08nov 13
En dégradant une nouvelle fois la note de la France, l'agence de notation nord-américaine démontre que tous les « sacrifices », «efforts» et autres spoliations sociales imposées par Nicolas Sarkozy puis François Hollande ne servent à rien. Si l’avis de cette agence de notation était suivi, la France devrait payer beaucoup plus cher à chaque renouvellement d'une partie de sa dette. Autant dire que Standard and Poor’s déclencherait une crise sociale supplémentaire en France. On peut donc se demander quelle est la valeur économique d'un avis qui aggrave la situation qu'il prétend décrire ? Tout cela est politique, bien sûr. Le capital financier mondial veut continuer à trouver en Europe des rendements sur la dette publique aussi extraordinaires que ceux qu'il a pu obtenir déjà en Espagne au Portugal en Grèce ou en Italie. L'économie politique, c'est d'abord de la politique. Donc des rapports de force. Mais chacun alors, surtout ceux qui étaient bien intentionnés à l'égard du sacro-saint marché, est obligé de faire le constat par lequel nous avons commencé toute notre réflexion dès que le cas de la Grèce a éclaté ! Aucun des sacrifices infligés au peuple n'attendrira jamais les crocodiles de la finance. Alors à quoi bon payer encore un tribut ? Pourquoi offrir 20 milliards de crédit d’impôt aux actionnaires, sans contrôle fiscal, si c’est pour que les gardes chiourmes des agences de notation en réclament encore davantage ? Jean marc Ayrault doit cesser de cajoler les puissants. Il doit renoncer à prendre 7 milliards d’euros supplémentaires avec sa hausse de la TVA qui finance une partie de ce cadeau insupportable. Bercy doit cesser d’être le portique du MEDEF ! On va le lui dire le 1er décembre prochain en marchant pour la Révolution fiscale !
Quelques heures après que j’ai proposé sur RTL la manifestation du premier décembre à Bercy pour la révolution fiscale et contre l’augmentation de la TVA au premier janvier, la FDSEA, porte-parole des organisateurs de la manifestation de Quimper décide d’appeler la veille, 30 novembre, à un défilé contre l’écotaxe qui toucherait les routiers. Où est la défense de l’intérêt général ? Où exprimer sa colère et ses objectifs ? A Paris, on marchera contre la fiscalité qui favorise les actionnaires et parasite le travail de tous les salariés du pays. On marchera contre l’augmentation de la TVA qui va ponctionner tous les ménages à hauteur de 7 milliards d’euros, plus de 100 euros pour chacun des soixante-cinq millions de Français. Je forme le vœu que les salariés de tout le pays manifestent leur communauté d’intérêt et d’exigence de justice. Ils viendront marcher contre le portique du MEDEF à BERCY qui va ponctionner tous les Français.
Dites, François Hollande, vous savez qui est Jean Jaurès ? Dites, François Hollande, pourquoi ont-ils tué Jaurès ? Parce qu'il fallait qu'il meure pour que la guerre puisse commencer la fleur au fusil ! Il fallait qu’il n’y ait plus une voix pour appeler à la résistance, plus de point d’appui pour que les esprits ne soient pas emportés par la passion et la fureur de la guerre. Sans point d’appui, sans message de combat clair, il n’y a rien qui vaille pour construire une conscience socialiste populaire de masse. Il ne faut pas commémorer Jaurès, il faut le célébrer ! Lui. Pas ses contradicteurs ! Ni ceux qui ont applaudi à sa mort et ensuite à l’acquittement de son assassin. Il faut accepter que ce personnage ne se dissolve pas dans l’eau tiède des consensus soi-disant nationaux. Dans la vie de la gauche, dans sa durée, dans ses représentations et ses figures symboliques tout se tient : la mémoire n'est jamais une matière inerte. Elle est notre terreau d’expérience pour penser des futurs possibles. Que les indolents, les velléitaires, les insouciants fassent cohue avec les ignorants, les lâches et les réactionnaires quand il s'agit de lâcher Maximilien Robespierre, j'arrive à le comprendre, même si je ne l'ai jamais admis. Mais qu'un président de la République qui a été socialiste parle de la Grande Guerre sans dire pourquoi et comment celui-là, notre Jaurès, lutta jusqu'au bout, et contre qui, pour empêcher la tuerie, tout de même ! Et que le même soit capable d'évoquer en apologiste sans nuance la figure du seul Clémenceau, fusilleur de mutins, réprimeur d'ouvriers et responsable du traité de Versailles, qui contribua tant au déclenchement de la guerre suivante, c’est petits bras ! Et qu’il soit toujours impossible de proclamer la réhabilitation pleine et entière des mutins fusillés pour l’exemple, c’est nul, tout simplement. Rien ne dit mieux la distance morale qu'il faut prendre avec les solfériniens. Jean Jaurès est l’anti-Hollande par excellence, c'est-à-dire qu'il en est l'exact contraire quant au tempérament. L’un et l’autre connaissent l’aboutissement de ce qui est en cours. L’un accompagne le mouvement sous prétexte de réalisme, et même court devant : c’est Hollande. Il a pour lui la force d’inertie de l’ordre établi et l’assemblée générale des partisans du moindre effort. L’autre s’y oppose de toute la force du seul pouvoir dont il dispose : sa capacité d’argumenter et de mobiliser.
Jaurès ne voulait pas de l'aboutissement terrible que contenait la situation de son temps. C'est lui qui dit : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage ». Alors, il s’est donné tous les moyens d'éviter le pire. L’Internationale devait déclencher la grève générale en cas de guerre. Il y avait comme d’habitude ceux qui n’aiment jamais dire franchement les choses. En 1912, la motion du congrès de Bâle de l’Internationale dit « tous les moyens » contre la guerre pour ne pas dire « la grève générale ». Comme d’habitude, l’ambiguïté devait permettre la synthèse « entre tous les points de vue ». Comme d’habitude, elle servit à faciliter la duplicité, et pour finir la trahison. Un an plus tard, le SPD allemand vote à son congrès d’Iéna qu’il n’y aura pas de grève générale en cas de déclaration de guerre. Nous sommes en 1913. Derrière les traditionnels flots de bonnes paroles, la vérité était nue sous les yeux de celui qui analyse sans céder aux clameurs du jour. Cela veut dire qu’il y aura la guerre. Jaurès le sait, il le dit. Jaurès se bat le dos au mur pour empêcher l’atroce dénouement. Son dernier éditorial, la veille de la déclaration de guerre, continue d’appeler à la raison. Alors, ils ont tué Jaurès. La voix de la résistance est éteinte. Chacun se rangea derrière son drapeau national plutôt que derrière celui de sa classe : la guerre peut avoir lieu tranquillement. Les socialistes allemands votent les crédits de guerre du Kaiser. Quelques heures plus tard, les députés socialistes français en font autant pour répliquer.
Des millions de morts après, éclate la grande Révolution de 1917. C’est-à-dire le peuple russe se saisissant lui-même de la décision d’arrêter la guerre, quoi qu’il en coûte. Le peuple en révolution essaye l’une après l’autre toutes les solutions politiques gouvernementales avant de prendre le pouvoir lui-même, dans le cadre de l’assemblée nationale des comités d’action citoyens des usines des quartiers de campagnes et des régiments, nommés là-bas « soviets ». Leur dernier président, un fantoche fanfaron et impuissant, le socialiste Kerenski, choisit la fuite et l’étranger dans l’indifférence générale. Mais parce qu’ils voulaient la paix contre leurs maîtres, ceux-ci leur firent la guerre civile et extérieure pendant encore quatre interminables années. Des millions de morts, des pays dévastés de fond en comble, famines et misères de toutes sortes, rien n’a arrêté la déraison. Juste la Révolution et l’action du peuple. Celle qui a éclaté en Russie, celle qui a mûri dans le mouvement des mutins fusillés pour l’exemple, celle qui se lisait et s’entendait partout depuis l’Octobre rouge. Celle sur laquelle comptait Jaurès pour empêcher tout cela. Amis, n’oubliez pas Jaurès, même si votre lamentable président lui préfère la mémoire de son adversaire politique.
TVA : tout va augmenter
Le 1er janvier prochain, tout va augmenter. Les chaussures, les vêtements, l'abonnement internet et téléphone, la consommation d'électricité, les transports en commun, la collecte des ordures ménagères… La liste est interminable. Le responsable, c'est François Hollande. Il a décidé d'augmenter la TVA. Le taux principal passera à 20%. Et le taux intermédiaire passera de 7% à 10%. Sarkozy l’avait déjà fait passer de 5% a 7%. Avec Hollande, au total, ce sera donc un doublement de ce taux en trois ans !
Au total, le gouvernement va ponctionner 7 milliards d'euros dans les poches du peuple. Une division rapide sur les 65 millions de Français aboutit au résultat suivant : la TVA Hollande va prendre en moyenne 107 euros par an à chaque Français, enfants compris ! Un couple avec deux enfants va donc voir son pouvoir d'achat privé de 428 euros par an en moyenne !
Le peuple paiera. Car la TVA est un impôt particulièrement injuste. C'est un impôt qui frappe plus fortement les plus pauvres que les plus riches. L'INSEE a calculé que les 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA, contre seulement 3,4% pour les 10% les plus riches. Cette injustice se retrouve quand on prend le sujet par l'autre bout, dans l'origine des recettes de TVA perçues : "10% des revenus les plus bas acquittent 11,5% des recettes de la TVA, et les 10% les plus élevés n'en supportent que 5,2%". Cette affirmation est de Mathieu Plane. Elle date de janvier 2012. Il était alors économiste à l'Office français des conjonctures économiques. Il est désormais conseiller au cabinet d'Arnaud Montebourg !
Tout ça pour payer le cadeau de 20 milliards d'euros par an fait au MEDEF. Les 7 milliards d'euros de TVA doivent en effet financer une partie du "crédit d'impôt compétitivité". Le reste sera payé par 10 milliards d'euros de coupes dans les services publics et par 3 milliards d'euros de taxes écologiques, c'est-à-dire d'écotaxes diverses.
Avec ce système, Bercy devient en quelque sorte le portique du MEDEF : le ministère des Finances est privatisé pour devenir la caisse enregistreuse qui ponctionne le peuple pour reverser aux grandes entreprises. Car ce "crédit d'impôt compétitivité", c'est le jackpot pour le patronat, et en particulier pour les grands groupes. Ils toucheront 20 milliards d'euros par an ! Ces 20 milliards viendront s'ajouter aux 30 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales déjà accordés chaque année sans aucune contrepartie.
C'est un chèque en blanc donné au MEDEF. Toutes les entreprises ayant un salarié ou plus bénéficient du crédit d'impôt. Il n'y a aucune contrepartie sociale. Ni en termes d'emplois, ni de salaires, ni d'égalité hommes-femmes, ni de formation professionnelle. Rien. Aucune. Si bien que ce "crédit d'impôt" est dans bien des cas une prime aux licencieurs. Ainsi, le groupe PSA toucherait environ 70 millions d'euros chaque année alors qu'il supprime 8 000 emplois et ferme l'usine d'Aulnay. Le groupe Sanofi, leader du CAC 40, toucherait entre 40 et 60 millions d'euros. Pourtant, le groupe supprime 900 emplois dans la recherche. Et il a réalisé 8 milliards d'euros de bénéfices l'an dernier !
Ce crédit d'impôt est anti-écologique. Le "crédit d'impôt" n'est assorti d'aucune condition écologique. C'est donc un encouragement au productivisme le plus destructeur. C'est un élément majeur de la "politique de l'offre" de François Hollande, qui consiste à demander aux entreprises de produire n'importe quoi, n'importe comment, pourvu qu'elles produisent quelque chose. Même si ça ne sert à rien d'utile socialement, même si ça pollue énormément. C'est une vision totalement archaïque, à mille lieues de l'indispensable conversion écologique du système productif. Ainsi, l'un des premiers bénéficiaires est le groupe Vinci. Le groupe qui construit l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes après avoir fait main basse sur les autoroutes. Il empocherait 80 millions d'euros par an selon certaines estimations.
Aucune contrepartie, donc. Aucun contrôle non plus ! Au passage, ce crédit d'impôt donne déjà lieu à un véritable racket entre entreprises. Les grands groupes donneurs d'ordre exigent que leurs sous-traitants cassent leurs prix, puisqu'ils bénéficient du crédit d'impôt. Les PME en bout de chaîne sont sommées de rétrocéder à leurs donneurs d'ordres ce qu'elles croyaient avoir obtenu. Quant aux salariés, ils n'auront pas leur mot à dire sur l'usage des fonds. Ils seront à peine informés.
Et, en apothéose, Pierre Moscovici a annoncé le 29 août dernier, devant l'université du MEDEF, qu'il n'y aurait "aucun contrôle fiscal" sur l'usage des fonds ! 20 milliards d'euros d'argent public distribués sans aucun contrôle ! Où sont les pleurnicheurs habituels sur la "bonne gestion" des comptes publics ? Quand « L'Express », l’accro aux Le Pen, dénoncera-t-il "l'assistanat" dont profitent indûment les grands groupes ? On dirait qu’ils s'accordent très bien de ce privilège patronal qui consiste à vider les caisses de l'Etat et du peuple pour se remplir les poches "sans contrôle fiscal". Le grand journaliste Barbier, qui a tout vu et tout compris sur les abus aux caisses d’allocation familiale, n’a pas eu une minute pour détecter « Ecomouv ». Il n’est donc pas prêt de consacrer une seule de celles qu’il réserve à la surveillance des musulmans au racket de 20 milliards d’euros en faveur des actionnaires.
Dommage, car cette affaire est une gabegie d'argent public ! Le crédit d'impôt est totalement inefficace. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est un organisme créé par le gouvernement Ayrault lui-même : le comité de suivi du crédit d'impôt. Ce crédit d'impôt était censé aider la "compétitivité" des entreprises qui sont dans la concurrence internationale. Je ne donne que deux chiffres. A peine 9% des 20 milliards d'euros profitent aux entreprises qui réalisent plus de 35% de leur chiffre d'affaire à l'exportation. Alors que 38% des 20 milliards vont à des entreprises qui n'exportent pas du tout. Parmi les principaux bénéficiaires, on trouve beaucoup d'entreprises qui ont des activités non délocalisables : EDF, GDF, Carrefour… Pour celles-ci, c'est un pur effet d'aubaine !
Voilà ce qu'est ce crédit d'impôt. Une mesure inefficace. Une gabegie fiscale. Une mesure coûteuse qui prolonge les privilèges du MEDEF et des grands groupes. Et qui sera payée par le peuple avec des services publics en moins et la hausse de la TVA. Voilà ce que nous voulons mettre en échec en manifestant à Paris le 1er décembre pour la Révolution fiscale et contre la hausse de la TVA.
@Daneel
Ce n'est pas que le FdG qui sera à Paris le 1er décembre, en plus le PC est du FdG, ne mélangeons pas municipales de Paris et les manifs ouvertes à tous. Et venez nombreux ! socialistes, verts et vous tous.
Depuis le temps que les sociétés existent, il y a toujours eu une minorité exploitante et une majorité exploitée. Si ce principe perdure c’est bien que des techniques permettent ce paradoxe récurant. Alors que les régimes totalitaires utilisent la force pour dominer les masses, en démocratie, les dominants ont recours à la ruse.
Le système libéral tolère une minorité insoumise (concession à la démocratie) mais garde sur elle les moyens de la contrôler. L’exemple Hue a révélé la technique du sabordage organisé de l’intérieur.
Que Pierre Laurent s’approprie l’idée de la révolution fiscale(ce matin sur Fr inter) ne serait pas grave si cela s’inscrivait dans une démarche visant à faire appliquer « l‘humain d‘abord » . Mais son rapprochement avec un parti libéral au motif improbable que cela permettra d’appliquer dans les villes une politique de gauche me fait suspecter une manœuvre de sabordage plutôt qu‘une erreur de vision. Mr Mélenchon par sa position intègre vis-à-vis du programme et sa capacité à fédérer représente un réel danger pour les libéraux. Je crois ces derniers capables de s’être dotés dès la naissance du FdG d’un moyen pour affaiblir ou désorienter notre mouvement. J’espère sincèrement me tromper sur Pierre Laurent et seul le temps nous renseignera, mais partant des constats décrits en préambule …
@Michel Matain
Une nouvelle façon d'envisager la politique dites vous ? Je suis d'accord. Je suppose que vous le serez aussi si, en nous mettant de suite en route vers cet objectif, nous disions qu'il faut clairement se dissocier des pratiques anciennes et orthodoxes, dans lesquelles sont englués les solfériniens par exemple. Bien entendu, par cohérence, nous ne souhaiterions pas qu'un des principaux partis du FdG puisse être dirigé par quelqu'un qui lui, a recommandé ces alliances. Nous n'accepterions pas des comportements à géométrie variable selon que tel ou tel intérêt, pourtant subalterne au but de changer la politique et la vie des gens, y soit préféré, alors qu'une majorité de militants a choisi la voie inverse. Au nom des nouvelles pratiques et de la démocratie, nous réclamerions un congrès extraordinaire. Faisons donc de la politique autrement, je vous suis totalement dans cette idée.
@françois dl à 12h29
"Que Pierre Laurent s’approprie l’idée de la révolution fiscale(ce matin sur Fr inter) ne serait pas grave si cela s’inscrivait dans une démarche visant à faire appliquer « l‘humain d‘abord ». Mais son rapprochement avec un parti libéral au motif improbable que cela permettra d’appliquer dans les villes une politique de gauche me fait suspecter une manœuvre de sabordage plutôt qu‘une erreur de vision."
"C'est toi qui le dit c'est toi qui l'est !" Il ne faut pas trop pousser le bouchon. P.Laurent a pour mission d'être le 1er secrétaire du PCF, et à ce titre il est légitime pour défendre l'existence de son parti. C'est normal. Il a, avec ses instances dirigeantes, choisit ce qu'il pense être la meilleure stratégie pour exister en tant qu'outil (PCF) au service du peuple. On ne peut pas le lui reprocher. N'oubliez pas que la réciproque peut-être vraie si on se place du point de vue d'un militant PCF. Quel communiste n'a pas pensé une fois, que le courant de JL Mélenchon n'était qu'une torpille lancée par les Solfériniens. Qu'en se radicalisant le PCF en tant qu'entité politique n'y survivrait pas. Ils ont pris le risque et la chance du FdG. Ils ont mis leurs moyens et leurs réseaux au service du FdG. Le temps a passé et JL Mélenchon est aujourd'hui le seul visible et capable de rassembler. Mettez vous à leur place 1 minute. Il y a la crainte que se réalisent leur suspicions et la perte de leurs moyens. On a...
C'est une bonne explication mais pas une bonne raison. C'est expliquer qu'il faut parfois défendre un accord pour des sièges au mépris de toute stratégie politique gagnante. Une compromission à court terme reste néfaste au delà des quelques mois à venir. Ce serait comme voir EELV entrer au gouvernement et entrer en dissidence un mois après. Ils ont pesé le pour et le contre pour le PCF entre l'avantage local / personnel et la perte de lisibilité politique au niveau national (+ le rôle central de Paris en France) et ont décidé que ça valait la peine. On est en droit de dire que c'est une erreur sur toute la ligne.
@ 153 françois dl
Que Pierre Laurent s’approprie l’idée de la révolution fiscale(ce matin sur Fr inter) ne serait pas grave si cela s’inscrivait dans une démarche visant à faire appliquer « l‘humain d‘abord ».
Personne ne s'approprie rien ! Depuis des mois le PCF, de façon collective, a proposé une grande campagne sur le coût du capital et non du travail. Cette démarche a été actée par tout le Front de Gauche. La révolution fiscale en découle et en fait partie. Ceci prouve seulement que PCF et PG sont bien plus proches sur le fond que les polémiques sur Paris ne le laissent voir. Considérons d'abord ce qui nous unit plus que ce qui nous sépare. Etre d'accord ne signifie pas ni qu'on se rallie à qui que ce soit ni qu'on s'approprie quoi que ce soit.
Tous ensemble le 1er décembre, les camarades communistes et tous les autres, on se rejoint, on se ressemble, on se rassemble !
Observons ce fait. Hier, le FN a montré son vrai visage sur les Champs Elysées, à savoir des voyous sans foi ni loi, ne respectant rien, pas même les commémorations, pas même les morts.
@naif, Michel Matain et d'autres
Les "Pierre Laurent a dit ceci, machin a dit cela" commencent à devenir un peu lassants. Si on essayait d'avancer un peu ?
@naif 155
Il n'y a aucune affirmation péremptoire dans ce que j'ai écrit et vos remarques valent les miennes. Je traduis juste mes doutes en espérant -je le redis- me planter complètement. Je n'ai aucun doute en revanche sur la sincérité des militants communistes dans lesquels je me reconnais et qui sont comme moi de pauvres citoyens face des puissances dont la force d'action s'appuie sur tous les stratagèmes possibles pour diviser les opposants. Dans ce contexte, l'union est essentielle et mes propos ne visaient surtout pas à la fissurer. La fracture entre PC et PG me désole et je ne voulais absolument pas relancer les disputes qui ont eu lieu ici. Désolé de m'être épanché. Mes doutes finalement n'engagent que moi. Si mes lignes ne disparaissent pas, que ceux à qui elles déplairont les ignorent.
Non ! Il n'est plus temps de jouer les pucelles et de s'effaroucher de quelques mots crus ou quelque formule lapidaire. Cela fait trop de dégâts. Il est temps de marcher pour ré-occuper cette espace public que nous avons déserté, alors qu'il est celui où tout s'est toujours déterminé. La rue, notre rue, à tous, espace de Liberté, de création, de rassemblement. Marchons ! Les idées viendront en marchant tous ensemble, dans la chaleur et l'Humanité que nous aimons tant. Tous nos responsables syndicaux et politiques à gauche n'auraient jamais dû l'oublier.
A dimanche amis ! Perso, je ne raterai ça pour rien au monde. Saisissons tous l'occasion ou cessons de geindre !
Je prépare mon bonnet phrygien. Afin de ne pas être victime de méchants marchands, je le confectionnerai moi même.
A bientôt donc, à Paris (même si c'est (très) loin).
@ gerald rossell
Je ne sais pas si nos CRS auront eu le temps de suivre des cours approfondis sur les couvre -chefs des manifestants mais une coiffe rouge aussi phrygienne soit elle risque d'être confondue avec le bonnet. Pour ma part ce sera l'écharpe rouge non seulement pour éviter toute bavure si des recommandations spéciales ont été données à la gendarmerie mais aussi pour ne pas donner aux journalistes l'occasion de se tromper sur la nature des manifestants.
Quel billet ! Que d'humanisme aussi bien en évoquant la mort de Jean Jaurès que celles de "fusillés pour l'exemple" dont je réclame la réhabilitation à cors et à cris, et ce depuis la lecture de l'excellent livre d'A. Scoff : "Le pantalon". La Ligue des Droits de l'Homme l'avait en son temps obtenue, cette réhabilitation, après moult combats. Mais pour tous les autres, c'est pour quand ? Quelle clarté dans les explications données sur l'économie et la politique. Rien n'est laissé dans l'ombre !
Merci pour tout Jean-Luc
L'unité n'est pas l'uniformité ! Pourquoi exiger des autres des choix qui ne sont pas conformes à leur conscience ? Le principal est d'agir ensemble pour le même but, à savoir l'expression d'un peuple, pour lui même, dans sa diversité. La semaine contre le capital, qui finira par une grande marche du peuple que l'on étouffe médiatiquement, est une belle réalisation du FdG. Quand j'entends le mot de "diriger" dans une organisation démocratique, le rouge est délavé ! Nous n'avons pas de chefs suprêmes qui nous dirigent, mais des représentants que nous avons choisis librement et sur des critères de partages des richesses volées au peuple par ce capital. Le peuple n'est pas fait que de militants.
Grande page historique et politique, le discours de JL Mélenchon ce onze novembre à Barbaste, puissent ados, adultes suivre cette vidéo (merci aux Techniciens si nécessaires pour que l'espace-temps devienne un bien commun).
Un fil sépare la Guerre de la Paix, en avoir conscience est une nécessité. (Pas plus que le faciès, les lettres constituant un nom ne prédestinent pas à une vie...).
La complaisance, l'ignorance sont à combattre, car à notre portée, les commanditaires ne sont rien sans les traitrises des faibles.
@ Jean Luc
Un vrai cours d'Histoire cet exposé que tu as fait pour la commémoration du 11/11, j'ai personnellement beaucoup appris. Merci encore.
Et aux Bretons, plutôt que des bonnets rouges vous devriez en mettre des verts et aller manifester en Baie de Saint Brieuc dénoncer les ravages de l'agriculture productiviste !
@tersa
Pas de dirigeants au PC ? Allons, nous valons mieux que cette hypocrisie qui tuera toute idée de gauche si elle continue "comme avant".
@Vince_BHZ
Dommage en effet que les bonnets rouges ne porte pas plus d'intérêt à la planification écologique et la volonté du FdG de révolutionner l'économie de la mer. La Bretagne n'en serait que plus belle encore et ferait vivre ses habitants bien mieux qu'aujourd'hui.
Bonjour à tous camarades,
Jaurès est d'autant plus d'actualité, une référence pour nous, qu'il s'éleva contre l'inertie de l'Europe face au génocide arménien, et que le premier symptôme que l'UE contracta, fut finalement son inertie face à la montée des extrêmes droites, partout en Europe, à commencer par les nationalismes des Balkans dans les années 90 qui donna une partition qui reste problématique pour la Bosnie, le Kosovo, le Monténégro. Que dire de l'isolement de l'Albanie, et du rendez vous manqué de la Turquie. Les Balkans restent une poudrière dans notre contexte du 21ème siècle. Jaurès encore d'actualité contre le racisme et l'antisémitisme, quand il prend la défense de Dreyfus, d'actualité encore lorsqu'il tente de convaincre les classes ouvrières allemandes et Françaises de ne pas monter dans la galère qui les mène à la boucherie de 14-18.
Aujourd'hui, sa défense de la République, ne peut que nous parler. Quelques soient les griefs que je partage contre Hollande, nous avons le devoir de dénoncer les outrages d'hier de la part de ceux qui ont toujours combattu la République. Nous ne pouvons également, dans le même esprit qu'affirmer à Mme Taubira, notre solidarité républicaine dans les outrages racistes qu'elle subit et qui nous font honte. Parce que nous sommes de gauche, parce que nous sommes le FdG, nous ne pouvons que nous insurger contre la violence des attaques fascistes de "minute" et de son lectorat.
Le discourt sur la guerre et la paix est une démonstration magistrale : Mort pour le capital ! la certitude de la barbarie : la guerre ou la paix ? la certitude de la guerre on la connais,
la certitude de la paix, c’est aussi la précarisation,,la mort sociale ; Mort pour le capital aussi.....
à nicks 131
Que d’imbécilités sur les communistes ont peut lire sur ce blog. La direction du PC désavouée par ses militants! c'est n'importe quoi. Quant a- t-elle demandé demandé à ses adhérents de voter contre des listes front de gauche. P Laurent a pris une seule position publique pour une liste avec le PS à Paris au regard du bilan des élus de gauche parisiens(PC, PG) et des avancées du programme municipales anti austérité sur lequel s'engage les socialistes parisiens. Le PG aurait pu participer à cette liste, sans pour autant se renier. Au 2ème tour certainement qu'il le fera. Les communistes parisiens auraient pu voté contre ils ne l'ont pas fait. C'est leur choix. il est respectable comme celui de PG. Ailleurs les communistes ont décidé en fonction des situations locales. Dans certaines municipalité le PG préfère s'allier un parti gouvernemental (EELV) plutôt qu'avec les composantes du Front de Gauche. Quelle différence en le PS et EELV qui participent tous deux à la mise en œuvre de la politique de Hollande. Alors arrêtons cet anticommuniste qui rappelle celui des socialistes du temps de la SFIO. Et pour ceux qui douterait de la participation des communistes à la marche du 1er décembre il n'ont car lire l'Humanité. Le PC a fait rajouter à cette manif le mot d'ordre : ce n'est pas le travail qui coute cher c'est le capital.
Girard, le compte n'y est pas, le bilan PS est catastrophique, propos abscons, le changement doit être radical le Front de Gauche apporte la réponse, nous construisons l'avenir, la rupture avec le PS doit être nette. Qu’ils choisissent leur camp.
@girard
Reportez vous à ma réponse à tersa (167), cela reposera le webmestre qui a du se faire violence pour m'épargner jusque là.
Ajouter le mot d'ordre contre le racisme à l'égard de Taubira, après les paroles de Vals sur les roms inassimilables
@Girard
Le débat est vif, mais il est nécessaire. Ce n'est pas faire de l'anticommunisme que de dire ce que l'on pense de l'exemple parisien. Quant aux engagements du parti socialistes,nous savons tous, ce qu'ils valent. Ceci étant dit, et au delà,de ces querelles, il est vital pour la gauche que le FdG aille de l'avant. Attention de ne pas démolir l'édifice, beaucoup de nos concitoyens ne le pardonneraient pas, d'autres s'en réjouiraient.
Encore deux mots sur la guerre. Hollande évoque 1914 et ne cite même pas Jaurès. Alors Robespierre… Il est pourtant vrai que celui qui reste la grande figure de la Révolution, s’était opposé fermement en 1792 à l’entrée en guerre contre L’Autriche. Il connaissait les desseins de la Cour. Il connaissait l’Histoire. Il savait de quoi les traîneurs de sabre étaient capables. Il savait aussi comment les traiter. D’ailleurs tant que lui et Saint-Just tenaient la barre, les Bonaparte, Moreau, Pichegru et Cie ne bougeaient pas une oreille. Les futurs banquiers complices non plus. Après comme dit Michelet, « nous allâmes au grand tombeau où la France a enclos cinq millions d’hommes. » Oui, Jaurès et Robespierre auraient eu toute leur place dans un véritable discours de gauche, un discours de dénonciation des grandes boucheries militaires.
Hollande n'est pas de cette culture, mais soyons justes, il n’est pas le premier leader issu de son parti à tenir cette posture.
Par rapport à votre discours du 11 novembre, la première manifestation pour la journée de travail de 8 heures a eu lieu le 1er mai 1891 à Fourmies (Nord). La manifestation a fini dans le sang puisque 9 manifestants (hommes, femmes et enfants) ont été abattus par l'armée (là aussi sans doute fusillés pour l'exemple).
Merci infiniment, Jean-Luc, de ce discours instruit et instructif de Barbaste. Qui redonne la raison d’être un mutin de toujours. Quand donc le devoir de « désobéissance » devient-il une nécessité ? Lorsque la petite musique de scie musicale, qui nous fait croire au paiement des droits par les devoirs ne marche plus. Alors se déchire le voile du formalisme, et vient la question : qui sont donc ceux qui nous la chante ? Quels sont leurs pouvoirs et quels sont les nôtres ? Car à l’impossible, nul n’est tenu. Il arrive un moment où le mensonge d’un certain discours national ne tient plus. Quelle est donc cette berceuse archaïque, comme encore de nos jours proposée par le Chef de l’Etat à Oyonnax ? « Aimer la France, c’est offrir à chacun la possibilité de réussir sa vie et donc de pouvoir aussi servir son pays. (...) La République c’est assurer l’égalité, pas simplement des droits, mais aussi des devoirs ». Quid de l’égalité, toujours omise, des pouvoirs ? Quid de ce troisième terme, passé à la trappe ? Comme si la République ne nous prenait que pour des poupées mécaniques, tout juste bonnes à se faire enrôler, tout juste capables d’apprendre la valse à deux temps.
Les mots me manquent pour decrire l'incroyable talent de Jean-Luc Mélenchon dans le discours de Barbaste, je conseille à tous d'écouter ce morceau d'anthologie. Et souvenez vous longtemps des discours du Panthéon "il pleut", de la Bastille "et ou on etait passé", Marseille au milieu des Youyous, du Capitole et tant d'autre. Je ne sais vous décrire ces moment de bonheur de l'esprit ! Ils vous donnent le souffle d'être droit, debout et de faire face quand la vie vous fusille en permanence pour l'exemple ! Merci.
@173
Oui je suis d'accord. Je trouve que ce qui se passe actuellement concernant la libération de la parole raciste, utilisée par tous les partis, du PS au FN pour détourner la colère, et complaisamment relayée par les médias, est très grave. Beaucoup de gens ne font plus la part des choses et les valeurs de solidarité et de tolérance perdent du terrain.
D'accord avec l'ensemble de l'article publié ! Mais il y a une autre petite chose qui me met hors de moi depuis quelques semaines et dont très peu de personnes parlent : la décision du groupe France Télévisions (entreprise publique financée à la quasi totalité par l'impôt) de se passer des services de Météo France (autre entreprise publique financée par nos impôts) au profit d'une entreprise privée britannique, MeteoGroup. J'ai contacté France Télévisions à ce sujet et on me répond (bêtement) que ce choix a été motivé par des raisons économiques (évidemment, il parait que c'est 30% moins cher) et techniques (une histoire d'infographie de meilleure qualité). Sauf que si France Télévisions gagne 30% sur son budget météo, Météo France perd 10% de son CA et devrait être obligée de licencier 89 personnes de plus (après déjà une centaine de suppressions de postes l'année précédente).
A l'heure où l'on prône le "Fabriqué en France", j'ai un peu de mal à avaler la pilule... et personne n'en parle !
Pour info, l'article de Challenges.
Je vous invite à regarder en replay de FR3 un reportage de P Benquet titré "les politiques au dessous de tout soupçon" .
"En France, l'affaire Cahuzac ne dévoile pas seulement les mensonges d'un homme. Elle pointe aussi un système opaque contrôlé fermement par le pouvoir politique à Bercy. Le secret de la connivence existe à l'instar des liens entre Eric Woerth, l'ancien ministre du Budget, et Jérôme Cahuzac. Enquête sur ce système étrange, appelé le «verrou de Bercy». Selon la législation française, seul le ministre du Budget est habilité à déclencher des poursuites judiciaires en matière d'évasion fiscale. Ce fonctionnement engendre le contrôle de nombreux secrets. Une question persiste. La France souhaite-t-elle réellement lutter contre l'évasion fiscale ?
Le programme. On le sait désormais, l'évasion fiscale se chiffre en dizaines de milliards d'euros et de dollars. Des milliards qui manquent cruellement aux Etats, incapables de combler les déficits creusés par la folie des banques et la crise économique qu'elles ont engendrée".
Le débat qui suit avec une magistrate est très instructif sur la crédibilité des mesures Hollande pour lutter contre la fraude : aucune volonté de se priver de cet outil qui est au cœur du secret de la politique des arrangements internes entre droite et gauche. Après avoir vu ça, le choix de manifester à Bercy prend toute sa dimension (ou de choisir un Bercy local).
Le FdG s'est la convergence d'intérêts entre différents Partis de gauche qui se sont volontairement inscrits dans cette démarche en écrivant d'une seule main le beau projet politique "l'Humain d'Abord" et prenant ensemble l'engagement d'une solidarité à toute épreuve et tout ceci dans un cadre national.
Voilà ce que moi, j'ai compris de cette alliance historique qui a aussi pour mission de porter l'espoir, de ressouder les confiances perdues, de libérer la parole du peuple de France, de défendre sans concession les intérêts de tous, de bien comprendre ce qu'est la "dette", de se battre ensemble contre l'austérité et le grand capital, sources de tous nos maux.
C'est notre contrat moral, notre mariage de raison et d'humaniste que nous sommes. Et dans ce contexte, avec l'opportunité des élections municipales et européennes où nous devrions comme un seul homme (et femme) être mobilisé, un de nos partenaires nous lâche, se désolidarise de notre objectif "sacré". Je ne comprends pas aujourd'hui et que vaudra leur parole pour demain? C'est bien une question de confiance entre nous, de cohérence politique au sein d'un même parti, d'une sorte de "discipline patriotique" que tout être humain honnête et sincère doit respecter dans ses engagements envers les autres. Mon voeux: que ces quelques réflexions interpellent nos consciences et qu'on en finisse avec ces grands écarts permanents qui nuisent à nos intérêts communs et à notre mobilisation dans ces...
J'ai approuvé l initiative de la révolution fiscale, comme je l'ai dit plus haut. Après réflexion, il me semble que la hausse des impôts ne sont que la conséquence d'une politique appliquée, donc le mot d'ordre aurait du être plus précis en disant "marche de la révolution fiscale et changement de politique". D'autre part M Mélenchon dit "j'ai proposé sur la radio RTL, la marche". Est- ce que les autres composantes du FdG ont été averties du projet ?
Les filets dérivant du libéralisme fonctionnent parfaitement, appâtés par ce "nerf de la guerre" qu'est le fric plus ou moins enrobé de miel fleuri, les humanoïdes se précipitent, poissons pris appartenant à tous les partis. Certes les idées sont mises en avant, mais masquée est la question de financement, de survie, océans devenus d'immenses coffres forts. L'humain doit apprendre à se nourrir de béton et de liquidités.
Si de nombreux commentaires sont amers devant les choix de P Laurent, car c'est plus de lui dont il s'agit que de Paris, superbe ville historique se vidant par ailleurs de naturel, c'est parce que c'est un peu la sidération face à cette complaisance envers des choix libéraux dévastateurs actés et confortés par le PS, brisant la vitalité du pays et la cohésion sociale, conflits profitables aux marchands d'armes et autres.
Focaliser sur des rythmes, des fréquences plutôt que sur du solide, acquisition de savoirs, réels débouchés pour les jeunes et le pays..élargir nos regards pour mieux discerner les enjeux, les pièges.
La France, "800km de frontières avec le Brésil" cela irise le paysage.
D'accord avec 173
Plenel de Médiapart appel à une marche le 3 décembre contre le racisme. Faisons notre cet appel que le Front de gauche appelle à une marche le 3 décembre contre le racisme.
@Nico75
Non pas d'accord, après la "marche des républicains" visant à nous enfumer en créer une diversion suite au chahutage de Hollande par des réactionnaires en peau de vison le 11novembre, voilà qu'on assiste à des appels pour une marche contre le racisme le 3 décembre, après tout ce que l'on a dû subir de la part de ce gouvernement par la voix et les actes de son Ministre de l'Intérieur sur les roms, certains ne réagissent que maintenant, à proximité du 1er décembre marchepour la Révolution Fiscale à laquelle il n'est déjà pas évident de pouvoir participer ceux qui ne sont pas à Paris comme on peut le lire ici même. Pourquoi? C'est curieux tout de même!
Il s'agirait peut-être de faire le lien entre cette politique foncièrement inégalitaire qui n'a pas peur par ses médias aux ordres interposés de faire quotidiennement monter la xénophobie et le racisme (voir les couvertures d'une certaine presse mis en ligne sur ce site pour les dénoncer) et ses conséquences désastreuses sur notre société, et rejoindre la marche du premier décembre plutôt de que séparer les deux marches pour nous faire trébucher dans ce mouvement contre Bercy et l'injustice dans la politique redistributive.
Tous les appels de la vraie gauche et des humanistes arriveront ils à libérer notre société de ce relent raciste ? Nous vivons les conséquences de l'absence de pouvoir. Tout parait permis. A force de permettre d'insulter, de bafouer sans vergogne les lois de la République. De laisser notre démocratie attaqué par des politiques qui se permettent d'acheter les voix électorales, des politiques mêlés aux affaires, de couvrir de grands mensonges sur les comptes en Suisse, alors comment s'étonner que le quidam ne participe pas à l'ignominie ? Le pouvoir d'un état ne se mesure pas à la musculation de sa police ! Il se mesure à la mobilisation de ses citoyens pour aller vers une société plus juste, plus égalitaire ou l'humain est placé au centre des débats. La marche du 1er décembre si elle se veut mobilisatrice doit prendre en compte la Révolution Citoyenne qui est faite de la colère contre la fiscalité inégalitaire mais aussi des affirmations de vivre dans une société humaine où le respect et la tolérance doivent prendre toutes leur place.
Toute honte bue Pierre Laurent et ses caciques veulent jouer sur les deux tableaux.
C'est normal le politicien professionnel ne s'embarrasse pas de scrupules, c'est cela qui éloigne les gens de la politique, c'est plus qu'une overdose, c'est un rejet absolu !
Faire une manifestation populaire avec ces gens là, c'est suicidaire, nous serions alors pris pour des baltringues et disparaitrions avec les vestiges minables et méprisants de la politicarde.
Paranoïa? Une marche contre le racisme en écran de fumé à offrir aux médias pour contre notre 1er décembre, ça sort de chez SOS racisme comme Harlem Désir? Quelle mauvaise langue je fais.
Tu as vraiment peur que la guerre économique ne débouche une nouvelle fois sur la barbarie et c'est effectivement le débouché qui semble se profilé, sous la forme d'une guerre civil au début si cela doit se produire et nous, on voudrait tourner une page sans écrire la fin avec du sang.
C'est donc bien au règne du pognon qu'il faut s'attaquer.
Comme je suis un peu versé sur les questions fiscales et même si j'ai vu que l'un de mes commentaires avait été modéré (peu importe, je sais ce que je dois en penser), quelques mots tout de même.
Les parlementaires du Front de Gauche (essentiellement membres du PCF) ne voteront pas en faveur de la loi de finances 2014. Pas uniquement d'ailleurs pour ce qu'elle contient en matière fiscale, soit dit en passant. Mais aussi en ce qu'elle comprend comme mesures de politique économique générale, et comme dose de résignation devant les banques. Parce que, justement, comme je suis fiscaliste, je peux le dire d'emblée : la révolution fiscale ne suffira pas !
@ Will 180
Génial. Les Anglais ont imposé à l'Europe l'ultralibéralisme (en se gardant bien d'adopter l'euro. Belle union, isn't it ?) Et voilà qu'ils vont "faire la pluie et le beau temps" chez nous ? Histoire de généraliser le brouillard météo et intello sur toute la France ? "Mais quels sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes ?" N'y a-t-il personne dans ce personnel politique pour remettre un peu de bon sens dans les prises de décisions ?
@Paker
La marche pour une révolution fiscale a avant tout un objet pédagogique en s'appuyant sur un contexte. Rassurez vous, nous sommes assez nombreux à avoir compris quelles devaient être les mutations économiques nécessaires non seulement à une sortie de crise, mais également à l'édification d'un nouveau système plus durable. Est-ce une raison pour ne pas attirer l'attention sur un des sujets majeurs du moment, qui est aussi un élément fondamental de toute politique budgétaire, donc de politique tout court ? Je crois pour ma part qu'il vaut mieux interpeller sur des sujets bien identifiables afin d'habituer les gens à soulever les questions et aller chercher l'information de façon générale.
Permettez-moi une petite digression (et une petite suggestion) au sujet de cette marche du 1er décembre. Comme il devrait y avoir de la musique pour accompagner le cortège ("L'Internationale", "Bella Ciao", "Motivés, le chant des Partisans", etc.) j'aimerais bien que l'on puisse avoir une petite pensée pour Georges Moustaki qui nous a quitté cette année en passant "Sans la nommer (La Révolution Permanente)" qui, selon moi, est toujours très actuelle.
Tant que j'y suis, je tiens à dire que l'on entend pas assez Jean Ferrat non plus (je pense notamment à "Potemkine" ou "Ma France". La première pour répondre aux bonnets rouges "bretons" et leur rappeler ce qu'est une véritable révolution et la seconde pour répondre au FN et à MLP en lui opposant notre France à nous (et si elle ne l'aime pas, qu'elle la quitte !).
Comme en montant l'escalier il ne faut pas rater les marches, aller à Paris le premier décembre est une étape de l'ascension qu'on ne peut éviter. Combien de marches pour accéder au palier supérieur de l'action politique ?
Peut-on redire que marcher n'est pas un contenu en soi ? L'objectif pédagogique est d'atteindre le portique du medef, c'est déjà bien. Mais une fois au pied de ce mur, qu'est-ce qu'on va faire ? Il faudrait qu'un cri jaillisse de toutes les poitrines
Camarades,
Ca ne suffit pas de parler de racisme, après cette une qui fait suite à un enchainement de provocation violente de la droite, et de son extrême appendice héritière de thermidor, de Thiers assassin de Paris, des versaillais, des cagoulards, de Pétain aussi bien de 17 que de 40, de Salan, de l'OAS,. A Barbaste, Jean-Luc Mélenchon met en relation Jaurès tentant en vain d'enrayer l'engrenage de la violence déclencher par la cupidité, la concurrence entre les hommes et sa maladie sénile, le nationalisme, toujours prompt à ceindre de barbelé les patriotes, travailleurs, ceux qui n'ont que la patrie pour tout bien. Ce qu'a subi MME Taubira, n'est ni un outrage, ni une injure, mais une violence, de la part de ceux qui entendent exclure du genre humain Homos en janvier, noirs en octobre, rouges en... Faut-il attendre que la date soit précisée ? Cette dernière tombera si nous continuons entre nous à compter les points, à nous diviser sur telle ou telle erreur d'un des nôtres. L'heure est à montrer que la rue n'appartient pas aux assassins de C. Meric, pas plus aux pourfendeurs des droits des femmes, aux broyeurs d'amour homo, aux nostalgiques des zoo humain. Le premier, marchons pour la révolution fiscale, tous ensemble, recommençons le 3 contre leur violence et pour la paix. Qui sait le 6ème la révolution citoyenne aura peut être eu lieu. Le 7ème jour, imposons leur notre shabat laïc et fraternel.
@jcmig 90
La revue Charles n°7 a consacré 20 pages (59 à 79) à Jean Luc Mélenchon avec des portraits superbes. Suggérer à ces journaux baveux (comme celui que vous citez) d'augmenter leur iconographie en les publiant ce serait perdre son temps. L'entretien est passionnant. Il s'intitule "Nous révolutionnerons les médias". Le Monde et Libération en prennent pour leur grade. Tout n'est pas intéressant dans cette revue, allez le feuilleter en kiosque et régalez-vous à lire l'entretien et admirer. Jean-Luc, très mignon (je me permets cet adjectif car j'ai vu une réaction de Pierre Bourdieu dans une vidéo se voyant plus jeune se trouver très mignon en ce temps-là. Ah! les hommes !).
bonjour
Je regrette que cette initiative de marche pour la révolution fiscale vienne après celle des "bonnets rouge". Il aurait pu en être autrement, si au lieu de polémiquer sur les municipales, on avait, sur la proposition de Pierre Laurent à la fête de l'Huma, concernant le coût du capital, pris des initiatives de ce genre. Enfin, il n'est jamais trop tard.
@ leglois albert
Si je comprends bien, quand Jean-LUc parle d'une marche le 1er décembre, on se demande s'il en a parlé avant aux membres du Front de gauche, mais quand Pierre Laurent "propose" une campagne sur le coût du capital, il a une vocation naturelle à le faire tout seul dans son coin pour tout le monde ?
La réalité n'est-elle pas plutôt que la participation du PC à la campagne municipale parisienne du PS, avec l'aval du premier d'entre eux, Pierre Laurent, empêche la coordination du front de gauche ?
Deux ou trois petites choses. Je suis contre le contenu du dessin de minute, mais a-t-on le droit de l'interdire ? Rappelons nous les caricatures de Mahommet et, plus avant, le bébette show. Deuxième chose, à Marseille il semble que le Front de Gauche appelle à se désister au deuxième tour pour le candidat de gauche resté en lice. C'est ce que j'ai entendu aux infos. Si c'est vrai, bonjour la cohérence.
Enfin, la colère populaire va déborder les capacités de mobilisation des appareils syndicaux et politiques de gauche.
Les gens "récupérés" qui ont manifesté à Quimper sont effectivement des nigauds. De là à les traiter sur les ondes ainsi, je ne suis pas sûr que ce soit très efficace pour leur faire prendre conscience de quelque chose. Si on veut ouvrir la conscience des gens, il ne faut pas commencer par les braquer, à moins de les considérer comme irrécupérables. Je comprends le parlé "cru et dru" envers les ennemis politiques, envers les professionnels de la politique. Mais attention, pas contre les gens. Moi, j'aurais plutôt parlé d'étourdis.
Le droit d'interdire Minute ? Le devoir (et l'occasion idéale) de le faire ! L'outrage justifierait en prime d'envoyer son directeur de publication en prison quelques mois : l'insulte vise la garde des Sceaux ! C'est plus qu'une insulte raciste : une insulte qui déclare implicitement qu'une femme noire ne peut pas être véritablement garde des Sceaux, qu'elle ne bénéficie pas de la protection due à son titre. Un chef d'Etat véritablement antiraciste saisirait l'occasion pour rappeler que si, justement, Christiane Taubira est garde des Sceaux. Et la droite serait bien mal placée pour dénoncer l'embastillement du directeur de Minute : elle qui le réclame pour moins que ça, dès qu'il s'agit de salauds de pauvres.