11oct 13

En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand

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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.

Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?

Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.

Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas.  L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.

Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !

Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !

Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !

Le MEDEF a encore gagné !

« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.

Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.

Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon. 

Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !

Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de  l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière. 

Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.

Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.

Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ?  Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.

Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.

Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ?  « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?


295 commentaires à “En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand”
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  1. Michèle dit :

    @Cécile63, 194.
    Le lapsus de Jean-Luc je l'ai reçu 5/5 en tant que vérité commune c'est-à-dire que j'ai pris la parole au mot parce qu'elle me convient et me libère du doute et du conflit interne de devoir tendre la main à qui risque de tendre une main morte. Magnifique discours Jean-Luc, touchant, émouvant et fort, lucide, déterminé, désirant, qui transmet la foi en l'humain et l'énergie pour le sauver. L'humain c'est d'abord toi camarade Jean-Luc, toi qui accuses le coup des coups mais tiens le coup, preuve en est de la force transmise dans ce discours et son heureux effet.

  2. Stockholmare dit :

    Un point important concernant le vote de nos camarades du PCF Paris, qui jusqu'ici ne me semble pas avoir évoqué. Dans l'hypothèse d'un rejet de l'alliance avec le PS, quid de Ian Brossat et sa clique de corrompus qui votent toutes les saloperies du PS au Conseil de Paris depuis 2 mandatures ? Seront-ils intégrés à la campagne de Danielle Simonnet ? J'espère bien que non, car cela discréditerait totalement la candidature FdG pour le coup. Un rejet de l'alliance avec le PS me semblerait être l'occasion d'un bon coup de balai au PCF Paris (en tout cas, personnellement, je voterai Danielle Simonnet, sauf si Brossat et sa clique se retrouvent sur ses listes, dans ce cas-là, abstention ou vote NPA).

  3. germain dit :

    bravo Jean-Luc, ne lâche rien c'est la démonstration qu'au PC ce sont les élus qui dirigent et non pas les fédés.

  4. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    Une hirondelle ne fait pas le printemps, et l'élection du candidat du FN à Brignoles ne fera pas une invasion non plus ! Cette cantonale signe enfin la présence du FdG qui alliée avec des communistes locaux à préféré soit d'aller à la pêche ou soit d'avoir voté blanc, et c'est ainsi que le ps se rend compte que le FdG avec ses amis communistes entr'autres peut si il le veut s'opposer à la politique du ps ! dont acte ! Si certains socialistes veulent avoir une place de conseiller municipal, ils leur faudra se présenter sur une liste du FdG car sinon, ils auront en face d'une liste ps la liste du FdG, qui ne se retirera pas au deuxième tour même si cette liste n'a que 11% des votants ! il faut savoir ce que l'on veut et nous nous voulons changer de République et surtout nous sommes contre l'austérité, alors qui m'aime me suive sinon nous le combattrons droits dans nos bottes ! Jean-Luc Mélenchon a précisé que tous ceux qui se présenteraient sur des listes du ps seraient exclus du FdG et ça c'est une excellente nouvelle, on ne peut pas voter le dimanche pour une liste du ps et le lundi défiler pour lutter contre les mesures de l'austérité, il faut savoir ce que l'on veut.

  5. Adrien dit :

    @ Stockholmare 202
    D'accord avec toi, comme cela ils n'auront pas de pirouette à faire !

  6. Maignial dit :

    @Stockholmare
    Mais nos camarades communistes ont fait globalement du bon boulot à Paris! Pourquoi ne pourraient-ils pas nous rejoindre si les militants veulent une liste FdG autonome? Il n'y a pas besoin d'écouter Ian Brossat pendant des heures pour se rendre compte que sa façon de voir est beaucoup plus proche de la notre que de celle du PS, tout de même !

  7. Stockholmare dit :

    @Maignial:
    Les mots ne sont que des mots, n'importe qui peut dire n'importe quoi, particulièrement quand il s'agit de se faire élire et/ou garder un bon siège (c'est ce qu'on appelle de la langue de bois). La seule chose qui compte, ce sont les actes. Cette dichotomie entre paroles et actes, comme vous le savez certainement, est à son comble chez la plupart des politiques. Regardons les actes. Le PCF Paris a voté au conseil de Paris toutes les saloperies de la Delanoë: flicage et radiations abusives des RSAstes, emplois précaires, partenariats public-privé. La cerise sur le gâteau: leur ralliement au PS ces derniers jours. Si donc leurs militants les désavouent, pourquoi viendraient-ils parasiter la candidature FdG pour seulement sauver leurs petits intérêts personnels et par la même décrédibiliser totalement la candidature FdG?

  8. PIETRON dit :

    Dommage que certains commentaires (une minorité heureusement) frisent les propos anticommunistes que l'on entendait il y a quelques décennies. Taper (fut-ce politiquement) sur Georges Marchais ou tout simplement sur un "PCF antan" qui a certes commis des erreurs de placement, mais qui, malgré tout (ses militants, ses adhérents), était le seul parti de gauche (aujourd'hui on dirait extrême gauche) à foutre la trouille à la bourgeoisie ainsi qu'aux patrons du haut de l'échelle, révèle la puissance de feu médiatique qui n'a pas épargné bon nombre de militants de gauche.
    A croire que des camarades du Front de gauche ont du mal à oublier des ressentiments passés ou tout simplement un anticommunisme enfoui qui resurgit à la première occasion, compte tenu, peut-être d'une appartenance ancienne, bien décevante au demeurant (PS ou autre) par la souffrance qu'elle a engendré pour les travailleurs, par millions (1983 a bien déclenché des choses qui aujourd'hui leur sont inhérentes non ? C'était déjà un choix politique avéré de la part des solfériniens). Attention de ne pas embrouiller les cartes au point d'en oublier l'essentiel, quelle que soit l'orientation organisée par la direction du PCF, la lutte commune contre le capital et son abolition (du moins je l'espère).

  9. Michel Matain dit :

    @ 195 stéphane
    Quand on voit le triste spectacle de la primaire socialiste a Marseille,.., comment le PCF peut-il encore faire cause commune avec ces vauriens de la politique

    A Marseille, il faut le redire, les communistes ont voté à plus de 90 % en faveur d'une liste de large rassemblement emmenée par le Front de Gauche.

  10. zebulon dit :

    Pendant que tous s'aperçoivent de la violence du racket fiscal qui s'abat désormais sur les plus pauvres, on n'entend guère notre président belge de l'Europe s'exprimer, sans doute à t il d'autre choses à faire.
    Par contre nos experts du FMI, à peine remis de leur brillant sauvetage de Chypre, décline désormais ouvertement, la taxe à 10% sur l'ensemble des dépôts des européens. La taxe exceptionnelle remplaçant l'impôt provisoire. Ah oui, nul doute que après une brillante rodomontade, ce hold-up deviendra plus juste, à 7,5%, ah ah ah. Pendant que nous irons manger des glands dans les forêts de Brocéliande. Soyez certains que d'autres s'occuperont de vos économies et de vos retraites. Oui, tous les bulletins de vote vont compter pour reconstruire, le monde de demain. L'hiver sera rude à tous points de vue, alors courage.

  11. Titoune dit :

    La volonté du bonheur ça me va ! Ce discours de clôture à Clermont-Ferrand, emprunt de gravité est réaliste, sur le terrain nous mesurons les difficultés mais nous sommes là, une fois encore grâce a vous, et ce qui semble morne à présent nous savons a qui nous le devons, cela va encore s'aggraver c'est certain mais au moins tout sera clair, merci de faire confiance aux camarades communistes qui n'ont que leurs convictions et qui ne se vendent pas eux ! Dommage que vous ne soyez pas le secrétaire de ce parti. Vous avez le courage de portez la seule lutte intelligente, vous avez le droit d'être excéder, d'avoir des coups de bleus qui ne l'auraient pas à votre place ! C'est un beau parcours que le votre, l'individualisme est un leurre l’égoïsme est voué à l'échec et nous tous ensemble le prouverons.

  12. Michel Matain dit :

    @ 207 Stockholmare
    Regardons les actes: le PCF Paris a voté au conseil de Paris toutes les saloperies de la Delanoë

    A Paris, les élus Front de Gauche (PCF et PG) ont quasiment toujours voté ensemble. Faut-il exclure Danielle Simonnet du PG pour avoir trop souvent voté comme Ian Brossat ?

  13. Franck dit :

    J'ai écouté votre discours en direct sur ce blog. Beaucoup d'émotion et de force ! Sachez que tout le travail que vous et toute l'équipe faites chaque jour porte ses fruits, ça consolide dans nos convictions et notre volonté de transmettre.
    Encore merci pour cette approche de cœur et de raison.

  14. tholluche dit :

    Merci cher Jean Luc de ne pas oublier dans les composantes du FdG les non-encartés militants sur le terrain et présents dans l'action. Pour ma part je suis un ex-coco qui n'apprécie pas la manière d'agir des frères Laurent et qui consiste à utiliser le FdG comme un fond de commerce. Si tu dis dans ton discours de Clermont-Ferrand que chaque problème a sa solution n'oublies pas que tous les problèmes ont toujours un dénominateur commun: le pognon ! Je pense que la question de fond du non ralliement des communistes là ou ça bute c'est les indemnités d'élus que ces bons "camarades socialistes" veulent bien laisser aux adjoints communistes (et l'impact sur les sénatoriales) et qui sont le fond de commerce de la direction du PCF. J’espère qu'après les municipales de 2014 vous ne tomberez pas dans les mêmes travers c'est à dire penser au travers des considérations financières même s'il est vrai que l'argent est le nerf de la guerre.

  15. Ardwenn dit :

    "novembre"...". C’est le mois des morts, depuis les Celtes"..

    Pas vraiment. C'est le début de l'année nouvelle, le temps de la réflexion et du ressourcement. C'est aussi la fête des Vivants et des Morts, le temps des retrouvailles. Le moment où, durant trois nuits, au début novembre, fête de la Samain – dont la racine s'apparente au germanique "Samen", "Ensemble", les portes qui séparent notre monde de l'Autre Monde sont ouvertes. Ce sont des choses qu'il faut savoir, elles font partie de nos racines gauloises. Même s'il est désormais mal vu à gauche d'avoir des racines.

  16. Flojade dit :

    Communiste en Charente Maritime je n'attends plus rien du national après saisine de la commission des conflits et ce qu'ils viennent de valider pour le conseil départemental. Mais je suis encore et toujours communiste !
    Jusque quand ? je ne sais pas.

  17. zebulon dit :

    la bataille de Paris. Paris est le symbole des tripatouillages quoi d'étonnant et surtout profitons en. En effet paris est à la fois une commune, un département, une future métropole etc., bref un empilement de tous les structures possibles administratives et semi-economiques baignant en permanence dans ce que Barre appelait le microcosme. Bref pas le terrain idéal pour faire émerger des grandes luttes populaires. Donc le seul gain à espérer c'est de marquer ses distances avec ce marigot où la gamelle compte plus que les idées. Pendant ce temps là, consacrons notre énergie à lutter contre le programme de destruction européenne, les gens se rappellerons davantage de ceux qui apportent le café ou la soupe, plutôt que de la couleur du jet d'un ministre.

  18. alinber dit :

    Message à Pierre, les alliances sont à la base des divorces....

  19. jr84 dit :

    L'élection de Brignoles nous montre, au moins, quelque chose de positif. La fin du vote utile et du report de voix en Front Républicain. Terminé les tripatouilles et autres hégémonies politiques. Les électeurs/trices prennent le pouvoir !

  20. marco26 dit :

    Ancien membre PCF et ami actuel du PCF, favorable au débat et au respect mutuel, je ne veux insulter personne, rappeler simplement que l'ultra libéralisme s'est toujours approprié le bBien commun pour le confier aux groupes les plus riches. L'Histoire en témoigne. Ce que font les solfériniens est dans cette exacte perspective. Je ne leur fait plus confiance. Des camarades du PCF ont le droit de se tromper. L'avenir jugera.

  21. turmel jm dit :

    Malgré ce que je peux lire sur ce blog je voulais m'exprimer qu'après le 18 octobre date de notre vote interne pour Bordeaux. Mais voilà, j'ai écouté le discours du camarade Mélenchon.
    D'abord, merci d'avoir parlé de nous dans ces termes. Ici à quoi bon cacher ses sentiments j'ai eu chaud au coeur. Lorsque j'étais en activité dans mon entreprise malgré le rapport de force qui nous était favorable, j'étais connu comme communiste, avant d'être le cégétiste, y compris de ma hiérarchie. Pour un bon déroulement de carrière je peux vous assurer ce n'était pas un avantage (...). Alors, lorsque je constate sous le sceau d'un soit-disant réalisme municipal dans l'intérêt du peuple, que certains par contre ne sont pas insensibles à leur carrière, au de-là de la colère, j'ai carrément mal. J'ai mal parce que j'ai la certitude pour bon nombre d'entre eux que leur choix sont motivés par d'autres facteurs beaucoup moins altruistes. Cela fait 35 ans que je suis au PCF. Je ne sais pas ce que me réserve l'avenir politique, mais en tout état de cause si par malheur je devais remettre en cause ce qui fut l'engagement de toute une vie, ce n'est certainement pas pour aller ailleurs, je deviendrai ce que l'on nomme amicalement un compagnon de route.
    Merci encore camarade Mélenchon !

  22. Bernard dit :

    Merci pour le discours de dimanche. Grâce à celui-ci l'espoir reste dans le FdG, et oui nous allons regarder ce que décideront les militants du PCF, mais j’espère que ce ne sera pas pure rhétorique que l'appel à l'exclusion systématique pour les judas allant chercher des places de strapontins chez les solférinens, si bien nommé par vous.

  23. Michel E. dit :

    @ Stockholmare à 7h48 :
    "Un rejet de l'alliance avec le PS me semblerait être l'occasion d'un bon coup de balai au PCF Paris (en tout cas, personnellement, je voterai Danielle Simonnet, sauf si Brossat et sa clique se retrouvent sur ses listes, dans ce cas-là, abstention ou vote NPA)."

    Même sans coup de balai au PCF Paris avant les élections, je pourrais voter pour une liste Front de Gauche menée par Danielle Simmonet avec "Brossat et sa clique" si le PCF Paris se contente de s'occuper du logement. Brossat semble être engagé là-dessus, et je pense qu'il pourrait faire des bonnes choses là-dessus. Mais évidemment il faudrait qu'il n'ait pas peur d'attaquer Hidalgo frontalement sur le sujet et qu'il ne montre aucune complaisance vis-à-vis du PS. Et aussi il faudrait que le PCF Paris laisse plus de places aux autres dans le Front de Gauche (autrement dit, il faudrait commencer par une redistribution plus égalitaire des sièges entre les différentes composantes du Front de Gauche).
    Mais en fin de compte, je serais certainement beaucoup plus à l'aise si un coup de balai au PCF Paris avait lieu avant les élections, dans l'hypothèse d'un rejet par les militants de l'alliance avec le PS. Après tout, Brossat dit qu'il ne prend pas position, et ça paraît bizarre (carriériste, si on veut).

  24. François 70 dit :

    Cher Jean-Luc Mélenchon, ton très beau discours me conforte dans mon adhésion au PG au lendemain des élections de2012. J'ai néanmoins une divergence importante concernant l'appartenance du PS à la gauche. Appartenance reconnue implicitement ou explicitement dans tes interventions, et encore à Clermont. Qu'il demeure des femmes et des hommes de gauche au PS est un fait, encore qu'il ne faille pas s'illusionner sur leur nombre, y compris à la base, où nombre de petits ou très petits notables locaux sont des solfériniens pur-sucre qui, par exemple, cogèrent les intercommunalités dans le plus parfait consensus avec la droite. Tout indique que ce parti n'est plus un parti social-démocrate réformiste, mais un instrument de l'oligarchie pleinement et définitivement intégré à la Ve qui en est la représentation. Il y a une contradiction insoluble entre le fait de dire, à juste titre, qu'il faut exclure ceux qui iraient sur des listes avec les solfériniens, et en même temps reconnaître à ces même solfériniens l'appartenance à la gauche. Car comment justifier l'exclusion de militants allant sur une liste de gauche ? C'est du reste au nom de cette prétendue grande famille de la gauche, qui est devenue un escroquerie politique, que P. Laurent veut aller à la soupe à Paris! Il est temps, je crois, de redéfinir les frontières de la gauche conformément à la réalité.
    Fraternellement.

  25. pierre dit :

    Les dirigeants du parti communiste parisien veulent se rallier au PS dès le 1er tour ! Y aurait-il des sièges à sauver ? S'allier avec l'entente PS-verts, ils ont passé leur temps à faire la même chose que la droite avant eux. Il est vrai que c'est plus facile d'insulter les automobilistes qui polluent, plutôt que se demander comment pourrait-on faire pour qu'ils habitent à dix minutes de métro de leur boulot. Paris-plage, la nuit blanche, le vélo-lib... fabuleuses conquêtes sociales !

  26. Nadia dit :

    Formidable discours de Jean-Luc Mélenchon à Clermont-Ferrand, discours qui a cette merveilleuse intelligence et clarté d'appeler "un chat un chat" sans pour autant amoindrir les communistes sincères (la quasi totalité) et par conséquent le Front de gauche. Merci à Jean-Luc Mélenchon d'avoir redonné courage aux militants et amis du FdG, rappelé la ligne de nos combats et des moyens à mettre en œuvre pour parvenir à nos objectifs à l'abri de toutes compromissions et...
    Au travail, mes amis !

  27. jefmergen dit :

    De même les verts se sont explosés en participant à ce gouvernement de petits bras, le PCF risque de retourner dans son anéantissement des années d'union avec Jospin. Vassal d'une Europe de Droite, le pays n'a de toutes façons plus aucune espèce d'autonomie. Quand l'industrie représente juste environs10% du PNB, l'agriculture vivant sur ses subventions en attendant la mise à mort par le traité transatlantique, l'avenir est incertain. Nos stades sont prêts pour servir de stockage aux rafles post pouvoir FN.

  28. octobre dit :

    Quelques sièges en plus quelques sièges en moins. Qu´importe ! Ce n´est pas quelques gouttes d´eau en moins qui videront l´océan. Dites- vous bien qu´il y a eu 4 millions de votants front de gauche à la dernière présidentielle c´est à dire 4 millions de personnes qui ont allié et le coeur et l´intelligence, tout simplement le bon sens. Si certains commentaires sont jugés excessifs et d´un anticommunisme primaire, dépassons la forme pour le fond et prenons en compte l´attente énorme posée par toutes et tous sur le front de gauche. L´enthousiasme est là et il est parfois débordant. Rien ne pourra l´entamer. Alors toutes voiles dehors au premier comme au second tour. Bravo à Jean Luc Melechon pour son discours et tout le reste, Une véritable attitude de l´esprit.
    Ps. Pierre Laurent, Quelle mouche t´a piqué ce jour là ?

  29. rodolphe13 dit :

    Le succès du FN actuellement tient peu selon moi à la dédiabolisation médiatico-politique orchestrée par le pouvoir PS/UMP. Non, ce qui séduit les électeurs, c'est l'hostilité totale du FN à l'égard de ces mêmes partis. "Tout plutôt que les mêmes !" telle est l'antienne actuelle dans l'électorat déboussolé. Dans ce contexte, il apparaît encore plus contre productif de s'allier avec le PS. Et même au second tour. Si nous rejoignons en rangs serrés le PS au 2ème tour, le glissement à droite du débat démocratique ne cessera de s'amplifier. La victoire de Hollande grâce aux voix du FdG est de ce point de vue très révélatrice. Le PS et le gouvernement, Valls et Mosco en tête, cherchent toujours plus à droite. Depuis 2012, la dérive du débat vers la droite (Roms, dette, austérité, fiscalité...) s'est amplifiée. Armer les polices municipales, envoyer l'armée dans les quartiers populaires, ou des drones, chasser les roms, reculer l'âge de la retraite, augmenter la TVA, geler les salaires des fonctionnaires, augmenter le diesel, négocier le libre échange transatlantique, autant de propositions de personnes classées à gauche ! La droite n'arrive même plus à suivre la cadence, c'est dire !
    Rejoindre le PS au 2ème tour c'est accepter ce système, c'est aussi honorer le FN qui dès lors resterait le seul parti à apparaître sans compromission. Je pense donc que quitte à perdre des municipalités "et à faire le jeu de la droite", nous devons nous maintenir partout où nous franchirons la barre des 10% d'inscrits. Sinon, comment convaincre que nous voulons renverser la table et ce système pourri ?

  30. Sabrrr dit :

    Je ne suis pas une adepte de facebook, mais pour partager quelques infos avec d'autres sympathisants du FdG, j'ai sauté le pas, puis j'en suis revenue... écoeurée.
    Je serai brève. Je revoterai FdG, lorsqu'on se sera séparé des apparatchiks et de leurs larbins ! J'accepterai même qu'on perde à toutes les élections, si je peux garder la tête haute et ne pas trahir mes idées. En attendant, je voterai PG.
    Plus que jamais, respects M. Mélenchon.

  31. e-lecteur dit :

    « La volonté du bonheur » pour moi qui ne suis qu’un simple sympathisant, électeur du front de gauche, voilà qui me parle parce que lorsqu’un homme politique s’adresse au cœur en même temps qu’à l’intelligence, il me semble qu’alors tout devient clair, simple et lumineux. Et je viens d’en trouver confirmation dans l’article paru sous ce titre sur Médiapart par Christian Salmon qui y voit le slogan des futures campagnes du FdG, je suis en particulier touché par la phrase suivante : « Ce n’est pas le combat du bien contre le mal, c’est une affaire de désir et de joie, c’est une question de vitalité. » Ce que nous propose Jean-Luc Mélenchon, c’est de répondre aux passions tristes du FN par La Volonté du Bonheur ! conclut Ch. Salmon. Cela je peux le faire en tant qu’individu puisque c’est une question d’état d’esprit à changer, donc c’est à la portée de tout un chacun. Je crois vraiment qu’il y a une piste à explorer du côté de la joie et cela d’autant plus que l’avenir semble difficile et semé d’embûches. Bon courage à tous.

  32. naif dit :

    Je parie que le FN, comme d'habitude va reprendre ce magnifique slogan "La Volonté du Bonheur" pour y ajouter un lamentable "le bonheur des français d'abord".
    Déposons rapidement la "marque". Si c'est possible. Ce n'est pas de l'humour. Elle est capable de tout. Hier, au grand jury RTL elle s'est dit "anti-libérale parce que le monde change. Le FN s'adapte, hier c'était la lutte anti-coco il fallait être pour le libéralisme, aujourd'hui il faut être contre la concurrence déloyale et être pour les nationalisations. C'est malheureux, pour être un patron compétitif, il faut que celui ci traite ses salariés comme un primate. Voilà ce qui est encouragé. Il n'y a plus d'humanité." ça vous met de cul. Elle revoie les migrants de Lampedusa dans leur foyers et commence à organiser les métastases FN à l'éducation nationale avec publicité à la télé. Ils vont nous rendre fou !

  33. Vox populi dit :

    Est-ce que je me trompe ou est-ce que l’électorat du FN est un électorat plutôt âgé ? Par expérience, - dans mon travail, les gens ont tendance à se confier facilement - et au vu du public présent lors de certains discours, j'aurais tendance à le croire. On a des statistiques là dessus ?

  34. Éric RAVEN dit :

    Bonjour,
    Plus qu'un discours politique, une parole fort, pleine d'humanité et incarnée par un grand homme dans un moment bien difficile mais comme cela fait du bien. Visiblement le mauvais choix de Pierre était une bassesse qu'aucun n'imaginait, cela se ressent en écoutant Jean Luc.

    @54Lilly - 196
    Lire d'une communiste pure et dure toute l'affection pour Jean Luc fait du bien aussi.

  35. jean ai marre dit :

    @ 232 naif
    " Elle revoie les migrants de Lampedusa dans leur foyers et commence à organiser les métastases FN à l’éducation nationale avec publicité à la télé. Ils vont nous rendre fou !"

    Pas nous ! L'entreprise Le Pen a beau rôle de surfer sur la vague des mécontentements, jamais elle ne met le système en cause, elle se laisse pousser par le ras le bol de nos concitoyens, qui inquiets de ne pouvoir faire face aux échéances mensuelles, d'être à découvert à la banque, de ne pouvoir éduquer leurs enfants, se laisse aller à la démoralisation. Aider par les médias qui n'osent plus l'appeler extrême droite, préfèrent l'appeler La Marine, ou le bleu marine etc. Elle devient crédible, alors que son fond de commerce ne change pas. Pourquoi plus personne n'engage le débat avec elle sur son programme économique ? Sur les solutions objectives à promouvoir l'emploi ? Sur le contenu des programmes scolaires plutôt que sur la mixité à l'école ? Il faut l'attaquer sur les points précis et non sur leur philosophie. La plupart de nos concitoyens qui votent pour l'entreprise familiale, ont le nez dans le guidon, chloroformés par les émissions TV, ils ont perdu le sens critique, si on y ajoute l'inculture politique le tableau est brossé. Notre crédibilité d'hommes et femmes de Gauche est engagée. Si l'on veut se démarquer de ce conservatisme politique, et ne pas sombrer avec les classes politiques actuelles, il est grand temps d'arrêter de philosopher et de réduire la famille Le Pen à sa plus simple expression, en lui renvoyant son miroir qu'est le système.

  36. ROLLAND dit :

    Bien entendre la fin du discours de Clermont de Jean-Luc Mélenchon. Pas de globalisation des communistes, pas de rancune à l'égard de ceux et de celles qui reviennent de plus ou moins loin, en toute indépendance, pour travailler à l'intérieur du Front de gauche pour le bonheur du plus grand nombre. Eviter le sectarisme qui rétrécit au lieu de rassembler, qui suinte la peur et non la confiance, qui produit défaites et désespoir. Il est vrai qu'il y a parfois de quoi être lassé, mais que faire d'autre que se battre? D'abord sur les mots. Il faut demander aux amis du PCF pourquoi le "parti" est toujours, dans leurs documents, nommé à côté du Front de gauche, ce qui donne l'impression d'une prise de distance, d'une séparation, prélude à un divorce ? Exemple dans l'Huma de ce jour, "des élu-e-s communistes et du Front de gauche" comme si, dans notre stratégie commune, il pouvait y avoir des élu-e-s communistes qui ne soient pas Front de gauche et réciproquement. Quelle impression veut-on donner par cette formulation, sinon celle d'un PCF certes de gauche mais d'une gauche réaliste, fréquentable, alors que le FdG est plutôt d'extrême-gauche, surtout si on peut le "réduire" à sa figure de proue et à sa caricature.
    Ne pas céder sur cette terminologie, mais ne pas tomber dans le travers qui consisterait à "renvoyer dos à dos la droite et la gauche" c'est-à-dire le PS comme le demandent ceux qui, à Paris, préconisent une alliance de premier tour. "Dos à dos" n'est même pas juste, puisque c'est pire. La droite élue fait une politique de droite, le PS élu fait aussi une politique de droite, en contradiction avec les discours d'avant élections. C'est politiquement un désastre, et moralement pire qu'un crime, une faute. Dont chacun peut voir aujourd'hui les conséquences dans notre société : mentez cyniquement, trichez sur vos impôts, truquez vos bilans, volez sur une grande échelle, méprisez le commun des mortels et les lois communes, et vous serez...

  37. naif dit :

    P.Laurent pour justifier sa stratégie de rassemblement s'appuie sur le travail du FdG à l'assemblée nationale (qui est excellent certainement) et fustige dans l'Huma du 11 octobre "les «erreurs» de vote des 8 socialistes. En vérité, le gouvernement est en difficulté dans sa propre majorité. Je dis bravo aux députés du Front de gauche. Ils ne lâchent rien et leur combativité vient de payer. Cette mesure aurait gravement pénalisé le pouvoir d’achat des retraités. C’est un encouragement à poursuivre la mobilisation." Et bien à la 3ème séance du vendredi 11 octobre, l'article N°4 est revenu à l'ordre du jour et le vote est sans appel: la revalorisation des retraites se fera bien le 1er octobre au lieu du 1er avril. La combativité aura payé 1 jour.assemblée nationale

  38. franck MILO dit :

    @jefmergen
    Je suis de votre avis. Néanmoins, cette fois ci j'y vais ! Moi qui n'était ni carté ni rien du tout dirais-je, je m'inscris au PG avec quelques dizaines d'euros oui ! Je vous avoue, c'est pas facile à budgétiser, mais c'est indispensable à mon sens. C'est ma brique à moi... plus la votre et encore une autre.
    On ne lâche rien.

  39. Christian B dit :

    @PIETRON
    Monsieur, un usurpateur reste un usurpateur qu'il se revendique de l'étiquette PCF ou PS ou autre.
    Il n'y a aucun anti-communisme à dénoncer les actes honteux tels que se coucher devant le "stalisnisme", trahir des grands résistants comme Geroges Guingouin, etc. C'est au contraire de tels actes toute honte bue qui sont réellement anti-communistes, car celui -ci ne pourra se construire qu'en respectant l'humain et donc la démocratie, ce qui n'a rien à voir avec les salopards qui en URSS et ailleurs s'en sont revendiqués alors qu'ils n'avaient que l'étiquette. Les militants et les électeurs qui sincèrement ont été abusés par des usurpateurs ne sont pour rien dans cette sinistre histoire, cette idée du partage et de la fraternité n'est pas entachée, elle est toujours d'actualité.
    On le verra avec le prochain vote des militants.

  40. educpop dit :

    L'absence de sensibilité politique est une absence de sensibilité tout court. Ceux qui sont sensibles aux belles images sont physionomistes naturellement, ils détestent la laideur et la vulgarité parce qu'ils pensent que c'est cela d'être humain. L'absence de désir pour ce qui est beau vient du fait qu'un amalgame se fait entre la beauté et la faiblesse, de la part de ceux qui ont tout le temps peur d'être pris pour des faibles. Cela les motive pour humilier des plus faibles qu'eux. On voit bien que la physionomie des cadres et des militants du Front Nationaliste est effrayante ! mais leurs adhérents ne le voient pas, cela devrait nous mettre en garde contre la difficulté du dialogue, en fait ce sont des visions différentes de la qualité humaine.
    Jean-Luc Mélenchon représente une humanité que les autres ne voient pas, ils se voient devenir dominants et cela indiquerait si c'était vrai que la chasse aux idées généreuses serait ouverte dans des proportions effrayantes. Il ne sert à rien de parler à ceux qui ne veulent rien entendre, il faudrait multiplier les supports de communications en direction de ceux qui n'osent pas se prononcer.

  41. Magda Corelli dit :

    Quel magnifique discours dimanche ! J'ai pleuré.C'est aussi bête que ça.Merci mille fois.

  42. Denis F dit :

    @ 22 François 70
    Merci camarade d'être si direct, la clarté de ton commentaire que je considère comme étant le plus politique de ce que je viens de lire ici même, nous sommes au moins deux à le dire plutôt qu'à le penser.

  43. stéphane dit :

    @Michel Matain
    Je suis tout a fait au courant de la décision des communistes de Marseille, mais ma remarque s'entendait dans certaines municipalités ce que j'ai écrit, il parait évident que la politique de droite du gouvernement socialo-écolo déteint dans tout le pays et dans toutes les municipalités, sur ces bases,il parait incompréhensible que le PCF puisse faire liste commune avec les socialistes quand la tête de liste est socialiste, au premier tour, je regrette cette attitude malgré toute l'affection que je porte au PCF et aux combats qu'il a pu mener en faveur des plus démunis. Le FdG doit vivre, pour nous tous.

  44. Michel Matain dit :

    @ 223 Michel E.
    Après tout, Brossat dit qu'il ne prend pas position,

    Ca veut juste dire qu'il n'est pas d'accord avec le projet d'accord conclu avec le PS. Ian Brossat, s'il était d'accord, le chanterait sur tous les tons. Donc Ian dit qu'il ne dit rien, Marie-George est retournée en Seine-Saint-Denis, Olivier Dartigolles ne s'occupe plus que de Pau où il sera tête de liste du Front de Gauche. La liste s'allonge. Y-a-t-il encore quelqu'un au téléphone ?

  45. Christian B dit :

    Il n'y a pas pire que la tiédeur pour créer un climat suffocant. L'autonomie c'est aux deux tours, sinon nous ne serons jamais crédibles, et on contribuera à engendrer la désespérance, l'abstention massive car pas d'autre choix, ou au pire le vote FN. Les gouvernements depuis 1983 et la violence exponentielle de leurs actions contre le social et clairement au profit de 0,01 % de voyous est la raison majeure de ce marasme économique et social. Le système de la République représentative interdit une vrai Démocratie, la marotte du front républicain est le piège, l’ultime outrage (foutage de gueule) pour le petit peuple.
    Que les candidats du FdG qui désirent continuer au deuxième tour le jeu infernal nous le disent d’avance, cela évitera un déplacement dès le premier tour. CQFD

  46. Pierre Pifpoche dit :

    Va-t-on vendre le Front de Gauche pour un plat de lentille ?
    Miltant du Parti de Gauche et ancien militant du P.C.F. de 17973 à 1990, je dois me déclarer d'accord avec Marie-Georges Buffet et Jean-Luc Mélenchon et totalement en désaccord avec Pierre Laurent.
    En matière de "suicide électoral", nous avons des experts passés maîtres place du Colonel Fabien. La leçon des deux dernières Présidentielles et de la dernière Législative doit être pour tout le Front de Gauche aussi édifiante que l'est le scrutin de Brignolles et de ses torgnoles.
    Si mes camarades communistes de Paris décident de faire jeu à part et de la jouer perso en nous crachant dessus, nous les partenaires et nous le peuple, alors ce sera désastreux, il me semble, pour la dynamique et le moral du Front de Gauche. Et par conséquent aussi pour les communistes eux-mêmes, comme pour nous tous.
    La décision doit être la même à Paris qu'à Evry. Je pense que nous pouvons faire une campagne autonome et de large rassemblement "Place au peuple" à Paris sans pour autant nier les acquis municipaux de la gauche dans la capitale, et en priorisant la lutte contre la droite. C'est en tout cas ma conviction. Et je partage largement l'analyse du PG.
    Déjà qu'un tiers du Conseil Départemental du PCF de Paris ait voté pour l'union avec le Front de Gauche, c'est déjà une première grande victoire (dont je trouve dommage que personne, ou presque, ne parle ici.)

  47. Bertrand dit :

    Je vais apporter de l'eau au moulin de ceux qui prônent l'indépendance aux deux tours et livrer mon sentiment. Maintenant que l'on a oser faire le pas (enfin!) de présenter des listes autonomes au premier tour dans les grandes villes nous gagnons en clarté et crédibilité, il serai malvenu de s'allier au PS au second. Nous n'avons pas les même idées alors que pouvons nous aller chercher dans ces alliances? Quelques strapontins? La belle affaire, les quelques places gagnées dans la compromission seront autant d'hypothèques sur l'avenir. Car qui va comprendre et accepter ces magouilles? Le coup du "oui mais on peut changer les choses de l'intérieur", on a déjà donner, ça ne marche pas. Il nous faut un roc, une balise à laquelle nous raccrocher pas de louvoiement, gardons le cap, on a notre programme, nos idéaux et on les mettra en application.
    1er tour FdG, 2nd tour FdG ou rien.

  48. mb_49 dit :

    Magnifique discours de Jean-Luc, l'homme du coeur. On ne peut pas être plus clair. Faisons confiance aux militants du PCF qui maintiendront le lien avec les autres parti du FdG. Il y aura quelques dissensions à régler avec les "séparatistes" même si ce sont des membres éminent du PCF. L'alliance avec la droite est une trahison (la majorité des caciques du PS ayant clairement choisi leur camp !). Cette manoeuvre de mauvaise qualité et ce manque d'analyse de la réalité condamnent tous ceux du PCF qui s'y sont prêtés, d'une part à ne pas obtenir ce qu'ils visaient et vraisemblablement à se faire mettre sur la touche politique. La mairie de Paris sera probablement perdue par les Solfériniens. Ce ne sera pas un coup politique !

  49. Harry dit :

    La crise du capitalisme signifie l'échec et la faillite de l'ensemble des partis qui œuvrent à son maintien ou à sa gestion. Dans ces conditions, la décision de la direction du PC de Paris est particulièrement malvenue. En revanche, combien, parmi les plus virulents critiques de la stratégie d'alliance PC/PS, ont permis à ce parti de rester autonome électoralement au cours des 30 dernières années ?

  50. gerlub dit :

    La dernière loi sur les retraites qui entérine le passage à 43 annuités de cotisations a pour conséquence directe que plus personne n’aura droit à cette retraite à taux plein faute d’atteindre ces 43 annuités. Cela entrainera donc pour les ayant-droits des décotes importantes. D’où le battage publicitaire important ces derniers jours d’offre de retraites complémentaires par capitalisation (Malakoff–Médéric), y compris sur les chaines de radio publiques. N’était-ce pas là le but ultime de cette loi que d’obliger les français à souscrire davantage de retraites par capitalisation ? Et au profit de qui ? Certainement pas de la grande majorité des français ! Et tout cela voté, sans problème, par un soi-disant parlement de gauche avec l’argument fallacieux de l’augmentation de la durée de vie alors qu’il ne s’agit simplement que de définir un partage de la richesse nationale annuelle produite (PIB) un peu plus équitable. La droite n’aurait pas fait mieux ! Souvenez-vous en à l’occasion des prochains scrutins.


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