06nov 13
La réforme des retraites vient d'être rejetée à l'unanimité au Sénat. Tant mieux ! Une loi de régression sociale est ridiculisée. Il est désormais possible de la couler. Voici comment. Lors du 1er passage à l'Assemblée nationale, elle n'avait, en effet, pas obtenu de majorité absolue. Il suffit donc, lors de son passage final, que les 47 députés de gauche abstentionnistes – dont le groupe EE-LV et plusieurs socialistes – aillent jusqu'au bout. Il suffit qu'ils aillent au fond de leur conviction. Il suffit qu'ils votent comme ceux du Front de Gauche et cette loi, alors, ne passe pas ! Ces parlementaires du PS et d'EE-LV n'ont pas été élus pour voter une réforme des retraites pire que la réforme Sarkozy. Amis, camarades, ne laissez pas faire quelque chose dont vous savez tous que cela n'est ni nécessaire, ni urgent, ni moral ! Montrez que vous n'êtes pas élus pour jouer le rôle de soldats de plomb ! Montrez que la politique peut agir. Souvenez-vous des camardes avec lesquels vous avez tant de fois défilé et tracté, ceux qui vous ont élus pour que vous les représentiez ! Votez contre le texte ! Et alors vous aurez au moins tenu une promesse majeure de votre élection : ne plus suivre les logiques libérales de l’ère Sarkozy !
Depuis Quimper, nous sommes entrés à présent de plein pied dans un temps plein électoral jusqu'à juin prochain avec les élections municipales et européennes. L'enjeu de ces élections impliquera en réalité une recomposition générale de la scène politique et tout le monde le sait. C'est donc un moment particulièrement dense qui se présente devant nous, où se combinera en un processus unique tout ce qui d'habitude vit sa vie séparément : mouvements sociaux, faits divers, actualité internationale, fait micro-local. Si l'on prend un peu de hauteur sur les événements et qu'on regarde la scène vue depuis son ensemble européen, l'enjeu est singulièrement simple : où la chaîne du néolibéralisme à bout de souffle va-t-elle craquer ? Dans quel pays, et de quel côté politique ? La rupture à venir sera-t-elle de notre côté ou d'extrême droite ? C’est dans ce cadre que les manifestations dans les départements bretons prennent leur place.
Les grands patrons se gavent, les salariés, eux, se serrent la ceinture. Caricatural mais vrai. Sous Hollande comme sous Sarkozy, la situation ne change pas. Le cabinet privé Poxinvest a en effet publié des chiffres sur la rémunération des présidents des 120 plus grandes entreprises cotées à la bourse de Paris. Le résultat est clair : les revenus des patrons concernés ont augmenté de 6% en 2012. Pendant ce temps, François Hollande aura augmenté le SMIC d'un carambar par jour : à peine 0,6%… Dix fois moins que les salaires des grands patrons ! C’est ça la politique des solfériniens !
Depuis Quimper
Tout le contexte de la vie du pays se dénouera dans les élections politiques majeures qui viennent. C’est la grande vertu de la démocratie de mettre sur notre chemin des moyens pacifiques et raisonnés de régler les problèmes majeurs et des situations de blocage comme celle que nous vivons avec des instruments politiques ordinaires. Pour entrer sainement dans cette situation, il faut commencer par se prémunir contre quelques illusions tenaces qui refont surface à chaque période comparable de l’Histoire. La première d’entre elle serait de croire que l'aggravation des difficultés sociales conduit mécaniquement l’esprit des victimes du côté de nos solutions. Ce serait de croire que toute manifestation, toute mobilisation sociale produirait par elle-même une conscience sociale élargie et une plus grande lucidité politique sur les objectifs à atteindre ! Non, n’importe quelle émeute n’est pas mécaniquement révolutionnaire. Bien sûr, certains mouvements peuvent déferler hors de tout cadre et se chercher un contenu chemin faisant. Bien sûr que ces débordements s’expliquent toujours par l’incapacité d’un système à contenir une énergie sociale qui le dépasse.
Mais ce n’est pas du tout le cas de ce qui s’est passé à Quimper. Les mots d’ordre, les forces qui appellaient au rassemblement et les contenus revendiqués sont essentiels pour le comprendre. Il faut toute la naïveté du monde pour croire qu’une manifestation comme celle de Quimper, convoquée par le MEDEF, l’UMP, les évêques, le Front national, les régionalistes identitaires, est un mouvement populaire à vocation d’intérêt général, voire même progressiste, dont il faudrait disputer la direction sur son propre terrain d’action ! Comment une telle erreur d’évaluation a-t-elle pu être faite par tant de bons esprits ? Il y a bien sûr ceux pour qui la seule injonction régionaliste est un label de qualité suffisant. Ceux-là voient dans cette nouvelle ligne d’horizon une garantie permanente de bonne fin. C’est ce qu’a fait le NPA. Je le regrette beaucoup. L’absurdité de la situation ne le retient pas davantage que l’affaire de sa candidate voilée ne l’avait retenu. Même cause, même effet : l’exaltation en faveur de la place publique des particularismes culturels conduit tout droit à l’indifférence sur les contenus qu’ils portent. Le NPA admire les drapeaux des régionalistes, ce qui est bien son droit. Mais pas au point, selon moi, de se moquer de savoir si celui qui le porte est un évêque, un membre du Front national, du MEDEF ou de l’UMP. En réalité cette présence minoritaire est très utile aux chefs réels de ce type de mouvement. Ils peuvent dire « vous voyez bien que notre mouvement n’est ni de droite ni de gauche puisque tout le monde est là ! » Tout le monde ! Alors le piège se referme sur les naïfs enrôlés de force dans un combat dont ils ne partagent ni les mots d’ordre ni la direction !
Inutile de croire que la pudeur retiendra les tireurs de ficelles. Ceux-là sont de droite décomplexée. Ils tiennent leur tranchée, habilement déguisés en amis du « peuple en colère » contre les taxes et « l’Etat jacobin ». Combien de leurs partisans, dans les bons esprits médiatiques, m’avaient avant cela trainé dans la boue pour cause de « populisme flattant les bas instincts du peuple » et « surfant sur les colères les plus primaires ». Ceux-là, dorénavant, admirent les destructions de biens publics, les bagarres délicieuses entre ouvriers d’une même usine pour se prendre le pain de la bouche à l’appel du patron. Quelle noblesse, quelle hauteur de vue ! Et tout cela pour faire durer l’agriculture productiviste qui détruit les sols et les rivages, maintenir les subventions sur les poulets surgelés qui ruinent l’agriculture du sud et poussent des masses humaine vers l’immigration. Bref, tout cela pour continuer et amplifier un système a bout de souffle qui ruine tout le monde à la fois : les gens, la nature et la région. Et, bien sûr, eux sont les raisonnables et nous les excités ; eux sont le peuple et nous les bobos, comme a osé le dire ce pauvre Maurice Szafran. Celui-là s’est offert le luxe facile de dénoncer mes « injures » contre « les Bretons ». La vision ethniciste, habituellement portée avec élégance dans ce genre de milieu, s'applique ici aveuglément à une situation qui ne lui correspond pas mieux que d’habitude. Plutôt que de s'intéresser à mes arguments, Maurice Szafran s'en tient exclusivement aux mots « nigauds » et «esclaves» pour feindre l’indignation ! Dans un journal capable de traiter le chef de l’Etat de fou, et de combien d’autres abus de langage du poujadisme mondain qui est devenu son fond de commerce, où le meilleur côtoie le pire ! Mais pour moi ce n’est pas l’essentiel. Maurice Szafran doit beaucoup se faire pardonner dans les milieux qui organisaient Quimper.
Mais pourquoi attribuer Quimper aux « Bretons » ? Car alors, qui sont les manifestants de Carhaix ? Des musulmans islamistes, des Roms sans papier, des syndicalistes apatrides ? Et que sont les innombrables voix sur place de ceux qui ont dit les mêmes choses que moi, et parfois plus durement comme c'est le cas du tract de l'intersyndicale qui appelait à la manifestation de Carhaix ? Mais Maurice Szafran comme la plupart de ses collègues n'a rien fait d'autre que de suivre les chaînes d'information en continu. Il ne sait pas ce qui est écrit dans les tracts, il n'a pas pris la peine de noter qui étaient les appelants à chacune de ces manifestations. Pour lui comme pour d'autres, tout cela n'a pas d'importance ! Ce qui compte, c'est l'image toute faite d'avance où le folklore rejoint le goût de l'exotisme et où l'ethnique mythique efface le social. Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse. Qu'importe qui tient le haut du pavé, convoque et encadre la manifestation ? Du moment que le peuple bouge pour mettre en cause l'État et que les petits se mettent sagement en rangs derrière les gros, l'ordre du monde auquel croit Maurice Szafran est indemne ! Et c'est cela, cela seulement qui compte à ses yeux. Qu'est-ce qu'un tel personnage comprend aux ravages de l'agriculture productiviste, vu depuis son balcon parisien ? Que peut-il comprendre à la surexploitation du petit producteur par la grande distribution, lui dont le principal souci est d'obtenir que les magasins ouvrent le dimanche ? Et ainsi de suite. En s'en prenant à moi pour deux mots choisis, il lui est permit de masquer l'économie de la réflexion sur tous les arguments de mon communiqué de presse et de mon précédent post. Fallait-il choisir d'autres mots ? Il y a toujours des esprits fragiles et des trolls habiles pour le répéter en jetant de grosses larmes, et se faire ainsi les auxiliaires d'une basse besogne bien calculée. Chacun sait bien que non ! Mes textes ne sont repris par cette sorte de rustres de l'esprit que pour cette part piquante qui leur permet d'assaisonner leurs plats. Que serait la pâle diatribe de Szafran sans ma mise en cause personnelle ? Rien, sinon une banale défense de l'ordre libéral ! Ma diabolisation, dont cette invective procède, n’est en aucun cas une affaire personnelle. C'est une façon de disqualifier un angle d'analyse, une vision du monde et des relations sociales. Je connais bien la ligne d'argumentation de cette sorte de personnage. Pour « ne pas abandonner le terrain Mme Le Pen », il faudrait répéter ce qu'elle dit et voir même en dire pire. Ultime ruse du néant !
La machine à dissimuler
Une autre illusion est mortelle dans une période comme celle-ci, et tout spécialement en année électorale. Celle qui consiste à croire que les rouages du système médiatique et sondagier sont autre chose que des moyens de protection de l'ordre établi. Ils en sont au contraire la pointe avancée. C'est le moment de renouveler une mise en garde qui s'applique dorénavant de façon plus intense que jamais. Il faut savoir que nous allons être mis à très rude épreuve. Politiquement, nous marchons sur un chemin de crête. D'un côté, la droite et l'extrême droite en embuscade permanente, prêtes à tirer les marrons de tous les feux ; de l'autre, les sociaux-libéraux et leurs divers alliés de circonstances acharnés à faire disparaître toute alternative à leur domination. Et sur la scène, nous marchons au coeur d'une agitation permanente de la société dans lequel le meilleur et le pire voisinent et s’écoulent souvent dans les mêmes eaux. La capacité de discernement est vitale dans un tel environnement.
Tout ce que je vois me replonge dans l'ambiance particulière que j'ai connue tout au long de la campagne des élections présidentielles, à mesure que nous avons paru menacer l'hégémonie de sociaux-libéraux. Les mêmes figures de combat sont à l'œuvre. Pour en rappeler les traits essentiels, je commence par ce qui me touche de plus près : ma diabolisation personnelle. Signal évident de cette entreprise : ce recours à l'image pour stigmatiser. Depuis le mois de juin dernier, la même photo disqualifiante a été utilisée dix-sept fois par sept titres différents, sur tous les sujets ! L'étude réalisée sur ce point est confondante. Mais la diabolisation, c'est aussi une façon de construire une image symbolique en répétant en boucle l'usage des mêmes mots pour décrire ma façon de m'exprimer. Ici, tout se concentre en quelques mots qui permettent de faire l'économie de toute réflexion sur ce que je dis : « invective », « outrance », et ainsi de suite. Tout cela vous le savez. Mais cela finirait par faire oublier une méthode très brutale qui nous est appliquée en permanence. C’est celle de l'occultation.
Elle se traduit par un écart d'accès aux médias absolument stupéfiant, compte tenu des résultats électoraux, entre l'un quelconque des partis du Front de Gauche, ou même le Front de Gauche dans son ensemble, d'un côté, et, de l'autre, le Front National, l'UMP ou le PS. Mais cela ne suffit pas. Souvent, les prétendus grands esprits « éthiques », « indépendants » et ainsi de suite doivent piétiner leurs propres chartes déontologiques lorsqu'il s'agit d’empêcher qu’on nous repère comme une alternative politique possible. Ainsi quand BFM nous élimine des infographies concernant un sondage pour les élections européennes qui nous plaçait à 10 % des intentions de vote. Ou bien quand ils faisaient la même opération à propos de notre présence politique dans l'élection municipale de Marseille et se faisaient prendre en flagrant délit de trucage sur le plateau par Patrick Menucci. Des exemples de cette sorte, nous en avons des dizaines ! Ils sont spécialement violents dans les zones du pays où règne le système du média monopolistique sous pilotage politique unique, comme c'est le cas avec « Ouest-France ». Cette semaine, au sommet du ridicule caricatural, la morgue faite journal : « Libération » ! Celui-là fait réaliser un sondage sur les municipales à Paris dans le quatorzième arrondissement de la capitale. Ce sondage nous place à 11 % des intentions de vote des sondés, c'est-à-dire au niveau de mon résultat de l'élection présidentielle. Un résultat d'autant plus remarquable que la question posée était particulièrement biaisée : notre liste était en effet présentée comme la « liste soutenue par le Parti de Gauche et Jean-Luc Mélenchon », brutale façon de servir la soupe à la coalition du PS et du PC parisien qui prétendent avoir annexé le « Front de Gauche ». Bien sûr, la manœuvre ne nous concerne pas directement. Libé roule pour Hidalgo contre NKM. Il s'agit donc de montrer que NKM a perdu dans tous les cas. Impossible d’avoir le bon résultat sans nous ! Que faire ? L'édition papier du quotidien bourreur de crâne réussit ce tour de force d'annexer nos suffrages pour la victoire du deuxième tour sans mentionner notre résultat au premier ! C'est à peine croyable, mais c'est vrai. A sa suite, les collègues recopient avec le même manque. A voir : le site de TF1, qui cite même les 16 % attribués à Marielle de Sarnez ( ah bon ? Elle fera une liste dans le 14ème ?) et les 7 % du FN, mais pas les 11 % attribués à notre liste. Pourquoi ? Par calcul ? Complot ? Non : bêtise et fainéantise. Ces « journalistes » se recopient les uns les uns les autres et ne se donnent même pas le mal de vérifier si le total de ce qu’ils « annoncent » fait 100 %. Le seul manipulateur est celui qui, au départ, truque l’information : le journal « Libération », qui sait très bien pourquoi il agit de la sorte. « Libé » n’informe pas mais il peut désinformer. C’est sa niche d’efficacité.
On peut faire encore pire, bien sûr. Ainsi quand l'institut de sondage de Mme Parisot, l'IFOP, donne notre liste à Toulouse à 5 % des intentions de vote des sondés alors qu’un autre institut nous donnait à 10 % peu auparavant. Dans ce cas il s'agissait de prouver « la percée » du Front National. L'IFOP, qui connaît de très (très) près ce milieu, triple donc le niveau du FN. Et, pour nous diminuer de moitié, invente une « autre liste d'extrême gauche », aussitôt pointé à 3 %, alors qu'elle n'a ni sigle, ni tête de liste, ni bien sûr d'existence annoncée ! J'ai signalé ces quelques exemples, qui sont dorénavant tout à fait ordinaires, pour alerter les esprits. Chacun d'entre nous abordera depuis sa position personnelle le combat d'ensemble que nous avons engagé. La diabolisation, l'occultation, et ce que vous verrez ensuite à mesure que ceux qui payent vont commander, toujours plus directement, pourront paraître à plus d'un comme un mur infranchissable. Il ne l'est pas. C'est un monde de pacotille qui peut retarder notre marche, abattre les plus faibles, dégoûter davantage les plus fragiles. Mais il n'a pas les moyens de bloquer les progrès de la prise de conscience à laquelle nous travaillons. Les deux prochaines élections donneront la victoire à ceux qui seront les mieux mobilisés. Dans un océan d'abstention, ceux qui se déplaceront pour voter auront le dernier mot. Aucun d'entre nous ne doit jamais oublier : 4 millions de personnes ont fait ce geste de notre côté dans l'élection présidentielle. Elles savent ce qu'elles ont fait et pourquoi elles ont agi de cette façon ! Cela alors même que les clairons du « vote utile » et de la peur de l'extrême droite sonnaient du matin au soir dans tous les journaux, tous les sondages, tous les moyens audiovisuels ! La difficulté n'est pas plus grande aujourd'hui qu'elle l’était alors. Au contraire ! La disqualification des solfériniens alimentera certes une marée incroyable d'abstention et de radicalisation de la droite dont va bénéficier l’extrême droite. Mais elle ouvre aussi les yeux à beaucoup d'autres, écœurés par tant de reniements, et qui voient dans ce que fait Hollande la négation de leurs convictions les plus profondes. Ceux-là nous aiderons le moment venu. Nous ferons donc des additions, pas des soustractions !
Pour eux tout va si bien !
Les salariés, eux, se serrent la ceinture. Sous Hollande comme sous Sarkozy, la situation ne change pas. Le cabinet privé Poxinvest a ainsi publié des chiffres sur la rémunération des présidents des 120 plus grandes entreprises cotées à la bourse de Paris. Le résultat est clair : les revenus des patrons concernés ont augmenté de 6% en 2012. Pendant ce temps, François Hollande aura augmenté le SMIC d'un carambar par jour, à peine 0,6%… Dix fois moins que les salaires des grands patrons !
Certes, les 40 patrons du CAC40 ont vu leur revenus baisser de 6,3% en 2012. Mais, dans le même temps, les patrons des 80 plus grosses entreprises suivantes ont vu leurs revenus progresser de 9,3%. Un patron du CAC 40 a ainsi gagné en moyenne 3,96 millions d'euros en 2012. Quant aux 80 suivants, ils ont gagné en moyenne 2,2 millions d'euros au cours de l'année. Pour un patron du CAC 40, cela représente un gain de 10 849 euros….. par jour ! Et pour les 80 suivants, cela représente 6 027 euros par jour !
En moyenne, les 120 premiers patrons de France se sont donc adjugé chacun 2,79 millions d'euros pour la seule année 2012, soit 7 634 euros par jour ! Sachant qu'un smicard travaillant à temps complet gagne environ 17 000 euros bruts par an, cela signifie que chacun des 120 premiers patrons du pays a touché en 2012 l'équivalent de 164 années de SMIC !
Au premier rang, on trouve Bernard Charlès, directeur général de Dassault Systèmes. Il a gagné 14,9 millions d'euros en 2012, en hausse de 36%. Cela représente 876 années de SMIC ! Tout de suite derrière, on trouve le fossoyeur de Renault, Carlos Ghosn. Il a gagné 13,4 millions d'euros. Soit 788 années de SMIC. Dans les grandes entreprises, l'écart entre les plus hauts revenus et les plus petits salaires atteint des montants faramineux.
Hollande n'a rien fait contre ces salaires indécents à part des pleurnicheries. Plus que jamais, notre proposition de fixer un salaire maximum autorisé dans les entreprises montre sa pertinence. C'est la seule solution pour limiter l'écart entre le salaire du patron et le salaire du salarié du bas de l'échelle à un niveau moralement moins insupportable. Nous proposons de 1 à 20. Ce qui, dans une entreprise où le salarié le moins payé est payé au SMIC, laisse la possibilité au patron de se payer 28 600 euros bruts par mois ! Certains trouvent que ça fait encore trop. En Suisse, les Jeunes socialistes ont rassemblé assez de signatures pour qu'un référendum d'initiative populaire soit organisé le 24 novembre prochain. La question ? Êtes-vous d'accord pour limiter les écarts de salaires dans les entreprises de 1 à 12 ? Leur argument ? Dans la même entreprise, personne ne doit gagner en un mois plus que ce gagne le salarié le moins bien payé en un an.
Les grands patrons se gavent, les salariés se serrent la ceinture. La réalité est bien une caricature ! Les Smicards ont dû se contenter de l'aumône faite par François Hollande avec sa hausse de 20 centimes nets par jour, soit à peine un carambar, décidé en juillet 2012. Au 1er janvier 2013, le SMIC a augmenté de 0,3%. Soit à peine 3 centimes bruts par heure. Et encore, cette micro-hausse ne doit absolument rien aux bontés sociales des solfériniens : c'est le seul effet automatique du mode de calcul du Smic.
Ce gel des salaires n'est pas réservé au Smicards. L'INSEE a récemment publié des chiffres pour 2011. Hors inflation, le salaire moyen net mensuel n'a progressé que de 0,2%. Autrement dit, il a stagné. Pour 2012, il faudra attendre pour avoir les chiffres en détail. Mais on sait déjà que le pouvoir d'achat des Français a reculé cette année-là pour la première fois depuis 1984. Tout pour les autres, rien pour les nôtres. En huit mots, voilà résumée la politique de François Hollande depuis son élection. Pour notre malheur, si les patrons peuvent se payer aussi le luxe de se mettre des bonnets rouges et de faire marcher derrière eux leurs employés à Quimper, les nôtres hésitent à se mettre le foulard rouge au cou.
D'aucuns pourraient dire, et d'autres les croire sur parole, que Jean-Luc Mélenchon "paranoïse" quand il parle de la médiacratie. Je cherche désespérément sur le site du journal de révérence un article sur ce qui s'est produit hier au Sénat, qui n'arrive quand même pas tous les quatre matins ! Rien ! Ah, si. Je paranoïse moi aussi : un article qui en parle (sur la version numérique) mais pour poser la question de savoir à quoi sert vraiment le Sénat ! Je viens de prendre une leçon de liberté de la Presse.
Ce billet et les commentaires divers sont une mine d'or (qui ne massacre pas le vivant pour faire bijoux moches et lingots- manif contre celle de grèce ce samedi au Trocadéro), mine à propager pour expliquer le fond, les écrans ne donnant que les surfaces lissées. Excellentes remarques de M Legall et d'autres montrant les non-choix qui leur étaient proposés: devenir énorme pour ne pas mourir, mais les grosses dettes souscrites en tuent beaucoup et de toute façon c'est l'avenir qui se meurt à coup de pollutions des terres, des eaux surnitratées, des animaux devenus du minerai de viande...
Mais maintenant il est plus qu'urgent de réagir et de ne pas en rajouter dans l'absurdité tueuse. Le capitalisme financier porté par les énormes entreprises qui phagocytent ce qui est à dimension humaine est un abattoir géant masqué.
Facile de faire l'analogie entre "les nigauds" (je croyais que c'était aussi un animal, mais j'ai lu que c'était le diminutif de "nicodème", ah Monsieur Mélenchon, si vous eussiez dit : ce sont des nicodèmes, peut-être que..) et les "braves gens" qui il y a un peu plus de 70 ans ont aidé par leur comportement peu éclairé, les nazis..(une gifle c'est mieux qu'un coup de fusil).
Etrange les votes contre pour les retraites, ainsi que les abstentions, pas évident à analyser.
Sans pouvoir être près d'eux, nous sommes nombreux à avoir une pensée chaleureuse pour les syndiqués qui servent de boucs émissaires pour briser l'envie de lutter.
Proposons une manif contre la pression fiscale et là c'est sur nous serons nombreux voir plusieur millions...
Certes, le risque que Denis F évoque existe réellement, non pas tant à cause du nombre total de votants pour le FN mais de l'empreinte médiatique et du rapport exprimé du FN sur le nombre des exprimés. Aux municipales il n'y a pas trop de risque car ce sont les inscrits la référence. Aux législatives c'est autre chose...Et c'est une question qu'il conviendrait de mettre dans la balance. Il faut y réfléchir.
Mais arrêtez donc de penser que Hollande va exploser en vol, il savait très bien ce qu'il allait faire après avoir été élu. Il l'avait dit "Je ne ferais pas la même erreur que Mitterrand", c'est à dire même une amorce de politique à gauche sachant que je n'aurai pas les couches populaires pour me soutenir et encore moins de la droite avec la finance. Sans une adhésion populaire à un projet alternatif jugé crédible au moins dans l'imaginaire collectif, point de salut. Il n'est pas des nôtres, ses décisions trahissent son camp et il le savait bien. Peut être voulait-il gouverner, Ah le pouvoir! il s'est trouvé là au bon moment quitte à saborder les restes de gauche du PS. Raison de plus pour soutenir l'action de JL et le FdG.
Ce soir Le Pen (père) vient soutenir sa tête de liste à Champigny sur Marne. Le Front de gauche appel au rassemblement à 17h30 devant la mairie. Si vous êtes dans le coin vous serez les bienvenus.
@Denis F à 11h24
...il est à redouter qu'il ne décide de faire une kyrielle de bêtises avant sa chute, du style amener le Front national en masse à l'Assemblée Nationale suite à une dissolution, ce n'est pas interdit d'y réfléchir.
Je suis complétement en accord avec ça. Le pire est que peut-être c'est un mal nécessaire pour secouer enfin ce pays et avoir un débat politique national où l'influence des médias aura été débordée. Il s'agit pour le FdG de commencer à penser les actes et les moyens de se montrer vraiment aux yeux de l'opinion publique et d'affronter l'ennemi en face plutôt que par média interposés.
@ 54 Alain44
Bonjour camarade, sans vouloir t'offusquer, je te signale que nous sommes en train d'entrer dans un hiver qui va être particulièrement rigoureux que d'autre part, nous sommes en automne et avons quitté l'été, donc qu'il est grandement recommandé de quitter aussi les lunettes de soleil, de manière à améliorer sa vision, surtout par la grisaille qui sévit actuellement. Les embellies s'il y a en a de prévus, ce sera pour dans un an.
Contrairement à ce que tu crois, "Bouffi 1er" dit F. Hollande, ne se trouvait pas là au bon moment, il y a été amené et mis à l'endroit en question, bien sûr pas "en dépit de son plein grès" comme aurait dit Virenque qui est au cyclisme ce qu'est "Bouffi 1er" à la politique, mais on peut se poser la question tout de même.
Ensuite s'il te plaît, écrit les noms des hommes connus correctement François Mitterrand (prends 2 r), à moins que tu ne sois de ses intimes à Hollande, peut tu me dire dans quel discours ou interview le gugus à sortie cette ineptie "Je ne ferais pas la même erreur que Mittérand", car en plus cela prouve sa crétinerie profonde, se comparer au Florentin quelle forfanterie. On peut reprocher énormément de chose à F.Mitterrand, et je ne m'en prive pas, mais le considérer comme stupide est capable de faire de telles erreurs, c'est grotesque.
Bonjour les amis. Difficile en ce moment d'avoir le moral, sauf à s'informer des listes Front de Gauche autonomes qui marchent. Voici un autre sympathique témoignage breton ici !
C'est vrai ça il faisait froid à Roanne avec cette pluie continue et pénétrante mais il y avait que du beau monde sympa partout et partout du rouge,10 000 personnes je crois de toute la France sont venues en soutien,un mardi en plus ! c'est rassurant ça quand même,mais bon la grève à la télé fera plus parler,mais au moins les téléspectateurs seront dépollués durant quelques heures,ils peuvent en profiter pour lire le diplo de ce mois sur le fumeux marché transatlantique, les premières lignes déjà glacent de suite le sang, un truc a enfilé un pull sous une température dépassant les 30 degrés pieds et poings lés par les multinationales et c'est vous que l'on diabolise ! Nous tiendrons le coup par force,nous ne nous trompons pas de camp ni de manifs,nous sommes au bon endroit,il fait quoi le gars qui vous reproche de n'avoir pas été à Roanne ? Il ne connait pas Coquerel c'est dommage ça ? Ce qui nous attend va être terrible alors utilisons nos forces pour de bonnes et belles raisons et ne tenons pas compte des grincheux de tous poils nous avons plus urgent à faire bon courage à tous.
Bonne définition du rôle du média, il roule pour celui qui paie les cerises sur le gâteau, le sponsor, car en fait le gâteau reste essentiellement payé par les impôts du contribuable sous forme de subventions et d'exonérations de toutes sortes.
Quant à la situation parisienne, je verse une larme pour le pôvre apparatchik de l'UMP qui est logé dans les logements sociaux de la ville depuis 20 ans et qui doit en plus déménager pour que NKM lave plus blanc.
Avec l'écotaxe, on achève le recyclage de l'écologie politique pour un moment, après nous avoir refilés les ampoules Borloo au mercure, le prélèvement des taxes sur les routes nationales avec 25 % de frais de gestion, même mon syndic ne prend que 5%, on brule des pneus Goodyear sous les portiques pour sauver les algues vertes.
Effectivement les municipales sont un enjeu politique majeur. Qu'ils s'en aillent tous !
Merci Jean-luc Mélenchon pour ce billet sur Quimper qui permet vraiment de resituer le fond du problème.
J'aimerais ajouter un élément économique dans le débât sur l'ecotaxe, et le scandaleux contrat Ecomove qui semble émouvoir les élus tant de droite que solfériniens, bien que très tardivement!. Si toutes les contreparties financières prévues dans ce contrat semblent disproportionnées, il y a un autre caractère qui est purement scandaleux. En effet, après cette fameuse crise financière de 2008, il y crise de confiance sur les marchés, crise des dettes sur le marché financier. Soit ! Mais, ce qu'il faut souligner est que des projets comme çà, où les flux prévisibles peuvent être mesurés, avec quasi certitude, sont du pain béni sur le marché financier, et peuvent se financer avec du "project financing", c'est-à-dire en nantissant les flux futurs en garantie du remboursement. En "project finance", ce sont les flux qui comptent et non la signature ou le rating de l'emprunteur. Alors, si l'Ecotaxe a été pensée avec le contrat que l'on connaît maintenant, en confiant le montage à Ecomove (où Goldman Sachs a pris des parts selon Mediapart, ce qu'aucun autre media ne relève), c'est clairement pour l'engraisser. Car il n'y avait aucun problème à créer une structure publique adhoc pour porter ce projet, en le finançant avec l'aide par exemple de la BPI et en conservant 100% des bénéfices futurs à cette structure publique.
Pour faire le parallèle entre l'histoire du décolletage en Haute Savoie (thersite 42) et celle de l'élevage industriel en Bretagne, je propose de visionner un documentaire passé sur FR3. Je suis assz âgé pour avoir vécu pleinemnt l'hérésie idéologique du productivisme, J'y ai même cru (dans sa variation "marxiste"), et c'est pourquoi je suis aujourdhui avec Jean Luc Mélenchon pour la planification écologique.
Ouf ! Szafran est démissionné. Il était temps. Marianne sous sa coupe, avec le concours éclairé de Julliard qui s'est copieusement trompé sur le Réferendum de 2005, fait une fixation sur JL Mélenchon, non pas pour combattre son programme, il n'en parle jamais, mais pour l'insulter sans vergogne le traitant même d "ignoble". Ce n'est plus un instrument d'information, il propage la haine. Je ne renouvellerai pas mon abonnement. J'ai fait part à Marianne de cela. Pas de réponse. Souhaitons une bonne retraite à Julliard !
Sur Marc Le Fur, par ailleurs président du Club des amis du cochon (ça ne s’invente pas, ça se mérite) à l’Assemblée nationale, voir cette brève, qui illustre très bien la situation sur le modèle productiviste. En clair, non seulement « on » ne réglemente pas, mais le laisser faire total, ça baigne dans l’algue verte.
« Désormais pour construire une porcherie de 2 000 cochons, il suffira de faire une simple déclaration à la préfecture du coin. »
@JL Mélenchon
"La réforme des retraites vient d'être rejetée à l'unanimité au Sénat. Tant mieux ! Une loi de régression sociale est ridiculisée. Il est désormais possible de la couler. Voici comment. Il suffit donc, lors de son passage final, que les 47 députés de gauche abstentionnistes – dont le groupe EE-LV et plusieurs socialistes – aillent jusqu'au bout."
Marisol Touraine ne l'entend pas comme ça, à l'assemblée nationale le 6 octobre, elle affirme, en réponse à une question d'une député PS pro réforme, concernant le rejet du projet de réforme des retraites par le sénat: "Oui, les sénateurs socialistes ont voté contre le texte issu des débats. Ce vote était non seulement inévitable et attendu, mais il était nécessaire. En effet, au bout de six jours de débats, nous nous sommes retrouvés avec un texte qui n’avait ni queue ni tête, un texte dévoyé, un texte dénaturé par la droite. Évidemment, il était impensable de voir adopté un texte qui n’avait plus de financement et ne comportait plus de mesure de justice, plus de mesures de pilotage. Avec vous, ici, nous allons pouvoir travailler – et je remercie la majorité de son soutien." Il est désormais possible que ceux qui se sont abstenus la 1ère fois rejoignent franchement la majorité socialiste. Malheureusement.
JL, je souhaite exprimer ma colère face à ce qui se passe actuellement avec le PCF 75. Les limites sont dépassées. Le tract avec les deux logos PS et FdG et la reprise de nos arguments pour le compte du PS. C'est leur offrir le FdG sur un plateau ! Ils s'approprient allègrement notre campagne pour la transformer en campagne PS. C'est carrément puant ! Jusqu'à l'apothéose finale : "Le FdG pour vous, avec vous" et ta photo en prime tout en bas. Et notre liste avec Danièle Simonnet, que devient-elle ds un tel contexte et foutoir ? Le plagiat est largement avéré et je souhaite (humblement) que tu portes officiellement ce phénomène à la connaissance de tous les Français. Le PS est, par le biais de Paris, à l'offensive et montre très clairement vers quel choix se porte sa manière d'enterrer le FdG. Il faut une réponse forte et rapide. Je me permet de rappeler que bien des camarades ont également cette préoccupation concernant l'opportunité d'une stratégie offensive pour stopper dans l'oeuf cette attaque du PS qui ne doit pas être sous estimée. J'avais juste un trop plein et un raz le bol à endiguer. Aussi, il me fallait donner un avis face à la honte ressentie et la tristesse pour notre admirable petit mais illustre FdG !
@67 franchitto
Cette situation est carrément insupportable. Peut-on voir ce tract quelque part ? Quel coup bas! Et bien entendu c'était préparé en coulisse, les gens aux commandes sont trop stratèges pour ne pas avoir prévu cette stratégie de longue date. Ecoeurant. La difficulté du débat politique brouillé par ce type de coup bas, c'en est lassant.
Marianne (suite) : Du beau monde avec des convictions et la morale qui va avec : je me souviens, il y a longtemps d'un énième scandale concernant des personnalités politiques et médiatiques qui habitaient indûment dans des vastes HLM à Paris. Parmi eux Jean-François Kahn. Interviewé au JT il avait expliqué l'air bonasse " On me l'a proposé, j'ai accepté. Vous auriez fait pareil,non ?" Du balai !
@67 franchitto
Moi aussi, après avoir été envahie d'une profonde tristesse, je suis en colère !
S'il vous plait, je vous le demande de tout mon coeur, militants du PCF de toute la France, ne laissez pas faire, réagissez !
Paris n'est pas seulement une grande ville, c'est la Capitale !
@68 chris à 17h18
On peut déjà voir du matériel électoral avec le logo FdG sur le site parisien du PCF.
Je suis d'accord avec 53
Une manif contre les licenciement et contre les taxes et impôts. Nos impôts ont été donné aux banques en 2007, c'est pour cela que nos impôts augmentent. Dexia, c'est 85 milliards pour la sauver, plus 300 milliards pour les autres banques. Pendant tout ce temps, se sont des travailleurs et des familles qui triquent. Les banques ne prêtent plus à l'économie. Prochainement, la BCE va faire un ltro, c'est à dire prêter de l'argent aux banques comme il y a 3 ans. Le tout était de 1000 milliards et rien n'est reparti.
Manifestons les samedis car les travailleurs ne peuvent plus faire gréve. Je pense qu'avant les élections il va se passer quelque chose. Il ne faut pas rater le tournant.
Depuis Quimper, nous sommes entrés à présent de plein pied dans un temps plein électoral jusqu'à juin prochain avec les élections municipales et européennes.
Il y a un autre qui regarde a Bretagne et qui est muet. Plus de déclaration, silence radio, pourtant il les a occupé les plateaux télé et les radios ces derniers temps ! Il se la joue perso, lui aussi est entré dans son destin. C'est le petit Valls ! Pourtant le ministre de l'intérieur devrait se trouver en première ligne pour défendre le bien public. Et bien non, il se fait petit.
Bonsoir toutes et tous,
Il faut aussi voir que le parler cru est la parole d'une stratégie de conquête. On répète ici que le temps des patrimoines électoraux est terminé, c'est sûrement vrai. Mais en même temps nos camarades qui sont choqués par ces mots ne sont-ils pas déjà de notre côté, au moins en grande partie ? C'est une stratégie politique du parler vrai. Il s'agit pas d'un détail de stratégie de communication et ce n'est pas spécifique à la vraie gauche. Le but est d'atteindre la masse abstentionnistes désabusés qui est maintenant majoritaire. Après on peut discuter du bien fondé de cette stratégie et en proposer une autre mais je crois qu'il faut garder à l'esprit ces éléments.
Jean-Luc le disait clairement et directement pendant la campagne présidentielle (quand les perroquets lançaient les ouvriers dans les bras de l'extrême-droite), il y aura 20% de chaque côté de toute façon, ce qui lui importe quand il parle c'est d'atteindre la majorité indécise.
Super affiche de Danielle Simonnet pour son premier grand Meeting sur Paris avec Jean-Luc Mélenchon en Guest Star.
Je veux que Danielle nous représente tous, même si nous sommes loin de Paris. Son coeur bat à l'Humain d'abord.
Félicitations et Haut les Coeurs !
"Mais pourquoi attribuer Quimper aux « Bretons » ? Car alors, qui sont les manifestants de Carhaix ? Ce qui compte, c'est l'image toute faite d'avance où le folklore rejoint le goût de l'exotisme et où l'ethnique mythique efface le social."
Analyse tout à fait exacte et pertinente. L'interview du maire de Carhaix parue dans Médiapart nous renseigne sur le gugus qui se dit de gauche. Il roule pour le PS mais voulant se faire élire député, il allume le feu.
Je tiens à vous signaler un excellent numéro de Fakir qui était consacré au poulet.
Je mets le lien vers la partie 1/4. Vous avez les points de vue de producteurs de salariés ainsi que des interview sur la filière en Afrique.
Le marché à l'export des volailles a beaucoup augmenté en bénéfice ces derniers mois sauf pour les industriels bretons. La raison c'est que les salaires dans d'autres pays européens est de 400 euros. C'est ce que dénonçait Mr Toadec, industriel, maire de Carhaix. On peut s'élever contre cette réalité et donc le suivre dans la manif à Quimper. Mais quand il dit "L'Europe oui, le jacobinisme non !" on voit où il veut en venir. Au nom du régionalisme breton, détruire l'état français pour supprimer le SMIC et s'uniformiser avec les autres salaires européens (la concurrence non faussée demande les mêmes règles du jeu non?). Alors il faut bien écouter et voir où sont nos intérêts. Chez Gad à Josselin, en attendant les mutés de Lampaul-Guimillau on embauche plus de 330 cdd, dont près d'une centaine de roumains qui sont payés comme les autres salariés, "mais les charges patronales ne sont sans doute pas les mêmes" selon la CFDT. Un premier pas vers l'harmonisation !
Miracle ou peur du futur Aphatie sur RTL a laissé parler JLM!
Très très bonne idée cette marche. Pourquoi ne serait-elle pas rejointe par les retraités, salariés et commerçants, artisans. Mon mari est artisan et on est concerné par la hausse de TVA. J'irai marcher dans ma région car on est sur le point de tout arrêter.
Bonjour Jean Luc,
Entendu sur RTL une très bonne initiative que cette décision de se battre contre cette augmentation de la TVA, nous l'attendons tous, et je suis prête, les chaussures sont prêtes. A bientôt à Barbaste, commune FdG qui applique beaucoup du programme "l'humain d'abord". Et aphatie était bien respectueux ce matin, waouh !
Excellente initiative afin de prendre à revers le ras le bol fiscal et les féodaux bretons. Nous pourrons réorienter le débat vers la réhabilitation de l'impôt à travers sa progressivité et son usage en faveur de la collectivité et non pas de quelques intérêts catégoriels. Pour tous ceux qui ne peuvent pas se déplacer, je suggère de lancer une souscription d'une part, de créer des répliques satellites partout en France pour ceux qui ne pourraient vraiment pas venir. Il est important que l'évènement ait lieu partout en France mais il faut se souvenir que le pouvoir et les médias sont à Paris et que le gros de la mobilisation doit être dans la capitale, pour marquer les esprits.
Bonjour a tous, c'est vrai denis nous sommes des ovni, je n'arrive pas a comprendre pourquoi! Le programme l'Humain d'Abord me semble si raisonnable, sérieux et concret. J'ai lu aussi sur le Monde Diplo l'article sur le traité translatantique. C'est irréel, monstrueux ! Ne serait-il pas possible de faire un referendum officieux sur ce traité ? Cela pourrait se faire sur toute l'Europe. ll faudrait publier des tracts et en inonder toutes nos régions pendant les municipales ensuite durant les européennes nous ferions le referendum.
On ne peut s'allier avec le diable que lorsqu'on est plus fort que lui. Dans le cas inverse, c'est se vendre au diable. Manifester à Quimper, c'est comme accepter d'être minoritaire sur les listes du PS au premier tour des municipales. Ça crée de la confusion, ne débouche sur rien et nous affaiblit. Dire que c'est "nigaud" est très en dessous de la vérité. Parler d'esclaves qui manifestent pour les droits de leurs maîtres est déjà plus juste.
Moi aussi, là je l'ai vraiment mauvaise. Je viens de me rendre sur le site du PCF75 et je découvre le programme pour les municipales intitulé Paris pour tout-e-s : une ville pour l'humain d'abord. Je trouve la récupération franchement dégueulasse pour la majorité des militants du FdG que nous sommes dans l'hexagone, d'utiliser "l'humain d'abord" comme slogan de campagne parisienne, dans la mesure ou la liste est associée au PS ? A quel titre le PCF75 s'arroge le droit d'utiliser ce pourquoi nous nous battons depuis des années, en opposition avec la politique libérale défendue par le gouvernement et une partie des caciques du PS ? Qu'ils voudraient anéantir de la sorte ce que nous mettons tant d'énergie et de convictions à dissocier du libéralisme, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement. C'est une honte, qui ajoute de la confusion (la même qu'instaurent en permanence les libéraux du PS) à notre projet commun. Il va y avoir interpellation prononcée du PCF75 et également à Pierre Laurent sur le sujet. J'espère qu'ils auront d'autres réponses que celle du droit que leur confèrerait la "marque déposée" ? Si ce n'est pas le cas, je plains très sincèrement les camarades du PC en France qui ont choisi des listes autonomes.
@ Marguerite
Excellente initiative, là ou nous ne pouvons pas nous déplacer, distance ou faibles moyens obligeant, soyons malgré tout présent pour l'humain d'abord.
@Bruno
Je partage votre indignation. Cela dit, d'une part, cette décision de la direction du PC, qui n'est pas une erreur, pas de la part de vieux routiers de la politique, sera sanctionnée durement par je l'espère les électeurs et militants réunis, d'autre part, le FdG appartient juridiquement à un proche du PG.
Tournons nous aujourd'hui vers la contre-attaque lancée par Jean-Luc Mélenchon, pour une révolution fiscale.
Au-delà de l'opération de déstabilisation de la concurrence de la part d'un PS qui craint pour sa part de marché sur sa zone de chalandise, le fait que tant de compétiteurs revendiquent la marque et les contenus Front de Gauche prouve que, loin d'être en déclin, ceux-ci sont devenus un important gisement de valeur.
Ca devient lassant les attaques où réflexions sur la position du PCF, car partout en France,ce n'est pas la même position qu'à Paris, un peu de respect pour les militants de base leur feront du bien et acharnez-vous plutôt sur la responsable de Lutte Ouvrière qui ne sort que des âneries sur le FdG et J-Luc Mélenchon en particulier.
Perceptions,ressentiments lors de la comparaison entre les bas ou moyens revenus et les gigantesques salaires ou revenus des grands patrons ou d'autres individus. Gagner des millions d'euros par an est une escroquerie envers les biens communs, la justice fiscale doit permettre de remettre dans le vase commun de la République pour la faire vivre ce qui dépasse l'entendement et attente à la paix.
Seulement les gens ayant de très faibles moyens de vivre ou étant de nature "ingrate", dépassés par les sommes insensées perçues par certains et considérant ces derniers comme des êtres supérieurs inatteignables, dirigent leurs ressentiments vers ceux plus proches d'eux "les assistés" vivant d'oboles publiques. "Assistés" ceux qui ont l'heur d'être sauvagement licenciés dans une société où ceux qui prônent le précariat sont accrocs à leurs places avec cumul, tare des gens immortels. Impossible de demander aux gavés de fric d'éprouver de la honte et de lâcher prise, ils sont coulés dans du béton, aucun sentiment. Par contre il convient d'aider les personnes aux très faibles et moyens revenus à reprendre confiance, d'abord en elles-mêmes pour se redresser. "L'assisté" fait peur à celui qui est déjà fragilisé, il s'y voit aussi, "à quand mon tour".. "L'assistanat" hôte la dignité, c'est ce que recherchent les libéros déjantés. Oui à des actions réfléchies, même heure dans toute la France, battement d'ailes à l'Equateur perçu au pôle
De ce que je comprends, il n'existe pas de lieu de décision commun au Front de Gauche, juste une instance de coordination qui se réunit une fois par semaine. Un tel lieu de décision commun impliquerait des choix "constitutionnels" difficiles: est-ce qu'il faudrait donner une voix par militant (mais alors la masse des militants du PCF déciderait beaucoup de choses) ou bien une voix par parti (mais alors les militants de tous petits partis - le PCOF, combien de divisions? - auraient un poids disproportionné) ou bien fusionner tous les partis du Front de Gauche en un seul (mais alors sur quel base, programme, statuts?) En l'absence de ce lieu de décision commun, tout militant des partis membres du Front de Gauche me semble aussi légitime à user ce sigle qu'un autre. Aussi bien Ian Brossat que Jean-Luc Mélenchon - aussi bien le maire (PCF) de Dieppe que d'éventuels candidats PG alliés à EELV. Utiliser le droit de la propriété intellectuelle pour régler ce litige ne semblerait vraiment pas politique. A mon humble avis, d'un observateur externe.
Que les Parisiens et les banlieusards se manifestent à Paris, nous les provinciaux iront manifester devant nos mairies avec un dépôt en mairie d'une pétition signées pendant la manifestation, en demandant à nos maires de faire remonter notre colère au Premier ministre et copie à l'Élysée ; là, il n'y a pas de prétexte d'argent, tout le monde peut se rendre à sa mairie à pied, et le service municipal d'aide aux personnes âgées se doit de participer en faisant signer la pétition par nos ainées et faire suivre au maire.
@93 Ifig
Oui, ok, mais bien que ce ne soit pas organisé comme un parti politique, peut-être que l'instance de coordination commune et hebdomadaire du FdG pourrait se réunir avec comme ordre du jour l'utilisation du nom "Front de gauche" et du slogan qui est un programme "l'humain d'abord". Emmettre un vote commun, et le faire savoir à la presse. Auquel cas les utilisateurs n'entrant pas dans la ligne votée et adoptée, se mettraient eux-mêmes médiatiquement hors-jeu ?
Comme il en va de l'intérêt général, y compris pour nos amis PCF, nul doute que les attitudes de P.Laurent et consorts seraient mises marginalisées.
Merci de remettre sur rail les vrais problèmes problématiques, le fric ! Nerf de la guerre. Cela nous changera des annonces de second degré tant chouchoutées des médiacrates et autres polémiqueurs. Cette marche est donc la bienvenue. Les impôts qui sont les mamelles de nos budgets publics de plus en plus austères pour le bien de tous doivent être justifiés, équilibrés, équitables surtout. C'est un sujet tabou qui fait parler tout le monde.
@chris
Peut-être, mais est-ce que cela ne pousserait pas à une rupture préjudiciable à vous tous? Situation pas facile.
J'sais pas si ça peut aider, mais quand Jean-Luc a fait une remarque sur les impôts de nos footbaleurs, y'a plein de beaufs qui sévissent sur les fora du NObs qui ont été (pour une fois) d'accord avec lui. C'est peut-être une piste à creuser, si on veut les sortir de leur marinade.
@93Ifig et 96chris.
La légitimité de la référence au Front de Gauche et à son programme L'Humain D'Abord est avant tout politique. Faire liste commune avec le PS, C'est se mettre en dehors du Front de Gauche puisque celui-ci s'est constitué contre le libéralisme, pour une alternative au social-libéralisme, c'est-à-dire au PS. Ce ne sont pas des statuts, des règles juridiques qui rendent légitime ou non. Ce sont les citoyens, informés, qui trancheront.
Je précise être bien compris qu'être dans les petites communes sur la même liste que des membres du PS, et alors qu'on n'a pas les moyens de présenter une liste autonome, n'a pas le même caractère que dans les grandes. Sauf à ce que ces PS soient des soutiens déclarés du hollandisme, il ne s'agit alors que de partenariat entre des citoyens de bonne volonté pour une gestion de leur commune au mieux des intérêts de ses habitants.
Et bravo pour la proposition de Jean-Luc Mélenchon de manifester en masse contre l'augmentation de la TVA et pour une révolution fiscale. Cette initiative s'imposait. J'espère que personne ne sera assez sectaire pour la repousser au motif que c'est lui qui la formule.
@Edward H 99
J'ai moi aussi noté sur les commentaires d'Orange que la proposition de Jean-Luc Mélenchon sur l'impôt des footballeurs a récolté un nombre impressionnant de commentaires, pour la plupart favorables à l'idée de faire payer des impôts en France pour ceux qui jouent à l'étranger. On peut dire qu'il a été entendu et un consensus se dessine à ce propos, même chez les gens qui ne votent pas comme nous. La fiscalité semble être un excellent angle d'attaque pour expliquer clairement nos positions sur le sujet, comme les 14 tranches, la suppression des niches inutiles, la lutte contre l'évasion et un moratoire sur la dette. Quasiment personne ne supporte l'injustice fiscale. Un grand mouvement devrait pouvoir rassembler bien au delà du FdG, et sûrement convaincre plein de déçus de nous rejoindre.
Il va falloir pousser fort le 1er décembre. Déjà, les médias et le gouvernement font leur cirque : Si on revient sur les hausses d'impôts pour le peuple, si on revient sur l'agression contre la retraite, les agences de notation ne vont pas être contentes. On connait la chanson. Il va falloir leur faire entendre la nôtre, et très fort !
Utiliser le sigle Front de Gauche et "l'Humain d'Abord" par des tireurs dans le dos qui copinent avec ceux qui acceptent que l'on puisse gouverner dans la tromperie et le mensonge, avec ceux qui ont voté sans trop se poser de questions, sans avoir mesuré les conséquences terribles des infamies telles que L'ANI, le TSCG, la retraite à 62/67 ans, cette autre lamentable régression, qui vient de prendre un nouveau revers au Sénat après celles des très grosses manifestations minimisées et étouffées par les médias en 2010. C’est évident que cet amalgame infâme n'aura pas finit de créer de la confusion et dégâts parmi ceux dont nous avons non sans mal, avec nos camarades communistes amené petit à petit vers le FdG avec l’appui de notre formidable programme "l'Humain d'Abord" et l’engagement sans compter de Jean-Luc Mélenchon. Quel gâchis ! C'est carrément de l'usurpation d'identité. Cette stratégie PCF75 et PS sera dévastatrice et pour l’instant le PS s’en frotte les mains. Nous n'avons plus le choix, il ne faudra pas cesser de d'énoncer cette ignoble imposture, ce coup bas porté aux neuf partis du Front de Gauche par une minorité de responsables veineux. Le moral en a pris un sacré coup ces derniers temps. Je suis écœuré par tant d’incompréhension ajoutée, la trahison. Je me mets à la place de tous nos camarades de lutte communistes qui doivent subir ce désastre local avec le même dégout et qui ne sont en rien responsables de cette situation. La roue tourne, Je n’oublie pas, je ne lâche rien, je suis humain d’abord ! Résistance! Notre Front de Gauche est en train de passer un cap difficile et décisif. Ce qui le soude est plus fort que ce qui pourrait le désagréger.(Belle formule empruntée un peu modifiée). Pour les retraites, espérons que le 19 et 20 novembre prochain à l’Assemblée, tous les députés (es) qui se sont abstenus aient le cran le courage d'aller au bout de leurs convictions profondes de citoyens de gauche. Ne pas se priver de leur faire savoir qu’il n’est pas encore trop tard pour stopper cette farce, ce holdup, ce très mauvais projet Sarkosolfériniens qui ne réglera en rien le problème, si ce n’est ajouter plus d’injustices, de misères, d’austérité inutiles pour satisfaire les vampires de la finance sauvage avec leurs laqués des agences de notation qui n’ont pas tardé à ressortir du bois, avec leurs salles besognes et comme par hasard,suite au rejet récent du Sénat. No pasaran !