, aux coups bas, au cynisme suffisant de la caste des domestiques de luxe de l'oligarchie. Nos concitoyens, heureusement, sont de plus en plus nombreux à ne pas s'en laisser conter et à comprendre ce que veut dire "Place au Peuple".

  11. Rémi dit :

    "Let's tweet again". Mais quelle explosion de rire j'ai eu rien qu'en lisant le titre ! Ça fait 10 minutes que je me tape un fou rire, il commence à peine à se calmer. J'attends qu'il se calme complètement avant de lire la publication intégralement. En tout cas merci Monsieur Mélenchon pour cette bonne tranche de rire. Il en manque tellement partout, le rire c'est la grande preuve que la vie vaut la peine d'exister ! Cette trouvaille résume en 4 mots bien l'absurdité médiatique dans laquelle nous vivons. Let's tweet again... J'en ris encore. Non, non, ça repart. Pitié, j'ai mal au ventre. Pardon webmaster. A plus j'en peux plus là...

  12. Lutte des classes dit :

    Bonjour,
    Je ne comprends pas les quelques réactions négatives. "...En attendant je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu'elle se casse le cul dans sa piscine" est le tweet qui résume le plus la situation du moment. Que voit-on ? Un Jean-Luc Mélenchon qui se démène pour défendre le plus grand nombre face aux politiques austéritaires, une Marine Le Pen qui ne dit pas grand-chose mais les médias officiels en font pourtant la grande gagnante de la situation. Une reine médiatique mais fainéante! L'influence de son parti d'extrême-droite étant son royaume au service du maintien du système en place.

  13. Redgreen dit :

    Je ne suis absolument pas vulgaire ni grossier. Les bons mots de Mélenchon sont vraiment trop marrants et qu'est ce qu'ils croient les offusqués de service ? Tout le monde tient ce type de langage en dehors des ministères. Merci Jean-Luc Mélenchon, tu es des nôtres.

  14. JCM31 dit :

    Let’s tweet again.Ce billet ma redonné la pêche, après l’ambiance noire de la trahison si bien d’écrite à l’Assemblée Nationale avec l’union sacrée UMP/PSFN qui m'a dégouté pour de bon et a bien précipité mon moral au fond des chaussettes, c’est là que j’ai ressenti la véritable violence en pensant également au TSCG et autre ANI. Quant a ce malheureux ou malencontreux tweet et pour celui qui c’est bien cassé la tête, compte tenu de la prise de tête que cela entraine, pas de quoi en faire un fromage. J’ai trouvé la mise au point tout à fait à mon gout, ainsi qu’à la hauteur de ce non évènement. C’est même rock n roll (sic). A samedi 1er juin à Toulouse en espérant que le bon soleil du midi sera de la partie et permettra de réchauffer un peu les tièdes. Il n’y a qu’une seule chose qui à de l ‘importance à mes yeux, rRester vigilant, unis et solidaires, car les adversaires que nous avons en face, avides de pouvoirs sont plus vicieux, trompeurs et malsains qu’il n’y paraît, car leurs manipulations avec l’aide de leurs complices sont plus pervers que cela et leurs projets n’ont rien à voir avec l’intérêt général et « l’humain d’abord » pour cela le doute n’est plu possible, n’est plus permis. Avec ce qui vient de se passer à l’Assemblée. Les masques sont désormais tombés et ils seront combattus comme il se doit, à la loyale sur le terrains des idées ainsi que du projet de société qui me tiennent à cœur et un peu d’humour et de dérision ne peuvent pas faire de mal de temps à autre pour démasquer ces imposteurs. En ce qui me concerne, se sont, plus les blessures que portait JL sur son visage ainsi qu'a l'encolure et que l'on remarque sur une vidéo qui m'ont inquiété, que la chute dans une piscine vide de la Marine. Bref, c’est la Marine qui se casse la figure et c’est JL qui en porte les traces (re sic). Aller, on se ressaisit et surtout on lâche rien !

  15. philippe léaument dit :

    Encore bravo ! Redonner au vin rouge sa valeur sémantique dans un océan acidulé de lait fraise avec les militants du Carlton, c'est ça la vrai vie !

  16. Victor D dit :

    Un tweet et tout fout le camp ! Arrêtez, ce n'est qu'un tweet à l'humour un peu gras c'est vrai ! Taper sur le Front national oui c'est vrai ! Enfin moi c'est pas le mot cul, mais le mot piscine que j'ai retenu le plus ! Cela montre que cette femme qui soit disant est proche des salariés et des gens comme nous est d'un autre monde ! Toujours allumer la lumière sur les vampires du Front national !

  17. charles dit :

    Aux sceptiques,
    Mais arrêtez donc de faire tout un fromage de ce tweet ! Gardez votre sang-froid camarades ! On lâche rien

  18. Céline dit :

    A propos du tweet je me suis explosée de rire quand je l'ai lu. Je me suis aussi dit "il y va fort" et basta, pas compris la réaction de certains. La moquerie c'est quand même un droit ultime dans une démocratie. Je ne suis pas du tout adepte de tweeter, je ne comprends pas l'importance que ce réseau prend et le fait que la télévision s'y adapte. Les tweets en bas de l'écran en plein débat politique je trouve ça moyen, surtout quand ce sont ceux de journalistes, un comble c'était censé représenter des internautes lambda non ? On dirait une manière encore plus flagrante de faire de la propagande. Je comprends donc encore moins la proportion qu'une petite blague sur le net peut prendre, d'autant qu'on en avait tous fait de similaires.

  19. Gaetan PRIEUR dit :

    Oublies les intello-cul-serrés, va s'y, fonce! (cette phrase est elle populiste ?)
    On secoue le cocotier, puis on parle des bases de travail pour l’accord de libre-échange transatlantique, on re-secoue le cocotier, puis on parle d'évasions fiscales, on re-re-secoue le cocotier et on re-balance le référendum d'initiative populaire. Une balle à rouge pour les blancs (est ce toujours une balle à blanc ?), une balle virtuelle pour les bleus (trop marinés ?), le tout parsemé de balles réelles sur les médias de la pl(o)utocratie. Bravo! J'adore! (est ce populiste de le dire ?) Mon dieu, po-pu-liste! Quel affreux gros mot! (il parait qu'Eva Joly en serait également).
    On ne lâche rien!

  20. j.lou dit :

    L'eau de la piscine était chauffée pour ne pas attraper froid mais si je comprends bien ce n'est pas du nez que vint le mal. Quelle horreur.

  21. Paul S dit :

    Non, votre page Facebook ne compte pas 135 000 fans comme vous dites, mais...146 000 ! Allez voir !

  22. lautreamont dit :

    La révolution doit aussi être fait de rires. Moi l'annonce de cette fracture ne m'a pas tiré de larmes. Bien au contraire, quand il s'agit d'une personne distillant une haine que des abrutis vont inscrire dans la chair de citoyens qui n'ont rien demander à personne.

  23. jean 59 dit :

    merci monsieur Jean-Luc Mélenchon, j'attendais de vous lire et je vivais mal ces multiples commentaires d'actifs du clavier. Suis pas un adepte de tweets et autre face de bouc mais ça m'a fait sourire. Eh, les tristes, vous avez jamais lu Charlie ou Siné hehdo ? On ne peut plus se sortir la vanne bien sentie ? Nous ne sommes pas ici dans le salon de Mme de la Tronche en bière à boire du thé (je précise j'aime le thé pour les sensibles et la bière d'ailleurs). Pour finir, merci pour ce rappel historique nécessaire. Bien à toi camarade. Respect et fraternité.

  24. Michel Coutausse dit :

    Belle plume Jean-Luc ! Personnellement je trouve toujours de la poésie dans tes propos, ou une note d'humour un peu grinçant certes, mais souvent de bon aloi ! Bravo pour ton programme et ta solidité à toute épreuve.

  25. Jeanne Moll dit :

    Bonsoir,
    Je rigole. Les offusqués de tous bords s'invectivent ! De quoi, Jean-Luc se casse le cul pour les ouvriers ? Mais il la joue perso, là ! C'est les ouvriers qui souffrent. Voilà encore un exemple du culte de la personnalité ou de sa grande vanité ?
    Voici le texte que j'ai écrit sur Facebook avant de connaître le tweet de Jean-Luc "Pour une fois qu'une grande bourgeoise se casse le cul, c'est pas une petite besogneuse comme moi qui va s'en plaindre". Vous êtes des petits curés sans humour. J'espère que vous avez réagi avec autant de virulence et de moralité aux tweets Boutin et compagnie plein de racisme et de saloperies bien écoeurantes. Tant que vous aurez peur qu'un homme incarne nos luttes avec brio ou sarcasmes, vous manquerez d'audace et d'humour. Et si le Jean-Luc Mélenchon venait à trahir pour cause de tête qui gonfle, on le marquera à la culotte car on a un cerveau et des projets.
    Les Italiens et les Allemands nous l'envient car ils n'ont pas la chance d'avoir un si bon calibre pour affronter les voyous qui nous exploitent et qui nous gouvernent !

  26. florent dit :

    Monsieur Mélenchon
    Cette histoire de tweet ne m’intéresse pas en réalité. Mais nous sommes comme vous libre de penser sans ce faire traiter de faible ou je ne sais quoi. Je n'ai pas a juger cependant de ce que vous dites ou faites. Je vous suis depuis des années mais pas comme une groupie excité seulement parce que vous êtes notre meilleur porte voix. De conflictualiser pour faire réfléchir est une chose, mais la vous conflictualisez parmi les nôtres que vous le vouliez ou non. Que soit dru et "cul" n'est pas dérangeant. Mais en faisant cela cela complique notre travail de conviction. Je ne suis pas le seul a le dire je crois beaucoup de gens ne s'arrêtent qu'a la forme, très bien nous sommes la pour expliquer le fond. Mais quand il s'agit du coup de balai ok, mais la c'est plus difficile. Que vous ne teniez pas compte des moles convenances de beaucoup, je comprend mais il y des critiques constructives. Votre parole ne vous appartient pas totalement j'en ai peur.

  27. Nicks dit :

    Une mise au point bienvenue. Notre lutte sera longue et difficile et elle nécessite de déconstruire le système, notamment sa dimension médiatique. Certains ne semblent pas l'avoir compris, qui réagissent comme le veut l'orthodoxie, prompte à s'indigner de quelque propos qu'elle juge malséants, sans réaction, ou même satisfaite, quand la violence sociale s'abat sur les catégories de population les plus fragiles. Que des brebis égarées bêlent avec les quelques loups qui leur servent de gardiens autant que de bourreaux ne doit pas nous ébranler outre mesure.

  28. rodolphe13 dit :

    Bravo Jeanne Moll (22h12)

  29. alinber dit :

    Plein le cul du tweet sur la Marine, ce débat manque de fion.

  30. Lutte des classes dit :

    @Menjine
    Tu as formellement raison, Jean-Luc Mélenchon se met en avant avec ce Tweet. De Même, Jean-Luc Mélenchon n'est pas un ouvrier. Mais est-ce que ces deux constatations discréditent le combat du leader du Front de gauche. Lutte Ouvrière l'affirme mais elle ne va jusqu'à prétendre comme toi que Jean-Luc Mélenchon "tire" contre le camp des travailleurs.
    En attendant le rouleau compresseur des droits sociaux que représente les politiques austéritaires continue de rouler. La seule question valable, les progrès électoraux du Front de gauche seront-ils suffisamment rapides et importants pour qu'on puisse apporter une réponse électorale à cette situation? Avant celle de l'extrême-droite. Et pour cela, je ne souhaite pas pour ma part que Jean-Luc Mélenchon s'arrête de "se casser le cul" pour les travailleurs de ce pays.

  31. Vince_BZH dit :

    @Charles Chasson
    Et bien dites leur que le Front de Gauche c'est 4 millions d’électeurs sur la base d'un programme, pas d'un homme ou d'un tweet. Mais n'essayez pas de trop vous battre avec eux, de toute façon ces gens la trouveront toujours toutes les raisons du monde pour s'indigner du parler cru et dru de Jean-Luc, ça leur permet de ne pas faire de choix, de ne pas s'engager. Tôt ou tard ils vont être obligés de le faire.
    Il y a l'ANI qui est passé et la réforme des retraites qui arrivent. Je pense que le tweet, d'ici peu on en parlera plus.

  32. SandrineN dit :

    Ahahahaha trop bon ! Merci pour le titre très bien trouvé. Merci pour ton billet très explicite pour les coincés médisants. Merci pour tout Jean-Luc... Franchement, ils cherchent tous la petite bête, même certains de chez nous. C'est bon là déridez-vous un peu ! Vous n'avez donc plus le sens du second degré ? N'a t-on pas besoin de rire en cette sombre période de crise ? Heureusement que Jean-Luc Mélenchon est là pour tout. C'est un sacré pilier et vous devriez tous en être fiers au lieu de faire la fine bouche. Je suis avec toi Jean-Luc ! Continue ainsi et ceux qui ne sont pas contents hop du balai...

  33. Charpentier dit :

    Tweet ou pas, ce n'est pas le sujet central. JL explique une stratégie de com. Moi je ne sais pas si la stratégie est bonne ou non. Mais ce qui m'importe c'est que les vrais sujets, les explications complètes et précises, les leçons de politique que ne cesse de nous faire JL Mélenchon n'apparaissent pas souvent dans la presse. Comment y remédier?
    Bon courage JL. Merci de te défoncer ainsi pour la cause. On t'attends à Besançon!

  34. rayana dit :

    Une belle démonstration d'éducation populaire d'un très bon niveau dans la vidéo du quai des milliardaires. Une telle argumentation est rarement entendue dans la bouche des politiques qui généralement nous prennent pour des c...s. En plus on y rigole bien.

  35. Vince_BZH dit :

    @Jeanne Moll
    Merci c'est magnifiquement dit... Bref "Avé Jean Luc" mais gare à toi, à la première trahison ce sera ta tête sur un pic au coté des journalistes.

  36. séb44 dit :

    Depuis quelques temps, je ne laisse plus de commentaires parce qu'un groupe de personnes squattent ce blog quotidiennement et discutent entre eux (pas tous) pour des histoires (médiatiques) de mots.
    De bons mots pour les maux de notre temps ne doivent pas faire peur à ces personnes, me semble-t-il, agées et donc bienveillantes. Lorsque l'on visionne des passages de Jean-Luc à "On N'est pas Couché", à Médiapart ou chez Mrs Cohen et Azziza, le ton et l'auditoire ne sont pas les mêmes, or personne ne s'offusque du ton décontracté à "C à Vous". Tout ça pour dire arrêtons de commenter les commentaires (tweets), et restons unis. On a d'autres choses à faire et discuter que de se prendre la tête sur les supposées indignations des personnes qui ne sont pas encore convaincus par "l'Humain d'abord". Il y a une partie de la jeune génération qui ne viendrait pas spontanément sur un blog politique pour lire de longs billets et des commentaires de pros des luttes passées, présentes et futures. Les tweets sont une forme de média qui touchent ceux qui ne sont pas forcément politisés.
    Monsieur Mélenchon, cher camarade humain, tu as tout mon soutien. Encore bravo pour le travail.

  37. pmjtoca dit :

    Salut à tous.
    A propos de tweets, gentils, pas gentils, polis, pas polis, bienséants, malséants ? J'ai pas la télé, je n'écoute la radio que sur internet etc. je ne suis pas en France et je ne regarde pas les tweets.
    Par contre, j'ai essayé de comprendre l'ANI et notre système de financement de nos retraites... [...]
    Moralité, continuez à tweeter comme vous voulez ! Entre nous c'est de la comm. Mais surtout continuons à comprendre comment ils (le 1% et ses sbires les 4% les plus riches) veulent massacrer tout ce que les résistants du Conseil National de la Résistance nous ont légué ! çà c'est important.
    Résister, même quand l'espoir vacille, l'humain toujours se révolte in fine, contre les injustices.

  38. jihel dit :

    Bravo Jean-Luc !
    La le Pen n'avait pas prévu qu'en mettant les bougnoules à la mer, ils partent avec. C'est pourquoi sa piscine était vide !
    D'autre part en regardant BFM ce soir je crois que la Place de la Bastille est montée sur verrins hydrauliques.
    Ils invoquaient 200 000 sur la place. Delanoë est un génie. Haussmann est nul. Avec Hidalgo on aura un million sur la place. Et mille pour Mélenchon.

  39. Arsène dit :

    Mouais, c'était un peu cul-cul comme blague, c'est tout ce qu'on peut lui reprocher honnêtement. Un syndicaliste se jette à l'eau entre les yachts à Antibes pour aider son prochain pendant que d'autres se cassent le cul à défendre les ouvriers au bord de leur piscine. À l'eau, quoi, tu t'appelles Marine et t'as même pas d'eau dans ta piscine ?

  40. triple A dit :

    Pénétrer la tweetosphère ne répond pas à d’autres règles que pour le reste des milieux à atteindre : il faut conflictualiser pour créer de la conscience.

    Ne vous cassez pas la tête, les ami-e-s, c'est Jean-Luc qui se casse le cul pour secouer les somnambules. Et ça marche, petit à petit. La tache d'huile s'étend, c'est bien, jusque dans les piscines…

  41. Polocartes dit :

    Bravo Jean-Luc. Respect. Toujours autant de plaisir à te lire et fiers de te soutenir. Merci camarade, on lâche rien.

  42. Magdala Schlokhov dit :

    Merci Jean-Luc !
    J'ai pris un fou rire historique à lire ce billet, j'ai dû m'arrêter à cause des larmes qui coulaient, et maintenant j'ai mal aux abdos. Le problème c'est que je vais repenser souvent au "Bouddha malfaisant", au "Lumpen plaqué or et ses torrents de glaire lepéniste", à "Libé bulletin paroissial", etc. et que je vais piquer des fous rire au boulot. Ca va être terrible demain !
    Mais quand la presse nous annonce le même jour, avec des roulements de tambour sinistres, que le Grand Marché Transatlantique nous arrive dessus, qu'en France on prépare une "régularisation" des fraudeurs fiscaux, et que les suicides ont augmenté de 26% en Grèce, eh bien, on a vraiment besoin de rigoler.
    "L'humour est le seul moyen de rester sain d'esprit." (Charles Chaplin)

  43. Magda Corelli dit :

    Merci Jean Luc pour vos leçons d'histoire. Je vais me procurer le film sur le château des mineurs. Mon grand-père qui est venu d'Italie à 30 ans a travaillé dans une mine à La Mure (Isère). Je suis fascinée par ces hommes, ces femmes,leur vie, leurs luttes. Au sujet du grand marché transatlantique je ne voudrais pas que l'Exception culturelle nous fasse avaler tout le reste. Tout au tapis ! et que les cinéastes que vous avez rencontrés dont j'apprécie tant les oeuvres ne défendent pas seulement leur cause.
    Moi aussi je suis très fâchée contre Le Monde. Ils me font honte ces journalistes. Le journal ne communique pas son chiffre d'affaires (je l'ai cherché sur Internet). Il est sous perfusion sans doute. C'est la danseuse de ces trois richissimes hommes d'affaires qui se lasseront sans doute un jour de faire les payes de ces médiocres. Pauvre Hubert Beuve-Méry !
    J'ai apprécié vos explications au sujet de votre présence sur les différents supports du Web. Ce sont des mangeurs de temps et je me contente de votre blog. C'est vrai il faut néanmoins en passer par là. Beppe Grillo (que je n'estime pas) avait des centaines et des centaines de milliers de visites sur son blog avant les élections et je suppose autant de "followers". Et maintenant je voudrais dire ici aux amis qui n'ont pas apprécié vos tweets que je suis personnellement bien plus choquée par ce que vous subissez à travers une certaine presse et je ne parle pas des propos de l'extrême droite.
    Je me casse le cul pour ma famille parce que je l'aime. C'est choquant ça ?

  44. Menelas dit :

    Madame Le Pen est souffrante, hélas ! Elle a plongé dans sa piscine sans voir qu'elle était vide, hier sans doute, elle était pleine. Magnifique allégorie de la politique qu'elle nous propose.
    Le Tweet de Monsieur Mélenchon lui vaut tous les déshonneurs de la presse. Et c'est bien fait, puisqu'il apparaît qu'il viole une règle immuable : ne pas tirer parti d'un désagrément familial ou personnel dans le débat politique. Si, si ! J'ai entendu ça sur France Inter. Il n'y donc plus qu'à s'incliner.
    Mélenchon est un diable rouge, c'est dit, c'est entendu, c'est certain. Cependant, quand Jean-Luc Mélenchon essaye d'expliquer de quelles manoeuvres de diabolisation il est la victime de la part de la médiasphère, il étend son explication dans l'espace et dans le temps. Il nous dit donc que les homologues des figures du Front de Gauche sont pareillement affublés de trognes vociférantes dans l'iconographie employée par les médias et que les qualificatifs qui leur sont appliqués sont les mêmes : rouge-bruns, populistes, colériques, ministère de la parole, au choix. Il conclut souvent que le grand Jaurès lui même était caricaturé en homme hirsute et hors de lui, une bouteille de vin éternellement dans la poche, bref ! dépeint en ivrogne.
    Toutefois, intrigué par cela, j'ai consulté les caricatures du grand homme et sa biographie. Et il me semble, mais je peux faire erreur, que les caricatures ne représentent Jaurès qu'avec des outres, des gourdes, et des bouteilles marquées "Eau du Jourdain", attaques destinées à "révéler" la duplicité de Jaurès, sa fausseté, car défenseur de la laïcité en apparence, il avait fait baptiser ses enfants. Jaurès avait fort bien expliqué sa position en cette affaire, mais ses ennemis de droite comme de gauche, se sont acharnés sur lui.
    S'il existe une autre série de caricatures le représentant avec des bouteilles de vin, considérez ce message comme nul et non avenu, mais faites nous connaître où l'on pourrait...

  45. Lucie dit :

    Ahahahah merci de nous faire rire un peu parce qu'avec les coups qui pleuvent (et pas que les coups !), c'est pas drôle tous les jours ! ANI, amnistie, licenciements boursiers ou pas, retraites qui pointent leur nez (et Fioraso qui veut nous faire penser en anglais, merci pour ce joli pied de nez à Libé !)
    Et là, j'imagine les clients du Carlton complètement médusés, je vois d'ici leurs tronches, les bouches un peu pincées parce que tout de même, ils étaient peinards, un peu amusées parce que c'est de bon ton d'avoir de la bienveillante condescendance envers les divertissements des pauvres. C'est comme réveiller les miliardaires en leur chantant l'internationale, quels emm****urs ces rouges ! Jubilation.
    Pour les copains qui prennent trop au sérieux un bon mot, regardez un peu les guignols de lundi (5'30"), ça vous déridera peut-être. "Se casser le cul" c'est populiste ? Non, c'est populaire. Enfin, tout le monde parle comme ça, zut. Et encore, quand on se retient d'être moins charitable encore. C'est comme "du balai", oulala que ça fait peur ! Et dire "salopard" pour "affameur" ou "esclavagiste" c'est encore trop poli. En attendant, tout le monde a remarqué que la le Pen est tombée dans sa piscine alors qu'elle est censée habiter à Hénin-Beaumont. Et paf, un point pour nous.

  46. pascal des landes dit :

    Mes amis, mes camarades, Allons ! Que de passion sur quelques humeurs rabelaisiennes d'un porte parole. A propos d'une malséance. Malséant, c'est objectif. En français moderne, mal au cul, c'est une des traduction de malséant, au delà de la personne qui en est affectée, que cette souffrance fût causée par une chute au travail, ou dans une piscine. Au delà de cette polémique qui enfle autour d'un fâcheux évènement, affectant un bas dos adverse, relevé par une remarque quelque peu gonflée, pose la question du respect de la personne, de la courtoisie dont les belles gens des grands appartements, des immeubles de styles bien placés, ont fait une radio. La question est donc là. Jean Luc, aurait quelque peu transgressé une règle sacrée, celle du respect de la personne, en touchant du doigt un malencontreusement accident de piscine survenu à une femme.
    Personnellement, s'il faut verser l'écu pour sa défense, je le ferai et demande l'indulgence des camarades, tout en préconisant à Jean-Luc de poser plus haut ce regard, un temps égaré à des extrémités, rougissant les masques les plus chastes. L'Humain d'abord, Jean Luc n'est pas Jeanne d'Arc, et ce tweet volé n'offense en rien la dignité de ceux qui n'ont rien perdu de leur humilité. Après tout, jean-Luc n'est pour rien dans cette histoire d'eau manquant dans ce béant bassin. Pauvres pêcheurs que nous sommes, n'ignorons pas combien le tweet est fugace. GU03, ne nous quitte pas pour une vulgaire histoire de cul. Veillons ensemble, à respecter les formes, et aimons les généreuses. Veillons également à faire que l'eau des piscines patriciennes ne manquent point d'eau. Si tel eût été le cas, le bas dos de la Marine, ne serait pas tombé par hasard... dans la conversation.

  47. Popotatoz (@Popotatoz) dit :

    Ce n'était pas drôle, mais ça m'a fait rire.

  48. Magdala Schlokhov dit :

    Post Scriptum : je viens de parcourir les réactions à ce billet, il y a des gens bizarres. Certains semblent avoir quelques hirondelles dans le beffroi. Ca sent le piratage (ou le troll, comme on dit en français...).

  49. ermler dit :

    Petite correction. Le premier film primé à Cannes en 1946 ne fut pas "La bête Humaine"- film de Jean Renoir de 1938, d'après Zola - mais "La bataille du Rail" de René Clément, film qui rendait hommage aux actes de résistance des cheminots français. Dans les deux cas, c'est une histoire de train et de rails, d'où sans doute la confusion.

  50. teresa dit :

    Tous ces commentaires sur vous révèlent les auteurs. Liberté chérie, dîtes ce qui vous plait. De toutes les façons vous serez en premières pages. Droit à la différence et droit à être vous mêmes. Vous n'engagez que vous. Les médiacrates font leur boulot, quoique vous disiez... les mesquins resteront mesquins ! Oxygène avant tout et silence on tourne.


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