26oct 13
Et maintenant on sourit. Je venais de passer une semaine noire avec le vote des communistes à Paris et l’hallali sonné contre moi dans le gratin des médiacrâtes. « Le Monde » avait même vendu ma peau avant qu’elle soit sèche quand il titrait sur « l’impasse » de ma (car c’était évidemment très personnalisé) stratégie d’autonomie. Le vote communiste à Paris devait, paraît-il, en sonner le glas. Le glas sonne en effet, mais pas pour moi. J’avais raison de penser que le vote des communistes de base nous tirerait d’affaire. L’orientation de la fédération communiste de Paris, acquise à 90 % dans deux sections et cent soixante-dix pauvres voix d’avance, est en fait très minoritaire dans le PCF. Au contraire, la ligne de l’autonomie est ultra majoritaire dans le peuple communiste du pays. La preuve en a été donnée en fin de semaine par le vote de Lyon où la ligne pro-socialiste perd et où le choix de l’autonomie l’emporte largement. Juste avant, il en avait été de même par exemple à Bordeaux, à Metz et même à Montluçon dans l’Allier. Très spectaculaire aussi, Limoges pourrait ouvrir la voie à une large alliance alternative, puisque les Verts de la ville seront consultés le 7 novembre sur le choix de l’alliance avec le Front de Gauche. Je n’égrène pas la liste des villes où les communistes affirment ainsi haut et fort leur conscience du moment historique. Paris devait être le cimetière de la cohérence du Front de Gauche, c’est devenu le repoussoir le plus pédagogique de la ligne du retour dans le giron du PS. Massivement, les communistes refusent de ressembler à ces parisiens-là !
Carnet de route de Strasbourg à Figeac
Mardi. A Strasbourg, pour notre réunion publique, la salle était pleine et les gens drôlement courageux car il leur fallait rester debout dans une chaleur d’étuve. De fait, moi aussi, je ruisselais en parlant, quoi que je sois vêtu pour la chaleur à ce moment-là. Pour la première fois depuis quelques temps, il y avait là des socialistes notoires dans la salle. A l’inverse, il n’y avait pas de responsables communistes car la consigne avait été donnée au PC local de ne pas venir à la réunion publique du PG. Avant cela, notre offre d’organiser ensemble la soirée avait été repoussée. A Strasbourg, personne n’est dupe du jeu de surenchère que ce genre d’injonction contient. Mais quelle importance ? C’est une comédie. De toute façon, nombre de communistes du rang sont quand même venus et nous avons échangé des embrassades fraternelles après l’Internationale chantée ensemble. La lutte des places reste un exercice confiné dans certaines sphères. Ailleurs, les convictions et le bon cœur restent les maîtres. A Strasbourg comme à Lyon, les communistes ont voté pour l’autonomie.
Il y avait beaucoup de jeunes dans la salle. Vraiment beaucoup. La fac n’est pas loin, il est vrai. Je vérifie que les cœurs tiennent bon, comme je l’ai fait ailleurs : j’explique pourquoi la guerre aux pauvres est une guerre indigne. Je fais le travail d’éducation populaire en donnant des arguments. Je prends la défense des injuriés du moment : Roms, musulmans et ainsi de suite. La salle applaudi à tout rompre. Le fond tient bon. On s’est compris. Ce n’est pas moi qu’on applaudit, ce sont mes paroles que chacun déclare siennes en les applaudissant. En elles, chacun se reconnait sur le sujet et veut le dire. La clameur fonctionne ici comme un manifeste. J’ai enjoint ceux qui étaient là à tenir bon par le cœur d’abord. Chacun d’entre nous est une ligne d’arrêt à la bêtise. Le Front de gauche doit monter en ligne dans la vie quotidienne de ses membres. Ne laissez pas dire des paroles racistes. Dites vous-même aux autres qu’il fait bon vivre en paix avec soi et les autres. La politique suivra.
Mercredi. Départ précipité de Strasbourg après les votes. Une mauvaise nouvelle. On enterre jeudi à Figeac un camarade hors du commun, Hervé De Teule. Tous nous sommes sous le choc. Je l’ai quitté en bonne forme jeudi dernier tandis qu’il filmait le meeting à Rodez. Hervé est l’auteur d’une photo célébrissime dans nos rangs. Elle avait bien circulé aussi sur Facebook pendant la présidentielle. On y voit un groupe de spéléo avec une pancarte « la France d’en bas vote front de gauche ». Ce fut alors un sujet d’immense rigolade et de fierté aussi. Hervé est parti. Marie-Hélène, sa compagne l’a trouvé mort au lit le matin. De Strasbourg, j’arrive à Paris d’où je repars aussitôt après avoir changé mon lot de chemises. C’est le dernier avion pour Rodez. De là on roulera jusqu’à Figeac dans la nuit. Heureusement pour moi, j’ignore à ce moment-là qu’il me faudra neuf heures pour remonter à Paris. Je le dois aux charmes de la circulation sur les routes de la Corrèze vers Brive, derrière les 2CV agonisantes, les 4L flatulentes et les mobil home anglais. Ceux-là vous infligent le long des lignes blanches un imprévisible déplacement a 30km heures de moyenne, qui explose vos prévisions et vous font rater un train sans problème. Evitez alors de croire que l’avion peut prendre le relais depuis l’improbable aéroport de Brive. Mon avion a été annulé pour cause de panne technique après une réglementaire demi-heure d’espérances trompées. Tout l’art fut de m’extraire de là, en pleine cambrousse sans aucune liaison pour revenir à la gare. Pour ce qui est des transports collectifs, la Corrèze de Hollande lui ressemble : ça devient vite un cul de sac.
En chemin, on a eu notre petite faiblesse collective. Ça s’est passé à Firmi. Une méchante rocade a failli nous faire manquer notre rendez-vous hors du commun. C’était un rendez-vous avec un arbre. Oui, un arbre, petit mais vaillant ! Maigre comme un cure-dent mais coiffé d’une abondante chevelure de feuilles. Cet arbre, je l’ai planté avec les camarades il y a quelques paires d’années. C’était la conclusion d’une manifestation pour défendre la poste du coin menacée de fermeture. C’était en 2007, au « printemps national des services publics ». La femme qui tient le volant de notre véhicule est du coin. C’est Marlène, prof de math, co-secrétaire du PG du Lot à cette heure. Elle me dit que la manifestation de ce jour-là a marqué les esprits sur place. Ça me fait plaisir d’y penser. Ça donne de la force. Sur le chemin, je vois le bâtiment de la poste tout pimpant dans la nuit.
Je dormirai ce soir à « l’hôtel des bains » à Figeac, un endroit simple et charmant, penché sur la rivière Célé qui va se jeter gentiment plus loin dans le Lot. Je découvre cette maison par hasard car j’ai mes habitudes au « Champollion » sur la place du même nom, quoique la vieille pancarte, dans un délicieux occitan, me parle d’une place des châtaignes, lesquelles se nomment « castagnes » (j’ai oublié où on met le « h ») dans cette belle langue. La castagne ! Nous on connait !
Jeudi. Fait-il trop chaud, est-ce la mort de Hervé, je dors très mal. Je me lève à plusieurs reprises comme s’il fallait commencer la journée. Je vois donc le jour se lever sur le Célé qui coule en silence. Comme l’eau qui passe apaise ! Qu’elle est belle ! Bientôt, au petit déjeuner, l’équipe sur place lit la presse dans un silence pesant. De son côté l’équipe à Paris s’est mis en mode alerte pour suivre mon parcours, modifier tout l’agenda et tenir la veille. Premier échange avec Coquerel pour aujourd’hui. Puis j’aurai Danielle Simonnet au téléphone pour suivre les échos de la crise dans le Parti Communiste parisien après le vote d’alliance avec les socialistes. Elle faisait aussi un débat télé avec Luc Carvounas. Pourtant, il faut bien en venir à la cruelle réalité qui m’amène ici. Voici Marie-Hélène et ses fils qui viennent me retrouver avant d’aller à la levée du corps. On se serre dans les bras. On pleure ensemble. La mort passe ses griffes sur nos peaux à vif. Le souvenir n’est pas commencé. On conjugue à peine Hervé au passé mais chaque présent qui se faufile dans une phrase blesse au sang. Les copains, les camarades, se rassemblent bientôt devant l’hôtel. De là on ira à pied au cimetière, comme en manifestation, avec nos drapeaux et nos foulards rouges. En chemin les gens viennent nous serrer la main. Ils ne nous demandent pas ce qu’on fait là. Juste de l’amitié. Ils ne lisent pas « Le Monde » ici ? Ils ne savent pas reconnaitre le diable ?
Dans l’escalier qui serpente entre la rue médiévale et le plateau où se trouve le cimetière, j’interromps la montée pour regarder derrière moi. Je vois, de la hauteur où je suis, la paix des choses et la belle lumière chaude qui court sur la vie. A l’entrée du cimetière, d’autres camarades encore, sont déjà assemblés. Guilhem Seyries, venu de l’Aveyron, est là, et voici Jean-Christophe Selin de Toulouse, arrivé au pas de course. Et je vois aussitôt qu’il y a madame le maire de Figeac, Nicole Paulo, une socialiste pour de vrai. Je l’embrasse de bon cœur. Rien d’autre que l’affection : elle ne se représente pas à la mairie. Notre liste autonome y a donc ses chances. Du coup Martin Malvy a été réquisitionné une fois de plus, pour venir à la rescousse de l’aigre candidat que les solfériniens du coin ont désigné. Martin perd son temps. Même tout son appui ne fera pas aimer ce qui n’est pas aimable.
Je tiens Nicole par la main pendant qu’on se parle. Je lui dis que je suis content de la voir. Je pense à ce jour de 2009 où elle m’a accueilli en mairie avec ses adjoints en écharpe juste avant que j’aille tenir le meeting de ma liste aux européennes. Nicole dit : « c’est bien que vous soyez là tous, ses camarades ». Cette femme sait ce qui compte dans ces circonstances. Ces choses qui nous distinguent à ce moment sont des liens rituels pour nous et ils lui parlent aussi, à elle. Les camarades, les drapeaux rouges, les œillets que nous avons tous à la main. Nous sommes la famille qu’il avait choisie. Nous formons le cercle après sa compagne, ses parents et ses enfants. Elle le sait. Elle connait ces choses-là. Elle n’est pas la seule ? Mais alors pourquoi n’en tirent-ils aucune leçon ?
Nicole, et vous autres, mais qu’est-ce que vos chefs ont fait du parti socialiste? Le royaume de Valls ! Pourquoi restez-vous sans rien faire plutôt que de nous aider ? Savez-vous bien ce que vous cautionnez ? Tiens un exemple. Encore un. Avant de m’endormir, vers minuit, j’ai eu les sms de Laurence Sauvage et Jean-Michel Mespoulède. Ils lancent l’alerte sur notre réseau « entreprise ». A Roissy, trois cars de CRS et quatre voitures de police pour faire dégager le piquet de grève de Swiss Cargo qui tient depuis 26 jours. C’est ça les solfériniens : traquer les pauvres, tabasser les ouvriers, cajoler les patrons, tondre les salariés. Quelqu’un peut-il me dire une seule chose de bien faite pour les nôtres depuis que cette équipe est en place ? Une seule ?
Pas de bouée de sauvetage pour les solfériniens !
Merci à Benoit Schnekenburger. Il publie bientôt un livre : « l’intelligence du matérialisme ». Il m’a demandé une préface. Je travaille donc, en retard sur les délais de la commande, en ciselant les phrases. Cette occupation si prenante me fait oublier le reste. J’en ai besoin. Après l’adrénaline du moment de riposte au vote parisien du PCF, j’ai été submergé par une énorme tristesse. Bien sûr, les postures de Pierre Laurent contre moi, les coups redoublés de cette poignée de « journalistes » réglant leurs comptes personnels avec moi sont si pénibles ! Mais ce n’est que mon pain quotidien, un peu plus vinaigré qu’à l’ordinaire. Non le pire, c’est le gâchis. La confusion parisienne nous a rendus invisibles sur la scène nationale en tant que protagonistes du combat central face à Le Pen et face aux socialistes.
« Mais tant que tu es là et que tu peux t’exprimer, toutes ces magouilles ne veulent rien dire ». C’est le refrain des camarades qui veulent me remonter le moral depuis ce jour-là. Ce qui resterait d’identifiable à l’absolue insoumission que nous devons incarner, ce serait moi ? Mais moi, je suis las de ce rôle ! Il autorise toutes les caricatures, défigure ma pensée et m’expose sans trêve ni repos. Et je vois trop comment il ne sert, à la fin, qu’à remplir la gamelle des malins. Ceux-là vendent leurs piteux arrangements au prix de ces performances. Ainsi quand Pierre Laurent déclare dans « Libération » de septembre qu’il a demandé quinze places à Hidalgo pour « tenir compte de la nouvelle influence du Front de gauche à Paris ». A bout du compte, quelles que soient la quantité d’explications plus ou moins embarrassées qui l’entoure, le message parisien c’est « les places d’abord ». Bref au Front de gauche on serait comme les autres. Un désastre ! Madame Le Pen n’aurait même pas besoin de faire campagne contre nous. Tout le mal qu’elle s’est donnée pour nous peindre en composante du « système », fallait-il le valider ? Puis survint Lyon, et ainsi de suite. La mise en minorité partout de la ligne de retour au bercail socialiste est un formidable argument de notre côté. Notre faiblesse est devenue une force. La preuve est faite qu’à quelques exceptions près, même contre des places, les nôtres ne cèdent pas.
Quant aux socialistes ils se frottaient les mains ! Ils ont certes payé cher à Paris leurs emplettes. Treize sièges de conseillers communistes de Paris, 31 dans les arrondissements, un siège de sénateur, ce n’est pas rien. Personne ne croit qu’ils aient payé une influence électorale. Faut-il rappeler les scores avant l’apparition du Front de Gauche? C’est tellement vrai que leurs nouveaux bons amis ne songent même pas à utiliser leur propre sigle mais bien celui du Front de gauche. C’est vrai ça, pourquoi ne portent-ils pas fièrement leurs propres couleurs ? Ils ont honte ? Non bien sûr. En fait ils livrent le produit commandé. Les solfériniens ont payé pour ça : l’appropriation du Front de Gauche pour sa neutralisation, la division de ses membres, pour qu’une bagarre de chiens éclate et s’étale, pour que Mélenchon soit déclaré « seul » comme dans la propagande de leur ami Cahuzac. C’est cela qui a été acheté. C’est cela qui a été vendu. Et voici les larbins médiatiques qui accourent en jappant joyeusement. Et « Le Monde » d’introniser le communiste nouveau rallié Ian Brossat « chef de file du Front de gauche » en gros titre, à l’heure où il fait de la figuration sur la photo à côté du nouvel utilisateur, Anne Hidalgo soi-même ! Hé ! Hé ! La gloire à l’état pur ! Mais c’était trop ! Les communistes ont l’estomac solide mais ça, c’était la photo de trop ! Pourtant dans ce moment d’euphorie du vieux monde reconstitué, même « l’Huma » s’y est mis: « A Paris, les communistes choisissent l’union » acclame la une. Un revival des années soixante-dix ! Les titreurs ne connaissent donc pas la novlangue du jour ? « L’union », « la gauche plurielle », ça s’appelle « le rassemblement le plus large à gauche contre la droite et l’extrême droite» aujourd’hui ! Bref, c’est « l’union » ! La division du Front de gauche ? Pfft « l’union » vous dis-je ! Et là où les communistes envoient balader le PS ? A Limoges les communistes font le choix de « la division » ? C’est un fait. Il y a deux lignes au PCF. Un sigle commun ne suffira jamais à le masquer. La dynamique des situations aggravera la divergence concrète. Seule l’appartenance à un Front de gauche autonome et indépendant restitue une cohérence de pensée et d’action.
Beaucoup de mes amis sont perplexes et sidérés. Tous peinent à réaliser ce qui s’est passé. Comment Pierre Laurent a-t-il pu nous mentir des mois durant pendant qu’il vendait la tour Eiffel à Hidalgo ! C’était bien le sens de cet incompréhensible travail de dénigrement permanent contre moi, dont sa défense de Manuel Valls, qui a pourri la rentrée du Front de Gauche, a été un paroxysme ! Il a négocié des heures en secret les places et les découpages cantonaux ? Pourquoi pas. Mais d’après quels critères et dans quel objectif collectif ? Si l’alliance avec les socialistes est son objectif, pourquoi ne pas avoir marchandé Paris contre la paix dans les villes à direction communiste agressées par les socialistes aux municipales ? Pourquoi s’être engagé personnellement à ce point en poussant à une dramatisation nationale de l’enjeu ? Pourquoi avoir tordu le bras aussi férocement à tous ces dirigeants communistes locaux ? Sur France 3, on a vu un électeur communiste dire qu’il votait « contraint et forcé » pour l’alliance avec les socialistes ! Tout cela uniquement, comme le dit la presse, pour sauver la place de sénateur qu’il occupe depuis le départ de la sénatrice Cohen-Seat ? Beaucoup autour de moi n’arrivent pas à y croire. Un autre paramètre doit exister. Psychologique, autre ? Une contrainte que nous ne connaissons pas, pour l’instant.
Pour d’autres des nôtres, le raisonnement est à l’inverse. Toutes ces interrogations seraient des nœuds au cerveau sans objets. Si Pierre Laurent croyait une seconde que sa tactique soit bonne pour le Front de Gauche, il l’aurait mise en débat dans le Front. Il aurait essayé d’en convaincre les autres composantes comme nous avons essayé de convaincre les communistes jusqu’à la dernière minute avant leur vote. Il est donc inutile de chercher à comprendre ce qu’il veut, à part ses places. D’ailleurs ce qu’il veut n’a pas d’importance. Ce qui compte c’est de comprendre ce que veulent obtenir les socialistes avec son aide car c’est eux qu’il faut mettre en échec. Pour l’instant le but des solfériniens est atteint. A Paris, la pagaille est à son comble. Chez les communistes, des centaines de militants sont démoralisés. Mais les nôtres aussi ont pris un rude coup sur la tête. Militer sans les communistes ce n’est vraiment pas la vie qu’ils voulaient. Mais que les communistes soient obligés de militer contre eux, voilà qui est très déprimant. C’est l’énergie de Danielle Simonnet qui met le carburant de la marche depuis dimanche. Et aussi une froide détermination de bien des camarades humiliés par les glapissements de joie des solfériniens. Ceux-là n’auront pas ri longtemps.
Pour autant, au niveau national les voies d’eau dans le navire amiral sont visibles de loin. L’état-major est décapité : comment tenir des réunions de coordination de campagne avec des gens qui militent sur des listes opposées ? De plus notre parole publique est défigurée : toutes nos interviews sont dévorées par les explications sur « la fin du Front de gauche » demandée avec gourmandise et jubilation. Mais ce qui est certain c’est que tout ceci n’est qu’un avant-gout de ce qui nous attends avec les cantonales et les régionales. Le dessous des cartes ne se limite pas à Paris. Pour certains, Paris est un précédent, pas un accident. Mais comme on vient de le voir à Lyon, il y a loin de la coupe aux lèvres. Je crois que nous avons eu raison d’exposer franchement notre avis et de présenter publiquement nos arguments. La campagne sournoise pour essayer de créer, contre cette attitude, un réflexe d’esprit de parti sans contenu, a été mal ressentie. Nombre de communistes n’ont pas aimé qu’on les suppose en dessous de la main pour ce qui est de la compréhension du moment politique.
Tout cela doit servir de leçon. C’est donc à une réflexion d’ensemble qu’il faut procéder pour échapper durablement aux offensives visant à nous aspirer dans le vieux jeu politicien. Dans l’esprit de quelques dirigeants, certes minoritaires comme on vient de le voir, le problème politique n’est pas de construire une alternative crédible au PS. La ligne est plutôt celle d’un de ces courants de gauche du PS, avec lesquels ils s’entendent en général d’autant mieux que tout en reste à des paroles et des paroles encore, sans aucune conséquence pratique.
Ça s’appelle : « faire bouger les lignes de toute la gauche » et autres balivernes. La réunion avec Lienemann et Durand le 6 juin a fait-elle fait bouger les lignes ? Non. Ces deux-là sont venus, flanqués de Dominique Voynet, faire des provocations en service commandé. La salle, très largement communiste, les a hués ! Par contre, la manifestation du 5 mai a fait bouger Eva Joly et, sur la base du succès de la manifestation, elle a continué à avancer son point de vue en se prononçant pour des listes autonomes avec nous. Se souvient-on des jérémiades contre mes « outrances » à propos du « balai » à passer ? Eva Joly, elle, de son côté trouvait que le balai c’était le minimum. Que lui dit Pierre Laurent aujourd’hui à Paris ? « Il faut faire l’union dès le premier tour avec ceux que vous voulez quitter ». Quel genre de lignes fait-on bouger avec ce discours et cette pratique? Ceux qui font vraiment bouger quelque chose sont ceux qui poussent aux ruptures et, surtout, qui en montrent l’exemple.
Croit qui veut que Paris exprime l’impasse de « ma » stratégie, comme le vend le journal « Le Monde » à l’occasion d’une pause entre deux publireportages pour Marine Le Pen. C’est là une amusette de mauvais élève en première année de Sciences-Po. Je l’ai dit. L’impasse stratégique est du côté des systèmes d’alliance à géométrie variable. Mais elle est aussi du côté du PS, condamné à voir se disloquer sa majorité parlementaire. Les pantalonnades de Valls, qui faisaient se relever les jabots solfériniens, arrivent à leur terme. Et pour cause ! Valls a réussi plus surement que moi en quinze mois à éjecter Hollande du tableau des sondages de la prochaine présidentielle. Conséquence ? Celle-ci est déjà commencée. Donc mécaniquement Valls doit continuer à s’imposer contre le vide qu’il a créé. Et ceux qui n’aiment pas Valls au PS, une écrasante majorité, sont obligés de pousser un autre champion. Plusieurs se voient dans le rôle. Même Benoit Hamon, crédité de 2% de sondés favorables. Le cycle des primaires permanentes est ouvert au PS.
Nous savons que le PS d’aujourd’hui est un mutant. Il détruira tout ce qu’il ne peut soumettre, quelle que soit la forme de cette insoumission. Ceux qui en doutent n’ont qu’à voir où en est Pascal Durand et où en sera très bientôt Harlem Désir. Certes, cela ne fait pas d’eux des modèles d’alternance pour autant. Mais cela prouve seulement qu’on n’est jamais assez docile aux yeux d’un solférinien. Tous ceux qui acceptent la laisse doivent accepter la muselière. Voyez comment sont traités les membres du groupe socialiste à l’Assemblée quand ils veulent faire montre de la moindre autonomie de proposition. Ayrault lui-même les traite de « dissidents ». Voyez comment il traite les villes à direction communiste ! Et plus le PS est faible, plus il est fragilisé, plus il est violent, car pour lui l’existence d’une voie d’alternative est le pire des dangers. Il est donc condamné à être de plus en plus violent, hégémonique et dominateur. L’idée de « faire bouger les lignes » avec des bons sentiments et de gros arrangements n’est pas seulement une vue de l’esprit sans consistance. C’est une impasse stratégique totale. « Le front de la gauche plurielle » même repeint en « rassemblement le plus large de la gauche contre la droite et l’extrême droite » et autres mièvreries n’a aucun contenu opérationnel. Il ne peut se faire que si nous nous taisons sur la politique qu’appliquent les solfériniens. La seule chose qui peut faire bouger le PS et donner les moyens d’un changement de direction et de ligne en son sein, la seule chose qui obligera le PS à se refonder, car c’est de cela qu’il s’agit, c’est la rupture et le rapport de force électoral. Le reste ce sont des mots sans portée concrète et autant de balles qu’on se tire dans le pied.
L’amicale cécité des médias qui épargnent à Pierre Laurent le cirque habituel de « l’enquête de terrain auprès des adhérents qui témoignent anonymement » suffit pour l’instant à effacer la démission, pourtant publique, d’une des secrétaires de section communiste de Paris et de tout son bureau de section deux jours plus tard. Occupé à vouloir me ridiculiser en comptant les allumettes que je n’aurais plus « pour rallumer notre flamme dans l’histoire », « Le Monde » ne voit rien, ne sait rien et ne veut rien savoir. C’est pourtant là un avant-gout de ce qui ne fait que commencer. Reste à voir comment les militants communistes qui vont le vouloir militeront avec la liste du Front de gauche et Danielle Simonnet à Paris ! Les candidats communistes de la liste gouvernementale ne pourront alors rien faire d’autre que de les regarder faire dans un mélange de honte et d’envie. Par contre je ne crains pas de voir dans la rue des communistes distribuant des tracts aux cotés des députés socialistes de Paris qui votent l’ANI, la retraite à 66 ans et le reste. Il n’y en aura pas. Jamais. Nulle part. Hidalgo a acheté du vent ! Les communistes sont dans la résistance. Ils sont massivement et foncièrement Front de Gauche et pas Huistes ! Quant à nous, soyons patients. La rupture dans le PS et chez les Verts est inéluctable, tout comme la décomposition de la gauche officielle. Voyez déjà comment Hidalgo est obligé de faire dire par ses médias de poche qu’elle « prend ses distances avec le gouvernement ». Ça va être bientôt la mode. La sonnerie de débandade générale n’est plus loin. Tenons bon, car rien de tout cela n’aura lieu si nous n’avançons pas nous même sur notre voie. Pas de bouée de sauvetage pour les passagers clandestins de la gauche.
Merci pour ces nouvelles et le vent d´optimisme qui y souffle. C´est loin d´être gagné mais si la voie est encore encombrée, la voix reste libre.
Valls, Laurent, Brossat, même ambition personnelle. Monsieur Pierre Laurent, si vous tenez tellement à l´étiquette "Front de gauche", on pourra toujours vous proposer un CDD de colleur d´affiche. Brossat, lui me semble confondre la colle et le pinceau.
Enfin ! J'attendais cette bafouille avec impatience! Toutes les semaines c'est pareil, j'allume l'ordi, je lis et je reprends espoir. On a vraiment besoin de mecs de toi Jean-Luc, de toi et d'autres comme toi. L'honnêteté, la droiture intellectuelle est une qualité que j'admire. C'est précisément ce dont on a besoin ! Merci et à la prochaine lecture !
L'impatience de la lecture. Le plaisir, l'apaisement. Merci pour ces textes et ce savoir.
Pour ce qui est de la position de Pierre Laurent. Je n'arrive pas à comprendre. Mais l'essentiel est dans la conviction de la base des militants (es). L'Humain d'abord. Un bon combat pour une victoire bien difficile à gagner.
Voici de quoi élargir encore pas mal de sourires. Je rentre de chez moi (région de Lille). Là bas les communistes de toutes, je dis bien toutes, les communes formant la Communauté urbaine de Lille sont sur une ligne d'autonomie. Aussi bien dans les centres urbains encerclant Lille que dans les modestes villages des Weppes, les communistes ont massivement rejeté l'alliance avec les socialistes au second tour.
Donc la stratégie d'intimidation des solfériniens et les pressions des grands médias d'info locaux (VdN, et les télés locales) ont échoué.
Bonjour Jean-Luc,
De tout coeur avec toi et les amis en ces moments difficiles. L'honnêteté, la loyauté, l'intégrité sont des qualités qui te caractérisent et c'est chose rare de nos jours. Je ne pense pas que Pierre Laurent se rende compte aujourd'hui que l'étiquette "traître" va coller à la semelle de sa chaussure longtemps. Personne n'est dupe. Il est plus à plaindre qu'à blâmer. Mais n'en faisons pas une affaire personnelle. Laissons faire le temps et évoluer les consciences. Un jour viendra, et ce jour-là, tes discours réveilleront les endormis. Merci à toi Jean-Luc et à tous les amis.
Est ce la peine de dépenser notre énergie a regarder derrière nous ? Je pense que le mal est fait, nous en connaissons la cause, la stratégie de dire que nous ne devons pas nous situer dans l'opposition est une erreur stratégique, surtout face a des menteurs et manipulateurs. Ces gens là "solfériniens" n'ont d'autre but que de faire disparaitre le FdG. Ils ont partiellement réussi, grâce a P Laurent qu'ils avaient en sous main depuis longtemps. Je pense que le moment est venu pour tous les militants et sympathisants de se rassembler, dans un premier temps en se serrant les coudes jusqu'aux deux élections a venir, municipales et européennes, puis de créer le parti Populaire pour les prochaines présidentielles.
Que le vote communiste a Paris ait été démocratique ou non ? Je ne le pense pas mais je n'ai pas d'éléments pour affirmer quoique ce soit, de plus c'est surtout le problème des communistes. Je prononcerais l'exclusion de tous les renégats figurant sur les listes socialistes à Paris, leur interdisant par la même de se servir de la "marque FdG", quelles qu'en soient les conséquences a court terme. A long terme ce sera plus que bénéfique. Cela permettra de se compter, je l'ai déjà écrit, on ne construit pas avec des planches pourries, sur un terrain malsain de plus. L'occasion est là, nous n'avons pas choisi le moment eux si, reprenons la main sans eux.
Bravo JL Mélenchon, pour ton courage, je suis sympathisant, je ne suis inscrit dans aucun parti, mais j'adhèrerai au Parti Populaire dés sa création.
Jean Luc, ne causez pas mal de la Corrèze, impasse certes mais impasse charmante, avec peu de grands panneaux pub qui défigurent le paysage mais l'un d'entre eux supporte notre affiche rouge et verte avec votre bobine juste à coté de la préfecture à Tulle, prés des urgences de l’hôpital... pas de hasard. L'aeroport de Brive est au point pour débarquer embarquer un président, ça marche pour lui, vous devez attendre votre tour.
Au-delà (pour qui sonne le glas ?) des vicissitudes du moment, à Paris, mais qui raisonnent dans tout le Front de gauche, une clarification va s'opérer au Front de gauche vis à vis des communistes et avec eux. Le grand écart du PCF à une histoire fondée sur une conception du marxisme toute imprégnée du positivisme comme théorie du progrès. Son socialisme est essentiellement productiviste et chauvin et constitue encore aujourd'hui un obstacle au rassemblement pour l'écosocialisme comme en témoigne son positionnement sur la question du nucléaire et son fétichisme pour EDF. Voir aussi, dans un passé encore récent, son discours du "produisons français" qui entretient la suspicion vis à vis des étrangers sous la pression de la "lépénisation des esprits" et pour soit disant s'en démarquer. Le tireur dans le dos qui s'est manifesté cet été pour arrondir les angles avec Valls et préparer son ralliement au PS représente le résiduel bureaucratique de cette organisation politique en fin de vie. Je me console en me disant que c'est un bien que cette situation s'expose maintenant que nous sommes encore dans l'opposition.
La voilà la bonne question. Celle qui devrait être le préalable à toute discussion sur le rapprochement avec le PS "Quelqu’un peut-il me dire une seule chose de bien faite pour les nôtres depuis que cette équipe est en place ? Une seule ?"
C'est celle que je me pose aussi depuis mai 2012. Quoi de concret ? Au delà de la façon déplorable, non professionnelle avec laquelle Hollande et Ayrault exercent leur fonction. Et moi non plus je ne trouve rien, je trouve même que c'est dans certains domaines encore bien pire que sous Sarkozy. Et ça pousse tout à droite ! Avec l'UMP qui veut remettre en chantier l'acquisition de la nationalité ! Combien d'entre nous seraient Français aujourd'hui si le droit du sang avait été la règle ? Un boulevard doit s'ouvrir pour des idées simplement républicaines, humanistes, solidaires, et c'est le moment ou certains communistes choisissent le "rassemblement", impossible à comprendre donc que ce puisse être pour des raisons de proximité idéologique. Il va falloir appeler comment maintenant les occupants de la place du Colonel Fabien, après les solfériniens, les fabiennistes ?
Il a raison Jean Luc, comme à son habitude, l'accord de Laurent avec le PS à Paris est la fameuse goutte qui fait déborder le vase ! Et juste retour des choses pour le PS, c'est peut être aussi la perte de Paris pour le PS? Nous espérons tous que la liste du FdG, menée par notre amie Simonnet, dépasse les 10 % et qu'ainsi elle se maintienne au second tour. Et si cela se passe comme ça j'ai hâte de voir la tronche des colistiers de l'entente PS-PC au moment ou les résultats tomberont. Vivement la fin du premier tour !
Au delà du résultat du vote parisien, c'est ce vote lui même et toute notre stratégie et notre organisation FdG élargi qui est à reprendre. C'eut été ubuesque si chaque composante de notre front avait fait pareil, négociation unilatérale d'abord avec le PS (moi, je demande trois sièges au PS, moi quatre...) et ensuite retour vers ses ouailles pour finaliser ! Les citoyens sans appartenance et autres amis du FdG semés dans la pagaille évidement. Ce n'est qu'une étape que nous devons dépasser.
bonjour
Paris n'est pas la France, et plus il y aura de mairie Front de gauche plus la claque pour le PS sera destructrice malgré ce qu'en diront les mediacrates. Souvenons nous qu’après les municipales il y a les européennes. Une France avec plus de Front de gauche aux municipales sera un super tremplin pour les européennes et que Paris ne sera qu'un minuscule désagrément pour nous tous. Alors nous récolterons les fruits que nous aurons semer et le PS le fiel et l'amertume de l'effondrement.
Les ami-e-s
On ne gagne que les combat que l'ont entame. Ne soyez pas trop rude avec les communistes. La grande majorité est avec nous pour l'autonomie. Il faut les appeler à venir avec nous. Nous avons besoin de toute les forces pour les batailles électorales qui arrivent. Pas une minute à perdre tous sur le pont. Fini le blabla. l'heure est à l'action. Tractages, affichages et débats. C'est la condition pour que nous fassions un bon score aux élection. Alors au boulot.
Le glas sonne pour le Kapital et ses amis surtout, c'est pourquoi ce bruit de ferrailles partout, PS y compris, Le Monde, les Médias et tous les aboiements contre vous et nous tous (droit à la différence ?). Le centralisme démocratique n'est plus, les adhérents ne dépendent que d'eux même ! La preuve en est, la majorité n'est pas d'accord avec la position de P Laurent et de ces 6 du CN, minoritaires de plus en plus dans leur Parti ! Et vu ce qui se passe dans ce gouvernement, les Solfériniens seront seuls d'ici 2014. Même les flotteurs du pédalo se détachent. Votre finale est plus constructive, merci.
Et que dire de l’argument “170 votants qui ont tué le Fdg” ?
Personnaliser (individualiser) une expression démocratique c’est pousser à la violence la preuve les réactions terribles lu ici. “ un anticommunisme produit et macéré de longue date, dans les termes même que ceux de nos adversaires (...)”
A Lyon la méthode choisie par la direction du PCF, vient de donner 52% pour “une liste autonome Fdg”. Au final, cette épreuve aura permis de souligner l’apport fondamental de mon parti au Front de gauche.
Je n'enverrais pas mon chèque habituel au parti, je ne peux envisager participer financièrement à la campagne de Hidalgo. J'aiderais mon camarade Sébastien Jumel maire de Dieppe, que les "socialistes" ont décidé d'éliminer. Quand aux promesses de l'ex future maire de Paris, qui peut y croire ? Un mois après sa réélection que je n’espère pas,elle dira "je suis désolée mais la situation ne permet pas de tenir nos engagements, blablabla.." et P laurent le sait, comme nous tous. Comme toujours avec le PS les élu-e-s parleront dans le vide, c'est le ou la guide qui a toujours raison qui dirige, avec son cabinet, la manœuvre, les autres, tous les autres sont priés de suivre. La démocratie participative c'est pour les gogos. Quand aux places,s'asseoir sur un strapontin garni de clous, seul les fakirs peuvent y tenir. Le monde s'est peut être réjoui un peu vite, majoritairement les communistes sont du bon coté, celui de l'espoir, avec le FdG. L'oubli des bonnes décisions prisent ailleurs prouve bien que la réalité inquiète ce pouvoir corrompu. C'est bien la l'essentiel.
Le bon sens triomphe malgré le matraquage des télés, Libés, Immonde et radios aux ordres. Les militants de tout le PCF choisissent l'union et la cohérence en votant pour des listes FdG aux municipales. Bravo et merci à eux d'avoir désavoué les tristes calculs d'arrière-boutique de deux responsables égarés. Comment ces derniers vont-ils pouvoir d'ailleurs justifier les choix droitiers de fermeture d'hôpitaux dans la capitale, d'en brader d'autres (Saint-Vincent-de -Paul) ? De laisser les dispensaires mutualistes disparaître et des sous-traitants remplacer des services publics dans la voirie par exemple ? Je ne parle pas des casses du gouvernement PS, le nombre de caractères permis par commentaire n'y suffirait pas !
Bref, ton billet Jean-Luc avec l'évocation de Figeac en prime, la mise en garde à l'élue locale PS qui n'a plus sa place dans ce parti de droite, recharge nos batteries.
Très bon week-end à tous et bravo aussi à toi et à tous les tiens ! La communication, quoi qu'en disent certains très idéalistes dans le précédent blog, est capitale en politique si on veut gagner et faire gagner nos idées.
Je pense à l'expression aller à hue et à dia. Le PCF est désorienté et va à hue et à dia. Pierre Laurent qui se "Hueifie" va plutôt à droite (à hue), la majorité des militants va fidèlement à dia (à gauche).
Merci Jean-Luc pour tes explications et ta volonté et capacité à maintenir une ligne claire et cohérente dans tout ce fatras politico-médiatique.
Patience, nos efforts finiront par payer !
« J’avais raison de penser que le vote des communistes de base nous tirerait d’affaire »
C’est malgré ce qu’en écrivent certains ici le sentiment qui émanait des commentaires, une confiance dans la base communiste. Les critiques envers certains responsables PC ne s’adressaient qu’à eux et pas aux camarades. Dommage que certains aient eu un ressenti différent. En tout cas voila une phrase qui est une bonne raison de mettre fin à une polémique contre productive.
« Il y avait beaucoup de jeunes dans la salle. Vraiment beaucoup »
Voila la passage qui m’a le plus réjoui en vous lisant. La jeunesse, ça twitte ça tchate ça débat et c’est la période de la vie ou l’on a le plus de contact avec les autres. Merci à vous d’avoir semé dans ces tendres sillons la graine humaniste dont l’avenir aura bien besoin.
Cher camarade JLuc, permettez moi tout d'abord d'adresser à la famille de votre ami décédé mes sincères condoléances.
Hier soir impossible de savoir le résultat du vote des communistes Lyonnais. En lisant votre billet ce matin qu'elle joie d'apprendre qu'ils ont fait le même choix que nous à Bordeaux, mais qu'à Limoges, Metz, Montluçon etc etc. c'est partout la stratégie FdG qui l'emporte.
Vous savez, dans cette histoire le glas risque de sonner en priorité au PCF. L'onde de choc ne va pas être sans conséquence. Eu égard à mon âge je n'ai plus l'énergie suffisante pour entamer le combat afin d'obtenir un congrès extraordinaire. Pourtant il serait nécessaire, parce que cette ligne de supplétif du PS qui, au sens propre en nourrit certains(e), est plus que contestée au sein de notre parti. Ceci,malgré l'élégante lettre à votre adresse éditée par deux membres du comité exécutif du PCF parue dans l'Huma du 27 octobre (page 19).
Pour conclure, sachez que pour nous la lutte fut humainement très éprouvante, les mots, la tension, la consternation,etc., plus facile de combattre à l'extérieur chez l'ennemi. C'est la raison pour laquelle lorsque je lis ici des diatribes sans véritable fondement politique, voir haineuses nous concernant, y compris envers celles et ceux à l'origine de cette crise, je loue le sens critique, le courage et l'abnégation de tout mes camarades de terrain.
Un seul mot: résistez !
Bravo !
"Par contre je ne crains pas de voir dans la rue des communistes distribuant des tracts aux cotés des députés socialistes de Paris qui votent l’ANI, la retraite à 66 ans et le reste. Il n’y en aura pas. Jamais. Nulle part. Hidalgo a acheté du vent ! Les communistes sont dans la résistance. Ils sont massivement et foncièrement Front de Gauche et pas Huistes ! "
Merci Jean-LUC, tu nous redonnes le moral !
Merci pour hervé ;-)
La direction du PCF (pas les militants sincèrement attachés au FdG et ce n’est pas le cas de tous) souffre du syndrome du scorpion de la fable : il ne peut s’empêcher de choisir ce qu’il croit être ses intérêts immédiats sans comprendre qu’il coule avec ceux qui lui ont fait confiance et qu'il pique). Il faut refonder le FdG sur un accord politique qui précise l’objectif de construire une alternative de gauche à la politique sociale libérale et engage sur ces bases les parties prenantes, qui ne pourront s’en référer s’ils ne les respectent pas. Cet accord doit prévoir clairement les conditions dans lesquelles sont définies les lignes politiques et l’expression publique du regroupement (nous n'avons pas besoin d'un seul tribun, mais de milliers de citoyens actifs!). La direction du PCF refusera de telles contraintes. Ce regroupement, FdG ou autre appellation, se fera donc avec les partis et forces qui accepteront loyalement cet accord. Il négociera donc des accords ponctuels avec le PCF selon les circonstances sans se plier à ses exigences et n’hésitera pas à mener toutes les campagnes électorales et politiques sans attendre le bon vouloir de la direction du PCF. La dynamique citoyenne d'un tel regroupement dans la clarté, s’il n’est pas instrumentalisé au profit d’un seul (fusse le PG) entrainera de nombreux militant-es déçus communistes, écologistes, socialistes peut-être, républicains à participer à la construction de cette alternative si urgente et lui donnera une véritable légitimité populaire, bien loin des petits calculs politiciens
Aucun doute Pierre Laurent a été obligé de dévoiler sa soumission au capital et ceci pour une simple élection municipale, cela montre comment les Solfériniens sont impatients de jeter par dessus bord les derniers pans de solidarité nationale, de services publics. J'ai assisté à une réunion publique de militants de sections PS de communes voisines sur le thème de la réforme des retraites, pas un seul militant PS n'approuva cette réforme et tous pensent que le PS est mort et que seuls les Solfériniens tirent les ficelles de ces marionnettes du parti. Tous disent que les élections vont êtres terribles pour le parti. Et à la question" n'est-il pas temps de les mettre dehors"? tous avouent leur impuissance, c'est pitoyable, hallucinant, il n'y a plus de vie démocratique au parti socialiste, comme le dit fort justement JL, c'est un astre mort. JL tient bon, il existe une autre solution et effectivement il n'y a qu'un rapport de force électoral qui provoquera la rupture, patience.
« Mais tant que tu es là et que tu peux t’exprimer, toutes ces magouilles ne veulent rien dire ». C’est le refrain des camarades qui veulent me remonter le moral depuis ce jour-là. Ce qui resterait d’identifiable à l’absolue insoumission que nous devons incarner, ce serait moi ? Mais moi, je suis las de ce rôle ! Il autorise toutes les caricatures, défigure ma pensée et m’expose sans trêve ni repos.
Mais cette insoumission nous est si indispensable, à nous, qui n'avions plus d'espoirs, qui n'avons pas vos moyens de raisonnements politiques, voire intellectuels. Je suis de ceux qui ne possèdent qu'une intuition politique et le sens de l'humain. Et ce n'est pas de l'adoration que de reconnaître en vous une chance. J'écoute tous vos discours et vos propos avec attention, et jamais, vous ne m'avez déçu, comme tant d'autres représentants politiques. Ne réduisez pas votre visibilité à votre seule insoumission, la droiture est si rare aujourd'hui. Bien à vous.
Bonjour, je pense que l'on devrait voter "pour ou contre" la démission de Pierre Laurent, car là, il y a faute grave, nous avions un programme, et une candidate, nous pour moins que ça, nous sommes licenciés, il faut agir, pour que les gens comprennent bien, qui est le FdG et surtout qu'on ne se bat pas, pour des places, mais bien pour notre programme, l'Humain d'abord.
Je vous sais gré d'être optimiste et de positiver. Il n'empêche que rien n'est fait (à lire certains commentaires ici, c'est aussi révélateur du but poursuivi) et que une fois de plus il faut remonter la pente. J'ai pris la peine de lire les propos de Pierre Laurent faisant explication de son attitude aiguillonné, si j'ai bien compris, par le risque que à force de critiquer le PS on pousse la France dans les bras du FN. Comme quoi la maladie, si bien instillé, par les solfériniens, peut atteindre n'importe qui. Tout cela est fort dommage, mais semble aussi être un révélateur pour bon nombre, ce qui finalement devrait clarifier les choses. Faut y croire.
[...]
Je suis assez surpris de votre soutien soudain à la section du PCF de Paris 15. En effet, mais peut être ne le savez vous pas (vous ne pouvez pas tout savoir), la section PCF du 15ème est depuis longtemps anti Front de Gauche et sur une ligne sectaire (il n'ont pas fait campagne dans le 15eme pour votre candidature présidentielle, nul doute que vos adhérents du 15eme le savent). Il sont depuis longtemps en désaccord sur la stratégie du PCF et sont anti PG, anti Front de gauche. Lisez donc ce communiqué et vous comprendrez peut être qu'ils étaient pour une liste PCF uniquement. Tout est bon pour eux pour attaquer la direction du PC. J'ose espérer, car je suis pour le FdG, que ce ne sera pas votre cas.
Chers camarades il faut raison garder car je pense que le PCF est le seul parti dont les adhérents choisissent leur ligne a suivre dans chaque commune et malgré que Paris est a mon avis une faute politique l'immense majorité des communistes valident de nouveau le FdG pour cette élection et c'est cela qu'il faut prendre en compte. Le Front de gauche est un acquis pour nous tous et perdurera dans le temps bien après les municipales. Communiste de toujours je comprend la déception de notre camarade Jean-Luc mais Paris n'est pas la France et a quelques exceptions locales le FdG sera autonome partout et je pense en fait pour moi que cela est bien l'essentiel allez camarades malgré quelques divergence restons unis continuons notre chemin ensemble merci Jean-Luc et Marie-George, grâce a vous la route sera longue et parfois chaotique, mais l'espoir d'un monde nouveau est possible.
Quand on fait 11% aux présidentielles, 4 millions de votants tête dures et cela sans aucune aide des médias, cela veut dire qu'on est "very very dangerous". Sans compter que depuis 2012 (parce que nous on ne lâche rien) chaque tête dure aura réussi a convaincre au minimum une personne. Alors on peut dire que potentiellement 8 Millions de voix se profilent.
Poignantes ces notes de blog, du vrai, du vécu,du sincère, du bon rouge de chez nous, vinifié avec amour.
Sympathisant de toujours tous ces "conciliabules" du PC sèment la confusion dans mon esprit pourtant un peu averti, qu'en est il alors des français qui ont des journées épuisantes qui endorment leur corps et leur esprit? Il faut beaucoup de temps, de réflexion pour comprendre la politique, un programme.
Je fouine "discrètement" les blogs FN, le site officiel aussi et là c'est simple, concis, répétitif, vite lu mais vite (mal) compris, de la propagande, des idées toutes faites, pas de sentiments, pas d'états d'âme, idéal pour un cerveau endormi, fatigué et formaté par nos medias. Il est temps de séparer la lie du bon vin, les français en fins connaisseurs apprécieront sans modération.
@ Jacky, à propos de la section PCF du 15e
Mais vous faites une confusion. Il y a deux sections dans le 15e ! Des anti-FdG, dont je crois E. Dang Tran qui s'était présenté contre Jean-Luc Mélenchon pour être candidat du PCF seul à la présidentielle, et une autre totalement investie dans le FdG (je le sais, j'ai milité avec eux pour la présidentielle et les législatives). Ce sont eux qui ont démissionné, pas les autres !
@ Jacky
La démissionnaire, Maeva Nicotra, appartient à la section qui est sur la ligne du FdG, pas à celle que tu évoques.
"Pierre Laurent est un traître" Ce n'est pas moi qui le dit mais mon voisin, un vieux monsieur très digne qui est syndicaliste et communiste depuis qu'il est rentré à l"usine comme il le dit fièrement. Quelquefois quand mon travail me le permet, je lui fais ses courses car il s'est usé toute sa vie à travailler. Pour autant, il continue à militer, il m'a même vendu des places pour la fête de l'Huma. On discute souvent et c'est lui qui me donne de l'énergie nécessaire. Hier, il avait les larmes aux yeux.
Ce blog est votre blog, vous avez la chance d'avoir un aperçu de ce qui se passe au Front de gauche, mais il est vrai, qu'il n'est pas celui-la. Donc ceux qui s'expriment ici n'engagent qu'eux mêmes, le PG peut-être, et vous surtout. Il faut se le redire.
"Chacun d'entre nous est une ligue d'arrêt a la bêtise. Le front de gauche doit monter en ligne dans la vie quotidienne. Ne laissez pas dire des paroles racistes. Dites vous-même aux autres qu'il fait bon vivre en paix avec soi et les autres. La politique suivra"
C'est tellement vrai, juste et humain, que dit par vous cela prends tout son sens. Je suis très émue car tout est dit, sobrement, mais clairement comme une évidence. Fière de vous suivre, Monsieur.
En fait, bizarrement, même si cette crise parisienne n'est pas forcément rassurante, elle était peut-être nécessaire. Ne serait-ce que pour mettre enfin au clair ce que doit être le Front de Gauche : pour certains c'est l'outil d'un rassemblement en vue de mener une politique alternative et mettre au placard le parti autrefois socialiste. Pour d'autres en revanche ce n'est qu'un piédestal pour préserver des places confortables. Cet épisode aura au moins d'exposer les éléments appartenant à la seconde catégorie. Au final, paradoxalement le FdG pourrait bien en sortir renforcé.
La direction du partii communiste français a une stratégie suicidaire, c'est catastrophique, ancien jeune militant à 16 ans et en retrait du PCF depuis 1989, mon expérience de mes 56 ans me dicte que le choix politique est bien ailleurs.
A propos du vote des communistes parisiens, Jean Luc écrit : « le pire, c’est le gâchis. La confusion parisienne nous a rendus invisibles sur la scène nationale en tant que protagonistes du combat central face à Le Pen et face aux socialistes... ». Le gâchis, c'est vrai à Paris naturellement, mais son impact est plus large puisque le PS et les médiacrates l'utilisent contre le FdG. Mais il n'est pas vrai qu'il nous ait rendu invisibles sur la scène nationale. Jean-Luc en donne lui même la preuve en énumérant les villes où le FdG présentera une liste autonome.
D'autre part, comme je l'écrivais avant hier, la bataille politique sur le sujet n'est pas finie à Paris. Mettez vous dans la peau d'un militant communiste parisien ! Jean-Luc évoque lui-même le désarroi et la colère de nombre d'entre eux : « Reste à voir comment les militants communistes qui vont le vouloir militeront avec la liste du Front de gauche et Danielle Simonnet à Paris ! Les candidats communistes de la liste gouvernementale ne pourront alors rien faire d’autre que de les regarder faire dans un mélange de honte et d’envie. Par contre je ne crains pas de voir dans la rue des communistes distribuant des tracts aux cotés des députés socialistes de Paris qui votent l’ANI, la retraite à 66 ans et le reste. Il n’y en aura pas. Jamais. Nulle part. Hidalgo a acheté du vent ! Les communistes sont dans la résistance. Ils sont massivement et foncièrement Front de Gauche et pas Huistes ! »
A mon avis, cette fois il a raison et je crois même que la crise interne a déjà éclaté au PCF parisien et chez leurs électeurs. Je prends le pari qu'elle peut même pourrir le dépôt et les résultats d'une liste PS-PCF si jamais elle est déposée.
Merci au camarade pour le lien du discours fleuve de Rodez. Magnifique discours plein d'humanisme sincère, que l'on retrouve de plus en plus dans les interviews de Jean Luc. Au delà de l'éducation populaire et des différentes explications politiques, il est bon qu'un homme martèle sans cesse que nous nous battons pour l'humain d'abord. Merci à Jean Luc de conserver cette flamme bien vivante, merci pour l'espoir et les sourires.
À Lyon, les militants du PC ont voté contre l'alliance au premier tour avec le PS-Collomb, le Front de Gauche n'est donc pas mort.
Trente deniers n'ont pas suffi...
Bonjour Jean-Luc,
Et une liste de plus Front de gauche : Montigny les Cormeilles, ancienne ville de Hue. Décision à 72% des communistes !
Fraternellement
@tersa 12h28
"Ce blog est votre blog, vous avez la chance d'avoir un aperçu de ce qui se passe au Front de gauche, mais il est vrai, qu'il n'est pas celui-la. Donc ceux qui s'expriment ici n'engagent qu'eux mêmes, le PG peut-être, et vous surtout. Il faut se le redire."
Ah bon! Il serait vrai, d'après vous, que notre aperçu de ce qui se passe au FdG ne soit pas la vérité ? Allez sur le blog de P.Laurent, ou A.Chassaigne vous ne pouvez pas écrire. Sur celui de MGB qui date, non plus. Il reste les sites du PCF ou de l'Huma qui sont brocardés dans les commentaires liés aux articles concernant l'affaire parisienne. Donc lui, P.Laurent, il ne saurait pas, par déduction, ce qu'il se passe au PCF ? Puisque d'aucuns ne peuvent s'exprimer. Ceux qui ne s'expriment pas sur son blog n'engagent personne pour vous parodier. Vous voulez rire ils ont aussi d'autres infos que nos posts. JL Mélenchon aussi. Il faut qu'on se le redise.
Enfin quelques bonnes nouvelles. On secoue les cendres et on s'humecte.
Pas de bouée de sauvetage non plus, pour les passagers clandestins du FdG.
Je ne peux à nouveau qu'enjoindre les militants communistes à demander un congrès extraordinaire pour que l'ensemble des adhérents se prononcent sur la stratégie de la direction. Il faut une clarification rapide, avant les municipales, pour que le FdG puisse relancer la dynamique qui était la sienne en 2012. Il faut penser à l'avenir, à l'information des citoyens, au déroulement des prochaines campagnes. Comment imaginer une très probable majorité de militants communistes s'escrimant à promouvoir l'autonomie et le programme du FdG quand la parole de la direction, amplifiée par les médias de masse, dira le strict contraire ? Comment, de la même façon, envisager que des meetings communs soient tenus par Jean-Luc Mélenchon et Pierre Laurent, dont je ne comprends toujours pas l'attitude ? A ce sujet, quelqu'un sait si Marie-Georges Buffet, pour qui j'ai de l'estime, notamment pour le boulot très convainquant réalisé au ministère des sports, s'est exprimée sur la décision parisienne ?
« Seule l’appartenance à un Front de gauche autonome et indépendant restitue une cohérence de pensée et d’action. »
Je me trouve en parfait accord avec cette affirmation de JL Mélenchon à la condition que cette cohérence ne s’achève pas au soir du premier tour, pour moi l’indépendance dont vous parlez implique pour qu’elle soit crédible qu’au second tour on se maintienne partout où c’est possible et que là où on ne le peut, on laisse l’électeur libre et responsable de son choix sans aucune consigne de vote. Comme cela c’est clair et je crois que cette position est susceptible de rassembler largement à gauche, je ne parle pas des appareils partidaires mais des militants et des électeurs ayant vraiment une fibre de gauche, ainsi ce n’est pas d’un repli sectaire dont il est question mais d’une proposition claire faîtes au « Peuple de Gauche »sur la base de l’humain d’abord et de l’écosocialisme. Il faut lever l’ambiguïté introduite par une partie de la direction du PCF, car à mon sens il n’y a d’anti-communistes que parmi ces faiseurs d’embrouilles, le premier d’entre eux étant P Laurent. Je m’en excuse auprès de ceux que je choque en disant cela mais je les exhorte à réfléchir aux conséquences calamiteuses de cette attitude « locale ».
Merci au équipes du PG et à Jean-Luc Mélenchon.
Sincères condoléances à la famille du camarade mort.
Pour la situation générale de la la vrai gauche (j'ai du mal maintenant à utiliser le sigle FdG dévoyé par Hidalgo et son nouveau jouet). En effet, mon coeur, mon esprit, le programme l'Humain d'abord reste la propriété de ceux qui le défendent honnêtement et non pas à ceux qui le dilue dans les projets de casse sociale de Ayrault et sa bande.
De fait, les Camarades Communistes loyaux ont la première place sur la campagne de Danielle Simonnet, car leur vision politique reste pur. Danielle Simonnet ne doit pas perdre son temps et Jean-Luc Mélenchon non plus à ce justifier de notre combat et de nos objectifs qui restent prioritaires sur tout et surtout par rapport à ce jeux pervers des journaleux menés à la baguette par le PS et ses sbires pour essayer de mettre un coin dans le dispositif de la vrai gauche à Paris et ailleurs.
De toute manière, Jean-Luc Mélenchon et les camarades le savent bien. Les communistes ne voulant pas d'Hidalgo seront obliger d'oublier un instant leur statut politique PCF pour choisir celui de Danielle qui porte nos couleurs sur Paris. L'avantage étant que finalement ceux qui voteront pour Danielle ne pourront jamais être suspect d'avoir abandonné le combat de toute une vie.
Le PS n'étant plus une force de gauche, chaque électeur doit être prêt à soutenir les listes de la vrai gauche et s'abstenir sur celle du PS en cas d'absence. Je pense qu'en deux temps, le PS va se diriger comme pour l'époque des dinosaures vers l'extinction. Ils refusent de le voir pour l'instant alors que les dix partielles depuis 1 an sont des signaux pourtant bien claires. Le PS ne m'intéresse pas et j'attends de Jean-Luc Mélenchon que sur le blog, il aborde et soutienne pleinement Danielle et les amis communistes qui défendent l'Humain d'abord.
Pierre Laurent, Ian Brossat et quelques autres sont Socialistes maintenant !
Pour Lyon, on le sait sans doute... Mais sait-on ici qu'à Dax aussi, les militants du PCF ont voté à une large majorité pour une liste autonome ?
@ naif
Ce que je veux dire, c'est que le FdG ne se limite pas au PG-PCF et que ce blog est personnel, tous ceux du FdG n'y vont pas. Je ne mets pas en doute ce qui est dit. Et heureusement que les infos ne sont pas exclusives à ce blog.