15oct 13

Avant de partir à Rodez

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J'ai bouclé ma valise. Je pars de Rodez à Montpellier, en passant par Mende. Avant de partir, je boucle aussi ce post. Il est court, car je dois tout faire en même temps : mon bagage, et que sais-je encore qui concerne ma vie personnelle, même si elle est réduite à fort peu de choses depuis déjà quelques temps. La comédie à Brignoles est achevée. L'élection, pour la seconde fois, d'un conseiller général d'extrême droite dans ce canton, va finir de monopoliser les écrans, les unes de journaux, les heures d'information en continu. Le franchissement qui s'est opéré à cette occasion n'est pas celui qu'on croit. Un processus vient d'aboutir. C'est celui de la banalisation du FN. Elle sera désormais générale. Elle arrive après celle de Mme Le Pen elle-même, puis celle de ses idées. Celles-ci sont dorénavant reprises aussi bien par l'essentiel de l'encadrement UMP du sud du pays que par Manuel Valls, avec l'approbation du chef de l'État. La destruction des campements des Roms, les rafles, l'arrestation des enfants en pleine sortie scolaire, ce n'est pas seulement une digue qui a sauté ! C’est dorénavant un affluent impétueux qui vient nourrir le fleuve principal !

Tenir bon face à la force de l'ombre qui avance

Méchant-MélenchonIl ne fait aucun doute pour moi que la « lepénisation des esprits » pousse sur un terreau labouré, engraissé, ensemencé, arrosé, protégé de ses adversaires par la campagne d'information-spectacle donnée en permanence par de grands médias avançant comme une flottille autour du vaisseau amiral constitué par le journal « Le Monde » et l'hebdomadaire « l'Express ». L'un et l'autre mènent d'ailleurs une bataille constante, dans un registre très personnel, pour me diaboliser. Photos abjectes, caricatures infamantes, amalgames insultants : tout y passe et même davantage. Ainsi quand le journal « Le Monde », après m'avoir copieusement insulté du texte et de l'image dans son supplément hebdomadaire mis en vente forcée, décide de me faire un procès pour défendre « l'honneur » de son « journaliste » Paulo Paranagua ! Je n'en ai ni dépit, ni regrets. Dans les fortes saisons de l'histoire, chacun va au bout de sa pente. Tout l'art du combat consiste à ne pas se tromper sur la direction dans laquelle vont les personnages de la scène politique.

Par notre résistance, notre travail d'éducation populaire, nos actions, notre implication électorale, nous construisons un rassemblement humain absolument original, puisqu'il est construit à l'inverse absolu des valeurs que cultive et entretient tout l'espace culturel dominant. C'est une tâche très rude à certains moments, lorsqu'il n'est plus seulement question de politique mais de l'engagement des ressorts profonds de l'être humain. L'égoïsme et le racisme qui sont à l'œuvre dans la haine des Roms, au point de faire oublier la commune humanité qu'ils partagent avec nous, sont davantage qu'une bataille politique au Islamsens traditionnel du terme. Pourtant, si difficile que cela soit, il faut tenir bon. Pour cela, il faut laisser parler à la fois son cœur et sa raison. Mais il faut tenir bon ! Les mauvais jours finiront. La construction humaine et politique que nous avons entreprise, si elle veut avoir une vocation majoritaire, doit être menée avec intransigeance et clarté. Ce n'est qu'à ce prix que l'on peut espérer voir venir, à un moment ou un autre, le grand nombre aujourd'hui perplexe et désemparé. Il ne s'agit donc pas de faire un bon coup de « com’ », mais de construire en profondeur, d'enraciner.

L'effondrement moral du Parti socialiste en parti solférinien, le spectacle du parti de Jaurès pourchassant les pauvres et refusant l'amnistie des ouvriers persécutés, démoralise et désoriente bien du monde. À Brignoles, la victoire du Front national, c'est d'abord et avant tout l'abstention massive des électeurs de gauche face à une mobilisation non moins massive de ceux de la droite qui se sont radicalisés. La remobilisation de la gauche ne peut se faire qu'autour de ses principes fondamentaux et du programme qui s’en déduit directement : égalité et partage. Ces deux idées sont toujours sévèrement mises en cause dans les périodes où la compétition pour l’élémentaire de ce qui importe dans la vie quotidienne est chauffé à blanc entre les individus et entre les peuples. Je ne me cache donc pas la difficulté de notre tâche. Comme d'habitude, elle est embrouillée par d'autres paramètres qui viennent souvent rendre plus obscurs le dessin général. Ainsi en est-il de cette affaire de municipales à Paris. J'y reviens donc. Mais à la fin seulement.

Le PS choisit Schulz ! Quel aveu

Un journal luxembourgeois, citant un communiqué du dirigeant solférinien Alain Fontanel, nous apprend que « sur proposition d'Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, le bureau national (l'exécutif) a décidé que le PS apporte au sein du PSE son soutien à la candidature de Martin Schulz au poste de président de la Commission européenne ». Quelle nouvelle enthousiasmante ! Mais pourquoi le premier Islam 2secrétaire Harlem Désir n’a-t-il pas annoncé lui-même cette décision européenne si stimulante ? Pourquoi ce communiqué, cité au Luxembourg, est-il introuvable sur le site internet du PS ? Pourquoi cette discrétion ? Quel a été l’avis du groupe des députés français au Parlement européen ? Le PS français a-t-il honte de son nouveau leader ? Je crois que oui.

En effet, Martin Schulz n’a pas fini d’encombrer le PS. Vous trouverez dans ce blog, au fil des semaines, le récit qui vous permettra de vous faire une idée du personnage. Martin Schulz est l’actuel président du Parlement européen. Il est membre du SPD allemand. Par un accord de cogestion scrupuleusement respecté, Schulz a succédé à mi-mandat au président de droite élu juste après les élections européennes de 2009. Passe-moi le sel, je te passe le poivre ! L’alternance choisie et voulue. Les uns votent pour les autres dans la plus grande confusion des genres et l’unité des votes. Schulz, ainsi élu président du Parlement européen, est le symbole de l'alliance permanente et de la collusion qui interdit tout changement de politique en Europe. Ce système tient l’Union par la peau du dos et, vaille que vaille, quels que soient les votes des peuples, quelles que soient les saisons et les problèmes, ce sont toujours ces deux-là qui se chargent de maintenir le cap libéral dans l’Union.

Mais le ridicule attend peut-être au tournant le PS français. Il se susurre en effet dans les milieux bien informés que Martin Schulz, membre du SPD allemand, préférerait choisir plutôt de devenir ministre des Affaires étrangères d’Angela Merkel dans un gouvernement de grande coalition. En attendant, le président du Parlement européen a commencé sa campagne. Il est allé inviter le pape à venir nous haranguer à Strasbourg pour, parait-il, y « faire passer son Islam 3message de "solidarité" » ! Quelle hypocrisie. Mieux vaudrait qu’il aille voir la Commission ou le Conseil des gouvernements. Surtout que, si l’on en croit la dépêche AFP, cette invitation a été présentée lors d'un entretien largement consacré au drame de Lampedusa. Le pape comme remède à la persécution de l’immigration, il fallait y penser. Les bigots sont tous les mêmes : le péché d’abord, les pieuses pensées ensuite ; la réparation est toujours reportée dans l’autre monde.

Mais en fait, Schulz n’était pas là pour ça. L’Europe est une construction politique dans la main des démocrates-chrétiens et des sociaux-démocrates depuis l’origine, et la papauté a toujours été présente et active à chaque étape. Schulz a rendu hommage à cette intrusion : « Depuis la naissance de l'Union européenne, l'attitude pro-européenne de l'Eglise catholique a offert non seulement un soutien, mais aussi une analyse critique et sa vision de l'avenir du projet européen », s’est-il félicité. En fait, Schulz est venu faire allégeance. Dans une tribune inédite au quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano, Il s’est même senti obligé de rappeler comment « il y a 25 ans exactement, le pape Jean Paul II avait prononcé à Strasbourg un discours inspirant », rappelant aux députés leurs devoirs à l'égard de « l'autre-Europe », l'Europe de l'Est, un an avant la chute du Mur de Berlin. « Son appel a été suivi d'effets et notre continent s'est trouvé réunifié ! Mais la tâche n'est pas achevée », a-t-il conclu servilement.

En se prononçant pour Schulz, le PS fait son « coming-out » européen : il assume le système de l’alliance permanente et généralisée avec la droite en Europe, que ses députés ont toujours fait mine de refuser. Tel est le sens de cette décision. On verra bientôt comment la déclinaison se fera en France. Car si cette collusion parait étrange à un Islam 4Français qui continue à croire que le PS et l’UMP sont deux formations opposées, en Europe, elle est tout simplement banale ! C’est même la règle dominante ! Les « socialistes » gouvernent dans seize pays de l’Union sur vingt-huit. C’est-à-dire dans une large majorité des cas. Dans cinq de ces pays, ils gouvernent seuls. Dans les onze autres cas, ils gouvernent avec la droite, et même sous la tutelle d’un premier ministre de droite dans six d’entre eux !

La grande coalition qui se dessine en Allemagne sera la cerise sur le gâteau. Alors, que Martin Schulz soit ou pas ministre de madame Merkel, son parti appartiendra donc à la coalition gouvernementale de droite en Allemagne ! Ainsi donc, la proposition du PS français consiste à renforcer le pouvoir du gouvernement allemand en Europe. Elle consiste à proposer le poste clef de l’architecture de l’Union européenne à quelqu’un directement lié à la politique du gouvernement Merkel. Voilà la cause de la discrétion des solfériniens à propos de Martin Schulz ! Les malheureux se figurent que cela ne se verra pas ? Ils espèrent aussi que personne ne fera la liste des allemands placés aux postes de commande des rouages de l’Union européenne, en contravention totale avec l’esprit d’égalité et de partage qui devrait prévaloir entre Français et Allemands. Ce ne sont pas des apprentis sorciers. Juste des ignorants sans conscience claire de l’histoire et des soins qu’il faut y apporter.

Retour (encore) sur les municipales à Paris

Je reviens sur la question de la stratégie pour les élections municipales. Dans la colonne à gauche de cet écran, vous disposez déjà d'un grand nombre d'argumentaires qui abordent, je pense, tous les aspects de cette question. Je forme le vœu qu'ils se diffusent aussi largement que possible, et en particulier auprès de nos camarades communistes de Paris, puisque c'est eux qui, par leur vote, auront la décision. Depuis Islam 5que tous ces arguments ont été produits, j'ai bien noté le petit jeu qui m'est opposé. Sa première forme consiste à nous mettre en cause parce que nous soulevons le problème ; dès lors, ce serait comme si nous avions nous-mêmes créé la difficulté. Je ne peux pas croire qu'on nous suggère de cette façon un silence complice pour laisser les gens découvrir, lorsqu'il est trop tard, l'ampleur des dégâts.

La difficulté tient exclusivement à ceux qui ont décidé de quitter le Front de Gauche pour aller s'allier avec les socialistes dès le premier tour. Aucune discussion préalable n'a eu lieu sur le sujet, aucune décision n'a été prise, aucun moyen de suivre la discussion et les négociations n'a été donné à l'un quelconque des partenaires du Front de Gauche. C'est dans le journal « Libération », au détour d'une phrase de réponse de Pierre Laurent aux journalistes, que nous avons appris non seulement que cette négociation était en cours, mais qu'un nombre de place était revendiqué par nos camarades communistes. Un point c'est tout ! Contrairement à ce que je lis ici ou là, il n'y a jamais eu de « négociations » avec la direction fédérale communiste de Paris. Il y a eu en tout et pour tout la présentation d'une offre de « partage » des places donnant la totalité des têtes de listes gagnables aux communistes, ainsi que la totalité des places éligibles sauf trois ! C'est tellement énorme que nous en avons immédiatement compris la signification. Il s'agissait de faire durer cette discussion, et même de l’utiliser comme un moyen de pression pendant que la vraie négociation avait lieu avec les socialistes.

Mes camarades ont eu parfaitement raison, à partir de là, de suspendre cette « discussion » qui ne nous grandissait guère ni les uns ni les autres. Ils l'ont interrompue en demandant à leurs partenaires communistes de choisir d'abord quel serait leur stratégie avant de discuter des places à se répartir. La nouveauté est venue du fait que les places et la stratégie ont été conclues en dehors de nous, et qu'elles sont soumises conjointement au vote des communistes. Ils ont bien de la chance car, à nous, on n'a rien demandé ! Faut-il Express syndicatsqualifier tout cela de « querelle » ? Faut-il parler à ce sujet de « surenchère » ou de « polémiques » ? Il s'agit d'une question de fond qui concerne notre stratégie générale. Quel genre de dirigeants et de militants politiques serions-nous si nous n'étions pas capables de comprendre quelles sont les conséquences de cette situation ? D'ores et déjà, nous en payons le prix ! Enfin, les socialistes ont trouvé une faille dans notre dispositif : ils peuvent nous opposer les uns aux autres et augmenter la pression sur nous ! Ce n'est pas tout. Dès lors que Paris a été bouclé en faveur des socialistes, bien des discussions qui avaient commencé dans les autres villes du pays ont été mises en impasse par le PS. Dans bien des endroits, les communistes qui comptaient s'allier avec les socialistes sont si maltraités par eux qu'ils reviennent vers le Front de Gauche. Bien sûr, ils ne doivent pas espérer que tout ce qui a été entrepris pendant qu'ils négociaient avec nos concurrents soit défait. Mais ce n'est pas tout, encore une fois : dès que le PS a eu les mains libres sur Paris, les annonces d'agressions contre les municipalités sortantes dirigées par des Front de Gauche se sont répandues comme une traînée de poudre. Sans vergogne, sans honte, sans le plus élémentaire souci de cohérence au moins apparente, les socialistes, qui hurlent à la menace de droite et d'extrême droite et à la nécessité de se rassembler dès le premier tour là où ils sont au pouvoir municipal, se dépêchent de faire exactement le contraire face à des mairies Front de Gauche sortantes. Ainsi à Saint-Denis, Dieppe, la Courneuve, Viry-Châtillon, et combien d'autres ? La signature à Paris équivaut à un désarmement unilatéral. Heureusement que nous sommes là, car c’est nous qui auront les clés de l’élection municipale partout où le PS nous a agressé et voudra se maintenir au deuxième tour, même quand nous serons passés devant, comme il l'a fait à Aubervilliers pour se faire élire avec la droite contre la municipalité de Jack Ralite. Il faut qu'au moment de voter, les communistes parisiens aient aussi ces arguments à l'esprit !

Un argument encore plus baroque consiste à nous interpeller pour nous demander de quel droit nous déciderions qui est membre du Front de Gauche où ne l'est pas. Ceux-là méconnaissent d'abord que le Front de Gauche n'est pas une étiquette mais une stratégie : celle de la rupture avec le capitalisme productiviste et de l'indépendance vis-à-vis du parti solférinien. Mais au-delà, la remarque reste celle d'un argumentaire trop vite rédigé. Car elle se retourne contre ses auteurs. De quel droit un seul parti déciderait que tous les autres n'ont pas le droit de se regrouper derrière la bannière qu'ils ont tenue et présentée aux élections de façon indépendante au cours de toutes les élections précédentes depuis 2009 ? Quel est l'exception stratégique pour les municipales qui justifierait un choix différent de celui qui a été fait aux européennes, aux régionales sous la conduite de Pierre Laurent lui-même, aux présidentielles, aux législatives, dès le premier tour, à Paris ? Il nous est affirmé que c'est la qualité du contenu de l'accord qui le justifierait. Dans ce cas pourquoi n'avons-nous jamais été invités à participer à cette intéressante discussion ? Un seul parti négocie pour tous les autres dorénavant ? Alexis Corbière a très bien analysé le contenu réel de cet accord. Par amitié, nous nous contenterons de dire que nous avons beaucoup de mal à prendre au sérieux un tel argument une fois que nous avons les documents en main comme tout le monde peut le faire !

Oui, nous assumons notre volonté d'indépendance. Nous n'avons pas d'autres moyens de la faire avancer que d'argumenter. Nous le faisons publiquement parce que nous n'avons pas d'autres moyens de le faire. Nous le faisons respectueusement, c'est-à-dire sans aucune de ces petites remarques personnelles sur le ton et le style qui sont dorénavant la marque de fabrique de certaines interventions à mon sujet. J'ajoute qu’elles sont sans effet : je ne me sens pas capable de m'astreindre au devoir de monotonie et de grisaille que l'on me suggère d’imiter pour devenir acceptable. L'accord à Paris nous coûtera très cher dans tout le pays, mais aussi en Europe ! Aux yeux de tous, dans la capitale la plus regardée du vieux continent, le président du Parti de la Gauche européenne propose de faire disparaître notre force au profit d'une alliance avec les socialistes que tous nos camarades de tous les pays, dans toutes les élections, concurrencent dès le premier tour, y compris en Espagne où il n'y a pourtant qu'un seul tour aux élections locales !

Nous n'avons aucune raison de changer une stratégie qui est en train de gagner. Non seulement la quasi-totalité des villes de plus de 20 000 habitants auront une liste Front de Gauche unie au premier tour, mais il y a dorénavant une dizaine de villes dans lesquelles Europe Ecologie-les Verts, rompant les rangs, forme des listes avec les nôtres. Si la bataille pour la majorité alternative a un sens, si ce n'est pas que du verbiage, on voit bien à quel point il est contre-productif de retourner à la maison socialiste au moment où d'autres s'en séparent et cherchent un point d'appui pour leur audace !


148 commentaires à “Avant de partir à Rodez”
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  1. AUSPITZ Georges dit :

    Dans ma ville, Bourgoin-Jallieu (38300) le PC a décidé de quitter le Front de Gauche. Donc pas de choix démocratique pour les 10% d'électeurs ayant voté Mélenchon au premier tour des présidentielles.
    J'ai adhéré au PG en 2008. Je ne veux pas m'abstenir et disparaitre. Je soutiens donc une liste autonome, citoyenne et de large rassemblement, en dehors de tout parti politique. Ce sera ma façon de lutter contre ceux qui organisent l'austérité dans le pays et dans ma ville.

  2. charles dit :

    Cette proposition de liste commune avec le PS est un vrai chausse trappe. D'une part, il ne faut pas confondre direction et adhérents, ce que disent les uns n'est pas forcément représentatif de l'ensemble.
    Jusqu'à l'année dernière (vote MES, ANI et co.), j'ai toujours considéré les élections locales (municipales, cantonales...) comme à part du reste, c.a.d. que je pouvais envisager de voter pour un parti que je conchiais au niveau national si j'estimais que les candidats étaient malgré tout valables (je ne m'arrêtais pas à l'étiquette). Pour parler clairement, je préfère travailler avec un UMP compétent et honnête qu'un PS incompétent et pourri, au besoin. Le MES et l'ANI (pour ne citer qu'eux) ont changé tout cela. Je ne vois pas comment il est possible de rester dans un parti qui commet de tels forfaits, et j'ai décidé l'année dernière que le vote PS n'était plus acceptable, quelle que soit l'élection. Et cela me semble être encore plus valable avec Paris, il est clair que les équipes de Delanoé, d'Hidalgo, adhèrent à la ligne gouvernementale, participent (certes de manière secondaire) à cette politique, et c'est ça qui rend le ralliement de la direction du PC inacceptable.
    Reste la stratégie, il ne faut pas oublier que le PC (et EELV depuis peu) a ceci de commun avec le PS qu'ils sont des partis d'élus, il est donc compréhensible que certains cherchent à préserver des postes, leur représentativité en "sièges", mais en l'espèce, c'est une erreur plus morale que politique. Tout ce qu'on peut faire, c'est d'ouvrir le ralliement à ceux qui s'inscrivent en faux avec les stratégies politiciennes de leurs pontes et sont intimement convaincus à la fois du bien fondé de la démarche du FdG mais surtout que son programme n'a rien d'utopique, qu'il est réalisable et concrétisable si on se bat vraiment pour le faire accepter de tous et le mettre en œuvre, et il est clair qu'il y a encore beaucoup de chemin à faire, vu...

  3. rhodine dit :

    Vu de Suisse camarades français je vous le dit, l'Europe observera avec attention et inquiétude le vote des communistes parisiens. Pourvu qu'ils retournent leur direction opportuniste !

  4. rachel dit :

    @ Barousset
    Je me suis mal exprimée. Je voulais dire tout le contraire. Je connais les militants communistes et leurs efforts. Mon neveu qui est âgé de 22 ans a adhéré au PC, et comme la quasi totalité des jeunes gens de son âge, il galère. De pire en pire, jusqu'à aller demander à son patron de le reprendre gratos pour qu'il puisse continuer son BTS. Je suis écoeurée de l'attitude de la direction du PC qui est prête à désespérer ses propres troupes, ses jeunes, et à ruiner leurs efforts. Mais j'ai une grande confiance dans les militants auxquels je dois tant, comme nous tous. Avoir une conscience claire de l'Histoire, c'est aussi se souvenir que la résistance a toujours été ouvrière, et très largement communiste. Qu'on les insulte ou qu'on les trahisse, ça me fait mal. Désolée d'avoir été bien maladroite.

  5. ALBERT dit :

    Je vous écoute à Clermont. Mes amitiés camarade Mélenchon.
    Je vous embrasse. Albert (PCF)

  6. Claudius dit :

    Ne vous laissez pas illusionner par les faux thèmes que l'on agite pour détourner l'attention du peuple et le remobiliser à son insu.
    Le fondamental c'est que les partis dits de gouvernement ne rêvent, comme en 14, que d'envoyer le peuple sur le front de guerre économique armé de bas salaires et de suppression des droits comme du pantalon garance et du fusil Lebel.

  7. lilou 45 dit :

    Si j'habitais Paris et que l'on me demandais de voter pour ou contre une liste commune avec le PS, je voterai contre. Si mes camarades, dans un instant de profond égarement, votaient pour, moi, le jour du scrutin, au premier tour je voterai Front de Gauche. Sans aucun état d'âme. La social démocratie fait des ravages en France et en Europe si bien que l'on ne la distingue plus de la droite. Valls applique une politique d'extrême droite avec la bénédiction du président et du premier ministre. Nous communistes n'avons rien à faire avec ces réactionnaires dont le but principal est de nous détruire. Il faut être con pour ne pas le comprendre.
    Front de Gauche à 100%.

  8. Vives dit :

    Vos messages de plus en plus pertinents et réels, nous encouragent dans notre lutte commune. Vas-y Jean Luc, nous sommes avec toi, fier de toi. De vieux camarades du PCF.

  9. Titoune dit :

    Votre vie personnelle entre parenthèse depuis si longtemps, alors que vous pourriez être peinard, profitez de l'existence, voyager, tout ce que font ceux qui sont sur terre pour ne penser qu'a eux mais voilà vous est fait autrement et pour notre plus grand bonheur, oui je parle du bonheur de vivre avec vous cette magnifique aventure humaine, je devrais être au fond du gouffre, mais c'est l'inverse et tant pis pour les difficultés rencontrées, parce que le but est porteur d'espoir, ce qui touche a l'humain est à peine exploré mais cela va changer par obligation et le FdG, la gauche de Mélenchon est à la pointe de ce sujet, l'altruisme selon Mathieu Ricard nous appartient en propre, les petits d'hommes sont naturellement altruistes, c'est la société du profit qui pollue l'individu c'est la fabrique de l'individualisme que vous combattez et ce combat est le notre, ce qui nous minent bien sur c'est les messages simplistes et mensongers du FN, et la droitisation du PS plus les médias qui nous servent du nauséeux à longueur d'antenne et d'onde, mais nous existons, nous sommes plus vivants qu'auparavant, nous avons cesser de refaire le monde autour d'une table de cuisine nous sommes dans des collectifs, des comités, engagés pour gagner quand peu importe, cela ne peut s'arrêter quand tout nous donne raison, voila ce que vous avez réussi déjà, le tri se fera, ceux qui nous rejoignent à présent ont fini par comprendre qu'ils n'ont pas d'autres choix ! Soyons confiants malgré tout, ne rien tenter c'est perdre de toute façon. Alors engager vous sympathisants seulement.

  10. FDG69 dit :

    Merci de faire revenir Léornada, élève de 15 ans déporté par Valls !
    J'ai demandé aux députés et Sénateurs du PCF, et je le demande à tous, députés Européens compris de faire revenir Léonarda. Valls ne doit pas gagner ! C'est une question d'honneur et de respect de l'enseignement.
    Merci de soutenir sa professeur

  11. Vox populi dit :

    L'élargissement vers une nouvelle majorité de Gauche risque fort de nous mener à la victoire. Au sujet d'EELV, Même s'il ne faut pas oublier que ce parti comprend un certain nombre de carriéristes égotiques mus par leur seule ambition, il y figure aussi une personnalité politique selon moi éminemment respectable, il s'agit d'Eva Joly, que j'ai eu plaisir à voir entrer en politique. Sa candidature à la tête des Verts n'a pas été un franc succès, mais on connait aussi la raison majeure de cet échec, la division et les guerres d'ego faisant rage au sein de son parti. Malgré cela, elle est toujours présente -enfin, si son souci avec le règlement de sa cotisation a été solutionné- et c'est avant tout une personne aux convictions sincères et selon moi irréprochable sur le plan de l'intégrité (ancien juge d'instruction). Des alliés de cette qualité, on se doit de les accueillir à bras ouverts, même si certaines idées divergent, beaucoup sont en adéquation avec les nôtres. J'en entends certains qui font preuve d'un vrai sectarisme, prêts à écarter tout ce qui n'est pas PG, nous finirions vite seuls. Je pense que seuls les traîtres à leur propre cause et autres petits magouilleurs de compromis malodorants doivent l'être.
    Un mot sur l'actu récente. Honte à Valls ! Qu'on embarque cet individu à la place des écoliers qu'il pourchasse et qu'on le catapulte où il voudra mais hors de France. Il nous rend cependant service, il affiche aux yeux de tous ce qu'est devenu le PS, pêle-mêle, un infâme ramassis de libéraux véreux et carriéristes, quelques idiots serviles dénués d'idéologie politique et même des extrémistes de droite. Ramassis de médiocres, de malhonnêtes et de fous furieux déguisés en élus respectables. J'écoutais hier les députés de droite à l'assemblée, fustiger cette gauche dévoyée, leur reprochant leurs promesses trahies, pathétique rhétorique: vous avez menti aux Français alors que nous, nous les aurions tondus pareil, mais en toute transparence.

  12. Abel dit :

    Il eut été équitable que les députés votassent la réforme de leur régime de retraite avant que celui de leurs électeurs. Mais j'ai mauvais esprit.
    Quant au climat qui règne actuellement sur la préparation des municipales, il a pour cause logique la structure même du système électoral français et d'une classe politique qui n'a jamais eu le pouvoir puisque, nous en avons mille preuves. Il est entre les mains de l'oligarchie financière et de ses serviteurs zélés des grands corps de l'Etat que sont les sortants de nos grandes écoles (Centrale, les mines, polytechnique, ENA, HEC,...) et auxquels sont obligées de faire appel les incompétences de nos élus. Je ne vois donc pas comment espérer changer le système en passant par les urnes d'où ne sortiront jamais, pour la plupart, que des marionnettes entre les mains des grosses fortunes.
    Le militantisme se doit de créer une force supérieure à celle de la monstrueuse machine capitaliste dont le pouvoir n'a d'égal que son ingéniosité à instrumentaliser les divisions et acheter les consciences. Nous n'avons pas idée du degré de corruption qui règne jusque dans les consciences auxquelles on le fait accepter comme étant la nature même des choses. Pour l'heure nous n'avons que le triste spectacle des magouilles électorales alors que des lois scélérates entrainent la majorité des gens vers le tiers-mondisme et le servage.

  13. ddmm dit :

    @ FdG69 (62)
    Une de bien bonne de Guy Bedos « La grande inquiétude de Fillon et Copé, ce n’est plus le retour de Sarkozy mais la participation de Valls aux primaires de l’UMP. »
    Qui aurai pensé que le temps des rafles reviendrai sous une gouvernance PS. Cet homme de droite avance masqué. Il faut qu’il démissionne !

  14. marianne31 dit :

    @Law
    Malheureusement cette émission est vue par beaucoup de gens comme une émission sérieuse. Ils sont incapables de prendre du recul face a toutes ces injures. Des personnes avec qui j'en ai parlé m'ont dit "mais il est ridicule" ou il est violent, manipulateur" en parlant de Jean-Luc Mélenchon. Que repondre a ça ? ça vous coupe bras et jambes moi ça me met en rage. Je leur demande qu'est ce qui est ridicule donne moi une idée du programme qui soit ridicule a tes yeux
    ils sont incapables de répondre mais ne réfléchissent pas plus pour autant. Voila le résultat du formatage des esprits par les médias. Beaucoup de gens me font penser que dans les années 30 ils auraient voté pour Hitler ou auraient soutenu Pétain c'est le même fonctionnement des cerveaux.

  15. alain31 dit :

    C'est bien ce que tu dis Vox populi (63)
    L'autonomie à l'égard des partis mettant en oeuvre la politique du capital (UMP, PS) n'est et ne doit pas être contradictoire avec le rassemblement le plus large contre cette politique. Il peut y avoir des camarades qui succombent au sectarisme, certes, mais Jean-Luc Mélenchon et le PG, et probablement toutes les autres composantes (?) de FdG, ont tout de suite répondu d'accord pour une majorité nouvelle à gauche lorsqu'un des textes proposés au vote des adhérents EELV, et signé notamment d'Eva Joly, s'est prononcé pour une convergence avec le Front de Gauche.

  16. danglot62 dit :

    Les parlementaires communistes du Nord viennent de tenir une conférence de presse à Lille en présence de Dolez (Voix du nord du 16/10). Le compte rendu est explicite. Les élus communistes dénoncent la politique du gouvernement en terme de "nouveau recul social" (retraite, budget 2014). Ils dénoncent également l'Europe et la politique de déménagement du territoire. Jusque là tout va bien. Mais lorsque les journalistes abordent la question des municipales c'est à nouveau le grand écart cher à Bocquet. C'est son frère (Eric) sénateur en fait qui répond : "Ne nous privons pas de tous les points d'appui qui peuvent nous faire gagner avec le PS, indépendamment des divergences de fond." Fin de citation. Pour conclure les parlementaires nordistes du PC contestent la stratégie autonome de Jean-Luc Mélenchon qui conduit dans l'"impasse". Ma conclusion : qu'importe le fond (chômage et pauvreté records dans le Nord) pourvu que l'on ait l'ivresse de se partager les places. Les élus communistes dirigent le PCF et les militants sont relégués en machine électorale de ces barons. En tant qu'ancien SF du PdC du PCF je sais de quoi je parle et ma méfiance envers ces élus qui tuent le parti m'a couté cher. Tenez bon sur l'autonomie de nombreux communistes sincères qui ne confondent pas lutte de classe et lutte de place vous suivent.

  17. Denis F dit :

    Il est constat que beaucoup font ici sur ce blog, mais aussi dans nos comités, et même les responsables nationaux en conviennent, nous n'avons pas d'outil de communication efficace. Un autre constat encore plus irréfutable est que nous sommes totalement ostracisés par les médias de masse. Le blog de Jean-Luc Mélenchon est pour bon nombre d'entre nous la soupape nous permettant de respirer, de vivre, non ce n'est pas un délire, à vous lire, c'est une réalité. Ce blog qui reste quoi qu'on en dise un entre-soi, indispensable, ne porte nullement notre enthousiasme et nos valeurs dans le peuple. Tout le monde ne vient pas ici, beaucoup certes, au moment où j'écris ces lignes quelque 9000 visiteurs sont venus lire ce billet et certains nos commentaires, mais cela est insuffisant pour faire connaître nos idées et notre programme, aussi, j'ai une suggestion à vous faire, ici l'espace est insuffisant pour développer et ce n'est pas le lieu, aussi, je vous invite à venir prendre connaissance de cette proposition sur mon blog personnel.

  18. Citoyen93 dit :

    Le candidat à la présidence de l'Europe qui s'agenouille devant le pape et l'invite à prêcher au parlement. Et pourquoi pas carrément lui demander de célébrer les investitures ? Décidément cette union européenne se transforme en "Saint Empire Romain Germanique", on a juste remplacé la dîme par le service de la dette, pour faire moderne.

  19. carol dit :

    A Limoux dans l'Aude, une poignée d’irréductibles communistes”, ne se résignent pas à faire liste commune avec le député-maire qui a tout voté: TSCG, ANI, retraites hier. Mais pour nous, c’est la conscience, l’honneur et la fierté du FdG qu’ils/elles incarnent. Du coup on respire mieux, merci à ces communistes irréductibles d’incarner si bien l’esprit de résistance !

  20. e-lecteur dit :

    « La destruction des campements des Roms, les rafles, l'arrestation des enfants en pleine sortie scolaire, ce n'est pas seulement une digue qui a sauté ! C’est dorénavant un affluent impétueux qui vient nourrir le fleuve principal ! »
    Précisément, n’étant pas homme d’action, juste un électeur parmi tant d’autres, je m’adresse à vous pour vous demander sur ce point qui m’affecte profondément en ce qu’il défigure l’image mentale que j’avais de mon pays, s’il ne serait pas temps si nous parvenons à refonder la République d’inverser la devise républicaine pour qu’elle devienne « Fraternité, Egalité, Liberté ». Certains diront peut-être qu’il y a mieux à faire en ce moment que de vouloir philosopher, cependant il me semble que la question de la Fraternité est au moins aussi pertinente que celle de l’austérité pour déterminer un clivage Gauche/droite. Au 18e siècle, après des siècles d’oppression, on comprend que les révolutionnaires aient mis en avant la Liberté, cependant nous sommes placés pour savoir que celle-ci détournée de son sens républicain par les libéraux a vite été comprise comme la liberté de faire tout et n’importe quoi ; alors que la Fraternité ne permet pas ce genre de récupération puisqu’elle implique l’égalité et que seules ces deux valeurs réunies fondent la Liberté républicaine authentique. Ce questionnement, je l’adresse à l’ensemble de ceux qui participent à ce blog, souvent la victoire finale passe par les mots mais peut-être ne suis-je qu’un idéaliste verbeux.

  21. fh dit :

    @ Carol
    Le PCF a décidé depuis pas mal de temps de laisser les adhérents choisir localement. Il ne promet l'exclusion immédiate en cas de désaccord comme certains. On peut contester ce type de fonctionnement. Si ceux de Limoux choisissent en fonction de leur situation de constituer une liste FdG, il ne sont ni plus blâmables ni plus irréductibles que ceux qui, placés dans un autre contexte municipal, choisirons une autre voie. Arrêtez le délire pour une décision non encore prise et qui ne regardera que quelques milliers de militants et portera sur la gestion du parc HLM, les transports en commun ou le programme culturel de Paris. Que pensent ceux qui vomissent ici leur animosité de la situation du PG à Dieppe ou encore des contacts avec EELV, parti de gouvernement ?

  22. rodolphe13 dit :

    Bonjour camarades,
    Halte au feu sur les municipales, on s'entre déchire sur des villes de 9000 habitants sur ce blog. Il faut se calmer un peu. On verra bien les résultats en mars, et on pourra faire le bilan comparé des scores entre listes autonomes et listes avec PS.
    Sinon, une vidéo de Rodez ?

  23. zebulon dit :

    On ne rappellera jamais assez combien l'application du programme politique européen et de celui de la France est bien le produit de l'alliance UMP/PS. Ce qui explique sa persistance de Sarkozy à hollande et ce qui explique également l'absence de résultats bénéfiques. Merci de rappeler cette évidence aux pauvres électeurs qui se fient encore à la rose.
    Voilà le souvenir enivrant qui voltige
    Dans l'air troublé, les yeux se ferment, le Vertige
    Saisit l'âme vaincue et la pousse à deux mains
    Vers un gouffre obscurci de miasmes humains
    (Le flacon - Baudelaire)

  24. Pierre Magne dit :

    Tiens bon Jean-Luc. Nous sommes avec toi. On ne lâchera rien. La trahison se paiera un jour ou l'autre ! Merci pour tout.

  25. ALAIN DURAND dit :

    Le débat qui agite les militants communistes n'est pas nouveau, il remonte au temps du programme commun et revient chaque fois au moment des élections.
    Le PS, parti social démocrate est-il capable d'assumer une politique économique remettant en cause le système actuelle est la vraie question qui se pose.
    Les réponses expérimentales du PS au pouvoir sont non. Le PS est un gestionnaire du système en place, que se soit avec Mittérand, Jospin et Hollande.
    Pour ma part, comme beaucoup d'autres commnistes plus cartés aujourd'hui, notre choix est souvent identique, je ne vote plus PS et ne voterai plus PS sauf à ce que les rapports de force eavec le PS soit au moins égalitaires.
    Pour d'autres qu'importe la nature réelle du PS mais pour gagner il faut l'union et croire ou faire croire que le PS est bien à gauche.
    Cette différence d'appréciation existe surtout en fonction du positionnement sociale des communistes.
    Jean-Luc Mélenchon a bien connu ces différences et avec lui d'autres anciens socialistes qui à l'époque jubilaient de cette différence d'appréciation.
    Certes je ne me réjouis pas de voir le PCF ressortir à chaque élection ces appréciations suicidaires mais je ne me réjouis pas plus quand je constate que des membres du PG se refusent à condamner Mitterand qui a été le principal fossoyeur des idées de gauche, de la lutte, et du progrès sociale.
    C'est pourquoi, même si je les comprends, certains feraient bien de se calmer dans leurs déclarations et repartir des appréciations réelles en respectant les différents composantes du FdG.
    Chacun traine ses boulets, chacun à des appréciations différentes sur la stratégie à mener, mais si on focalise que sur les différences alors effectivement le FdG est mort.
    La lutte des idées est permanente, elle se gagne ou se perd chaque jour. Si le nombre de villes où le PCF signera un accord avec le PS est faible, alors il n'y a pas lieu à s'alarmer outre mesure.

  26. thersite69 dit :

    Je crois utile de signaler par un lien l’entrevue avec Jean-Luc Mélenchon publiée par l’Humanité d’aujourd’hui. Et j’en cite deux phrases « Le Front de gauche n’est pas une assurance-vie électorale ni une étiquette! C’est une stratégie et un programme. C’est aussi une alliance permanente et non un choix de deuxième main faute de mieux »…. « Le vieux monde politicien des embrassades feintes, des stratégies à géométrie variable et des accords à tiroirs secrets n’est pas supporté des gens simples qui souffrent ».
    Pour le "courage du coeur" du militant discret également, c'est exaspérant et démobilisant les stratégies à géométrie variable, tout comme les changements de ligne politique, même sachant qu'il y a une explication possible, des circonstances variables, de bonnes raisons toujours.

  27. jvk77 dit :

    Adhérent FdG (membre PG), je suis écoeuré par le jeu suicidaire de la Direction du PCF, et de Pierre Laurent. Ça me rappelle la responsabilité du PCF dans l'échec de la candidature commune de la "Gauche du NON" à la Présidentielle de 2007. A mon avis, quelle que soit l'issue du vote des militants communistes parisiens cette semaine sur la Municipale 2014 à Paris, les membres du Conseil Fédéral du PCF qui y ont décidé de quitter le FdG, ainsi que P. Laurent devraient être considérés comme définitivement disqualifiés à prétendre à quelque droit que ce soit au sein du FdG. Ils ont perdu toute crédibilité, surtout avec leur cécité consciente et opportuniste malgré les événement de Brignoles. Le crime commis est grave. Leur nuisance au FdG est avérée. Reprendre les discussions avec eux ne peut que compromettre durablement la dynamique de l'ensemble du FdG. Il faut dire ouvertement et clairement que le FdG évoluera dorénavant sans eux, mais avec la majorité des militants communistes et des nombreux autres dirigeants du PCF attachés à notre trésor commun.
    Et grand merci à Jean-Luc à qui je souhaite de conserver une santé de fer et un moral d'acier...

  28. cf74 dit :

    Jusqu'à quand faut il maintenir l'illusion sur les choix politiques du PS ? C'est un parti de droite (ne pas faire l'amalgame avec une partie des militants) qui assume pleinement ses choix et qui les fait passer en promouvant (médias et groupes de pression) le FN sur tous les fronts. Il n'est plus de gauche, il est le recours contre le FN. Il est donc inutile de réactiver en permanence l'hypothèse d'une évolution favorable possible du gouvernement ou des députés de la majorité - le vote sur les retraites étant l'ultime mais non dernier sic) avatar - et il vaudrait mieux rendre audibles les propositions que peut faire la gauche à une population désorientée qui exprime ses questionnements dans le vote FN.
    A quand un positionnement clair sur l'Europe (dire que c'est une construction socio libérale et prétendre pouvoir l'amender est une incohérence majeure), sur la sortie du carcan des textes (et pas seulement sur leur refus) et sur la valorisation de la souveraineté nationale au travers de la citoyenneté, de la solidarité et de la fraternité ?
    Parler cru et dru, c'est toujours essentiel mais il faut que le propos soit à la hauteur de l'écoute de l'auditeur !

  29. oxy dit :

    Je crois qu'il manque de la part de Jean Luc Mélenchon d'argumenter sur ces positions politiques qu'il donne sur des sujets sensibles comme l'immigration par exemple. Car dire qu'il régulariserait tout les sans papiers sans en donner les arguments conduisant au fait que cela est possible(?) c'est de l'eau au moulin pour le FN, Copé et consorts, les gens réagissent à cela d'emblée et en plus si on ne leur donne pas les "bonnes" raisons, on voit bien où ça mène. Dénoncer aussi d'autres propos comme ceux qui s'en prennent aux "assistés", aux chômeurs... clairement, afin que les gens sachent pourquoi le Front de Gauche défend les idées que nous connaissons sur ces sujets. Bon courage aux militants car quand on lit les commentaires dans la Dépêche du midi suite au déplacement de JL M à Rodez c'est à vous décourager.

  30. tchoo dit :

    A tous ceux qui considèrent que les municipales et à Paris en particulier ne sont que des élections locales sans conséquences nationale, à tous ceux qui considèrent que s'allier avec le PS pour sauver des sièges d'élus, est la même chose que d'accueillir des Verts écoeurés par la politique menées, je voudrais leur dire, ne vous laissez pas submergé par vos émotions et réfléchissez un peu.

  31. Philippe Tardy dit :

    Bonjour à tous!
    Nous ne sommes pas à l'abri d'un succès. Le venin démoralisateur doit arrêter de diffuser ! Ni au premier ni au deuxième tour nous ne devons abandonner une part de ce que nous sommes.
    L'avenir nous appartient si nous arrêtons de regarder nos peurs légitimes et que nous acceptons collectivement de renverser la table qui nous est interdite d'accès.

  32. thery dit :

    Comme écrit plus haut, JL quelle patate tu as et quel moral ! Remarque pour briller la présidentielle vaut mieux avoir la tête bien calée, ainsi qu'une indéfectible sérénité. En tout cas merci de nous remonter le moral parfois, face aux vicissitudes de la vie politique et de la vie tout simplement.

  33. françois dl dit :

    Pauvre Eva Joly à l'instant sur I/télé, à peine vient elle d'annoncer qu'un rapprochement de certains EELV avec le FdG allait se mettre en place pour les présidentielles, qu'elle est déjà victime d'attaque personnelle sur sa compétence professionnelle. Un "puant" sur le plateau lui a en effet asséné qu'il se demandait comment elle avait pu exercer sa fonction de Magistrat avec une vision du monde en total décalage avec la réalité. Il ne fait pas bon s'afficher avec nous et ceux et celles qui le font sont admirables, mais les lignes bougent en ce moment et dans le bon sens, celui de Jean-Luc.

  34. tchoo dit :

    Je suis écoeuré d'entendre tous ces hommes politiques justifier l'expulsion de Leonadra et de sa famille, jusqu'a JP Chevènement. Quel pays sommes nous devenus? Encore une fois, après moultes affaires plus dégueulasses les unes que les autres j'ai honte à ma France.

  35. jeff dit :

    Les élections sont l'année prochaine, mais je pense qu'un grand soulévement populaire est en train de naitre. L'exemple de toutes les professions touchés par la crise en Bretagne ont manisfesté avec la rage au ventre cela est un début. Attention, de ne rien voir venir comme aussi la proposition du FMI de taxer les comptes bancaires de 10%. ça sent la poudre et les élections les français ne s'en n'interréssent pas.

  36. fred dit :

    Aux futurs élections, je voterai Front de gauche. Par contre je ne voterai pas pour un quelconque parti qui se serait allié avec le PS. Et peu importe la situation.

  37. Poncet dit :

    " l'arrestation des enfants en pleine sortie scolaire, ce n'est pas seulement une digue qui a sauté ! C’est dorénavant un affluent impétueux qui vient nourrir le fleuve principal !

    S'il s'agit de décomplexer le peuple de droite, je crois que l'essentiel à déjà été fait. Le fait nouveau ici n'est donc pas tant l'affluent, que les fractures que cela produit à gauche. Saura-t-on les exploiter ? Quelle réponse alternative aux indignations a-t-on à apporter ? La démission de Valls est le minimum, mais le fond du problème est que le pouvoir n'a pas changé de mains en mai 2012. Le parti de la réaction s'autorise ainsi de belles provocations pour nous le rappeler. Votez comme vous voulez, vous continuerez de subir la même politique. Tel est le message que nous recevons ainsi en pleine face. La réponse passera par une purge qui devra aller bien au delà de la démission de Valls. La théorie communiste classique préconisait l'auto-organisation des masses (sans en dire plus sur ses formes concrètes). Que dit celle de la révolution citoyenne ?

  38. e-lecteur dit :

    Valls a vocation à être démissionné, mais je sais que même si cela arrive, ce ne sera pas suffisant pour apaiser la colère qui me ronge depuis plusieurs mois, ni pour effacer le dégoût que je ressens pour ce gouvernement de fantoches. Je ne pourrai plus désormais glisser un bulletin ps dans l’urne, il n’est même plus question pour moi d’accorder mon suffrage à un parti qui se rallierait au ps fusse au second tour !

  39. alain31 dit :

    @fh
    La situation à Dieppe me semble plus complexe que ce que tu en dis. Alain Le Vern (PS) s'efforce de présenter une liste PS et "société civile" contre le maire sortant, communiste, lequel appelle à reconstituer l'"union de la gauche", incluant le PS, alors que les écolos locaux veulent une liste "écologistes et solidaires" au premier tour. Et le PG qui n'est pas d'accord avec l'appel à reconstituer une "union de la gauche" avec le PS penche pour la convergence avec ces écolos. Volontairement, je ne donne pas de point de vue, simplement des faits (s'il y en a d'autres ou si les miens datent, qu'on le dise) pour que le problème soit au moins correctement posé.

  40. Julien_M77 dit :

    Quand je pense que certains dans les médias soulignent l'acte de rébellion de 17 députés socialistes qui se sont abstenus à l'AN sur le projet de réforme des retraites: on est vraiment tombé bien bas. Lieneman et Filoche les remercient ou les félicitent. Quand la rébellion consiste en l'abstention ça s'appelle au mieux une posture au pire de la pleutrerie !
    Pour la majorité alternative à construire, je doute qu'il faille compter sur eux aussi. Décidément, en ce moment c'est vraiment dur de croire en des jours meilleurs pour la gauche.
    Heureusement, Valls veille...

  41. naif dit :

    @oxy à 17h32
    "Je crois qu'il manque de la part de Jean Luc Mélenchon d'argumenter sur ces positions politiques qu'il donne sur des sujets sensibles comme l'immigration par exemple."
    La preuve par l'absurde, c'est D.Reynié (politologue) et Y.Lebras (démographe) que l'on ne peut taxer de gauchisme. C'est plutôt l'inverse. Ils affirment que l'immigration est un phénomène naturel et que rien ne l'arrêtera. Faire croire l'inverse est une usurpation. C'est avant un tout un phénomène qui s'inscrit dans un processus économique. Donc la régularisation des sans papiers coule de source. Mieux vaut mettre au jour l'évidence et combattre la misère et les prédateurs qui s'en servent. D.Reynié reprend l'inévitable rencontre des peuples méditerranéens et son corollaire qu'est la cohabitation des cultures. Ils dénoncent (Lebras) les statistiques démographiques qui projettent des flux infinis de migrants en constatant la baisse très forte de la natalité des pays producteurs d'immigration. Bref ils dédiabolise le phénomène de l'immigration et le traite comme une loi naturelle. Ils dénoncent les contradictions du programme FN qu'il trouve de plus en plus adoucit et édulcoré. C'est bien connu l'ordre ne sert qu'à cacher les désordres.

    @tchoo à 19h40
    "Je suis écoeuré d'entendre tous ces hommes politiques justifier l'expulsion de Leonadra et de sa famille, jusqu'a JP Chevènement."
    Nous n'avons pas du écouter les mêmes infos. J'ai entendu aujourd'hui beaucoup d'hommes politiques s'offusquant de cette affaire. Notamment chez les socialistes. Même D.Assouline, V.Peillon et B.Le roux. C'est dire. A moins que ce soit la goutte d'eau qui fait déborder le vase et que l'occasion fasse le larron. L'occasion de se taper Valls qui est défendu et apprécié par la droite. Quant à Chevènement ce n'est pas un modèle ni N.Dupont Aignan qui sont plus proches des Nationalistes.

  42. turmel jm dit :

    Svp soyez sympa. Je comprends les déceptions, croyez bien que chez les communistes entre nous en ce moment les paroles sont très fortes (...) Je viens d'avoir encore une discussion, plus qu'un camarade c'est un ami, et bien pas facile lorsque l'on ne partage pas le même point de vue concernant les municipales et Mélenchon par exemple. Je préfère débattre avec un adversaire c'est sur!
    Dur, très dur, vivement le vote de vendredi sur Bordeaux, et même ailleurs que l'on puisse en tirer des conclusions pour passer à autre chose. Ne soyez pas inquiets, seul le PCF quelque soit le résultat va automatiquement subir une secousse. La question est de savoir sa puissance mais cela est une autre histoire et surtout l'affaire des communistes.

  43. Caouec dit :

    @Julien_M77 90
    M'étant désencarté du PS depuis 6 ans maintenant, je continuais à recevoir malgré tout la littérature de l'aile gauche de ce parti. Sans vraiment la lire. Pour leur dernière lettre je me suis fait violence pour voir comment ils justifiaient leur abstention et là, ras-le-bol, je leur ai écrit mon écoeurement de voir écrire tant de finasseries pour justifier cette fameuse abstention alors que le citoyen-lambda, avec ce qu'il doit supporter au quotidien dans la vie réelle, n'en est plus à ce niveau de discernement et d'arguties politiciennes. Une autre planète, vraiment. Et la pleutrerie au bout.

  44. R Michel dit :

    Camarades,
    N'est-ce pas totalement démesuré que de parler de "rafle" ou de "déportation" a propos de l'expulsion de la famille kosovare? Franchement, j'ai écouté ce soir Chevènement. J'ai trouvé ses arguments plutôt convaincants. 4 décisions de justices ont toutes étés défavorables à la demande d'asile de la famille.
    Un de mes oncles (aujourd'hui décédé) était revenu des camps nazis. Militant PC et CGT de toujours, il ne supportait pas que l'on banalise les termes spécifiques à cette période. Puis-je vous demander un peu de respect pour les victimes de rafles et de déportations ? Les mots et l'histoire ont un sens, je crois.

  45. Papa dit :

    Le PG appelle à la démission de Vals. Bon ! OK ! Et Hollande le remplace par qui ? Un de ses affidés ? C'est remplacer un sabot par une galoche. Les mêmes causes produiront les mêmes effets. Ce n'est nullement une découverte que cet individu est avant tout un arriviste. Et il plantera un couteau dans le dos de Hollande quand l'occasion se présentera !

  46. Adrien dit :

    Je pense que le FdG va ressortir renforcé de tous ces événements PC et EELV. Pourquoi ? Les dirigeants PC qui ont fait le choix de quitter le FdG sur Paris, vont de fait, accréditer notre indépendance et notre intransigeance politique incorruptible. Quand à EELV, le problème est différent, car ce n'est pas un parti qui est membre du FdG. Ce ne sont pour l'instant que quelques figures importantes qui tentent avec le FdG de commencer à établir des passerelles qui j'espère à terme, finiront par agrandir notre groupe. Donc JL Mélenchon a la bonne attitude vis-à-vis des mains tendues par Eva Joly et son entourage au nom d'EELV. S'ils deviennent membre à part entière du FdG, alors la discipline du groupe sera identique à celle pratiqué sur le plan parisien au sujet des dirigeants du PC. Ce qui est fondamentalement différent du PC qui est à l'origine avec le PG de la création du FdG. La dissidence des membres du bureau parisien du PC à une toute autre connotation politique Locale, Nationale et Internationale. Voilà pourquoi ces deux cas ne peuvent que renforcer notre détermination si bien décrite par JL Mélenchon dans ses interviews, ses billets, et ses discours.
    Merci à lui de tenir si bon, car il se donne à fond, et seul les vrais militants savent ce qu'est un tel investissement à la cause collective surtout en matière de politique humaniste.
    Tenez bon, nous aussi, ensemble nous réussirons, et si on pouvait nous aussi voir l'Écosocialisme s'appliquer pour nos "pitchouns" et si possible en profiter un poil pour partir plus tranquille avant le grand voyage.

  47. Ifig dit :

    R. Michel a tout à fait raison. Mal nommer les choses, c'est ajouter au malheur du monde disait quelqu'un de plus malin que nous.

  48. Adrien 78 dit :

    Merci à toi, Langoureau (commentaire 7) pour le lien avec les commentaires des communistes à un article de l'Huma sur les municipales. Certains se plaignent de la dureté des désaccords exprimés ici avec les positions de Pierre Laurent ! Qu'ils aillent sur le site de l'Huma et ils seront pas déçus ! Enfin ça bouge au PC et ça décoiffe ! Faites y un tour et vous vous sentirez beaucoup mieux.
    On lâche rien !

  49. gege dit :

    Ce n'est quand même pas un hasard si Eva Joly subit un tel tir de barrage parce qu'elle a l'honnêteté d'exprimer une position unitaire pour une vrai gauche. Entre le carrièrisme et le soutien à cette politique d'austérité, tout ce petit monde se retrouve afin que ce système pourri se poursuive. Haro sur les empêcheurs de tourner en rond. Faire croire qu'une union au premier tour avec "ces affameurs du petit peuple" renforcerait une quelconque union différente c'est croire au Père Noël ? Et sur quelle base ? Conserver leur siège pour poursuivre comme ils font partout en Europe la politique de la finance ! Puis le grand marghé transatlantique. Alors maintenant ça suffit. Nombre de militants communistes subissent comme chacun la rudesse de celle-ci pour ne pas majoritairement se laisser berner, encore faut-il que la démocratie fonctionne autrement qu'à Marseille. Tout autour de moi j'entends "plus jamais une seule voix pour le PS". Continuez ainsi et des Brignolles vous en aurez à ne plus savoir qu'en faire. Préparez vos balais, le mauvais temps arrive !

  50. Radis Béglais dit :

    Il faut se battre contre toutes les injustices et c'est très bien d'intervenir pour demander la libération des militants de Greenpeace. Attention toutefois à ne pas utiliser des alliances de circonstance, en l'occurrence la publication avec Noel Mamère, à d'autres fins. Celle par exemple de faire sentir que le Front De Gauche pour s'élargir rapidement à des écologistes en mal avec la politique gouvernementale. Si cet objectif est souhaitable au travers de réalités concrètes dans les communes, il convient de rappeler que Noel Mamère n’est pas le bon interlocuteur. Plusieurs personnes se sont déjà exprimées sur ce sujet dans ces commentaires. Noël Mamère est un libéral qui a toujours utilisé les alliances de circonstance pour exister politiquement, c’est un homme seul, mais épaulé par les médias, avec qui, il entretient des relations de réseau. Il se nourrit de la politique, mais ne connaît pas le service des gens. Côté FdG, nous avons déjà assez de mal avec les caciques du PCF pour avoir des assemblées citoyennes souveraines pour aller nous chercher des complications avec un maire qui méprise la sociale.


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