15oct 13

Avant de partir à Rodez

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J'ai bouclé ma valise. Je pars de Rodez à Montpellier, en passant par Mende. Avant de partir, je boucle aussi ce post. Il est court, car je dois tout faire en même temps : mon bagage, et que sais-je encore qui concerne ma vie personnelle, même si elle est réduite à fort peu de choses depuis déjà quelques temps. La comédie à Brignoles est achevée. L'élection, pour la seconde fois, d'un conseiller général d'extrême droite dans ce canton, va finir de monopoliser les écrans, les unes de journaux, les heures d'information en continu. Le franchissement qui s'est opéré à cette occasion n'est pas celui qu'on croit. Un processus vient d'aboutir. C'est celui de la banalisation du FN. Elle sera désormais générale. Elle arrive après celle de Mme Le Pen elle-même, puis celle de ses idées. Celles-ci sont dorénavant reprises aussi bien par l'essentiel de l'encadrement UMP du sud du pays que par Manuel Valls, avec l'approbation du chef de l'État. La destruction des campements des Roms, les rafles, l'arrestation des enfants en pleine sortie scolaire, ce n'est pas seulement une digue qui a sauté ! C’est dorénavant un affluent impétueux qui vient nourrir le fleuve principal !

Tenir bon face à la force de l'ombre qui avance

Méchant-MélenchonIl ne fait aucun doute pour moi que la « lepénisation des esprits » pousse sur un terreau labouré, engraissé, ensemencé, arrosé, protégé de ses adversaires par la campagne d'information-spectacle donnée en permanence par de grands médias avançant comme une flottille autour du vaisseau amiral constitué par le journal « Le Monde » et l'hebdomadaire « l'Express ». L'un et l'autre mènent d'ailleurs une bataille constante, dans un registre très personnel, pour me diaboliser. Photos abjectes, caricatures infamantes, amalgames insultants : tout y passe et même davantage. Ainsi quand le journal « Le Monde », après m'avoir copieusement insulté du texte et de l'image dans son supplément hebdomadaire mis en vente forcée, décide de me faire un procès pour défendre « l'honneur » de son « journaliste » Paulo Paranagua ! Je n'en ai ni dépit, ni regrets. Dans les fortes saisons de l'histoire, chacun va au bout de sa pente. Tout l'art du combat consiste à ne pas se tromper sur la direction dans laquelle vont les personnages de la scène politique.

Par notre résistance, notre travail d'éducation populaire, nos actions, notre implication électorale, nous construisons un rassemblement humain absolument original, puisqu'il est construit à l'inverse absolu des valeurs que cultive et entretient tout l'espace culturel dominant. C'est une tâche très rude à certains moments, lorsqu'il n'est plus seulement question de politique mais de l'engagement des ressorts profonds de l'être humain. L'égoïsme et le racisme qui sont à l'œuvre dans la haine des Roms, au point de faire oublier la commune humanité qu'ils partagent avec nous, sont davantage qu'une bataille politique au Islamsens traditionnel du terme. Pourtant, si difficile que cela soit, il faut tenir bon. Pour cela, il faut laisser parler à la fois son cœur et sa raison. Mais il faut tenir bon ! Les mauvais jours finiront. La construction humaine et politique que nous avons entreprise, si elle veut avoir une vocation majoritaire, doit être menée avec intransigeance et clarté. Ce n'est qu'à ce prix que l'on peut espérer voir venir, à un moment ou un autre, le grand nombre aujourd'hui perplexe et désemparé. Il ne s'agit donc pas de faire un bon coup de « com’ », mais de construire en profondeur, d'enraciner.

L'effondrement moral du Parti socialiste en parti solférinien, le spectacle du parti de Jaurès pourchassant les pauvres et refusant l'amnistie des ouvriers persécutés, démoralise et désoriente bien du monde. À Brignoles, la victoire du Front national, c'est d'abord et avant tout l'abstention massive des électeurs de gauche face à une mobilisation non moins massive de ceux de la droite qui se sont radicalisés. La remobilisation de la gauche ne peut se faire qu'autour de ses principes fondamentaux et du programme qui s’en déduit directement : égalité et partage. Ces deux idées sont toujours sévèrement mises en cause dans les périodes où la compétition pour l’élémentaire de ce qui importe dans la vie quotidienne est chauffé à blanc entre les individus et entre les peuples. Je ne me cache donc pas la difficulté de notre tâche. Comme d'habitude, elle est embrouillée par d'autres paramètres qui viennent souvent rendre plus obscurs le dessin général. Ainsi en est-il de cette affaire de municipales à Paris. J'y reviens donc. Mais à la fin seulement.

Le PS choisit Schulz ! Quel aveu

Un journal luxembourgeois, citant un communiqué du dirigeant solférinien Alain Fontanel, nous apprend que « sur proposition d'Harlem Désir, premier secrétaire du Parti socialiste, le bureau national (l'exécutif) a décidé que le PS apporte au sein du PSE son soutien à la candidature de Martin Schulz au poste de président de la Commission européenne ». Quelle nouvelle enthousiasmante ! Mais pourquoi le premier Islam 2secrétaire Harlem Désir n’a-t-il pas annoncé lui-même cette décision européenne si stimulante ? Pourquoi ce communiqué, cité au Luxembourg, est-il introuvable sur le site internet du PS ? Pourquoi cette discrétion ? Quel a été l’avis du groupe des députés français au Parlement européen ? Le PS français a-t-il honte de son nouveau leader ? Je crois que oui.

En effet, Martin Schulz n’a pas fini d’encombrer le PS. Vous trouverez dans ce blog, au fil des semaines, le récit qui vous permettra de vous faire une idée du personnage. Martin Schulz est l’actuel président du Parlement européen. Il est membre du SPD allemand. Par un accord de cogestion scrupuleusement respecté, Schulz a succédé à mi-mandat au président de droite élu juste après les élections européennes de 2009. Passe-moi le sel, je te passe le poivre ! L’alternance choisie et voulue. Les uns votent pour les autres dans la plus grande confusion des genres et l’unité des votes. Schulz, ainsi élu président du Parlement européen, est le symbole de l'alliance permanente et de la collusion qui interdit tout changement de politique en Europe. Ce système tient l’Union par la peau du dos et, vaille que vaille, quels que soient les votes des peuples, quelles que soient les saisons et les problèmes, ce sont toujours ces deux-là qui se chargent de maintenir le cap libéral dans l’Union.

Mais le ridicule attend peut-être au tournant le PS français. Il se susurre en effet dans les milieux bien informés que Martin Schulz, membre du SPD allemand, préférerait choisir plutôt de devenir ministre des Affaires étrangères d’Angela Merkel dans un gouvernement de grande coalition. En attendant, le président du Parlement européen a commencé sa campagne. Il est allé inviter le pape à venir nous haranguer à Strasbourg pour, parait-il, y « faire passer son Islam 3message de "solidarité" » ! Quelle hypocrisie. Mieux vaudrait qu’il aille voir la Commission ou le Conseil des gouvernements. Surtout que, si l’on en croit la dépêche AFP, cette invitation a été présentée lors d'un entretien largement consacré au drame de Lampedusa. Le pape comme remède à la persécution de l’immigration, il fallait y penser. Les bigots sont tous les mêmes : le péché d’abord, les pieuses pensées ensuite ; la réparation est toujours reportée dans l’autre monde.

Mais en fait, Schulz n’était pas là pour ça. L’Europe est une construction politique dans la main des démocrates-chrétiens et des sociaux-démocrates depuis l’origine, et la papauté a toujours été présente et active à chaque étape. Schulz a rendu hommage à cette intrusion : « Depuis la naissance de l'Union européenne, l'attitude pro-européenne de l'Eglise catholique a offert non seulement un soutien, mais aussi une analyse critique et sa vision de l'avenir du projet européen », s’est-il félicité. En fait, Schulz est venu faire allégeance. Dans une tribune inédite au quotidien du Vatican, l'Osservatore Romano, Il s’est même senti obligé de rappeler comment « il y a 25 ans exactement, le pape Jean Paul II avait prononcé à Strasbourg un discours inspirant », rappelant aux députés leurs devoirs à l'égard de « l'autre-Europe », l'Europe de l'Est, un an avant la chute du Mur de Berlin. « Son appel a été suivi d'effets et notre continent s'est trouvé réunifié ! Mais la tâche n'est pas achevée », a-t-il conclu servilement.

En se prononçant pour Schulz, le PS fait son « coming-out » européen : il assume le système de l’alliance permanente et généralisée avec la droite en Europe, que ses députés ont toujours fait mine de refuser. Tel est le sens de cette décision. On verra bientôt comment la déclinaison se fera en France. Car si cette collusion parait étrange à un Islam 4Français qui continue à croire que le PS et l’UMP sont deux formations opposées, en Europe, elle est tout simplement banale ! C’est même la règle dominante ! Les « socialistes » gouvernent dans seize pays de l’Union sur vingt-huit. C’est-à-dire dans une large majorité des cas. Dans cinq de ces pays, ils gouvernent seuls. Dans les onze autres cas, ils gouvernent avec la droite, et même sous la tutelle d’un premier ministre de droite dans six d’entre eux !

La grande coalition qui se dessine en Allemagne sera la cerise sur le gâteau. Alors, que Martin Schulz soit ou pas ministre de madame Merkel, son parti appartiendra donc à la coalition gouvernementale de droite en Allemagne ! Ainsi donc, la proposition du PS français consiste à renforcer le pouvoir du gouvernement allemand en Europe. Elle consiste à proposer le poste clef de l’architecture de l’Union européenne à quelqu’un directement lié à la politique du gouvernement Merkel. Voilà la cause de la discrétion des solfériniens à propos de Martin Schulz ! Les malheureux se figurent que cela ne se verra pas ? Ils espèrent aussi que personne ne fera la liste des allemands placés aux postes de commande des rouages de l’Union européenne, en contravention totale avec l’esprit d’égalité et de partage qui devrait prévaloir entre Français et Allemands. Ce ne sont pas des apprentis sorciers. Juste des ignorants sans conscience claire de l’histoire et des soins qu’il faut y apporter.

Retour (encore) sur les municipales à Paris

Je reviens sur la question de la stratégie pour les élections municipales. Dans la colonne à gauche de cet écran, vous disposez déjà d'un grand nombre d'argumentaires qui abordent, je pense, tous les aspects de cette question. Je forme le vœu qu'ils se diffusent aussi largement que possible, et en particulier auprès de nos camarades communistes de Paris, puisque c'est eux qui, par leur vote, auront la décision. Depuis Islam 5que tous ces arguments ont été produits, j'ai bien noté le petit jeu qui m'est opposé. Sa première forme consiste à nous mettre en cause parce que nous soulevons le problème ; dès lors, ce serait comme si nous avions nous-mêmes créé la difficulté. Je ne peux pas croire qu'on nous suggère de cette façon un silence complice pour laisser les gens découvrir, lorsqu'il est trop tard, l'ampleur des dégâts.

La difficulté tient exclusivement à ceux qui ont décidé de quitter le Front de Gauche pour aller s'allier avec les socialistes dès le premier tour. Aucune discussion préalable n'a eu lieu sur le sujet, aucune décision n'a été prise, aucun moyen de suivre la discussion et les négociations n'a été donné à l'un quelconque des partenaires du Front de Gauche. C'est dans le journal « Libération », au détour d'une phrase de réponse de Pierre Laurent aux journalistes, que nous avons appris non seulement que cette négociation était en cours, mais qu'un nombre de place était revendiqué par nos camarades communistes. Un point c'est tout ! Contrairement à ce que je lis ici ou là, il n'y a jamais eu de « négociations » avec la direction fédérale communiste de Paris. Il y a eu en tout et pour tout la présentation d'une offre de « partage » des places donnant la totalité des têtes de listes gagnables aux communistes, ainsi que la totalité des places éligibles sauf trois ! C'est tellement énorme que nous en avons immédiatement compris la signification. Il s'agissait de faire durer cette discussion, et même de l’utiliser comme un moyen de pression pendant que la vraie négociation avait lieu avec les socialistes.

Mes camarades ont eu parfaitement raison, à partir de là, de suspendre cette « discussion » qui ne nous grandissait guère ni les uns ni les autres. Ils l'ont interrompue en demandant à leurs partenaires communistes de choisir d'abord quel serait leur stratégie avant de discuter des places à se répartir. La nouveauté est venue du fait que les places et la stratégie ont été conclues en dehors de nous, et qu'elles sont soumises conjointement au vote des communistes. Ils ont bien de la chance car, à nous, on n'a rien demandé ! Faut-il Express syndicatsqualifier tout cela de « querelle » ? Faut-il parler à ce sujet de « surenchère » ou de « polémiques » ? Il s'agit d'une question de fond qui concerne notre stratégie générale. Quel genre de dirigeants et de militants politiques serions-nous si nous n'étions pas capables de comprendre quelles sont les conséquences de cette situation ? D'ores et déjà, nous en payons le prix ! Enfin, les socialistes ont trouvé une faille dans notre dispositif : ils peuvent nous opposer les uns aux autres et augmenter la pression sur nous ! Ce n'est pas tout. Dès lors que Paris a été bouclé en faveur des socialistes, bien des discussions qui avaient commencé dans les autres villes du pays ont été mises en impasse par le PS. Dans bien des endroits, les communistes qui comptaient s'allier avec les socialistes sont si maltraités par eux qu'ils reviennent vers le Front de Gauche. Bien sûr, ils ne doivent pas espérer que tout ce qui a été entrepris pendant qu'ils négociaient avec nos concurrents soit défait. Mais ce n'est pas tout, encore une fois : dès que le PS a eu les mains libres sur Paris, les annonces d'agressions contre les municipalités sortantes dirigées par des Front de Gauche se sont répandues comme une traînée de poudre. Sans vergogne, sans honte, sans le plus élémentaire souci de cohérence au moins apparente, les socialistes, qui hurlent à la menace de droite et d'extrême droite et à la nécessité de se rassembler dès le premier tour là où ils sont au pouvoir municipal, se dépêchent de faire exactement le contraire face à des mairies Front de Gauche sortantes. Ainsi à Saint-Denis, Dieppe, la Courneuve, Viry-Châtillon, et combien d'autres ? La signature à Paris équivaut à un désarmement unilatéral. Heureusement que nous sommes là, car c’est nous qui auront les clés de l’élection municipale partout où le PS nous a agressé et voudra se maintenir au deuxième tour, même quand nous serons passés devant, comme il l'a fait à Aubervilliers pour se faire élire avec la droite contre la municipalité de Jack Ralite. Il faut qu'au moment de voter, les communistes parisiens aient aussi ces arguments à l'esprit !

Un argument encore plus baroque consiste à nous interpeller pour nous demander de quel droit nous déciderions qui est membre du Front de Gauche où ne l'est pas. Ceux-là méconnaissent d'abord que le Front de Gauche n'est pas une étiquette mais une stratégie : celle de la rupture avec le capitalisme productiviste et de l'indépendance vis-à-vis du parti solférinien. Mais au-delà, la remarque reste celle d'un argumentaire trop vite rédigé. Car elle se retourne contre ses auteurs. De quel droit un seul parti déciderait que tous les autres n'ont pas le droit de se regrouper derrière la bannière qu'ils ont tenue et présentée aux élections de façon indépendante au cours de toutes les élections précédentes depuis 2009 ? Quel est l'exception stratégique pour les municipales qui justifierait un choix différent de celui qui a été fait aux européennes, aux régionales sous la conduite de Pierre Laurent lui-même, aux présidentielles, aux législatives, dès le premier tour, à Paris ? Il nous est affirmé que c'est la qualité du contenu de l'accord qui le justifierait. Dans ce cas pourquoi n'avons-nous jamais été invités à participer à cette intéressante discussion ? Un seul parti négocie pour tous les autres dorénavant ? Alexis Corbière a très bien analysé le contenu réel de cet accord. Par amitié, nous nous contenterons de dire que nous avons beaucoup de mal à prendre au sérieux un tel argument une fois que nous avons les documents en main comme tout le monde peut le faire !

Oui, nous assumons notre volonté d'indépendance. Nous n'avons pas d'autres moyens de la faire avancer que d'argumenter. Nous le faisons publiquement parce que nous n'avons pas d'autres moyens de le faire. Nous le faisons respectueusement, c'est-à-dire sans aucune de ces petites remarques personnelles sur le ton et le style qui sont dorénavant la marque de fabrique de certaines interventions à mon sujet. J'ajoute qu’elles sont sans effet : je ne me sens pas capable de m'astreindre au devoir de monotonie et de grisaille que l'on me suggère d’imiter pour devenir acceptable. L'accord à Paris nous coûtera très cher dans tout le pays, mais aussi en Europe ! Aux yeux de tous, dans la capitale la plus regardée du vieux continent, le président du Parti de la Gauche européenne propose de faire disparaître notre force au profit d'une alliance avec les socialistes que tous nos camarades de tous les pays, dans toutes les élections, concurrencent dès le premier tour, y compris en Espagne où il n'y a pourtant qu'un seul tour aux élections locales !

Nous n'avons aucune raison de changer une stratégie qui est en train de gagner. Non seulement la quasi-totalité des villes de plus de 20 000 habitants auront une liste Front de Gauche unie au premier tour, mais il y a dorénavant une dizaine de villes dans lesquelles Europe Ecologie-les Verts, rompant les rangs, forme des listes avec les nôtres. Si la bataille pour la majorité alternative a un sens, si ce n'est pas que du verbiage, on voit bien à quel point il est contre-productif de retourner à la maison socialiste au moment où d'autres s'en séparent et cherchent un point d'appui pour leur audace !


148 commentaires à “Avant de partir à Rodez”
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  1. alinber dit :

    @ R Michel
    Sans aucune idée de polémique et avec tout le respect du à votre oncle je vous rejoint quand vous dîtes que les mots et l'histoire ont un sens, que je ne prétend pas être parfaitement apte à décrypter. Mais l'ambiance générale devient extrêmement pesante à mon gout. Qualifié le comme vous voudrez mais le fait de faire arrêter un bus dans le cadre d'un voyage scolaire pour expulser une adolescente n'est pas bon signe et fait suite à une stigmatisation des Roms qui semble t-il sont rejetés de partout y compris dans leurs pays d'origine. Quelle particularité de ces êtres humains est sensé justifier ça ?
    Parallèlement à cela, et il n'y n'a aucun rapport, les US jouent avec leur dette au risque de refoutre un bordel financier dont personne n'est capable de prévoir les conséquences. Dans le même temps le gouvernement Portugais annonce de nouvelles mesures d'austérité dont des baisses de salaire pour les fonctionnaires de 2,5% à 12% pour les revenus mensuels supérieurs à 600 euros bruts. Lagarde envisage de taxer les patrimoines et la fraude, l'évasion et l'optimisation fiscale tout le monde s'en fout, essentiellement le pourfendeur de la finance. Il y a beaucoup de conditions réunies pour que ça tourne laid.

  2. Guy-Yves Ganier d'Emilion dit :

    Prise de position argumentée de Jean-Jacques Barey (PCF, collectif Culture) dans le débat sur le vote de ce week-end à Paris : Lettre ouverte aux communistes de Paris et d'ailleurs

  3. Ch'ti lulu dit :

    Merci Guy-Yves@102 pour ce lien et je partage l'analyse du camarade communiste sur notre parler "crû et dru" au PG. Il est incompris du plus grand nombre, y compris des sympathisants aux idées portées par le FdG.

  4. Michèle dit :

    L'utilisation du pape par l'Europe de la finance et la qualité des accords sur Paris, autant de subterfuges pour recouvrir la vérité qui porte un nom "cupidité". Cupidité de qui ? Le pape et les communistes ont de bonnes intentions pour les pauvres, nous n'en doutons pas mais ce sont les alliés menteurs-manipulateurs qui changent la donne et la crédibilité. La preuve de l'in-crédible c'est l'abstention.

  5. EV dit :

    A propos des municipales à Paris. Quand le chef trahit, il faut changer de patron ou changer de parti.

  6. cogilles dit :

    A vous lire, le parlé cru et dru empêcherait les gens de comprendre et d’adhérer aux idées portées par le FdG. Je ne le pense pas personnellement, ce qui freine les gens ce sont plutôt les caricatures journalistiques, relayées par beaucoup d'hommes politiques et malheureusement ceux intéressés au 1ier chef par un retour a une sorte d'union de la gauche. Et la position de certains caciques du PC qui prônent l'alliance au 1er tour avec le PS a Paris sans vouloir de rapport de force qui parlent gentiment, pas un mot plus haut que l'autre, ils font comprendre quoi aux gens des positions et des idées du FdG ?

  7. lemetayerv dit :

    A Ch'ti lulu. Faudrait arrêté avec le langage qui ferait peur. Le soi-disant parler "cru et dru", c'est le parler de la plupart des gens. Mais faudrait peut être les côtoyer pour le savoir. C'est une propagande comme une autre pour discréditer la parole en générale qui diffère de la bourgoisie intellectuelle ou réelle. On veut unifier le langage comme on voudrait unifier les idées et la raison. Je m'explique : l'oligarchie au travers des médias à unifier l'accent Parisien à toute la France (si tu as un accent régional, tout le monde se fiche de toi), Ah ! Ils ont bien travaillé les uniformistes. D'autre part, il y en a qui parle propre comme la bourgeois en enrobant le discours, si bien que souvent on n'y comprend rien surtout quand en quelques phrases on dit une chose et son contraire, qui là vous tourneboule la compréhension. Et dans les actes ce n'est pas mieux, ils prônent" l'humain d'abord" mais veulent s'allier à des gens qu ine veulent pas en entendre parler. Et pour finir, le langage appartient à tout le monde et pas seulement à une caste, chacun sa culture linguistique du moment qu'on y comprend quelque chose. Ah, bas l'uniformisme qui empêche le débat avec les phrase emberficotées ! C'est comme à la pétanque, droit au but et c'est tout, quelques soit la manière de lancer la boule.

  8. SandrineN dit :

    Jean-Luc, tu n'as absolument rien à te reprocher. Oui tu as fait tout ce que tu as pu et non ce n'est pas de ta faute si les gens sont cons et bornés à ne rien vouloir comprendre. Tu t'es donné à fond pour le FdG et dans tout. Meetings, textes, livres, visite chez nos camarades dans les pays étrangers, tu as tapé là où il fallait taper, sur la finance, le capitalisme, les journaleux, les solfériniens, les droitards et extrêmes droitards, tu as fait d'excellentes interviews, tu nous a souvent redonné la pêche et l'espoir de continuer. Surtout mais surtout ne culpabilise dans rien ! Sache-le, nous on est là près de toi on ne te lâchera pas on défend nos valeurs FdG, le programme l'Humain d'abord et en route pour la 6ème République ! Au diable les cons et sourds qui ne veulent rien savoir, au diable l'autre arriviste de P Laurent qui a choisi le camp des traitres solfériniens. On ne lâche rien !

  9. Nicks dit :

    Bon, l'avenir du FdG se joue dans les quatre jours qui viennent. Au moment où le FN apparaît comme la seule force d'opposition, on ne pourra impunément s'afficher avec les solfériniens sans que cela ne nuise encore à notre crédibilité. J'espère que les militants communistes parisiens sont bien conscients que ce qui se joue en ce moment, ce n'est pas le futur du PC, mais bien celui de la France.

  10. Poncet dit :

    R Michel à 22h28)
    N'en déplaise à ton oncle, le mot "rafle" n'est pas spécifique à une période. Les mots ont un sens, en effet. Une rafle, c'est une arrestation en masse et sans faire le tri. Ce n'est donc pas le mot qui convient pour la [le mot me manque] de Leonarda Dibrani, je peux être d'accord sur ce point. Mais les rafles sont toujours pratiquées à l'encontre des immigrés, un ami qui n'est pas immigré mais se trouvait dans la mauvaise rue du 18ème arrondissement de Paris, le mauvais jour et à la mauvaise heure il y a quelques années, a passé un moment dans un commissariat parce que c'était jour de rafle. On embarque d'abord, on fait le tri après. Oui, ça existe toujours et ce n'est pas manquer de respect aux déportés dans les camps nazis que de le dire.
    Maintenant, une remarque. En écrivant ce commentaire, je n'ai pas trouvé le mot pour qualifier ce qui est arrivé à Leonarda Dibrani. J'allais écrire "arrestation", mais ce n'est pas une arrestation : elle n'a rien commis qui justifie qu'on la mette en prison ! Je n'ai pas voulu utiliser le mot "interpellation" non plus, pour la même raison : ce vocabulaire s'applique aux cas de délinquance ou de criminalité. Comment l'appliquer à cette jeune fille ?
    Donc je t'accorde que ce n'est pas une rafle, mais alors trouve nous le mot qui va bien.

  11. olivier dit :

    Pas d'aliances avec le PS, pas d'aliances avec EELV. Ni l'un ni l'autre n'est pas cher ami(e)s du PG ?

  12. max dit :

    C'est intéressant dans cette lamentable histoire de voir Valls soutenu par toute la droite et décrié par la gauche? Peut-être que certains vont enfin comprendre qui est ce sinistre personnage, imbu de sa personne et ne pensant qu'a se faire une place au soleil. En 2017 si il veut être président, faudra qu'il fasse les primaires de l'UMP. Mais sa politique est conforme a ce que fait le gouvernement depuis un an et demi. La même politique que sous l'air Sarko !

  13. jean sur dit :

    Comment le PCF peut-il affirmer travailler au "rassemblement le plus large de la gauche" quand M.Moscovici, le Ministre des Finances, qualifie ainsi la politique de son gouvernement dans le JDD du 13/10: " La révolution copernicienne que je défends (....) veut produire et réformer avant de redistribuer (....) C'est ce que j'appelle le quinquennat inversé qui n'est pas, c'est vrai, la tradition de la gauche française".

  14. Michel E. dit :

    @ olivier à 11h40 :
    "Pas d'aliances avec le PS, pas d'aliances avec EELV. Ni l'un ni l'autre n'est pas cher ami(e)s du PG ?"

    Je recommande cette interview.
    "Les listes en commun ne se font pas avec EELV national, mais localement. Elles se font sur la base de la rupture avec l’austérité gouvernementale, le productivisme et la financiarisation des budgets locaux. Les socialistes qui participent aux listes que nous conduisons y viennent sur les mêmes bases. C’était bien le projet des assises du 6 juin dernier, non ? Les communistes signent ces accords locaux avec EELV en même temps que nous ! Quelqu’un veut-il leur demander de les rompre ? Il est paradoxal de courir derrière les socialistes quand Eva Joly prend publiquement position pour former avec nous des listes communes indépendantes du PS. La ligne, c’est de rassembler tout ce qui peut l’être contre l’austérité et pour la solidarité plutôt que de se rabougrir sur le vieux pré carré de l’alliance avec les solfériniens qui font fuir tout ce qui bouge et lutte dans le pays."
    Je ne suis pas membre du PG, ni de l'une des autres composantes du Front de gauche, et si j'étais membre de l'une de ces composantes, ça serait sûrement Convergences et alternative ou la Gauche anticapitaliste, mais je suis d'accord avec ce que Mélenchon dit et ai l'intention de voter Front de gauche, s'il y a rupture claire et nette avec le PS.

  15. sebidf dit :

    Bonjour, rassurez-moi même si les communistes parisiens décident de se suicider avec les socialistes, il n'y a rien qui empêche les sympathisants de gauche de voter pour autre chose que cette alliance PS-PC ? Ce n'est pas parce qu'un chef dit quelque chose que tout le monde doit le suivre, chacun est responsable de ce qu'il vote. Si les gens votent contre leurs convictions (ou ne votent pas) et ce n'est pas gagné qu'ils aient des idées, alors tant pis, ils sont responsables de la m.... qu'ils subissent. J'avais participé aux primaires socialistes et dès que j'ai vu le vainqueur, j'ai épluché les autres programmes pour enfin trouver celui qui me ressemblait le plus "l'humain d'abord"., je n'ai pas voté PS même si j'avais participé aux primaires. Donc même si les communistes décident d'aller avec les socialistes, rien n'interdit à l'électeur de ne pas les suivre et de leur mettre une veste. Mais cela ferait désordre c'est vrai bien que je ne vois pas en quoi le FdG est menacé puisque ce serait la décision d'une minorité. D'ailleurs, ces personnes qui appellent à s'unir avec le ps ne veulent que des places, les militants eux n'ont rien à gagner dans cette stupide histoire, s'ils sont assez naïfs après, cela les regarde. Ce que je voulais dire, l'électeur est seul maître de lui-même. Il est responsable de son vote et doit assumer si c'est la m... derrière.

  16. Nicks dit :

    @Olivier
    S'allier avec un parti ultra-dominant comme le PS, qui applique une politique de droite et tendre la main à des dissidents d'autres partis, ceux là très minoritaires, sur la base d'un programme proche du nôtre, ne saurait être comparé par une personne de bonne foi. Vous n'êtes pas d'accord ?

    @Sebidf
    J'espère bien que c'est ce qui se produira. Il est souhaitable qu'il y ait, quoiqu'il arrive, une candidature FdG autonome à Paris et dans toutes les grandes villes.

  17. Sabrrr dit :

    Nicolas Garcia, maire PCF d'Elne, qui vous mangez dans la main lors de votre dernier passage à Perpignan dévoile sa félonie.

  18. Citoyen93 dit :

    Je lance un appel à tous ceux qui comme moi, ne sont ni communistes ni parisiens, mais ne savent plus comment gérer les interminables discussions sur cette affaire. Rien à dire sur le fond, tous les enjeux sont connus et bien exposés, j'ai un avis comme tout le monde ou presque mais bref, juste sur la forme. Est-ce que vous pouvez SVP faire une distinction entre ce qu'on peut appeler une "erreur" et une "trahison". C'est une différence fondamentale, et on gagnerait beaucoup de temps et d'énergie si on prenait le soin de ne pas considérer de trahison là où il n'y a au pire qu'une erreur.
    Il y a beaucoup à dire sur le sujet mais je donne qu'un seul exemple Jean-Luc Mélenchon himself. Voilà je me souviens d'un grand meeting en 2005 pour le Non au TCE. A un moment la parole est donnée à Mélenchon. Son intervention est perturbée par des énervés qui tentent de lui chiper le micro et pourrissent ce qu'il a à dire. Ce qu'ils disent en gros c'est "Il est du PS, c'est un social traître qui pense qu'à sa place de sénateur" tout ça tout ça, on a tous déjà entendu ce genre de truc au sujet d'à peu près tout le monde et même on l'a tous dit ou écrit nous aussi. Bon. Avec le recul je serais curieux de savoir ce que sont devenus ces gros malins, si ça se trouve ils sont au Front de Gauche, ils ont même soutenu la campagne de Mélenchon etc. Alors là où ils avaient raison en quelque sorte, c'est que Mélenchon était dans une "erreur" stratégique, toutes ces années perdues au profit du PS, à grenouiller dans une aile gauche impuissante, à combiner des stratégies foireuses de congrès etc. etc. Et bien lui comme d'autres a pu commettre des erreurs, mais ça n'en a jamais fait un traître pour autant.
    Autres exemples. Il y a en ce moment une dizaine d'élus PC et PG à l'exécutif du Conseil de Paris avec le PS, ça fait d'eux des traîtres ? Et si le FdG présente bien une liste autonome au 1er tour, mais fusionne avec la liste PS au 2ème tour, ce sera une trahison?

  19. rayana dit :

    @sabrrr118:
    Depuis la fête du travailleur catalan en juin dernier les divergences de points de vue entre le PC et le PG66 ne font que s'aggraver. Garcia et les deux ou trois élus locaux pc ont abdiqués devant le chantage d'un des pire solférinien qui soit, Christian Bourquin, patron ps de la région, qui leur a imposé un accord d'alliance départemental. Il a été hué par les camarades communistes lors des débats organisés à la fête du TC, juste avant la venue de Jean Luc. Il y aura une liste indépendante FdG à Perpignan (c'est pas simple, mais on est extrêmement motivés), avec la FASE, le NPA, des écolos, des associatifs, et même des communistes dissidents. Ici non plus on lâche rien, et ce pauvre Garcia va très probablement perdre sa mairie d'Elne. Tant pis pour lui.

  20. Antraigues dit :

    @ALAIN DURAND 75
    Camarade, le débat qui anime actuellement le PCF et le FdG en général ne concerne pas ce qu’à fait le PCF il y a 20, 30 ou 40 ans, mais ce qui se passe actuellement.
    Bien fraternellement

  21. danglot62 dit :

    Marine Le Pen est sur tous les médias après midi. Elle vole au secours du ministre des expulsions. Qui a dit que Jean-Luc Mélenchon exagérait en faisant le rapprochement Valls-FN ? P. Laurent ignore t-il l'histoire qui ne manque pas d'exemples du passage à l'acte d'hommes de gauche vers l'extreme droite. En tout cas certains se font dépasser par les lycéens qui n'ont pas de calculs politiciens en tête.

  22. Alain Tétart 60150 74 ans dit :

    @Citoyen93
    Et si le FdG présente bien une liste autonome au 1er tour, mais fusionne avec la liste PS au 2ème tour, ce sera une trahison ?

    Oui si le FdG se couche derrière une liste du PS c'est qu'il renie le programme de l'humain d'abord, au deuxième tour la liste du FdG si elle a plus de 10 % se maintiendra à juste raison, c'est le seul moyen d'influer sur la politique de droite du parti solférinien et de ceux qui l'accompagnent. Et si elle n'a pas les 10 % ce qui serait étonnant, les électeurs voteront pour ceux qu'ils choisiront en leur âme et conscience, ou alors ils mettront un bulletin blanc ou moins bien ils iront à la pêche [...]

  23. Jean Jolly dit :

    Je pense que nous pouvons faire confiance en nos ami-e-s et camarades communistes parisiens de la base, car il est vrai que Paris représente la France aux yeux du monde... même à la "City" de Londres. Il serait dommage de donner raison à François Hollande. Que penser, dès lors, de la représentation du Front de Gauche et du PGE, aux yeux des européens, si le président Pierre Laurent préfère s'asseoir sur un strapontin avec ses convictions en guise de rehausseur.
    Nos camarades du Parti Communiste Français, qui ont largement contribué à l'élaboration du Front de Gauche, ceux qui se sont battus à nos côtés pour le faire vivre et grandir, deviendraient subitement les "invisibles" de la gauche française. Je n'en crois pas un mot et je suis persuadé qu'ils vont nous prouver le contraire dimanche prochain.

  24. Vox populi dit :

    Un fait auquel certains électeurs du FN plus particulièrement préoccupés par les problèmes liés à l'ordre et à la sécurité devraient réfléchir, c'est que c'est l'augmentation de la misère qui engendre logiquement davantage de criminalité. Tout ceux qui promettent et prétendent vouloir combattre davantage la délinquance sans lutter contre ses causes réelles mais, au contraire, en favorisant son développement, ne feront qu'alimenter un cercle vicieux particulièrement dangereux. Toujours plus de misère, toujours plus de délinquance, toujours plus de répression et donc de moins en moins d'harmonie et de paix sociale, de plus en plus de chaos et d'anarchie. On n'éteint pas un brasier en soufflant sur ses braises.

  25. fh dit :

    @Michel
    C'est la même approche du PCF pour les municipales. Il ne s'agit pas d'approuver ce que fait nationalement le PS, mais de se placer sur le terrain municipal et rien d'autre. Tu approuves une telle démarche pour le PG vers EELV mais tout le monde hurle lorsqu'il s'agit du PCF avec le PS parisien. sois cohérent, critique les 2 ou approuve les.

  26. Cramcram dit :

    Vote des camarades communistes, on croise bien les doigts ! Et on aura d'autres commentaires à faire ensuite.
    Mais pour tous les électeurs qui ne sont pas très politisés et peu -ou mal- informés, que comprendre à ces débats, qui apparaissent comme des chicayas ? Déjà qu'il faut prendre le mot "gauche" avec toutes les pincettes et précisions nécessaires !
    Va falloir bien argumenter là, pendant les repas du dimanche. Quel foutoir !

  27. Vince_BZH dit :

    @fh124
    Ne confonds pas les problématiques, l'union est possible avec tout le monde sur la base de l'Humain d'abord et sous l'étiquette FdG, qu'on soit PG PCF FASE GU, ou d'autres partis du FdG tout comme NPA EELV ou PS, n'a pas vraiment d'importance ce qui compte c'est le contenu du programme que l'on a en commun. Et qu'on le veuille ou non il est impossible de se mettre sous une étiquette PS car c'est le TSCG non renégocié, c'est l'allongement des durées de cotisations pour la retraite, c'est les 20 Milliards offerts aux grandes entreprises, c'est Valls etc etc... le PS c'est l'incapacité à se projeter et à imaginer le monde différemment de ce qu'il est.
    Ce qu'il faut c'est de la clarté et de la cohérence dans le discours de Front de Gauche. Comment l'électeur pourra t'il comprendre qu'il y aura des listes PS soutenus par le PCF, donc Front de Gauche, contre des listes Front de Gauche avec 7 des 9 partis plus d'autres ? tu veux des Brignoles partout ?
    Bref ce que nous fait la direction du PCF c'est juste du grand n'importe quoi, mais ce n'est que le reflet du principal défaut qui entraine le désamour des Français envers le politique. Le carriérisme donc vivement la VIème, mais si même ceux qui sont sensés nous représenter sont incapables de mettre en balance leur poste devant les électeurs pour défendre nos idées. On est vraiment très mal barrés.
    La décision de Pierre Laurent et consort m'attriste plus qu'elle ne me met en colère. Et j'imagine que l’incompréhension doit être encore plus grande chez certains adhérents au PCF.

  28. Mr Gimblette dit :

    Expulsion de la collégienne kosovare, Ségolène Royal, soutient Manuel Valls et affirme que la lutte contre l'immigration clandestine est "une valeur de gauche" !
    Les places pour 2017 sont chères, et le glissement des futurs candidats vers l’extrême droite se fait de plus en plus au grand jour.

  29. gus003 dit :

    Il y a une chose que je ne comprends pas sur les commentaires de ce site, c'est la peur de certains que les communistes de base ne se rallient pas au FdG pour les municipales. Mais enfin, les personnes communistes qui ont voté à la présidentielle pour le FdeG l'ont fait, je l'espère par conviction... non ? Alors pourquoi avoir peur qu'ils ne renouvellent pas cette conviction aux municipales ?. Ils pensent je l'espère par eux-mêmes, donc il n'y a aucune raison de se faire trembler ou alors c'est qu'ils manquent de personnalité et d'indépendance vis à vis de leurs dirigeants. Quand j'étais gamin et que je faisais une connerie avec un copain mon Maître d'école me disait : "si ton pote se jette à l'eau est ce que tu le suit ?"

  30. Poncet dit :

    Je sors de ma réunion de section. Malgré la divergence entre nous sur la question du 1er tour des municipales, le débat était courtois. La volonté de rester ensemble l'emportera sur celle de voir son point de vue l'emporter. Puisse-t-il en être de même à l'échelle du Front de gauche ?

  31. égalité dit :

    Le front de gauche devrait appliquer le principe un parti, une voix, comme ce que contient le programme "l'humain d'abord "pour les entreprises de type SCOP. Même nombre de candidats, même nombre de tête de liste etc. commençons par nous appliquer nos principes dans la façon de nous organiser.

  32. Michel Matain dit :

    @ 131 égalité
    Oui appliquons le principe des Scop : un travailleur une voix. Ou un militant d'un parti une voix. Et les communistes seront majoritaires à eux seuls. Quelque chose me dit que ce n'est pas ce que tu voulais. Tu préfères l'égalité en terme d'organisation peut être ? Et oublier que derrière les organisations il y a des hommes et des femmes. Egalité à géométrie variable n'est ce pas ? Tiens ça me rappelle quelque chose la géométrie variable ! Questions organisations du Front de Gauche, à part quelques militants chevronnés au fait des appareils et de leurs histoires complexes, combien y-a-t-il de personnes capables de mémoire de citer les noms de toutes les organisations adhérentes au Front de Gauche. Je vais être modeste : pas moi.

  33. alain dit :

    Ségolène Royal ? Est-ce la même qui en 2007 approuvait le courage des parents,des enseignants d'une école parisienne qui s'étaient opposés aux forces de l'ordre, lors d'une arrestation de parents sans papier, elle-même parlant de "rafles", et qui disait que les enfants scolarisés depuis plusieurs années dans l'école de la république devaient être tranquilles pour réussir leurs études ? Encore un petit effort Madame, bientôt vous serez mûre pour rejoindre le troupeau de ceux qui beuglent qu'ils sont chez eux.

  34. Cécile 63 dit :

    @ Olivier 111
    Sauf si des membres d'EELV souhaitent nous rejoindre sur des listes autonomes, et une fois que l'on s'est mis clairement d'accord entre nous au sein du Front de gauche bien sûr.

    @ Sandrine 108
    Oui Jean-Luc fait tout ce qu'il peut, mais non les gens ne sont pas cons. Si quelqu'un ne comprend pas ce que l'on raconte, il ne faut pas le traiter d'abruti, il faut le dire autrement.

  35. Bruno dit :

    Je suis passé par des phases bizarres avec les débats sur les élections municipales. Le collectif dans lequel j'agis (Lyon 1,2,4) a toujours montré son intérêt pour le collectif (en paroles et en actes). Parfois avec de vives débats (voire même des moments chauds) mais toujours dans l'esprit que ce que nous construisions était plus grand que ce que nous pensions. Mais voilà, les municipales focalisent les tensions, avivent des rancoeurs politiques pas toujours bienvenues (vieille antienne entre communisme et troskisme) et tout le monde se retrouve le cul entre deux chaises. Pour ma part, j'ai tranché. Ce seront des liste autonomes. Non encarté, issu du monde syndical et associatif (attac), je considère que la situation du pays ne laisse guère d'autre choix que celui de l'indépendance vis à vis du PS. Bien sûr je comprends que nombre de militants du PC s'interrogent sur l'enjeu que représenterait la perte d'élus au sein des exécutifs, eu égard au fonctionnement du parti, à sa manière de transposer demain. Mais les événements au jour le jour viennent confirmer que le PS se moque éperdument du PC, comme il se moque du FdG. Les Solfériniens, comme aime à le rappeler le PG, n'appartiennent pas au même monde que nous. Ils sont imbus, prétentieux, se concurrencent entre eux pour obtenir le saint Graal, tout en communiquant leur amour pour la solidarité. C'est cette dernière qui fait notre force, au delà des composantes du FdG. Notre solidarité doit être plus forte que les soupçons, donc plus forte que la peur. Quand nous aurons passé ce cap, plus rien n'arrêtera "l'humain d'abord".

  36. Lorenzo dit :

    @fh 125 :
    Comment peux-tu rationnellement confondre l'élargissement du Front de gauche (sur des bases inchangées, celles d'un programme de ralliement "L'humain d'abord), où des courants de l'écologie politique (et non pas EELV) nous rejoignent, avec la fragmentation du Front où une fédération PCF locale des plus symboliques nous lâcherait pour rejoindre Solferino ?
    C'est généreux de vouloir pointer les incohérences des autres. Encore faut-il déjà et simplement exposer les faits, en incluant le cadre et le contenu. A titre personnel, j'ai grande confiance dans le vote des militants communistes parisiens (de la base) pour préserver notre bien commun de ce sabordage.
    A côté de ça, quel que soit le choix des militants, cet épiphénomène directionnel n'est pas anodin. Inévitablement, des conséquences en seront tirées. La lutte, encore et toujours !
    Ces bisbilles misérables (à l'heure où nous avons les meilleures raisons de lutter, en y consacrant notre énergie) ne sont pas sans soulever le lièvre du fonctionnement politique du Front, et les questions de représentativité inhérentes.

  37. Poum dit :

    Surprenante facon de concevoir l'accueil et l'intégration des nouveaux arrivants au Fdg. Le programme l'humain d'abord n'est qu'un début de commencement!

  38. Adrien 78 dit :

    @Poncet 130
    "La volonté de rester ensemble l'emportera..."

    C'est ce que je me suis dit pendant plus de 20 ans avant de quitter le PC en 1990.
    Avec le FdG, j'ai repris espoir et je remilite sans carte mais avec enthousiasme comme beaucoup d'"ex cocos" séduits par les analyses et l'honnêteté de Mélenchon. Et patatras le cauchemar recommence avec Laurent junior et ses affidés qui nous rejouent le coup de Jarnac façon années 50. Alors, Poncet, si toi et tes potes pouviez penser un peu plus à l'intérêt du Peuple qui souffre qu'à celui de vôtre sacro-saint Parti et de sa sacro-sainte discipline quelles que soient les inepties de ses dirigeants, on pourrait arrêter le sempiternel "un pas en avant, deux pas en arrière" !

  39. R Michel dit :

    @Poncet (110)
    Je crois que la loi dit ça : « délit de maintien irrégulier sur le territoire. Commet le délit, l’étranger qui, faisant l’objet d’un arrêté d’expulsion, d’une mesure de reconduite à la frontière, d’une obligation de quitter le territoire français ou d’une interdiction judiciaire du territoire, s’est maintenu irrégulièrement sur le territoire français. » Je ne sais pas, parler d’interpellation ne me parait pas choquant puisque la loi parle de délit. Mais il y a peut être un terme autre que je ne connais pas.
    Enfin, heureux de lire que « rafle » et« déportation » ne devraient pas s’appliquer. Encore que les mots continuent d’être utilisés. Ce qui est totalement inapproprié.
    Je comprends celui qui est ému par la situation de Léonarda. Mais il doit aussi comprendre que si son acte est profondément humain, ce n'est pas pour autant un acte citoyen et politique. Si un homme en tant qu'individu peut agir sur l'émotion, on ne peut laisser ce luxe à l'homme en tant qu’individu politique et encore moins aux ministres.

  40. Poncet dit :

    Adrien 78,
    je me permets de te faire remarquer, d'abord, que ton départ du PCF ne l'a pas fait éclater. Je soulignais seulement un fait, que tu considères comme une tare, c'est qu'il y existe toujours un fort légitimisme qui prévaut sur les divisions. Je ne dis pas que c'est une qualité en toute circonstance, mais pour avoir connu la propension opposée à l'extrême gauche, je me demande qui peut donner des leçons aux autres en matière d'inepties. Et je lis ici des commentaires qui en appellent à une scission du PCF, je leur dit : 1) n'en rêvez pas trop 2) est-ce vraiment une scission du PCF qui préservera le Front de gauche des inepties ? J'ai déjà écrit ce que je pensais de la décision du conseil fédéral de Paris, je n'y reviens pas.
    Quant à l'intérêt du peuple qui souffre, merci de ton rappel à l'ordre, merci, j'avais failli l'oublier.

  41. Adrien 78 dit :

    @Poncet 140
    Mon départ ne pouvait rien faire éclater, pas même la conscience d'un long naufrage. Mais les dizaines de milliers qui m'ont précédé et suivi dans l'exil des sans partis, des traitres comme certains aiment à les qualifier du haut de leurs certitudes, ne se sont pas réjoui quand en 2007 vous avez plafonné à moins de 2%. Même qu'en se réengageant au FdG avec Mélenchon ils vous permettent de rejouer les malins en vous attribuant à vous seuls les 11% de 2012 et de recommencer comme en 14.
    Mais sache, Poncet que la prochaine fois il n'y aura pas de miracle et que c'est le PS, l'UMP et le FN qui applaudiront.
    Bon vent.

  42. mad madeleine dit :

    Le Front de gauche a été voulu et soutenu par le PC. Pourquoi douter qu'il veuille sa fin. Avant de faire des plans sur la comète, ceux qui critiquent par avance doivent suivre attentivement ce qui se passe dans toutes les villes. J'ai opté pour la proposition Front de Gauche et pourtant c'est casse-gueule. Certains propos me désespèrent. Je n'ai pas envie de désespérer !

  43. Jean Emmanuel dit :

    Bon ben c'est fichu le PC parisien a décidé de continuer d'aller à la soupe en choisissant de s'allier avec le PS. Ces gens-là ne se rendent même pas compte qu'ils donnent un boulevard au FN. Je suis dégoutté

  44. jc decrop dit :

    Pourquoi le FdG sans les communistes ne dépasserait-il pas le PS à Paris? L'espoir fait vivre mais il faut y croire. Je suis communiste et ma voix sera pour le FdG contre le PC allié aux solfériniens.

  45. MAMBO dit :

    Eh oui, c'était trop beau, la gamelle est trop bonne, et P Laurent veut conserver la sienne. Rester Sénateur, çà ne ne se refuse pas, et tant pis pour l'éthique, le combat pour l'intérêt général, la solidarité. Vous avez la réponse du vote de Brignolles. Mr Laurent vous êtes pitoyable, vous récolterez les 2% que vous aviez avant d'être au FdG, et ce sera tant mieux pour nous tous !

  46. Nicolas B dit :

    J"espère que le résultat des municipales à Paris sera favorable au FdG, pour montrer quelle impasse ce ralliement au PSolférinien engendre. Heureusement les autres nouvelles du Front nous rassurent, faudra sortir la carte des villes à liste FdG autonomes, quand les journaleux nous parlerons seulement de Paris. Quoi qu'il en soit faire tanguer un pédalo à gauche, c'est sans espoir.
    Vive la VIe ! et vite.

  47. prolo17 dit :

    Courage, Jean-Luc, continue ta lutte contre la désinformation.

  48. Deuxpierres dit :

    Je ne sais absolument pas par quel itinéraire Samia Ghali est arrivée en politique. Ce que j'ai vu et que La France entière pouvait voir à la proclamation des résultats du 2eme tour des primaires socialistes à Marseille, c'est une femme en politique. Portée par une conviction nourrie au contact de ses électeurs, le regard droit, elle a dit, à ses concurrents, à ses adversaires, au 1er ministre et son gouvernement, au président de La République, tous leurs manquements, leurs aberrations. Enfin, au risque de rendre sa vie politique future insoutenable, cette femme a posé, issues de son engagement, des conditions à son maintien de l'unité de son parti.
    Fustiger avec cette force le 1er ministre et le chef de L'Etat pour des causes qui touchent essentiellement à l'Humain, c'est voir et entendre ce qu'au Front de Gauche nous disons et faisons. Les répercussions de cet épisode marseillais avant d'être français auront, je l'espère pour conséquence, entre autres que de nombreux membres du parti au pouvoir trouvent ce charisme de conviction et disent tout haut ce qui tout bas leur tord les boyaux.
    Ca ressemblait bougrement à "L'Humain d'Abord ". Alors ?...


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