11oct 13

En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand

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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.

Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?

Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.

Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas.  L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.

Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !

Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !

Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !

Le MEDEF a encore gagné !

« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.

Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.

Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon. 

Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !

Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de  l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière. 

Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.

Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.

Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ?  Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.

Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.

Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ?  « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?


295 commentaires à “En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand”
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  1. Bruno du P de C dit :

    Carté au PC depuis 1965 c'est la consternation je n'arrive pas a comprendre la position de Pierre Laurent que lui faut il ? Sincèrement ou serait le PC aujourd'hui si il n'y avait eu Jean Luc aux présidentielles.
    Jean Luc tiens bon les communistes ceux de la base te soutiennent

  2. lemetayerv dit :

    C'est vraiment bizarre, qu'il y ait des personnes qui n'arrêtent pas de dire qu'il y a de l'anticommunisme primaire ou des insultes contre les communistes, souvent dans les commentaires ici. Pour ma part, je ne suis d'aucun parti, je ne suis pas ni anticommuniste, ni rien et je ne m'en aperçois pas. N'y aurait-il pas de la mauvaise foi primaire ? Les reproches qui sont fait majoritairement le sont contre l'appareil dirigeant et sont argumentés même s'ils le sont parfois "cru et dru". Argumenté essentiellement sur une chose qui est quand même conséquente à savoir : "comment faire alliance avec un parti libéral alors même qu'on le combat", ce n'est pas faire de l'anticommunisme, ni insulter, que de ne pas comprendre cette attitude et d'en être soit blessé, soit en colère. Ce serait comme dire "je n'aime pas ma belle-mère mais je l'invite un mois en vacances aux Bahamas car c'est elle qui paye le voyage". Ce qui voudrait dire que dans certaines circonstance j'apprécie ma belle mère car je profite de certains avantages qu'elle peut me procurer. Et qu'au de retour de vacances, je me précipiterais pour la larguer comme une vieille chaussette et que je viendrai cajoler pour les prochaines vacances, puis que je laisserai t.... Est ce que l'histoire de belle maman fait moins anticommuniste ?

  3. tchoo dit :

    Entendu un quidam (plutôt une) déclamé à la téloche, nous avons essayé le droite, ça n'a pas marché, nous avons la gauche, ça ne marche pas, alors on va essayer le FN.
    C'est pourquoi dans un coin de Gironde les membres du PC de Langon vont soutenir le maire sortant PS, en proie à une opposition d'un ancien adjoint lui aussi PS, et ce contre l'avis du FdG et du PG. Bravo à eux pour ces instants d'extra-lucidité !

  4. Law dit :

    (…)Le paradoxe de l’automne, (…) Cette année moins qu’une autre (…)

    J'ai, en revanche, toujours aimé l'automne sans doute parce que j'y suis née. Je suis née un 17 octobre et je me sens parfois, par pur égocentrisme, plus révolutionnaire pour cela. Lorsqu'on me demande ma date de naissance, je réponds : octobre 17.
    En écho à cette bouffée nostalgique mais combien salutaire, je vais tenter de repeindre le présent et j'espère aussi l'avenir aux brillantes couleurs visibles seulement à l'œil curieux malgré les nuages massés et les promesses incertaines. L'été fini, la lumière étiolée nous retrouve abasourdis. Il va falloir encore baisser l'échine, relever le col. Affronter l'hiver. Mais la promesse des bourgeons, la certitude des graines dans le sol, la lumière à venir, la promesse d'un printemps toujours plus chaud, d'une clarté toujours plus brillante lorsque l'hiver dépassé la nuit finira. Alors, subsistera seule la pâle nostalgie entassée en couches dorées qu'on se prend à aimer pour ce qu'elles sont : les simples moments accumulés de notre passé. Une seule certitude demeure : la nuit finira.
    [...]

  5. foukets64 dit :

    Hélas je partage le coup de déprime de Jean_Luc !
    Quand je vois parler d'implosion du FdG sur ce blog à l'occasion du 1er tour, je pense au calvaire des second tours. Et oui, il fait bon jouer les donneurs de leçon avec notre autonomie conquérante au PG. Nous, simples militants PG d'aquitaine avons eu l'occasion d'interpeler certains des nos cadres sur ce que devenait notre autonomie ensuite et je n'ai jamais entendu que des silences embarrassés ou pire. Car oui, il faut bien se le dire, ce qu'on reproche à nos camarades communistes qui partent avec le PS dès le 1er tour on se l'imposera au second tour.
    Ici à Pau sur une liste conduite par O. Dartigolles pourtant l'un des cadres PCF ayant pris les positions les respectueuses du contrat FdG, ici donc les militants PG ont été amener à voter sur la constitution d'une liste Front de gauche pour le 1er tour. Parfait donc pourrait-on penser. Sauf que le texte sur lequel nous avons du nous prononcer nous engage par avance à une fusion démocratique au second tour avec la liste soi-disant de gauche. Alors comment expliquez-vous cela en tractant sur un marché ? les solfériniens sont infréquentables au 1er tour mais au second c'est pas pareil et deux mois après ca redevient des salauds.
    Et ne m'expliquez par la notion de fusion démocratique on m'a déjà fait la leçon plutôt deux fois qu'une. Non comment expliquer qu'une fois de plus nous ferons campagne pour permettre au parti socialiste de conserver le pouvoir. Et sans condition. Comme au présidentielles. Et que répondre à ceux qui nous traitent de ramasseurs de voix ?
    Bon courage. Le courage nous manque par chez nous en ce moment. C'est la débandade, reste plus qu'a espérer que Jean-Luc saura nous éclairer lors de son passage à Pau en novembre.

  6. Toute la force dans le travail que vous effectuez pour nous et avec nous vient du fait que vous vous adressez à nous et publiquement, et non pas seulement à "nos chefs" autour de tables rondes aux pompeux mystères, pour tenter un langage grossièrement poétique. Aussi je partage l'avis de nombreuses personnes : les militants communistes vous ont tout autant entendu que nous autres, militants ou sympathisant du Parti de Gauche. C'est par ailleurs un constat fait à de nombreuses reprises. A contrario, les danses politicardes des dirigeants de partis politiques agacent tout le monde, et pas seulement au PCF — qui a cependant souvent tout spécialement cette réputation de compromission au niveau local, qu'elle soit justifiée ou non, et depuis longtemps, avec les mêmes effets désastreux de dégoût électoral que ceux induits par le solférinisme actuel. J'imagine donc sans peine que les militants communistes parisiens n'en feront comme d'habitude qu'à leur tête, qui est le plus souvent dure et bien faite.
    Quant à la question de la mairie d'Evry, aucun doute : il faut que Manuel valse… Gageons cependant qu'il ne le fera pas avec le sourire, malgré notre délictueux sens de l'humour.
    Les poésies ne sont pas du goût du webmestre, aussi m'abstiendrai-je d'en partager. Mais vous les méritez. Merci.

  7. Stockholmare dit :

    Pierre Laurent affirme, dans son entretien au Parisien, qu'à Paris, le PS est très différent du PS national. Amusons-nous à dresser un portrait de la candidate PS, et, surtout, de la politique PS menée depuis 2 mandatures, et des perspectives annoncées par le programme de Mme Hidalgo.

    La candidate:
    - Planquée de longue date à la mairie de Paris, Mme Hidalgo a déclaré "Je ne laisserai pas Paris se transformer en camp Rom". Très à gauche comme philosophie, en effet.

    La politique menée depuis 2 mandatures:
    - Flicage des RSAstes, via des assos privées grassement subventionnées, et dont le montant des subventions dépend du nombre d'allocataires radiés. Un marché juteux, et un grand nombre de personnes finissant SDF. Bravo! Super à gauche effectivement, et effectivement soutenu à 100% par Ian Brossat et sa clique de planqués au conseil de Paris, depuis 2 mandatures.
    - Rien pour les SDF.
    - Ecologie = rien, là aussi, hormis 2 ou 3 mesurettes sans aucun effet, si ce n'est un peu de démagogie électoraliste, relayée par les médias.
    - Culture = coupes budgétaires, fermeture du théâtre Paris-Villette, et des millions bazardés dans du clinquant mercantile type Nuit Blanche.
    - Aahh, j'oubliais: ces chers partenariats public-privé qui sont des gouffres financiers légitimant des transferts massifs d'argent public vers le privé, en toute légalité.
    - Evitons de parler de la politique du logement, elle est décidée par les spéculateurs, la mairie ne voulant surtout pas perturber le libre commerce.

    Les perspectives:
    - 100 000 télé-emplois ultra précaires. Autrement dit: fournir de la main d'oeuvre quasi gratuite aux entreprises. Plein de RSAstes radiés par les dispositifs décrits ci-dessus. Un STO municipal (le PCF n'a-t-il pas lutté contre le STO durant la guerre? Drôle d'amnésie!).
    - Des grandes tours ultra polluantes et énergivores, financées par l'argent public et offertes aux entreprises.
    - Nettoyage au karcher des Roms....?

    Oui, c'est différent...

  8. rayana dit :

    @foukets56:
    Résolution du PG concernant le 2eme tour: la souveraineté des électeurs doit être respectée au 2eme tour. Vient ensuite quelques recommandations stratégiques, puis : Le PG ne participera à aucun exécutif qui impliquerait l'acceptation de politiques d'austérité et la privatisation du service public. Texte national qui, s'il est respecté partout ne doit pas nous faire honte quand nous tractons ou expliquons nos positions." Si tu oublies tes convictions en entrant dans l'isoloir, ne t'étonne pas de ne pas les retrouver en sortant". Entendu pendant la magnifique campagne des présidentielles, et toujours valable aujourd'hui.

  9. Marc2 dit :

    Le front de gauche vit un moment crucial. Toutefois si crise il y a, elle ne se situe pas dans le Front de gauche mais à l'intérieur du Parti communiste.
    Les militants communistes ont, grâce au Front de Gauche enrayé la spirale de la défaite et surtout ils ont relevé la tête et retrouvé une fierté. Certes certains cadres qui ne mangent que par leur mandat électif qu'ils doivent au PS se font les chantres de la politique du tiroir caisse mais la majorité des militants communistes font de la politique par la grande porte. Les exemples récents montrent que le PS va subir une tôle retentissante aux municipales et européennes et qu'il a cessé d'être électoralement attractif.
    Anne Hidalgo est loin d'avoir gagné. Les cocus ne seront pas forcément ceux que l'on croit.

  10. argitte dit :

    Ah non ! Le moral en berne, c'est pas vraiment le moment ! Et puis les cendres, ça nettoie les dents.
    Avoir dit et répété justement que les électeurs sont les seuls propriétaires de leurs voix, c'est aussi reconnaitre que les membres du PC sont les seuls propriétaires des leurs.
    Ils sont avec la gauche tant mieux, on avance, ils sont contre ? Eh bien on avance sans eux. Mais dans tous les cas, on avance !

  11. mimi dit :

    Si nos camararades ou sympatisants communistes sont en désaccord avec leur direction n'ont qu'a le faire savoir Place du Colonel Fabien, à savoir que le Paul Laurent vise aussi une place de sénateur en échange de bons comportements avec le PS.

  12. micmousse dit :

    Je n'aime pas les in "fusions techniques". Le vote utile est un vote à gauche donc pas pour le PS de droite. Le vote républicain, c'est pas un vote pour la dictature du fric.
    Je ne vote que FdG à gauche sans compromissions.

  13. Marie-Andrée Badiou dit :

    Nos journalistes du maintien de l'ordre aiment ce qui les protègent de l'air trop frais des passions et de la liberté. Ils obéissent sans réfléchir, aidés par cette bonne fille qu'est la communication ! Ce défilé de perroquets n'a pas le courage d'imaginer un autre monde. Aussi adresserais je ces quelques mots de Jean Sullivan à J.L Mélenchon, puissent ils l'accompagner : "Ne pas céder. Etre intransigeant sur la part la plus folle de soi. Ce qu'ils refusent en moi, c'est cela qu'il faut exprimer".
    Le rêve est cabossé, mais il fonctionne toujours Mr P. Laurent. A l'instar de vos adversaires vous nous paraissez bien vain !
    "Lorsque la tâche devient ou paraît trop lourde, certains choisissent alors le confort trompeur, les illusoires facilités et les vaines satisfactions que procurent les antichambres du pouvoir, des pouvoirs, sans se rendre compte qu'ils immolent leurs qualités d'esprit sans pour autant prendre prise sur le pouvoir." Claude Julien Le devoir d'irrespect.
    Quand l'utopie décroit, le totalitarisme croît. "Comme ils ont en poche les clefs des prisons et qu'ils font métier de mentir, ils s'appellent les réalistes."
    Sans déconner.

  14. crepinge dit :

    @Guy-Yves Ganier d'Emilion
    Merci, camarade et merci aussi à Jean Luc. Communistes, nous resterons probablement, mais avec le besoin d'amitié de nos autres camarades du FdG.

  15. jcmig dit :

    Visiblement nos amis communistes de Paris ont la mémoire courte de ce qui leur est arrivé dans les années 80 avec Mitterrand. Peut-on encore avoir confiance dans le PS. Malheureusement ils ne seront que la roue du carrosse, une fois de plus.

  16. STUBERT Michèle dit :

    Je suis tout à fait d'accord avec la position de J-Luc Mélenchon concernant les municipales, bien qu'étant membre du parti communiste et j'espère que les camarades parisiens voteront dans le bon sens la semaine prochaine pour nous éviter aux municipales ce qui vient de se passer à Brignoles!
    On ne peut crtiquer, à juste titre, la politique de Hollande et s'allier avec les socialistes pour les municipales dans un souci "d'électoralisme" et de "magouille". Soyons clairs dans nos positions vis à vis de ce gouvernement qui fait la même politique que Sarkozy, sinon nos électeurs ne s'y retrouveront plus et le nombre d’abstentionnistes et de votes FN augmentera encore. Rassemblons les gens sur des idées claires et cohérentes dans la lutte pour une vie plus juste.

  17. Paul dit :

    Qui dit dans Politis « Les communistes ont fait leur temps » ?
    Mathieu Hanotin, candidat PS à la mairie de Saint Denis, le même qui se met en scène dans une vidéo aux cotés des ministres Hamon et Montebourg, du président du groupe PS à l'assemblée et de M Delanoë. Je ne sais pas si nous sommes entendus par le PS à Paris mais ce serait bien que nous entendions ce qu'ils nous disent !
    Oui, décidément, comme le disait fort justement notre parti le 1er janvier, rallumons les étoiles !
    Ian et Pierre, le Parti Communiste Français a de l'avenir et le peuple de France a besoin de lui. Ne le sacrifiez pour des personnes qui ne nous veulent pas du bien.

  18. bernard hugo dit :

    Ils sont pathétiques ces vieux croyants dans leur parti-église qui crient à l'anticommunisme et tentent désespérément le coup du chantage, dès que des camarades - et ce sont le plus souvent des militants du PCF - osent formuler sur la pointe des pieds la moindre critique. Ce qu'ils tentent d'occulter c'est la réalité de l'anticommunisme que le parti a lui même produit tout au long de son histoire à coup de virages, de trahisons et de millions de vies qui ont été sacrifiées au nom d'une foi aveugle et l'immense espoir d'une société nouvelle, dévoyée en mensonge. Signé: un communiste oppositionnel et sans parti

  19. gaudin dit :

    Le meilleur remède : adhérer au PG en masse !

  20. lemetayerv dit :

    A Fouket64 (56)
    Je suis d'accord avec toi, que ce soit le PG, le PC ou le FdG se rallier au second tour (avec un contrat signé au 1er tour en plus) brouille les cartes et nous affaibli. Lorsque j'ai voté au second tour des présidentielles pour FH, je l'ai fait d'une manière stratégique, pour faire sortir le loup du bois afin d'en faire connaître sa dangerosité aux yeux de tous (pour NS, ce n'était pas la peine car nous en avions eu l'expérience). C'est vrai qu'au début, je ne voulais pas voter pour lui mais Jean-Luc Mélenchon m'a convaincu (et j'étais même assez vexée qu'il soit plus stratège que moi, hi ! hi ! Je blague), bref. Ca fait quand même 5 ans de gagner, si nous avions fait le contraire. Maintenant que ça c'est fait, il nous faut être autonome tout le temps, C'est la stratégie du FN depuis 30 ans et ça fonctionne plutôt bien pour lui car les gens croient qu'il est sans compromission parce qu'il ne demande pas à ses électeurs de se défroquer pour un autre parti qu'eux au second tour. On sera révolutionnaire sur ce coup là dans le sens que la politique bien huilée des alliances forcées sera mis à mal. Ce serait peut être le début de nos chaînes qui se libèrent. La parole libérée, libère toutes les paroles alors pourquoi pas celle de'l'humain d'abord".

  21. Daniel du 93 dit :

    Pendant que les choix pour les municipales de 2014 se font, l’actualité parisienne se poursuit. Dans le cadre du prochain Conseil de Paris, lundi 14 et mardi 15 octobre, Ian Brossat, au nom du groupe PCF/PG défendra un vœu visant à créer un village d’insertion Roms dans le 16e arrondissement de Paris. Alors que la droite parisienne ne cesse d’instrumentaliser et de stigmatiser les minorités, la responsabilité de la gauche est, au contraire, de veiller à apporter des solutions dans le respect et la fermeté de la République. Les initiatives déjà entreprises dans des villes de la petite et de la grande couronne et la nécessité de construire des solutions à l’échelle métropolitaine supposent, dès lors, une politique active de la part de la Ville de Paris. Le 16e arrondissement parce qu’il est le plus vaste et le moins dense de la capitale, qu’il a vu sa population diminuer de 40 000 habitants en 40 ans, doit, lui aussi, contribuer à l’impératif de solidarité. C’est dans ce sens qu’il faut accueillir le vœu du groupe PCF/PG.
    Ainsi, malgré les vicissitudes actuelles, la vie du groupe continue.

  22. franc dit :

    Quelle folie de la part de quelques uns qui ne se rendent pas compte de l'impact destructeur de leurs actes en trahissant notre cause. Ils ne vont rien gagner en ne pensant qu'a leur personne.
    Il faut tenir bon et représenter le FdG partout, y compris ou certains trahissent le mandat qui leur a été donné.

  23. COLLONGE Maddy dit :

    Bonjour à toi Camarade Jean-Luc, et comme Jeanine l'a si bien dit, bienvenue en terre auvergnate. Le temps n'est pas de la partie et c'est dommage car un automne en Auvergne est merveilleux. Le temps se met au diapason de la mélancolie et de la désespérance que l'on sent dans ton billet. Mais comme je l'ai annoncé plus haut, rien n'est encore perdu ! Et si en d'autre temps Paris valait bien une messe, la province vaut nettement plus que Paris à l'heure actuelle. Courage Jean-Luc, tes troupes te sont toujours fidèles.

  24. Cril87 dit :

    Personnellement, je pense qu'il faut reconstruire un front de gauche mais sans le Parti Communiste. Je ne comprends pas pourquoi ce parti persiste à vouloir s'allier avec les socialistes. Je suis pleinement d'accord avec la position du Parti de Gauche: il ne faut pas s'allier avec les socialistes(que se soit au premier ou au second tour).
    Personnellement, je suis déçu par Pierre Laurent je croyais tellement au Front de gauche. En tout cas je voterais au municipale dans ma ville (Limoges) seulement pour la liste autonome du Front de gauche (si le PC y est tant mieux sinon...) mais jamais je ne voterais pour les socialistes et leurs alliés.
    Vive le Parti de Gauche, monsieur Mélenchon, vous soutiens totalement.
    Maintenant, se sont les communistes qui ont les cartes en mains.

  25. richunter dit :

    @Daniel du 93 (71)
    Faut-il continuer comme d'hab, comme si rien ne s'était passé? L'initiative défendue par le FdG (PC/PG) ne doit pas occulter cet évènement. Ce ne sont pas simplement des "vicissitudes", c'est un évènement majeur dans la vie du FdG ! Si les socialistes respectent les communistes au sein du conseil municipal de Paris, comme P.Laurent l'a dit, alors ce projet humaniste devrait alors, s'imposer sans problème puisque la majorité est du côté des socialistes. J'espère que cela ne restera pas sous forme de vœu.

  26. Christine Duplaissy dit :

    Courage, camarade. Je suis au FdG, d'abord grâce aux militants PC, grâce à vous, ensuite, et même au PF, même si au début, j'ai beaucoup hésité (entre les deux, mon coeur, etc...) ! Je garde confiance dans les camarades de la base, elles et eux qui vivent et partagent, avec nous, et sur le terrain, au quotidien, toutes les difficultés du peuple de nos quartiers, et villages ! L'obstination de certain-e-s camarades du PC me fait penser à celle de ces petits enfants fascinés par le feu et qui préfèrent se brûler malgré toutes les mises en garde. Peut-être que celles et ceux qui veulent de cette alliance quasi contre-nature ont besoin de se prendre la râclée que le peuple va leur infliger de pair avec le PS, pour comprendre que les anciens "appareils" de partis, c'est une époque révolue. C'est tout le système qu'il faut changer. Dont le "système" électoral. C'est d'ailleurs bien cela que nous raconte l'augmentation continue et exponentielle de l'abstention, seul réel "1er parti de France" ! Cruel, d'envisager de continuer sans certain-e-s. Mais le FdG continuera à tracer son sillon. Nous devons toujours garder cela en mémoire aux temps durs de l'hiver qui approche. Les graines semées au profond de la terre, même si elles sont enfouies profond et qu'on ne les voit pas, elles continuent leur lente germination. Et ce qui est d'ores et déjà engrangé est tout à nous, nul-le- ne nous le prendra ! Patience, confiance. Dans une semaine nous saurons si nos camarades parisiens vont choisir de continuer à "Rallumer les Étoiles" ou "d'éteindre [elles/eux-mêmes] leur lumière.

  27. Vox populi dit :

    Il y a un peu moins de 70 ans, les communistes Français organisaient la résistance, attaquaient et désorganisaient les forces de l'envahisseur, préparant la libération de leur pays. Peut-on rêver plus bel héritage historique pour un parti, n'y a-t-il pas de quoi être fier et défendre ces valeurs de courage et cet esprit de résistance ? Le FN se maintient ? Le FN progresse ? Mais de qui sont-ils les héritiers historiques ? De quelles "valeurs" - voilà bien un mot détourné de son sens premier et utilisé à touts les sauces - se réclament-ils derrière leur arrogance et leur violence à peine déguisées ? Offrons donc des livres à tous les ignorants qui offrent complaisamment leurs voix à ces dangereux illuminés, fascinés par des postures, des rodomontades, des discours artificieux dont ils se persuadent du bien-fondé. Des lustres que la recette fonctionne, on désigne un bouc émissaire parmi les petits pour qu'ils s'entre-dévorent, et on sème le chaos plus qu'on ne règne sur le monde; juifs, roms, arabes, toute les minorités conviennent pour ce rôle, l'ignorance et la bêtise des masses garantissent le succès du stratagème. Combien de fois l'histoire devra-t-elle se répéter avant que l'amnésie et la schizophrénie d'un grand nombre de nos semblables ne fasse place à la raison et à la conscience ?
    Le vote des militants communistes va retentir à Paris comme un coup de tonnerre et mettra les responsables de cette nouvelle aberration face à leurs responsabilités, dont ils devront tirer les conséquences. Je n'ai aucun doute sur l'issue du vote. Sinon, ce n'est pas tant que les électeurs ne s'y retrouveraient plus et viendraient grossir les rangs des abstentionnistes et ceux du FN, c'est que le combat mené n'aurait tout simplement aucun sens, au même titre que les paroles et les décisions prises par ces représentants du parti communiste, vides de sens, de morale et de dignité. On ne vend pas son âme au diable, on ne s'offre pas à celui qui veut faire de vous...

  28. Nicolas dit :

    De Suisse, nous sommes plusieurs milliers à suivre le Front de Gauche et à le voir comme un espoir pour toute l'Europe. Et même si la situation nous apparaît parfois difficile à comprendre au vu des différences de système politique, sachez que nous vous regardons et que nous vous soutenons. Certes, le FdG vit une heure difficile. Mais n'en vit-il pas depuis sa création? N'avez-vous pas dû affronter tour à tour les attaques de la droite, le mépris des médias, les tacles dans le dos des socialistes? Et toujours, vous avez fait face. Toujours, vous avez réussi à lutter, à aller de l'avant, à promouvoir nos idées. Jusqu'au score incroyable des présidentielles, que personne n'espérait.
    Ne lâchez rien, ne perdez pas espoir. Vous êtes la tête de file d'un mouvement, tous, au Front de Gauche. Vous nous servez d'exemple. Nous croyons en vous. Alors, croyez en vous aussi. Vous avez fait suffisamment de miracles jusqu'ici pour vous permettre d'avoir confiance!

  29. max dit :

    Après tout, ce qui nous choque dans cette décision de conseil de paris du PC, ne serait ce pas de réaliser que dans notre propre camp (le FdG) il y a aussi des carriéristes, des gens juste intéressés par le pouvoir et l'argent, en fait des politiciens comme les autres, comme ceux dont nous dénonçons régulièrement les abus ? D'un seul coup le miroir nous renvoie un image qui ne nous plait pas et c'est cela qui est difficile a supporter.
    Oui chez nous aussi il n'y a pas que des monsieur" blanc" de la politique, il y a aussi des politiciens qui savent faire de la "cuisine" politicienne et qui savent s'assoir sur leurs convictions pour mieux s'assoir sur un strapontin du Sénat !
    Malheureusement certains ont l'air de le découvrir aujourd’hui, pourtant c'était pas difficile a voir !

  30. françois dl dit :

    Gardons confiance ! Le programme du Front de Gauche est en avance sur son temps mais la chape de plomb médiatique empêche qu’il soit connu du grand public. Toutefois les émissions relevant l’impact néfaste de l’économie libérale sur l’environnement et l’humanité dénoncent de plus en plus clairement l’absurdité de cette course au toujours plus ; des exemples de prise de conscience citoyenne fleurissent un peu partout dans le monde. Les thèmes et solutions contenus dans notre programme politique sont à l’ordre des temps à venir; le FdG est le seul parti qui propose une évolution de société en adéquation avec les messages d’alertes contenus dans ces émissions.L’abstention est une conséquence de la non réponse du politique aux aspirations des citoyens. La digue médiatique contient pour l’instant ce vivier de voix mais pour combien de temps encore ?
    Je veux croire qu’en restant intègres avec nos engagements nous gagnerons discrètement en crédibilité. les déceptions que nous connaissons sont une douche froide qui pour désagréable qu’elle soit (surtout en ce moment) nous débarrasse néanmoins de scories qui devaient de toutes façons tomber un jour ou l’autre.

  31. GARCIA dit :

    Merci Jean-Luc pour cette clarté d'information. Tes analyses sont très fondées et portent les éclaircissements qui font tant défaut aux journalistes, commentateurs politique, mais surtout à ceux qui nous dirigent. Au lieu de nous saouler avec les guerres d'égos de l'UMP, de la montée du FN qu'ils favorisent en parlant sans cesse de ce parti fasciste, ils feraient mieux de dire franchement sans ambiguïté la vérité de leurs actions. Cette pseudo gauche qui nous dirige aujourd'hui, fait la même politique que Sarkozy, légèrement différemment mais les résultats sont les mêmes. Valls et Sarkozy, comme le disait à l'époque un grand Monsieur du PCF, c'est "bonnet blanc et blanc bonnet". Moscovici c'est un somnifère de l'économie, il endort son auditoire, et quand il veut expliquer ses décisions, lorsqu'il termine, tu ne te rappelle plus la question.
    Alors tiens bon Jean Luc, et il est regrettable que Pierre Laurent fricote avec le PS pour Paris. Tout les communistes ne pensent pas comme lui, et je le soupçonne d'utiliser le parti pour parvenir à ses ambitions personnelles.

  32. reneegate dit :

    Un petit mot pour essayer de te donner la pêche.
    Des infos très utiles dans ce post et on notera que Moscovici n'a pas non plus réfléchi à "l'ensemble de la structure de l'impot sur le revenu" et les ressources de notre pays sont littéralement soldées. Cependant petit à petit la justesse de tes analyses se confirment par les faits et il faut que tu le rappelles à tous même si les chiens n'y font surtout pas référence.
    Par contre, il reste dans ton discours des phrases, des tournures qui laissent à penser que ce gouvernement est incompétent et soumis. Ce gouvernement est au service du grand patronat et des accumulateurs de richesses (c'est plus fort que moi je ne peux pas dire investisseurs). Ce constat fait, non seulement il est impensable de faire liste commune, mais ce gouvernement est la cible de nos actions (ce sont eux qui ont le pouvoir délégué par les forces libérales). Tu ne dois pas parler des déserteurs minoritaires, laisse les se saborder, se décrédibiliser pour quelques postes (soit sur qu'ils seront de notre coté lorsque le vent aura tourné). Et le vent peu tourner avec ces élections, car c'est l'occasion d'acter la déroute politique de la social démocratie (et de ceux qui pactisent), et de montrer à tous que le FG est une alternative anti libérale, écologique, et apte à défendre les intérets et l'indépendance de notre pays (Alcatel, Mittal, SNCF, EDF). Il faut marteler que le FG combat le gouvernement actuel et ne fait pas de concession. Après tout quel parti n'a pas de liste dissidente dans ces élections (le PS en a, l'UMP aussi même le FN). L'union de la gauche c'est le FdG (le PS est à droite). Le PC à Paris parfait ça fait du ménage et cela nous crédibilise. Oubli les rénégats, JL, avance tes pions, le vent se lève, ça va swinguer. Bon vent!

  33. billduv nanterre dit :

    @dume2b2 (50)
    Je partage tout à fait. Je vais régulièrement sur ce blog. J'apprécie beaucoup les analyses de Jean-Luc Mélenchon, le plus souvent pertinentes, et justes à mes yeux. Mais j'avoue être agacé moi aussi par la puérilité de nombreuses contributions, style "les troupes sont derrière toi". Désolé, je ne suis pas dans une troupe, encore moins derrière un chez chef, mais derrière des idées, parfois devant. J'ai même lu ici le mot "guide". Je ne supporte pas (traduisez "guide" en allemand et vous comprendrez pourquoi...). Combien étiez/étions vous/nous à caqueter en avril 2012 sur ce même blog, à parier niaisement sur la présence du FdG au second tour de la présidentielle ? Combien de prédictions, de certitudes sur ce même blog balayées par les faits ? Et maintenant c'est la déferlante contre la méchante "direction du PC". Mais ce sont les "gentils militants" qui ont élu cette "méchante direction", en toute connaissance de cause. Alors, pour qui les prenez-vous ces militants ? Pour des personnes responsables ou pour des "manipulés", qui seraient aujourd'hui victimes de la tromperie du chef ? Quel mépris ! J'aimerais lire ici des débats à partir des positions clairement affirmées, notamment la prise en compte des arguments du PCF. Mais non, la plupart du temps, il s'agit de procès d'intention, le PC n'adopterait cette stratégie que pour sauver "des postes", "des places". A-t-on conscience qu'il s'agit là de procédés comparables en tous points aux méthodes des journaleux que nous dénonçons régulièrement ici, à juste titre ? La direction du PCF a une position, qu'elle argumente. Elle fait voter les militants de son parti qui décident sur chaque territoire de la stratégie, qui à leurs yeux, est la plus adaptée. Respect ! Ce serait bien que nous nous (in)formions et que nous discutions ici de manière un peu plus rigoureuse, avec une certaine exigence d'honnêteté intellectuelle. Je suis un ex du PC, favorable à des listes FdG sans alliance avec le PS. Fraternellement.

  34. ydaho dit :

    Bonjour,
    Visiblement le Front De Gauche est a un tournant de sa courte existence, mais il ne faut pas désespérer du vote des militants PCF sur Paris. Ce sont nos amis, nos camarades de combats, tout le reste n'est que politique politicienne ou divergences tacticiennes. Du vent, en fait.
    Si le Front de gauche veut rester une alternative possible a ce qui se profile a l’horizon il faudra rester unis contre vents et marées.
    Rendez-vous a Clermont (nombreux) !

  35. eric91 dit :

    Très cher Jean-Luc,
    le coup de blues que tu exprimes ici renforce ton humanité. A la fois celle qui te donne cette force de conviction qui finit par pénétrer la résistance pourtant si puissante d'un système mortifère au bord du gouffre, mais aussi celle qui transforme les clones du même système, qu'ils s'appellent Sarko, Copé, Hollande,nMosco ou même Laurent, denier en date.
    Ce qui fait chaud ici c'est l'affection qui t'est transmise en soutien. Certes tu n'es pas seul au PG, mais tu es le phare, cette lumière qui nous guide tous dans les ténèbres de l'ultraliberalisme. Comme De Gaulle dans des jours très sombres pour la France tu portes sur tes épaules le poids de la résistance à l'inhumanité érigée en système. La force, notre force est avec toi, et peu importe les étiquettes, que nous soyons communistes, PG, eelv, fase, etc. nous sommes des humains sans étiquettes dont les mêmes cœurs font couler le même sang. Nous sommes avec toi de tout cœur et toute conviction.
    Salutations républicaines et humanistes.

  36. octobre dit :

    Ce n´est pas parce que Pierre Laurent s´allonge devant Anne Hidalgo et le PS à Paris que les militants de base du PC en feront autant. Je reste persuadé du contraire. Pour Jean Luc Mélenchon, un rude mois d´octobre est la promesse d´un printemps ardent.
    Et merci à lui pour ses lignes. Là ou la poésie passe, la vie est.

  37. Val dit :

    Bonjour,
    Ce n'est pas la première fois que Jean-Luc Mélenchon dit que le journal Libération se vend à 40.000 exemplaires par jour. Pourtant le site de l'OJD (organisme justifiant la diffusion) parle plutôt de 100.000 exemplaires. J'aimerais donc savoir quel sont les sources de monsieur Mélenchon ?

  38. chris dit :

    Les médiacrates de FI ont encore titré leur bulletin de "désinformation" ce midi : dissensions PCF - PG : l'élection de Paris serait devenue à leurs yeux un référendum pour ou contre le Front de Gauche...
    C'est purement scandaleux.
    C'est dire si ce problème parisien savonne la planche du FdG.

  39. Amieline dit :

    Un mal pour un bien. J'essaie de positiver. Pierre Laurent, après tout n'est pas le PC à lui tout seul, si sa carrière passe avant tout avant ses idées, ça le regarde, qu'il s'en aille vers ses amis PS, peut-être que le Front de gauche vivra mieux sans lui, il est peut-être un boulet qui le freine. Tous ceux qui ont suivi Jean Luc Mélenchon jusqu'à présent pour ses idées et celui du Front de gauche continueront sans lui dans la lutte, l'humain d'abord ! Nom d'une pipe ! Laissons sur le bas côté du chemin ceux qui ne pensent qu'à eux. Chez nous c'est solidarité.

  40. corOllule dit :

    Oh ben non, si vous aussi n'avez plus le moral, comment je fais moi ? Je venais là, sur votre blog, pour me recharger les batteries, pour m'aider à mieux affronter les humiliations que me font subir pôle emploi, et je vous trouve tout déprimé. Qu'est-ce qu'on fait alors ?
    Pourquoi ne pas vous exprimer régulièrement, exactement comme vous le faites ici, mais en vidéo, pour donner à voir votre douceur naturelle que les captures des journalistes vous enlèvent sciemment ? Créez votre télévision, votre propre media, reprenez le concept des épisodes hebdomadaires tournés durant la campagne présidentielle, invitez vos experts, vos soutiens et toutes les têtes dures qui vous entourent mais n'ont pas accès aux tribunes officielles. Fabriquez votre alternative médiatique, pour lancer un vaste débat démocratique, sur le net comme avant le référendum de 2005, et partout la contagion se fera dans les cafés, les salles d'attente, sous les abris bus. Créez un outil audiovisuel interactif d'interpellation, de discussion et d'éducation.
    Militante depuis fin 2011, j'ai attendu la mise en place de ce chantier après mai 2012, et puis rien. Qu'attendez-vous ?

  41. alain verce dit :

    Clair et net, militant communiste, je quitterais ce parti s'il persiste à refaire l'union avec les socialistes. Si l’appât des sièges est plus important que la fidélité aux idées, ce sera sans moi. Faire alliance avec les représentants de ceux qui continuent à asphyxier les communes est de mon point de vue aussi grave qu'une UMP trouvant le FN acceptable !

  42. Genialle dit :

    @96 corOllule
    Complètement d'accord avec vous. Et en plus je suis sure que vous trouverez, ici, par exemple, des bonnes âmes pour vous aidez. Relançons cette dynamisme qui nous a pas quittée. Soyons fous car a part la vie, qu'avons nous à perdre ?
    Courage à tous. Bon courage.

  43. Maximilen R. dit :

    Cette fois, il suffit !
    Que le PCF applique enfin ses statuts en laissant ses militants s'exprimer à Paris avant de se vendre au plus offrant ! Le Front de Gauche mérite-t-il d'être bradé pour un plat de lentilles ? L'Humain d'abord. Pas les places d'abord !

  44. Gigi dit :

    J'implore mes camarades du PCF a se ressaisir. Avec le front de gauche nous avons chassé Sarko ensemble nous pouvons aller vers notre idéal de vie. Ne rompons pas cette alliance pour des unions avec le PS qui ne nous apporterez que du tort. Camarades, ne nous salissons pas avec cela sachons nous souvenir que le PS ne cherche qu'à nous affaiblir voire nous rayer souvenons nous camarades, nous sommes contre la politique de Hollande alors montrons le gardons notre intégrité notre fierté d'être PC avec nos camarades du Front de gauche.

  45. Vox populi dit :

    Et bien pour ma part et avant correction du webmestre, je vais continuer à caqueter niaisement en espérant que ce soient vos prédictions à vous qui s'avèrent fausses, et je vais continuer à respecter les militants idéalistes et fervents de la base, en toute simplicité et avec toute la correction qu'il se doit.

  46. Jacques dit :

    J'ai rencontré jeudi des personnes avec qui j'avais défilé en 2010 pour protester contre les réformes Fillion des retraites.
    Je m'étonnais de ne pas les avoir vu le 15 septembre. Leur réponse "on ne va pas défiler contre des personnes pour qui on a voté". Et lorsque je leur ai rappelé que toute la section PS du département nous avait applaudi en 2010 en guise de soutien, et que maintenant ils reprenaient les mêmes mesures que celles qu'ils combattaient à cette date, je me vis répondre "que c'était comme ça et qu'ils voteraient toujours pour la gauche" Les bras m'en sont tombés. Eh oui, tant que nous n'aurons pas cassé le lien pavlovien gauche = PS, nous serons mal. Surtout si à PS s'y rajoute maintenant l'ancien PC.

  47. leb.lam dit :

    Finalement, le Parti Communiste qui recherche des élus perdra de sa liberté en se tournant vers le Parti Socialiste comme en 1981 en même temps sera la cause d'une fissure à l'intérieur du Front de Gauche, tout en oubliant pas comme certains l'on constater que les plus sincères resteront au Front de Gauche.
    Pour arriver a faire passer les idées du Front de Gauche et donner espoir avec un grand E à tous ceux qui rejettent la politique actuelle des acteurs du "changement c'est maintenant" (mais pas pour demain) reste unis. Tant pis pour les élus.
    N'oublions pas, qu'au début de la campagne de Présidentielle le Front de Gauche était donné dans les sondages entre 3 et 5% des intentions de vote et que finalement contre toute attente, c'est 11% des suffrages que Jean Luc Mélenchon a recueilli. Alors les Communistes réveillez-vous. Ce n'est pas le moment de laisser tombé tous ceux qui croient en vous.

  48. Nadia dit :

    Pour grandir il faut parfois accepter de souffrir, se détacher du confort des ententes parfaites, accepter d'entrer en lutte idéologique avec ses amis et ici en la circonstance avec une partie de la direction du PCF tout en sachant que pour douloureuses qu'elles soient ces frictions, lisibles par tous, permettent aux militants et à nos concitoyens d'y voir plus clair dans les enjeux politiques et notre manière de les affronter en totale clarté. Faisons confiance aux électeurs qui n'acceptent plus les compromissions politiques et qui sauront, le moment venu, reconnaître celles et ceux qui sont les plus aptes à les représenter à la direction des affaires de la nation. Pour y parvenir mobilisons nous sur le terrain. Occupons le avec autant de puissance et d'énergie que nous occupons ce blog, car c'est dans la rue que les victoires se feront ou pas.
    Ce matin c'est ce que nous avons fait sur le marché de Sevran, ensemble, communistes et FdG pour défendre la candidature de notre prochaine maire Clémentine Autain, pour la première fois et il y en aura beaucoup d'autres nécessaires pour convaincre nos électeurs du fait de l'immense déception provoquée par les solferiniens. On a du boulot mes amis et avec la direction communiste ou pas il faudra bien le faire ! Ce matin les militants de base du PC étaient là fidèles au poste comme d'habitude et c'est le plus important ! Le reste suivra faisons confiance au peuple et à notre action. On est avec vous Jean Luc jusqu'à la victoire ! Et si c'est pas pour demain on prendra nos vitamines pour tenir sur la durée.

  49. Sabrrr dit :

    M. Mélenchon, je comprends bien que vous n'ayez pas le moral et je ne vois pas comment il pourrait en être autrement, mais s'il vous plait, pensez à toutes les personnes encartées ou pas qui comptent sur vous et restent la majorité silencieuse (pour moultes raisons). Vous savez que ce qui ne tue pas rend plus fort, c'est le moment ou jamais de vous en rappeler.
    Vous êtes le seul espoir pour beaucoup et pour moi, la première !
    Continuez de faire passer le message d'une humanité fraternelle qui ne demande qu'à s'éveiller, ne lâcher pas ce combat qui vous honore, jusqu'au bout, afin que nous puissions tous garder la tête haute !
    Avec vous, jusqu'au bout.

  50. sylvia dit :

    Je me suis arrêté de lire à la 37ème intervention. Vous accordez beaucoup trop d'importance aux directives des partis. Pour une fois, je vais être optimiste. J'ai la certitude que dans le secret de l'isoloir, beaucoup joueront la résistance, que ce soit parmi les déçus de la gauche solférinienne, les déçus des Duflot ou Placé, les déçus du PC si l'appel de Laurent prenait corps. On a tendance à exagérer l'importance du nombre des militants cartés obéissants. On oublie aussi les autres, ceux qui ne sont adhérents nulle part, les sympathisants. les électeurs anonymes qui n'ont de compte à rendre à personne, ceux là représentent beaucoup de monde. Je pense qu'ils seront nombreux à nous créditer de leurs voix pour peu qu'on les convainque. Car si ce n'était pas le cas, c'est l'abstentionnisme donc le FN qui gagnerait. Je ne veux pas le croire. Je refuse de croire que les Français sont des veaux. Pourtant, on a perdu presque 2000 voix à Brignoles. Ppourquoi ? Que sont devenus nos électeurs ? Où avons nous foiré ?


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