21mai 13
J
e rafraîchis cette page avec un nouveau post après mon passage au Festival de Cannes. Mais le précédent n’a pas fini son actualité c’est pourquoi je conserve des « boutons » d’accès aux chapitres de mon précédent travail. Comme vous le verrez le traitement de mon actualité sur le festival de Cannes implique analyse du moment politique. Comment pourrait-il en être autrement ? Sachez que je suis en train de polir le moulinage du sens des documents qui passent devant le Parlement européen au cours de la session à laquelle je participe en ce moment.
Le deuxième chapitre de ce post évoque les suites de mon tweet à propos de la chute de madame Le Pen. L’émouvant cortège d’indignation sélective sous prétexte de pointer du doigt mes mauvaises manières est un avatar très révélateur de l’opération conjointe de dédiabolisation de la cheffe d’extrême-droite et de ma diabolisation en tant que figure du retour du fantasme des rouges.
Festivaliers rouges. Le retour.
Vous savez que j’étais au festival de Cannes. Après l’inauguration du festival du cinéma « Visions sociales » au Château des Mineurs, et une rencontre avec les professionnels du cinéma, puis à l’hôtel Carlton avec les employés en lutte, j’ai fait un saut à Antibes, le lendemain, sur le quai des milliardaires. J’ai fait sur ce quai une petite marche avec une centaine de camarades. J’y ai prononcé un discours que j’ai vraiment eu plaisir à faire ! Je ne me sens pas capable de résumer ici. Mais il doit bien exister sous forme de film vidéo. Puis nous voilà partis dans la « résidence » des Châtaigners à l’invitation des « oubliés » qui s’y trouvent dans leur HLM mal en point et délaissés. Comme je ne veux pas que mon blog tourne au compte rendu d’activité, exercice sans plaisir pour moi, je donne des liens avec ce que les médias audiovisuels et écrits ont choisi d’en montrer. Mais je ne peux me résigner à n’en rien raconter.
Pourquoi faut-il que ce déplacement m’ait tant percuté ? Sans doute parce que toutes les sorties que j’y ai faites portaient large et venaient de profond. Je m’explique. Commençons par le festival de Cannes lui-même. C’était en quelque sorte le retour des « rouges ». Ici comme partout nous devons être de retour. Mais peut-être davantage ici. La machine à produire des rêves et des représentations de soi est centrale dans la société humaine. Ceux qui ont suivi ma pérégrination savent pourquoi ce festival est le nôtre. Oui, sachez-le, ce festival est la création des nôtres. Ça s’est passé en 1946. A l’initiative de la CGT, du Parti Communiste et du Parti Socialiste (pas le parti solférinien, celui de la résistance que dirigeait Daniel Mayer). Le premier film primé fut « La bataille du rail » (et non « La Bête humaine » comme je l'ai d'abord noté par erreur) pour sa splendeur et du fait de la proximité de la résistance. Quelle époque ! L’énergie révolutionnaire revitalisait la nation flétrie dans la défaite de 1940. Comment oublier la racine de cette défaite ? Le poison administré partait d’une grosse poche à venin. La haine de ceux qui disaient « plutôt Hitler que le Front populaire », les généraux capitulards gagnés aux idées d’extrême-droite, la presse officialiste à gage qui consacrait son énergie à dénoncer « l’extrême gauche » et à dénigrer le pays. Sans oublier les fascinés du « modèle allemand », déjà. Toute ressemblance avec l’actualité est le fait du hasard bien sûr. Grands patrons et médias de référence comme le « Temps », l’ancêtre du « Monde » avaient collaboré sans vergogne avec l’occupant nazi. Le journal « Le Temps », comme l’entreprise « Renault » furent saisis comme tant d’autres du fait de leur collaboration spécialement éhontée. Il aura fallu l’arrivée du solférinien Louis Schweitzer, patron de Renault dans les années 90 pour voir rétabli l’affichage du portrait du collabo Louis Renault dans la salle du conseil d’administration de l’entreprise. L’éditorial si grossièrement « Berlinophile » de l’édition du jeudi 16 mai, avec son ironie grinçante contre notre « génie national » français mis entre guillemets pour accentuer la dérision, souligne l’ampleur de la dérive actuelle du prétentieux quotidien libéral.
Mais hier comme demain, il y a un inconvénient qui finit toujours par contrecarrer les plans de la capitulation. En dépit du règne du journal « Le Temps », et de la collaboration de toutes les autorités du pays il y eu quand même la libération. Et il y eut la mise en œuvre de son programme politique conforme à notre « génie national ». C’était celui du Conseil National de la Résistance intitulé « les jours heureux ». Son contenu a fondé la France de la civilisation des droits sociaux et des services publics. Tout ce que combat à cette heure le successeur du « Temps » avec cette phrase d’anthologie éditoriale le 6 mai à la une du « Monde », toute honte bue: « (…) la commission exige des réformes de structure : réforme du marché du travail et pour doper la compétitivité réforme du financement de l’état providence (notamment des retraites). La France doit cesser de chipoter et d’écouter les fariboles des sorciers de l’économie vaudoue. » Compris ? Vous faites tous seul le lien avec le dézingage permanent dont je fais l’objet dans ce journal. « Plutôt Le Pen que Mélenchon » éructent les enfants du « Temps » en fin de banquet.
Il y eut la suite. La suite, dont le cœur est la résistance populaire de la gauche et du gaullisme londonien. Celle de la lutte implacable pour la souveraineté. Pour résister et vaincre les nazis d’abord et avant tout évidemment ainsi que leurs larbins de collaboration. Mais aussi, ensuite, pour repousser les tentatives des anglo-saxons pour prendre le contrôle de notre pays. Car ceux-là ont aussi tenté de nous domestiquer soit en nous resservant des fantôches de Vichy, soit en essayant de nous imposer leur prétendue administration provisoire, l’AMGOT. En tous cas, en 1946, lors du premier festival de Cannes, c’était les nôtres qui agissaient. Aucune autorité politique, militaire, ou médiatique de l’ancien régime, toutes infestées de collaborateurs, n’était plus légitime aux yeux de quiconque au sortir de la guerre. La libération du pays était donc aussi un moment révolutionnaire. Partout, le peuple en arme surgissait et affirmait vouloir s’occuper de ses affaires. Et ce fut vrai aussi dans le domaine du cinéma.
Oui, dans le domaine du cinéma ! A l’époque personne ne se risquait à dire qu’il y avait « plus urgent que de s’occuper de cinéma ». Ni personne pour se demander si les travailleurs s’intéressaient au cinéma ou s’il ne valait pas mieux « en rester aux revendications concrètes ». La CGT mobilisait donc tous ceux qu’elle pouvait dans ses rangs pour faire vivre l’événement. Et la classe ouvrière la plus traditionnelle répondit présent. L’enjeu c’était l’existence d’un cinéma indépendant. Un cinéma purgé des miasmes de la collaboration, de l’esthétique et de la didactique des nazis et des fascistes. D’ailleurs la première mouture de ce festival avait été prévue en 1938 pour riposter à la Mostra de Venise organisée par les fascistes italiens. Ça n’avait pu se faire. C’est dire que l’idée était ancrée ! En 1946, l’enjeu c’était aussi l’existence d’un cinéma indépendant de la grosse machine nord-américaine. Les dirigeants populaires savaient ce que la domination de l’imaginaire et sa colonisation menaçait. J’imagine la tête de ceux qui nous ont précédés dans le combat s’ils entendaient réciter le catéchisme actuel sur la liberté de création et d’expression garantie par le marché ! Ou mieux les sornettes sur le fait que l’idéologie dominante s’arrête à la porte du scénariste ou de la salle de montage ! Et donc que la politique n’a rien à y faire. Ou pire que l’esthétique est spontanément libre du système des représentations sociales !
« La Bataille du rail » n’est pas seulement un grand film. Ou plutôt ça l’est par son esthétique autant que par son rythme et ses héros. Les machines, les travailleurs emblématiques comme les cheminots, l’intensité des sentiments simples qui remplissent l’existence des héros simples : ici l’altruisme social et patriotique et l’amour humain. Sur place, à Cannes, en 1946, la CGT déploya une activité fantastique. Il fallait que tout fût prêt à temps et que cela soit beau ! Ainsi en fut-il de l’intervention de ces ouvrières couturières de Cannes, après celle des maçons et des métallos qui avaient organisé le palais du festival. Ces femmes vinrent en dernière minute et elles cousirent dans l’urgence et l’enthousiasme le premier rideau rouge qui s’ouvrirait sur l’écran du Palais ! Et c’est encore à un militant CGT que je dois de connaître cette histoire parce qu’il prit le temps de me la raconter, heureux de me voir marquer la volonté de reprendre pied au nom des nôtres sur le territoire terrible et brûlant de la création culturelle, de sa production et distribution. La droite, dès qu’elle apprit ma présence à Cannes, fit le numéro pavlovien prévu. « Gauche caviar ! » glapirent les nuls. Quelques gauchistes aigris se lacérèrent aussitôt la tête et la couvrirent de cendres en jetant les pleurs du grand hymne de la trahisooooon. Trop drôle ! « Gauche caviar ? ». Je vais vous en servir du caviar moi : version 1946 ! Ces ignorants n’effacent pas seulement l’histoire de leur pays, ils méconnaissent l’actualité de la lutte qui replace le cinéma en première ligne de la bataille historique pour la souveraineté des Français. Mais ce n’est plus leur problème. La solution pour eux, comme pour leur journal, « Le Monde », une fois de plus c’est de proposer la capitulation comme la solution bienfaisante. « Dire cela, s’enrage « le Monde » dans l’édito que je viens de citer après avoir recopié le catéchisme libéral, ce n’est pas vouloir « copier » l’Allemagne à tout prix. C’est vouloir sortir le pays de sa spirale d’échec qui est la sienne depuis 25 ans. Ce devrait être conforme « à notre génie national » . Evidemment ! Natürlich ! A Cannes, derrière les caméras et les jolis moments de promo, se débattaient d’autres sujets très graves parmi les professionnels. Capituler ou pas ? Wir werden nicht kapitulieren, répondrons-nous dans la langue préférée du « Temps ».
Je n’ai pas l’intention de détailler ici ce que j’ai déjà décrit dans mon précédent post à propos de l’impact du Grand Marché Transatlantique sur « l’exception culturelle française ». Le système de financement mutualiste qui a permis non seulement au cinéma français de survivre mais de se développer au cours des 25 dernières années est menacé par la constitution de ce « grand marché transatlantique » (GMT) tout libéralisé, tout déréglementé. C’est un système exemplaire. Il a produit un résultat unique au monde et dans le monde du cinéma. Il est un monument, certes imparfait, de ce que le journal « Le Monde » qualifierait « d’économie de sorcier vaudou ». En ce sens il est un révélateur spécialement saillant de la nature profonde de ce régime politico-économique. Bien sûr il ne s’agit pas au nom de la défense de « l’exception culturelle » d’avaler pour le reste le système du « Grand Marché Transatlantique ».
C’est le contraire. Il s’agit de prendre appui sur ce qui se passe dans le cinéma pour rendre possible le débat que les médias officialistes ont soigneusement éludé pendant les dix années qui viennent de s’écouler au cours desquelles ce projet fut préparé, au grand jour mais sans un écho. Nous même nous le savons mieux que personne. Depuis la création du Parti de Gauche cela nous a assez largement préoccupés. Sans aucun succès. En 2009, au cœur de notre première campagne européenne, nous avons envoyé six cent brochures d’explications et de résumés en fiches simples, adaptées au public débordé des rédactions en sous-effectif. Rien. Puis nous avons collaboré à la publication d’un livre de deux spécialistes militants belges dont j’ai fait la préface. Rien. La bonne société se moque totalement de savoir comment les ouvriers vont être martyrisés plus gravement et les salariés perdre leur droits acquis par « l’économie vaudoue ». Mais sur le cinéma on peut espérer qu’ils mettent le doigt dans l’engrenage de l’intérêt pour la question. Alors par ce biais, nous pouvons avoir espoir d’envoyer au tapis le « Grand Marché Transatlantique » comme nous l’avons fait avec l’AMI, sous le gouvernement Jospin. C’était le cœur de ce que je suis venu « renifler à Cannes ». Je comptais en faire l’axe de mon propos à l’occasion de l’édition du « Grand journal » auquel je me réjouissais de participer le samedi soir. Il fut annulé à la demande de la mairie du fait des intempéries. Dommage. Partie remise.
Peut-être avez-vous su que je suis allé à l’hôtel Carlton. Non pour y séjourner, évidemment, mais pour y soutenir la lutte des employés qui veulent conserver leur hôtel dont ils pensent qu’à le voir passer d’un magnat qatari à l’autre, sans travaux, il est menacé dans son existence. Commentaires narquois de la droite sur le prix des chambres au Carlton comme si j’y étais descendu. Chacun de mes lecteurs sait que j’étais installé au « Château des mineurs ». Maintenant vous savez qu’il appartient au comité d’entreprise d’EDF après avoir été dans la main du syndicat des mineurs du Nord-Pas de Calais. Je vous redonne les liens pour découvrir notre part d’histoire à cet endroit. Je ne le fait pas pour répliquer aux Pavlovs de la pauvre propagande de la droite relayée par les aboiements des solfériniens, mais pour que vous continuiez à vous approprier cette histoire, la vôtre, la nôtre et regardiez toute cette scène d’un autre œil, plus conquérant. Et de n’avoir pour seule honte assumée que d’en faire moins pour le bien de tous que nos anciens ont su le faire. Mais c’est possible de faire de l’économie sociale. Ce n’est pas du vaudou, nous ne sommes pas condamnés à la collaboration avec la main qui nous frappe, nous ne devons jamais capituler, même après avoir perdu une bataille, la preuve par l’exemple.
Les employés du Carlton votent à 60 % CGT aux élections professionnelles. De la femme de chambre aux portiers en passant par chaque poste de travail tout, le monde parle deux ou trois langues. Le niveau de qualification professionnelle inclut non seulement des gestes de travail spécialisés mais des connaissances linguistiques assez avancées, elles aussi spécialisées. C’est donc une élite intellectuelle du salariat qui est là. Pour un peu moins de trois cent employés, quatre-vingt cotisent au syndicat. A d’autres donc les leçons d’ouvriérisme ! Je le dis pour quelques commentaires trouvés aussi dans nos rangs au titre des pleurnicheries rituelles des trolls. En tous cas pour moi l’accueil et la rencontre était extraordinairement touchantes. Une fois signée dehors devant des caméras courageuses, sous la pluie, la pétition, je fus reçu à l’intérieur comme je l’annonçais, sans en être certain, dans mon précédent post. Alors vous saurez que si j’ai choisi le verre de rouge plutôt que le lait-fraise d’abord imaginé, c’est qu’une raison forte m’y poussait en plus du plaisir disputé. Cette raison c’est que c’est le syndicat qui m’invitait et donc j’ai choisi parmi ce que l’on me proposait et qui était parfait, tandis que mon lait-fraise aurait eu des relents de misérabilisme que personne n’aurait compris je pense. Le plus beau pour moi c’est que dans l’ambiance d’incroyable cohue qui régnait au bar du Carlton où l’on faisait la queue pour avoir une chaise, la nouvelle se répandit de ma présence parmi le personnel. Si bien que ce fut un véritable festival, oserais-je dire, de salutations et de photos prises avec moi dans une chaleur amicale qui me porta dans les nuages comme je l’avais été déjà pour les mêmes raisons avec les jeunes gens qui assurent le service du « Château des mineurs ». Mon cheich rouge au cou (misère ! il déteint sur ma chemise blanche !), j’ai fait la star à ma manière, au milieu des sourires narquois que nous échangions au moment d’infliger aux belles personnes qui sirotaient leurs consommations en grande tenue, le spectacle des rouges se congratulant et s’entre-photographiant avec un gars qui prétend tout leur prendre au-delà de trois cent mille euros par an. Ajoutons ceci : quelques-uns de ceux-là aussi vinrent pour la photo et se dirent des nôtres ! Je vous le dis : je n’en suis pas surpris. Moi, je sais bien que les délires grossiers du « Monde » et de « Libération » à mon sujet, n’atteignent que la petite cible de leurs convaincus, même dans les milieux qu’ils atteignent. Les autres sont dotés d’un organe très préoccupant pour cette presse officialiste : un cerveau. Et ils s’en servent. Leur morale de vie n’est pas celle que leur prescrivent les quotidiens officialistes : « Pour profiter sans entrave, taisez-vous ! »
Let's tweet again !
Trois tweets dans la semaine m’ont ramenés dans cette arène. La tweetosphère est un lieu nouveau pour moi. Je l’investis depuis l’élection présidentielle. Je défini des règles d’usage et d’emploi à mesure que j’accumule de l’expérience. Par certains aspects, cet outil a subi l’épreuve du feu comme tout le reste de mon dispositif politique. Il s’agissait de savoir si la présidentielle est un effet champignon ou bien si l'on peut tabler sur la pérennité de ce qui a été construit ? C’est évidemment dans l’arène proprement politique que la question a été posée avec le plus de vigueur. La réponse nous a été donnée le 30 Septembre et le 5 mai dans la rue. Le premier juin nous allons mesurer d’autres paramètres de notre influence actuelle et de la maturation du Front du peuple auquel nous travaillons. On en parlera après. Tous les outils de communication de mon système antérieurs à l’élection ont été mis à l’épreuve. Pour moi, leurs résultats expriment la même pérennité que le phénomène politique auquel il se rapportent. Je dois dire que ces instruments de mesure sont pour moi les plus conformes à mes besoins et au contenu de notre stratégie. Le socle est confirmé. C’est lui que nous avons visé et fortifié avec l’aide certaine, et paradoxale du fait de ses intentions malveillantes, d’une partie du système médiatique. Pénétrer la tweetosphère ne répond pas à d’autres règles que pour le reste des milieux à atteindre : il faut conflictualiser pour créer de la conscience.
Tous mes outils de communication participent de cette stratégie générale et lui sont soumis. De plus, mes outils s’intègrent dans le dispositif large du Parti de Gauche, de son site, de sa « télé de gauche », de son journal « à gauche », de la circulaire du parti, du réseau des blogs amis, des interviews et des tribunes que donnent les uns et les autres pégistes. Et ainsi de suite. Je ne le rappelle que pour mémoire. Mais tous ont d’abord une tâche : créer une sphère communicationnelle autonome et fidélisée. Pour me faire comprendre je vais donner un exemple.
Supposons un journal solférinien connu mais peu vendu. Y donner une interview n’est d’aucune utilité réelle. Le massacre est garanti : titre pouet-pouet-la-rirette, photo trash, intro pourrie. Je parle pour nous, du Front de Gauche. Mais je crois qu’on peut en dire autant des autres qui se font détruire de la même façon. Ce média n’informe sur rien d’autre que sur lui-même et sa façon de traiter les autres. La diffusion ensuite est un enjeu. Peu de monde achète ce journal et aucun lecteur ne lit tout le journal car les motivations d’achat ne sont pas toutes politiques, loin s’en faut. Ramené au nombre réel de lecteurs pour soi, c’est peu. Très peu. Chacune de mes notes de blog, en moyenne, est lue davantage que par les lecteurs de ce journal qui se sont arrêtés sur la page où se trouve notre mise en charpie. Donc travailler avec eux est non seulement une perte de temps considérable mais une contre-performance garantie du fait du traitement offensant qui sera fait de l’info. L’extension permanente de l’audience de nos outils doit contrebalancer ce choix de refus. Commence alors un cercle vertueux : l’info ne se donne que sur nos outils ou quelques médias de l’école factuelle bien choisis. Ceux à qui nous ne donnons rien s’enfoncent dans la publication de sottises et d’agressions gratuites qui écœurent nos amis, intriguent les gens ouverts qui se lassent de telles outrances et diminuent d’autant l’impact du folliculaire. De toute façon les lieux d’expression « neutres » ne manquent pas. Notamment les gratuits qui font masse dans des proportions qui relèguent un article du journal solférinien au rang de bulletin paroissial. Enfin les lieux de débats pluriels et de référence de notre mouvance existent : « L’Humanité » ou « Politis », par exemple, sont performants dans cet objectif. L’Humanité notamment produit en masse les analyses et les débats croisés dont nous avons besoin. Mais le paysage médiatique est bien sûr beaucoup plus large et diversifié. Et une culture de masse de l’écriture médiatique existe dans notre peuple. Le syndrome du mouton de panurge médiatique est bien connu du grand public depuis 2005 et les diverses guerres triomphantes. Enfin le paysage change. Par exemple, face à tel grand journal prétendument de référence, l’émergence d’un quotidien comme Médiapart sonne le glas d’une certaine hégémonie normative. Cela est précieux pour nous. Là encore, dans notre mouvance large, Médiapart a la réputation d’être une référence pour un style de journalisme qui convient à l’idée que nous nous en faisons. Surtout, l’effet de contraste tue la prétention empesée des dominants. Tel est le contexte général. Il faut pouvoir sortir du cercle officialiste et de ses prescriptions. Il faut le décrédibiliser autant que possible et l’obliger à être situé dans le regard des lecteurs potentiels comme des adversaires déclarés donc de mauvaise foi. Leur stupidité nous y aide sans qu’il y ait beaucoup d’effort à faire. Le noeud de la stratégie est l’autonomie. Il faut pouvoir à intervalle régulier passer totalement en dehors du circuit officiel, sans perdre en impact.
De cela on doit retenir la règle : étendre la fidélisation de notre mouvance sur nos médias autonomes. Cette stratégie méthodiquement appliquée fournit un instrument de mesure : les indices de fréquentations, les taux de pénétrations. Pour ma part, dans le moment, les clignotants sont au vert, conformes à notre activité générale. Ma page de « fan » Facebook compte 135 000 membres, mon compte Twitter est monté à 120 000 en fin de campagne présidentielle, il a bondi actuellement à 152 000 abonnés (followers), la lettre de mon blog est expédiée à 130 000 personnes, et le blog reçoit chaque jour 20 000 visiteurs. Ces chiffres, voisins en amplitude, ne recouvrent pourtant pas les mêmes milieux d’accueil. Mais additionnés à ceux des autres participants de notre blogosphère nous savons qu’il s’agit d’une zone de contact très ample avec l’opinion parmi la plus motivée du pays, eux mêmes relais d’opinion. En attestent les vagues d’inscription au service de ma lettre gratuite qui ne provient pas seulement de l’effet mécanique de la notoriété médiatique mais de l’activité de nos amis sur leur propres listes de diffusion.
En ce qui concerne le compte Twitter, mes dispositions ont évolué avec le temps et la pratique. Mais je reste sur un mode d’emploi simple. Je ne tweete pas directement. Un coupe-feu existe : celui de la transmission au meneur de ma tweetosphère. On appelle ce personnage un « community manager ». Je le nomme « meneur » ou tweetos. Je n’interviens pas plus d’une ou deux fois par semaine et je ne suis pas le plus mauvais pour les formules. Je ne connaissais pas l’usage de tel « meneur ». Cela créé une difficulté pour le public, j’en conviens. Qui parle vraiment ? Tout le monde connaît mon système car je l’ai déjà expliqué à de nombreuses reprises. La question n’est donc pas « qui parle » mais qu’est-ce que j’assume ? Il ne peut y avoir à mes yeux qu’une règle : j’assume tout. Si je dois prendre des distances avec un tweet c’est à moi de le dire et de le faire ouvertement. Par exemple je l’ai fait une fois à propos d’une expression malheureuse d’un de mes tweets où je nous décrivais comme « la vraie gauche » face à Cahuzac. L’expression n’était pas fausse face à lui mais elle lui donnait une ouverture rhétorique qu’il tenta d’ailleurs d’exploiter. Je mis donc l’expression à distance. Mais je fis l’erreur d’évoquer mon meneur. J’ai tiré la leçon de cette situation. J’assume donc tout. Et si je dois me rétracter je le ferais moi-même en assumant mon changement d’avis. Je le ferai dans le ton et le style de cette sphère.
Ce n’est donc pas le cas de mes deux tweets concernant l’accident de madame Le Pen. J’ai édité deux tweets. Voici leur texte. « Je lui souhaite un prompt « restablishment » pour l’aplatir à la loyale… ». Puis : « …En attendant je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans la piscine. ». D’habituels et assez routiniers donneurs de leçon de bonnes manières ont aussitôt fait le numéro désormais traditionnel d’indignation outrée devant le vocabulaire utilisé. Aucun d’entre eux n’a le moindre crédit à mes yeux. J’ai noté les silences complices quand je me fais traiter d’antisémite sur la tweetosphère ou que le journal « Le Monde » publie une agression de l’intensité de sa publication le week-end de la manifestation du 5 mai, ou que « Libération » m’attribue des mots entre guillemets que je n’ai jamais prononcés ou que ce Bouddah malfaisant d’Alain Duhamel me compare directement à Hitler, ou qu’un éditorialiste des « Inrocks » parle de moi en disant « ce con de Mélenchon », ou que… ou que… ou que…. Quand Marine Le Pen a édité des faux tracts ou j’étais dans l’uniforme de Hitler, le Parisien a-t-il fait un sondage pour demander « Marine Le Pen va-t-elle trop loin avec des faux tracts » ? Quand son père a dit qu’il allait « m’enlever mon caleçon », Biolay a-t-il pleurniché ses leçons hollandaises ? Quand un lumpen plaqué or comme Barbier de « L’Express » fait un édito en pleine campagne électorale titré : « comment en finir avec Mélenchon » et vomit ses torrents de glaires lepénistes, qui a protesté, à part « L’Humanité » ? Non, dans ces circonstances-là, toutes les chaisières du bal des bonnes manières ont regardé ailleurs.
Donc j’invite au sang-froid les faibles que ce cirque intimide. Ce bon mot reçoit beaucoup de rires et de gouaille auprès de ceux qui ont de l’humour et croyez-moi ce sont les plus nombreux. Il faut comprendre que l’indignation de commande de quelque mauvais coucheurs est une action politique. La production de prétendus « Front de gauche » anonymes qui me désapprouvent est une manœuvre classique. Evidemment c’est le journal « le Parisien » qui fait des citations anonymes. De pures inventions. Sachez que ces grands enquêteurs ont tourné en rond pendant deux jours en appelant de tous côtés autour de moi pour avoir une déclaration hostile. On ne les a jamais vu utiliser le dixième de ce temps pour n’importe quelle de mes déclarations ou discours politiques de fond. Donc : grosse ficelle pour faire pleurer sur Marine Le Pen et me flétrir. La finalité est claire. Dès mardi, ce sont les militants d’extrême droite qui ont pris le relais sur les réseaux sociaux. Un camarade en Aquitaine ayant pris mon parti sur son blog, le journal local a donné son adresse et son numéro de téléphone en même temps qu’il s’est fait l’écho comme « le Parisien » de ce grave problème de bonnes manières. Depuis menaces et insultes sur lui et sa famille ne cessent plus. Il a déposé une main courante au commissariat. Voilà de quoi il s’agit. Le reste, mon tweet, c’est un bon mot et rien de plus. A peine rabelaisien. Tout a fait en langue courante. Et tous les gens ordinaires le savent bien. 2000 retweets signalent ce que tout le monde sait : la tweetosphère est un lieu décalé par essence. Le retweet est le signe de l’intérêt. Ici 140 signes font un évènement. Mais un évènement pour qui ? Gardons le sens de la mesure. Il est incroyable que des gens sérieux consacrent une seule minute à commenter un « évènement » de cette nature dérisoire. Sinon pour monter un coup eux-mêmes. Voici pourquoi, vu depuis le balcon d’un marchand de papier.
Quand 152 000 personnes reçoivent une « information » directe de moi, parce qu’elles sont abonnés à mon compte, certains médias n’ont plus aucune capacité de communication comparable. Si bien que la situation s’est inversée, pour le moment, dans bien des lieux. En mettant mon nom à toutes les sauces, ma photos grimaçante sous tous les prétextes, des poussifs espèrent améliorer leur vente de papier à bon compte. Je contacte plus de monde avec un tweet que « Libération » ou « Le Parisien » ne vend de journaux dans une journée. Les voilà donc condamnés à vivre à mes crochets, des miettes d’intérêt qui tombent de mes tweets. La palme dans ce domaine à « Libération » qui titre une fois de plus entre guillemets : « le cul de Marine Le Pen ». Les malheureux ! Eux sont délicats et subtils. Nous sommes les barbares, bien sûr.
Mais tel est le nouvel état du monde de la communication. 152 000 c’est moi. Pas eux. Et je ne tweete pas qu’une fois par jour des choses rigolotes. A bon entendeur, salut ! Merci aux 2000 personnes qui ont décidé de s’inscrire parmi mes abonnés (followers) depuis ces deux tweets. Je vais devoir augmenter mon meneur (community manager). Bien sûr je recommande aux âmes sensibles de ne pas s’abonner. Et même de se désinscrire. J’aurais trop de peine de penser aux souffrances que je leur impose avec des expressions aussi glauque que « se casser le cul » qu’ils n’emploient jamais. Sans parler de « balais », ou même de « pingouins ».
Un mot pour madame Le Pen. S’il faut dire noir sur blanc ce qui n’a pas été compris en 140 signes je répète mon premier tweet : je lui souhaite prompt rétablissement. Je compatis d’autant mieux que j’ai connu cette mésaventure douloureuse dans mon jeune âge en abattant un arbre fruitier bien plus mort que je ne l’avais cru. Je n’ai aucun contentieux personnel avec elle. Je n’en ai jamais eu. Au contraire d’avec son père du fait de ses activités dans la guerre d’Algérie. J’ai avec elle une opposition totale de principes et une politique radicalement opposée. Je pense que nous représentons les deux pôles idéologiques autour desquels s’organisent les deux cultures de la vie publique en France depuis la grande révolution de 1789. Je reconnais que quarante ans de travail ont donné à son parti une nette longueur d’avance sur nous qui n’existons que depuis quatre ans et avons bien failli être détruits purement et simplement en 2002. Je reconnais qu’elle reçoit un renfort gratuit très difficile à repousser pour nous : la collusion de la droite et de ses médias qui vendent leur papier en flattant ses électeurs et en nous insultant sans discontinuer. Je reconnais combien sont durs à subir les incessants tirs dans le dos que nous recevons de la part des solfériniens et de leurs médias lorsqu’ils nous traite plus mal qu’elle. Je n’ai donc aucune forfanterie lorsque je nous donne l’objectif de la battre. C’est un objectif vital, avec une stratégie et une méthode de lutte. C’est un combat épuisant. Que veulent ceux qui ne veulent pas la battre ? Dans notre combat, la raillerie est-elle arme proscrite ? Depuis quand ? Par qui ? Elle est donc réservée à certains ?
Ceci bien établi, je suis frappé de voir les progrès qu’a fait Madame Le Pen en matière de respectabilité en voyant le nombre de ceux qui au nom de ma supposée vulgarité viennent à sa rescousse. Car c’est de cela dont il est question et de rien d’autres. J’ai connu la situation inverse quand une journaliste éthique et indépendante me filma par surprise dans une rencontre fortuite avec madame Le Pen sur une passerelle du parlement européen. Bien battue en neige, la scène fut rediffusée des dizaines de fois pour sous-entendre la collusion secrète des « extrêmes ». La journaliste éthique et indépendante s’appelait Valérie Trierweiler. Salut les gogos !
Bravo Jeanne Moll c'est exactement ce que je pense. Quelle bande de prou-prout !
Important Mr Mélenchon dites nous comment jouent les médias avec vous lors des directs politique sur les grandes chaînes d'info. Puisqu'ils vous trouvent charmant dans les couloirs comment expliquer alors qu'ils n’enragent devant nous dés la prise d'antenne. Dénoncez se double jeu de ces schizophrènes patentés qui changent de personnalité devant leur chef. Si cela ce n'est pas la démonstration de leur manipulation qu'est ce alors ? Dites-nous comment ils vous diabolisent d'aussi grossières façons et pour quelle raison sur Fr 2 aux 4 vérités on ne voit défiler que ceux de droite et de droite ?
Même si ce tweet n'est pas des plus heureux il n'y a pas de quoi en faire une salade comparativement aux pratiques de la dame en question, à la violence des politiques conduites partout dans le monde sans autre fondement que perpétuer l'accumulation mortifère de quelques individus, au cinéma en cours dans le "sommet européen" à propos d'une prétendue lutte contre l'évasion fiscale, à l'histoire Cahuzac révélatrice si nécessaire de l'omerta pratiquée dans les milieux politiques, au massacre en cours des quelques acquis sociaux qui existaient. Tout ça m'apparaît beaucoup plus vulgaire et offensant pour l'intelligence de tous qu'un petit moment d'égarement sans aucune conséquence pour qui que ce soit si on lui accorde une importance à sa juste valeur.
Aux "pincés du cul". Acharnez vous contre le tweet de M. Le Pen qui fait part de son respect pour Venner théoricien d’extrême droite. Fils d'un militant du parti populaire francais fasciste de j.Doriot. Un "respect" qui ne choque pas les journalistes. Hier certains disaient vaut mieux Hitler que le Front populaire. Aujourd'hui c'est le "fascisme plutôt que le Front de gauche".
Je peux comprendre ceux que l'histoire des tweets indispose, l'urgence sociale devant être au premier plan. Mais que pourrions-nous faire de plus si Jean-Luc Mélenchon avait été réduit à l'invisibilité et au silence comme, par exemple, un Cheminade ? Lui, qui d'un autre bord mais ayant quelques opinions qui peuvent rejoindre les nôtres, n'a pas été en mesure de faire en sorte que les médias ne puissent l'ignorer complètement, s'en trouve totalement réduit à se se mouvoir qu'en cercle fermé et le Front de Gauche ne sera en mesure de changer la face du monde que quand on aura dépasser un cap au-dessus et ça passe aussi par la domination médiatique. On ne peut pas y couper si on veut pourvoir agir concrètement un jour !
Je suis bien d'accord avec ceux qui pensent que le tweet sur le cul de Le Pen voire le "bouffon" à Lambert n'ont pas d'importance sur le fond. Mais alors si on n'est que 20% à penser comme ça (combien aimaient le Charlie Hebdo de la "grande époque", combien ont apprécié Desproges ?), on fait comment pour convaincre les autres, ceux pour qui la provocation, les mots crus et drus rebutent ? Des gens comme mon père, 66 ans, qui a voté PS toute sa vie, et que j'ai vu (et un poil aidé) annoncer qu'il voterait Jean-Luc Mélenchon, puis me dire récemment qu'il "l'agaçait" désormais ?
Je vous trouve marrant avec vos "on lâche rien", "on n'est pas cul serrés", c'est l'évidence ça. Mais pour les autres on fait comment ? On reste à 11% ?
Sans revenir entièrement sur la stratégie, efficace, des bons mots (genre capitaine de pédalo, qui fait rire mais qui "n'agresse pas" le quidam de base), je pense qu'un peu d'eau dans le vin ferait à long terme pas de mal.
Merci Ermler, effectivement je ne voyais pas de "résistants" dans "la bête humaine" mais c'est bien une histoire de cheminots...
Pour convaincre ceux qui sont de prime abord choqués ou pour le moins agacés par le ton, alors parlez du fond et mettez l'accent sur la dichotomie entre le parler policé des élites et leurs actes ultra-violents socialement, expliquez pourquoi les écrans de fumée sont édifiés sur les questions de forme et rapportez ensuite à l'attitude du sceptique outré pour lui faire prendre conscience du jeu dans lequel il se laisse prendre, à son détriment. Même si cela ne porte pas tout de suite, la véritable outrance, celle des faits, les rattrapera et la maturation se fera.
Super J.Luc Mélenchon, ça au moins c'est dit et fait. Merci et nous ferons suivre.
J'ai lu l'excellent article d'André Gunthert dans Médiapart qui taille en brèche les torchons médiatiques "Le Monde", "Libé" et "Le Point" sur l'ignoble comparaison de JL Mélenchon si laïque, républicain, démocrate, universaliste, humaniste, pacifiste, pour le comparer à ces odieux dictateurs que les libéraux avec les complicités PS et religieuses ont installer aux commandes de leur pays pour marquer les heures sombres de notre histoire.
A lire
C'est une excellente idée que d'accueillir sur ce blog des articles intelligents écrits par d'autres, intellectuels ou journalistes, cf "La résistible ascension du journalisme microscosmique" de Pierre Marcelle qui est décidemment le seul chroniqueur de Libé qui sauve l'honneur. Un peu comme Jack Dion à Mariannne, même si Marianne, c'est pas pareil que Libé.
Allez Jean-Luc !
Juste pour rectifier : l'édito du Monde n'est pas celui du 16 mais celui du 15 mai.
Jean-Luc. J’ai lu avec attention tes explications et arguments concernant les médias et plus particulièrement les tweets. D’accord avec toi, notamment en ce qui concerne l’attitude hypocrite des médias qui montent au créneau au moindre jeu de mots de ta part, alors qu’ils passent sous silence les attaques quotidiennes que tu subit et qui sont autrement plus vulgaires et violentes.
Mais, ce à quoi il faudrait penser, ce sont les militants qui vivent dans des régions où l’extrême droite a « le vent en poupe ». A chaque « nouvelle affaire », je subit (et je ne suis pas la seule) des attaques frontales (jusqu’à présent toujours verbales) et je passe un temps incroyable à expliquer et à justifier les propos que tu tiens ou qu’on t’attribue, au lieu de pouvoir parler de « l’humain d’abord » et d’écosocialisme…c’est lassant ! Je suis une tête dure (comme beaucoup d’entre nous) et je ne baisserai pas les bras, mais je tenais à témoigner de cette réalité.
"Etourdie, elle plonge dans sa piscine vide !"... Cela aurait pu faire un titre du journal "Libération". Dommage que la "journaliste éthique et indépendante" ne fut pas là pour filmer la scène.
En attendant "La bataille du rail" film plein d'humanité, retraçant la résistance des cheminots est un chef d'oeuvre du cinéma. Et laissons les laquais s'aplatir devant leurs vassaux.
Résistance. Continuons notre combat pour "l'humain d'abord" et la 6e République.
Moi aussi, je peux y jouer ? Voici : Elle a des bleus, Marine, au... sacrum.
Ce qui me fait râler c'est tout le soin que j'apporte à diffuser une information sélectionnée, la crème de ce blog ainsi que d'autres sources de gauche et de révolution (citoyenne !) ou d'indignation mondiale et de voir qu'un tweet médiocre surpasse en renommée tout ce qui fait la qualité de notre ambition politique. Bon enfin, soyons pragmatique. Je continuerai de vous suivre jusqu'à ce que... je doive éventuellement un jour devenir dissidente parce que vous auriez pris le pouvoir ce qui semble loin d'arriver.
Allez, on lâche rien, on continue, mais quand même vous l'avez dit : la fin ne justifie pas tous les moyens.
"Si les signes vous fâchent, ô quand vous fâcheront les choses signifiées ?" (François... Rabelais)
@Pieryv
Je suis totalement d'accord avec toi. Je le dis, dans chacun de mes commentaires dernièrement, le combat que nous menons est aujourd'hui un combat en communication autant qu'un combat d'idées. En disant ceci, je pense au 60% d'indécis politiquement dont Jean-Luc parle souvent. Pour moi personnellement j'ai trouvé le tweet marrant, mais twitter est accessible par nos adversaires et leurs médias, et ils sont à l'affut pour utiliser toutes les armes contre nous. Il faut faire un effort extraordinaire pour s'assurer que notre communication est irréprochable, et pour ainsi pouvoir aller au delà des préjugés que nous subissons à cause de ces médias. Ne leur fournissons pas les armes pour nous combattre!
Je me présente. Je ne suis membre ni de PG, ni de FdG et ni du PC. Mais je suis avec grand intérêt le parcours du FdG, son programme et l'homme politique Mélenchon. Je ne comprends pas très bien les mécontentements, les troubles et autres désarrois des lignes qui me précèdent. A la base, je suppose qu'ici et ailleurs beaucoup doivent estimer que Mélenchon n'a pas à se moquer de quelqu'un qui a été blessée dans un accident. A ceux là il me semble que Mélenchon a été extrêmement clair à ce sujet. Deux tweets, dont le premier lui souhaite un "prompt restablishement". Doit-on faire mieux ? La suite est juste une petite saillie à l'intention d'un public spécifique "tweeterien", adepte du verbe instantané et réactif. La volonté de Jean-Luc Mélenchon est de toucher un maximum de public, donc forcément avec un verbe adapté pour la circonstance. De cela aussi Jean-Luc Mélenchon ne fait aucun mystère. Alors s'agit-il juste d'une offuscation dictée par la bienséance qui voudrait qu'un homme politique de premier plan n'a pas à utiliser des gros mots tel que "cul" dans sa communication ? Et là aussi je ne comprends pas comment ce mot "rabelaisien" peut choquer à ce point. Et même pour moi qui suis d'origine étrangère, ce terme ne me choque pas. Permettez moi une piste pour expliquer tout le tintamarre que j'observe ici et là. Le rouleau compresseur et le battage des Médias dominants sur "Mélenchon le vulgaire, incontrôlable, méchant et autres réjouissances" ont fait le chemin à travers le temps et atteint des objectifs bien au delà du public escompté. Ils ont installé durablement dans nombre de consciences que Mélenchon doit abandonner son parler "dru", car indigne d'un homme politique. Ce parler "cru" doit sans doute les contrarier, car ils doivent bien sentir que ce verbe brut et acéré a un impact assez fort auprès du peuple. En attendant c'est eux qui déterminent le curseur de l'indignation et peut être que certains ici expriment cette "indignation" là.
Merci pour l'éclat de rire !
Je me demande si le monde et ceux qui le peuplent (individus, médias, politiques) sont encore rationnels. Comment de petites phrases peuvent-elles devenir des évènements nationaux ? Et cela vaut pour celles de Jean-Luc Mélenchon comme celles d'une Trierweiler ou d'une Boutin. A-t-on à ce point perdu pied pour ne plus savoir trier les choses pour ce qu'elles sont ? La montée de l'insignifiance disait l'autre …
Étrange cette société qui ne sait plus entendre les mots, tous les mots, alors qu'elle est plongée dans un spectacle obscène, bêtifiant et violent permanent. On tweete on textote, on facebookise, on s'envoie des mails, mais ou sont la parole, le mot, la dérision, le second degré, le sens et le fond ? Finalement, n'est-ce pas simplement la pertinence qui dérange le plus les façades de la bienséance ?
Ne perdons pas de vue l'horizon. Merci à Jean-Luc, au parti et front de gauche pour leur implication ainsi que leurs éclairages, et merci à tous pour votre lutte.
Amicalement.
@dubitatif
"Vous en rajoutez une couche dans vos commentaires cyniques sur le terrible drame qu'est le suicide du malheureux chroniqueur d'extrême droite en pleine cathédrale ND de Paris. Respectez au moins sa famille même si ces gens ne sont pas de votre bord, que diable!"
J'espère que c'était un commentaire ironique, parce qu'il a profondément offensé mon chien. Est-ce qu'on ne devra plus rien dire sur ce vieux porc de Le Pen à sa mort ? Histoire de ne pas vexer sa famille ? Respecter quelqu'un c'est pas jouer les hypocrites de circonstance et la mort n'efface pas le mal qui a été fait.
C'est la zizanie sur le blog ! Nous sommes focalisé sur le tweet, alors que Hollande et sa clique se focalisent sur le rallongement des cotisations retraites.
Petite séquence émotion avec le film "La bataille du rail". Essentiellement tourné en Bretagne, en particulier le déraillement final à Trégrom, il évoque mon grand père sous-chef de gare dans le coin, qui laissait les locos allemandes s'enliser dans le sable... la faute au sol instable, lié à la proximité de la mer ! Puis mon grand-père allait boire un coup avec les cheminots résistants.
Et aujourd'hui la LRU bis, et l'attaque contre la langue française à l'Université. Voir ce qu'en disent Michel Serre et Claude Hagège, le Snesup et les collectifs de chercheurs et enseignants chercheurs.
Rappel: les écoles commerciales (qui s'auto-proclament "grandes") sont des écoles privées dont les élèves sont recrutés à partir d'une formation le plus souvent entièrement financée sur des fonds publics dans les classes préparatoires des lycées, et ce sont leurs normes prétendument internationales que l'on impose aux universités publiques, gratuites ou du moins avec des droits d'inscription convenables, dont les enseignants sont à la pointe de la recherche, fonctionnaires, recrutés par concours de très haut niveau, qui transmettent les connaissances de pointe à partir de notre culture, de notre langue et de notre façon d'appréhender le monde.
Nous sommes arraisonnés par le monde de la marchandise érigé en fétiche, et nous sommes dépossédés de ce qui fait le socle de notre contrat social, la République.
Ouf ! Je commençais à étouffer avec cette bataille autour du tweet. Perso, cela m'a fait sourire. Il y a un message net. Mais je ne pense pas que cela doive être le centre de notre action actuellement. Comme je l'ai déjà écrit nous avons des choses bien plus importantes : la journée du 1er Juin, par exemple, à organiser et nous former et nous informer pour être au top si nous voulons continuer à grignoter. Comme l'a répété Jean-Luc, ce n'est pas avec les travailleurs qui votent FN que nous pouvons(dans un premier temps, car je n'y renonce pas) avancer mais plutôt ceux qui ne se sentent pas représentés et qui ne votent pas. Je crois à la vertu de la pédagogie (c'est mon boulot quotidien) et c'est avec cet outil que nous avancerons en faisant reculer l'abstention. Une invitation à tous pour exercer leurs droits de citoyens est la clé d'autant que pour la constituante nous aurons besoin de tous. Jean-Luc déblaie devant nous en faisant du bruit car c'est le seul moyen de faire reculer les médiacrates et nous, fourmis militantes, servons-nous du choc créé pour faire de la pédagogie et convaincre les gens.
@tous ceux qui craignaient des réactions à retour négatif suite au tweet : nous ne sommes pas un parti classique et si le nombre d'adhérents compte, le nombre de vrais convaincus compte encore plus. Ne vous mettez-pas martel en tête, Jean-Luc ne dérape pas, il enfonce des coins... et ça ce fait à la masse !
@Jean-Luc
Merci, camarade, tu nous montre le chemin !
Hasta la victoria siempre !
@J-L Mélenchon
« …En attendant je me casse le cul pour les ouvriers pendant qu’elle se casse le cul dans la piscine. ».
Sans commentaire, puis qu'il va être supprimé...
Si Jean-Luc le permet, dans les journaux à lire je rajouterai "Fakir" et "Le Monde Diplomatique".
Chronique d'un désintoxiqué du bruit médiatique.
Pas de compte tweeter, pas de compte Facebook, pas de page d’accueil avec infobidondujour, pas de TV (sauf le truc merdique gratos de mon fournisseur mais à part LCP durant les directs de l'AN ou du scèna d'Rio), le Nouvelobs pour garder un oeil sur leurs délires (y'en faut pas plus pis il y a Guillebaud qu'est pas trop con la dedans, vu qu'en a un ou deux pas trop con dans chaque journal, le jour où un malin les réunit, il y a un journal qui a 5 millons de lecteurs garantis vite fait... à bon entendeur, il y a de la tune à faire avec un vrai bon journal.)
La différence entre ce que je reçois, en n'allant pratiquement plus que sur ce blog et celui du PG, voir les liens que j'y trouve mais je me suis retiré du monde brutal, en plus, comme je n'ai pas de boulot, la rumeur m'est assez étrangère. La vision des autres me parait toujours étrange, je vois toutes les interventions de Jean-Luc Mélenchon qu'on trouve sur le net, je pense qu'il ne faut pas vous inquiéter de ce qui ressort dans les médias et ce que cela provoque chez certains, à la rigueur, on sait que déconstruire l'image passe par l'exposé large, leur rappeler que si on écoute ces interventions attentivement en entier, c'est une image complètement opposée qui s'impose, quant aux os à ronger, le dosage... bof, aussi bien Jean-Luc Mélenchon ne se représentera pas ni aux européennes ni à la présidentielle si on va jusque là.
Je vous annonce que après les retraites, si elles passent, la planche à Euro va se décoincer, enfin, si la rue bouge bien, sinon, il y a encore de la marge, l'abandon du SMIG réclamé par Merkel, z'avez pas entendu l'appel du pied ? Oui, la France est le dernier rempart à faire sauter, accrochez vous ! Et tout ça dans la justice selon les journalistes. Alors, faut tout bousculer vite fait ou attendre ? Sans violence, sans entrave, sens mon c..! "je gueule, tu gueules, on gueule pour un gueuleton." T'as l'tempo dans la peau.
Le langage du petit peuple non people n'est pas majoritairement cul béni, mais je n'en tombe pas sur le cul quand j'entends un mot très bon français de mon dictionnaire ! Honneur à ceux qui se cassent le cul pour nous. Cuba est-il de mise dans cette révolution ?
Juste trois ou quatre mots empruntés à Olivier Cabanel : l'anagramme de Marine le Pen = "amène le pire". Tellement excellent qu'il faut le partager !
On ne baisse pas la garde !
@Céline 120 m'a bien fait rire...ce qui est grave c'est que le FN et ses membres soient devenus des gens respectables et défendables.
A part ça je comprends ceux qui s'évertuent à convaincre et à élargir le cercle et pour qui le langage et les manières de J-Luc Mélenchon peuvent être des freins. Le problème c'est que l'on ne peut pas plaire à tout le monde et qu'on ne change pas un homme (même si c'est vrai J-luc ne devrait pas prendre la mouche à chaque coup surtout quand ça vaut pas la peine, les journaleux qui commencent à le connaître s'en amusent), mais bon, le Front de gauche ne se limitant pas à Jean-Luc Mélenchon sinon ça serait grave, dites aux déçus de l'image qu'ils aillent gratter un peu plus le fond.
@dubitatif
"vous en rajoutez une couche dans vos commentaires cyniques sur le terrible drame qu'est le suicide du malheureux chroniqueur d'extrême droite en pleine Cathédrale ND de Paris"
Bon ici, ce n'est plus du tweet, c'est du sérieux. Pardon a qui vous adressez vous ? Jai certainement raté un épisode. Dominique Venner, le martyr salué par l'extrême droite, du reste par la voix de M Le Pen a choisi de se supprimer dans cette cathédrale qu'il ne respectait pas étant en opposition avec les croyants de ces lieux. Si quelqu'un doit s'offusquer ce sont eux. C'est un fait divers comme un autre. Je ne sais pas de qui vous parlez dans votre propos mais je vous rappelle qu'il n'y a pas de loi interdisant de commenter un fait divers.
Attention les amis méfiez vous des commentaires écrits ici par nos adversaires et leurs agence de comm. Pour se la jouer "FdG inquiet" et pour semer le doute. Le webmestre doit en voir de belles avec les IP etc... Bref ne tombons pas dans leur piège.
Il est bien désolant qu'il faille un billet de Jean-Luc Mélenchon pour expliquer ce que normalement des gens sensés sont aptes à comprendre tout seuls. Il est d'autant plus désolant de perdre son temps (le notre à lire, le tien Jean-Luc, écrire) qu'il y a bien d'autres informations plus importantes à débattre ou commentées, telle celle que donne Menjine en 122, à savoir la langue française que nos étudiants ne devraient plus parler et écrire dans nos facultés et universités au profit de l'anglais (du globish commercial plus exactement) pour la seule raison que les étudiants étrangers boudent nos universités où l'on enseigne en français, hérésie semble-t-il à notre époque mondialisée. C'est encore une trouvaille des Solfériniens par leur ministre à l'enseignement supérieur, une universitaire penserez-vous, pas du tout !… C'est une vulgaire femme de frics (d'affaires, dit-on).
"Foudre de dieu" va-t-on tolérer encore longtemps que ces renégats de Solfériniens et dipômés de l'ENA bousillent avec autant d'acharnement notre France, notre pays, mais "sort" qu'on les massacre où qu'on les foute dehors, tous ces misérables rufians, à la lourde, "qu'ils s'en aillent tous".
Sur la lutte contre le FN, je maintien ma proposition de mettre les élus FN sous observation. Nos élus dans les assemblées avec du FN (mairies, conseil général, régional, AN, Bruxelles) remonteraient à un pool tous les votes FN pour démontrer l'incohérence et le double langage.
Assez d'accord avec Roland - 131 -. Il faut se méfier de l'intox...
Si je me colle au clavier c'est à la suite d'un commentaire relatif à l'euro. Une des inquiétudse qu'on rencontre sur les marchés, comme le dit le camarade plus haut, c'est il faut sortir de l'euro, car c'est l'euro qui nous casse les reins. En fait ce n'est pas l'euro. Si les gens pense sortir de l'euro = sortir de l'Europe, ce n'est pas la même chose, à part que sortir de l'Europe vaut pour sortir de l'euro. Mais sortir de l'Europe pour reprendre le Franc suppose que l'on ait autre chose avant....
Revenons au problème. Les gens de la "doxa", comme le gouvernement FH-JMA sont des intellectuels mous, incapables de réfléchir par eux-mêmes, convaincus par le modèle néolibéral dont on sait qu'il ne marche pas, il suffit de le voir s'installer depuis 1983 et voir simultanément la dette monter et le chômage itou. La solution c'est rompre le banc, c'est à dire annoncer un défaut de paiement. C'est une catastrophe au niveau des marchés ! Bon, si l'Islande a pu le faire cela n'a pas provoquer de séisme, mais si la France, l'Espagne et l'Italie le faisaient d'un commun accord nous mettrions à genoux toutes les banques d'investissement. Auparavant il faut avoir modifié les règles de l'Europe, en particulier arracher une vraie constitution européenne où serait inscrite l'illégalité de tout article tendant à gérer l'économie des membres par l'exécutif européeen, et donc tuer le traité Merkozylande. S'assurer que la BCE retrouve sa capacité de banque pour créer de la monaie et seulement alors tuer la dette, après en avoir fait une analyse - commission spéciale ? - afin de trier la vraie dette liée à l'investissement et l'autre (renflouage des banques). Cela va créer de l'inflation, faire chuter l'euro, et le tour est joué. Cela signifie remettre à plat l'économie en pratiquant une politique d'investissement et d'assainissement. Et les banques ? En miettes elles seraint les banques. Il suffit de ramasser les morceaux, ceux qui peuvent aider à relancer l'investissement, garantir les petits porteurs, jeter tout ce qui concerne le trading et nationaliser. Opération peu couteuse car ces banques ne vaudront plus rien. Ah et les investisseurs ? Ceux qui auront vu le coup venir auront dégager leurs billes, ceux qui auront tenté de contrer n'auront plus que leurs yeux pour pleurer et ce coup-là pas de pigeons. Il est bien évident que c'est l'état qui prend le gouvernail de l'investissement avec un plan d'investissement écosocialiste et c'est fou ce qu'il y a de travaux à faire et de pistes à évaluer. Cela aussi ce la fait partie de la préparation avant le chambardement... Cela fait partie aussi de ce que l'on peut débattre dans une constituante. Donc d'abord la 6ème et ensuite on taille !
Hasta la victoria, siempre !
C'est avec un intérêt constant que je prends connaissance des écrits de Jean Luc Mélenchon.
Je retiens particulièrement cette fois la place donnée à chacun d'entre nous pour qu'il explique, argumente, défende les positions proposées par le Front de Gauche. Nous sommes tous et chacun les citoyens qui feront bouger les lignes en dehors de nos propres rangs. Trop longtemps à mon avis on s'est fait acteur du changement entre soi comme je l'ai vécu en milieu syndical et politique. Prenons nous en charge, osons chacun à notre manière, chacun avec son argumentation sans geindre uniquement sur la place dont les médias nous privent. Ils seront amenés par notre détermination et la réalité à revoir leur copie.
Jean Luc tu as évoqué un retour sur la conférence de presse d'Hollande. A ce sujet je pense qu'il faudrait le confronter et donc le responsabiliser sur les mensonges, les erreurs et les manipulations qui sont légion dans son intervention.
Reprendre à son compte des allégations sur l'utilisation d'armes chimiques en Syrie, démentie par Carla Del Ponte 3 jours avant, c'est porter une lourde responsabilité face aux souffrances du peuple Syrien.
Présenter un bilan constitué exclusivement de coups d'épées dans l'eau : loi sur le secteur bancaire qui ravie les banquiers, l'ANI qui ravie les patrons et les 600 milliards qui échappent à l'impot que l'on ne cherche même pas à récupérer (régimes retraites en déficit de 14 milliards sur 2 ans c'est pas gransd chose à côté).
Alors Hollande n'est pas un capitaine de pédalo, c'est un homme politique libéral et très mal intentionné et bien plus retord que son prédecesseur. Il faut absolument dresser cet acte d'accusation.
L e PS est infiltré de notables avides de pouvoir qui ont abandonnés la conception digne de toutes hommes ou femmes de gauches.Obnubilés par leur place dominante garnie d'opulence à cent lieux des basses préoccupations de leurs concitoyens et étanches à toutes sincères compassion, des robots.La conversion au Néolibéralisme extrême est toute fraiche.Nous ne pouvons pas affirmer que cela est de 1983 car souvenons nous des Jospin ou Aubri, elles étaient tendres à côtés des renoncements actuels de cette marionnette d'Hollande. N'oublions l'avancée royale des 35 heures.Nulle part ailleurs dans le monde, et l'on pouvait encore espérer sur le socialisme et ne pas avoir honte d'en être.
Aujourd'hui ils nous attaquent de front et nous devons réagir bientôt de façon efficace à cette guerre de classe déclenchée par cette caste dominante d'énarques ou de planqués qui s'est fait piégée par le système capitaliste décomplexé, elle ne peut plus reculer et au vu du peu de résistance du peuple elle aurait tort de se gêner.Reste à savoir jusqu'à quand.Imaginons qu'un cataclysme financier se produise ou qu'ils n'arrivent pas au bout de leurs promesses d'ici 4 ans. Là sonnera le glas de ce parti sûrement voué à sa propre extinction par l'explosion certaine de sa gauche qui le tenaille et de ces gens à droite depuis toujours qui enfin pourront ne plus se renier et s'affirmer au grand jour tel que Cahuzac.
On nous a vendu la mondialisation heureuse, la flexibilité, la déflation compétitive qui ont permis l'apparition des pays émergents et donc la lutte contre la pauvreté mais les vrai émergents sont en fait de montreuses entreprises transnationales avec leurs montagnes de fric planqués dans les paradis fiscaux. A ce sujet la photo en couverture de "Marianne" m'a fait l'effet d'un arrache coeur on y voit dans les décombres de leur usine au Bangladesh un jeune couple d'ouvriers enlacés dans la mort, lui avec des larmes de sang.
Rejet en commission par la majorité PS de la loi d'amnistie même édulcorée. Arrêtons de faire mumuse...
Quand je vois ce qu'on fait de notre pays, comment on saccage ce que le CNR avait édifié après tant de souffrances, dont il avait tiré les leçons, c'est réellement de la résistance que nous devons nous réclamer. Et si union nationale il doit y avoir, c'est pour lutter contre tous ces pleutres et ces avides qui nous vendent pour quelques dividendes. Il n'y aura pas de pardon en ce qui me concerne...
Si les fachos étaient au pouvoir (ce qui j'espère n'arrivera plus jamais !), eux, c'est pas avec des mots qu'ils nous assassineraient. Alors, à nos caricatures, par la plume, le clavier, la graphite ou la caméra (festival de Cannes oblige !). Pas de quartier contre les fachos.
On lâche rien, et surtout pas elles et eux !
Et je dirais même plus: "Mais pourquoi n'est-elle pas tombée sur la tête?"
Ici et partout en France il faut s'ériger contre les privatisations qui étranglent les services publics. Services hospitaliers, on privatise la pomme et les pépins restent nationaux. Tout est privatisé, le parking (racket des malades à 2 euros les 61 minutes), la télé, le moindre petit service et surtout certaines consultations dans l'enceinte de l'hôpital. Mais ça on le sait après la consultation. Continuez Monsieur Mélenchon, il n'y a pas que vous que la colère remonte à bloc.
@ 106 Pieryv à 14h13
Comment on fait avec les autres ?
Mais bon sang de bonsoir, comprenez donc que ce n'est pas un malheureux twweet qui va détourner le peuple du FdG ! Y a pas d'évènement, y a pas de mots scandaleux, y a rien ! Avec vos histoires de "moi je suis choquée", par ci "que va-t'on penser de nous", "que répondre à ceux qui sont offusqués" par là, on n'a pas besoin d'ennemi. Vous n'avez pas d'autres soucis ? vous avez lu les titres de l'Huma ?
Bonsoir Citoyens.
Pour ceux qui auraient encore des doutes sur la vulgarité et la grossièreté (que je considère pour ma part "parler cru et dru"), je soumets à votre réflexion les phrases suivantes, extraites du film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" (merci à toi Jean Yanne). Aujourd'hui encore, nos médiacrates seraient inspirés de les méditer.
"Plantier, vous êtes un con. Vous me trouvez grossier, et moi, mon cher ami, je vous trouve vulgaire. Vous ne comprenez pas ? Je vais vous expliquer : Dire m**** ou mon cul, c’est simplement grossier. Maintenant voyons donc tout ce qui est vulgaire : prendre une voix feutrée et sur un ton larvaire vendre avec les slogans au bon con d’auditeur Les signes du zodiaque ou le courrier du cœur. Connaissant son effet sur les foules passives faire appel à Jésus pour vanter la lessive. Employer les plus bas et les plus sûrs moyens, faire des émissions sur les vieux, sur la faim, le cancer. Enfin, jouer sur les bons sentiments afin de mieux fourguer les désodorisants. Tout cela c’est vulgaire, ça pue, ça intoxique, mais cela fait partie du jeu radiophonique. Vendre la m****, oui, mais sans dire un gros mot. Tout le monde est gentil, tout le monde il est beau. Mais là, mon cher Plantier, vous ne pouvez comprendre et dans un tel combat, je ne puis que me rendre. Alors Plantier, salut, je préfère me taire, je crains, en continuant, de devenir vulgaire.
Donc, en attendant, let's tweet again et Place au peuple !
Bonsoir Jean-Luc, bonsoir Amis ! Un si petit gazouillis qui fait si grand bruit. Le Monde publie une pleine page sur l'évènement de la semaine : les tweets de JL Mélenchon. Let's tweet again, laissons-les braire et continuons le combat même dans l'arène de la twittosphère. Pour ceux qui doutent de l'efficacité des twittos, sachez que beaucoup d'entre eux militent sur la toile ne pouvant se déplacer et que les médias en sont très friands. Et savez-vous que les twittos sont plus vite informés de tout que toute la médiacrasse et tous les éditocrasses. Ils y piochent l'information trop paresseux qu'ils sont pour travailler sérieusement. Tout est bon pour le militantisme. Chacun avec les armes qu'il peut ! Merci à Jean-Luc pour les informations précises qu'il prend la peine de nous donner sur son blog de député européen. Sa lecture m'a permis de juger la conférence de presse de notre Majesté Hollande de cet après-midi en toute connaissance de cause. Et ce n'est pas reluisant. Tant d'enfumage me laisse de plus en plus pantoise !
Quelqu'un vient enfin de valider la stratégie économique du Front de gauche. Non c'est pas Jean luc ! Ce n'est personne du Front de gauche. C'était à l'instant sur I télé. Incroyable mais comment s'appelle celui qui a osé dire tant de choses populistes et qui contredit la politique. Mesdames et Messieurs : My name is Bill Clinton !
Il est hors de question de se laisser intimider par des fanatiques du libre échange, qu’ils soient d’extrême-droite, de droite, ou paraît-il de gauche. Non, l’intérêt commun n’est pas l’ogre représenté habituellement par l’URSS de Staline ou de Piong truc-muche de la Corée du nord, pas plus qu’il faille croire un mot venant de la famille Bush ou du dernier élu de " Wall Street " Obama.
L’intérêt commun ne peut venir que de nous et que de nous seuls…. Tous ensemble.
Bonsoir, monsieur Mélenchon, c'est un grand plaisir de lire vos billets sur votre blog. Merci d'avoir défendu le cinéma d'art et d'essai, merci à ceux et à celles qui nous ont rappelés par qui à été crée le festival de Cannes. Votre intervention à la télé de gauche m'a ému, elle est d'une grande dimension humaine, altruiste, juste, pertinente, humaniste, pédagogique. Je viens de voir récemment le film "la Traversée", un film documentaire d'Elisabeth Leuvrey de 2013, qui nous raconte la traversée de franco-algériens qui font la navette en ferry entre Marseille et Alger. Je vous souhaite du courage, merci de défendre ceux et celles qui sont opprimés mais qui résistent. Pour moi vous étes un Grand Homme. Que le vent du printemps essaime votre voix dans le coeur rouge de tout un peuple.
Très sincèrement
FH a dit qu'il fallait s'adapter à son temps, à sa modernité, que l'âge de la retraite serait calquée sur l'espérance de vie. Il y a un petit souci. L'espérance de vie des Français a reculé en 2012.