21oct 13
Soudain, l’ancien président du Conseil général de la Corrèze est apparu sur les écrans, le cheveu plus noir que jamais, déguisé en locataire de l'Élysée. Il a parfaitement tenu son rôle en confirmant que la contravention pour mauvais stationnement du car de la sortie scolaire était annulée, que le panneau du stop serait supprimé au profit d’un giratoire, et que la petite Léonarda capturée pendant sa sortie scolaire pourra revenir en France à condition d'être orpheline et d’abandonner ses frère et sœurs. Quelle mascarade ! La monarchie républicaine, la toute-puissance de l'exécutif sous la cinquième République, tout a été mobilisé pour mettre en scène une décision plus absurde que la situation antérieure, et de surcroît sans aucun fondement légal. Dans les couloirs, Manuel Valls se tapait sur les cuisses ! Lui qui, il y a quelques mois encore, célébrait des parrainages d'enfants sans-papiers à la mairie d’Evry, a réussi son retour sur la scène, dans l'uniforme de gendarme de comédie. Sa campagne présidentielle est bien engagée. Il a réussi à rendre transparent l'occupant actuel des lieux et à faire disparaître purement et simplement le Premier Ministre. Lui seul ressort plus fort que jamais de la séquence. De plus, l’ancien président du Conseil Général de la Corrèze s'est collé tous les flics de France à dos en faisant reporter la responsabilité de la situation sur le « manque de discernement » de ceux qui ont conduit l'opération Léonarda. Ainsi selon François Hollande, les dix militaires et les trois agents de la Police aux frontières qui ont été mobilisés pour capturer la jeune fille ont donc commis une faute professionnelle, puisque le discernement fait partie des obligations du service !
Cette semaine s'est achevé le vote des communistes de Paris. 57 % en faveur de l'alliance avec les socialistes, 43 % pour la continuation du Front de Gauche dans la capitale. En fait ce sont 170 voix d'écart. Telle est la conséquence d'un mode d'organisation où chaque ville décide sa stratégie sans tenir aucun compte du reste du pays. De surcroît, ces 170 voix d'écart sont réalisées à plus de 90 % dans deux sections de Paris, celle du premier secrétaire fédéral et celle du secrétaire national. Partout ailleurs le résultat est équilibré ou bien très lourdement favorable au Front de Gauche.
Deux arrondissements de Paris défigurent quatre ans de travail.
Cinq cent communistes ont voté pour le Front de Gauche à Paris. Ils sont à présent consternés. Des milliers le sont dans le pays. Partout où ils dirigent les listes du Front de Gauche et là où ils militent pour elles, les communistes du terrain, les grognards des batailles les plus dures, sont atterrés. Beaucoup, comme nous au PG, mâchent des cendres. Et tout cela la semaine où le PS a voté la retraite à 66 ans et expulsé Leonarda ! Et alors même que la section communiste des employés de la mairie de Paris a voté à 87% pour une liste autonome ! Aussitôt Anne Hidalgo a triomphé. Des mois de travail pour trouver une faille dans le Front de Gauche sont récompensés. Elle exulte et, ce faisant, elle se trahit : « cette fois-ci c'est fait : la gauche est rassemblée ». Naturellement son intention est de repousser au-delà des frontières de la gauche notre parti. C'est la ligne de Luc Carvounas : « le PG out ! ». L’empêcheur de se tenir par la barbichette est « out » applaudit-elle ! Enfin le vieux monde est reconstitué ! Mais au passage Anne Hidalgo a oublié Europe-Ecologie-les-Verts ! Pourtant ceux-là aussi font une liste autonome ! A ses yeux cela ne compte pas. Je ne comprends pas son comportement. A-t-elle oublié qu’il y aura un second tour ? En juillet, dans le journal « Libération », Pierre Laurent avait annoncé qu'il négociait avec Anne Hidalgo quinze places pour « tenir compte de la nouvelle influence du Front de gauche à Paris ». Il est possible qu'Anne Hidalgo croie en effet qu'avec treize places, un siège de sénateur, et trente et un conseillers d'arrondissement, les électeurs du Front de Gauche lui seront acquis puisque le PCF a signé avec elle. C'est de la politique à l'ancienne où les mariages d'étiquettes provoquaient des rassemblements d'électeurs. Rien de tout cela n'a de sens à l'heure actuelle.
Car, d’abord, dans ce cas, les étiquettes ne sont pas mariées : de toute façon il aura une liste Front de Gauche derrière Danielle Simonnet. Ensuite parce que les électeurs qui votent Front de Gauche le font pour des convictions qui, dans leurs esprits, ne se mesurent pas en sièges au Conseil de Paris ou au Sénat, surtout accordés par la faveur du prince ! Si Anne Hidalgo ne le sait pas, je pense que les communistes qui ont signé le savent. Maintenant qu’ils se sont engagés dans cette mauvaise passe ils ne vont pas tarder à découvrir le pire. D’abord Hidalgo doit se tourner vers l’électorat centriste d’autant plus fort que la marque « PCF » déséquilibre sa trajectoire. Bon appétit les camarades. Ensuite, le voyage service compris n’est pas gratuit. À chaque « affaire Léonarda », chaque mauvais coup droitier du gouvernement, chaque progrès du Front de Gauche dans la capitale, Anne Hidalgo, leur confiera le rôle de chien de garde. On se souvient comment cet été Pierre Laurent fit sa rentrée en défendant Manuel Valls contre moi. On voit pourquoi et ce qu'il en est aujourd'hui. Et on voit qui avait raison sur le fond. Mais ce n'est pas le plus important. Autre chose d’important doit être noté. Voyez comment l'accord qui était alors en préparation sur Paris et sur le découpage des nouveaux cantons a obligé le secrétaire national du PCF, qui mène en secret les négociations, à cotiser auprès de ses bienfaiteurs. De même, dans les mois qui viennent, ses camarades sont donc condamnés à un grand écart permanent et à une dislocation politique inexorable. Pour l'instant c'est encore l’heure des petites et grandes perfidies chargées de masquer l'ampleur du retournement de veste. Pour Yann Brossat, l'homme qui m’avait garanti en juin dernier un vote à 80 % en faveur de l'autonomie, le mariage forcé avec le PS serait une « union libre ». C'est le vocabulaire d'un nouveau marié : il a oublié que l'union libre ne demande ni moins d'amour ni moins de fidélité qu’une union administrativement enregistrée ! De son côté, sans doute pour créer par une provocation une diversion, Pierre Laurent affirme sur RTL, sur le mode agressif personnalisant qui est devenu son registre constant à mon égard : «à l'exception du parti de Jean-Luc Mélenchon, toutes les composantes de la coordination du lundi matin ont décidé de continuer le front de gauche ». C’est une invention pure et simple car naturellement cette discussion n'a jamais eu lieu et le seul qui ait décidé de ne pas continuer le Front de Gauche c'est Pierre Laurent, dans la ville dont il est le sénateur.
J'en reste là. J'ai besoin de réfléchir. À Paris bien sûr la situation est plus simple qu'il n'y paraît. Le Front de Gauche continue avec Danielle Simonnet. Il y aura une liste pluraliste aux élections municipales, des centaines de militants et de sympathisants vont se déployer parmi lesquels il aura sans aucun doute des communistes en nombre. Mais sur le plan national, la situation est beaucoup plus compliquée. La perte de visibilité est terrible pour nous. Elle aide l’extrême droite à se présenter comme la seule alternative au système. Dans l’immédiat aussi le coût de Paris va se payer comptant. Je vois trop bien où et comment, à l’heure où les votes internes des communistes continuent dans beaucoup de villes décisives. Robert Hue doit sabrer le champagne ! Nous ne pouvons-nous résigner à la perte de visibilité en nous astreignant a de nouvelles préoccupations diplomatiques internes. Nous ne pouvons pas non plus accepter la décapitation de notre dispositif national qui résulte de la présence dans une même coordination de personnes candidates sur des listes opposées. Enfin nous ne devons pas nous laisser clouer sur place et nous recroqueviller dans les problèmes importés par les alliances contre nature avec le PS. Il faut continuer à aller de l'avant pour trouver notre jonction avec tous ses secteurs d'Europe Ecologie-Les Verts qui sont en train de constituer, en ce moment même, des listes communes avec nous contre les listes gouvernementales. Il faut donc préparer avec soin et méthode l'étape suivante qui nous permette d'enjamber la difficulté présente. N'oublions jamais qu'à la fin ce sont les électeurs qui décident. Dans cet esprit je présente deux demandes à mes amis et à ceux qui écoutent mes avis. Premier point : ne faites pas ce cadeau à ceux qui nous ont trompés d'en vouloir à tous les autres qui n’y sont pour rien. Cent soixante-dix personnes à Paris ce n’est pas le parti communiste, loin de là ! Ne globalisez pas. C'est seulement une très petite minorité, certes prestigieuse et bien placée, qui nous a abandonné. La dynamique unitaire du Front de Gauche reste ultra majoritaire dans le pays. Restez unis aux communistes du terrain : ils sont membres à part entière de notre famille politique. Ne facilitez pas le travail des solfériniens et des « Huiste » de tous poils en entrant dans des logiques fratricides, les aigreurs, les « textes fondamentaux » et autres pratiques groupusculaires. Deuxième point : tournez le dos séance tenante à tout ceux qui vous proposent autre chose que de reprendre de façon inflexible le travail de conviction sur le terrain pour gagner des consciences, rassembler des électeurs, unir des forces. On se passera sans difficulté de ceux qui ne veulent pas se battre car c'est un soulagement de ne plus sentir leur poids de plomb et leurs intrigues sur nos épaules. Mais ce serait une erreur terrible d'abandonner un seul jour le travail du regroupement des forces qui se libèrent de l'emprise des socialistes par dégoût, lassitude ou rejet intellectuel et moral. Autrement dit : le pire pour nous serait que les solfériniens d'un côté, les opportunistes de l'autre, finissent par dégoûter plus de monde du combat que nous ne serons capable d’en attirer, et pour finir d’augmenter l'abstention dans les rangs des rebelles. La clef de la situation est le grand nombre. Celui-là décide et ce n’est pas toujours comme prévu par les gros malins.
Pourquoi et comment, en pleine « crise » passagère dans le Front de Gauche entre partisans PG et PCF, me suis-je souvenu de cette réflexion, totalement inattendue pour moi, de Jean-Luc en vacances cet été chez les amérindiens. Pourquoi, se demandait-il, la culture occidentale avait-elle choisi, pour se représenter l’espace géographique, de placer l’est à droite et le nord en haut des cartes et des mappemondes ? Si l’Est était en haut (cela m’est apparu immédiatement plus logique) alors notre représentation serait conforme à ce que nous observons en regardant le soleil chaque matin se déplacer sur l’horizon, entre deux solstices, ce que n’exprimait pas aussi clairement pour l’écolier que je fut, le tracé horizontal des tropiques sur les cartes scolaires.
C’est la même chose en politique. Nous sommes tributaires de représentations héritées du passé. Sur son blog, Anicet Le Pors, ancien ministre communiste de François Mitterrand, reprend une citation d’Alfred de Musset « On ne sait, à chaque pas que l’on fait, si l’on marche sur une semence ou sur un débris… »
Personnellement je trouve le texte de Piquet très insidieux et révélant une critique en creux de Mélenchon, Tout cela est dégueulasse.
Lisez le deux derniers posts d'Ariane Walter que je trouve excellemment juste
@ hold up
"Pourquoi braquer les phares sur cette péripétie"
On croit cauchemarder. Depuis 94 ans d'existence du PC, à chaque péripétie dont je me garderai bien de dresser la liste, faute de temps, de place, et par élégance, on se défend par le déni, la victimisation et bien sûr l'anticommunisme viscéral qu'on brandit comme un crucifix face à toute critique forcément inspirée par le démon ou (avant) par la Préfecture de police. Y a jamais de surprise, (pourtant avec le Front de Gauche on croyait ces pratiques définitivement révolues) c'est toujours un pas en avant, deux (trois?) pas en arrière. Mais rassurez-vous camarades, "c'est qu'une péripétie, n'en faisons pas une tempête dans un vers d'eau". Pierre Laurent est à la barre.
Depuis ce week-end, bien entendu le moral en berne, mais à mon sens plusieurs choses à protéger de mon point de vue.
Protéger la "marque" Front de gauche, qui est galvaudée quand j'entends un Ian Brossat ou P.Laurent s'exprimer et s'en revendiquer, pour brouiller les cartes. Redéfinir -collectivement?- dans quelles circonstances les uns et les autres n'ont pas le droit de parler au nom du rassemblement de l'"humain d'abords", et dans une campagne. Si les communistes dans leur ensemble ne réussissent pas à tenir un comité extraordinaire, définir en quelque sorte la possibilité d'une démocratie directe et votation nationale, pour permettre de rejeter les auteurs d'une trahison du point de vue du front de gauche, et non pas un parti qui a majoritairement l'avis inverse de P.Laurent et I.Brossat. En effet, pour ma part je ne souhaite plus que ces deux personnages parlent au nom de ce rassemblement de l'espoir, de l'application du programme l'Humain d'abords, tout en s'alliant avec le PS local sous prétexte que le problème ne serait que local. Balivernes ! Dans cette foutue politique comme aux échecs, il faut prévoir 3 ou 4 coups à l'avance!
On veut nous faire prendre des vessies pour des lanternes, il n'y a qu'à voir comment les médias se déchaînent, il n'y a qu'à constater combien de fois et avec quelle mansuétude les 2 personnages en question sont interviewés par les médias depuis ce week-end, au détriment du Front de Gauche et de sa crédibilité.
Je crois pour ma part à une stratégie de longue date, et je pense que les capitaines de pédalos (au pluriel) avaient cette carte dans leur jeu, depuis l'élection présidentielle, et attendaient patiemment le moment de la jouer.
Le moment choisi pour détruire notre mouvement d'espérance pour beaucoup d'entre nous, a été choisi au moment de déconfiture totale des Solfériniens, au moment où les verts sont prêts à quitter le navire, et au moment donc où le FdG peut s'élargir et devenir...
L'appréciation globale de la présence du FdG aux municipales notamment dans les villes de plus de 20 000 habitants ne pourra se faire que courant novembre.
Même si le cas de Paris est important, c'est bien la tendance lourde au plan national qui donnera une indication politique sérieuse sur les capacités du FdG dans le cadre de cette échéance électorale à apparaitre comme l'avenir politique de la gauche. Celà étant j'invite les blogeurs à lire la déclaration du Comité Exécutif national du PCF parue aujourd'hui dans l'Humanité intitulée "Une grande amibition pour le Front de Gauche" et aussi la tribune de Braouzec dans le même numéro.
Bnjour Jean-Luc,
Tu as raison sur l'impératif de listes autonomes au premier tour avec un tete de liste front de gauche. Le centre gauche a droit aussi a ses listes contre nous. Ne confondons pas premier tour et le second. Front unique au premier et front républicain avec le centre gauche au second avec des fusions techniques pour garantir le pluralisme. La "dramatisation" à paris a été un échec. Effet contreproductif car percu comme une pression externe et sans lisibilité. Ian Brossat, président de groupe avait vocation à etre tete de liste. Attaquer laurent est une erreure. Hue n'est pas au pcf. Il est au mup. Il siege avec le rdse pas au groupe communiste. Son député mup carpentier siège au rrdp, un groupe divers gauche pro gouvernement. Jouer la base contre la direction a été une faute. Avec de l'éducation politique et populaire sans disgression sur brossat, laurent ou igor imacheini, le vote des militants pcf aurait été très large pour le fdg. Ne tombons pas dans la provocation. Le ps et ses alliés savent aussi faire du judo et veulent cliver le pg et le pcf. Nous devons surmonter le regrettable choix des militants du pcf de paris car entre le 30 mars et les européennes, nous aurons que 2 mois! Vive la révolution citoyenne et no pasaran! El pueblo unido jamas sera vencido!
Moi aussi j'ai été très déçue par la déclaration vague et confuse de Christian Piquet. J'attends avec impatience une déclaration commune des autres composantes du Front de Gauche, réaffirmant la ligne d'autonomie du FdG, sa vocation d'alternative radicale à la politique des solfériniens au pouvoir, qu'il faut dénoncer clairement comme une politique de droite. J'attends d'eux aussi qu'ils déclarent la candidature de Danielle Simonnet comme la seule candidature FdG à Paris. La pesanteur des étiquettes sacralisées des partis traditionnels empêche les citoyens d'y voir clair dans le rôle que jouent les dirigeants et les appareils, englués dans la participation à des institutions complètement trafiquées. Seules des liste unitaires et autonomes du Front de gauche peuvent faire la clarté. L'attitude de P. Laurent et I. Brossat est de ce point de vue impardonnable. Ils ont préféré la notabilité parisienne à la défense des travailleurs écrasés par la politique du pouvoir en place. Ils ont oublié ceux qui ont piétiné le referendum de 2005, et mis en péril notre campagne aux élections européennes. J'espère toujours en la réunion et la mobilisation, enfin, en une force politique visible et identifiable, de tous les NON de gauche au TCE.
Ce n'est pas facile d'être visionnaire ! Bien sur que la force du FdG passe par l'autonomie, comment être crédible autrement ? Déjà qu'il nous fut reproché d'avoir mis Hollande au pouvoir. Quel gâchis mais bon, nous en verrons d'autres hélas. L'important est d'avancer et de ne rien lâcher. Ce qui est terrible, c'est que tout nous donne raison que de partout les plus affûtés des intellos des économistes le disent sur les ondes, il n'y a jamais eu autant de bouquins édités sur ce sujet, à croire que nous sommes les seuls a entendre, a lire ? Changer des siècles de bourrage de crâne ne peut se faire d'un coup de baguette magique ce qui bien dommage car tous les jours des drames, des suicides de salariés de chômeurs, partout des manifs, mais rien ne bouge, la force de l'inertie bat tous les records, au moins nous nous appliquons à donner à la vie un sens humain nous sommes dans le vrai ! C'est une toute petite consolation mais c'est bon de se sentir propre sans compromissions droits dans nos convictions, "un jour viendra couleur d'orange "... gardons l'espoir !
Le roi est mort, alors vive le roi !
Force nous est donnée de constater que le FdG a du plomb dans l'aile, du fait même au départ, d'une mauvaise association d'hommes, c'est courant dans la vie de tous les jours et dans le domaine de toutes les associations en tous genres, et structures juridiques aussi. Alors qu'allons nous faire ? Baisser les bras ? Que nenni, nous sommes en guerre économique et nous ne voulons pas la perdre, l'humain est assez intelligent pour faire face à un problème technique comme l'abandon d'une tête fusse t'elle celle d'un dirigeant de grand parti comme le PC. Le FdG n'a pas perdu les communistes, et il suffit de lire ici les commentaires de tous les adhérents encartés ou pas des partis qui se sont regroupés sous la bannière du FdG. La majorité de ceux qui ont voté Jean-Luc Mélenchon sont toujours là et bien là, même si le moral en a pris un coup. J'ai bientôt 75 ans et je n'ai jamais entendu et apprécié un homme comme Jean Luc, sauf assurément notre grand Charles, qui était comme Jean Luc au dessus de la mêlée, mais il était général et sa formation guerrière l'a bien aidé dans les décisions brutales qu'il a dû prendre, j'oserais dire que Jean-Luc Mélenchon à certainement les mêmes capacités à prendre les bonnes décisions et qu'en plus, lui à dans le ventre ces qualités humaines qui font qu'il est réellement de gauche. De Gaulle a sauvé la France et les Français, avec rappelons le les communistes résistants des premières heures, et Jean-Luc Mélenchon sauvera en premier lieu les Français et la France par la même occasion. Alors qu'attendons nous pour faire un nouveau groupe qui continuera d'englober les 9 partis qu'il y avaient dans le FdG, et baptisons le La Gauche Française, comme cela il n'y aura plus d’ambiguïté aucune !
Le roi est mort, vive le roi !
Il est étrange qu'on puisse à la fois mettre entre parenthèse le FdG à Paris et s'en réclamer auprès des médias. Il y a dans l'attitude des ténors du PC75 quelque chose d'incohérent. Cela concerne directement les militants du PC que de demander des comptes à ceux qui ont créé et suivi une telle aberration. Du côté des autres courants dans le FdG je sens que l'on se passe une patate chaude : ne pas se fâcher avec les communistes qui respectent leurs engagements, et c'est tout naturel, et malgré la volonté affichée de l'autonomie un piétinement certain. Faut-il attendre que la "ligne" soit tracée par le comité directeur du FdG officiellement, auquel cas cela me rappellerait d'étranges mauvaises habitudes d'un autre age ou attend-on que la "base" propose ? Dans un front qui se veut porteur de pédagogie je ne sens pas de propositions émerger pour marquer la rupture entre avant et après le vote parisien. Il doit bien y avoir un moyen citoyen de faire à la fois apparaître clairement la position du FdG et tenter de rallier d'autres courants, le but final étant d'entraîner les abstentionnistes potentiels, non ? J'ai un peu la même impression qu'Adrien 78(post 203) développe plus haut. Disons-le tout net : si le FdG ne sort pas de cette crise par le haut, il y aura encore plus d'abstentionnistes aux municipales et aux européennes. Une proposition : organiser, au niveau national, de façon visible des assemblées citoyennes où pourraient intervenir un(ou des) économiste(s) / sociologue(s) / chercheur(s) qualifiés d'hétérodoxes ? Cela montrerait que la volonté du FdG est bien de sortir la société de l'ornière et que son action n'est pas une histoire de places ! Si nous ne nous rendons pas "publiques" on ne nous demandera pas notre avis, nous les citoyens !
@ Saxo 206
Qu'inclus-tu dans le centre-gauche? Le PS? Là je dis non. L'alliance du PC avec le PS suffit-elle à en faire une alliance de centre-gauche ? Mystification encore. Avec les oeillères des étiquettes sûr qu'on ne voit pas bien loin. Ce n'est pas d'étiquette dont il s'agit mais de politique concrètement menée (ANI, budget voté, retraites, TGS) et là les choses sont plus claires. Autonomie des listes FdG-HA (Humain d'abord) au premier tour, et maintien de ces listes voire recomposition avec d'autres listes de la vraie gauche au 2e tour si les conditions le permettent. Si pas de liste FdG-HA, vote nul. Entre PC et FdG-HA il faut se compter, c'est la démocratie qui arbitre.
Ôtez moi d'un doute. Ce n'est pas en Grèce que coalition de la Gauche Radicale (Syriza) n'a pas pu s'allier avec le Parti communiste de Grèce ? Je crois bien que oui. Et Syriza a pu quand même grandir ? Oui, mais n'a pas pu
gouverner.
@Alain Tétart (15h27)
L'idée est plaisante, et ça couperait l'herbe sous le pied des %*¤. En revanche, la masse de travail à abattre. Pas sûr que beaucoup acceptent de considérer le FdG comme une ébauche. Bien que plus jeune, c'est effectivement la première fois aussi que j'entends et apprécie un homme politique comme Jean-Luc, que je me retrouve dans un programme, que je peux enfin voter pour quelque chose et non par défaut, et ça, je refuse de le laisser tomber, c'est un bien trop précieux!
Quand les pleureuses et les pleureurs en auront fini, peut-être pourrons-nous commencer à discuter sérieusement de notre devenir. Laissons le PCF régler lui-même ses problèmes et ses dissensions internes. Laissons le PG introduire un peu plus de démocraties participatives dans sa manière de gérer les décisions. Laissons Christian Piquet être brumeux et inaudible comme il en a l'habitude, enfin bref occupons-nous de nos oignons. Les non encartés comme ils s'appellent eux-mêmes, n'ont pas la parole pour l'heure sur les problèmes de stratégie et d'alliances, ils veulent être et sont de simples spectateurs, qu'ils le soient.
Que les acteurs réels et sincères du Front de Gauche (les encartés des partis politiques) continuent leur travail de rassemblement contre le PS et ses affidés, qu'ils réalisent leurs listes autonomes et conquérantes, et, qu'ils commencent une campagne forte basée sur les 14 clés du rassemblement afin de battre la droite et l'extrême droite. Ces clés sont le moyen pour les forces locales du Parti de Gauche et ses partenaires dans le Front de Gauche d'établir des programmes municipaux capables de nous mener à la victoire.
Notre seul objectif au premier tour est d'atteindre le maximum de voix, en tout cas plus de 10 %, pour ce faire il nous faut un organe de presse digne de ce nom, il manque sévèrement. et pour le second tour, nous nous maintiendrons partout sans aucune fusion de liste, ce sera notre honneur et notre gloire. Aucun mot d'ordre, jamais, les électrices et électeurs français sont des personnes libres et doivent envisager leur avenir en leur âme et conscience.
J'ai vu passer tout à l'heure un commentaire disant que le PG allait s'allier au PS à Orléans. Il s'agit là d'un mensonge étonnant. J'ai discuté avec les camarades responsables du PG à Orléans il y a peu de temps, et en aucun cas il ne m'ont parlé de cela. D'une manière générale, on voit passer ces temps-ci quelques rumeurs de ce type, colportées peut-être par des fauteurs de trouble qui chercheraient à nous diviser. J'appelle donc les camarades à faire très attention avant de véhiculer ce type de ragots délétères.
@Chris (204)
Qui se préoccupe légitimement de protéger la marque Front de gauche car, à Paris, il faut désormais se méfier des contrefaçons ! Cette marque est la propriété d'un membre du PG. Ce qui est désespérant c'est que l'expression "l'humain d'abord" est aussi une marque déposée mais cette fois par un membre du PC (de manière curieuse, la marque désigne notamment les bières ce qui prouve au moins qu'au PC il y a soif de changement). Nous aurons donc à Paris d'une part la liste Front de gauche conduite par Mme Simonnet et d'autre part la liste PS-PC conduite par Mme Hidalgo éventuellement estampillée "l'humain d'abord" avec l'accord du titulaire de la marque emblématique. Bonjour la confusion et son corollaire attendu de moqueries. Il parait urgent d'anticiper sur d'éventuels conflits avant d'imprimer les affiches.
Cordialement
On peut consulter ici le site de Danielle Simonet, candidate Front de Gauche à Paris.
Constatons tous que le moment n'est plus de pleurer sur une situation dont nous (PG) ne sommes pas responsables. Je posais un peu plus haut la question. Connaissez-vous un moyen pour nous rendre lisibles et je comptais dans ce "nous" tous celles et ceux qui préfère l'action. La proposition de Denis F me paraît intéressante bien que je ne me connaisse pas en matière de journal. Mais comme Denis F semble être quelqu'un du métier, en tout cas du côté technique je pense que ce serait un vraie bonne idée. De toute façon le seul moyen de faire avancer les choses c'est de nous rendre visibles et ce ne sont pas les médias, chiens de garde du système qui nous feront de cadeau en nous donnant cette lisibilité et visibilité.
A Denis F
Pour le second tour nous nous maintiendrons partout sans aucune fusion de liste, ce sera notre honneur et notre gloire
Mais nous, on l'a déja fait avec mon amie candidate aux dernières cantonales, et dont j'étais a la fois l'aide de camp et la grande argentière. Elle se présentais sous la banière FdG face a un socialiste au deuxième tour, malgré la tiédeur de soutien des élus de notre sensibilité (déja des combines). Eh bien nous avons fait un score de 37% ! Pas mal non et qui nous laisse augurer quelque chose pour les municipales. Comme quoi ce que femme veut...
Front de Gauche à la Parisienne ou à la Dieppoise ? Et pendant ce temps là....
Au fait, le Front de Gauche avec ses différentes composantes dispose aujourd'hui de combien d'élus municipaux dans combien de villes ? A mon avis, il me semble que plus de 4 millions d'habitants ont un Maire Front de Gauche dans notre pays. Un sacré pôle de résistance au libéralisme, au capitalisme inhumain. C'est une force, un espoir pour le changement qui n'est pas à négliger. C'est une force qui a compté pour relayer les idées du Front de Gauche dans la campagne des présidentielles de 2012. A traiter les municipales avec une stratégie politique englobant les prochaines européennes et les futures, certains se mettent une balle de le pied. Il n'y aura pas que la tête dans la cendre.
@ Chris / 204
"Protéger la "marque" Front de gauche"
Tout à fait d'accord, le faire savoir, et interdire l'utilisation frauduleuse de sigle par ceux qui sont solférino solubles, pour les élections municipales. Ou alors créer un nouveau sigle, le front du peuple (mais peut-être le temps manque) ? Qu'en pense Jean Luc, les dirigeants du PG, et les dirigeants du Front de gauche ?
Vive la sixième république !
@Eric
La stratégie inverse, celle que vous défendez implicitement, est menée depuis des décennies, avec le résultat impressionnant que l'on sait...
A Lyon je voterai, en tant que militant comuniste pour une liste d'indépendance face au PS. Mais mes camarades ne seront pas pour moi des "huistes", s'ils votent pour une liste d'union avec le PS. J'ai été très choqué de vous entendre dire à la radio que l'exemple parisien aiderait les "poltrons" lyonnais à assumer une liste d'union avec le PCF. Je suis choqué par le vocable d'"opportuniste". A ma grande préoccupation, ici le PS a écouté nos propositions, et en a inclus dans son programme, alors que la GU et le PG refusent toute discussion avec nous avant notre vote, sur un projet municipal. Ici, en section, nous débattons vigoureusement depuis longtemps, et pas en fonction de votre discours, cher Jean-Luc. Parler de "poltrons", de "huistes", c'est tout simplement méconnaitre la situation sur place. Je pense que les prises à parti constantes (dont celle concernant P. laurent) sont hautement contre-productives.
Nous ne nous définissons pas "contre vous" ou "pour vous". Nous établissons des programmes, et dans chaque ville il y a des rapports de force qui font que les listes sont autonomes dès le premier tour ou non. Et vous remarquerez que les listes autonomes sont majoritaires (et si à Grenoble ou Dieppe elles ne le sont pas, ce n'est pas à cause des communistes). J'aimerais que cessent donc les attaques tout azimut des uns contre les autres. Reprendre son souffle et réfléchir sereinement me semble important. Ainsi que respecter nos différences au FdG. Car cette bataille entre nous qui amusent et réjouit les solfériniens, réjouit aussi UMP, et FN.
Que reste-t-il de notre rêve d'abattre ce gouvernement grâce aux européennes ? Allez-vous continuer à vous écharper ? Avec espoir.
Front de gauche a Paris ? Les instances du PC ont votées pour l'alliance avec le PS mais est ce que tous les adhérents, sympathisants suivront la consigne ? N'iront-ils pas voter pour Simonnet ? Car comme le souligne souvent Jean-Luc en fin de compte les Français font ce qu'ils veulent devant les isoloirs.
C'est beau cette conviction farouche des uns et des autres d'avoir absolument raison. Beau mais quelque peut inquiétant, non ? Pour prendre un peut de hauteur, je vous invite à consulter le blog de Christian Piquet, ça fait du bien.
Fraternellement
Lecteur assidu de ce blog, je suis la plupart du temps en phase avec ce qui y est écrit mais là franchement, je suis effaré.
Les électeurs communistes ont fait leur choix à Paris, point. La disproportion de certaines réactions est pour le moins inquiétante. J'ai toujours voté communiste puis front de gauche et il m'est néanmoins arrivé d'être en désaccord avec certaines décisions et orientations. Et pourtant, je reste un citoyen convaincu que le chemin pris par le FdG est le bon. Arrêtez donc les anathèmes.
Pendant ce temps là, Le Pen frappe juste (cf blog schneiderman " Leonarda : quand Le Pen dénonce la lepénisation de la télé"), pendant ce temps là la situation terrible et dramatique de GAD. Voyez où en sont les gens : des ouvriers les uns contre les autres, terrifiant. Alors ok, le vote PC a Paris c'est pas ce que j'aurais souhaité non plus, Leonarda c'est mal aussi, mais j'aurais aimé voir Mélenchon parler cru et dru sur le situation de GAD, o combien révélatrice de ce que l'on nous prépare et qui est déjà en oeuvre.
Les adhérents du PCF votent pour savoir ce qu'ils feront aux municipales. J'entends le mot démocratie. S'agit-il de cela ? Je m'interroge réellement : Pourquoi était-il nécessaire de faire voter les adhérents ? N'ont-ils pas à leur congrès déjà décidé et confirmé que leur action s'inscrivait dans le cadre du Front de Gauche. La question à poser était de savoir comment le Front de Gauche allait traiter les cas particuliers. Et ceux-ci étaient les collectivités où existaient le risque d'une décision au premier tour favorable à la droite ou l'extrême-droite, le risque aussi d'une élimination de la gauche au premier tour, l'impossibilité de présenter une liste complète là où s'impose le scrutin de liste (plus de 1000 habitants, désormais). Paris, ou Nantes, par exemple étaient-ils dans ces situations.
@caoudec 211
Le centre gauche comprend le PS, EELV, le PRG, le MRC et le MUP (pour la métropole). Ces formations ont voté la confiance à Ayrault. La gauche a constitué le Front de gauche, créé par le PCF, le PG et la GU. Il y a désormais 9 formations. Notre famille politique doit être présente au premier tour. Notre programme nationale et nos pratiques locales sont différentes du centre gauche, alias par denis f, les solfériniens. Le FdG ne doit pas être sectaire, sinon ce sera un NPA bis ou un nouveau POI. Chacun est libre de voter ou pas au second tour. Dans ce cas, on élimine. On vote au moins pour le moins à droite ou le plus à gauche. Je suis sûr que Jean-Luc partage cette position républicaine radicale et je regrette que le débat fraternelle nécessaire donne lieu à des positions sectaires, passionnelles et définitives. Le mieux est parfois l'ennemi du bien.
Extrait "Voici ce que je peux vous promettre, comme homme et comme militant : sur mon honneur, jamais je ne me dédirai du drapeau que vous m'avez confié, du message que vous m'avez demandé de porter, de la noble et grande cause que nous avons fait vivre ensemble. Ni à vendre, ni à acheter, ni à domestiquer !Avec mes camarades du front de gauche, nous serons - et pour toujours - la force autonome, indépendante, exigeante, qui ne se marchande pas, il ne tripote rien sur les coins de bistrot, qui ne s'arrangera avec personne d'autre qu'avec le peuple lui-même et avec son propre programme." J. Luc Mélenchon, pour le FdG a Versailles le 20 Avril 2012 !
En entier ici.
J'y étais, ça sert a rien de ressasser, c'est clair. Mais tout y est dit, en particulier a propos des "mouches qui changent d'ânes". Prémonitoire peut être ? En tous les cas un serment est un serment !
Folie douce. C'est un scandale de s'allier au PS des le 1er tour, voir le second. Front de gauche partout ou c'est possible car le PS va se prendre une sacrée rouste, vue sa politique désespérante et nulle ! De plus on n'a plus grand chose avoir avec ce PS qui continue à vouloir nous bouffer encore une fois des mairies et même à rogner des positions communistes. Voir ce qui se trame dans le 93 et ailleurs. C'est impressionnant. Je ne comprend pas cette attitude suicidaire sur Paris. Et le pire c'est que le PS avec leur amis vert vont mélanger leurs voix à la droite pour à nouveau nous bouffer. On est complétement maso. Bref je suis dégouté. Bref Paris c'est fini. Mais la France est grande et l'union est presque partout.
Maintenant voyons d'autres villes ou ça coince, comme Dieppe ou une liste PS vert et PG contre le maire communiste qui a fait un bon boulot et Aubagne PC, PS et Modem contre une liste PG et une liste vert. C'est a plus rien comprendre ! On va à la cata. Il faut se reprendre. Un peu de recul pour analyser tout cela car l’espérance est dans le Front de gauche avec 85% de communistes. Je pense que ça va bouger dans les semaines à venir et que chacun va se ressaisir car le combat va être rude. Il faut faire attention car "la bête imonde rode". Alors l'union fera la force. Sinon il faut s'attendre à des tristes années.
C'est curieux comme nos amis communistes se fabriquent une bonne conscience du simple fait qu'ils sont membres de leur parti. Ils préfèrent donner raison aux camarades de leur parti même quand ils se trompent, plutôt que d'analyser avec leurs autres partenaires une situation politique précise, qui est inséparablement locale et nationale. Ils n'essayent pas de comprendre les raisons des autres, et se contentent de dire : "On a voté". Comme jadis ils disaient : "C'est la vie qui tranche"! Ils oublient en cela que la vie a déjà tranché depuis longtemps, dans cette affaire des rapports avec le PS, et qu'elle continue chaque jour à trancher, plus que jamais, dans le vif. Les erreurs des états-majors politiques retombent d'abord et toujours lourdement sur ceux dont ils croient défendre les intérêts, et aussi sur la foule des militants de terrain qui voient leurs efforts anéantis. C'est pourquoi une décision prise au mépris de l'avis des autres composantes du Front de Gauche, et à l'encontre de leur déclaration d'orientation commune, n'est aucunement un signe de bonne santé démocratique de la part du PCF. Bien sûr on va essayer partout de les réussir au mieux, ces élections, et de les mener dans l'unité, ces luttes, mais que d'aveuglements, de temps perdu et de vies gâchées depuis 1983 !
Résumons, aux présidentielles, nous avons voté sans enthousiasme, au second tour pour Hollande dans l'espoir d'abattre Sarkozy, l'orientation néo libérale de son gouverment et au delà l'orientation néo libérale du rouleau compresseur européen. Quelques mois plus tard, le PS fait voter la plus grave réforme du droit social dans ce pays depuis la seconde guerre mondiale, empêchant la contestation des licenciements économiques, rendant très difficile toute contestation salariale et livrant quasiment pieds et poings liés les salariés aux affairistes. Quelques mois plus tard le ministère du travail de ce gouvernement s'échine à mettre au pas et à empêcher toute forme de protection par l'inspection du travail livrant pieds et poings liés les élus syndicaux de ce pays, qui servaient déjà couramment de punching ball, au pouvoir du patronat. Avec le parti des traîtres, l'ultra libéralisme triomphant domine ce pays, détruit son histoire et les acquis des luttes sociales du passé. Et l'on reparle du travail du dimanche, du travail de nuit, du contrat libéral sans protection, du travail des enfants ? Et quand les derniers verrous auront sautés, qu'il y aura 75% d'abstention du fait de tous les dégoutés. On continuera à se demander s'il faut accueillir toutes les bonnes volontés de gôche encore encartées dans des partis dont la traitrise n'est plus à démontrer. C'est quoi l'aile gauche d'un parti de vendus à l'ultra libéralisme, c'est quoi les verts de bonne volonté qui s'abstiennent dès que c'est important pour garder leurs fesses au chaud, et maintenant c'est quoi des communistes ou d'autres qui se réclament du FdG et qui s'allient ou comptent venir de près ou de loin partager la soupe avec d'aussi sinistres menteurs ? C'est quoi la gauche quand elle sert aux ennemis du peuple. C'est un néant politique comme déjà dans de nombreux pays voisins. Une seule solution, partout où c'est possible, le Front de Gauche autonome et sans compromission.
@Suticos à 19h46 #232
Même diagnostic. Le FdG doit être sans compromission, fidèle au programme, au pacte civil "l'humain d'abord".
Et ceux qui se compromettent et compromettent le pacte du Front de Gauche, doivent être sans faiblesse être exclus de toute action commune et pour longtemps. Les partis sans contrôle et avec tout les pouvoirs que leur donne cette Vème République sont une autre des causes des coups d'Etat permanents que nous subissons sans cesse depuis 2005.
Il y en a marre. Que se vayan todos !
@ JL Mélenchon
J'ai lu et relu je ne sais combien de fois ton billet, et je sens poindre dans ton : J'en reste là. J'ai besoin de réfléchir. une grande déception. Sur ce blog passe en boucle, les mêmes commentaires sur le " crime " de Laurent et des apparatchiks (jamais une définition n'a eu plus juste précision). Bon, c'est fait et alors ? Chacun doit assumer et nous les quidams, les sans grades, les non encartés, qui c'est vrai n'avons pas droit au chapitres, se rappellerons que certains ont voulu briser notre rêve, celui de voir enfin la Gauche se rassembler, s'unir, pour proposer d'un seul élan l'humain d'abord. La vie continue, le combat d'hier est le même que celui d'aujourd'hui, le Front de Gauche continuera son chemin car sa cause est juste. Pour avoir de meilleures racines, il faut couper le bois mort. Laissons les siéger au ministères de la parole, nous nous préférons le ministères des faits. Comme tu l'écris "Cent soixante-dix personnes à Paris ce n’est pas le parti communiste, loin de là ! Ne globalisez pas."
Courage, nous faisons notre travail de fourmis, par nos conversations, nous savons convaincre.
@Denis F, Jeaninne
Compltement d'accord avec vous, il faut nous dégager completement des anciennes pratiques, les "discipline républicaine, fronts republicains, etc" de second tour sont complétement vides de sens dans le système actuel, plus que des pièges qui nous feraient couler avec le radeau solferinien !
Je ne sais pas si c'est aussi nébuleux dans sa tête mais j'ai tenté de lire le papier de Christian Piquet, mais je n'ai pu aller jsqu'au bout tellement c'est illisible. De toute manière cela n'a pas vraiment d'importance.
Concernant le PCF les communistes sont beaucoup plus nombreux à l'extérieur qu'à l'intérieur, la décison politicarde de la direction, c'est la mauvaise action de trop, un suicide, mais ils n'en sont pas conscients.
Par une nuit sans lune, la "rose" s'échine à se courber pour ramasser ses voix quand la "faucille", mal aiguisée, renonce à lui couper sa tige et la récolte sera maigre.
Le double-jeu des apparatchiks du PC me semble dorénavant clair. Aux élections locales, on s'allie plus ou moins directement et ouvertement avec le PS afin d'obtenir un maximum de sièges et ainsi faire vivre le parti et ses dignitaires. Aux élections présidentielles, on mise sur le bon cheval pour décoller des 2% et obtenir ainsi d'autant plus de poids pour négocier avec le PS lors des prochaines élections locales. C'est totalement irrespectueux des militants communistes de base (du terrain) qui se battent d'abord pour des convictions humanistes et non pour des postes. C'est donc d'abord à ces derniers de faire le ménage dans leur parti avant que le 2% actuels ne se transforme en 0,2%.
Maintenant que la trahison des solférino-compatibles est avérée, les choses vont vite. Brossat est nommé porte-valises, pardon, porte-parole de la liste solférinienne. On apprend sur l'Humanité.fr qu'une "délégation d'élus PCF du Valenciennois" a été reçue pendant une heure et demie par Hollande et que ce fut une "excellente réunion de travail (...) avec des avancées." Ce n'est qu'un début.
L'ancien Front de Gauche est mort ! Vive le nouveau Front du Peuple débarrassé des scories de la "gauche" oligarchique !
@ les non- encartés donneurs de leçons si impliqués sur ce blog, pas responsables mais si intelligents. Vous m'insupportez par vos pleurnicheries, vos reproches et vos conseils si faciles à donner. Courage citoyens et prenez vos responsabilités. Le groupe humain est ambitieux et vaillant. En faire parti est constructif. S'en tenir éloigné est peut-être la facilité confortable mais finalement inefficace. L'engagement n'est pas l'emprisonnement. C'est le contraire au FdG. Alors ? quel choix êtes-vous capable de faire ?
Il me semble bien que Ch. Piquet a été mis en minorité au sein de la gauche unitaire, car il défendait déjà des arrangements électoraux opportunistes avec les solfériniens. Il vient de trouver du renfort au PCF et le voilà qui nous ressert son brouet illisible dans des circonvolutions de jésuite. Quelqu'un a-t-il des informations sur les positions de la GU. Je constate qu'ils n'ont pas signé l'appel de soutien à Danielle Simonnet, contrairement à la Fase, aux Alternatifs, à Convergence et Alternative, à la gauche anticapitaliste.
@Christian B à 20h15
"Je ne sais pas si c'est aussi nébuleux dans sa tête mais j'ai tenté de lire le papier de Christian Piquet, mais je n'ai pu aller jusqu'au bout tellement c'est illisible."
Je n'ai pas osé le dire. Je me sens moins seul et j'ai pourtant tout lu et relu depuis hier, à chaud et à froid. C'est puissamment nébuleux. Ou alors la situation est plus grave qu'on ne le pense et les raisonnements classiques ne suffisent plus. Nous sommes au sommet de l'art de la dialectique. Une chose est sûre c'est que sans JL Mélenchon, ils (Ch.Piquet, P.Laurent et d'autres) n'auront jamais un auditoire aussi affamé d'informations, d'envie et d'espoir que ceux qui remplissent nos meetings depuis 2012 et qui continuent en 2013. Nous critiquons souvent nos adversaires d'avoir une vision comptable dans leur prise de décision, désormais nous les valons si l'idée est de préserver des sièges pour des revenus partisans.
@brunodf à 18h28
"pendant ce temps là, la situation terrible et dramatique de GAD. Voyez où en sont les gens. Des ouvriers les uns contre les autres, terrifiant."
Après le travail le dimanche ce genre de pratique se multiplie. Les médias s'en régalent. Les Français sont divisés. Le patronat est certainement à la manoeuvre. S'ils n'ont plus les caisses noires de l'UIMM, ils ont trouvé un autre biais plus puissant. Une ligne comptable agressive et offensive d'investissement Recherche Développement des RH. Beaucoup plus efficace que la corruption défensive. Nous approchons, tous les jours un peu plus, la vérité de la composition politique et sociologique de notre peuple. Vivre la conjoncture en direct réveille notre cerveau reptilien. Le reptilien ne fait pas dans la nuance ni dans les périphrases. Resteront accrochés ceux qui ont de la culture politique, les autres vont gicler à droite ou à gauche. Il va falloir choisir son camp !
Pour répondre au commentaire 215, je confirme en tant que co secrétaire départemental du PG45 qu'il n'y a aucun membre du PG sur la liste socialo pédalo à Orléans. Les camarades du PG partiront aux municipales avec leurs camarades communistes sur une liste autonome Front de Gauche anti austeritaire. Méfiance face aux ragots et autre balivernes venant de gens mal intentionnés voulant nuire à la réalité locale du Front de Gauche et cherchant davantage à nuire à un Front de gauche bien implanté et uni sur Orleans.
Effectivement, l’heure est à la réflexion. Il est clair qu'on ne pourra pas aborder les européennes comme si rien ne s'était passé à Paris. La confiance est meurtrie et l'orientation politique brouillée. Et si la solution à la crise du FdG était de sortir du tête à tête tendu PCF/PG ? Si l’on permettait enfin à tous ceux qui ne veulent s’engager ni du côté de la gestion/compromission, ni du côté des anathèmes blessants de s’exprimer enfin ? Dit plus positivement, si on pouvait unir la force et le dévouement des militants communistes avec l'inventivité et l’audace des PG grâce au liant que sont par exemple les centaines de milliers d’anciens communistes qui sont aujourd’hui dans la nature. Bref, si on permettait enfin à toutes les bonnes volontés d’adhérer au mouvement FdG, quitte à autoriser la double appartenance avec l’un de ses partis constituants (qui refuseront probablement de fusionner) ? S'il y a autant de non encartés autour du FdG, c'est peut-être parce que l'on ne veut que le meilleurs de vous tous et ne pas cautionner le pire de chacun !
Les dirigeant du PCF peuvent dire ce qu'ils veulent, ils ont trahi le serment de Versaille. C'est impardonnable. Je ne sais pas s'ils se rendent compte du désespoir qu'ils viennent de provoquer chez de nombreuse bonnes volontés, ici bâââââs ! C'est limite criminel de "jouer" comme ça !
@Batistina.
Je ne pense pas qu'être encarté suppose d'être militant. Et qu'il existe des non-encartés qui militent. Donc là n'est pas la question qu'en aux avancées qui pourraient y avoir au FdG. Une des réponses, c'est la conviction, la détermination, l'action que l'on peut mettre dans l'avancée du programme "l'humain d'abord" individuellement ou collectivement. Qui fait avancer non seulement : l'éducation populaire mais aussi différentes façons de vivre, d'autres façons de voir le rapport à l'argent, comment on élève ses enfants, comment la culture nous touche et nous fait changer, faire vivre ou transmettre les expériences qui fonctionnent dans plein de secteur grâce à l'ingéniosité et la débrouille, le mouvement solidaire... qui font parties intégrantes à la résistance et à l'envie de changer le système. En fait c'est un tout, c'est tout citoyen autonome et actif et en même temps, il ne faut pas le nier, la représentation politique dont on a besoin pour changer le fondement de la république et de ses lois. Rejeter l'un pour favoriser l'autre ne fera qu'entraver la dynamique et faire retomber les motivations.
Marie Georges Buffet, alors secrétaire générale du PCF avait permis la naissance du Front de gauche avec une grande clarté. Ce fut une embellie extraordinaire après les années à Hue et à dia des sirènes social-libérales qui menaient tout droit vers une liquidation à l'italienne. Sont-ce les mêmes sirènes des sinécures électorales qui font entendre leur fourbe opportunisme, quand la guerre de classe fait rage. Or les solfériniens et leur gouvernement sont les agents directs de la violence capitaliste faite aux masses atomisées et isolées par la concurrence comme on peut le voir avec les salariés de GAD. De ce point de vue, par ses choix politiques tactiques, le PCF porte une lourde responsabilité historique. Il se positionne de fait en faveur de l'ennemi de classe dont il renforce la domination en alimentant le désespoir de tous les prolétaires qui se sentent trahis. "La conscience de classe n'est pas la conscience psychologique de chaque prolétaire individuel... mais le sens devenu conscient de la situation historique de la classe." (G. Lukàcs _ Histoire et conscience de classe) Et ce sens devenu conscient c'est la solidarité de classe dans l'action.
Quand la direction du PCF ajoute l'escroquerie à la trahison, et porte la bagarre au sein même du FdG. «Désormais, nous allons porter la parole des communistes et le projet d'Anne Hidalgo», souligne le responsable de la fédération communiste de Paris, Igor Zamichiei. Il assure que «le PCF à Paris utilisera le logo et l'appellation Front de gauche». «Nous porterons une conception du Front de gauche et le Parti de gauche en portera une autre», indique-t-il. Le Figaro.fr - 21/10/13. Si c'est pas la guerre, qu'est-ce que c'est ?
"Personnellement je trouve le texte de Piquet très insidieux et révélant une critique en creux de Mélenchon, Tout cela est dégueulasse."
Tenir une autre position que J.L. Mélenchon est un crime de lèse majesté ! Ah bon, à force vous allez réussir à faire du front de gauche une marque (une de plus) comme certains le disent sur ce blog et une officine du seul PG. C'est à des années lumière de ce pour quoi j'ai voté et fait voté front de gauche aux présidentielles et législatives sans pour autant être encartée. Heureusement tous les commentaires ne sont pas de ce tonneau mais ils polluent sérieusement l'atmosphère.
Comment peut-on oser parler de compromis devant une telle situation qui a éclaté au grand jour dès le lendemain de l'élection de ce solférinien qui avait déjà mijoté sa stratégie de trahison, et il n'y a pas d'autre mot quand on se fait élire avec les 4 millions de voix de ceux qui subissent une politique digne du Sarkozysme. Ca oui çà fait partie de l'analyse et de la réflexion (Barnola 161) et comme dirait Marité 166, il faudrait faire mouvement ensemble avec ça ? Regardez ce que font tous ces sociaux libéraux en Europe, tous s'allient du côté de la finance, le SPD avec Merkel bientôt. C'est un virage à 180° qu'à fait le PS au lendemain de la présidentielle, ce n'est pas un hasard qu'une dizaine de ministres vont faire des courbettes chaque années aux universités d'été du MEDEF. Une inauguration signée solférinien. Ceux qui font dissonnance au sommet du PS le font-ils sicèrement où pour faire semblant de donner une image de gôche. Autre chose est le comportement de militants PS ou PC ou EELV qui se détournent de cette orientation. Avec eux oui nous pouvons changer le cours des choses sur l'humain d'abord. Au cours de cette campagne seule notre programme doit servir dans le débat. Laissons les mesquineries de côté qui n'auront d'autres buts que d'essayer de brouiller le débat comme il est de mode à chaque élection maintenant. Là dessus faut rien lâcher et nous avons de belles démonstrations faire à tous ces gens qui ont choisi les places aux idées nobles. Nous sommes les seuls qui pouvont freiner ce découragement et le détournement vers un FN que tous les médias avec la complicité de certains politiques qui déploient des efforts surhumains pour lui donner constamment la parole ou reprendre leurs arguments. Pour faire progresser une gauche de combat, il n'y a pas d'autres solutions que la lutte sur des positions claires face à tous ceux qui subissent une austérité sans pareilles qui de plus nous...