11oct 13

En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand

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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.

Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?

Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.

Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas.  L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.

Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !

Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !

Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !

Le MEDEF a encore gagné !

« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.

Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.

Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon. 

Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !

Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de  l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière. 

Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.

Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.

Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ?  Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.

Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.

Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ?  « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?


295 commentaires à “En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand”
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  1. Pascale dit :

    Je me rends compte que, il y en a qui oublient pourquoi le FdG s'est monté, sinon, je pense qu'il serait au PS (ha oui, la nouvelle droite) qui a voté, malgré nos manifs, le MES, TSCG, l'ANI, qui vote les retraite, qui augmente le bois quand les gens ne peuvent plus se chauffer, et c'est a nous que l'on vient faire la morale ? CourageE Jean-Luc, je suis fière d'être représenté par un homme comme toi, droit dans ses baskets.

  2. drouot dit :

    Merci Jean-Luc, ne lâche rien pour le Front de gauche, moi dans ma campagne profonde je suis rendue compte que le Front de gauche était bien malade, il faut continuer dans ton analyse, ceux qui voudront partir avec le PS bon vent, après ce sera plus clair. Bon courage.

  3. Nicks dit :

    Quel travail réalisé pour nous informer ! Les remerciements sont de rigueur.

  4. ddmm dit :

    Attendre le vote des militants communistes. Oui certes, mais même s’ils se prononcent pour les listes autonomes du FdG, comment faire confiance à l’avenir, aux apparatchiks de ce parti qui se prostituent à la première occasion venue ? Camarades communistes, virez ceux qui sont indignes de vous !

  5. Bernard Samson dit :

    " Car j’ai connu ce taux à 42 % en France et ce n’était pas sous un régime communiste"

    Jusqu'aux années 80 (1986?), le taux de l'impôt sur les sociétés était de 50%. Ce qui n'empêchait pas la sacro-sainte croissance d'être plus forte qu'aujourd'hui.

  6. marguerite dit :

    Camarades communistes parisiens, quand vous glisserez votre bulletin dans urine ! 1 000 excuses au camarade Corbière, voila un lapsus mochement symbolique, voila ce que j'ai cru lire a la place d'urne ! C'est vous dire à quel point je suis bouleversée et même choquée. Pourquoi Laurent met-il en danger le Front de gauche ! De la faiblesse? De la cécité? Le gout du pouvoir? De la jalousie ? Merci pour le rendez vous donne Jean-Luc Mélenchon nous serons beaucoup a vous écouter et j'espere que les militants communistes vous entendront. Plus que jamais nous ne lâchons rien, solidarité et cohérence avant tout.

  7. luz 11 dit :

    Camarades communistes (j'ai toujours voté communiste) ne vous vendez pas pour quelques places. Réfléchissez bien avant de voter. Pour ma part ce sera le vote pour la liste autonome. Nous ne lâcherons rien et surtout pas nos convictions !

  8. Cyril dit :

    Camarades parisiens, chez nous à Aubenas en Ardèche le PCF partira contre le PS avec le PG et les Alternatifs pour la liste de Gauche, citoyenne, sociale et écologique au premier tour. Pourtant, il est beaucoup plus facile de penser que ce sont les grandes villes qui ont cet avantage de pouvoir s'organiser ainsi.
    Les communistes Albenassiens ont fait le choix du rassemblement à Gauche pour de vrai, ce ne sont pas les opportunistes cumulards apolitiques de Paris comme on peut le voir dans les torchons.

  9. Lafaye jacques dit :

    Chers tous,
    Eh oui ! Le capitalisme, c'est toujours le capitalisme. Il achète tout, directement ou par séduction et même par induction (voyez ce qu'est devenu le grand anticapitaliste F.Hollande). Mais ça c'était avant. Aujourd'hui, alors que les bonnes vérités rebondissent sur la carapace d'incompréhension de ce qui reste de la classe ouvrière, il est bien difficile d'avoir le moral.

  10. Christiane galland dit :

    Merci beaucoup pour toutes ces explications (comme toujours d'ailleurs on apprend tellement en vous lisant) encore plus que jamais pour le FdG et le PG.

  11. Guillaume Bricout dit :

    Ce qu'est le Front de Gauche ne meurt jamais. Continuons de marquer le pas, notre objectif réside dans cette démarche. Merci Jean-Luc. Saludos desde Barcelona

  12. Guy-Yves Ganier d'Emilion dit :

    Nos camarades communistes adhérents du PCF parisien savent les conséquences de la décision qu'ils prendront la semaine prochaine. Si j'en juge par les réactions de ceux que je fréquente, j'ai la conviction qu'une majorité ont pris un gros coup au moral. Je ne doute pas, cher Jean-Luc, que lors de votre allocution de dimanche, vous aurez à cœur de leur prêter main-forte avec la hauteur de vue et la gravité dont ils sont dignes.

  13. Philou42 dit :

    Après 15 ans de bons et loyaux services (2 mandats d'élu dans la Loire) j'ai quitté le PCF au début des années 2000 en raison de son aveuglement permanent à suivre le PS à l'occasion des élections locales (entre autre), tout ça pour sauver quelques élus, de moins en moins nombreux d'ailleurs, élection après élection. J'ai ré adhéré il y a 2 ans, tout heureux, qu'enfin, avec la naissance du Front de Gauche, une alternative lisible et crédible à la politique néo-libérale de l'UMP et le PS voit le jour. Le pôle de radicalité évoqué en vain par une minorité au sein du PC il y a une vingtaine d'années avait pris corps. Malheureusement, la position actuelle de la direction communiste est en train de saccager auprès de l'opinion publique tout le travail politique fourni depuis quelques années. Le PCF est en train de s'autodétruire (c'est son problème) et avec lui le Front de Gauche et ça, c'est impardonnable!

  14. alain dit :

    @ ddmm
    Ils ne se prostituent pas, ils co-construisent. Alors, c'est vrai, des fois ils co-construisent avec nos adversaires, au risque de tout démolir, mais c'est pas grave, parce que leur truc à eux, c'est de co-construire.

  15. Cécile 63 dit :

    Eh bé, la pression sur les militants communistes parisiens. Le choix de désavouer la direction d'un parti est très difficile à faire. Quand ça arrivera, il ne faudra pas oublier de saluer l'esprit de responsabilité de nos camarades militants et éviter d'en faire des tonnes dans le sens inverse. Après la rhétorique de la trahison, ce serait bien qu'on évite de faire, soit dans celle des effusions sur le mode "vous-avez-sauvé-le-monde-merci-merci-merci", soit dans celle non moins ridicule mais moins sympathique du "ah-ben-c'est-pas-trop-tôt-heureusement-qu'on-était-là-pour-vous-faire-prendre-la-bonne-décision". Il est intéressant de se souvenir que Pierre Laurent a été élu, entre autres, sur un projet de démocratisation du parti obtenue grâce à un combat interne de longue date. Et la prise en compte du vote des adhérents sur la stratégie d'un parti reste suffisamment peu fréquente pour être remarquée.

  16. COLLONGE Maddy dit :

    En attendant de te voir et de t'écouter à Clermont-Ferrand, remerciements à toi pour tout ce que tu nous apportes en éducation populaire que nous essayons de transmettre à notre tour. Ici, hier nous avons collé pour ta venue, 2 PG et 1 PC.
    A dimanche, vent debout !

  17. thery dit :

    Stratégie dévastatrice du PC même si n'est que pour Paris le FdG va prendre une claque on a pas besoin de cela, là pour le compte en face ils se marrent ! Et le FN sans rien faire et avec un score égale aux élections précédentes va passer. Bravo, a moins que les camarades du PC ne renâclent et passent outre ? En tout cas merci JL pour ce travail d'explication permanent concernant la vie politique nationale et internationale !

  18. Cat.F dit :

    Certains commentaires ici me déplaisent surtout vis à vis de nos camarades communistes. Je salue celui très digne de de Guy-Yves Ganier d'Emilion.

  19. Denis F dit :

    Merci à Jean-Luc de faire la différence entre le grand patronat du capital et le petit des PME (Petites Moyennes Entreprises) et des TPE (Très Petites Entreprises), c'est à dire celles qui payent effectivement l'impôt à 33% et qui font travailler et vivre l'essentiel des travailleurs français du privé.
    Mais il y a aussi des entreprises dont on ne parle quasiment jamais et qui font la vie réelle et quotidienne des gens, ce sont les professions libérales, les petits commerçants et les artisans tous ceux qui ne sont pas salariés au contraires des grands patrons du CAC et autres chefs de grandes entreprises, ceux que l'on nome les TNS (Travailleurs Non Salariés) ceux là même qui payent eux l'impôt sur les bénéfices pareillement que les sociétés à la différence prés qu'ils le payent deux fois. Une fois sur ce qu'ils encaissent réellement, et une fois sur leurs investissements ou sur leur outil de travail (c'est la même chose). Et crois moi Jean-Luc, l'énorme majorité de ces TNS souhaitent eux aussi que cela change dans le sens de la justice, ils sont plusieurs millions en France, et souvent ceux sont des leaders d'opinions. Il est bien d'en tenir compte.

  20. Lilly54 dit :

    Bonsoir Jean-Luc, bonsoir Amis. Quelle tristesse étreint Jean-Luc ! Pas même dissimulée. Et dans ces pires instants, il trouve la force de nous informer sur son blog européen et ici encore ce soir. Et il parvient à nous faire rire. Oui, nous serons là dimanche, fidèles comme toujours. Et c'est une communiste désespérée qui vous le dit. Merci infiniment Monsieur Mélenchon. Qu'il est long le chemin ! Courage à tous !

  21. FOULON Dominique dit :

    Moi je voudrais dire merci à Jean Luc pour tout ce qu'il fait, à la télévision, à la radio, dans ses interviews dans son blog, que je regarde très souvent. Faut dire que j'ai le temps. En longue maladie depuis fin août 2012, je suis dans l'assistanat avec des indemnités journalières d'un peu plus de 17 euros par jour. Rappelez vous de celui qui disait (quelle honte) que l'assistanat était le cancer de notre société, là dans mon cas c'est le contraire ou quoi. Quelle honte ! Pire encore, je suis tombé, hier soir, sur un certain Jean François Copé, au moment où on a pu voir s'exprimer courageusement, fait rarissime, une femme de ma région (Mulhouse) en précarité et qui a pu dire ce que la très grande majorité du peuple de France ressent actuellement, des effets des fermetures d'usines, des indemnités ridicules, de la peur de l'avenir pour ses enfants. Qu'a rétorqué Copé ? Faire baisser les indemnités chômage, et toute la panoplie "néolibérale" qui consistent à toujours et toujours frapper le peuple pour "baisser les coups salariaux" et les charges toujours trop élevées. Grotesque, mille fois grotesque et pitoyable devant la France entière (enfin celle qui regardait l'émission) il a fait montre, de toute la bêtise de cette droite qui n'est en réalité de le grand patronat et les grandes fortunes déguisées en partis politiques, le peuple, ils s'en foutent comme de leur dernière chemise. Les gens ont compris, c'était tellement clair !
    Pour ce qui est d'une éventuelle scission avec le PCF aux municipales, ça me fait un peu peur. Très franchement, j'ai lu ce que disait Pierre Laurent (il y a un encart sur le site du Parti de Gauche) il parlait de s'allier avec ceux qui ne sont pas d'accord avec les solfériniens. Originaire d'une petite ville du Nord, je pense qu'il y aura alliance et dans ce cas précis, je suis sûr que ces élus socialistes qui s'allieront avec le maire PCF ne sont pas d'accord avec...

  22. FDG69 dit :

    Je reste confiant ! En effet les échos que j'ai me laisse penser que les Camarades PCF resteront fidèles à la ligne qu'il ont choisi sous Mme Buffet (l'Union au FdG). De plus même si une partie de ces élites PCF parisien, venaient à quitter le navire de la vrai gauche, ils constateraient au premier tour que l'élection de Danielle Simonnet sera à la hauteur de l'enjeux. Ensuite ses gens mangeront avec les solfériniens les cendres de leur union de circonstance.
    J'aimerai juste une chose. Que la Fase, la GU et nos 6 autres alliés parlent clairement dès le vote du 17, 18 et 19 des amis Communistes. Je refuse que JL Mélenchon porte seul ce combat pour le crédit du Front de Gauche. Le divorce sera consommé avec certains personnages finalement aussi crédible qu'un Robert Hue qui vénère celui qui lui offre son salaire et tout çà en mettant son chapeau sur son bilan au PCF. J'ai bien peur que Pierre retrouve un statut proche de ce cher Boby dans les temps qui viennent. Mais encore une fois, je crois à la flamme de gauche du PCF. Personne au PCF ce fera berner par les solfériniens. Même Dartigolles sur les plateaux TV désigne la politique de Hollande comme destructive.
    Merci à Jean-Luc Mélenchon de tenir notre position derrière Danielle Simonnet. Elle mérite les commentaires pour sa ligne claire à gauche. Ne laissons pas le débat de Paris polluer la seule liste de gauche de Danielle.
    Allez Christian, Clémentine ! J'attends un plus grand soutien de notre liste Front de gauche Paris. Tout les leaders des 7 groupes derrière Danielle, maintenant et jusqu'au mois de mars.

  23. zarcone21 dit :

    En tant que membre du PCF et non électeur de Hollande, je tiens a assurer les camarades du FdG que dans leur majorité les communistes sont dégoutés par ces gesticulations serviles et que nous protesterons contre de telles décisions. La direction du parti est trop souvent plus ou moins éloignée des aspirations de la base. Mais je demande tout de même aux camarades du FdG de ne jamais oublier les sacrifices du FdG et des multiples trahisons que nous avons subit au cours de notre histoire. La peur première des communistes reste celle d'une hypothétique exploitation du potentiel du parti communiste aux profits d organisations partenaires et parfois anticommunistes. La confiance tout comme l'union restent des combats du quotidien, je pense que les communistes parisiens feront comme moi, comme nous le choix du FdG, le choix du front du peuple. Vive le FdG ! Vive le parti communiste français !

  24. BBJP dit :

    Bonsoir à tous, merci à Jean-Luc Mélenchon et à tous ceux qui s'efforcent de garder le cap du FdG. Il y a à mon sens, au delà du message brouillé pour tous ceux qui se sont engagés avec nous, un problème de fond. Il faut savoir si on croit au mot d'ordre "prenez le pouvoir", ou si ça n'est qu'un slogan. En appeler à la raison, à la mobilisation, à la construction, c'est tout le contraire des grenouillages entre états majors dans le dos des gens. Au delà du manque de loyauté envers le FdG, le problème majeur semble être que la direction du PCF ne fait pas confiance au peuple.

  25. Cécile 63 dit :

    @Zarcone21
    "La peur première des communistes reste celle d'une hypothétique exploitation du potentiel du parti communiste aux profits d'organisations partenaires et parfois anticommunistes"

    Et on les comprend, vu leur histoire. Ne rien faire pour entretenir cette peur. Ou arrêter d'urgence de le faire si on a maladroitement commencé.

  26. jpp2coutras dit :

    Merci Jean-Luc Mélenchon de nous faire partager vos réactions intimes à toutes ces embrouilles de bas niveau que nous dénonçons vertement aussi, soyez en sûr. Cela doit nous motiver encore plus!
    Un éléphant ça trompe énormément, c'est bien connu. Surtout quand la trompe est dans le vent libéral ça fait un riant moulin à vent hollandais qui pompe ce qui est en bas. Mais quel talent il a pour semer la pagaille où qu'il se trouve ! Petits bras les chichi et autres présidents en short, faites place. Les oligarques ont trouvé là un excellent exécutant pour mettre à genoux la démocratie républicaine et vendre la France à l'impérialisme financier. DSK n'aurait peut-être pas fait mieux. Mérite le Nobel ou au moins la grande croix de la légion d'H. Posez le dans le panier de fruits d'élus et alentour tout se gâte petit à petit. Le kiwi EELV se ramollit, l'ananas UMP se tache en brun, les poires du centre sont blettes, des pommes PC se piquent, le raisin PS se ratatine et seul l'artichaut FN gonfle avant de sécher bientôt. Quelle maestria tout de même pour semer la moisissure, chapeau l'artiste !
    Nous préférons ici, au Front du peuple de Gauche, les catalyseurs, les bâtisseurs d'humain d'abord, ceux qui ont du coeur et l'espoir chevillé au corps même et surtout s'ils parlent cru et dru. Alors amis PCF votez rouge, celui qui est banni du rose PS bleuissant. Vivement la VIe du peuple souverain!

  27. orchidee dit :

    Comme je vous sens déçu, Jean-Luc, comme je vous sens navré en mâchant cette cendre. Et quel courage il vous faut pour y croire toujours en le meilleur de l'humain.
    Tenez bon, vous avez vos fidèles, ceux qui vous défendront toujours si des militants du FdG, de quelques organisations qu'ils soient vous dénigrent, vous abiment. Vous le savez, on se déchire sur votre page FB, certains s'en éloignent pour ne pas voir ces bagarres mais les têtes dures font front et sont soutenues par nos amis communistes, c'est pourquoi, il faut espérer, et espérer aussi qu'il n'y ai pas tricherie dans les votes de nos amis et qu'ils pourront le contrôler ce vote.
    Courage, Jean Luc, je sais que vous en avez besoin. Avoir porter l'espoir comme vous l'avez fait et suscité tant d'encouragement à vous suivre et se faire écorcher ainsi par un de vos alliés que vous avez cru votre ami, est certainement un creve cœur, une blessure qui ne doit pas vous abattre mais vous aider à charger comme l'animal blessé qui gagne quelquefois. Si tous les gens qui pensent come moi vous soutenaient ainsi, sûr qu'une charge d'animaux blessés comme vous l'êtes, et il y en a, ferait une belle victoire pour atteindre nos buts, celui de donner à chacun, l'amour de son prochain par le partage, seul avenir de l'humanité.

  28. rdeligny dit :

    Camarades nous ne sommes plus copains [...] je vois les choses différemment, un peu comme la présidentielle dans un second tour, le PC décide qu'il s'agit d'éliminer la candidature des droites et une alliance avec le PS lui semble la plus judicieuse. Ce parti (FdG), et peut-être mon parti si je prends le temps d'adhérer un jour, idem avec ma syndicalisation d'ailleurs, devrait se servir de cette municipale comme certains utiliserait une primaire pour les européennes. Le choix du partisan PC déterminerait ou conforterait dans l'idéal le rapprochement radical avec l'art de penser dorénavant et surabondamment l'écosocialisme car hélas le changement c'est maintenant qu'il faudrait au moins l'envisager avec un allier crédible. Salutations les meilleures en tout cas, au patron et à son équipe, pour ce site internet.

  29. sergio dit :

    @ zarcone21
    Et à tous mes amis communistes,je suis sûr que toi et tous les militants du PCF nous rejoindrez aux municipales comme vous nous avez rejoints dans les combats difficiles contre les sales coups du parti capitulard soc-lib.
    "Le Canard enchainé" indique que le nombre espéré d'élus par les pro-solfériniens parisiens permettraient juste de promouvoir un ponte au Sénat. Comment réduire son engagement politique à ce souci carriériste ? Tant de PS ont pris ce chemin, il est vrai.
    Aujourd'hui, Jean-Luc, tu as tous les petits avec toi pour que le FdG dépasse son score des présidentielles et dépasse les apparatchiks du PS et de l'UMP-FN. Les petits du "parler vrai" ou "dru" comme cette prolétaire de Mulhouse qui ridiculise Copé et la clique de la langue de bois et des privilèges scandaleux à la télé (rediffusé provisoirement sur le web). Excusez ce rapprochement certainement excessif et déplacé -quoique ?- mais je pense de plus en plus au de Gaulle des années 40, aux Résistants et au CNR depuis que le FdG se démarque si courageusement des vendus et des lâches, pour proposer une reconstruction et une libération des économies et des nations. Courage et attendons un beau chiffre pour les futures élections !

  30. naif dit :

    @JL Mélenchon: "Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et celui de tous les partenaires du Front de gauche, des sièges dans des assemblées"

    Tout à fait d'accord, c'est tout de même là, que le bas blesse. Si le PCF avait joué franc jeu, quelque soit sa stratégie, il aurait dû s'appuyer sur ses derniers résultats intrinsèques. La négociation aurait été toute autre. C'est comme si je divorçais et que je fasse valoir les revenus de l'ex couple pour accéder à mon nouveau logement. Je ne pourrais jamais le payer. Je m'endette à jamais en grugeant de plus le vendeur. Ou bien, je soupçonne l'offreur de vendre à perte pour des raisons inavouables. Va t-il se payer sur la bête ! Ou bien Hidalgo est du même acabit que ces députés socialistes qui se trompent de bouton lors du vote de l'article 4 sur la réforme des retraites. J'en doute. A.Chassaigne se réjouissait à l'assemblée nationale du vote de ces 8 dissidents, pensant que son combat l'avait permis. Que nenni ils vont revoter un autre amendement et correctement sans incident technique cette fois-ci. Pathétique.

  31. Vox populi dit :

    A la lecture de certains commentaires, j’ai constaté que certains camarades confondent respect et vénération. Jean-Luc est un homme comme les autres et c'est la raison pour laquelle quelques encouragements et quelques marques de reconnaissance de la part des camarades pour le travail qu'il accomplit au quotidien me semblent pleinement justifiés et ne font heureusement pas de lui un nouveau Mao. S'il vient puiser sur son blog quelque inspiration, il n'est pas exclu qu'il ait aussi parfois besoin d'un petit remontant, surtout en ce moment. Cela n'enlève rien à tous ceux qui se battent et s'investissent pour le FdG ni aux autres représentants du FdG. Quelques intervenants, masqués derrière des phrases alambiquées et s'imaginant peut-être qu'on ne les voit pas venir et qu'on ne comprend pas leurs intentions, ont tenu des propos délibérément blessants à l'encontre des camarades communistes qui ne sont en rien responsables des orientations prises par certains de leurs responsables et qui pour beaucoup ne les partagent pas. Le FdG ne se divisera pas pour la simple raison que les membres des partis qui le composent partagent les mêmes valeurs et les mêmes buts à quelques nuances près, que nous sommes évidemment plus forts ensemble et que ce n'est qu'ensemble que nous pourrons l'emporter. Je ne me sens personnellement ni plus proche du PG que du PC, je le suis autant de tous les camarades du FdG. S'il est essentiel de mener le combat contre le FN et contre les deux autres pieuvres qui étranglent le pays, il faut aussi et avant tout retrouver une ligne claire et unifiée au sein de notre famille politique, ne pas oublier que la marque du FdG, ce qui lui a permis de fédérer déjà si largement, c'est le refus des compromissions et la droiture morale comme principes inaliénables, enfin il me semble. Et non, les petits accords passés séparément à Paris ne sont ni acceptables, ni respectables et ne reflètent en rien la volonté commune, les votes des adhérents...

  32. Pas le moral, pas le moral... Il faudra bien pourtant, nous comptons sur vous! Nous apprenons, nous répétons, nous diffusons, sans relâche. Rien ne se perd de tout votre beau travail, nous en sommes les conservateurs et propagateurs. D'ailleurs il faudrait rééditer "A La Conquête du chaos", fort beau livre qu'on ne trouve plus que d'occasion. Il y a pas un éditeur dans la salle ?

  33. boulier dit :

    Exit le fond des réserves de retraite mis en place par Jospin, initialement prévu à 300 milliards mais dont il n'en restait que 30, suite à des mauvais placement boursiers.Eric Woertz a mis la main dessus, évidement,
    Peu surprenant nous en conviendrons. Mais ces 30 milliards qui restaient, étaient prévus pour pallier au défficience du système des retraite en 2020, on y est pas trés loin, mais certainement, si nous les avions eu maintenant, nous n'aurions pas à subir cette nouvelle reforme aujourd'hui.
    L'UMP est devenu amnésique la dessus, évidement. On les sent mal à leur place dans leur role de contestation.
    Pour nous chose est autre, nous n'avons jamais participé à ce gouvernement UMP, je pense qu'on devrait mettre l'accent sur les mesures que nous aurions mise en place dans notre communication sur le sujet. Une bonne occasion de prendre le contrecoup sur le PS.

  34. Mihou dit :

    Il y a une expression souvent employée par Jean-Luc qui prend toute son importance dans ces moments cruciaux de notre mouvement: "sortir par le haut".
    Il y a aussi un signe (je crois aux signes) et déjà plusieurs contributeurs y ont fait allusion ici. Cette femme qui est intervenue hier soir face à Copé. Je viens de le visionner sur Médiapart, et ce témoignage simple et cruellement sincère devrait nous interpeler, tous, au delà des divergences d'appareil. Quarante ans que ça dure, quarante ans de recettes copiées/collées, quarante ans pour aller du pire au plus pire encore. Cette femme, je l'ai entendue dire "du balai!" dans sa langue à elle, avec son bon sens à elle. J'ai aussi entendu rire les "bonnes gens", sur le plateau. Sortir par le haut, aujourd'hui, c'est conserver l'élan de 2012 intact, mettre l'idéal commun avant l'intérêt partisan. Non, monsieur Copé, l'alternative inéluctable que vous voudriez imposer aux français n'est pas la droite française, c'est la vraie gauche! Elle arrive, unie et forte, débarrassée de vos amis sociaux-libéraux avec qui vous faites joujou depuis 40ans.

  35. Mihou dit :

    Jean-Luc, tiens bon, tu n'es pas seul, et les camarades du PCF qui t'ont choisi comme porte-drapeau en 2012 ne seront jamais assez remerciés de leur conscience politique!

  36. naif dit :

    Bon, comme prévu, nos médias vont faire le forcing pour le FN à Brignoles. Non, ils ne vont pas appeler à voter FN. Pas besoin, ils ont commencé à 13h sur Tf1 et vont nous bassiner ce soir et demain avec "l'octogénaire séquestrée dans le coffre de sa voiture puis jetée les poings liés dans un canal de la Meuse elle se «porte bien» et a été entendue par la police"...bla, bla, bla. 10 jours d'ITT, à 89 ans elle doit travailler encore". Un papy Voise de plus mais cette fois-ci au 2ème tour. Si vous ajoutez les vagues de licenciements la cour est pleine pour le FN. Les abstentionnistes vont se précipiter dans les isoloirs ! Quelques "experts" commencent à dénoncer très clairement l'aide apportée par les médias au FN, sur les plateaux de télé (Jérôme Jaffré, Roland Cayrol). Personne ne leur pose la question sur ce qui pourrait être la démonstration de leur déclarations. Bien entendu puisqu'ils connaissent la réponse.

  37. Adrien dit :

    Merci JL. Mélenchon de tenir bon la barre. J'ai confiance au vote des militants du PC et de votre discours de Dimanche que je ne pourrais voir que plus tard.
    Rien n'ébranlera notre base et si une certaine direction du PC prend le risque de disparaître de la scène de notre mouvement FdG, libre à eux. Ils assumeront seuls leurs devenirs ! Gardons notre cap comme s'ils n'étaient plus de chez nous et n'entretenons pas de polémiques qui ne serviraient qu'aux "médiacrates". Notre programme, que notre programme, sans parler des autres ni même les agresser. Faisons rentrer dans les cerveaux lobotomisés par les autres partis soutenus par la 2ème peau du système qu'est notre "médiacratie", notre air pur de "l'Humain d'abord" et notre écosocialisme. Vous verrez que la formule marchera, car ils n'auront plus aucune prise de "caniveau" pour faire du buzz. Ils seront repoussés dans leurs contradictions et seront bien embêtés. Les citoyens sauront de fait, analyser qui est le plus convainquant et rejoindront notre force.
    Que de l’Éducation comme vous en avez la super compétence par votre sens de la pédagogie si chère à tout enseignant digne de ce nom. Nous tenons bon quoiqu'il arrive.

  38. mb_49 dit :

    @Jean Luc
    Non, camarade, tu n'as pas à mâcher des cendres : ta lutte est la nôtre et j'ai la lumineuse impression que les chicaneries de la direction du PC ne porteront pas à terme de fruits qui leur profiteront. Certes, il est difficile de savoir comment va tourner l'évolution du PC : Cela m'étonnerait bien que P Laurent n'abandonne son comportement à la R Hue. Comme je le craignais depuis quelques 5 ans les gesticulations de certains caciques du PCF n'était rien que du vent : remis en selle par l'entremise du FdG ils cherchent à conserver des "places", de peur de voir disparaître le PCF. Leur manoeuvres ne sauraient pas mieux conduire soit à cette disparition soit à une intégration à l'italienne, avec renoncement au combat des anciens, celui du CNR. Je suis un ancien de la LCR, et pour cela je me suis toujours méfié de la direction nationale du PCF. Nous n'avions pas raison sur toute la ligne, loin s'en faut mais nous savions dès 1975 que le PCF était dans l'ornière, pas de la faute des militants qui sont majoritairement des gens qui luttent depuis toujours contre le capital et ses alliés mais plutôt certains dirigeants, bien dans la ligne de la Vème et qui préfèrent le" siège" à la vérité. Les militants conserveront peut-être le sigle PCF mais je crains qu'il ne leur faille rebâtir intégralement un parti de gauche, réellement ancré à gauche. Le Front de gauche risque, j'en conviens, de souffrir de ce boulversement, et les milants du PC auront bien du mal à abandonner une image qui fait parti de leur intégrité intellectuelle. Nous devons autant que possible assurer l'image du FdG,qui correspond à un front et non à un parti. Il nous faudra, et rapidement, faire sentir cette différence, ce subtile rassemblement ouvert à toutes celles et à tous ceux qui mettent l'Humain en avant et non pas le siège. Si nous sommes clairs, si notre position est lisible un bonne partie des meurtris viendra rejoindre nos rangs !

  39. Bruno dit :

    "Grisaille du mois d’octobre quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre" écrivez-vous Jean-Luc Mélenchon. C'est par dessus tout le reste ce que j'aime chez vous. Cette faculté, rare, d'associer la poésie aux turpitudes. Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul à redouter novembre. Quant aux camarades communistes, sachez que les liens noués au sein du FdG supplantent de loin les stratégies. Lesquelles, dans une période ou rode avec encore plus d'insistance la bête sortie de son sommeil et encouragé par des importants ignares et cupides, n'ont peu de valeur.
    Bien à vous tutti, communistes, GU, FASE, Alternatifs, PG, syndicalistes, associatifs, et de nul part.

  40. Bien Modestement dit :

    Jeune homme, j'ai été sidéré par l'intervention de Georges Marchais justifiant, à la télévision et en direct de Moscou, l'invasion de l'Afghanistan par l'Union Soviétique. Par la suite et pendant de nombreuses années, j'ai croisé des militants communistes qui m'ont impressionné par leur l'abnégation et leur sincérité. Pendant la campagne pour l'élection présidentielle de 2012, j'ai admiré leur engagement sans condition pour la candidature de M. Mélenchon. Aujourd'hui, dans la fleur de l'âge, après avoir entendu les récentes positions des apparatchiks de leur parti, je suis très triste mais aussi très en colère et pourtant je n'ai jamais voté communiste. J'espérais tout simplement pouvoir enfin me réconcilier définitivement avec un parti qui m'avait, trop jeune, rendu méfiant de la politique. Je garde néanmoins espoir !

  41. franck MILO dit :

    Quel travail le contenu de ce blog alors que la tempête est déja là.
    Selon moi, Pierre Laurent porte la responsabilité de ses choix. j'espère qu'il en déduira ce qu'il faut le moment venu.

  42. alinber dit :

    La politique, c’est aussi de la psychologie. a donné en guise d'explication du retrait de la taxe sur l'EBE ou l'ENE, Moscovici. Je crois que les gesticulations de Gattaz sont de cet ordre là, faire croire qu'il y a une opposition entre le grand patronat et le gouvernement pour aider celui-ci à continuer à transférer toutes les charges sur les citoyens sous toutes les formes possibles.
    Je trouve curieux que le rapport de la mission sur la lutte contre les paradis fiscaux présenté par les députés Alain Bocquet et Nicolas Dupont-Aignan ne provoque que si peu de réaction, c'est pourtant énorme, on y voit notamment l'absence totale de volonté de s'opposer à toute forme d'évasion et d'optimisation fiscale ce qui suffirait à résoudre les prétendus problèmes de recette, ça permet de comprendre que le petit jeu évoqué ci-dessus n'a d'autre intérêt que de continuer à nous enfumer.
    Pour finir, une petite note positive, Métaux rares, hydrocarbures: les sols et sous-sols marins recèlent des richesses vitales pour les industries de pointe, que la France ne doit pas laisser lui échapper, prévient le CESE dans un rapport. La France serait bien négligente et imprévoyante de ne pas profiter de cette aubaine d’étendre sa souveraineté. ça rappelle quelqu'un....

  43. françois dl dit :

    Il est probable qu'un FdG regroupant des socialistes non solfériniens et des communistes aux idées cohérentes aurait plus de suffrages qu'un parti du pédalo composé de solfériniens libéraux et de cocos mollassons pour ne pas dire vénaux

  44. jeannine dit :

    Jamais je n'aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la Présidentielle serviraient a marchander sur mon dos et celui de tout les partenaires du Front de Gauche des sièges dans des assemblées

    Et bien moi non plus, Monsieur ! Mais tout d'abord Bienvenue à Clermont-Ferrand, dans notre capitale des Arvernes, terre noire avec ses monuments en pierre noire de Volvic, au pieds des volcans du reste. Bienvenue monsieur Mélenchon comme vous l'aviez été pour votre soutien a André Chassaigne lors des dernières élections régionales ou il était candidat, pour le grand meeting des Présidentielles que vous aviez programmé avec lui et ou une foule immense vous avait plèbicité tout les deux. c'était le bon temps. Que d'espoir, Monsieur dans le coeur des Auvergnats présents vous avez fait naître et ça personne ne peut le tuer. Alors je serai bien évidemment présente dimanche a 11 heures a votre meeting en bonne compagnie je vous assure, et je vous redit Bienvenue, car je sait que serez accueilli en forçe et très chaleureusement.

  45. alain31 dit :

    @Titus (30)
    que je respecte. Je ne reproche pas au PCF le vote de ses militants, je lui reproche deux choses. Ce vote est trop tardif (et pour moi, cela signifie déjà quelque chose). La direction a donné un point de vue (ce qui en soi ne me choque pas) qui constitue non pas une erreur mais une faute à l'égard de notre peuple. Se rassembler, oui, mais pas avec la nouvelle droite, pas avec ces "hollandais" qui s'attaquent à tous les acquis (que des générations de communistes, pas seulement mais notamment, ont obtenu de haute lutte) et sont copains comme coquins avec le MEDEF et obéissent au doigt et à l’œil aux diktat des ultralibéraux de la commission européenne.

  46. Baptistina dit :

    Si les militants communistes marseillais ont votés massivement pour une liste autonome FdG, alors il n'est pas idiot de penser que les militants communistes parisiens voteront dans le même sens. Nous, militants communistes, avons rebondi et espérés à nouveau grâce au Front de Gauche, et grâce à vous Monsieur, qui avez tant donné et de si belle manière ! A la Bastille, c'était hier, nous nous retrouvions enfin et ce bonheur nous ne pourrons jamais l'oublier. J'ai encore confiance en ce parti communiste. Résultat le 19/10 donc, après le vote des militants à Paris. Je comprends la colère des militants du PG et regrette sincèrement que les instances du PCF à Paris se soient prononcées pour une liste commune avec le PS. Voyons dans 8 jours... J'ai confiance en attendant. Qui a dit que le FdG allait être un mouvement politique serein à l'épreuve des campagnes électorales futures ? On est vivants, multiples et compliqués parfois. Allez, courage et haut les coeurs !

  47. jeannot dit :

    Beaucoup a été dit sur le positionnement de P. Laurent. Il sait ce qu'il fait et c'est cela qui est dramatique. Il lui a donc suffit le poste de sénateur pour que la réalité de la politique menée par le PS s'estompe. Mais alors il a trompé son monde à commencer par les communistes eux mêmes. C'est indigne. Les lauriers qu'il reçoit de ceux qui sont aux manettes pour tenter de réduire l'espoir de l'alternative née du Front de gauche devraient éclairés les plus modestes.
    Les attaques à l'encontre de J.L. Mélenchon avaient bien comme unique raison la mise en cause de l'espoir de tous. C'est l'enseignement à tirer de la période présente. Mais qui rira bien rira le dernier.

  48. mb_49 dit :

    Certes un rassemblement le plus large possible ! Où trouve-t-on facilement dans les médias le communiqué du PCF 75 ? En ce moment la classe médiatique se lustre à coup de FN et se tape bien fort des déclarations d'un quasi inconnu du PCF : la position de P. Laurent, dirigeant PCF bien en vue qui mange son chapeau pour pouvoir prétendre à un siège de sénateur va beaucoupr amuser cette même classe médiatique et risque de démobiliser les militants ou d'écarter les gens de bonne volonté qui pourraient nous rejoindre. Avant donc de repartir vers l'avant il est utile de se compter, et de se mettre d'accord, de parler d'une seule voix. Et si je peux me permettre s'il n'y a pas de mot d'ordre il y a quand même un accord à avoir : il n'y a pasde mot d'ordre afin de rassembler dans un unique mouvement les militants mais il faut bien que nous soyons d'accord entre nous. C'est l'utilité de ce blog : on lit, on réfléchit, on n'est pas toujours d'accord d'emblée mais on affine notre pensée. Et c'est cette pensée qu'on ira exprimer à l'extérieur. Il y a bien des gens qui souffrent à convaincre de ce que nous sommes réellement et le comportement de certains que l'on rapprochera fatalement du FdG, avec un bon pilotage des médias, risque de nuire à notre ambition. Alors, excusez-moi M. Claude 46, je ne suis pas d'accord. Il est important que les militants du PCF se sachent soutenus et pas abandonnés. Il faut leur dire que le reste du FdG croit en eux car ils ont été de vrais camardes dans les luttes et si nous rappelons très fort notre conviction c'est pour porter le message à ces camarades que nous leur faisons confiance, que nous faisons a priori confiance aux hommes afin qu'ils puissent se sentir épaulés dans le combat qu'ils ont à mener de l'intérieur de leur parti alors que certains de leurs dirigeants tournent casaque et rejoignent les rangs de la droite !

  49. alain31 dit :

    @Claude46
    "Cette polémique entretenue à propos des municipales sur ce blog m'exaspère. (...) Seul le plus large rassemblement possible à gauche sur des contenus anti-libéraux peut contribuer à remobiliser ceux qui attendent beaucoup du Front de Gauche. L’union est un combat !"

    Oui, camarade, très justement, le plus large rassemblement possible sur un contenu antilibéral. Et c'est là qu'est le problème, tout le problème. L'heure n'est certes pas à l'insulte mais au débat. Mais ce débat ne peut être que vif au vu des enjeux : la défense des avancées des batailles menées ces dernières années pour créer une force politique unie antilibérale et peut-être l'existence même d'une gauche antilibérale crédible.

  50. dume2b2 dit :

    Bizarre tous ces démocrates qui ne parlent que d'exclusions, d'explosions, de catastrophe pour le Front de gauche. Je me demande si une telle dramatisation est bien raisonnable et ne porte pas elle même beaucoup plus de danger pour l'avenir du FdG que la decision des communistes parisiens.
    En tout cas, elle a déjà permis aux anticommunistes de tout poils d'y aller joyeusement, les traitres, les apparatchiks, les staliniens, enfin tout une panoplie verbale que l'on a davantage l'habitude d'entendre chez nos adversairesxde droite et du FN plutôt que chez des partenaires de lutte.
    Moi aussi dans l'histoire, j'ai été déçu par certaines décisions. Un exemple le vote pour Maastricht par des gens se disant de gauche. Bon ben on en est revenu, chacun peut faire des erreurs, ca ne mérite peut être pas toutes les sentences definitives et franchement souvent un peu puériles que l'on lit dans ses commentaires. Je crois qu il faut se rappeler que le Front de gauche est un front, que l'unanimisme derrière un chef omniscient, fusse t il brillant, c'est terminé et qu'il est grand temps de reprendre le chemin du débat et du respect mutuel.
    Je précise être moi même favorable a une liste autonome FdG à Paris mais que je me refuse à insulter mes camarades communistes si ils faisaient un autre choix. Et je reste persuadé que le FdG est un mouvement bien assez puissant pour ne pas sombrer des le premier ecœuil.
    Fraternellement


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