29sept 13

Alerte : Mélenchonite aigüe chez les mous du genou

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Outrance ! Invective ! Comment Emmanuelli, Duflot, Hamon, et combien d’autres ont-ils osé dire tant de mots qu’on ne saurait répéter contre Manuels Valls ! Il y a un mois et huit jours, les mêmes choristes ou leurs petites mains ne m’ont-ils pas unanimement gratifié de leurs leçons de bonne manière, de retenue, de dignité même, quand je disais du monsieur qu’il était « contaminé » par les idées du FN ? Alors les amis, on se fait une petite mélenchonite aigüe ? Vous n’arrivez à plus à boire le potage à cause des épices qui s’y trouvent ? Il va vous en cuire, les amis ! Hier les gros barons cumulards ont signé une pétition pour soutenir l’éradicateur des Roms. Ceux-là ne rigolent pas et vos amis ont intérêt à apprendre à chasser du Rom s’ils veulent être sur leur liste municipale. Et le soir même le petit monsieur a tapé du pied rageusement et même qualifié « d’insupportable » sa collègue au gouvernement ! Ça va chauffer. Attendez qu’Ayrault se rende compte de quelque chose et vous allez voir si vous ne serez pas privés de dessert ! Et quand Hollande va se rappeler qu’il y a des ministres, Florange ou pas ! Surtout que 90 % des Français sont déjà d’accord pour dire que les pauvres à qui on refuse l’eau, interdit des métiers, à qui on refuse des logements et qu’on jette hors de leurs campements, sentent mauvais et ne s’intègrent pas bien. 

Et même, oserais-je ajouter que si on les jette à la Seine en leur attachant les mains et les pieds ils ne font aucun effort pour nager ! Vous êtes donc totalement isolés, les invectiveurs de Valls ! Et regardez encore ceci : pas un religieux à l’horizon. Pourtant quand il s’agit de saouler tout le monde avec des histoires de foulard et de perruque, de poisson et de cochon, de vendredi, de samedi ou de dimanche, d’homosexuels et d’avortement il n’en manque pas un. Ni pour acclamer « le pape des pauvres » et ainsi de suite comme disent ces hypocrites. Ceux qui croyaient que le cœur de métier de tous ces psalmodiant fulminateurs et excommunicateurs, c’était quand même au minimum la compassion pour «autrui », comme ils disent ! Pffouiitt ! Ils ont tous disparu. Bonjour les autorités morales ! Allez, levez les mains, rendez-vous les nouveaux vertueux ! Vous êtes cernés, vous êtes seuls, ça ne va pas vous profiter électoralement de ne pas vouloir jouer les sous fifres de la partition xénophobe ! Si vous continuez comme ça vous allez finir par dire des choses de gauche : que les Roms sont des êtres humains, qu’ils s’intègrent très bien quand ils en ont le moyen, que leurs gosses aiment l’école quand on leur en fait goûter, qu’ils sont tout juste 17 000 au milieu de 65 millions de gadjos, que c’est une honte de dire comme Hidalgo la fille d’immigré, Valls le naturalisé, que ces étrangers-là ne peuvent s’intégrer et que nos villes n’ont pas à être de vaste campement. Et d’oser le faire quand Paris compte 20 000 SDF « bien de chez nous » en voie de désintégration humaine !

Vous finirez par dire comme de vulgaire et odieux membres du PG que tout cela n’est qu’une comédie infecte pour ne pas affronter les sujets qui comptent vraiment et sur lesquels ce gouvernement répand plus de malheurs et de dévastation qu’un million de Rom débarquant d’un coup au milieu de Paris : santé, école, service public. Frapper les pauvres c’est le fumigène des lâches ! La France aura honte un jour de ces moments glauques et cruels comme elle a eu honte des pogroms d’italiens et de polonais des années 20, des magrébins des années 60. C’étaient les pères ou les grand mères des braillards xénophobes de notre temps. A l’époque, ceux qui cognaient n’y avaient pas pensé. Maudits soient leurs fronts de bœuf !  

Budget social : le prix du malheur

Le gouvernement prévoit une coupe de 6 milliards d'euros des dépenses de la Sécurité sociale en 2014. Quand on parle des chiffres de la Sécurité sociale, il ne faut jamais oublier qu’il s'agit avant tout de réalités humaines, parfois parmi les plus quotidiennes, mais aussi les plus intimes dans la vie des personnes. Les têtes d'œuf du gouvernement ne voient pas la chose cette façon, cela va de soi. En bonne langue de bois et cœur de bois, les technocrates ont d’autres points de mire. Ils se réjouissent de pouvoir claironner qu'ils pensent réduire le déficit de près de 4 milliards d'euros en le ramenant à 13 milliards d'euros. Ce serait alors le "plus faible déficit depuis le début de la crise". Quelle merveille ! Mais quel sera le coût humain de cette prouesse ? C'est toujours la même question : quel est le prix du malheur ? S'il faut tout calculer, alors demandons-nous combien coûte à toute la société une personne malade non soignée. Que « coûte » son affaiblissement personnel ? Les problèmes qu'elle pose aux autres, mais aussi de la maladie qu'elle répand ? Quel est le coût de la disparition d'une personne pour sa famille, pour ses collègues de travail, pour ce qu'elle produisait ? Tout le monde connaît la phrase tellement répétée d'Abraham Lincoln : « si vous trouvez que l'éducation coûte trop cher, essayez l'ignorance » ! C'est exactement ce que sont en train de faire les sorciers solfériniens. Ils trouvent que la santé coûte trop cher et donc ils essaient d'imposer qu'on se passe de soins. D'une façon générale, la moitié des coûts prévus dans le budget de la Sécurité sociale concerne la branche maladie. Le gouvernement veut développer la "médecine ambulatoire" (l’"hôpital sans lit"). Il prévoit la sortie du patient de l’hôpital le jour même de l’opération. Dans ces conditions, l’hôpital public devra donc réaliser 440 millions d'euros de coupes. La situation d'alerte générale, les protestations unanimes des professionnels de santé, des populations et des élus à propos du démantèlement du réseau de soins publics, Ayrault et Hollande n'en ont strictement rien à faire. Pourtant ils feraient bien de se rendre compte de la responsabilité morale qu’ils prennent. Avec une telle politique de santé, combiné à l'allongement des années de travail à fournir avant de pouvoir partir à la retraite, on peut prévoir que l'espérance de vie en bonne santé va reculer dans notre pays. Elle l’a déjà fait d'un an au cours de l'année dernière, si j'en crois les statistiques que j'ai en main. Dans certaines catégories sociales, compte tenu de la pénibilité des emplois, le renoncement aux soins, leur inaccessibilité, se paieront cher : c'est l'espérance de vie tout simplement qui va reculer. Merci qui ?

Appel d'Eva Joly : pour nous, c'est oui !

J’ai marqué ce jour d’une pierre blanche. Toute l'équipe nationale du Parti de Gauche était en ébullition dès que la nouvelle a été connue. Eva Joly et ses amis ont pris une formidable initiative. Dans leur motion soumise au vote du congrès d'Europe Ecologie-les Verts, ils proposent d'agir pour que se construise une « nouvelle majorité » de gauche. Nous disons les choses exactement de la même manière. C’est un moment décisif. D’abord parce qu’une brèche a été ouverte dans le mur disciplinaire dont les solfériniens ont entouré tous leurs alliés. Il ne faut pas sous-estimer l'importance aux yeux des solfériniens de leur dispositif de verrouillage. Sinon comment pourraient-ils maintenir la discipline de vote de leur majorité ? Sur l’adhésion au projet ? Lequel ? Sur le programme des élections présidentielles, sur les accords signés avec les uns et les autres ? Tout cela n'a plus cours. Ce sont des chiffons de papier qui n'engagent que ceux qui ont bien voulu y croire. Les solfériniens n'ont qu'une seule doctrine : les feuilles de route de la Commission européenne et la discipline à table. Un seul liant pour le rata des soumis : la distribution des places. Tous ceux qui leur doivent quelque chose sont donc sans cesse rappelés à l'ordre s'ils essaient d'aller plus loin que la longueur de la laisse passée autour de leur cou. Pascal Durand l’a vérifié ! Dans ces conditions, pour les solfériniens, le Front de Gauche est un cauchemar imprévu dans le scénario qu'ils avaient ourdi. Par notre liberté de parole, mon insoumission incorruptible, notre représentativité électorale acquise pendant la présidentielle, notre capacité à mobiliser des dizaines de milliers de personnes sur des objectifs de très haut niveau politique comme la Sixième République, nous menaçons l’existence même de leur système. Ce n’est pas une affaire de nombre. C’est autre chose : il existe autre chose qu’eux, quelque chose de puissant, à gauche. Et ce quelque chose, nous le Front de Gauche, au lieu d’être une secte bouffie de certitudes campant dans son pré carré d’où elle chercherait à convertir le monde à d’improbables vérités, est au contraire sans cesse en mouvement pour élargir l’assise et le nombre de ceux qui peuvent viser ses lignes d’horizons. C'est pourquoi les solfériniens consacrent tant d'énergie à essayer de faire exploser le Front de Gauche. C'est pourquoi ils sont prêts à payer le prix fort pour y parvenir. Il ne faut pas les sous-estimer. Ils ont beaucoup de moyens d’action. La menace, les pressions, les ciseaux électoraux, les mandats, les emplois et les faveurs à distribuer ne sont pas sans effets. Ma diabolisation médiatique, le petit jeu des positionnements, jouent aussi dans ce sens. Mais de notre côté aussi, nous ne sommes pas sans moyens. La gauche d’en bas ne s’en laisse pas autant conter que le croit les chefs. Elle ne se laisse pas fasciner par les ors du système qu’elle méprise assez largement. Certes, elle a tellement reçu de coups qu’une immense résignation s’y est répandue. Raison de plus pour maintenir allumé le fanal de la résistance, qu’on aperçoit même dans la nuit noire, pour rallier le camp du combat. Nous l’avons fait contre vents et marées.

Pour la première fois, avec le texte d’Eva Joly, dans la sphère politique nous nous sentons entendus. Après tant d'autres épisodes, au lendemain du départ de Noël Mamère et de sa décision de voter contre le budget, une branche d'Europe Ecologie-les Verts entre à son tour dans une profonde dissidence politique à gauche. Ce que cette dissidence a de nouveau, c’est qu’elle est positive : elle s’inscrit en direction d’un futur. Elle ne se résume pas à une posture de communication politique. Ce n'est pas une de ces « gesticulations unitaires » auxquelles nous sommes habitués venant de la gauche du PS. Ceux-là voudraient, sous le prétexte de creuses psalmodies sur « l’unité » et en agitant la peur de l'extrême droite, que leur gouvernement fait progresser, nous ramener sur la galère en perdition des solfériniens. Il s'agit ici au contraire d'une initiative positive. D’abord, elle est respectueuse de ceux à qui elle s'adresse. Le texte ne contient aucune de leçons de morales et de bonnes manières qui est la spécialité des textes des « gauches » du parti solférinien. Ensuite, elle est sans dessous de table : ses auteurs n’ont rien à marchander. Enfin, elle ne contient aucun coup de billard à dix bandes. Au contraire, elle se prononce clairement et franchement sur une proposition. Une proposition d’alliance entre tous ceux qui non seulement refusent la politique des solfériniens, mais veulent proposer un autre chemin. Ce serait une nouvelle majorité. Elle a reçu aussitôt notre réponse : pour nous, c’est oui !

Je suis heureux que se soit écoulé si peu de temps entre le moment où j'aurais évoqué ce « nouveau front » politique que la situation ferait naître et le moment où sa configuration se dessine sous les yeux de tous. Pourtant, il y a des mois que nous l’évoquons. Ce genre de formule ne retient jamais l'attention des prétendus politologues qui doivent amuser la galerie avec des ragots, des querelles de personnes, de la psychologie de comptoir et de fumeuses dissections communicationnelles. La gravité du moment politique que nous vivons, la catastrophe sociale et même civilisationnelle, qui s'avance vers nous, ne sont pas perçues par les élites médiatico-politiques. Certains jours, on enrage plus que d'autres devant le mépris des ignorants. D'autres jours, les événements viennent à notre rencontre. Alors, du moindre brin de paille qu’il nous apporte, nous parvenons à tirer un feu flambant qui illumine la profondeur de l’espace humain. A ce moment, la grossièreté et la puanteur de la scène officielle recule dans l'ombre et les visages du commun deviennent visibles. Notre force se voit et se renforce en se voyant. Comme ce 5 mai dernier à la Bastille. Peut-on oublier que nous étions ensemble avec Eva Joly, Julien Bayou et combien d’autres, venus de cette mouvance en résistant à toutes les pressions, toutes les corruptions tentées?

A présent, je sais très bien que nous allons traverser un moment compliqué. Les élections municipales ne se mènent pas comme n’importe quelle autre. Tant de paramètres, publics ou secrets pèsent sur les choix ! Il faut garder le regard au-dessus de la mêlée pour que le cap général ne soit pas perdu et la barre tenu du bon côté. Aujourd’hui, je me sens conforté par les confirmations que les faits ont apportées à nos analyses. Certes ce n’est qu’une hirondelle, me dira-t-on ! Le printemps est encore loin. Est-ce trop d’émotion pour un texte d’un courant minoritaire d’un parti très minoritaire ! Le nombre n’est rien. Ce qui compte c’est le mouvement : l’étau se desserre ! Tout ce qui élargi le nombre de ceux qui peuvent s’atteler à une démarche politique indépendante à gauche contribue à contrarier le scénario mortel écrit à l’avance par la politique des solfériniens. Les deux prochaines élections vont être marquées par une abstention terrible. Cela plus le vote sanction auquel nous allons appeler : le parti solfériniens sera essoré. L'extrême droite sera très puissante. Non seulement parce que le lepénisme médiatique et ma diabolisation vont fonctionner à fond, mais aussi parce que pour beaucoup elle apparaît comme un moyen concret de rendre ses coups au système. Quelle terrible confusion s'installerait si nous commettions l'erreur de faire des listes communes au premier tour sous la direction des socialistes ! Cela serait ressenti comme un signe d'adhésion à un système politique dorénavant largement exécré. Si nous voulons faire mieux que gémir, empiler les analyses sur l'extrême droite, et se tordre les mains pour l’unité entre ceux qui créent les dégâts et ceux qui les subissent, il faut ouvrir franchement un chemin neuf. « Cheminer crée le chemin » disait Machado ! Si nous n'avions pas proposé comme horizon une majorité alternative composée de tous ceux qui rompraient à gauche avec la politique d'austérité du gouvernement, l'initiative Eva Joly aurait sans doute été impossible ! Si nous n'avions pas proposé des listes alternatives autonomes au premier tour, nous n’aurions pas déjà dans des dizaines de villes des discussions sur ce thème avec les militants d'Europe Ecologie-les Verts. Bref, c'est le clivage qui permet le rassemblement.

J'ai posé publiquement le problème que soulèvent les alliances de premier tour avec les solfériniens. J'ai donné mes arguments. Il est donc totalement erroné d'évoquer une «querelle» sur le sujet dans le Front de Gauche. C'est un débat sérieux. Sa force est qu’il ne se mène pas entre alchimistes qui se disputent autour de la rédaction d’un grimoire, mais sur le terrain, au vu et au su de millions de personnes dans le pays. En cela, il participe totalement de l'éducation politique populaire de masse que nous voulons. Affronter la réalité n’est pas anxiogène. C’est le déni qui l’est ! Il est également erroné de tracer une ligne de clivage entre le Parti de Gauche et « les communistes » en général. La ligne de l’autonomie est également portés par des milliers de communistes qui, dans des centaines de communes, se préparent à déposer des listes du Front de Gauche dès le premier tour. C’est le cas déjà dans la plupart des métropoles régionales. La division du Front de Gauche vient exclusivement de ceux qui tournent le dos au pacte fondateur du Front de Gauche. Et, plus récemment, au texte « stratégie » adoptée par tous les partis du Front. Ceux-là ne se soucient ni de l'image nationale qui résulte de la crise qu’ils ouvrent, ni de l'impact de leurs actes sur le combat de tous leurs autres camarades qui partent en Front de Gauche. Ni de l’image que donne de leur parti la navette au plus offrant entre les partenaires du Front de Gauche et les réfectoires solfériniens. Une situation ubuesque ! Car elle intervient dans un moment qui va exactement en sens contraire. Monter dans le train socialiste quand est en train d'en descendre Noël Mamère est un absurde chassé-croisé ! Former des alliances avec les solfériniens au moment où les Verts-Europe-Ecologie présentent de leur côté des listes autonomes est aberrant. Le faire quand Eva Joly et ses camarades font une offre publique d'alliance indépendante, c'est une faute politique très lourde. Et tout cela quand se durcit à droite la position du gouvernement ! Et quand la brutalité de ses relations avec ses alliés explose au grand jour avec le limogeage de Pascal Durand sur ordre de l'Élysée !

Les mots que j'emploie ne doivent pas être utilisés pour piquer ici ou là, blesser je ne sais qui dans son orgueil. Ils sont une invitation à réfléchir et à comparer des arguments clairement et nettement exprimés. Ils sont donc un appel à abandonner l'habitude de parler par euphémisme et tarabiscotes ! Je demande à ceux qui me lisent de ne pas s'abandonner au goût de la polémique pour elle-même, ni à des généralisations qui ne font rien avancer. Dans le moment, mon objectif est que le Front de Gauche garde sa cohérence d’action pour être crédible, car telle est la condition indispensable pour qu’il soit la locomotive au service du nouveau rassemblement qui se dessine sur le terrain. Il n’y a pas de cohérence de cette sorte possible sans cohérence politique. On ne peut ouvrir et fermer le Front de gauche au fur et à mesure qu’alternent les élections locales et nationales. L’élection municipale, surtout dans la vitrine parisienne, n’est pas seulement une élection locale. L’enjeu n’est pas limité au seul Front de Gauche. Depuis les déclarations de Noel Mamère et le texte d’Eva Joly, tout le monde devrait le comprendre. 


161 commentaires à “Alerte : Mélenchonite aigüe chez les mous du genou”
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  1. gege dit :

    Effectivement aux municipales il y a deux tours ;d'abord au premier tour le plus grand nombre possible de listes autonomes permettra de mesurer nos forces, dans la situation de raz-le-bol de cette politique solférinienne il n'est pas sûr du tout que les solfériniens sortent bien grandis ; et dire qu'au deuxième tour nous aurions besoin des voix P.S. c'est oublier que les voix des électeurs ne leurs appartiennent pas. ça suffit le piège de nous ou le F.N. ;l'épouvantail est éventé ! Notre stratégie c'est de maintenir notre programme intégral et de l'expliquer san céder un pouce de terrain; nous rejoindrons au deuxième tour ceux qui auront choisi d'abandonner cette politique de droite qui n'a plus rien à voir avec " cette soit-disant gauche qui se pratique au Portugal, en Allemagne,en Italie, en Grèce. Les électeurs ont besoin de clarté et de sincérité, celà nous sommes les seuls à le porter et la seule manière de nous renforcer au dépend de l'abstention qui reste la grande inconnue.

  2. souria dit :

    Félicitation Jean-Luc,
    Vous êtes devenus une star à l'international puisque votre article "Allemagne : un vote d'égoïsme national !" a été repris puis traduit en espagnol dans un journal en ligne argentin. Pour info, il se classe en première position des articles les plus lus en ligne. Bravo.

  3. Denis F dit :

    @97 thierryj93
    " Pour gagner en 2017, Jean-Luc Mélenchon aura besoin des reports des voix socialiste..."

    C'est avec des affirmations aussi perfides que celle là, que le PCF est passé de 20% à 2%. Et qu'il c'est fait fagotier par le PS. Le courage politique, et le respect des électeurs qu'en faites vous, monsieur ? C'est grâce à de telles absurdités que 40% du corps électoral ne veut plus voter, et comme on peut le comprendre. C'est à vomir !…
    Pour gagner 2017, JL Mélenchon se passera de vos conseils, monsieur, de cela vous pouvez en être sûr !… Et non, il n'aura pas besoin des votes des socialistes car ces derniers seront dans les choux, cela est certain, vous pouvez leur faire confiance ; par contre il lui faudra lutter contre des gens de votre espèce qui verraient bien la droite PS UMP ou autre en place, et peut-être même le FN de Mme Le Pen avec sa bande de fascistes.

  4. Rémi dit :

    Merci M. Mélenchon, bon sang que le premier paragraphe renoue avec le bruit, la fureur, le tumulte et le fracas ! Cela donne beaucoup de cœur au ventre ! Oui, le cœur est à gauche !
    Vos propos rappellent à juste titre que la saine colère existe, au sens de la fureur selon Hannah Arendt :La fureur n'est en aucune façon une réaction automatique en face de la misère et de la souffrance en tant que telles ; personne ne se met en fureur devant une maladie incurable ou un tremblement de terre, ou en face de conditions sociales qu'il paraît impossible de modifier. C'est seulement au cas où l'on a de bonnes raisons de croire que ces conditions pourraient être changées, et qu'elles ne le sont pas, que la fureur éclate.
    Ca me fait penser tiens, lors de vos voyages médiatiques, si les têtes d’œufs et autres chiens de gardes vous accablent de statistiques alakon, dites-leur : "Vous me parlez de chiffres ? Moi je vous parle de l'être !"

  5. Pit dit :

    Je suis passer ce soir à PSA Poissy, le moral est bon, la santé après 14 jours de grève de la faim, je vous laisse imaginer. Provocations de la direction mais la pression sur cette dernière se fait de plus en plus forte, quelques articles, interview dont une longue sur FPP 106.3, mais tout cela reste bien confidentiel, surprenant non ? Il y a continuellement des militants du PG à leurs cotés, encore cette nuit George (PG95) restera sur place. Eric Coquerel était à Poissy aujourd'hui. J'y retournerai le soir autant que possible.

  6. Michel Matain dit :

    Juste un petit mot à effacer, cher Webmester, pour vous dire très bien pour votre travail de réécriture du post 103. Que l'on soit d'accord ou pas avec son contenu, il est bien mieux comme ça. Bonne journée.

    [Edit webmestre : Je n'ai rien ré-écrit du tout... La formulation initiale a été modérée, à la suite de quoi le commentateur à reformulé son intervention qui n'appelle pas de nouvelle modération. C'est ainsi que les choses doivent se passer.]

  7. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    @DENIS F
    Je le crois, car dans le cas de report sur les listes PS l'incompréhension sera totale dans le peuple et chez nos électeurs. Seul le maintien quand nous le pourrons, ou le retrait des listes FdG au second tour sont acceptables.

    @CEVENNES 30
    Bien sur que nous devons tous être d'accord avec Denis, même si nous n'utilisons pas tous ses mots, mais dont nous en apprécions les valeurs ! en effet, si nous devons présenter des listes partout ou c'est possible, il ne sera pas question de nous retirer si nous avons les 10 % nous donnant le droit de nous maintenir, il n'y a pas à réfléchir, en dehors de nous il n'y a personne d'autre qui veuille réellement que la société change au seul profit du peuple ! alors pourquoi nous retirer et à plus forte raison pourquoi donner le sentiment que nous pourrions nous entendre avec l'une des listes restantes ! Je vous fais le pari, sensé et pensé que nous aurons des listes qui pourront se maintenir au deuxième tour et qui se retrouveront face à une liste FN et une liste ump, le ps sera exclu dans beaucoup d'endroits, et croyez moi, dans cette situation même si il faut sonner à toutes les sonnettes des abstentionnistes, nous pourrions passer un bon nombre d'élus ! Dans le pire des cas, ou ne pourrions pas nous maintenir, il suffira de trouver deux ou trois courageux pour organiser un concours de pêche, au moins on est sur de ne pas perdre notre journée, la pêche étant un calmant naturel à hautes capacités thérapeutiques !

  8. reneegate dit :

    Effectivement le réservoir de voix ne sera plus du coté des voix socialistes qui vont s'amenuiser au fil des renonciations de leur gouvernement (en ce sens le résultat des municipales sera psychologiquement très important), mais du coté des décus que nous comprenons très bien dans leur attente de plus de clarté, de conviction et surtout d'honnêteté et de droiture. JL fait le job, surtout dans ces dernières interventions. A mon avis (et cela n'engage que moi) il faut toucher ceux qui se reconnaissent dans une identité nationale républicaine en opposition à un européisme, mondialisme qui a été confisqué par tous les libéraux de gauche comme de droite. Nous avons de grands personnages à réabiliter (à Paris notamment) et auxquels nous pouvons nous référer comme Maximilien Robespierre. Enfin il y a aussi la révolution bolivarienne qui commence a se battre ouvertement contre l'impérialisme US (renvoie diplomates, etc..). Il serait bon d'en parler plus et de ne pas éluder les questions internationales. Je pense au renvoie de notre diplomate malmenée en cisjordanie.

  9. Tyea dit :

    Bonjour et merci pour ce billet, riche, précis.
    C'est rassurant de savoir qu'un homme politique ayant secoué la présidentielle 2012 pense que les Roms sont bien des êtres humains. Je dois dire que je suis assez choqué par ce que je peux entendre, dans les médias, venant de droite, mais aussi dans la rue, et même dans la bouche de certains de mes proches. Ces gens, les Roms, sont vus véritablement comme de la vermine. En 2013, en France, des personnes civilisées, éduquées, sont capables de dire des phrases de ce genre : " Les Roms il faut les dégager, ils sont sales, ils volent, t'as vu comment ils vivent, c'est honteux, c'est des porcs ". C'est incroyable. On reproche aux gens dans la précarité d'être dans la précarité. C'est le résultat de cinq ans de Sarkozy, et de un an et demi de passivité de Hollande.
    Merci monsieur Mélenchon de l'avoir dit clairement : les Roms sont des être humains.

  10. Michel Matain dit :

    Si je comprends bien certains ici pronent au premier tour des listes FdG partout (et donc à côté partout des listes PS et Vertes) et au second tour maintien partout de ces listes (et donc à côté maintien partout des listes PS et Vertes). On en revient à la bonne vieille tactique "classe contre classe" que l'Internationale Communiste avait imposé au PCF entre 1925 et 1933. Electoralement cette tactique consistait à refuser tout désistement réciproque entre les partis de gauche. Il en est résulté une incompréhension totale des électeurs de gauche de cette politique, un isolement du PCF et pour finir un échec électoral total. Le PCF a rompu avec cette tactique en 34 en lançant l'idée du Front Populaire, stratégie reprise par l'Internationale Communiste ensuite. Pour moi le Front de Gauche n'est qu'un prélude à un nouveau Front Populaire. Le Front de Gauche doit chercher à s'élargir le plus possible à tous les mouvements de gauche (associations, syndicats,...) qui voudraient faire la route avec nous. Il doit réunir et pas isoler. Il doit chercher à s'élargir et étendre son influence jusqu'à un jour regagner le PS à gauche. Au second tour le Front de Gauche doit pratiquer une politique de désistement réciproque, et lorsque c'est possible une fusion des listes sur la base des résultats du premier tour. En aucun cas, ne laisser passer, sous prétexte de "pureté" (idéologique, politique, de classe...), une liste fasciste. Revenir à la politique "classe contre classe" du début des années 30 serait un recul et aboutirait à un échec cuisant.

  11. Poncet dit :

    Une fissure de plus dans l'édifice. Le projet de loi qui protégerait les banques des actions en justice des collectivités locales contre les emprunts "toxiques" dont elles sont victimes.
    Pour sauver les banques, Moscovici et ses amis vont ils mettre en difficultés les élus locaux PS ? La suite au prochain épisode.

  12. Daniel du 93 dit :

    A l’issue de son Conseil national des 28 et 29 septembre 2013, la Gauche Unitaire a adoptée une résolution politique. Il y est notamment indiqué, concernant les élections municipales, que le Front de gauche doit porter une ambition et travailler à un contenu programmatique commun ; il lui revient d’initier, notamment dans les grandes villes, des listes du Front de gauche ; un maximum de listes du Front de gauche doit voir le jour au premier tour dans les grandes villes, ouvertes à celles et ceux qui en partagent la démarche (militants du mouvement social ou politiques, citoyens engagés…) ; dans les communes où cela est possible, le Front de gauche doit s’adresser aux autres forces de gauche (Parti socialiste, Europe écologie, extrême gauche, regroupements locaux…) afin de confronter les projets et chercher des alliances qui, dès le premier tour, permettront de donner force à un éventuel projet commun. Lequel devrait répondre aux principes suivants : une ambition de rupture avec le libéralisme et les propositions qui en découlent, le refus de la politique sociale-libérale et d’austérité du gouvernement, des pratiques politiques démocratiques, le respect de chaque composante et l’ouverture au mouvement social ; au second tour, la priorité du Front de gauche doit être de rassembler une majorité de gauche pour faire barrage à la droite et à l’extrême droite.

  13. jpp2coutras dit :

    Bonjour et merci Jean-Luc Mélenchon pour ce billet bourré de vitamines. Avec le Cru et Dru, voilà le Claquant et le Décapant! ça nous change du clinquant/démoralisant de l'Intérieur. D'ailleurs à l'intérieur, si Manuel fait donner la matraque anti-rom, c'est qu'il est en quête d'un bâton de... Maréchal, nous (y) voilà! Le Penien certes, du pied droit. Du pied gauche du ps (ou PpS, pauvre partie socialiste) on vit du Shakespeare: être ou ne pas être de gauche, telle est la question... et marcher dedans ça porte bonheur? Certains, et non des moindres l'ont compris, à nos côtés Eva c'est ici que ça bouillonne rouge vert. N'en déplaise à l'innénarrable Plantu. Qui rit de ses gribouillis? c'est mal foutu, ça rime avec trou du...circulez y'a rien à voir. D'autant que'le monde'est devenu un canard de propagande au niveau des feuilles de choux libérales sponsorisées par le cac.
    Bien sûr je suis à 100% en phase avec les angles d'attaque du FdG, mais les coupages de cheveux en quatre électoralistes m'irritent pas mal, la démarche doit être conquérante et agglomérante pour une société fraternelle et joyeuse. La tambouille doit être élaborée en cuisine selon les ingrédients dispos sur de bons pianos (au fait a-t-on commencé à utiliser concrètement des machines à voter type Vénézuéla au moins au stade militant?). Et l'objectif est clair: faire grandir un Front du Peuple Souverain pour étendre et élargir une force apte à gouverner. Raison pour laquelle on est en train de franchir un niveau car on doit aggiomérer, non seulement des partis comme bras agissants politiquement, mais aussi toutes les associations tournées vers le progrés humain, tous les cercles de pensées progressistes et tout citoyen en phase avec nos visions du futur possible pour nourrir les synthèses efficaces à refonder une bonne 6ème république. Sans roi de la république.
    Un bon point pour Arte hier soir avec des films sur l'arnaque/ l'impasse économique capitaliste (décroissance/ croissance,à quel...

  14. Denis F dit :

    Il est réconfortant de voir que l'on n'est pas seul dans le dessert, merci à Alain Tétard et Cévennes 30 … et nous sommes bien d'accord pour le 2è tour.
    En contre-partie qu'il est désespérant que certains (notamment les communistes, désolé de le préciser) persistent à ne pas admettre la réalité, notamment celle que le PS n'a plus rien d'un parti de gauche, et de ce reporter presqu'un siècle en arrière pour analyser la situation actuelle. Oui, nous sommes "classe contre classe" est c'est une lutte sans merci que nous mène la "classe des oligarques", ce n'est pas moi qui le dit, mais Warren Buffet, il prétend même qu'ils sont en phase de gagner. Alors que faut-il faire ? Se laisser tondre comme des moutons ou enfin entrer dans la "lutte" contre les nervis de ce capitalisme morbide.
    Mais voilà, Monsieur Matain est un doux rêveur ! Il pense que le PS se désisterait au profit du FdeG. Quel intérêt aurions nous à nous associer à un parti de droite (le PS), ce que ne cesse de dire Jean-Luc Mélenchon dés qu'un micro se présente. Monsieur Matain est sourd et aveugle à la morgue que ce parti (le PS) affiche à notre endroit depuis plus de 2 ans, il méconnait la haine que ses militants portent à notre égard (le PG), à l'évidence il ne doit pas beaucoup tracter ce monsieur. Monsieur Matain ne respecte pas les électeurs, il veut ignorer que nous ne sommes pas propriétaires des voix qui nous ont été octroyées au premier tour, il y a un caractère bolchevique dans ses propos. Monsieur Matain à un pouvoir de divination assez extraordinaire : il prévoit un "échec cuisant" de la lutte de classe, donc de la gauche.
    Moi au contraire, je me sens bien dans une lutte de classe contre l'oligarchie, je n'ai pas honte d'être prolétaire, j'en suis même fier, et je pense même que nous avons une chance de gagner.
    En bref, Monsieur Matain présente soit le profil d'un agent socialiste, soit celui d'un élu PC dans une commune PS.

  15. Poncet dit :

    Le problème n'est pas de savoir si le PS est un parti de gauche ou non (les communistes l'ont ils jamais pensé ?)
    Le problème est de savoir ce que feront les électeurs de gauche.

  16. Nicks dit :

    A mon sens, vouloir barrer la route au FN comme seul objectif de second tour, c'est lui ouvrir des boulevards. Pourquoi ? Parce que c'est conforter le PS dans sa domination, donc la droite, qui elle-même se rapproche dangereusement vers le FN pour tenter de récupérer les électeurs que sa gestion de la crise lui fait perdre. Ces mêmes électeurs qui sauront voir que le FdG revient à la niche pour combattre le seul parti anti-système reconnu par les media et qui pourra s'en targuer, en raillant les gentils toutous du FdG qui se rallient au système. Si nous continuons dans cette direction, nous aurons de toutes façons le pire. Il est temps de prendre des risques et de mettre en avant non pas les logiques de partis mais les idées, ce qui permet d'ailleurs d'opérer des ouvertures en direction de tous ceux qui les partagent. Ca, les électeurs de gauche le comprendront, à défaut des militants PS, dont on se fout un peu à vrai dire.

  17. tersa dit :

    Il est bon d'entendre que l'essentiel n'est pas le militant PS mais l'électeur de gauche, à vrai dire, c'est lui-elle, tranchera qui fait une politique de gauche ? Lles choix seront clairvoyants si nos analyses sont connues.

  18. Denis F dit :

    @ Poncet 115
    Comme d'habitude les électeurs de gauche voteront à gauche.
    Reste à définir ce qu'est la gauche et qui en fait parti. Pour cela il nous faut, comme je m'évertue à le faire, hurler à tue tête que le PS est irrémédiablement devenu un parti de droite affidé (définition = complice, membre d'un complot ou d'une société secrète) de l'oligarchie du grand capital.
    Nous devons tracter, afficher, parler… encore et encore… répéter et répéter à nauseum que le PS est de droite, notre porte parole JL Mélenchon ne se lasse pas de le faire, lui…
    Aussi et surtout par un peu plus de conviction de la gauche elle-même. Je viens de lire la résolution politique de nos camarades de la GU, mis en lien par notre camarade Daniel du 93, c'est à mourir de honte, heureusement que l'électeur de gauche ne lit pas ce genre de document. Nous avons un travail de décrassage intellectuel immense à faire déjà dans nos propre rangs. C'est proprement incroyable qu'après 18 mois de ravage libéral par un gouvernement socialiste (solfériniens) l'on puisse encore dire ce parti être de gauche. Oui camarade Poncet "les communistes l'ont ils jamais pensé ?", j'aimerais beaucoup leur entendre dire !…

    Merci, @ Nicks 116, de nous rappeler que c'est bien l'ensemble des droites que nous devons combattre, y compris bien évidemment le PS. Mais sachons tout de même qu'au final ce sera une lutte de "Front contre Front", car la notion de droite et de gauche finira par disparaitre dans la tourmente que nous abordons aujourd'hui. Et je rejoins bien volontiers les camarades qui parlent de "Front du peuple" pour nous définir exactement, car c'est bien par, pour et avec le peuple que la révolution citoyenne se réalisera ou ne sera pas, broyée par cette oligarchie capitaliste qui n'a ni gauche, ni droite dans le corps mais seulement un tiroir-caisse à la place du cerveau et un bloc de pierre en guise de cœur.

  19. Cocu77 dit :

    "Lles communistes l'ont ils jamais pensé ? sur le fait que les socialistes soient de gauche. Mon grand père,communiste, qui aurait 111 ans s'il était encore vivant, disait souvent, très souvent: "Les socialistes, c'est comme les radis, rouges dehors et blancs dedans". Aujourd'hui, ils ne sont même plus "rouges dehors".

  20. antonio g dit :

    Les élections municipales sont régies par un mode de scrutin majoritaire à deux tours conçu pour broyer la diversité politique et conforter le bipartisme. Dans la plupart des cas, c'est au 2ème tour que se joue l'élection.
    C'est la liste qui arrive en tête qui rafle la mise. Elle a la moitié des élus du conseil. L'autre moitié se répartit à la proportionnelle à la plus forte moyenne entre les listes présentes. Au final la liste gagnante (même si elle a obtenu seulement 25% des voix dans le cas d'une triangulaire) obtient la majorité absolue au sein du Conseil municipal. Le système veut qu'une liste ayant obtenu moins de 10% au 1er tour ne peut se maintenir au 2ème tour.
    Si cette liste aspire à avoir des élus, une seule solution, fusionner avec une des listes qualifiée pour être présente au second tour. Ce système place automatiquement la liste en-dessous de 10% en situation d'infériorité. Une telle fusion peut se réaliser soit sur la base d'un accord politique et les élus de la petite liste sont tenus à la "discipline majoritaire" les obligeant à voter le budget, soit c'est un accord technique et les élus de la petite liste ont toute liberté de vote. L'accord "technique" peut donc permettre d'avoir des élus sans pour autant être intégré à une majorité et en gardant son libre arbitre. Reste qu'il est peu probable qu'une liste qualifiée pour le 2ème tour accepte un tel accord "technique" dans une volonté hégémonique.
    Si la fusion ne se fait pas, reste à se déterminer pour le second tour. Celà peut aller de l'appel à voter pour une liste, l'appel à battre une liste (ce n'est pas pareil !) ou encore le silence ou le libre arbitre laissé aux électeurs.
    Les cas de figure sont nombreux mais globalement, s'agissant des politiques locales municipales, on ne peut objectivement mettre de signe égal entre une équipe municipale UMP et une équipe PS (appelez ce parti comme vous voudrez).
    Serions-nous indifférents au sort des habitants les plus...

  21. thierryj93 dit :

    Cela va être épatant de connaitre la réaction de tous les pourfendeurs du désistement républicain qui sera proclamé le soir du 1er tour. Au nom de la pureté de cristal, on voudra fusiller les électeurs socialistes au prétexte que leurs dirigeants pratiquent, c'est un fait, une politique de droite. Cet aveuglement n'est heureusement pas à l'œuvre chez les dirigeants du FdG qui ont la lourde charge de définir une stratégie de conquête victorieuse du pouvoir dans le cadre des institutions de la Vè République dont le mode de scrutin à 2 tours aux élections présidentielles suppose la majorité des voix et donc un bon report des voix des électeurs de gauche, y compris ceux des socialistes. Pour y parvenir, il n'est pas utile, ni recommandée d'insulter les électeurs socialistes.

  22. Carlos dit :

    Je suis émigré espagnol comme Valls et Hidalgo. Mais ces politiciens racistes me font honte, ils ont simplement oublié qu'ils ont été émigrés aussi. Que se vayan ya. !

  23. Poum dit :

    Cette discussion de stratégie pour les municipales révèle un problème de fond.
    En regardant le passé, au Chili ou en France, les fronts populaires ont toujours concerné des rassemblements larges, qui incluaient ce qu'on appellerait aujourd'hui la sociale démocratie. La question devient donc: comment amener les sociaux démocrates sur une ligne de rupture. Certainement pas en les insultant comme le dit thierryj93. Peut être par contre en étant capable collectivement de dépasser notre corpus idéologique comme l'invite l'article d'Evelyne Peiller sur "les embrouilles idéologiques de l'extrême droite" dans le dernier Monde Diplomatique.

  24. mb_49 dit :

    A propos d'autres élections qui nous concernent presque directement nous devons savoir que nos amis du "bloco de esquerda" ont reculé assez sensiblement aux élections municipales, élections caractérisées, au portugal aussi, par une abstention importante. Quelqu'un a-t-il plus d'informations et une analyse de ce qui s'est passé alors que le gouvernement de droite recule nettement et qu'on enregistre une montée du PS portugais ? Bien que la situation soit différente de celle de la France, y aurait-il des leçons a apprendre pour ne pas subir le même sort ? Alors qu'Arte sans aucun complexe explique dans son émission "déchiffrage" (passée à 22h40 mardi 2/10) en quoi la notion même de croissance est nuisible à l'Homme et à la planète comment se fait-il que le message ne soit pas vraiment entendu ? Sommes nous suffisamment incisifs ?

  25. Suticos dit :

    Comment comparer la situation de la gauche en France aujourd'hui avec les figures du passé alors que nous avons sous les yeux tous les jours le spectacle d'une trahison politique et d'un déni de démocratie sans précédent ?
    Ce gouvernement de goche est le pire de tous les gouvernements de droite de la cinquième république et chaque journée nous amène son lot de mesures ultra libérales insupportables.
    J'en rajoute une ici, peu commentée, la baisse du budget de l'aide juridictionnelle, vous savez, ce détail, l'accès à la justice domaine pour lequel la France est déjà le plus mauvais élève de l'Europe. La justice en France est plus qu'au bord de l'asphyxie totale. Là aussi on veut favoriser les modes de réglement alternatifs à pas cher. On en promeut un en ce moment qui peut avoir un beau succès. Le coup de fusil, c'est efficace, il n'y a pas de double degré de juridiction et que d'économies que de ne plus passer son temps en vaine palabre. C'est beau comme le travail de nuit, du dimanche et celui des enfants tant qu'on y est. C'est l'avenir comme le licenciement sans contestation possible ou la mise au pilori systématique des syndicats...
    Avec le PS, le rouleau compresseur ultra libéral qui détruit tout a trouvé son meilleur atout pour une régression sociale assumée de tous les instants. Une seule attitude possible : plus jamais ni de près ni de loin avec le parti de la trahison.

  26. gege dit :

    Plusieurs intervenants ont bien exprimé la stratégie du 2ème tour [...] Le PS a pris conscience que le front de gauche est sa disparition assurée et le plus tôt possible sera le mieux. D'où les tentatives de tirer une partie du FdG vers des alliances risquées et pour moi contre nature pour ceux qui s'y laissent prendre. S'allier au 2ème tour avec pareil attelage reviendrait à entretenir les vieilles alliances du passé et à embrouiller la situation. Sans oublier que depuis le virage à droite a plutôt été rapide depuis les présidentielles. C'est aux électeurs qu'il faut s'adresser à venir nous rejoindre mais pas à l'appareil des solfériniens qui est passé de l'autre cotê de la digue. Si on fait plus de 10% on se maintien, si on fait moins on explique notre politique mais faut arrêter les alliances de la carpe et du lapin ;d'autant que le report des socialistes on sait comment ça se pratique.

  27. Denis F dit :

    @ 121 thierryj93
    Je suis un de ces pourfendeurs du "désistement républicain" qui n'a rien de républicain du tout. C'est une arnaque infernale inventée par les socialistes après 1974 pour baiser leurs alliés ou faire peur au bourgeois, c'est selon. F. Mitterrand ensuite dans les années 80 favorisa l'accès du FN de JM Le Pen au chaines de radio et de télé, afin de facilité la montée du diable de confort lui permettant d'user avec un maximum de réussite de ce fameux "désistement républicain". JL Mélenchon admirateur de feu Tonton l'a préconisé et défendu lors des présidentielles et des législatives, nous devions alors évincé Sarkozy et ensuite faire gagner la majorité parlementaire à gauche. Mal nous en a pris, ignorants que nous étions de la perfidie !
    Utiliser le "désistement républicain" lors des municipales et des européennes, fort de l'expérience des 18 derniers mois et de la trahison libérale des socialistes, serait une erreur politique énorme et notre propre perte auprès du peuple français, quel dirigeant peut être assez fou pour le préconiser aujourd'hui. Qui parle de fusiller qui que ce soit et surtout des électeurs de gauche qui ont de bonne foi voté F.Hollande pensant que cet homme était de gauche, car il s'était présenté comme tel. C'est vous !
    Ce serait totalement improductif est idiot alors qu'ils se sont pour la majorité d'entre eux aperçus de la supercherie et en veulent aux socialistes de les avoir trahis. Tout porte à croire qu'ils ont bien l'intention de le leur faire payer. Par contre les socialistes eux même, ceux encartés ou sympathisants à œillères, fort peu nombreux au demeurant, ne nous font nullement peur et nous n'avons aucune raison de les insulter. Ce sont eux qui insultent au contraire. Ceux qui sont sincèrement de gauche, les vrais socialistes, espèces rares de nos jours au PS, viendront.

    @ 124 naif
    Oui les Solfériniens socialistes ont très peur du FdG et de JL Mélenchon. Ils ont bien raison d'avoir peur.

  28. Christian B dit :

    Absolument Denis F,
    Cela fait de nombreux lustres que nous sommes grugés par les usurpateurs et enfin un parti joue son rôle de parti politique, servir la Cité, affiche l'escroquerie intellectuelle et surtout tripale que subissent nos concitoyens, propose une nouvelle alternative économique, sociale et écologique qui sert la justice et la démocratie.
    C'est normal que les serviles, les puissants aient peur, c'est normal que par tous les moyens ils essaient de nous rendre gorge, mais ils n'y parviendront pas. Il faut tenir bon, la constance l'intégrité seront reconnus, il n'y a pas d'autre chemin. Alors les recettes pourries et surannées, les énièmes propositions mensongères, continueront mais s'écrouleront de fait face au mur de la réalité sociale, et paraîtront dans leur fadeur misérable comme des instruments de servitude vénéneux mais dérisoires.
    Oui le Parti Solférinien est un parti de droite, oui la 5eme République est un déni de démocratie, oui le FN est la dernière carte pour sauvegarder ce système pourri,
    Oui la devise de la République "Fraternité, Egalité, Liberté" doit redevenir la Réalité concrète du vivre ensemble.

  29. kontarkhosz dit :

    J'apprécie le léger "recadrage" à l'adresse de ceux de mes camarades qui pourraient se laisser aller à quelques débordements verbaux propagateurs d'anxiété et autres mouvements d'humeurs envers nos alliés communistes.
    J'espère que ce dernier billet aura eu quelques effets prophylactiques, si ce n'est curatif. La bonne tenue de nos carnets de vaccinations auront raison de la machine à perdre que sont les dissensions, la recherche d'un coupable,ou toutes autres rhétoriques anticommuniste.
    Il n'y a au Front de Gauche, aucun ennemi de l'intérieur !

  30. Ouilya dit :

    Bonjour à toutes et à tous,
    Bien que je sois toujours sur ce blog, je commente rarement. Depuis près de trois ans, je suis avec la plus grande attention et la plus grande des jubilations toutes les interventions, tous les actes, les prises de positions et tous les écrits de Jean-Luc et pas une seule fois, je n'ai éprouvé le moindre doute, parce que tout est déjà en moi depuis, au-moins, trente ans, imaginez la solitude que j'ai pu éprouvé.
    Tout ça pour vous dire, que nous ne sommes pas à l'abri d'une bonne surprise. Jean-Luc Mélenchon commence à être connu et reconnu, les gens commencent à citer ses paroles, commencent à regretter de ne pas le voir plus souvent. Mais je sens bien qu'il se passe quelque chose de positif pour notre gauche. Je remercie Hollande et toute sa "clique" de solfériniens d'être ce qu'ils sont et de faire ce qu'ils font : c'est exactement ce qu'il fallait pour libérer du socialisme la gauche et obliger les citoyens à prendre conscience, dans la douleur, de ce qu'on nous prépare comme existence.
    Il va s'en passer encore des choses d'ici les municipales, les amis : les solfériniens et leurs complices vont se déchaîner dans la folie du pouvoir et la haine du peuple, je compte bien sur eux pour se laisser aller à leurs plus bas instincts.
    Que le peuple constate de lui-même que la seule manière de sortir de cet enfer, est une gauche solide et constante, construite intelligemment et dont la stabilité est réelle et de plus en plus présente. Jean-Luc est dans le vrai, pas de compromission mais des ouvertures sans ambiguïté.
    Les municipales vont être un moment fort pour les citoyens qui verront qui sont les pantins du libéralisme et qui sont les forces vives de ce pays.
    La bataille n'est pas gagnée, mais la guerre n'est pas perdue. Ne lâchons rien !
    Bonne journée.

  31. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    @thierryj93 dit:
    Cela va être épatant de connaitre la réaction de tous les pourfendeurs du désistement républicain qui sera proclamé le soir du 1er tour au prétexte que leurs dirigeants pratiquent, c'est un fait, une politique de droite et donc un bon report des voix des électeurs de gauche, y compris ceux des socialistes

    Cher ami tu te contredis toi même dans le même commentaire ! En effet et tu as raison, les dirigeants du PS font une politique de droite dixit et tu conclus en disant qu'il faut un bon report des voix "de gauche" y compris celles des socialistes. Donc en raisonnant un peu, on peut contredire tes propres mots puisque, si ces gens votent pour le parti socialiste, ils ne sont pas de gauche. Les seuls votants de gauche seront celles et ceux qui voteront une liste emmenée par le FdG et crois moi il va y en avoir beaucoup et même dans des petites villes, et pour te rassurer il y aura dans toutes ces listes emmenées par le FdG des tas de gens de gauche "mais la vraie" comme des membres de tous les partis composant le FdG augmentées de certains socialistes qui ont conscience que leur parti à viré de bord. Donc au deuxième tour il ne sera pas question de vote républicain puisque nous sommes et resterons les seuls de gauche, donc si nos listes n'atteignent pas les 10% le minimum pour nous maintenir, il ne restera que des listes de droite, donc notre seul devoir sera celui d'aller à la pêche, ou pour les puristes de glisser un bulletin blanc ou pour titiller les scrutateurs dont je serai, un billet de Jean-Luc Mélenchon que beaucoup de nous ont gardé des présidentielles. Si nous voulons voir le FdG prendre existence pour créer un jour la sixième république, c'est le seul et unique moyen de voter. Pas question de prendre les fusils, donc notre révolution se fera dans et par les urnes, c'est ça la démocratie !

  32. semons la concorde dit :

    Un frémissement, ce matin, sur France Inter. Le ferment du parler vrai de Jean Luc Mélenchon est peut-être en train de lever. Il a été dit clairement que le Front National est bien d'extrême droite (MLP menace de procès les journalistes qui l'affirment) tandis que le Front de Gauche se positionne sur la gauche de la gauche si l'on en juge par le contenu des programmes. Encore un petit effort, messieurs les journalistes. Epluchez-les, ces programmes, et parlez-en. La démocratie aura fait un grand pas en avant quand les électeurs sauront en fin pour quoi ils votent.

  33. zebulon dit :

    Deux députés, Christophe Castaner (PS) et Véronique Louwagie (UMP), dans un rapport publié mercredi consacré aux plans de sauvegarde de l'emploi (PSE) (c'est joli comme nom)
    propose ni plus ni moins que de reprendre une partie des indemnités des licenciés pour financer les plans de reclassement et de fiscaliser les indemnités encore un exemple de la justice sociale inspiration Medef. On va vous indemniser, mais attention pas trop. Juste ce qu'il faut.
    Sachez tout de même qu'il n'y a rien de nouveau sur le principe, car aujourd'hui les licenciés qui optent pour un CSP voient leur préavis écourtés (20 jours calendaires pour choisir), c'est pas long (donc non payé, non cotisé pour la retraite etc. celui-ci est versé au Pôle emploi) qui leur reverse alors des indemnités. En clair vous payez vos premiers mois de chômages avec votre préavis. Et si par bonheur, vous avez retrouvé du boulot, l'argent de votre préavis aura au moins servi à financer les powerpoints de présentation du CSP.
    Rien de nouveau donc, une étape de plus vers le contrat commercial indéterminé (cci) qui remplacera le contrat de travail à durée indéterminée pas assez compétitif. Le salarié subordonné par nature est voué à être tondu par tous, se voit ainsi même dépouillé des bénéfices de son contrat de travail. Finalement la clause de pénibilité ne s'applique au travail lui-même mais à tous ces gens qui veillent à votre bien-être et sur votre argent.

  34. Nicks dit :

    @thierryj93
    Les électeurs de gauche voteront pour la gauche. Si ce n'est pas pour les municipales, alors ce sera pour les européennes, précisément parce qu'à ce moment là, le FdG ne souffrira pas d'être confondu avec les solfériniens, si toutefois il s'en est tenu à une autonomie clairement assumée. Pourquoi penser que les électeurs sont attachés avant tout à un parti ? J'ai bien voté Ps avant de choisir le FdG, précisément parce qu'une nouvelle offre bien distincte était apparue. L'objectif doit être de passer devant le Ps. Ensuite le rassemblement d'un véritable front populaire sur les bases d'un programme progressiste sera possible. Aujourd'hui, le contraire, à savoir un ralliement du FdG au Ps, qui aura donc pour conséquence la continuation de cette politique de normalisation néolibérale, c'est renforcer la droite dans son ensemble, le Fn en particulier.

  35. lemetayerv dit :

    Pour ce qui concerne les élections en général. Je pense qu'un changement s'effectue, quant à la demande du report de voix qui devrait se reporter sur telle ou telle formation. Avant il était automatique de se reporter pour éliminer ou pour renforcer une formation politique, c'est de moins en moins en moins vrai parce que les électeurs se laissent de moins en moins manipuler par la prise de conscience qui se fait jour. On le voit par le débat qu'elle procure et c'est après avoir débattu que l'on peut faire son choix en toute conscience. Il est aussi de moins en moins vrai qu'on vote par peur pour les électeurs militants. Commencer "la révolution citoyenne" c'est admettre que les gens sont de plus en plus murs, d'une part et préciser que dans les urnes on est le maître de son destin. Rappeler et rappeler encore que le vote est secret et individuel, et, qu'il n'est plus utile de voter comme ses parents ou amis ou pour le Général De Gaulle qui régit encore notre fantasme électoral.

  36. COLLONGE Maddy dit :

    Monsieur Chassaigne, député Front de Gauche du puy-de-Dôme (PCF) vient de publier dans Libération ne pas vouloir de la caporalisation de Jean-Luc Mélenchon ! Lui qui a fait campagne à ses côtés pour les régionales et les présidentielles, mais où est-il parti ? Que signifie cette position ? Décidément, nous irons je pense vers une abstention record avec tous les imbroglios menés par des personnes qui tire le char à hue et à dia. Ils compteront leurs voix. Et que deviendra la nation française ?

  37. griwir dit :

    Très cher Jean-Luc,
    C'est en tant que communiste (encarté au PCF) et élu municipal que je prends la parole ici. Je vais être bref, loin de moi l'idée de vouloir cirer tes pompes comme beaucoup ici ont pour coutume de le faire (et n'y voit ici aucune animosité particulière). Je souhaite du fond du cœur que les militants PCF comprendront l'urgence de poursuivre l'aventure Front de Gauche dans la plus grande cohérence possible pour les électeurs mais aussi l'espace qui s'ouvre à la gauche du PS avec une multitude d'alliés (de circonstance?) possible. Je n'ai pour ma part aucun problème avec une grande partie des militants socialistes, avec qui j'arrive à avoir des échanges fructueux, voir convergents. Pour autant je ne supporte plus les agissements du gouvernement d'une part, mais aussi des dirigeants de ce parti ouvert pour toujours au social libéralisme.
    Vive la République, une et indivisible, vive le Front de Gauche et vive la France.

  38. Antraigues dit :

    @Denis F (114)
    Doucement, je suis tout à fait d’accord avec toi sur le fond, mais cessons de dire « les communistes » comme si il s’agissait d’une seule et même entité. Dans de très nombreuses villes, le PCF a posé des listes autonomes au 1er tour, et les militants qui contestent la politique de négociation avec le PS sont très nombreux. Là où je partage ton point de vue, c’est lorsque tu dis que jamais le PS ne se désistera au profit du FdG, mais plus encore je suis persuadé que jamais un candidat PS n’accordera le moindre siège de conseiller municipal à un PG quel que soit le cas de figure.

  39. Cheyenne dit :

    Pour ce qui concerne Chassaigne (cf. Mady Collonge ci-dessus 12h55) pas besoin de se salir les yeux avec le torchon qu'elle cite, il suffit d'aller lire son dernier billet sur son blog, à Chassaigne. On constate comme une incompréhension, une protestation, et il me semble qu'elle est légitime. Mais peut-être me trompé-je ? A chacun de se faire une idée, mais pour ça encore faut-il aller lire le billet en question.

  40. Denis F dit :

    @ 138 Antraigues
    Merci camarade, venant de ta part crois moi j'apprécie énormément. Il est vrai que je cite trop souvent " les communistes ", mais crois moi, je ne joue dans ce cas que le rôle de crécelle, rôle que je n'aime pas du tout, mais rôle indispensable maintes fois. Je sais pertinemment que tous les communistes ne sont pas à mettre dans le même sac, loin s'en faut ; mais reconnais toi même qu'il circule sur ce blog un certaine nombre d'Hueistes indécrottables, qui si on les laisse faire, vont véroler tous nos efforts d'éducation populaire. Car si j'écris régulièrement sur ce blog, c'est pour les visiteurs qui lisent de temps à autre les commentaires, je sais ce n'est pas beaucoup, mais c'est déjà mieux que rien. Sur les 24 000 visiteurs à cette heure de ce billet peut-être une centaine ont pris le temps de lire nos commentaires, c'est déjà ça et c'est un peu plus que les tracts que j'aurais pu distribuer pendant ce temps, c'est ma façon de militer au fond de ma campagne. Merci encore de ton soutien que je sais sincère et franc.

  41. antonio g dit :

    A Antraigues 138
    Attention avec le "jamais un candidat PS n'accordera le moindre siège de conseiller municipal à un PG quelque soit le cas de figure".
    Je suis persuadé du contraire compte-tenu du mode de scrutin dans les communes de moins de 1000 habitants.
    Autre contre exemple, une municipalité sortante à majorité FdG (PC, PG, quelques socialistes) se représente, il y a bien des "candidats socialistes" qui acceptent des candidats PG non ? Regardons aussi ce qui va se passer dans la ville du Mans.
    Enfin sur le 2ème tour, j'invite les blogeurs à lire la lettre ouverte de la candidate PG à Paris en réponse à la lettre de MN Lieneman appelant les communistes à faire liste commune avec le PC dès le 1er tour. Ils risquent d'être surpris.

  42. Poum dit :

    Merci Antonio. La lettre en question est accessible sur Mediapart.

  43. Michel Matain dit :

    Entièrement d'accord avec Danielle Simmonet candidate du PG à Paris qui écrit : "Et au deuxième tour, si nos listes de rassemblement anti austérité ne sont pas en tête, alors les fusions démocratiques permettront de battre la droite et l’extrême droite, de façon bien plus efficace car nous aurons remobilisé les nôtres en imposant dans la campagne les vrais débats."

  44. Rémi d'Elne dit :

    Les institutions sont telles que : pas de coalition pour les municipales, pas d'élus ! C'est ça qu'on recherche ? Ne nous trompons pas d'élections pour affirmer l'autonomie du FdG. Il ne s'agit pas de paillassonner avec le PS mais d'obtenir des élus pour, justement, lutter contre les politiques d'austérité. Je préfère avoir un maire PS avec des adjoints FdG qu'un maire de droite ou FN ! Mitterrand a bien compris que, pour laminer le PC, il fallait l'embrasser (n'est ce pas Jean Luc ?). Alors, si on veut laminer le PS, embrassons le.
    Un parti s'est donné une ligne de farouche autonomie, le NPA. Il est au fonds du trou.
    Chaque fois que les communistes ont eu une stratégie de "haine" envers le PS, ils l'ont payé très cher. Souvenez vous de Marchais qui mangeait un socialo tous les matins. Et le ton pris parfois ici me fait penser à cette époque. Danger ! Plus nous aurons d'élus municipaux, mieux nous pourrons rebondir pour les élections suivantes. Ne loupons pas le coche !

  45. pichenette dit :

    C'est incroyable, on a parfois l'impression que le passé ne se fait pas avec du présent. Immense faculté d'oubli des gens. Un jour il y a eu des camps de concentration, des déportations de "gens" qui n'avaient commis comme délits que d'être nés ceci, cela, d'être nés comme ça, comme ci), des monticules d'os, des poignées de cheveux, traces de vies arrachées, squelettes ambulants parfois sont rentrés, trop tard, ils n'avaient plus d'âmes. Fantômes d'un temps reculé qu'il faut s'empresser d'effacer, de nier parfois tant c'est indicible et aussi se préparer à recommencer. Oui c'est cette graine de haine lancée comme cacahuète ou pistache au peuple pour qu'il focalise ses rancoeurs, son mal vivre sur des boucs émissaires faciles à identifier car parqués sur des marécages insalubres, cette graine qui tue. Sordides jeux que de surfer sur le ressentiment pour gagner de la voix, des voix, mauvaise voie qui peut séduire des "braves gens"!
    Les personnes possédant des grosses fortunes sont-elles insérées, comme on-dit dans notre société? C'est après les vrais délinquants qu'il faut courir, qu'il faut saisir et punir, des plus grands aux plus petits, ne pas avoir cette complaisance malsaine envers la délinquance dorée qui se pose allègrement en victime, trop d'impôts. Heureusement que le big market transatlantique va remplacer nos volailles par des poulets chlorés, les voleurs de poules n'auront plus lieu d'être.
    "Lève toi et marche", fini de se coucher à l'hôpital, économie de mot: "alité" va disparaître du dico. Tous en bonne santé, même les gens normaux peuvent faire des miracles.
    Politique ? Entre ceux qui ont l'obsession de se placer dans une fonction de pouvoir pour apparemment satisfaire leur égo et ceux qui se démènent pour des intérêts collectifs, les communs, la cohésion sociale, quelles limites? Comment peser dans un parti, sur un parti ? Dedans, dehors ? Cohérences aux contours fragile.

  46. ROLLAND dit :

    "Imposer dans la campagne des municipales les vrais débats" écrit Danielle Simmonnet. Tel est à ce jour la seule et unique question qui devrait être débattue, pour autant que ces vrais débats portent sur les propositions des candidats et non sur leur nom et leur appartenance. Toute l'énergie déployée pour savoir déjà ce qui sera à l'ordre du jour des alliances et des fusions de liste du deuxième tour, c'est autant de moins consacré au travail d'information et de conviction en direction de celles et ceux qui cherchent pour qui voter en fonction de leurs besoins et intérêts de salariés, de démunis, de laissés pour compte, de chômeurs
    Y en a un peu marre des spéculations sur l'opportunisme des uns les conduisant à la trahison de classe, le sectarisme des autres créateur de divisions insurmontables dans le style "jamais je ne boirai de ton eau".
    Avant l'heure c'est pas l'heure. Autant il est essentiel de critiquer même férocement la politique menée par ce gouvernement, autant il est absurde d'identifier celles et ceux qui ont voté pour ce changement aux hommes et femmes qui constituent ce gouvernement. Parce que si on les assimile les uns aux autres, où le Front de gauche va-t-il trouver des électeurs et électrices ? Des fois, le bon sens a du bon.

  47. Christian B dit :

    @Rémi d'Elne
    Vos remarques ne reposent pas sur la réalité, vous ressortez les sempiternels poncifs usés qui ne peuvent déboucher sur rien d'autre que l'immobilisme morbide.
    J'ai comme l'impression que vous n'avez rien lu des billets et des commentaires démontrant l'inanité de la conduite politicarde et ses conséquences dramatiques qui conduisent certains (ombreux) à ne plus avoir aucun repaire, à démissionner ou à se perdre dans le vote FN.

  48. lemetayerv dit :

    Concernant la lettre de Danielle Simmonet à Marie-Noëlle Linemann : "Nous devons faire de ces élections un vote sanction de la politique gouvernementale". Toujours la sempiternelle sanction, cette façon de faire de la politique me semble erronée. Elle a déjà eu lieu l'année dernière et on dirait à ce jour que ça fait un siècle. On ne peut plus raisonner comme ça. J'aimerai pour ma part, un "vote d'espoir". L'espoir d'être entendue en tant que citoyenne, une part du peuple. L'espoir que nos convictions et actions communes pourront aboutir car l'encadrement politique, pendrait en compte nos solutions et les porterait dans leur conception. Que le vote m'ouvre d'autres horizons, m'invite à l'inspiration, à l'investissement, à regarder ce qui se fait de bien dans le monde que nous pourrions fédérer jusqu'à nous. J'aimerai que mon vote porte l'utopie que nous portions hier et qui s'exerce à présent. L'espoir de l'humain d'abord que les punitions (sanctions) nous font retarder.

  49. cruel dit :

    @Denny F
    Très honnetement, je ne pense pas qu'en definissant le PS comme "de droite", les électeurs "de gauche" viendront voter chez nous. Tout comme on a pas vu les décus du PS venir chez nous. Je pense que tout le monde est las de ces histoires, de ces querelles avec le PS. A force, nous sommes encore plus dur avec lui que la droite elle même, qui est dans un piteuse état. Je vote pour un programme, des idées, pas pour un champ de bataille.
    Je crois que nous n'en sommes plus à savoir quelle est la version du socialisme à appliquer, mais comment faire pour empecher que la droite, avec un FN à 16 % ne revienne au pouvoir en 2017. Parce que tout ces longs pamphlets contre le PS et les socialos ne font que lui ouvrir un boulevard. C'est une gauche unie qu'il nous faut. Fraternelement.

  50. jacsparow dit :

    @ cruel 149
    Tu parles de gauche unie, à la limite pourquoi pas mais sur quel programme ?
    J'ai le parfait contre exemple de ce que tu écris. A Brignoles va se derouler une cantonale partielle, le PS voulait l'alliance, nous (PC/FdG) avons refusé d'un bloc. Et bien ce sont les socialistes qui se sont fendus d'un communiqué expliquant clairement qu'il soutenait le candidat communiste sans réserve (bon ça reste à constater dans les urnes). Je n'ose même pas imaginer si nous avions fait l'alliance, je pense qu'on se serait fait cocufier encore une fois.
    Salutations fraternelles
    Il vaut mieux perdre avec ses idées et ses convictions que de gagner sans conviction avec les idées d'un autre, et la peur (ici, la peur du FN) est toujours mauvaise conseillère.


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