04oct 13

Mieux vaut positiver

Ce billet a été lu 37  503 fois.

La controverse entre Cécile Duflot et Manuel Valls s'est achevée en conseil des ministres par une réprimande du Président de la République sur son gouvernement. Seule la question des apparences l'a intéressé, comme souvent chez le personnage : les ministres peuvent-ils ou non polémiquer entre eux sur la place publique ? Certes ce n'est pas la question posée, mais c'est celle à laquelle François Hollande a décidé de répondre. C'est pourquoi de façon sibylline il a affirmé, scro gneu gneu, « c'est la dernière fois ! ». Bien sûr, cela ne veut strictement rien dire. La dernière fois qu'il le supporte ? Mais que fera-t-il la prochaine fois ? Il licenciera les coupables comme de vulgaires Delphine Batho ? Non, ça c'était la dernière fois, au sens de : « la fois d'avant » ! Peu importe : rien de ce qu'il a dit n'a de sens réel. C’est un divertissement. A la fin, pourtant, il n’en reste pas moins quelque chose : Valls a eu le dernier mot. Les Roms sont priés de s'enfuir en courant avant que leurs campements ne soient détruits, leurs enfants chassés des écoles, leurs baraques brûlées !

Pendant ce temps, d'autres violaient la loi, insensibles aux coûts des amendes qui en résulteraient parce qu'ils en ont les moyens financiers. Il s'agit des patrons qui ont décidé de faire ouvrir le dimanche leurs magasins ! Mais là, comme pour les « pigeons », les « moineaux », le Medef et compagnie, loin d'envoyer la police ou le fisc, la câlinothérapie a prévalu. Aussitôt, Ayrault a convoqué une conférence pour « assouplir », « flexibiliser », « moderniser » les règles et la loi. Tout d'un coup, les ouvriers sont réapparus sur les écrans de télévision et au bout des micros qui leur ont été tendus à foison. Eux, qui sont à peine 2 % des personnages vus à la télévision, devenaient tout d'un coup omniprésents. La semaine précédente, on avait vu aussi des salariés qui suppliaient qu'on les laisse travailler la nuit. Si écœurant que cela soit, cela ne suffisait pas. Car il s'agit bel et bien d'une offensive contre les droits sociaux et tout ce que nous avons pu faire pendant des années en ce qui concerne les rythmes de la vie en société ! Face aux larmes des salariés suppliants qu'on les exploite, quels coupables ont-ils été désigné ? Les syndicats, bien sûr. En écho à la campagne du Front National sur le thème, « L'Express » titre : « Pourquoi les syndicats sont nuls ». De son côté, l’abject Plantu, l’ami à dix mille euros des Qataris, a disposé de la une du « Monde » pour présenter un parallèle répugnant entre islamistes et syndicalistes. Il a fait comme d'habitude d'un jet plusieurs taches : l'islam représenté par des fous, le syndicalisme peint en gros pépère braillard mal rasé, les femmes comme des objets passifs de l'activité masculine. Toutes ces images, ces titres, ces méthodes et ces mises en scène sont des classiques, depuis le dix-neuvième siècle, de l'iconographie d'extrême droite. On comprend alors, devant une telle banalisation, une telle dédiabolisation, que Mme Le Pen refuse d'être qualifiée d'extrême ! Sur le papier, à la une du « Monde » ou de « l'express », elle a raison ! Ou alors il faudrait classer Plantu et Christophe Barbier à l'extrême droite ! Je suis sûr que cela serait aussi inadmissible pour la bonne société que dire de Manuel Valls qu'il est « contaminé par le FN ». Et d'ailleurs, où est le problème ? En Norvège la droite vient de s'allier à l'extrême droite pour constituer une majorité et gouverner. La catastrophe avance sur le Vieux continent. Et chacun y choisit son camp !

Coming out : Hollande préfère la 5e République !

François Hollande a célébré la 5e République. Il participait ce jeudi 3 octobre aux festivités organisées au Conseil Constitutionnel. Ce grand raout est à lui seul tout un symbole du régime de la 5e République. Le lieu d'abord. Les agapes ont eu lieu au Conseil Constitutionnel, siège d'une instance composée uniquement de personnes nommées par d'autres. Aucun élu du peuple ne figure parmi les invitants.

Les invités ensuite. Il s'agissait uniquement des anciens et actuels présidents de la République, Premiers ministres et ministres. Les seuls parlementaires invités étaient les présidents en exercice de l'Assemblée et du Sénat. On ne pouvait pas faire moins ! Les autres élus du peuple n'étaient pas conviés. Seul le pouvoir exécutif fêtait la Constitution. On comprend pourquoi puisque la 5e République efface tout le reste et consacre le rôle croupion du Parlement.

Sur le fond, François Hollande a encore marqué une rupture avec le discours historique de la gauche. Elu sur le thème du « changement », il a fait l'éloge de la « longévité » d'un texte adopté en 1958 après un coup d'Etat. Pour essayer de masquer ce renoncement, Hollande a glissé quelques jeux de mots vantant le fait que « la constance l'a emporté sur la circonstance et le texte a duré au-delà du contexte ». Pouet ! Pouet ! Manants, le président plaisante : on se marre s’il vous plait !

Hollande a parlé moins de huit minutes. Sur la démocratie et la République, il n'a rien à dire. On comprend pourquoi. Il a abandonné toutes ses promesses en route. La réforme du Conseil supérieur de la magistrature a été enterrée, faute de majorité. La fin du cumul des mandats est bloquée par les solfériniens cumulards du Sénat. L'instauration d'une dose de proportionnelle aux législatives n'a pas fait l'objet de la moindre proposition concrète. Et Hollande a enterré le droit de vote des étrangers aux élections locales avant même d'avoir livré la bataille. Il a préféré vanter les 24 révisions de la Constitution de la 5e République plutôt que de proposer de nouvelles avancées démocratiques. Il a su oublier que l’avis du peuple n’a pas été sollicité plus de trois fois sur ce sujet.

François Hollande est donc condamné à des artifices. C'est ce qu'il s'apprête à faire à propos du référendum d'initiative populaire. On se souvient que Nicolas Sarkozy avait fait introduire dans la Constitution une possibilité de référendum d'initiative populaire. Depuis 2008, l'article 11 de la Constitution prévoit qu'un référendum puisse être organisé "à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales". Ces conditions sont extrêmement restrictives, d'autant que la procédure prévue est complexe et permet d'enterrer de telles propositions.

Mais de toutes les façons, ces dispositions sont pour l'heure inapplicables. Elles ont besoin d'être précisés dans une loi organique, votée par le Parlement. Du temps de Nicolas Sarkozy, l'UMP a toujours bloqué le vote de ces dispositions. Sarkozy avait affiché un progrès, il ne voulait surtout pas qu'il puisse s'appliquer.

Depuis qu’ils sont dans l’opposition les élus de droite couinent : maintenant ils veulent cette loi qui leur permettrait une relance de leur campagne contre « le mariage pour tous », en attendant peut-être le retour de la peine de mort et, qui sait, même des projets communs avec Manuel Valls, comme la suppression des 35 heures, la TVA sociale ou l’expulsion automatique des Roms. On les comprend, vous devinez que nous-même demanderons un référendum sur la loi d'amnistie sociale ! Ou sur la dénonciation par la France du Traité budgétaire ! Ou sur la sortie du nucléaire !

Le gouvernement Fillon avait déposé un projet de loi. Certes, l'UMP s'était contentée de le faire voter seulement dans une assemblée avant de l'enterrer. Mais il existe. Le gouvernement Ayrault compte donc se saisir de ce texte déjà en discussion, et y proposer des amendements. Formidable : le gouvernement solférinien en exécuteur testamentaire de Sarkozy, c’est pas beau ça ? Et tous les bons soldats qui avaient voté à l’époque contre la réforme sarkoziste de la Constitution vont cette fois-ci, bien en rang, voter pour une de ses dispositions. Car c’est moins nul que si c’était pire, surement. Elle n’est pas belle la vie de la droite?

Un « tête-à-queue » de plus. La 5e République mérite un bon coup de balai. Il faut refonder entièrement nos institutions par une Assemblée constituante et un passage à une 6e République. Admettons que ce soit trop pour l’occupant actuel de l’Elysée, que le résident l’emporte sur le président comme dirait l’amusant François Hollande ! Mais de là à professer tout le contraire, sans la moindre considération pour ses électeurs qui sont de cet avis ! François Hollande a préféré donner des gages aux conservateurs les plus fossilisés. Il a en particulier rappelé n'avoir "jamais été favorable à une 6e République". Normal, la SFIO de Guy Mollet avait appelée à l’adopter et Hollande est l’héritier spirituel de cette branche des amis des guerres coloniales. Mais ici il a surtout confirmé son talent de diviseur de la gauche, puisque la 6e République est une proposition qui rassemble le Front de Gauche, Europe Ecologie-les Verts et mêmes des membres du PS comme Montebourg, Lienemann, Emmanuelli, Filoche et combien d’autres.

On comprend que Hollande soit si à l'aise dans la monarchie présidentielle. Ce régime lui permet de renoncer à ses engagements les uns après les autres sans être menacé par une révolte parlementaire ou citoyenne. Dans la 6e République, il n'aurait jamais pu se rallier au traité européen signé par Sarkozy et qu'il n'a pas renégocié. Dans la 6e République, le peuple disposera d’un référendum révocatoire pour chasser, si besoin est, le président lui-même. Des bonimenteurs de l’acabit de François Hollande seront alors mis tranquillement hors d’état de nuire. Nous avons déjà organisé quatre manifestations de masse pour la 6e République dans notre pays. Mais, comme d’habitude, Hollande regardait ailleurs : à droite.

Les municipales sont des élections politiques nationales.

Je reviens sur la question des élections municipales. Mon point de vue est qu'il s'agit d'une élection politique nationale. Je pense que nous sommes nombreux à considérer la question sous cet angle. Mais il s'agit aussi d'une élection locale. On ne peut le nier. Mais comment pourrait-on dissocier totalement les questions locales des questions nationales ? C'est tout à fait impossible sitôt que l'on parle d'éducation, de culture, d'action sociale, par exemple. Curieusement, c'est une vision très étroite du niveau local qui semble l'emporter chez ceux qui prônent une alliance de premier tour en sens contraire de ce que l'on croit juste nationalement. Bref, ceux qui propose de faire des listes au premier tour avec les socialistes dans les villes de plus de 20 000 habitants où, pourtant, le vote est très marqué par les convictions politiques. J'ai déjà développé de nombreux arguments pour montrer comment le vote ne pourrait faire abstraction des conditions politiques nationales. J'ai beaucoup insisté sur le fait que si nous devenons illisibles dans une élection, nous subissons un lourd handicap pour incarner une alternative à celle-ci comme à la suivante. Je pense que ma formule : « on ne peut manifester le samedi contre le ministre et le dimanche voter pour lui » a été bien comprise par beaucoup de mes lecteurs. Cependant, il me semble que le raisonnement en faveur de listes autonomes au premier tour de l'élection municipale doit être encore argumenté d'une façon plus précise. Il s'agit de bien montrer que le lien entre le national et local n'est pas simplement de l'ordre du ressenti ou de la psychologie politique. Il s'agit d'un lien très concret. Il faut comprendre à quoi, politiquement, s'engagent ceux qui feront un programme commun au premier tour avec les socialistes.

Je ne donnerai que deux exemples. Le premier concerne les finances locales. Les dotations globales de fonctionnement et d'investissement, dont dépendent de façon centrale les budgets municipaux, dépendent du budget de l'État proposé par le gouvernement. Cette année, celui-ci prévoit une nouvelle diminution des versements aux collectivités locales. Concrètement il y aura 1,5 milliards d'euros de moins en direction des communes. Va-t-on nous apprendre qu’à Paris ou ailleurs, là où il est question de faire des listes communes avec les socialistes, on leur demanderait au préalable de signer un texte condamnant le budget national d'austérité ? Bien sûr que non. Autrement dit, cela revient à accepter ces dotations budgétaires municipales en baisse contre lesquelles nos élus vont voter à l'Assemblée et au Sénat. Dès lors, le vote pour de telles listes ne pourra donc absolument pas prendre le contenu d'une protestation contre la politique d'austérité du gouvernement et du président de la République. Pourtant nous voulons politiser les élections municipales. C'est-à-dire que nous voulons en faire un moment d'expression politique pleine et entière. À aucun moment ne dissocions nos propositions locales de notre opposition nationale à l'austérité. Nous voulons ces deux aspects dans le contenu de nos programmes et dans le vote que nous sollicitons. Comment cela serait-il possible si, d'une main, nous signions des propositions audacieuses et, de l'autre, nous approuvions que les moyens de les réaliser manqueront à coup sûr ?

Un deuxième argument montre qu'il y a un lien très direct entre l'élection municipale et la majorité politique nationale. Le voici : les grands électeurs qui élisent les sénateurs viennent des conseils municipaux. Les socialistes s'approprient la totalité des mandats de gauche de grands électeurs au moment du vote des sénatoriales. Ils considèrent toujours comme une faveur qu'ils accordent aux autres le fait d'élire des sénateurs qui ne soient pas issus de leurs rangs, alors même qu'aucun de leurs élus municipaux ne pourrait l’être sans les suffrages des partis de gauche ! Cette sorte de faveur, ils la monnayent chèrement par toutes sortes d'engagements collatéraux. Je le sais mieux que personne, puisque j'ai été dans le passé à la fois premier secrétaire d'une fédération départementale du PS, négociant des listes commune de gauche, et moi-même trois fois tête de liste sénatoriale ! On ne me racontera donc aucune histoire pour les petits-enfants à ce sujet. Il est donc absolument impossible d'obtenir des mandats de sénateur à proportion de ce que l'on représente sans l'avoir négocié au préalable dans les élections municipales. La seule exception à cette négociation initiale est lorsqu'on est en situation d'obtenir un résultat direct par soi-même ou bien que l'on peut faire perdre davantage de sièges aux autres qu'il ne leur en coûte de vous donner ceux que vous réclamez. C'est pourquoi, dans le cas où se négocieront des « fusions techniques » de second tour pour assurer la présence d'élus représentatifs de nos suffrages recueillis au premier tour, il vaudrait mieux y adjoindre également la condition de notre représentation au Sénat.

Les municipales peuvent construire une nouvelle majorité politique de gauche.

Comme on le sait, j'ai pensé jusqu'à cet été qu'il était possible d'enjamber ces élections municipales dont je pressentais qu'elles pouvaient créer un sérieux désordre dans le Front de Gauche. Mon repère était et reste encore l'élection européenne, qui sera le moment fort de politique nationale. Dans mon interview du « Journal du Dimanche » d’aout, je soulignai qu'il ne fallait pas dramatiser les divergences au sein du Front de Gauche à propos de ces élections municipales. Mais la réplique violente contre moi à propos de Manuel Valls m'a fait comprendre quel serait le contexte de l’année. En échange d'alliance avec eux, ici ou là, et dans le cadre de la négociation nationale sur le découpage des circonscriptions départementales, les socialistes exigeront de tous ceux qui signent avec eux une prise de distance avec le Front de Gauche. La dilution de notre mouvement, rendu illisible du fait d’une stratégie à géométrie variable, est leur objectif. Vous en doutez ? Alors demandez-vous pourquoi ce n’est pas sur EELV que s’exerce le chantage aux places, alors même que leur décision nationale est de faire partout des listes autonomes. Pourquoi c’est aux communistes que Marie Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, demande de s’allier aux socialistes, et non aux écolos ?

J'ai donc commencé à envisager avec mes amis le problème tout autrement, dans des termes et avec des échéances différentes. Nous nous sommes posé la question de savoir comment ce moment électoral pouvait, au contraire de ce qui semblait se dessiner, être un moment de cohérence en direction des objectifs que nous nous sommes assignés au sens le plus large. Comment, en assumant pleinement la bataille des municipales, construire en même temps le rapport de force dont nous avons besoin pour les élections européennes qui auront lieu moins de deux mois après les municipales ? Il n'y a qu'une façon : faire de la politique, c'est à dire agir à chaque étape en fonction du but que l'on cherche à atteindre. Le raisonnement est que tous les reniements gouvernementaux, la honte de sa politique nationale, la résignation et la démoralisation que répandent Hollande et Ayrault, vont certainement pousser beaucoup d'électeurs vers l'abstention et certains vers un vote de colère que le martèlement médiatique dirige du côté du Front National. Mais en même temps, une fraction qui pourrait ne pas être négligeable parmi les électeurs de gauche peut aussi faire le choix de vouloir nous aider et, en donnant ses voix, d'exprimer leur colère et leur volonté de changement. Il n'y a pas d'autres méthodes que de faciliter ce transfert. Et comme toujours, une fois de plus, tout commence par la crédibilité et le rassemblement.

Il ne faut pas se laisser rabougrir dans un enfermement stérile et démoralisant avec les socialistes ! Mieux vaut s'ouvrir à tous ceux qui, à gauche, veulent s'en démarquer. Depuis l'acte politique de Noël Mamère et le texte d'Eva Joly, il est prouvé que de larges secteurs de l'écologie sont de nouveau disponibles pour faire du neuf. Sur le terrain, cela se traduit par des dizaines de prises de contact en vue des prochaines élections municipales et des listes à constituer. D'une façon générale, les militants du Front de Gauche, et chacun comprend que j'inclus ici en premier lieu les communistes qui souvent sont nos têtes de liste, ont immédiatement accepté l'ouverture de ces discussions. Mais il est vrai aussi que, parfois, quand localement nos camarades communistes ont préféré l'alliance avec les socialistes, c'est avec tous les autres membres du Front de Gauche que la discussion et les accords se font. A Grenoble, par exemple, le Front de Gauche est uni pour se présenter de façon autonome. C'est donc avec lui dans son ensemble qu’a le lieu la discussion avec EELV. Mais à Rennes, les communistes ayant choisi l'accord avec les socialistes, le Parti de Gauche a signé avec EELV en compagnie des autres composantes du Front de Gauche représentées sur place comme la GA, la GU et la FASE ! Ces deux exemples, pris parmi des dizaines de discussions actuellement en cours, montrent comment s'articulent étroitement la question de l'autonomie au premier tour et celle de l'élargissement en vue d'une nouvelle majorité de gauche. Dans toutes ces circonstances, l'accord local avec EELV constitue un fait politique à mes yeux essentiels.

Cette démarche qui repose sur une volonté de libre association a été rendue possible à partir du moment où Eva Joly avait fait le choix d'appeler avec nous à la marche du 5 mai à Paris pour la 6e République. Tout se tient quand une stratégie est menée avec constance et application. On voit ce que valent les songes creux de la table ronde finale des « assises du 6 juin » restant, et pour cause, sans lendemain : Pascal Durand a été éliminé au premier acte de résistance et Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris, sert de rabatteur pour les listes d'union avec les socialistes et la dislocation du Front de Gauche ! À l’inverse, miser sur le clivage et les idées claires a produit ses premiers effets de rassemblement le 5 mai. Cela se concrétise à présent localement d'une manière beaucoup plus profondément ancrée, mais tout aussi libre ! Dans ces conditions, je considère que, quoi qu'il arrive, les bases de cette nouvelle majorité de gauche, et du front politique qui va avec, sont en train de se construire à travers les élections municipales. Mon souhait est qu'il se prolonge dans toutes les batailles du futur.


241 commentaires à “Mieux vaut positiver”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Hurault alain (comité PG de rennes) dit :

    Bonjour,
    Petite précision, les communistes à Rennes n'ont pas encore voté, même si de nombreux signes laissent penser qu'ils iront avec les socialistes au premier tour, laissons la porte ouverte à l'espoir encore quelques temps.

  2. 59jeannot dit :

    Super Jean Luc, toujours aussi pédagogue. Nos camarades communistes feront le bon choix, j'en suis sûr. Tant d'années de lutte, tant d'espoir retrouvé, on ne va pas buter sur un écueil si dérisoire que sont quelques sièges, qui, en fait, sont bien hypothétiques, compte tenu de la raclée que vont se prendre les solfériniens. Ce n'est vraiment pas le moment d'embarquer sur leur pédalo.

  3. stephane dit :

    La VIe République que nous appelons de nos voeux, doit être le nerf de la guerre du FdG. Il faut revenir aux fondamentaux, ne pas le perdre de vue, dépasser les petites querelles avec le PC et rester ensemble sur une seule et même ligne. Et tant mieux si EELV nous rejoignent. Le "Qu'ils s'en aillent tous" est plus que jamais d'actualité. Alors arrêtons de nous diviser à l'approche de ces prochaines élections !

  4. Ghislaine A. dit :

    Il est de la responsabilité de toutes les forces de gauche qui luttent contre l'austérité de faire "front du peuple" pour le 1er tour des municipales. C'est ce seul signe qu'attend le peuple de gauche. Il était impératif aux présidentielles, de sortir l'agité et de permettre aux Solfériniens de faire la preuve de leur imposture. Maintenant, il est grand temps que les élections soient strictement l'expression d'un immense cri du peuple. Dehors les libéraux de tout poil, vive l'humain d'abord. Que se vayan todos!
    N.B.: Alors quand on me parle de "fusion technique" c'est bizarre, je vois rouge!

  5. Poncet dit :

    Si les communistes votent pour des listes autonomes au premier tour, ce sera d'abord pour échapper à cette chute sans fin dans laquelle nous entraînent les socialistes depuis tant d'années (y compris par manoeuvre délibérée de leur part, dont nous ne sommes pas dupes).
    Les arguments les plus politiques ne sont pas, en l'occurrence, ceux qui visent le plus juste. Le problème est avant tout tacticien, quoi qu'on en pense. Les élections municipales sont elles "locales" ou "nationales" ? Ce sont avant tout des élections, c'est à dire un moment où il faut faire des hypothèses sur le comportement des électeurs et faire des calculs.

  6. Jeanne MOLL dit :

    Quand j'ai compris que certains communistes étaient capables de s'allier avec les socialistes pour les municipales, je me suis dit : on va enliser le FdG. Et puis finalement, le schizophrénie créée par le PCF à l'intérieur de ses rangs nous enseigne que chaque étape clarifie les situations. Les cocos déterminés à ne plus jamais se faire dévoyer par le PS (et leur expérience est longue) se rapprocheront de nos claires positions et les autres iront à la gamelle pour nourrir l'appareil. Ainsi, un tri salutaire va s'opérer, nous permettant, je l'espère, l'audace de se revendiquer dans l'opposition franche à tout gouvernement vecteur de l'austérité et nous libérant de ces discours mi-bique mi-bouc qui désorientent ceux qui seraient tentés de nous rejoindre. Perdre un peu pour gagner beaucoup... et s'élargir.
    Sinon, les urnes ne seront plus la bonne méthode pour nous extraire de la catastrophe annoncée.

  7. Leo dit :

    Enjeu National et clarté.
    "Les dotations globales de fonctionnement et d'investissement, dont dépendent de façon centrale les budgets municipaux, dépendent du budget de l'État proposé par le gouvernement. Cette année, celui-ci prévoit une nouvelle diminution des versements aux collectivités locales."
    Je n'ai pas entendu ou lu de déclarations des dirigeants EELV qui indiquaient qu'ils allaient voter contre le budget présenté par les solfériniens. Je suis d'accord pour la clarté pas de listes communes au premier tour avec les socialistes, mais cela doit valoir et pour les mêmes raisons pour EELV.

  8. Information toute chaude, la section de Rouen du PCF vient de décider, ce soir, à l'unanimité de présenter une liste FdG au premier tour avec l'ensemble des composantes du FdG. La secrétaire de section a d'ailleurs exprimé sa satisafatrion devant les excellents rapports entre l'ensemble des composantes du FdG à Rouen. Une réunion était d’ores et déjà prévue le 16 octobre. Un bon signal pour toute la Normandie ?

  9. zebulon dit :

    Violer la loi, profitez en cela ne vas pas durer très longtemps. La loi disparait au profit du contrat. Et le contrat prévoit comment vous renoncer à vos droits et comment vous vous soumettez à des obligations. Ah mais moi je ne souscrit pas de contrats à la légère, je fais attention quand je signe. Oui mais quand vous cliquez c'est une autre affaire. Prenez les contrats de vos fournisseurs favoris, au hasard.oo..., vous découvrirez que vous avez un contrat avec une compagnie aux USA, mais aussi en Irlande, en Angleterre. Que votre contrat est en anglais (comme au parlement européen) que le tribunal compétent est en Angleterre (ça tombe bien nul n'est sensé ignoré la loi anglaise) et qu'en cas de problème vous pouvez contactez l'autre partie via le site internet (si votre compte n'a pas été supprimé).
    Moralité avant de cliquer OK sur votre prochain contrat de travail....

  10. fafoua dit :

    Je suis d'accord avec la stratégie d'autonomie du Front de Gauche au premier tour des municipales. Je ne suis pas d'accord avec une chose. Considérer les élections municipales comme étant d'abord nationales, puis locales, c'est mépriser ce qui peut se faire au niveau local. Certes le système actuel donne une prééminence au pouvoir national, mais est-ce notre volonté ? La question n'est pas posée. Les moyens financiers nationaux permettent d'atténuer les disparités territoriales, mais en terme de souveraineté populaire, de capacité d'action écologique etc. le niveau local peut être un lieu de changements radicaux.
    Pour démontrer par l'absurde, on pourrait dire aussi que l'élection présidentielle est d'abord une élection européenne, et ensuite une élection nationale, puisque si on admet le système actuel, c'est l'Europe qui donne les priorités. Est-ce que, le pouvoir de décision européen étant perdu pour nous, ce serait d'abord au niveau national qu'il faudrait agir ? A quel niveau la légitimité populaire se trouve la mieux défendue ? Bien sûr c'est au niveau national, et on voit encore mal se constituer un mouvement social européen capable de changer la donne. Pourtant le niveau européen est un concentré de pouvoir, effectif car reconnu par les classes dominantes.
    Bref, les municipales ne sont pas d'abord des élections nationales, pas plus que les nationales seraient d'abord des élections européennes.
    Se pose aussi la question de la complexité : il existe au moins 3 niveaux de pouvoir institutionnalisés locaux : municipal, départemental, régional. 3 niveaux de pouvoirs institutionnalisés nationaux : sénat, parlement, gouvernement. 3 niveaux de pouvoirs institutionnalisés européens : parlement, commission, BCE. Sans parler des lieux de pouvoirs cachés. Le citoyen est perdu, il se sent baladé entre des instances qui lui échappent. Le niveau municipal est très important pour redonner le goût de la politique aux citoyens, et pour commencer à agir au niveau global !

  11. micmousse dit :

    Bon Maintenant Jean-Luc, quid du 2eme tour (FdG sans PS de droite, majoritaire ou pas) et que fait-on de ceux qui s'allient avec le PS de droite, pourront-ils se réclamer du FdG ? Dirons-nous enfin que ces allies de droite font une politique de droite ? Et même au 1er tour, sur quelles définitions et programme peut-on s'accorder avec Mme Joly ? Peut-on attendre quelque chose de M Mamere ? Ne donnons-nous pas trop d'importance à des gens qui n'ont en tête que des bribes d'écologie qui pourraient servir leurs dessins ? Ton problème Jean-Luc est que tu as inculqué une culture politique au militants du FdG, en conséquence ils voudront voir le programme et s'il est trop éloigné de l'humain d'abord et apparaissant comme "gobe-voix", ils ne te suivront pas.
    "le clivage et les idées claires a produit ses premiers effets de rassemblement"
    Alors continuons.
    Résistance

  12. shakti dit :

    Les communistes ayant choisi l'accord avec les socialistes, quittes ils le Front De gauche ? Sont-il d'accord avec la politique mené par le PS ? Est ce que ce qui ont retourné leur veste, pour les municipal pourront revenir au faire liste commune avec les partis du FdG au européenne ? Est ce que le FdG est un front ou l'on peut entré et en sortir selon ses intérêts ? Il devrait y avoir des listes commune avec les communistes, qui eux, ne veulent pas d'alliance. Bravo à ceux qui résiste !

  13. marguerite dit :

    Bonjour a tous
    Listes autonomes au premier tour et au deuxième tour ? Pourquoi monsieur Mélenchon ce silence autour du second tour ? J´aimerai comprendre. Par exemple si Simonet ne fait pas les 10% au premier tour, elle abandonne ? Ou elle rejoint les socialistes ? S´il est vrai que nous sommes toujours dans l´utopie concrète nous devons aller au bout de nos idées. Pas de "contamination " solférinienne. Je pense qu´il y a un danger à ne pas dire que nous serons indépendants au second tour. Risque d´abstention dès le premier tour si il n´y a pas de volonté affichée pour les 2 tours.

  14. Roland07 dit :

    Bon, moi franchement je trouve que certains devraient arrêter avec leur discours un peu crétin qui consiste à dire que les élus communistes ne sont intéressé que par la gamelle. Mais bien évidement lorsque l'on en est à considérer que les municipales sont des élections nationales, je comprends que de batailler pour obtenir que les tarifs des cantines ou du centre de loisir soient en fonction du quotient familial, d'empêcher la fermeture d'une classe, ces actions ne sont que broutilles qui n’intéressent pas les grands stratèges politiques que vous êtes, mais peut-être tout simplement les gens.

  15. Poum dit :

    Merci Roland07 !
    Penser global, agir local.

  16. orchidee dit :

    zebulon 10, je te rejoins sur le fait que le contrat prime sur la loi, depuis l'ANI et que donc, le travail le dimanche rentrera dedans.

  17. Nicks dit :

    Se battre au niveau local bien sûr, mais sans cesse poser des rustines et constater que la situation se dégrade quand même, ça ne vous donne pas envie d'infléchir la direction globale ? Les structures et les institutions sont ce qui fait que les mentalités s'accordent et convergent. Cela m'apparaît tout de même plus efficace et réalisable que le changement spontanée des mentalités en accord avec le rêve de la grande émancipation. On y sera encore dans des millénaires à ce train là... En revanche, préparer le changement institutionnel permettra de redonner des marges de manoeuvre locales en améliorant la démocratie (constituante)

  18. mb_49 dit :

    Le premier tour des élections municipales constituent un but vers lequel nous devons articuler une occasion de faire de la politique et de rappeler nos points de vue : notre opposition à la politique solférinienne, qui est une trahison des électeurs ayant porté FH à la tête de l'Etat. Mais, même si la situation est trouble et la perspective de combats politiques violents certaine, c'est à mon sens l'occasion de montrer la duplicité d'une partie du camp socialiste. Il est dommage que les ténors, même ceux de la "gauche" du PS serrent les rangs autour de l'exécutif : cela sème le trouble chez les électeurs socialistes. Certains vont sans doute aller grossir les rangs de l'abstention... et c'est là que nous intervenons. OK, les médias enfument à longueur de temps les citoyens (- voir l'article du Figaro de ce jour : MLP patronne du Front de Gauche -) mais je sens que les exaspérations sont en train de monter dans l'opinion et que nombre d'articles et vidéos fleurissent sur le Net pour expliquer la grande mécanique du détournement organisé de la richesse vers les "poches" des spéculateurs. Partant de ce fait confirmé et avéré on peut alors tout expliquer et mobiliser même au niveau local car c'est à cet échelon que tout commence. En dehors des ordres donnés par des ténors gardons la tête froide et même si nous n'avançons pas vite soyons sûrs que des arguments bien étayés portent, même si ce n'est pas dans l'immédiat. Comme le pense Jean Luc, la bifurcation peut survenir à tout moment et c'est à ce moment-la que nous pourrons nous réjouir d'avoir contribué à former les citoyens, à la manière de Jean-Luc Mélenchon qui nous donne le sens de notre combat !

  19. Libertypress dit :

    Dans le cas d'un regroupement pour constituer une liste sans le PC qui va avec les solfériniens, peut-il se faire sous l'étiquette FdG ? Sinon sous quelle étiquette ?

  20. tchoo dit :

    Je pensais MN Lieneman plus proche du FdG que cela, je la pensai aussi proche de vous Jean Luc. Décidément il n'y a rien a attendre des ces solfériniens ni même de ceux de la gauche du PS, qui croit benoitement encore et toujours changer le parti de l'intérieur, alors qu'ils n'en servent que de cautions de gauche. Voila qui détermine plus que jamais l'existence du FdG et devrait inciter certains à réfléchir avant d'aller mettre sa main dans celle de n'importe qui au prétexte de défendre les tarifs de la cantine.

  21. Marlène dit :

    A Chambéry, nous présentons une liste autonome "Chambéry, cap à gauche" rassemblant une cinquantaine de mouvements différents. Tout sera fait pour que les verts s'associent aussi à cette liste. Le NPA ne désire pas s'y allier pour le moment ne souhaitant pas d'association avec le PS au second tour. Il faut construire cette alternative partout et je ne comprends vraiment pas cette alliance dans les villes de plus de 20 000 habitants, là,où justement, il est important de se démarquer du ps sans craindre le FN. Pour l'autonomie partout !

  22. Toto34 dit :

    Ces histoires de communistes qui vont à la gamelle, je n'ai pas peur de le dire, dans les grandes villes (on ne parle pas de petits bleds où il n'y a pas assez de gens pour faire une liste et où il faut bien se rassembler, n'en déplaise à Roland07) ces villes où il existe par ailleurs une liste FdG autonome, et donc où le PCF entre directement et consciemment en concurrence avec celle-ci, ça me fait honte. Franchement. Et je pense que je suis pas le seul. On a beau essayer de se défaire des clichés, de prendre de la hauteur, c'est toujours pareil, l'histoire se répète.
    Mais après avoir lu le commentaire de Jeanne Moll (que je remercie) je vois les choses plus positivement. Si ça arrive, c'est qu'il y a quelque chose de pourri dans le FdG, alors il prendre le temps de la purge, ne pas vouloir aller trop vite en faisant comme si tout était parfait. Ces élections sont un moyen de se débarrasser de cette mouvance communiste lécheuse de plats. Et si le PS l'emporte dans ces villes où il aura été soutenu par le PCF, et bien je leur souhaite bien du courage pour faire des choses avec les budgets qui arrivent ! On va bien rire. D'ailleurs, pour le second tour, au départ je pensais voter blanc si c'était le PS, mais maintenant, je pense que je voterai pour eux, PS et communistes dévoyés, car j'ai envie de les voir confrontés au désastre qu'ils ont provoqué plutôt que la droite. C'est désespérant qu'il faille autant de temps à certains pour comprendre ce qu'il se passe mais on n'y peut pas grand chose, certains doivent faire leurs propres erreurs pour réaliser. En tous cas, merci à tous les autres Communistes qui ne nous trahissent pas. Dommage qu'ils n'aient su convaincre leurs camarades, mais c'est la démocratie.

  23. Titoune dit :

    Très bon billet, et plein d'espoir aussi, en revanche ce matin sur France Inter vers 8h30 c'était a hurler "Marine Le Pen patron du front de gauche" et Mélenchon ou est Mélenchon ironisait la pétasse de service ? Cela mériterait un belle riposte (a écouter en replay au cas ou) pour finir un grand merci pour le dictionnaire des personnalités étrangères qui ont fait la France ainsi que la lettre d'un Monsieur magnifique d'origine Rom s'adressant à Valls naturalisé Français en 1983. Pour les municipales faisons confiance aux communistes base. Bon courage à tous.

  24. Alabergerie dit :

    La séance du vote PG à la question de l'alliance avec EELV à Rennes a soulevé tous les principaux arguments pro et contra. Aucun de ces arguments ne put être réfuté, ni confirmé. Car de toute manière, à ce niveau de prospective, la politique repose sur des intuitions et des paris. Nous avons donc voté en fonction de ce que nous croyions, mais ne savions certes pas.
    Le Oui a été favorisé par le fait que les Verts de Rennes sont carrément bien rouges au bord des feuilles, qu'ils ont toujours refusé de gouverner avec le PS du cru, et que celui-ci, depuis les temps héroïques d'Edmond Hervé le jeune, où des choses magnifiques furent édifiées, s'est embourgeoisé, notabilifié, jusqu'à offrir ce spectacle affligeant d'un PS et d'un Hervé acquis aux formes accomodantes du libéralisme, puis acquis tout court à icelui. Aujourd'hui, les héritiers de cette belle saga n'en ont plus ni la flamme, ni l'envergure, tandis que leur mentor a doucement laissé son feu s'éteindre.
    La réaction est donc finalement naturelle et explicable : une nouvelle génération s'est constituée, bien à gauche, bien écolo, et sa vocation est de prendre le pouvoir pour, si l'on en croit les termes du contrat passé entre les deux clans, favoriser autant que faire se peut la démocratie immédiate, la grande et belle démocratie locale, autour de laquelle tout doit s'enrouler.
    Rennes, qui a la taille, la puissance, la richesse et aussi les ressources intellectuelles et politiques de l'antique Athènes, entend bien faire revivre la démocratie de jadis, mais améliorée par deux millénaires de gamberges, et assise sur les possibilités magnifiques offertes par Internet qui tranquillement chuchote qu'une septième république sera, bientôt, plus à l'ordre du jour que la sixième après laquelle nous rêvons. Mais je m'égare peut-être. Ce dernier paragraphe ne reflète que mon opinion, qui compte pour un. En tout cas, merci d'exister, ô gauchistes de la FASE, de la GA,...

  25. Poum dit :

    @Nicks
    Il ne s'agit pas de renoncement. Il s'agit d'appréhender les contradictions Local/Global, temps court/temps long!

  26. turmel jm dit :

    Roland 07 @ 14
    Mon camarade,souhaitons bon courage à nos élus sur les listes PS dans leur combat pour une justice sociale dans les cantines, centre aérés, etc. En effet, lorsque l'on sait que dans les prévision du budget, les collectivités territoriales vont être amputées de 1 milliard cinq cent millions, comment cela va t-il se traduire sur le terrain ? Et c'est avec ces gens là qui, au demeurant ne luttent pas ou protestent timidement par confort intellectuel contre ces mesures qu'il faudrait s'accorder dés le 1er tour des municipales ? Soit il seront obligés d'augmenter les impôts locaux, soit faire des économies sur les autres services à la population, mais surtout, il va falloir qu'ils "s'avalent" les mensonges des professions de foi des têtes de listes socialistes. Non merci pour ce qui me concerne.

  27. Adrien dit :

    N° 8 Georges Fauvel :
    Bonne nouvelle du PC de Normandie mais même en été « une hirondelle ne fait pas le printemps » !
    Qu’adviendra-t-il des « dissidents PC » du 1er tour qui vont trahir le FdG en s’alliant avec les Solfériniens ? Seront-ils exclus ? Que deviendra l’unité de nos groupes de l’Assemblée et du Sénat ?
    Le national est obligatoirement une base non négligeables des politiques locales et Jean-Luc Mélenchon le démontre très bien dans son billet : qu’en matière de Culture, d’Education, de Social, etc.
    Sans aucun mépris du rôle local, les orientations budgétaires nationales déterminent en très grandes parties les choix et décisions locales. Comment avec les réductions de budget, pourra-t-on assurer au minima la pérennité de certaines continuités d’actions locales sans avoir recours aux augmentations d’impôts locaux ou à leur suppression ?
    Pour les Socialos « aboyeurs » du parti solférinien qui servent de bonne conscience à ce parti « godillot », je ne leur fais aucune confiance car ils n’ont qu’à faire comme JL Mélenchon et quelques proches qui eux au moins ont eu le courage et l’honnêteté d’avoir claqué la porte de ce « taudis en ruine ». Alors les Lienemann et sa clique sont sans aucun doute des purs solfériniens et je ne leur ferais aucune confiance tant qu'ils n'auront pas démissionné de ce parti pour rejoindre le FdG.

  28. Nicks dit :

    @Poum
    Mais encore ? Précisément pensez vous concilier l'accompagnement à la misère, le court-terme, qui vous fera être associé, parce que vous ne ferez que l'accompagner, au système, avec la nécessité de représenter une force distincte et reconnue comme telle, afin de conquérir le pouvoir et de changer réellement les choses, le long terme donc ?
    Bien entendu, avec de bonnes volontés, c'est tout à fait souhaitable d'agir dès à présent localement. Si c'est pour être humilié par des solfériniens qui vous imposeront leur politique, cela me paraît préjudiciable.

  29. Yann LARGOEN dit :

    Je ne savais pas que la cantine était moins chère dans les mairies communistes, ni qu'on y fermait moins de classes. Faut arrêter avec ces délires qui font rigoler tout le monde. Les socialistes font aussi bien pour la bonne raison que les villes qu'ils dirigent sont généralement plus riches. Autre chose, je trouve intéressante la notion de "fusion technique" au 2ème tour. Ça veut dire qu'on fait liste unique pour battre la droite mais sans négociation sur un programme ni participation à l'exécutif, ni vote des budgets d'autérité. Juste pour battre la droite.

  30. Grenouille17 dit :

    Je suis évidement pour l'autonomie d'une liste du Front de Gauche au premier tour des municipales 2014. Mais ce que je souhaite surtout c'est que tous les communistes de Charente Maritime (17) soient dans cette liste car malheureusement à ce jour la Direction du PCF 17 est toujours à vouloir copiner avec les socialistes tout cela pour ne pas perdre leur petits postes. J'attends avec impatience de savoir qu'une liste Front de gauche (Fase, Parti de Gauche, la gauche unitaire, Convergences et alternative, les alternatifs, etc.) et bien d’autres encore d’ici là, je l’espère, puisse voir le jour et que tous ensemble nous puissions battre enfin les solfériniens. La vraie Gauche c’est nous ! Unissons nous car l’heure est grave. On peut le faire. On doit le faire ! C'est notre avenir à tous qui est en jeu. Un grand merci à Jean-Luc d'être là !

  31. aaa dit :

    @Nicks
    Je ne vois pas ce qu'un maire peut faire d'autre que d'accompagner et d'aménager le système, qu'ils soit du FdG ou non. Si vous pensez qu'on pourra appliquer le programme "l'humain d'abord" au niveau des mairies qu'on aura gagné, vous vous trompez. Ce n'est pas pour autant qu'ils faut sous-estimer ces élections mais il ne faut pas se faire d'illusions. On peut agir sur des problèmes locaux, par exemple construire un rond point, des parking, gérer les écoles (c'est déjà pas mal). On devrait plutôt se concentrer sur les programmes municipaux à adopter ville par ville, voir ce qui est à modifié et à améliorer dans la gestion de la commune, regarder comment financer le programme (ect) et ensuite en fonction de ce que disent les autres partis localement envisager ou non les alliances. Là on essaye d'imposer à tout le monde une posture avant d'avoir débattu sur le projet à avoir.

  32. gerald rossell dit :

    La nouvelle est tombée ce vendredi matin via un communiqué officiel. Le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, conduira une liste Front de gauche aux municipales à Pau rassemblant ainsi le PCF, le PG, la FASE GA et République socialisme autour d'une seule et même liste.
    "Notre objectif est une majorité municipale de gauche, autour d'un axe politique fort : contre l'austérité, l'Humain d'abord ; pour une ville solidaire, écologique et démocratique", explique notamment le communiqué.

  33. Nicks dit :

    @aaa
    Je suis d'accord avec vous sur la très étroite marge de manœuvre des maires. Raison de plus pour préparer l'avenir et les élections futures en forgeant une identité claire autour d'un programme qui ne le sera pas moins.

  34. vm dit :

    Débat sur les élections municipales de 2014, portée nationale et/ou locale. On ne peut plus raisonner comme avant. Il y a un avant et un après 2012.
    Avant 2012, on pouvait encore croire, et surtout les électeurs, par habitude, pouvaient encore croire que le PS était un parti de gauche. On restait donc toujours plus ou moins englués dans la problématique du "programme commun" de jadis, que certains espéraient ressusciter. Après 2012, voyant le PS au pouvoir continuer en l'aggravant la politique de la droite au service du capitalisme, on ne peut plus faire comme si ce parti était encore de gauche. Sa reconversion en parti démocrate façon anglo-saxonne, avec à la clef alternance de deux partis d'apparence différente mais issus du même monde, pratiquant la formule TINA, est définitive. Valls voulait d'ailleurs consacrer ce changement de nom de son parti ! Cette tendance date de bien avant 2005, mais a été renforcée depuis, tant le NON français au TCE a épouvanté les zélites néo-libérales européennes, nourries d'idéologie à la sauce ENA et Instituts USA. Maintenant qu'ils sont arrivés à mettre en place ce dispositif, ils feront tout pour le maintenir, y compris en faisant mousser le FN.
    Donc les élections locales auront nécessairement désormais un caractère national, y compris aux yeux d'une part croissante de la population ! C'est en elle que nous plaçons nos espoirs. Il est essentiel (en vue aussi des européennes) que le Front de Gauche lui apparaisse comme une force politique autonome, susceptible de rallier une nouvelle majorité, celle du NON de gauche en 2005, justement. Pour nos discussions sur les programmes municipaux, une radicalité concrète s'impose. À aucun moment ne dissocions nos propositions locales de notre opposition nationale à l'austérité ! Quant au 2nd tour, décision locale en fonction du rapport de force. Si on peut se maintenir, hurrah, sinon la fusion technique (voir Largoen 15h52) est un dispositif utile.

  35. antonio g dit :

    En plus des recettes des collectivités locales amputées, il ne faut pas oublier les nouvelles dépenses imposées par la politique gouvernementale. Le très officiel et très sérieux Comité des finances locales évalue ces nouvelles dépenses à 2,043 milliards d'euros sur la période 2013/2016. A cela il faut ajouter 600 millions en année pleine pour financer la réforme des rythmes scolaires et 200 millions pour la revalorisation des salaires des personnels de catégorie C.
    Ne pas oublier d'ajouter à ces dépenses nouvelles les conséquences non chiffrées de l'augmentation du taux de TVA sur les transports en commun, l'entretien des réseaux d'eau et d'assainissement, la collecte et le tri des déchets.
    Dernière (?) couche, le gouvernement confie à Mrs Malvy et Lambert (ancien ministre du budget UMP) une mission. Ils sont chargés de faire des propositions sur la maitrise des dépenses locales. Selon "Les Echos" (30.9.2013) l'objectif se situerait autour de 10 milliards d'euros sur plusieurs années et le journal précise que le rapport ne sera pas remis avant le scrutin de mars. Attendez-vous enfin à la prochaine publication d'un rapport de la Cour des Comptes sur les soi-disant gaspillages des collectivités locales et les économies qu'il conviendra de faire.

  36. Denis F dit :

    Quand GhislaineA (4) aura lu la lettre de notre camarade Danielle Simonnet avec ses "fusions démocratiques", de quelle couleur verra-t-elle ? Fusion on comprend, démocratique …? Il faudrait que Danielle nous explique ! Certes c'est moins vulgaire et plus subtil que "désistement républicain", mais j'en veux pas !

    Je ne vois pas ce que veut dire notre camarade PG Jeanne Moll (6) lorsqu'en entérinant l'alliance de certain communistes avec le PS elle y voit un " tri salutaire va s'opérer et que de ce fait nous allons perdre un peu et gagner beaucoup". Cela me laisse pantois. J'ai l'outrecuidance de penser que les français(e)s vont plutôt faire un amalgame dans lequel toute la gauche sera mêlée, nous compris, comptons sur la médiacratie pour les y aider.

    À la lecture du commentaire de Toto (22), on constate le mal que peut faire un commentaire comme celui de Jeanne Moll, que je crois sincère, mais qui regarde par le mauvais bout de la lorgnette, et encore nous sommes entre nous - gens convaincus - qu'en pensent les autres ?
    Oui les municipales sont des élections politiques et nationales avant d'être locales. Explications encore répétées : politiques parce que c'est la couleur politique du maire qui donne la tendance sociale de la ville, nationales car se sont les conseillers municipaux qui participent de l'élection des sénateurs, et enfin politiques et nationales à la fois car c'est le budget de l'état qui détermine les ressources municipales, donc pour l'heure, quelque soit le résultat de l'élection ce sera l'austérité qu'il faudra gérer.
    Alors, j'en appelle à tous les communistes, surtout ceux qui sont tentés par l'aventure, de ne pas casser le FdG dans cette élection, ensemble nous faisons peur aux socialistes, très peur, et nous pouvons les vaincre.

  37. jacques chanéac dit :

    Je lis avec intérêt vos commentaires, vos réflexions sur les municipales à venir. Pour le premier tour, le consensus est large : tout faire pour avoir le maximum de listes FdG autonomes, les plus ouvertes possibles. On ne demandera sa carte à personne. Que tous ceux, militants, associatifs, citoyens qui veulent venir travailler à l'essor de la seule et unique mouvance représentant la gauche nous rejoignent. La porte est ouverte, largement, c'est l'unique espoir de millions de gens.
    Car au delà, les positions de certains camarades quant à l'attitude à adopter au 2e tour m'interpellent comme elles suscitent débat au sein du PG44 dont je suis membre...Battre la droite si nous n'y sommes pas (au 2e tour)? Oui, bien sûr, donc dans l'hypothèse d'un 2e tour UMP/PS, aller se promener ce jour là puisque la ligne menée par le tandem propulsé aux manettes par la rue de Solférino n'a plus rien de gauche. Comment pourrions-nous aller voter pour les délégués locaux d'un parti qui nous méprise, fait tout pour nous écraser, mène une politique anti-sociale à pleurer de rage et a déjà tous les pouvoirs régionaux et nationaux. Si après avoir critiqué sans relâche les grandes orientations de ce gouvernement semaine après semaine, nous allons manger dans la main de leur baron local le dimanche, nous perdrons toute crédibilité. Soyons fiers de nos idées, de nos convictions, de nos combats. Il n'y a qu'en cas de risque réel de l'élection d'un représentant FN à la tête de ma ville que la question du barrage à (l'extrême)-droite se poserait. Ce ne sera pas le cas dans la mienne. Donc au 2e tour, j'irai respirer le bon air de la mer, pas celui des combines à deux balles et des compromis qui ne mènent à rien sinon à faire ricaner de nous ces gens à qui ça ferait trop plaisir.

  38. Glières dit :

    J’entends Jean-Luc et je lis tous vos commentaires mais je trouve qu’on ne tient pas encore suffisamment compte du véritable enjeu de notre combat : la conquête du pouvoir, présidentiel et législatif, sans lesquels nous ne pourrons jamais appliquer notre programme L’Humain d’abord et donc changer véritablement le sort et les conditions de vie quotidienne de nos compatriotes. Les élections municipales doivent être traitées comme une étape vers ce seul but. Toute autre considération nous en éloigne.
    La priorité est de dégager l’horizon à gauche, par un signal extrêmement fort, qui frappe l’opinion, qui emporte l’adhésion des indécis et nous place comme la seule force à gauche face à la droite, d’abord pour les Européennes, puis pour 2017. Comment ? En déquillant au 2ème tour tous les députés-maires et tous les sénateurs-maires socialistes qui sont les suppôts de l’appareil solférinien. Nous avons fait Hollande, nous pouvons défaire les élus les plus représentatifs d’un système sclérosé, prêts au pire pour préserver leurs privilèges et se maintenir au pouvoir.
    S’abstenir ou voter blanc au second tour dans notre système électoral nous dessert. Il faut absolument éliminer les ténors ocialistes de la scène politique, quitte à voter contre eux aux municipales (sauf à faire passer le FN bien entendu). Pour gagner les batailles décisives et notamment les Européennes, la victoire est à ce prix. Ces villes et ces communes passées à droite, nous les regagnerons plus tard après les Présidentielles et les Législatives. Ou alors c’est que nous ne croyons pas assez en notre programme et en notre détermination.
    Si certains en doutaient, je précise que je n’ai rien d’un sous-marin et que je suis 100% Front de gauche.

  39. Khajidu dit :

    Coucou camarade partageux !
    Je me suis posé une question. A force de penser des stratégies afin d'avoir un appui politique pour remporter des éléctions ultérieures, je me demande si l'on n'est pas en train de manquer des occasions d'agir maintenant ou dans un futur proche. Par exemple à partir des municipales (je crois que ça rejoint un petit peu ce que dit Pierre Laurent sur le sujet, il mettait il me semble en avant le fait qu'il faut avoir un appui concret afin d'agir au quotidien pour améliorer le sort des citoyens à tous les niveaux), mais pas seulement. Si l'on cherche toujours une stratégie en vue d'un appui "plus tard", on risque de perdre l'occasion de l'avoir "maintenant". C'est pourquoi j'estime qu'il est important de réfléchir aux conséquences non seulement à long terme de nos politiques et de nos stratégies (c'est très important et je ne le nie pas) mais également à plus court terme. Je ne dis pas que ces réfléxions soient un argument en faveur ou en défaveur de l'autonomie du FdG par rapport au PS solférinien (je suis d'accord pour dire qu'effectivement elle est importante, ne serait-ce entre autres que pour se démarquer visiblement de Solférino auprès de nos concitoyens et dans la politique), mais d'un autre côté je voudrais souligner l'importance de cette réflexion dans nos stratégies présentes et futures (et je parle tant au niveau du PG que du FdG dans son ensemble, et je suggère d'ailleurs que l'on trouve une meilleure façon de se concerter en vue de prochaines élections).

  40. LN26 dit :

    Question complexe que celle des municipales. Comment ça se passe dans les départements ? Dans le mien, on manque cruellement de forces combattantes pour proposer des listes autonomes. Avis à ceux qui lisent le blog et qui veulent s'investir pour changer la donne.

  41. e-lecteur dit :

    En tant qu’électeur, je n’ai fort heureusement à me poser aucune des questions de stratégies ou de tactiques électorales que je peux e-lire ici depuis des semaines et même des mois. La seule question qui se pose à moi est de savoir si je puis trouver un programme politique qui me convienne parce que proche de ma façon de penser et conforme à mes principes. Depuis la campagne 2012, je l’ai trouvé dans « l’humain d’abord »,j’ai donc participé, au second tour, à l’éviction du précédent roitelet présidentiel sans illusion sur la valeur morale de celui dont je favorisait l’accès au trône présidentiel. Maintenant que la démonstration est faite, il ne faudra plus compter sur moi pour prolonger le cirque solférinien, par conséquent ma position d’électeur est la suivante : 1er tour FdG, 2e tour FdG, si absence ou ralliement du FdG au Ps pour le second tour alors je vote BLANC. Au cas où le FdG me paraîtrai douteux dans son attitude, je pourrai même envisager de voter pour le NPA comme je l’ai déjà fait en2002 et 2007. Enfin je pense qu’il serait temps de laisser les électeurs face à leur responsabilité, on leur fait une proposition politique franchement de gauche s’ils ne la portent pas en tête, qu’ils se débrouillent !

  42. Denis F dit :

    @39 Glières
    " J’entends Jean-Luc et je lis tous vos commentaires mais je trouve qu’on ne tient pas encore suffisamment compte du véritable enjeu de notre combat : la conquête du pouvoir …"

    Entièrement d'accord avec toi camarade, à 100% avec ton analyse et ton commentaire, ouf enfin du courage politique et de la concision, que cela fait du bien …

  43. Willia dit :

    Quel courage cher Jean-Luc ! Il en faut une sacrée dose avec cette cacophonie et les médias qui nous disent à corps et à cris que le FN et Marine Le Pen qui serait la 3ème personne que les Français préfèreraient à la tête du pouvoir. Le pire, à mon avis, c'est que ça prend. François Hollande et sa politique droitière y est pour quelque chose évidemment, et une grand partie du PS le suit, y compris pour le travail du dimanche, les sondages ? Parlons-en où vont-ils les chercher ? Et le sucre qu'on casse sur le dos des communistes et du Front de Gauche. J'ai été outrée cet après-midi entendre sur LCI un "spécialiste" en la matière dire que les municipalités à gauche l'étaient par des riches et qu'au contraire celles de droite l'étaient par des ouvriers. Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre, et ce, à longueur de journée. C'est scandaleux tout simplement, non je ne voterai pas socialiste au second tour. Ils assumeront leur défaite, à coup sûr ils se retrouveront dans l'opposition s'ils ne font pas une vraie politique à gauche. François Hollande est aussi pire que Sarkozy, et se dit socialiste ? Mais où allons-nous ? Heureusement qu'il y a le Front de Gauche et le PC pour mettre les choses au point, mais seront-nous entendus ? Je crains que non, j'espère me tromper, cependant j'ai bien peur de la suite, et de ce qui nous attend si par malheur, la droite revenait au pouvoir.

  44. Michel Matain dit :

    Mieux vaut positiver
    Rien que dans cette page de blog, on apprend que des listes autonomes de tout le Front de gauche et plus largement encore se font jour à Rouen, Chambéry, Pau (avec Olivier Dartigolles qui ici même avait été voué aux gémonies, considéré comme un social traitre, oui on pourrait reprendre certains commentaires de l'époque). C'est le début d'une longue liste. Fin novembre, quand l'ensemble des sections communistes auront fini de voter, on verra que dans l'écrasante majorité des cas, le vote pour des listes autonomes du Front de Gauche l'aura emporté.

  45. Claude Bonnat dit :

    Le coup tordu que nous fait la direction du PCF dans les grandes villes en ce qui concerne les municipales est tout simplement inadmissible. Des mois perdus en tergiversations, à attendre leur bon-vouloir, si bien que nous sommes les derniers à nous mettre en ordre de bataille et encore n’a-t-on rien entendu / compris de la stratégie du deuxième tour dont on voit bien que la tendance des militants qui s'expriment est le refus de la fusion. Cohérence, s’il vous plait. Jean-Luc, tu mentionnes dans un interview qu'il faudra passer peut-être par une recomposition du front de gauche. Cela paraît probable mais sans doute pas si grave. Alors, l'écosocialisme et la transition énergétique pourront enfin sortir des compromis incertains dans lesquels on les a maintenus depuis quelques temps.

  46. ermler dit :

    En réponse à plusieurs commentaires "impatients".
    Je pense qu'il n'est pas pertinent de poser maintenant la question du second tour. Cette question se posera quand le premier tour aura livré son verdict, c'est à dire en fonction du degré de soutien populaire que les listes FdG autonomes auront obtenus ! Figer une position de second tour sans connaître le rapport de force qui sera issu du premier et ce que nous pèserons dans ce rapport de force, c'est se créer des petites misères pour rien ! Aujourd'hui, la priorité c'est rassembler toutes nos forces 1. Pour qu'il y ait une écrasante majorité de listes FdG autonomes avec le PC. 2. Pour que ces listes cartonnent et fassent mentir les sondeurs et les résignés de tous poils !

  47. FDG69 dit :

    Je voudrais remercier Jean-Luc Mélenchon, d'avoir plus d'un an après, son constat de l'échec de Hollande, une ligne claire, franche et ancré au FdG. C'est visiblement pas le cas de tous les participants au FdG (une minorité en fait). Je voudrais lui dire que je souhaite dans la mesure du possible qu'une représentation des 7 forces restantes vaillantes et fier soit représentées et proposent une candidature du Front de gauche "canal Historique". Les électeurs seront désigner du doigt les gens qui oeuvrent en sous mains des accords internes loin des choix des militants du FdG en se revendiquant du FdG. Du moment où ils auront franchis le rubicon, leur avenir politique se trouvera entaché par un manque de crédit. Comment faire confiance après çà ?
    Merci Jean luc pour la ligne politique d'ouverture à gauche. Ce qui avance auprès de EELV en grandiose, j'espère que d'une certaine manière, des progrès seront réaliser avec le NPA aussi.

  48. Quel "coup tordu" du PCF, selon le commentaire 46 ? Partout les communistes vont voter pour déterminer leur choix aux municipales. En est-il de même au PG ? ici, dans les Ardennes, le PG est incapable de donner une position crédible pour les municipales, notamment à Charleville-Mézières, préfecture des Ardennes !
    Le problème numéro un, c'est l'intérêt du peuple. Toute autre position politicienne est méprisable. C'est la construction d'une politique municipale au service des plus démunis qui est importante. A l'évidence, le PS a trahi toutes les espérances du peuple de Gauche, donc une majorité de militants communistes est sur une position de rupture historique avec l'alliance au PS! D'autant plus que le PS cherche les voix de la droite pour piquer encore quelques municipalités communistes en région parisienne !
    Assez d'anathèmes anti-communistes, rien n'est simple à commencer par expliquer dans un parti de masse que le PS n'est plus à gauche. C'est dans l'action que nous surmonterons les contradictions qui minent le front de gauche ! Action, action, action, c'est la seule solution pour éviter un raz de marée FN. Le Front de Gauche doit redonner de l'espoir et ouvrir une alternative, sinon l'abstention et le vote FN (produits directs de la politique du PS) conduiront la France vers l'abîme !

  49. LOUISM dit :

    Bizarre vous avez dit bizarre ? Pour le travail le dimanche et le soir, nos mediacrates et economistes éclairés ne prennent plus en exemple, en reférence, en modèle suprême notre merveilleux voisin l'Allemagne où tout est fermé le dimanche.

  50. Les mêmes contre les mêmes dit :

    @Roland 07
    "je comprends que de batailler pour obtenir que les tarifs des cantines ou du centre de loisir soient en fonction du quotient familial, d'empêcher la fermeture d'une classe, ces actions ne sont que broutilles qui n’intéressent pas les grands stratèges politiques que vous êtes"

    Une petite info à propos de cantine. L'un des 7 syndicaliste gréviste de la faim de PSA à Poissy s'est vu interdit de cantine à Poissy. Ben oui quand on est gréviste on a du mal à payer, alors le môme dehors. Bon c'est pas pire que s'il était rom. Allez devine : qui dirige la mairie ? FN ? UMP ?UDI ? Modem ? Perdu ! PS avec adjoint(e)s communistes, bien entendu silencieux parce que liste d'union PC/PS à Poissy en vue. Je ne sais pas si je suis un grand stratège ou si je ne m'intéresse qu'à des broutilles (comme par exemple le respect du droit syndical et la sauvegarde des emplois dans l'industrie et en particulier automobile, la plus forte industrie de mon département), mais je sais reconnaitre de vrais politiciens calculateurs. Eh oui le réel et la lutte obstinée de ce temps quotidien (Ferrat) n'est pas forcément l'apanage de ceux que l'on croit. Vous disiez camarades... l'humain d'abord ?
    En bon marxiste j'ai appris (au PCF d'ailleurs) à déterminer mes positions à partir du réel et non à essayer (en vain) de faire rentrer le réel à coup de pompe dans un schéma pré-établi, du genre : forcément dans une mairie de "gauche" on s'occupe de l'accès des cantines au plus défavorisés. Eh bien non, tu vois pas toujours. A moins que la dite mairie ne soit pas ou plus de gauche ou bien qu'un ouvrier magrébin en grève soit un privilégié dont on doit punir les enfants parce que son père résiste. Je te laisse trancher. Mais bon : y-a-t-il encore des marxistes dans la majorité municipale de Poissy ?


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive