11oct 13

En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand

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Le paradoxe de l’automne, c’est la splendeur flamboyante des paysages, s’il y a des feuillus, et l’ombre terrible du mois de novembre qui s’avance. Le soir tombé, s’il y a du crachin, toutes les obscurités tournent au glauque. La nuit elle-même n’a ni cette force métallique des nuits de gel hivernal, ni le velours épais qu’on observe en été quand le soleil s’est couché. Une nuit molle, collante et trompeuse comme une peau de lait ou un discours de Hollande. Grisaille du mois d’octobre, quand novembre monte à l’horizon comme une tache sombre. C’est le mois des morts, depuis les Celtes. Je n’y ai jamais eu le moral flambart. Cette année moins qu’une autre.

Qu'elle est moche ma France en ce moment. Ce matin sur le présentoir du kiosque à la gare de Strasbourg, un nouveau publi-reportage pour madame Le Pen à la une du « Nouvel Observateur ». Tous les beaufs qui passent devant gloussent. L’ami d’enfance de la dame, qui dirige ce journal, a-t-il pensé que son affichage est un encouragement avant d’être un argument de vente ? N’a-t-il pas eu, fusse un instant, de honte devant pareille manipulation ?

Juste à côté, le journal de Christophe Barbier, « L’Express », met la main aux fesses des énergumènes. La semaine dernière, il dénonçait les syndicats ; cette semaine les femmes voilées. Peut-on dire un mot de critique de l’un ou de l’autre de ces titres, quoi qu’ils soient des vaches sacrées ? Non, bien sûr ! Le moindre commentaire et hop la sirène d’alarme vous déchire les oreilles : « Outrances ! Invective ! » Ce Barbier avait produit un long vomi éditorial pendant la campagne présidentielle : « Pour en finir avec Mélenchon ». Maintenant il couine comme un magot dès qu’on l’interpelle : « Tout ce qui est excessif est insignifiant ». L’ennemi des syndicats et des musulmans cite sans le savoir ce Talleyrand dont Napoléon (s’il vous plait !) disait : « c’est de la merde dans un bas de soie ». Ces gens-là sont pourtant les pontifes de notre temps. Bref, le moral est en berne. Heureusement que la raison reste aux commandes. Il vaut mieux. Je dois affronter une crise terrible.

Le conseil fédéral du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris. Mais les militants communistes l’accepteront-ils ? C’est le sujet de cette semaine qui vient. J’ai bon espoir. En Essonne aussi une assemblée départementale avait été convoquée en présence de Pierre Laurent. Là aussi on avait essayé d’éveiller les militants avec des arguments à l’emporte pièces aussi raffinés que « ne donnez pas raison à Mélenchon qui veut faire d’Evry un test ! » Les arguments « ad hominem », qui choquent tant quand il s’agit de dire leur fait aux solfériniens, sont apparemment beaucoup mieux acceptés quand il s’agit de me les appliquer. Dans ce cas l’échec est total : le vote a donné l’unanimité moins une voix en faveur de la liste autonome par rapport à Manuel Valls. Pierre Laurent nous dit dans « Le Parisien » qu’il vaudrait mieux s’occuper de Corbeil et y obtenir, en échange d’Evry, le soutien du PS. Il ne lui reste plus qu’à nous dire à laquelle des deux listes communistes actuellement en présence il pense ! On n’en finirait pas. Je ne veux pas me laisser happer par les chipotages que ce genre de situation engendre. Sur ce blog, j’ai rassemblé mes arguments politiques en faveur du maintien du Front de gauche en toutes circonstances. Ils sont rassemblés dans un document prêt à être diffusé. N’hésitez pas.  L’hyper visibilité nationale et Européenne de Paris m’a obligé à un suivi particulier de cette situation qui est à l’origine de la crise. En fait je mâche des cendres. Jamais je n’aurais cru que tout ce que nous avons construit pourrait s’échouer comme ça, dans un imbroglio municipal misérable où les gesticulations publiques couvrent les arrangements les plus sordides. Jamais je n’aurais cru que les suffrages conquis de haute lutte dans la présidentielle serviraient à marchander sur mon dos, et sur celui de tous les partenaires du Front de Gauche, des sièges dans des assemblées et dans des sociétés d'économie mixte ! Dimanche, je m’exprimerai sur le sujet à Clermont-Ferrand à l’occasion de notre Convention nationale sur le programme des municipales et des européennes. A cette place-ci, sur ce blog, vous pourrez suivre en direct mon discours. On s’y retrouve, si vous voulez.

Hollande avoue : la retraite c'est à 66 ans !

Les députés viennent de voter l’allongement de la durée de cotisation pour la retraite. Pour la première fois, un gouvernement qui se réclame du parti de Jaurès détruit une conquête sociale. Typique de l’hypocrisie permanente des solfériniens, la mesure est présentée en même temps que ces menteurs se drapent dans un air de merveilleuse résistance : « nous ne touchons pas à l’âge légal de départ ». Menteurs ! Le gouvernement vient de reconnaître que l’âge de départ à la retraite allait être repoussé ! Beaucoup repoussé. L’aveu est fait dans un document budgétaire : le « rapport économique, social et financier ». Ce document, annexe du projet de loi de finances, est transmis à la Commission européenne. Il tient lieu de « programme de partenariat économique » prévu par le traité que Hollande devait, paraît-il, renégocier. Dans ce document, la France rend compte à la Commission de la mise en œuvre des « recommandations » européennes. C’est à la page 21 qu’est l’aveu : la retraite ce sera à 66 ans ! Le gouvernement écrit : « Ainsi, l’âge légal de départ à la retraite est maintenu à 62 ans, mais l’âge effectif de départ à la retraite (…), devrait mécaniquement augmenter avec l’allongement de la durée de cotisation. » Voyez le cynisme de la démonstration qui est exactement faite dans les termes dont nous avions accusé le gouvernement, provoquant l’habituel chœur de jérémiades. « À terme, un assuré qui débute sa carrière à 23 ans (c’est la moyenne en France) ne pourra partir à la retraite au taux plein qu’à partir de 66 ans ». Signé : François Hollande. En France, dans sa déclaration solennelle à la conférence sociale, en présentant sa soi-disant « réforme juste », l’homme de toutes les embrouilles essayait pourtant de cacher qu’il ne faisait qu’obéir à Barroso. Il affirmait la main sur le cœur: "Cette réforme ne nous est imposée par personne. S’il y a une réforme des retraites, ce n’est pas parce qu’elle nous aurait été exigée dans le cadre d’un programme de stabilité". Bobard. Après le Conseil européen de juin, Hollande avait déjà tenté un coup de com spécialement pervers. Il se vantait d’avoir fait enlever des recommandations le report de l’âge légal de la retraite. Scrogneugneu ! Mais il avait accepté le relèvement de « l’âge effectif ». Il s’était engagé «à prendre des mesures d'ici à la fin de l'année 2013 pour équilibrer durablement le système de retraite en 2020 au plus tard, par exemple en adaptant les règles d'indexation, en augmentant la durée de cotisation pour bénéficier d'une retraite à taux plein, en relevant encore l'âge effectif de départ à la retraite… » Parfaitement embrouillé ! Quel maitre !

Les retraites ne sont pas le seul sujet où le marionnettiste doit avouer les fils. Dans le même document, le gouvernement Ayrault indique en effet (page 26) que : «Dans le domaine des transports, la réforme du système ferroviaire, actuellement préparée par le gouvernement, permettra de préparer l’ouverture à la concurrence du transport de passagers d’ici 2019 ». Les cheminots disent merci à qui aux municipales ? Que les gaziers et les électriciens se tiennent prêts à rendre hommage aux solfériniens municipaux. En effet Hollande s’est occupé d’eux comme ils peuvent le vérifier à la page 24 de ce document : « Dans le domaine de l’énergie », le document rappelle que « la suppression des tarifs réglementés de vente de gaz pour les entreprises d’ici fin 2015, figure dans le projet de loi sur la consommation en cours d’examen » et que « l’ouverture du marché de la production d’électricité sera […] accrue par la mise en concurrence des concessions hydroélectriques (= les barrages) devant être renouvelées » Les barrages au privé ! Ce qui faisait hurler sous Sarkozy serait-il devenu délicieux ? « Mais monsieur Mélenchon n’attaquez-vous pas davantage les socialistes que la droite ? » demande le bouffi de service. J’en ai deux pour la même pierre à lancer, petit homme !

Le MEDEF a encore gagné !

« Libération » veut-il couper la tête des patrons ? C’est ce que fait penser sa une où l’on dénonce « les cadeau aux patrons » en montrant un homme sans tête. Comment le grand journal social-libéral (40 000 exemplaires vendus par jour) peut-il courir ainsi derrière Mélenchon et donner des gages au populisme qui-fait-le-lit-de-le-Pen-quand-on-critique-le-gouvernement ? C’est que la piétaille de la CGPME a levé des cartons jaunes pour Moscovici, qui lui a augmenté l’impôt sur les sociétés de 33% à 38 %. A titre provisoire, bien sûr. Où serait le problème si c’était à titre définitif ? Car j’ai connu ce taux à 42 % en France. Et ce n’était pas sous un régime communiste. En fait, le MEDEF s’est servi sur le dos des patrons de la CGPME. Mais comme les règles de la représentativité des syndicats patronaux n’ont jamais été changées, au contraire de celles des syndicats ouvriers, et comme j’ai été le seul à le dénoncer dans la présidentielle, maintenant la CGPME n’a plus qu’à japper quand le MEDEF le lui dit. Il s’amuse bien, le Gattaz, en ce moment. Il a froncé un sourcil, et Moscovici a reculé. Et pour lui dire merci, il lui envoie la piétaille de la CGPME mordre la main qui le nourrit. La situation commence à être connue.

Un nouvel épisode a eu lieu dimanche dernier. Suivez bien ! Le ministre de l'Economie a annoncé que le gouvernement renonçait à une nouvelle taxe sur les entreprises. Celle sur « l’excèdent brut d’exploitation ». Bien sûr, il n’est pas facile de comprendre de quoi il s’agit quand on n’est pas un expert fiscal. J’ai donc lancé mon alerte sur le réseau de la commission économique du Parti de Gauche, et attendu sagement qu’on m’explique jusqu’à ce que je comprenne. Comme un naïf que je suis, je pensais qu’on en parlerait le lendemain à France Inter. Bien sûr, ce n’était pas le sujet des pitbulls qui me recevaient. Pour ne pas avoir travaillé pour rien, je partage avec vous ce que j’ai appris.

Les prélèvements sur une entreprise sont calculés à divers niveau de l’établissement de ses comptes. C’est-à-dire à mesure que s’ajoutent les étapes de la formation de valeur et que se déduisent les prix à payer pour y parvenir. La nouvelle taxe se serait située à l’étage placé juste avant le moment où les combines sont possibles pour se soustraire au fisc. La taxe aurait cueilli dans « l’excédent brut d’exploitation ». Seules les grosses entreprises passaient à la caisse. Le MEDEF, qui ne représente que ce type d’entreprises, a aussitôt mis en action son énorme glande lacrymale. Aux premières larmes, Moscovici a tendu son mouchoir et demandé pardon. 

Il faut dire Moscovici est passé maître du tango fiscal. Un pas en arrière, un sur le côté et ainsi de suite. Voyons d’abord le ridicule : voilà un homme qui crée une taxe pour récupérer 2,5 milliards d’euros. S’il a tellement besoin de cette somme, pourquoi donne-t-il 20 milliards de crédit d’impôts aux mêmes entreprises, avec promesse qu’il n’y aura pas de contrôle fiscal ? Vous cherchez 2,5 milliards, monsieur le ministre ? Gardez plutôt ceux que vous avez, au lieu de les donner sans contrôle !

Après quoi, restent l’incompétence et l’embrouille. En effet, la nouvelle taxe figure dans le projet de budget pour 2014. Ce projet a été approuvé le 25 septembre dernier en conseil des ministres. Moscovici détruit donc une mesure phare du budget 2014, moins de deux semaines après sa présentation en Conseil des ministres. Ce génie a lui-même déclaré dimanche, la bouche en cœur : "nous avons estimé au final qu'il ne fallait pas créer un nouvel impôt sans avoir réfléchi à l'ensemble de la structure d'imposition des entreprises". Doit-on comprendre qu'il n'avait pas réfléchi avant de proposer le budget de l'Etat pour l'année prochaine au Conseil des Ministres ? Il n’avait pas réfléchi avant de  l'envoyer à la Commission européenne pour approbation? Il n’avait pas réfléchi avant de l’envoyer pour avis au Haut Conseil des Finances Publiques, garant de la politique austéritaire de l'Union européenne ? Ni avant de le transmettre à l’Assemblée nationale. Non. Il n’avait pas réfléchi. Mais maintenant, il va le faire c’est promis. Mais comment le croire ? Un homme qui, de son propre aveu, a si peu d’habitude en la matière. 

Donc, disais-je, sans aucune réflexion d’ensemble selon le ministre, il s'agissait de créer une taxe sur l'excédent brut d'exploitation des entreprises. Les économistes de mon parti me disent : « En soi cela aurait pu être intéressant. Car cela aurait pu permettre de mieux répartir les impôts entre les petites entreprises et les plus grosses, entre celles qui gagnent beaucoup d'argent et celle qui en gagnent moins ». Soit. Ils précisent : « taxer l'excédent brut d'exploitation aurait aussi permis d'empêcher une partie de l'évasion fiscale des entreprises ». Ah bon ? Et pourquoi ? « Cette nouvelle taxe aurait eu une assiette plus large que l'impôt sur les sociétés, qui est aujourd’hui le principal impôt sur les entreprises. Or, l’impôt sur les sociétés est un véritable panier percé : les jeux d’écritures comptables permettent aux grands groupes de réduire artificiellement l'assiette sur laquelle est calculé l'impôt sur les sociétés ». Et comment cela cher camarade ? « Entre autres diableries, elles peuvent le faire en jouant sur l'inscription comptable de leurs investissements et de leurs financements sur plusieurs années, ou en déduisant des intérêts d'emprunts. Tous ces jeux comptables permettent de faire baisser l'impôt payé à la fin. Mais comme l'excédent brut d'exploitation est calculé avant ces opérations, une taxe fondée sur lui rend inopérants ces petits ajustements des comptes. » Comme c’est ce que j’ai déjà dit au début de cette section, on peut en déduire que j’ai compris ce qu’on m’a expliqué. Je vous en souhaite autant. Militer et polémiquer, c’est une autre façon de s’instruire.

Mais vous n’aurez pas tout compris tant que vous ne connaîtrez pas le reste de l’explication. En fait, son projet de taxe ne visait pas à dégager davantage de recettes fiscales pour l'Etat. Son idée était plus tordue. La nouvelle taxe était destinée à remplacer, après divers tripotages, trois autres taxes existantes. A la fin du compte, il s’agissait de récupérer la même somme que ces trois rapportaient : 2,5 milliards d'euros. Suivez le guide. D’abord, Moscovici entendait baisser l'impôt sur les sociétés. Ça fait toujours bon genre dans les affichages publics en Europe libérale. Au lieu de 33%, hop, juste trente pour cent. Tout ça étant en réalité de la frime. Car les statistiques montrent que si les petites entreprises payent bien leur 33%, les grosses et très grosses boites, elles, ne payent que 8% grâce à « l’optimisation fiscale » comme disent les belles personnes pour parler de leurs combines qui rapportent gros.

Après cet allégement pour nos amis les patrons, deux autres étaient encore prévus. Au passage, j’ai appris l’existence d’une cotisation sociale que je ne connaissais pas : la «contribution sociale de solidarités des sociétés » (C3S). J’ai d'ailleurs failli ne jamais la connaître, puisqu’elle a failli être supprimée. Que finance ladite taxe ?  Le régime de protection sociale des travailleurs indépendants comme les artisans, les commerçants, un grand nombre des agriculteurs, etc. Les petits veinards ! En guise de réforme fiscale, Moscovici remplaçait donc une cotisation sociale par un impôt. Et sans que les entreprises ne paient un centime de plus à l'Etat. Le régime général paiera sans doute l’ardoise le moment venu. C’est-à-dire les salariés qui paient leurs cotisations.

Total, que veut dire tout cela ? Que le gouvernement de Jean Marc Ayrault et de l’embrouilleur en chef a fait une nouvelle reculade. Il détériore encore un peu plus le rapport de force pour les salariés dans le pays. Cette reculade intervient après plusieurs caresses du gouvernement au MEDEF. Le gouvernement a ainsi vidé de sa substance la promesse de taxe à 75% sur les revenus supérieurs à un million d'euros par an. Il a également reculé dès le premier battement d'ailes d'exilés fiscaux repeints en petits entrepreneurs "Pigeons". Et, je l’ai rappelé, il a surtout offert 20 milliards d'euros par an de cadeau aux actionnaires, sans contrepartie et "sans contrôle fiscal", sous prétexte de compétitivité. A chaque fois, le MEDEF engrange, puis réclame davantage.

Pourtant, avec le MEDEF, la calinothérapie n’a pas de sens. Il ne sert à rien de vouloir être gentils avec les grands patrons. Cette affection n’entre pas dans leur raisonnement. Pour eux, tout est coût, et tout coût est exagéré à part celui de leurs prestations et de leurs dividendes. Salaires, impôts, cotisations sociales : c’est toujours beaucoup trop ! D’ailleurs, à peine Moscovici avait-il reculé que déjà le MEDEF réclamait davantage. La nouvelle taxe n'existe plus mais le MEDEF veut quand même, en plus, la suppression de la recette fiscale qu'elle devait remplacer ! En attendant, il se frotte les mains de voir les petites et moyennes entreprises passer à la caisse à sa place. Loin d’exploiter la dénonciation de ce coup tordu entre patrons, le gouvernement… « réfléchit ». C’est-à-dire qu’il laisse faire. Même Libération doit protester ! Evidemment l’exercice est nouveau. D’où, je l’espère, l’amicale cécité de l’équipe des fabuleux « décrypteurs de chiffres erronés » qu’inflige à ses lecteurs ce journal. A toutes fins utile notez que le cadeau correspondant au crédit compétitivité est de 20 milliards en année pleine et non de 10, comme l’affirme le rédacteur de l’article qui en parle. Je sais bien que c’est difficile à croire quand on vient juste de se réveiller des nuages sucrés de la hollandomania ! Courage les gars et les filles, il vous reste encore Bayrou pour espérer. Selon vos goûts. Un jour vous apprendrez qu’il y a aussi « le Front de Gauche ». Et qu’à part injurier son porte-parole, on peut aussi y apprendre quelque chose. Ne serait-ce que pour faire semblant d’être ce journal de « toutes les gauches » dont se vantait Demorand. Mais le Front de Gauche est-il de gauche, hein, les amis ?  « Y-a-t-il un bon populisme » commencent déjà à se demander Marie-violette et Jean Patou avant leur brunch…?


295 commentaires à “En attendant de parler (dimanche) à Clermont-Ferrand”
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  1. chris dit :

    @gerlub
    Je vous rejoins d'autant plus. Je tiens un document de l'analyse professionnelle d'analyse des risques longévité des fonds de pension US et UK (profesional pension - site payant) avec des conclusions faites par des études d'actuaires. La mortalité est plus importante que prévu, il semblerait que, c'est la 1ère fois sur le long terme qu'une telle inversion apparaîtrait, sans que des raisons certaines puissent l'expliquer.
    Hausse de la mortalité constatée sur 2012, et sur 2013, y compris entre début et Fin 2013, par rapport aux dernières tables de mortalité. Cela concerne les population UK et USA, mais pourquoi en serait il différemment en Europe?
    Alors que le rouleau compresseur ambiant organisé par NS et l'UMP en son temps, les medias, et maintenant le gouvernement traître PS prêche le contraire, et inculque aux gens des hypothèses fausses. Une loi est bâtie contre la population, avec le blanc seing des soi-disant experts de pacotille vendus aux interêts privés. Vraiment il ne faut pas s'allier avec quiconque au PS, car ils défont des grandes choses acquises de longue lutte, sans sourciller.
    Pour ma part, je pense que cette crise va déboucher par le haut, et le FdG et les camarades du PCF vont en sortir plus fort, mais avec au passage quelques personnes qui vont échoir sur le bord de la route.

  2. alain chapelain dit :

    je ne suis qu'un citoyen ordinaire. Depuis1965 je vote à gauche.La dernière campagne fut source d'espoir.Malheureusement les derniers évènements sont une véritable douche froide.Mais je veux que les camarades sachent qu'ils ont un fort soutien dans la population et que le programme :l'humain d'abord,garde tout son intérèt.et pour Jean Luc,toute ma sympathie et ma reconnaissance pour nous avoir redonné l'espoir

  3. Vox populi dit :

    On a toujours un vrai problème de visibilité et de lisibilité avec nos chers médias inféodés aux libéraux, et c'est sans doute une des raisons majeures, sinon la principale, de notre relative stagnation. Ils nous effacent ou nous décrédibilisent en toute occasion et continuent sciemment à alimenter en oxygène la flamme du FN. C'est un déni de démocratie, c'est dangereux mais ça ne leur pose aucun problème de conscience puisqu'à l'instar de leurs maîtres, la conscience des médiacrates siège dans le portefeuille. Pour rester intelligible je m'exprime ici avec modération mais une bonne partie de moi-même a envie de renverser l'écran et la table et d'aller leur donner une leçon de démocratie. Je ne peux plus sentir ces singes et leur insupportable morgue, leurs langues fourchues et venimeuses etc... Les nouvelles générations apprennent dans une certaine mesure à décrypter l'intox qui leur est servie en boucle mais les gens plus âgés sont pour beaucoup conditionnés à penser que ces manipulateurs institutionnels sont objectifs et neutres. Je constate le phénomène chez certains de mes proches qui après quelques semaines passées sans piqure de rappel, régressent et perdent de vue l'essentiel. La tiédeur aussi est en cause, nombre d'individus continuent à se dispenser de réfléchir, tant qu'il parviennent à vivoter un minimum et peut importe les générations qui suivent et la dégradation exponentielle tant qu'un petit filet d'air passe encore dans la gorge. Beaucoup ne veulent tout simplement pas entendre parler du FdG, c'est nouveau, c'est effrayant, ça fait penser à tous les problèmes. Mais bougres d'andouilles, ce n'est rien à côté de ce qui vous attend si vous ne vous réveillez pas. J'allume le poste, Brignoles et la montée du FN, une allusion aux communistes, le FdG est un parti virtuel de plus de 4 millions d'électeurs, je ne supporte vraiment plus les médias.

  4. logitor2 dit :

    Les médias c'est la peur !
    "Beaucoup ne veulent tout simplement pas entendre parler du Fdg,...ça fait penser à tous les problèmes."

    Ben non, le FdG c'est exactement l'inverse, moi ça me fait penser à toutes les solutions. Mais c'est sûr, il y a un mur médiatique à défoncer, le mur de la peur avec lequel le FN est particulièrement en phase. La peur et la haine contre l'espoir l'avenir et l'amour. Les médias sont dans le camp mercantile des cosmétiques et de leurs promoteurs contre la noirceur des "tous pourris politiques". En fait, ils sont le véritable axe du mal et des mensonges à la fausse pipette d'anthrax. Ils nous vendent à longueur d'antenne la corruption des citoyens engagés pour mieux fourguer la blancheur des dentifrices de leurs étalages de réclame. Je suggère à Jean-Luc Mélenchon de ne pas rater une occasion de mettre le doigt sur la dépendance pécuniaire à la manne publicitaire de ses interviewers "neutres".

  5. Marite dit :

    Il n'y a pas que la 5e qu'il faut balayer mais aussi le système partidaire et le PCF comme le PG n'y échappent pas. Vous nous fatiguez et vous nous désespérez. Du balai les partis et vive le front de gauche !

  6. pierre dit :

    Je trouve tout cela affligeant. Je ne suis membre d'aucun parti ou mouvement du Gront de gauche. Mais à sa création (à l’initiative du PC je crois) j'avais fait un rêve d'une gauche intelligente capable de s'inventer dans le respect de ses différences. Dans la fraternité de ceux qui différemment luttent pour un monde plus juste. Mais je ne trouvent ici ou ailleurs que des invectives, des caricatures, de la suspicion,un sectarisme de chapelles. Les désaccords ne sont pas graves ce qui l'est c'est la volonté que l'on manifestera ou non à les dépasser. Mes amis et si au lieux de nous aligner derrière l'un ou l'autre nous nous unissions pour exiger des responsables qu'ils trouvent le chemin d'un accord. Je me suis réjouis de l'intervention de R Martelli dans Regard ou Politis d'une base de proposition allant dans ce sens. Pour moi le PCF le PG et les autres n'ont d'utilité que s'il sont capable de s'unir.
    Un mot encore. Je ne pense pas Monsieur Mélenchon que les municipales soient les élections idéales pour lancer l'idée de listes autonomes. Vous saviez très bien que le PC ne lacherait pas ses positions municipales.
    Fraternellement

  7. Magda Corelli dit :

    A propos de la photographie de Rose Zehner dont parle Jean Luc Mélenchon, je voudrais préciser qu'elle est de Willy Ronis. Un homme d'une humanité confondante et que j'ai eu le privilège de rencontrer à diverses reprises. S'il était encore de ce monde sûr qu'il serait des nôtres. Lors d'une exposition, j'ai eu l'occasion d'entendre un enregistrement de la voix de Rose Zehner car devenus âgés tous deux Willy Ronis lui téléphonait pour prendre de ses nouvelles. J'invite les amis qui ne connaissent pas toute l'oeuvre photographique de Ronis de s'y intéresser, elle est remuante comme... un discours de Jean Luc Mélenchon !

  8. Max Bézard dit :

    Le panier de crabes a bougé. Si des camarades signent avec Solférino, c'est qu'ils sont de droite. Bonne chance à eux ! L'histoire se répète et le spectacle est à la hauteur des enjeux. Dommage que ces enjeux ne soient pas politiques mais électoraux. Je me tâte. Vais-je encore voter en concurrence avec des machines programmables à distance, capables de donner le bon résultat ? L'heure est à l'insurrection mais il commence à faire froid. Nos cœurs devenus moribonds des J'aime se glacent devant cette grande incompréhension.

  9. phiphi the biker dit :

    Bonjour à tous !
    Plus personne ici ne supporte le bourrage de crâne des médias actuels (qui est aussi en réalité un bourrage des urnes par anticipation).
    Effectivement, la télé de gauche existe sur internet, mais il faut savoir qu'elle s'y trouve et avoir la curiosité d'y aller. Pour les citoyens de la vraie gauche que nous sommes, pas de problèmes, mais pour les autres ? Combien coûte, comment et qui autorise l'installation les chaines TNT ? Le front de gauche peut-il ou pas techniquement créer une chaîne de gauche sur la télé et en a-t-il les moyens financiers ? Ne pourrait-on pas, ad minima d'envisager des spots de pub indiquant aux téléspectateurs l’existence de cette télé de gauche sur le net ? Est ce une idée à jeter ? Je vous fais confiance pour y réfléchir, en débattre, ou dire pourquoi elle n'est pas à envisager.

  10. mimi dit :

    En 1972 il y avait un très fort rassemblement de la gauche (Marchais, Mitterrand, Fabre) j'avais 23 ans, c'était le vrai bonheur de vivre des moments comme ça, à la Vilette et puis patatra. Du sable dans les engrenages de part et d'autres pour finalement appelé à voter pour le candidat de gauche le mieux placé.
    Aujourd'hui à 63 ans j'ai l'impression de revivre le même processus, le gouvernement socialo nous trahis sur toute les plus petites coupures et pour des intérêts politiques de carrière sénatoriale pour P.Laurent, les communistes (non pas les adhérents) font des grimaces pour rester placés et là je ne parle que de Paris, c'est de plus en plus écoeurant, J-Luc Mélenchon se fait ridiculiser à l'emission C dans l'air avec le parterre journaliste Barbier, Nay. On n'a beau me dire "on lâche rien" mais j'ai l'impression que tout ce recasse la gueule et que le grand patronat aura toujours le haut de forme et la queue de pie.

  11. Gilbert La Porte dit :

    "Ayez, camarade, la volonté du bonheur !". Quel beau mot d'ordre pour terminer ce discours, encore un plus captivant que les précédents ! Et je dis cela en étant conscient que je pourrais me faire taxer d'idolâtrie. Mais je préfère être classé dans le fan club de Jean-Luc Mélenchon que dans celui de traîtres au Front de gauche, apparatchiks à la recherche de strapontins parisiens, qui ont pactisé avec les Solfériniens et qui cherchent à supprimer le Front de Gauche de Paris.

  12. françois dl dit :

    @phiphi the biker
    C'est une évidence, la communication n'est pas entre des mains amies ni même impartiales et dans ces conditions nous ne serons jamais crédibles. J'en arrive parfois à regretter le clip de la jeune "Mélenchoniste" qui avait au moins l'avantage de nous faire connaître auprès du jeune public. Mais si un projet permettant de contrer l'omerta médiatique se mettait en place, je serais prêt à participer.

  13. Ouilya dit :

    Puisque les dirigeants du PCF souhaitent "évoluer" comme le PS, il est temps pour moi de leur retourner ma carte d'adhérent PC.
    J'en ai vraiment assez, je souhaite avancer dans mes luttes avec Jean-Luc Mélenchon qui sait parfaitement s'adapter au changement et avancer tout en élégance, en respect et en intelligence.
    Quant aux camarades communistes, ils vont devoir faire un choix une fois pour toute. Ou laisser ce vieux parti qui bouffe à tout les râteliers et se fiche de sa base, ou mourir avec eux. Le PC, malgré le FdG, n'a pas su en profiter pour se libérer des socialistes, c'est leur droit de choisir leur manière de mourir, moi je veux du bonheur et non de la peur !

  14. ValMau dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    Je vous ai vu à la fête de L'Humanité à la mi-Septembre. J'ai travaillé dans le stand du Gard ou vous avez mangé avec Delphine Batho, Alexis Corbière, Gabriel Amard, Danièle Simmonet je crois, et pour ne citer que ceux-là. J'ai toujours voté Communiste et heureusement que je ne suis pas Parisien car je serais embarrassé mais je voterai pour vous, car moi je suis pour la cohérence et elle n'a pas de prix elle ! Bon courage !

  15. Nicks dit :

    Allons, ce n'est pas parce que nous connaissons quelques turbulences, bien prévisibles puisque nous étions un certain nombre à alerter sur le problème des municipales depuis longtemps déjà, que nous devons nous lamenter et cesser d'espérer. Nous n'avons pas le choix, il faut continuer, car le monde que certains veulent construire sera invivable pour une majorité de gens. Personne ne croyait que ce serait facile, que nous gagnerions d'un claquement de doigts. C'est difficile oui, le contexte nous est pour le moment hostile, mais ne serait-ce que par dignité, par cohérence, par conviction, nous ne lâcherons pas.

  16. olmaca dit :

    Jean Luc, vous n'auriez pas du faire les frais d'une nouvelle veste car hier à C dans l'air les 4 chiens de garde vous ont habillé pour l'hiver.
    Quoiqu'ils en disent le FdG représente 10%. L'UMP et le PS, comme dirait quelqu'un, est en train de s'auto détruire à cause de sa politique, de ses luttes d'égo, de l'image qu'il donne aux français et du front républicain qui n'existe plus (en tout cas pour moi), Pour ce qui est du FN, on est en démocratie. Quand ils y auront goûté ils en reviendront.
    En ce qui concerne les municipales, attendons le vote du PC sereinement.
    De toute façon on lâche rien.
    Amitiés.

  17. coucies42 dit :

    @olmaca
    Chiens de garde dont faisait d'ailleurs parti l'ignoble C.Barbier.
    Bon courage JL. Ne passe pas la main. Au contraire tu peux nous la tendre on est là pour te soutenir.

  18. ddmm dit :

    Je vous ai entendu dire plusieurs fois, dont une ce matin chez Bourdin, que la droite classique et le FN finiront par s’allier.
    Cette affirmation m’interpelle, car si cette union est tout à fait possible sur ce qu’ils appellent l’insécurité (Roms, musulmans et j’en passe), comment une convergence de ces deux partis serait elle possible au niveau de l’Europe et de l’euro, puisqu’ils ont sur ce sujet deux conceptions diamétralement opposées. Comment dans un même gouvernement leur serait il possible de s’accorder là-dessus. C’est Le Franc ou l’Euro, les frontières ouvertes ou fermées et tout ce que cela induit de bouleversement.
    Par ailleurs, Vous avez été le seul au nom du PG, à ne pas demander aux électeurs d’accourir voter UMP au second tour à Brignoles comme le font tous les autres rigolos. Bravo ! Leur pacte républicain dont nous sommes les otages, ils peuvent se le mettre où je pense ! Encore une leçon de sang froid et de courage.

  19. Stockholmare dit :

    @ddmm:
    Concernant la question de l'UE et de l'euro qui serait un point de désaccord entre FN et UMP. Regardez tous les pays européens où l'extrême droite a été au pouvoir (Autriche, Pays-Bas), ou s'y trouve actuellement (Hongrie). Ces pays ne sont ni sortis de l'UE, ni de l'euro (pour ceux qui y étaient ou allaient y entrer au moment de la coalition droite-extrême droite au pouvoir).

  20. Victor dit :

    La peur peut changer de camp !
    Cette mort lente et ignominieuse, organisée sciemment, d’un modèle de société humaine et respectueuse des valeurs nécessaires à une vie décente ne peut rester impunie. Pour certains dirigeants communistes l’idéalisme reste toujours nécessaire mais la ferveur n’est pas souvent transparente. Si un changement radical ne se produit pas d’ici les prochaines élections, les vocables usités quotidiennement depuis le début de cette « crise », tels que chômeurs, profiteurs, étrangers, fainéants,… seront remplacés par celui qui nous correspondra le mieux : « bagnards ». Cette peur instaurée est le poison qu’ils font circuler dans tous les esprits pour nous soumettre à leur idéal de profits pour quelques-uns et de soumission pour tous les autres, mais si en plus nous capitulons, nous serons perdus ! Ils savent que cette peur fera regretter le passé pour certains, craindre l’avenir pour tous et rendre le présent insupportable par ce stress diffusé. Tout est mis en œuvre pour faire abdiquer notre résistance morale ou nous égarer sur des questions futiles.
    Le PG ne peut à lui seul reprendre le flambeau du socialisme oublié depuis plus de 30 ans, nous devons à tous prix nous impliquer personnellement à penser à un autre modèle de civilisation, à simplement parler, discuter, agir, à préserver notre lucidité, à ne plus se laisser avilir ! Le programme « l’Humain d’abord » comme manifeste de référence et de ralliement. Si l’univers auquel nous aspirons permet de faire réapparaitre l’espérance, l’amour, la dignité et le courage, ils sauront qu’il n’y aura plus de captivité possible pour les valeurs humaines.
    Messieurs les puissants et les politiciens véreux, méfiez-vous de « l’homme », il est ingénieux et si la solidarité s’affirme, en lieu et place de vos divisions, votre esclavage social si bien pensé, s’autodétruira tout simplement.
    Soit la chance nous sortira de cette impasse ou alors nous prendrons les rênes du pouvoir pour remettre...

  21. thersite69 dit :

    Je constate hélas que pour soutenir le programme-mot «l’humain d’abord», ou pour soutenir un «courage du cœur» dans le Front de Gauche, trop peu de militants potentiels font confiance aux partis qui prétendent soit les représenter soit faire «place au peuple». Peur aussi du PCF, très majoritaire, de partager la conduite du mouvement avec d’autres. Peur de dépendre d’une dominante PCF ? Et cela se comprend, des deux côtés. Comme l’écrivait Jean-Luc Mélenchon parlant des amérindiens dans «Dessine-le moi sur une orange» : on a aussi « le passé devant soi ! »

    Mimi 260 rappelle les élections de 1972, avec la naissance du programme commun. Pour ma part je me souviens des municipales de 1977, grande victoire des partis de gauche dans les sillons du programme commun, et avec l’apparition de listes écologistes. Surprise. Rupture du programme commun dès l’automne ! On dit que le PCF fit le constat de ce que dans cette stratégie le PS était gagnant ? Le PCF perdait son leadership ? Pour ma part j’avais constaté que dans la plupart des petites communes, comme dans la mienne, des listes s’étaient constituées autour de gens qui se disaient de gauche et désireux de bâtir entre eux un programme commun concret municipal, sans être encartés dans aucun parti. Stop ! PS, PCF, PRG, nous supprimèrent cette liberté d’interpréter leur programme. C’est à cette spontanéité populaire (insupportable aux états- majors des partis) que j’attribuais alors la rupture, quelques mois plus tard, du programme commun ? Avais-je tort ?
    Quels progrès depuis! Il n'y a qu'à Paris qu'on reprend la stratégie électorale de la "gauche plurielle" de 1997 qui conduisit au désastre de 2002.

  22. chris dit :

    @ddmm 268
    La sémantique est très importante. J'ai réécouté des interventions de MLP, et également Philipot, et quand on lui demande dans son programme "vous sortez de l'euro?", elle répond "oui, j'organise un référendum sur la sortie de l'euro..." puis, noyé dans le flot du discours, çà peut être aux yeux des gens MLP = sortie de l'euro. En fait, elle se débrouillerait à ne rien en faire, comme 269 Stockolmare le souligne, comme les autres pays où l'extrême droite a touché au pouvoir, ou ceux où ils y sont confrontés en ce moment. L'enfumage sémantique permet de surfer sur une hypothèse fausse et qui semble pourtant acquise pour les gens qui l'écoutent et qui lui donnent leur voix.

  23. ddmm dit :

    Merci à Stockholmare (269) et chris (272).
    J’espère que ce point très important dont nous parlons, cette supercherie, sera clairement expliqué à ceux qui donnent leurs voix au FN.

  24. françois dl dit :

    Le libéralisme respecte t’il les principes de la République ou pas. Voici un extrait des principes républicains pris sur un site gouvernemental (direction de l’information légale et administrative)
    « Le caractère social de la République résulte de l’affirmation du principe d’égalité. Il s’agit de contribuer à la cohésion sociale et de favoriser l’amélioration de la condition des plus démunis »
    Bien ! Qu’en est il des coupures d’eau, de gaz, d’électricité à ceux qui n’ont plus assez de ressources ? Le darwinisme imposé par les libéraux ne respecte pas cette clause et sur ce plan là les responsables politiques sont responsables de non application de ce principe. La condition des plus démunis est elle est elle favorisée quand on a plus d’eau pour se laver ou pour se chauffer et faire à manger ? Comment sommes nous qualifiés quand nous ne faisons pas notre travail ? Je crois que c'est le mot incompétent qui est utilisé.

  25. jpp2coutras dit :

    @ à tous, bonjour et merci pour la richesse de vos réactions aux grenades-à-mots dégoupillées lancées par Jean-Luc Mélenchon dans chacune de ses interventions. Son énergie nous ré-anime.

    @victor270
    "La peur peut changer de camp !"
    Dans la lutte de David contre Goliath à l'encontre de ce que croit religieusement la maffia bourgeoise organisée en castes. Ce parasitage filandreux est une mérule tumorale métastasée à tous les niveaux qui pompe les ressources du corps de l'humanité pour gonfler démesurément leurs tumeurs. C'est un cancer généralisé. Mortel. Mais qu'il ne puisse s'alimenter il se ratatinera par asphyxie ne laissant que des petits tas de cendres. L'arrêter est impératif. Avec un peuple éclairé par le FdG! ça va de soi. Avec l’espérance, l’amour, la dignité et le courage! CQFD

    @thersite69_271
    " PS, PCF, PRG, nous supprimèrent cette liberté d’interpréter leur programme. C’est à cette spontanéité populaire (insupportable aux états- majors des partis) que j’attribuais alors la rupture, quelques mois plus tard, du programme commun ? Avais-je tort ?"
    Non. De commun le programme est devenu singulier. La machinerie des partis a fait marche arrière devant la pression économique orchestrée par Mr Lesmarchés. Supprimons la marche arrière des mains de ceux-là. Car cette machinerie-là (les partis) est le moteur pour faire avancer le dirigeable, les citoyens convaincus en sont le gouvernail et le programme de "l'humain d'abord" en est le ballon d'hélium qui soulève l'ensemble.

    @Nicks_265
    "ne serait-ce que par dignité, par cohérence, par conviction, nous ne lâcherons pas!"
    Jamais! c.a.c. (c'est assez clair)?

  26. Redon dit :

    J'ai trouvé JL Mélenchon pas en forme ce matin face à Bourdin. Fatigue ? Les questions étaient évidentes et ont parues le surprendre.
    Les électeurs votent suivant leurs analyses et qui donnent l'information si ce n'est que les médias de droite, enchantés de faire plonger les solfériniens qui font la politique de droite sans mouiller l'UMP ?
    Le PC n'a pas compris qu'il était passé de 3% à 11% grâce au Front de Gauche. Il va retourner hélas à ses 3% en raclant des places offertes par le PS et qu'ils vont perdre bien sûr comme à Brignoles. L'appareil directeur du PC est resté le même. Je plains les militants qui en sont otages. Le pire pour nous sympathisants du FdG, c'est de se faire accuser de la montée du FN. La dépolitisation totale est passée par là, merci les PS/UMP.

  27. françois dl dit :

    Ce n'est même pas à 3% que retombera le PC si ses dirigeants déçoivent, mais en dessous de ce chiffre car les communistes déçus préfèreront rester avec le parti qui leur a permis de sortir de ce score et qui reste cohérent avec la ligne idéologique fixée au départ du FdG.
    Belle phrase de Jean Luc ce matin avec Bourdin. Il a conclu à la question sur Marseille en disant que comme il y aura un représentant FdG dans cette ville, les marseillais pourront voter sans se boucher le nez.

  28. Denis F dit :

    Il est constat que beaucoup font ici sur ce blog, mais aussi dans nos comités, et même les responsables nationaux en conviennent, nous n'avons pas d'outil de communication efficace. Un autre constat encore plus irréfutable est que nous sommes totalement ostracisés par les médias de masse. Je viens de lire l'intégralité de vos commentaires camarades. Le blog de Jean-Luc Mélenchon est pour bon nombre d'entre nous la soupape nous permettant de respirer, de vivre, non ce n'est pas un délire, à vous lire, c'est une réalité. Ce blog qui reste quoi qu'on en dise un entre-soi, indispensable, ne porte nullement notre enthousiasme et nos valeurs dans le peuple. Tout le monde ne vient pas ici, beaucoup certes, au moment où j'écris ces lignes quelque 36 000 visiteurs sont venus lire ce billet et certains nos commentaires, mais cela est insuffisant pour faire connaître nos idées et notre programme, aussi, j'ai une proposition à vous faire, ici l'espace est insuffisant pour développer, je vous invite donc à venir prendre connaissance de cette proposition sur mon blog personnel.

  29. Poncet dit :

    Je trouve dommage de considérer "qu’une différence d’appréciation sur les municipales ouvre une crise au Front de gauche" (je cite mon secrétaire général). Je ne conteste pas qu'elle ouvre une crise au parti communiste... "Le conseil fédéral (de Paris, NB) du PCF propose de quitter le Front de gauche à Paris". Disons que les opposants au Front de gauche gagnent une manche au Conseil fédéral de Paris (si j'étais mauvaise langue, je dirais : la fédération de Paris, combien de divisions ?)
    Faut-il jeter l'éponge et les déclarer vainqueurs ? N'est-il pas possible d'attendre le vote des communistes, avant de sonner le gong ?

  30. simplicius dit :

    la stratégie du terme "Front de gauche" s'oppose à celui de la famille Le Pen "Front national".
    Le PCF nous a tous trahi, le Front de gauche perd de son sens... et bien bon débarras ! Fondons une nouvelle coalition et appelons-la "Union des Gauches Populaires" UGP et damnons le pion à l'UMP !

  31. françois dl dit :

    @Simplicius
    je souscris à votre proposition. Nous perdons beaucoup d'énergie dans ce combat avec un adversaire qui a la force médiatique avec lui. Beaucoup d'efforts au détriment du programme.Laisser le FN de côté et nous rassembler sous un nouveau sigle qu'il soit UGP ou Parti de Gauche serait à réfléchir selon l'évolution des choses à venir.

  32. Pierremax dit :

    A mes camarades parisiens
    Le feu peut repartir de braises, il ne renait jamais de cendres. Et il y a danger dans la maison.
    Fraternellement.

  33. thersite69 dit :

    @ Denis F com 278
    Rapidement, je partage pas ton point sur la nécessité d'informer de manière libre, pas ce projet de vue sur la créer d'un journal du PG et du FdG.
    Il y a déjà "l’Humanité le journal fondé par Jaurès" auquel je suis abonné, et dont nous devrions revendiquer et obtenir que des pages hebdomadaires soient ouvertes à l'initiative des aux autres partis du Front de Gauche, pas seulement en tribunes libres et-ou aux bons soins d’une rédaction dans la seule ligne du PCF. Partager vraiment avec le PCF l’histoire de son journal, c’est le meilleur moyen de lui venir en aide.
    Amitiés à tous

  34. lefevre dit :

    Quoi qu'il advienne, je voterai toujours pour JL Mélenchon, pour le Front de Gauche. Ce qui se passe sous le gouvernement de Hollande est une aberration ! Ce sieur a repris ce que Sarkozy a laissé. Vous le croyez ? Je ne sors pas de Saint-Cyr, mais là, les socialos de droite ont fait fort. Innimaginable qu'on n'ait pas une vision de la m**** dans laquelle on met son pays. Pourquoi la classe populaire, taxée de toutes parts par les socialos, vote pour un extrêmisme ? Vous me passerez l'expression : "ils en ont plein le cul". Ca va, Ca va. Ce qui se passe est hallucinant. Et ces couillons de socialistes de droite vont faire basculer vers l'extrêmisme. Bravo ! Ils ne sont même pas foutus de comprendre et prendre en compte ce qu'a fait Roosevelt aux States. On est vraiment barré en France !

  35. PASSAT dit :

    Adhérant du PCF depuis 42 ans, je suis peiné de lire certains commentaires pour le moins désobligeants, aussi je rejoins le propos de dume2b2 qui a le sentiment de voir resurgir un anticommunisme dans certains propos. Les traites à la classe ouvrière ne sont pas chez les communistes, y compris les dirigeants. Je souhaite de tout coeur que les communistes parisiens votent pour une liste FdG. Pierre Laurent qui penche pour une liste d'union avec les "solfériniens" fait une erreur, c'est mon avis, et je le dirais dans les instances. Pour autant ce n'est pas une raison pour le traiter de suppôt du capitalisme et/ou saboteur du FdG. Et puis, Paris n'est pas le centre du monde, les 4,5 millions de voix d'électeurs FdG aux dernières présidentielles sont venues de tout le pays. Bien sûr les médias se font, de cette situation parisienne, des gorges chaudes, ne leur donnons pas le plaisir d'en rajouter. Le vrai danger dans ce pays, c'est la droite et l'extrême droite, et partout il convient de faire barrage dès le 1er tour. Dans ma localité, dès 2008, nous avons constitué une liste autonome des socialistes, elle s'appelait " l'Alternative". En la matière, nous étions les précurseurs du FdG. Pour 2014, nous travaillons à une liste de large rassemblement à gauche avec 1/3 FdG, 1/3 de socialistes (qui partagent nos valeurs) et 1/3 de citoyens de la société civile. Nous disons à toutes et tous les gens de gauche qui veulent vraiment changer de cap que les portes sont grandes ouvertes, c'est une démarche normale, si l'on veut redonner le pouvoir au peuple.

  36. christian staphe dit :

    Ainsi ma modeste contribution de communiste - ça fait 55 ans que ça dure - envoyée ce mercredi 16 octobre est passée à la trappe par manque de modération. Je veux bien l'admettre. Encore que... Car pourquoi donc les propos d'un anticommunisme d'un autre temps, d'une rare méchanceté ont-il eux le droit de figurer en toutes lettres? Dommage. Cela dit, je ne peux approuver, par exemple, dans les propos de Jean-Luc, je cite "...les gesticulations publiques (qui) couvrent les arrangements les plus sordides" Et d'autres qui font bougrement mal. Paris vaut bien une messe, cela fut dit autrefois. J'insiste. Paris vaut bien un débat. L'Huma a donné ce jour une belle place à Jean-Luc que j'aime beaucoup en dépit de quelques unes de ses sorties verbales. D'autre part, dans le numéro de lundi deux papiers sur Paris et Marseille apportent du grain à moudre à ceux qui s'interrogent. Et puis quand même les communistes parisiens vont voter. Il eût été de bonne pratique de saluer ce geste démocratique conséquent. et d'éviter de faire pression sur les militants. Dommage. Auriez-vous accepté le contraire?
    Cela dit, le Front de Gauche doit grandir. C'est à nous de nous y employer en évitant les anathèmes.

  37. Pelletier Corinne dit :

    Etant communiste depuis plus de 30 ans, j'ai 48 ans, je viens de quitter le PCF, qui n'ont pas eu la probité de répondre à mes emails et j'ai décidé de ne plus voter, pourquoi ? Parce que nous les pauvres personnes ne veut nous entendre ! Je suis expulsée de la maison où je suis et personne ni de ma section ni de la CGT m'ont apporté un soutien moral et des aides afin de trouver un logement décent. Je n'ai pas de situation stable, je suis reconnue handicapée. J'ai remarqué que tous les caciques politiques voulaient le pouvoir et les gens dans une situation précaire, les chômeurs, toutes personnes qui ont perdu leur emploi à cause du Cac40, du Medef qui gouverne la France. On a un gouvernement de couille molle et de fachos! La preuve 75% aiment Valls qui prône la même politique que la factieuse fasciste Le Pen !
    J'aimerai savoir combien de personnes se suicident par jour à cause de leur situation précaire et du surendettement ? Combien de jeunes se prostituent parce que leurs parents ne peut leur payer leur étude ?
    Alors je ne voterai plus pour des socialistes pernicieux et vénal qui ont trahi le peuple français et tous les ouvriers.

  38. Yanot dit :

    A toi Jean-Luc Mélenchon tout mon soutient de militant communiste, Je suis comme beaucoup de camarade atterrer de voir la compromission de nos dirigeant à Paris. Le Front de Gauche doit vivre et les Municipales sont l'occasion unique de faire adhérer les gens à l'humain d'abord dans tout nos village. Le front de gauche doit être présent partout c'est l'alternative aux différent pouvoir en place. Grâce à ta ténacité, tes arguments, le fondement même de l'humain d'abord, j'espère une victoire du front de gauche.
    Salut Camarade Jean-Luc je me souvient encore de ta franche poigné de main à la fête de l'huma.

  39. Clapson dit :

    Pauvres communistes de Paris et d'ailleurs près comme certain élus d'autres formations à se prostituer pour avoir une place au soleil l'idéal communiste ce n'est pas ça il faut les exclure du front de gauche qu'ils prennent leurs cartes au PS il y ont leur place. Trahir Jean-Luc qui s'investit avec beaucoup d'autres camarades pour la cohésion de FdG c'est répugnant, mon pauvre père militant communiste doit se retourné dans sa tombe lui qui n'a jamais voulu d'alliance avec les socialistes en disant qu'ils nous avaient toujours trahis c'est dans leurs gênes! Je soutient Jean et le front de gauche c'est eux qui ont raison.

  40. sylvie dit :

    Quelle déception, les dirigeants du PC sont-ils aveugles à ce point ou procèdent-ils de la même manière que les socialistes. Donner la directive de s'allier encore aux menteurs du PS mais c'est une honte. Toutes ces trahisons, ces promesses électorales non tenues, cette politique politicienne. Tout cela pour gagner quelques sièges ! Et puis quoi encore ? Il manque dans ce monde politique une valeur essentielle, l’honnêteté. L'honnêteté c'est déjà prendre la décision de se désolidariser de ces menteurs et de ces démagogues roses, qui ont profité des voix du Front de gauche pour accéder au pouvoir ! Si les communistes s'allient encore une fois (de trop) aux socialistes, ils perdent définitivement leur âme et n'existeront plus. Quant à moi, je peux vous assurer que je ne voterai plus socialiste, et peu importe le résultat des élections. J'assume entièrement mon choix.

  41. LEFEVRE dit :

    Barbier que je connais à force d'invitations chez les médias, notamment sur France 5 dans l'émission de "C'est à..." Que cela en devient récurrent ! S'il devenait le barbier de Séville, au moins aurions-nous de la belle musique dans les oreilles. Cette mise à l'écart de JL Mélenchon par les médias prouve bien une volonté politique complètement négative. Que certaine personne soit lumineuse, qu'elle dérange, on l'écarte, on la broie ! Je ne comprends pas que ces foutus médias laisse la part belle au FN et abandonne le discours de Mr Mélenchon. C'est un comble. J'ai des amis autour de moi : enseignants, artistes, ouvriers qui ont compris la trahison du parti socialiste. Mélenchon a une analyse juste, la seule personne qui soit foncièrement sérieuse parmi tous ces marlous !

  42. Vinnie Reb dit :

    "Unis nous restons debout, divisés nous tombons." - "Une maison divisée de l'intérieur ne peut tenir debout."

    Voilà qui pourrait tout à fait s'appliquer au FdG. Le liant qui nous tient tous, c'est l'unité. Sans l'unité, tout s'effondre. Et surtout l'espoir.
    Je suis une militante non-encartée du FdG, il est pour moi notre seul espoir pour que tout change et pour le mieux dans notre pays. Si le FdG explose et disparaît, ça ferait non seulement trop plaisir à nos adversaires, mais surtout ça nous replongerait dans le marasme de gauche où nous avons été depuis plus de 20 ans (au moins) avec la conversion d'un certain "socialisme" au néolibéralisme.
    Que l'on s'allie à des socialistes dissidents, non-solfériniens, pas de problème, surtout quand on est dans une région où c'est difficile pour la gauche, que nous ne sommes pas nombreux et que le risque FN est immense - dans les Alpes-Maritimes par exemple. Mais Paris est une grande ville, où il n'y a pas de risque FN aussi important que chez nous, et où les gens de gauche sont quand même nombreux, non ?! J'avoue que c'est incompréhensible. Je compte sur le bon sens de nos camarades communistes qui votent sur cette décision cruciale. Là encore, j'y mets tout mon espoir.

  43. Ertz dit :

    Lundi 14 octobre 2013 Je suis des vôtres J'ai adhéré au PG et suis debout!

  44. Vinnie Reb dit :

    Très beau le discours de Clermont-Ferrand ! J'ai même pleuré deux fois, notamment sur le passage sur les étrangers que la France peut accepter parce que ces gens peuvent devenir des bons petits Français, comme nous autres. Tant d'émotion et de puissance, de raison et de cohérence, dans un discours, ça me laisse toujours très émue et me redonne espoir et pèche ! Sans parler des zestes d'humour, qui font toujours du bien et aident à la compréhension. Car on apprend toujours quelque chose, c'est important aussi pour articuler nos arguments face à nos concitoyens à convaincre du bien-fondé de notre programme.
    La fin avec ce "Ayez la volonté du bonheur !", alors là, ce fut le fort aussi. Après "l'humain d'abord", "le bonheur, c'est maintenant !" pourrait-on dire.
    Bref, un discours à écouter et ré-écouter les soirs d'hiver trop déprimants. Surtout que nous entrons dans des temps obscurs, une époque sombre s'annonce, la tempête se profile à l'horizon. Un bon "fix" comme ça et ça repart. Merci encore !

  45. Clapson dit :

    Pas d'anticommuniste comme le déclare certain, le débat oui mais lequel ? La compromission des communistes parisiens avec la droite socialiste parisienne me sidère, pour obtenir quelles avancées au niveau de Paris on n'en sait rien. Je pense que Jean Luc à été clair à Clermont-Ferrand ceux qui feront alliance avec les socialistes devrons être exclus du FdG. Et j'espère que au 2ème tour le FdG n'appellera à voter pour la coalition PC Socialiste et autres sinon cela n'aurait plus de sens. S'ils sont mauvais au 1er tour pourquoi serait il meilleur au 2ème tour. Mon père ancien militant communiste disparu depuis avait raison les socialistes n'ont rien de bon pour nous. Et depuis des décennies on leur court après et résultat le PC est moribond ? Je connais beaucoup de communistes sincères animés d'humanistes de générosités. Mais les bobos parisiens j'ai un gros doute ?


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