08nov 13
En dégradant une nouvelle fois la note de la France, l'agence de notation nord-américaine démontre que tous les « sacrifices », «efforts» et autres spoliations sociales imposées par Nicolas Sarkozy puis François Hollande ne servent à rien. Si l’avis de cette agence de notation était suivi, la France devrait payer beaucoup plus cher à chaque renouvellement d'une partie de sa dette. Autant dire que Standard and Poor’s déclencherait une crise sociale supplémentaire en France. On peut donc se demander quelle est la valeur économique d'un avis qui aggrave la situation qu'il prétend décrire ? Tout cela est politique, bien sûr. Le capital financier mondial veut continuer à trouver en Europe des rendements sur la dette publique aussi extraordinaires que ceux qu'il a pu obtenir déjà en Espagne au Portugal en Grèce ou en Italie. L'économie politique, c'est d'abord de la politique. Donc des rapports de force. Mais chacun alors, surtout ceux qui étaient bien intentionnés à l'égard du sacro-saint marché, est obligé de faire le constat par lequel nous avons commencé toute notre réflexion dès que le cas de la Grèce a éclaté ! Aucun des sacrifices infligés au peuple n'attendrira jamais les crocodiles de la finance. Alors à quoi bon payer encore un tribut ? Pourquoi offrir 20 milliards de crédit d’impôt aux actionnaires, sans contrôle fiscal, si c’est pour que les gardes chiourmes des agences de notation en réclament encore davantage ? Jean marc Ayrault doit cesser de cajoler les puissants. Il doit renoncer à prendre 7 milliards d’euros supplémentaires avec sa hausse de la TVA qui finance une partie de ce cadeau insupportable. Bercy doit cesser d’être le portique du MEDEF ! On va le lui dire le 1er décembre prochain en marchant pour la Révolution fiscale !
Quelques heures après que j’ai proposé sur RTL la manifestation du premier décembre à Bercy pour la révolution fiscale et contre l’augmentation de la TVA au premier janvier, la FDSEA, porte-parole des organisateurs de la manifestation de Quimper décide d’appeler la veille, 30 novembre, à un défilé contre l’écotaxe qui toucherait les routiers. Où est la défense de l’intérêt général ? Où exprimer sa colère et ses objectifs ? A Paris, on marchera contre la fiscalité qui favorise les actionnaires et parasite le travail de tous les salariés du pays. On marchera contre l’augmentation de la TVA qui va ponctionner tous les ménages à hauteur de 7 milliards d’euros, plus de 100 euros pour chacun des soixante-cinq millions de Français. Je forme le vœu que les salariés de tout le pays manifestent leur communauté d’intérêt et d’exigence de justice. Ils viendront marcher contre le portique du MEDEF à BERCY qui va ponctionner tous les Français.
Dites, François Hollande, vous savez qui est Jean Jaurès ? Dites, François Hollande, pourquoi ont-ils tué Jaurès ? Parce qu'il fallait qu'il meure pour que la guerre puisse commencer la fleur au fusil ! Il fallait qu’il n’y ait plus une voix pour appeler à la résistance, plus de point d’appui pour que les esprits ne soient pas emportés par la passion et la fureur de la guerre. Sans point d’appui, sans message de combat clair, il n’y a rien qui vaille pour construire une conscience socialiste populaire de masse. Il ne faut pas commémorer Jaurès, il faut le célébrer ! Lui. Pas ses contradicteurs ! Ni ceux qui ont applaudi à sa mort et ensuite à l’acquittement de son assassin. Il faut accepter que ce personnage ne se dissolve pas dans l’eau tiède des consensus soi-disant nationaux. Dans la vie de la gauche, dans sa durée, dans ses représentations et ses figures symboliques tout se tient : la mémoire n'est jamais une matière inerte. Elle est notre terreau d’expérience pour penser des futurs possibles. Que les indolents, les velléitaires, les insouciants fassent cohue avec les ignorants, les lâches et les réactionnaires quand il s'agit de lâcher Maximilien Robespierre, j'arrive à le comprendre, même si je ne l'ai jamais admis. Mais qu'un président de la République qui a été socialiste parle de la Grande Guerre sans dire pourquoi et comment celui-là, notre Jaurès, lutta jusqu'au bout, et contre qui, pour empêcher la tuerie, tout de même ! Et que le même soit capable d'évoquer en apologiste sans nuance la figure du seul Clémenceau, fusilleur de mutins, réprimeur d'ouvriers et responsable du traité de Versailles, qui contribua tant au déclenchement de la guerre suivante, c’est petits bras ! Et qu’il soit toujours impossible de proclamer la réhabilitation pleine et entière des mutins fusillés pour l’exemple, c’est nul, tout simplement. Rien ne dit mieux la distance morale qu'il faut prendre avec les solfériniens. Jean Jaurès est l’anti-Hollande par excellence, c'est-à-dire qu'il en est l'exact contraire quant au tempérament. L’un et l’autre connaissent l’aboutissement de ce qui est en cours. L’un accompagne le mouvement sous prétexte de réalisme, et même court devant : c’est Hollande. Il a pour lui la force d’inertie de l’ordre établi et l’assemblée générale des partisans du moindre effort. L’autre s’y oppose de toute la force du seul pouvoir dont il dispose : sa capacité d’argumenter et de mobiliser.
Jaurès ne voulait pas de l'aboutissement terrible que contenait la situation de son temps. C'est lui qui dit : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l'orage ». Alors, il s’est donné tous les moyens d'éviter le pire. L’Internationale devait déclencher la grève générale en cas de guerre. Il y avait comme d’habitude ceux qui n’aiment jamais dire franchement les choses. En 1912, la motion du congrès de Bâle de l’Internationale dit « tous les moyens » contre la guerre pour ne pas dire « la grève générale ». Comme d’habitude, l’ambiguïté devait permettre la synthèse « entre tous les points de vue ». Comme d’habitude, elle servit à faciliter la duplicité, et pour finir la trahison. Un an plus tard, le SPD allemand vote à son congrès d’Iéna qu’il n’y aura pas de grève générale en cas de déclaration de guerre. Nous sommes en 1913. Derrière les traditionnels flots de bonnes paroles, la vérité était nue sous les yeux de celui qui analyse sans céder aux clameurs du jour. Cela veut dire qu’il y aura la guerre. Jaurès le sait, il le dit. Jaurès se bat le dos au mur pour empêcher l’atroce dénouement. Son dernier éditorial, la veille de la déclaration de guerre, continue d’appeler à la raison. Alors, ils ont tué Jaurès. La voix de la résistance est éteinte. Chacun se rangea derrière son drapeau national plutôt que derrière celui de sa classe : la guerre peut avoir lieu tranquillement. Les socialistes allemands votent les crédits de guerre du Kaiser. Quelques heures plus tard, les députés socialistes français en font autant pour répliquer.
Des millions de morts après, éclate la grande Révolution de 1917. C’est-à-dire le peuple russe se saisissant lui-même de la décision d’arrêter la guerre, quoi qu’il en coûte. Le peuple en révolution essaye l’une après l’autre toutes les solutions politiques gouvernementales avant de prendre le pouvoir lui-même, dans le cadre de l’assemblée nationale des comités d’action citoyens des usines des quartiers de campagnes et des régiments, nommés là-bas « soviets ». Leur dernier président, un fantoche fanfaron et impuissant, le socialiste Kerenski, choisit la fuite et l’étranger dans l’indifférence générale. Mais parce qu’ils voulaient la paix contre leurs maîtres, ceux-ci leur firent la guerre civile et extérieure pendant encore quatre interminables années. Des millions de morts, des pays dévastés de fond en comble, famines et misères de toutes sortes, rien n’a arrêté la déraison. Juste la Révolution et l’action du peuple. Celle qui a éclaté en Russie, celle qui a mûri dans le mouvement des mutins fusillés pour l’exemple, celle qui se lisait et s’entendait partout depuis l’Octobre rouge. Celle sur laquelle comptait Jaurès pour empêcher tout cela. Amis, n’oubliez pas Jaurès, même si votre lamentable président lui préfère la mémoire de son adversaire politique.
TVA : tout va augmenter
Le 1er janvier prochain, tout va augmenter. Les chaussures, les vêtements, l'abonnement internet et téléphone, la consommation d'électricité, les transports en commun, la collecte des ordures ménagères… La liste est interminable. Le responsable, c'est François Hollande. Il a décidé d'augmenter la TVA. Le taux principal passera à 20%. Et le taux intermédiaire passera de 7% à 10%. Sarkozy l’avait déjà fait passer de 5% a 7%. Avec Hollande, au total, ce sera donc un doublement de ce taux en trois ans !
Au total, le gouvernement va ponctionner 7 milliards d'euros dans les poches du peuple. Une division rapide sur les 65 millions de Français aboutit au résultat suivant : la TVA Hollande va prendre en moyenne 107 euros par an à chaque Français, enfants compris ! Un couple avec deux enfants va donc voir son pouvoir d'achat privé de 428 euros par an en moyenne !
Le peuple paiera. Car la TVA est un impôt particulièrement injuste. C'est un impôt qui frappe plus fortement les plus pauvres que les plus riches. L'INSEE a calculé que les 10% des ménages les plus pauvres consacrent 8,1% de leur revenu à la TVA, contre seulement 3,4% pour les 10% les plus riches. Cette injustice se retrouve quand on prend le sujet par l'autre bout, dans l'origine des recettes de TVA perçues : "10% des revenus les plus bas acquittent 11,5% des recettes de la TVA, et les 10% les plus élevés n'en supportent que 5,2%". Cette affirmation est de Mathieu Plane. Elle date de janvier 2012. Il était alors économiste à l'Office français des conjonctures économiques. Il est désormais conseiller au cabinet d'Arnaud Montebourg !
Tout ça pour payer le cadeau de 20 milliards d'euros par an fait au MEDEF. Les 7 milliards d'euros de TVA doivent en effet financer une partie du "crédit d'impôt compétitivité". Le reste sera payé par 10 milliards d'euros de coupes dans les services publics et par 3 milliards d'euros de taxes écologiques, c'est-à-dire d'écotaxes diverses.
Avec ce système, Bercy devient en quelque sorte le portique du MEDEF : le ministère des Finances est privatisé pour devenir la caisse enregistreuse qui ponctionne le peuple pour reverser aux grandes entreprises. Car ce "crédit d'impôt compétitivité", c'est le jackpot pour le patronat, et en particulier pour les grands groupes. Ils toucheront 20 milliards d'euros par an ! Ces 20 milliards viendront s'ajouter aux 30 milliards d'euros d'exonérations de cotisations sociales déjà accordés chaque année sans aucune contrepartie.
C'est un chèque en blanc donné au MEDEF. Toutes les entreprises ayant un salarié ou plus bénéficient du crédit d'impôt. Il n'y a aucune contrepartie sociale. Ni en termes d'emplois, ni de salaires, ni d'égalité hommes-femmes, ni de formation professionnelle. Rien. Aucune. Si bien que ce "crédit d'impôt" est dans bien des cas une prime aux licencieurs. Ainsi, le groupe PSA toucherait environ 70 millions d'euros chaque année alors qu'il supprime 8 000 emplois et ferme l'usine d'Aulnay. Le groupe Sanofi, leader du CAC 40, toucherait entre 40 et 60 millions d'euros. Pourtant, le groupe supprime 900 emplois dans la recherche. Et il a réalisé 8 milliards d'euros de bénéfices l'an dernier !
Ce crédit d'impôt est anti-écologique. Le "crédit d'impôt" n'est assorti d'aucune condition écologique. C'est donc un encouragement au productivisme le plus destructeur. C'est un élément majeur de la "politique de l'offre" de François Hollande, qui consiste à demander aux entreprises de produire n'importe quoi, n'importe comment, pourvu qu'elles produisent quelque chose. Même si ça ne sert à rien d'utile socialement, même si ça pollue énormément. C'est une vision totalement archaïque, à mille lieues de l'indispensable conversion écologique du système productif. Ainsi, l'un des premiers bénéficiaires est le groupe Vinci. Le groupe qui construit l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes après avoir fait main basse sur les autoroutes. Il empocherait 80 millions d'euros par an selon certaines estimations.
Aucune contrepartie, donc. Aucun contrôle non plus ! Au passage, ce crédit d'impôt donne déjà lieu à un véritable racket entre entreprises. Les grands groupes donneurs d'ordre exigent que leurs sous-traitants cassent leurs prix, puisqu'ils bénéficient du crédit d'impôt. Les PME en bout de chaîne sont sommées de rétrocéder à leurs donneurs d'ordres ce qu'elles croyaient avoir obtenu. Quant aux salariés, ils n'auront pas leur mot à dire sur l'usage des fonds. Ils seront à peine informés.
Et, en apothéose, Pierre Moscovici a annoncé le 29 août dernier, devant l'université du MEDEF, qu'il n'y aurait "aucun contrôle fiscal" sur l'usage des fonds ! 20 milliards d'euros d'argent public distribués sans aucun contrôle ! Où sont les pleurnicheurs habituels sur la "bonne gestion" des comptes publics ? Quand « L'Express », l’accro aux Le Pen, dénoncera-t-il "l'assistanat" dont profitent indûment les grands groupes ? On dirait qu’ils s'accordent très bien de ce privilège patronal qui consiste à vider les caisses de l'Etat et du peuple pour se remplir les poches "sans contrôle fiscal". Le grand journaliste Barbier, qui a tout vu et tout compris sur les abus aux caisses d’allocation familiale, n’a pas eu une minute pour détecter « Ecomouv ». Il n’est donc pas prêt de consacrer une seule de celles qu’il réserve à la surveillance des musulmans au racket de 20 milliards d’euros en faveur des actionnaires.
Dommage, car cette affaire est une gabegie d'argent public ! Le crédit d'impôt est totalement inefficace. Ce n'est pas moi qui le dit. C'est un organisme créé par le gouvernement Ayrault lui-même : le comité de suivi du crédit d'impôt. Ce crédit d'impôt était censé aider la "compétitivité" des entreprises qui sont dans la concurrence internationale. Je ne donne que deux chiffres. A peine 9% des 20 milliards d'euros profitent aux entreprises qui réalisent plus de 35% de leur chiffre d'affaire à l'exportation. Alors que 38% des 20 milliards vont à des entreprises qui n'exportent pas du tout. Parmi les principaux bénéficiaires, on trouve beaucoup d'entreprises qui ont des activités non délocalisables : EDF, GDF, Carrefour… Pour celles-ci, c'est un pur effet d'aubaine !
Voilà ce qu'est ce crédit d'impôt. Une mesure inefficace. Une gabegie fiscale. Une mesure coûteuse qui prolonge les privilèges du MEDEF et des grands groupes. Et qui sera payée par le peuple avec des services publics en moins et la hausse de la TVA. Voilà ce que nous voulons mettre en échec en manifestant à Paris le 1er décembre pour la Révolution fiscale et contre la hausse de la TVA.
Olivier Dartigolles dit que le FdG n'existe pas comme alternative car il s'est empêtré dans des disputes à propos des municipales, ce qui n'est pas la préoccupation des gens. C'est tout à fait exact : la division aux municipales va entraver notre visibilité et les gens veulent pouvoir compter sur des formations politiques qui promeuvent des solutions, de façon lisible, cohérente et sur la durée. Au moment où les solfériniens s'effondrent, le FdG avait le devoir de proposer une solution solide et bien distincte. Il s'en faudra de peu sur le nombre de représentants, de beaucoup malheureusement sur l'exposition, à cause de Paris et de quelques personnes...
Par ailleurs, le scepticisme et l'impatience de certains face à la réaction politique du FdG, au travers de la marche du 1er décembre, est aisément compréhensible. Mais ce mouvement s'inscrit dans la légalité institutionnelle du moment. ce n'est pas sa mission de déclencher une révolution, qui en tant que processus politique, n'est pas maitrisable. Personne ne peut la prévoir, encore moins la lancer et l'encadrer. En outre, c'est tout sauf un amusement festif. C'est donc un objectif de dernier recours. Notre travail à tous, militants et sympathisants, c'est d'éveiller les consciences et les rendre disponibles à la résistance, en dépassant ces réflexes partisans navrants que je vois chez certains. La marche pour une révolution fiscale va dans ce sens, ni plus, ni moins...
B. Constant disait: "Dans les sociétés modernes, ce qui intéresse les gens n'est pas la gestion des affaires communes, mais la garantie de leurs jouissances". C'est le cas aujourd'hui, la gestion des affaires communes est réalisée par l'oligarchie financière avec pour arme la presse à ses ordres. Comment sortir le peuple de sa léthargie ? En faisant la politique et c'est ce que tente JL Mélenchon, sinon revenons avant 1848 au vote censitaire, nous ne serons plus embêtés!
la révolution que nous travaillons ne se déclenche pas à notre bon vouloir. Un jour, un évènement inattendu, la déclenchera dans le peuple qui touchera le fond de son impuissance, ligoté par le mépris silencieux de ceux qui l'écrasent ! Là, il faudra être opérateur, prêt au grand changement que nous voulons. Le rêve sera réalité, il faut s'y préparer. L'électron libre de la Finance réduira sa marche de manœuvre enfin !
Jean-Luc Mélenchon dit "les mauvaises raisons ne se signalent pas par l'absence de raisonnement". En effet on trouve toujours à justifier celles-ci par de bons arguments en apparence. (discours de Barbaste à propos des va-t-en guerre contre Jaures). Exemple, ne pas suivre une ligne indépendante et conquérante ici ou là peut sembler se justifier par l'entrainement des hésitants PS et autres partisans de gauche dans notre convergence FdG écolo-sociale. Cela en conservant une attitude globale démocratique et non d'appareil comme autrefois. Il y a bien un progrès, mais aussi un pas de côté stratégique inopportun dans l'élan global, ce qui révèle de mauvaises raisons politiciennes quant à cet écart. Ne serait-ce qu'une manoeuvre à l'ancienne alors qu'il faut rompre clairement avec la politissonnerie ?
Le FdG est L'alternative à tout ce mauvais brouet, une république laïque indivisible. Le PC s'est satellisé autour du soleil FdG, pas sûr qu'il réussisse à capter les lunes qui passent à portée de gravité. En attendant la comète Ison si elle ne fait pas pschitt entre-temps (pour le 29?)
Mille fois merci à Jean-Luc Mélenchon pour ses rappels très pédagogiques qui nous enrichissent l'âme rougeoyante.
Collez partout l’affiche du 1er Décembre: [...]
[Edit webmestre: Ce n'est pas l'affiche du 1er décembre. C'est votre affiche. Vous créez un malentendu en procédant ainsi. Vous pouvez la soumettre sur les réseaux sociaux, par exemple. Ici, cela ne peut se concevoir qu'à l'occasion d'un commentaire pertinent en rapport avec le billet.]
A voir absolument sur l'humanité.fr, l'épisode 21 "on leur fait un dessin" sur le coût du capital. Quel autre journal consacre t-il 2 pages sur la réunion du FdG de ce mardi ?
Bonjour, regrettable d'être contraint de verser un montant libre devant être supérieur ou égal à 36 €. Je cotisais à ma mesure pour le PCF avec le peu de moyens dont je dispose (moins de 300€) par mois. "Mes" misérables 10€ seront par conséquent versés au PCF. Un détail parmi tant d'autres qui pousse la jeunesse à se radicaliser dans la violence et la révolte. Il est déplorable d'imposer une somme minimale pour le parti, la faible contribution des personnes en situation précaire serait pourtant utile, une mise au rebut de plus de ce que l'on nomme les paumés. Pour 2017 une infime minorité de la jeunesse communiste réserve à la France et à tous les partis politiques confondus une surprise de taille, croyez nous.
Le 1er décembre il est prévu depuis longtemps un hommage à un ami artiste parti trop tôt au mois de juin, mais je serai avec vous tous en pensée. A tous les camarades qui "jugent", je voudrais dire qu'en temps que communistes attachés au FG nous passons par des moments bien sombres, n'en rajoutez pas! Avant le vote parisien c'était l'inquiétude, après le vote une telle déception et comme un grand vide. Il y a eu l'envie de renvoyer sa carte, mais est-ce à ceux qui sont restés fidèles de partir ? Après tout si on fait les comptes la majorité des militants n'a pas dévié de nos idéaux, mais vis-à-vis de nos responsables, je ne le cache pas, le coeur n'y est plus. Pour moi c'est une faute politique grave dont les motivations sont peu avouables. Le débat "rester ou partir" n'est pas tranché, mais être au Front de Gauche ça c'est une certitude! Dans tous les cas!
Les Cotes d'Armor avec toi à Paris le 1er Décembre. Sans bonnets rouges mais avec nos foulards rouges. Ne pas confondre !
"Mais qu'un président de la République qui a été socialiste parle de la Grande Guerre sans dire pourquoi et comment celui-là, notre Jaurès, lutta jusqu'au bout, et contre qui, pour empêcher la tuerie, tout de même ! Et que le même soit capable d'évoquer en apologiste sans nuance la figure du seul Clémenceau, fusilleur de mutins, réprimeur d'ouvriers et responsable du traité de Versailles, qui contribua tant au déclenchement de la guerre suivante, c’est petits bras !"
Pour avoir écouté intégralement le discours, FH cite Jaurès pour ces explications sur l'engrenage des impérialismes qui ont amené la guerre. Ensuite, Clemenceau est également cité, mais aussi brièvement que Jaurès.
Précipitez-vous voir " Les jours heureux ", film de Gilles Perret, sur le programme du Conseil National de la Résistance. Ce film est magnifique. Profs d'histoire, il faut y emmener les élèves.
L'effet 1er décembre risque d'arriver trop tard sur Clermont-Ferrand. Effet 1er décembre : c'est remettre le Front de Gauche sur les bons rails de l'action comme le 5 mai ou le 30 septembre. L'urgence de l'intervention du peuple de gauche de Clermont-Ferrand devient évidente, certains préparant les leurs à une rupture dès le début de la semaine prochaine, en accusant bien entendu les autres. Cet appel est disponible sur mon site dans le répertoire /pub/textes.
Bien sûr, je viendrai le 1er décembre. Avec une pancarte dénonçant le racisme. Je regrette, vraiment, que le PG n'ait pas pris l'initiative d'un grand rassemblement contre cette "bête immonde" qui ressurgit. Devant la lâcheté des solfériniens, il y a un drapeau à relever, un front uni de gauche immense à mobiliser, des paroles fortes à faire entendre, encore et toujours.
Camille, PG
Oui Jean-Luc, nous y serons et je lis que beaucoup aurons la même démarche. Il est plus que temps de réagir. L'humain d'abord.
Je viens de lire tous les commentaires depuis 3 jours, c'est un vrai boulot. Je suis entièrement d'accord avec mon camarade Nicks, donc inutile de commenter, c'est fait. Bravo Nicks, très bonne prestation. J'aimerais avoir ta souplesse dialectique dans l'élaboration de tes réponses, chapeau, je prends de la graine.
Je serais là le1er décembre étant à Paris pour le CN du 30 nov, donc à Dimanche à Bercy.
Bravo commandant P, c'est impossible pour moi de me tenir éveillé sur un discours de Hollande plus de 10 secondes. Encore que des fois, j'ai comme une nausée qui me tient en éveille mais je zappe avant de salir le sol.
Merci de faire vivre la parole républicaine dans vos entretiens télévisés !
Bonsoir camarades,
Camille, il n'est pas un écrit, un discours, une ligne du PG qui ne fasse appel à la fraternité avec tous ceux que le projet politique français républicain et social n'attire, contre le racisme, contre la chasse à l'émigré. Le degré supplémentaire, c'est que l'attaque frappe la République et son projet car ceux à qui il est confié aujourd'hui, sont incapables de le défendre. L'insulte à Mme Taubira est une insulte à chacun d'entre nous, à nous collectivement, nous républicains, nous héritier et porteur de la sociale. Avant, nous dénoncions. Aujourd'hui, faute d'une réponse de ceux à qui nous avons dénoncé, nous nous érigeons. Liberté, n'est concevable que dans le cadre de l'égalité, de la fraternité. Le PG assume ses responsabilité, en espérant qu'il ne soit pas le seul car, d'après une note synthèse des préfets la colère monte dans les départements, en dehors de tout cadre ou organisation. Fédérer ce mouvement, avant qu'il ne parte dans tous les sens au profit de ceux qui exploitent, complotent, après avoir semé la ruine, tel est l'enjeu du 1er décembre avec la simple question : l'impôt n'est il pas détourné quand il sert à payer les intérêts d'une dette à des financiers privés, avant de servir l'intérêt général, si ces financiers en ont abusé et spéculent sur sa faillite. Augmenter la TVA est prélever sur la consommation vivrière des plus pauvres. Ce n'est qu'un encouragement à spéculer contre l'Etat.
Les places de TGV sont réservées pour le 1er décembre, Aix en Provence-Paris A/R, le temps de marcher vers la solution avec les autres dans la même direction, celle du verrou de Bercy, toujours à l'oeuvre malgré le scandale Cahuzac. Le trafiquant chargé d'arrêter les trafiquants est démasqué mais le système qui l'a permis reste en place et tout continue comme avant.
C'est cher payé pour une marche et les achats de Noël seront amputés ou plus exactement le temps est venu de ne plus croire au père Noël du Marché.
@Camille
Lorsqu'on marche, on peut défilé aussi pour les idées humaines que nous proposons. Le fait de défiler pour une révolution fiscale, ne nous empêche pas d'inclure des slogans contre le racisme. Pour ma part, lors de la manif contre la réforme sur la retraite, j'avais deux pancartes : l'une avec les causes, les propositions et les financement sur la retraite, d'une main et de l'autre : une pancarte contre la guerre en Syrie qui profite au système financier. J'ai été applaudi pour la deuxième par des gens qui étaient en ligne sur le trottoir et nous regardait défilés. Soyons autonomes aussi dans nos revendications arrêtons d'attendre les slogans ou l'organisation des représentants politiques quel qu'ils soient, ils peuvent nous donnez une ligne à l'instant "T" mais il peut se passer des choses entre temps et c'est à nous a réagir sur le terrain, nous ne sommes pas des enfants alors prouvons le. Je revendique mon état d'adulte même si la société veut m'infantilisé, c'est ma résistance (intime) et que j'essaie de transmettre autour de moi.
L'effet papillon existe-t-il ? Des citoyens marchent pour protester contre des règles injustes et finalement ceux qui ne marchent jamais risquent de saisir ce prétexte pour laisser déborder une colère informe. Ceux qui jouent avec le feu en attisant cette colère savent bien que c'est le meilleurs moyen de se protéger d'une vraie révolution. Il est donc normal qu'ils ne s'en privent pas, mais on pourrait quand-même essayer de s'adresser directement à cette masse. On a l'impression que nous espérons indirectement provoquer une réaction salutaire, alors qu'on sait que celle ci risque d'être détournée de son but. La mobilisation de tous ceux qui sont plus ou moins conscientisés est nécessaire le 1er décembre, cependant le vocabulaire est devenu un code de reconnaissance sociale, et dès qu'il est recherché la masse s'en désintéresse. C'est parce que tout le monde est partisan du moindre effort dans la société de consommation, celle ci nous a fait croire que la précarité avait disparu. Même les pauvres croient à ce système !
Dire "révolution fiscale" c'est recherché même si cela semble faire partie du langage courant. Ne pourrait-on s'interroger sur notre propre crainte du populisme, on a l'impression on veut se mettre à l'abri des simplifications abusives mais que de ce fait on n'ose pas parler aux gens. Chacun pourrait se dire: qu'est-ce qu'on aimerait vraiment crier ?
Ce qui est proprement incroyable, c’est la léthargie du PS après les insultes contre Mme Taubira. A part des déclarations indignées, que font-ils ? Rien. Pas une manif, pas un rassemblement. Où sont-ils, les Héraults de l’anti-racisme, ceux qui organisaient autrefois des rassemblements et des concerts gigantesques ? On a presque l’impression étrange que cette affaire embarrasse le gouvernement …
@Denis F
Je ne préjugerai pas de l'utilité de quelque commentaire que ce soit sur ce site ou ailleurs, mais merci quand même !
Que se passe t'il donc à Clermont ? La menace serait-elle si grande que le Ps essaie une nouvelle fois d'instiller la division en s'appuyant une nouvelle fois sur les réflexes de conservation partisans, d'où qu'ils viennent ?
Lu dans l'huma hier un sondage sur Marseille dans deux arrondissements le front de gauche est à 11% d'intention de vote. La campagne n'est pas démarrée. Rappelez vous le début de campagne de la présidentielle les sondages donnaient 4% à Jean Luc Mélenchon. Le temps de la campagne il a fait 11%. Alors si nous travaillons bien il y à un espoir de bons scores. Mais il faut y aller, arrêter les querelles Tous au boulot. Nos concitoyens sont très remontés, il faut que leur colère se traduise par un vote pour le front de gauche.
Hier au Sénat, c'est Pierre Laurent et son groupe ont pris un gros seau d'eau froide, suite aux questions se rapportant a l'indispensable réforme fiscale qui s'impose de toute urgence dans notre pays et tant que j'y suis, pourquoi pas, sur toute la communauté des pays Européens. Les images parlent d'elles mêmes. L'arrogance ainsi que le culot de l'homme au sifflet qui vient de se découvrir une main qui ne tremble pas (sic), alors que sa voix le trahit, pendant que le pays gronde de colère. Les réponses ainsi que les conseils apportées étaient osées et complètement à coté de la plaque, comme d'habitude. Voilà un avant gout de ce qui va se passer à mon avis continuellement, pour tous ceux qui ont fait le très mauvais calcul et pensés, qu'une alliance avec des menteurs et des imposteurs de Gôche est possible et envisageable. Moi même, j'ai pu ressentir à distance le désarroi, ainsi que le dégout face à cette sinistre politique et ceux qui la mènent actuellement et je me pose encore la question, comment cela est-il possible de se tromper à ce point ? Plus que jamais, il ne faut pas se tromper de colère et surtout d'adversaire.
Oui il faut y aller, mais les yeux ouverts ! Effectivement les 11% à Marseille et à Paris (sans le PCF) montrent que l'acquis de 2012 est bien là. Mais la question est : pourquoi ne décolle-t-on pas de ces 11% malgré le naufrage solférinien ? L'une des réponses tient au fait que les abstentionnistes de gauche ne se tournerons vers nous que si notre opposition au gouvernement est claire et nette. Comment pouvons-nous prétendre être une alternative crédible, quand le leader du PC appelle à manifester le 1er décembre à Bercy tout en soutenant la même liste que... Moscovici !? Il ne faut pas prendre les citoyen(ne)s pour des imbéciles !
Au sujet de la dette de la Grèce je viens de comprendre pourquoi, en lisant "La grande saignée" de F. Morin, on ne lui pas laissé faire défaut alors qu'elle ne représente que 3% du PIB européen. En fait les Grandes Banques, compagnies d'assurances on émis de grandes quantités de CDS nus (des assurances contre le défaut de la Grèce sans que les spéculateurs ne détiennent en contrepartie des titres de cette même dette). Donc si la Grèce fait défaut les détenteurs vont faire jouer leurs CDS et il est fort probable qu'un grand établissement financier se retrouve en grande difficulté d'où une nouvelle grande crise systémique, comme les états sont exsangues à cause de la précédente crise nul ne sait ce qui peut se produire. Dans son ouvrage F. Morin compare le système financier international à une centrale nucléaire prête à exploser. Autre exemple de la folie du système la quantité des produits financiers complexes dit "dérivés" responsables de la dernière grande crise des "subprimes" n'a pas diminué mais au contraire augmentée.
Y a-t-il un site quelque part qui s'occupe de regrouper les informations pratiques sur les déplacements vers Paris-Bercy le Capital le 1er décembre ? S'il y a une chose qui pourrait aider certaines personnes non parisiennes ou des alentours encartées ni dans un parti ni un syndicat à se décider à se joindre à cette manifestation, c'est bien une facilité et accessibilité d'organisation mise en place ! Il me semble que cela fait défaut. Question transport il se trouve que Bercy possède une gare et quelques trains TER et Intercités qui la relient à la "province" comme on dit, donc des tarifs peut-être plus praticables que des TGV?
Bien dit Fançois (70).
On ne décolle pas parce que nous ne sommes pas perçus comme une force d’opposition radicale. Bien sur les discours et analyses de Jean-Luc Mélenchon sont lisibles, mais pas encore assez simples et radicales pour tout un chacun.
Je ne parle pas des autres écrits du PG destinés aux militants et la plupart du temps illisibles ! Je ne parle pas de la démesure sur (entre autres) le thème ô combien essentiel du transgenre, de l'intersexe, qui viennent noyer le discours pourtant intelligible sur l'écosocialisme. Franchement quel délire ! Comment voulez-vous être visible dans cette bouillie. Il faudrait déjà être nettement plus clair pour être identifiable.
De même Jean-Luc dit dans un interview qu'il n'est pas pour la destruction des biens publics (les portails écotaxe). Oui bien sur, mais cette écotaxe a été décidée en dehors de tout processus démocratique réel. C'est encore un abus de langage de la république représentative, ce bien public n'a de public que le nom et le financement. Alors il est normal que le peuple reprenne ses droits et décide lui-même du sort de ce bien public.
On fait comment quand sur une commune il y a une liste Front de Gauche avec des adhérents du PG et du PCF conseillers municipaux sortants, et qu'il y a une autre liste avec des adhérents du PCF conseillers municipaux sortants,et le PS? Quelle liste peut de réclamer de candidats PCF-Front de Gauche et utiliser le logo du Front de Gauche? C'est ce qui se passe chez moi, et personne n'a pu encore me donner de réponse...
Dans un souci pédagogique et d'information des amis et militants Front de Gauche, il serait bien de mettre en ligne sur ce blog les discours de Tarbes et de Pau. Ne serait-ce que pouvoir participer au débat "Front de Gauche polémique" qui serait opposé à un "Front de Gauche dans l'Action" quand on sait que la stratégie précède et accompagne l'action.
Après Montluçon, les communistes d'Yzeure (à côté de Moulins) viennent de décider à 55,8% (participation 89,6%) d'une liste autonome du Front de gauche. Bravo les communistes ! Cela prend d'autant plus de sel que la fédération PCF avait passé un accord avec la Fédération PS sur les Municipales. Des pressions avaient été exercées sur les communistes montluçonnais : Montluçon ne peut être un ilôt disaient-ils. Reportez-vous aussi aux motivations dans la page de La Montagne de ce jour. Excellent !
Tant que nous n’afficherons pas une volonté de rejet de l’Europe, du moins de cette Europe là, il est peu probable que notre pourcentage augmente. Le non au référendum traduisait l’intuition que cela n’apporterait rien de bon et l’aggravation de la situation en apporte la confirmation. Le FN a progressé depuis que l’Europe a été mise en place mais le nombre d’abstentionnistes aussi. Je crains donc que l’épouvantail Européen auquel nous nous accrochons avec l’espoir de le changer, tienne éloignés de nous tous ceux dont les doutes ont été confirmés. Ils n'y ont jamais cru et d'une certaine manière ils avaient raison, alors pourquoi viendraient ils rejoindre ceux qui y croient encore ?.
@ avantipopolo
L'exemple de ta commune montre combien il est urgent de sortir de l’ambiguïté dans laquelle nous sommes quant à la nature du Fd G : gauche de la "gauche" ou gauche face à la droite solférinienne? Cette ambiguïté est un facteur de division du FdG. Quand nous aurons clairement opté pour la seconde stratégie, les solfériniens masqués du PC suivront l'exemple de Robert Hue et les communistes authentiques, libérés, pourront poursuivre le combat commun.
Manif le 1er décembre à Paris ? On fait comment à Lorient ? C'est la Fête de l'Huma-Bretagne ce même week-end ! On va à Paris et on vide la Fête de l'Huma ou on reste à Lorient et on clairsème le rangs de la manif parisienne ?
@ avantipopolo
Ta réponse est dans la vidéothèque dans l'émission " Samedi Politique " à la 27ème minute.
Merci Jean-Luc pour ton discours du 11 novembre. Quelle leçon d'histoire. Il faut que les jeunes te regardent et t'écoutent, eux qui n'ont pas de culture de l'histoire, surtout pas de celle-la. Tu as résumé les choses de façon très claire. Attention, a un moment j'ai cru voir Jaurès et cela valait la peine encore merci.
@234_françois dl
"Le FN a progressé depuis que l’Europe a été mise en place..."
En écho à votre constat. Le solférinien C.Bartolone accuse l'UE "d'offrir l'Europe au populisme, (donc) à l'extrème droite", ce qui ne semble pas déranger vraiment la troïka ultra-libérale à la baguette qui s'en accommoderait sans doute fort bien. Pendant ce temps là, la holding FN scelle des alliances pour monter un groupe parlementaire européen qui fédère les europhobes (sic) d'extrême-droite propres sur eux. Jamais à une contradiction près.
De cette pseudo-Europe là, future colonie nord-américaine, évidemment on n'en veut pas, c'est plus que clair ! La coopération fraternelle oui, la concurrence asservie et complètement faussée, non ! Jean-Luc Mélenchon ne clame pas autre chose.
Nous ne voulons pas de l'Europe du pognon über alles. C'est clair, non? On doit la transmuter écolo-socialement et, si l'inertie des banksters est trop forte, la saborder pour mieux la faire naître dans l'intérêt général des populations.
Des idées-force simples mais bien argumentées, expliquées avec pédagogie comme le fait si bien Jean-Luc Mélenchon ainsi que quelques autres souvent cités ici. Merci à eux qui mettent l'ouvrage sur le métier inlassablement !
@brendan3
Rends toi là où ta présence sera la plus utile. Perso je suis à Nantes et ça me couterait autant d'aller à Lorient ou Paris, j'ai rien d'autre à apporter que ma contribution à la "jauge" mais de ce point de vue et du résultat politique à la clé, j'irai à Paris évidemment, je vais même tâcher d'arriver 2 jours avant pour le meeting de Danièle Simonnet.
L'Huma a surtout besoin d'attirer de nouveaux lecteurs, on peut chacun en acheter une pile pour la distribuer en manif, c'est la meilleure façon d'aider le journal.
@Christian B
Tu t'emportes, car l'écotaxe a fait l'objet d'un vote à l'assemblée nationale avec un large consensus à droite de L'UMP au PS. Quant à la question de la destruction du bien public, deux choses. Dans son discours de Garges les Gonesse, Jean-Luc Mélenchon indique bien qu'il dénonce le "deux poids deux mesures", d'un Mathieu qui se voit condamner pour avoir balayé le contenu d'un bureau de sous préfet, et de bonnets rouges, souvent patrons, qui bénéficient d'une étrange impunité lorsqu'ils brûlent et pillent. Dans la période que nous vivons d'autre part, prenons garde à ne pas nous mêler à la tentation de la violence. La colère est grande dans le pays, et rien ne semble fédérer cette lame de fond. Dans ce contexte, il faut être conscient que depuis le débat du mariage pour tous, en passant par Clement Meric, les bonnets rouges, tout est bon pour la droite pour provoquer un gouvernement isolé, et un PS qui ne sait plus ce qu'est une colère populaire. C'est notre détermination, notre argumentation sûre, nos proposition radicales et concrètes qui fédèreront. Dans la foire d'empoigne entre la droite, le PS, le FN, l'UDI, tous d'accord pour nous tondre, l'alternative que nous proposons, clairement, fermement, mais sereinement, démocratiquement, fera la différence, c'est une affaire de temps, de semaines. N'ajoutons pas à la fébrilité des tondeurs. Soyons fort, le premier décembre.