29nov 13
Varin et ses frasques financières, Varin et son orgie de cruelle insolence et d’indifférence sociale, Varin est la démonstration concrète et personnelle du sens de notre manifestation du 1er décembre. C’est pour lui donner, à lui et à ses compères, 20 milliards de cadeaux sans contrôle que François Hollande augmente la TVA. Pour rien d’autre que leur usage personnel. J’en fais la démonstration dans ce post. Tel est le régime finissant que nous avons sous les yeux. Le régime des privilèges et des pensions somptuaires.
J’écris ce post à la veille de notre manifestation du premier décembre ! Dans quelques heures tombera l’article haineux du « Monde ». On sait que c’est dorénavant la tradition de ce journal, dont on a pu mesurer la violence de l’hostilité de principe en mai dernier. Il n’est pas le seul à avoir cette conception de la « mission d’information ». J’en donne un autre exemple avec le « Télégramme ». Les chaines d’information continue feront-elles pour notre marche ce qu’elles ont fait pour celle des « bonnets rouges », tout au long d’une journée entière ? Bon ! On devine mon anxiété. Elle est personnelle autant que politique. Ma pensée se tourne vers les milliers de camarades qui ont préparé toute cette mobilisation en moins d’un mois. Tous ceux qui vont passer des heures en transport. A la fin, on verra que personne dans le pays n’est capable de mobiliser autant que nous. Mais, bien sûr, Valls dira que nous sommes une poignée et les caniches diront que c’est un échec. Ceux qui m’ont suivi dans mon passage chez Bourdin ont vu que celui-ci m’interrogeait déjà sur cet « échec » avant que l’évènement ait eu lieu. Vous devez marcher sous l’outrage permanent, en pensant que c’est nous qui portons ce qui reste de dignité politique dans la gauche citoyenne cette semaine affreuse où nous avons vu les solfériniens voter le recul de la retraite à soixante-six ans, un an de plus qu’avant 1981 !
En réalité jamais autant de structures syndicales de base de la CGT n’auront appelé avec nous, autant de réseaux de toutes sortes ne se seront prononcés. Nous serons très nombreux j’en prends le pari. Cette force, c’est ce qui compte. Car le gouvernement et les puissants savent que tant qu’elle existe, qu’elle est là, tant que nos porte-paroles ne cèdent pas à la sale musique du renoncement, les étapes suivantes de la forfaiture sont paralysées. L’union nationale à laquelle commencent déjà à appeler certains socialistes en France ferait suite à celle qui s’observe dans 16 pays déjà et dorénavant 17 avec l’Allemagne. Elle est la pente obligée de la situation austéritaire. Elle n’aurait pas d’autres contenus qu’une immense purge sociale sous couvert de redressement national.
La preuve par Varin
L’affaire de la retraite de Varin est à mes yeux d’abord et avant tout une démonstration de la valeur de nos raisonnements pour convoquer la manifestation du 1er décembre. Car les vingt millions alloués à ce monsieur, plus les cinquante que les hauts cadres se sont attribués, selon la CGT, font un total de soixante-dix millions, n’est-ce pas ? Il se trouve que PSA va, d’un autre côté, toucher environ soixante-dix millions d'euros grâce au « crédit d’impôt compétitivité ». C’est ce crédit d’impôt pour lequel le pays est mis à contribution pour un montant de vingt milliards d’euros, dont sept milliards en TVA. La TVA à payer à partir de janvier va donc servir à arroser ces messieurs de PSA pour un montant équivalent à 4 000 Smic annuels.
Bien sûr l’immoralité du procédé ne s’arrête pas là. Mais il faut tout de même en mesurer la portée. Rien ne démontre mieux l’ineptie de ce crédit d’impôt, qui oblige à augmenter la TVA du commun des mortels, va encore pénaliser la consommation des plus démunis et ralentir encore l’activité productive du pays. C’est l’inutilité absolue de ce cadeau qui justifie d’être déterminés et durs pour obtenir l’abrogation de l’augmentation de la TVA. Elle va couter 107 euros par personne, en moyenne, nourrissons compris. Pour les beaux yeux de monsieur Varin et de ses semblables, coûteront plus chers : les vêtements, les abonnements de téléphone, les abonnements d’internet, la consommation d'électricité (seul l'abonnement est taxé à 5,5%), les meubles, les voitures, les vélos, les cahiers, les crayons, l'informatique. Ce n’est pas tout, ma petite liste n’évoque que le taux général qui passera à 20%. Mais il ne faut pas oublier le taux intermédiaire passant de 7 à 10 % ! Auriez-vous oublié que la hausse Hollande s'ajoute à la hausse Sarkozy ? Sarkozy a décidé de passer les mêmes produits de 5,5% à 7% de TVA en 2011. Hollande les passe de 7% à 10% au 1er janvier 2014 ! Donc, pour monsieur Varin et ses semblables, grâce à monsieur Hollande, il y a un doublement de la TVA en 3 ans, de 5,5% à 10% sur une foule de choses quotidiennes ! Les transports en commun, bus, métro, RER, mais aussi les maisons de retraite (logement et repas), l'enlèvement des ordures ménagères, les médicaments non remboursables, les travaux dans le logement autres que l’isolation thermique, la restauration, l’hôtellerie, y compris les campings ! Tout ça pour le seul bénéfice personnel de monsieur Varin et ses semblables ! Dites merci à monsieur Merci Hollande ! Dites merci au PS !
L’immoralité de la situation c’est que ce monsieur Varin recevrait, pour cinq ans d’échec à la tête de l’entreprise, 1750 fois la prime de départ moyenne d’un ouvrier licencié au bout de 20 ans de service de bonne et excellente qualité. Comment je sais que ce sont des services de bonne et excellente qualité ? Parce que si ce n’était pas le cas, l’ouvrier en question aurait été immédiatement renvoyé ! Et parce que je sais combien, pendant ces vingt ans, la productivité horaire dans l’entreprise n’a cessé d’augmenter ! Au moment même, 1000 salariés licenciés de PSA restent sans aucune solution d’emploi ! Redistribuer la rente de 21 millions d'euros du multimillionnaire Varin et les 50 millions d'euros de retraites chapeau des 5 autres dirigeants permettrait de verser à ces 1000 salariés l'équivalent du SMIC pendant 3 ans !
Ce qui est immoral c’est qu’il ait fallu la dénonciation de la CGT pour que ce monsieur et ses semblables s’émeuvent. Puis il est immoral de dire qu’il a renoncé à sa retraite, alors que c’est faux. Il est immoral encore qu’aussitôt ce faux renoncement prononcé, le président Hollande le félicite pour avoir pris une décision « sage » et qu’aussitôt les médias reprennent en boucle ce genre de félicitations. Telle est la société dans laquelle nous vivons, telles sont les « élites » qui dirigent le pays et ses grandes entreprises. C’est au service de ce type de voyou (« outrances !» « invectives ! » « populisme » !) que fonctionne Bercy et son ministre qu’on n’a pas le droit de qualifier, mais dont même le président de la République et le Premier ministre se méfient quand ils prennent des décisions importantes qui concernent le secteur dont il a la charge !
L'effet « vendanges » grise le thermomètre
Bon, c’est reparti ! « Le chômage baisse ! Vous dites bravo à François Hollande, monsieur Mélenchon ? » « Pouet ! Pouet ! C’est-la-chenille-qui-redémarre ! » On m’a déjà fait le coup au mois d’octobre, si vous vous en souvenez. Mais un ignorant de gauche comme moi n’a pas eu peur, à l’époque déjà, de dire : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible ». Aussitôt, question à mille euros pour faire un buzz : « vous accusez l’INSEE de mentir ? » « Pouet ! Pouet ! C’est la danse des canards ! » Que je puisse avoir raison ne leur venait même pas à l’esprit ! Je reconnais que je n’avais qu’un raisonnement à opposer aux « décrypteurs » et autres marioles du « en clair, et concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ». Ce n’est pas par hasard que Libération a perdu 40 % de ses lecteurs. Ce n’est pas la rubrique décryptage qui aura arrangé la crédibilité du bulletin paroissial ! Aucun de ces benêts n’avaient réfléchi à ce point : comment le chômage peut-il baisser en août quand l’activité ralentit et, qui plus est, en pleine récession ? J’ai donc dis crânement : « je ne le crois pas ! Ce n’est pas possible ! » Chaud devant pour moi ! Qui avait raison ? Moi. Les chiffres étaient faux, en effet ! C’était le fait d’une obscure relance par sms, ratée. Cette fois ci : pareil ! J’affirme : le chômage ne baisse pas, il augmente. La baisse annoncée par les journalistes amis des solfériniens n’existe pas. Ce n’est pas possible. Avec une croissance voisine de zéro, le chômage ne peut pas baisser, il ne peut qu’augmenter. Le chômage arrête d’augmenter avec une croissance de plus 0,8%. Les emplois commencent à se créer en plus grand nombre qu’il ne s’en détruit à plus 1,8% !
Par quel miracle le chômage reculerait-il quand les entreprises licencient à tour de bras ? En un an, près de 44.000 entreprises ont été rayées de la carte, soit une hausse de 4 % par rapport à 2012. Le record de 2009 est donc battu. C’était pourtant l’année de récession, catastrophique sur le plan de l'emploi, qui suivait la catastrophe des subprimes ! La liste des licenciements ou emplois menacés s'allonge : Mory-Ducros (plus de 3000 emplois), Tilly-Sabco (1000 emplois), Fagor-Brandt (1 870 emplois), Goodyear (1173 emplois), La Redoute (700 emplois), France Télévisions (361 emplois), BPCE (700 emplois). Ce sont 170 entreprises par jour, pour la plupart directement dépendantes de la consommation des ménages, qui ont été placées en procédure de sauvegarde depuis un an ! Ce gouvernement assèche le pouvoir d'achat des Français et vide le pays de son sang. Leur politique : souffrez aussi longtemps qu'il le faudra, la prophétie de Hollande se vérifiera bien un jour ou l’autre !
Au cas présent donc, « l’amélioration des chiffres du chômage » c’est encore une fois un leurre. Le nombre de chômeurs de catégorie A, B et C continue d'augmenter : hélas ! Plus de 40 000 chômeurs supplémentaires en octobre. Depuis l'élection de Hollande, c'est 1100 chômeurs de plus par jour ! Comment expliquer non pas la baisse mais la nouvelle embrouille ? La catégorie A, c’est ceux qui n’ont pas travaillé une heure dans le mois. La B et la C correspondent à quelques heures travaillées. Donc, quelqu’un qui n’a pas travaillé une heure en août mais qui va faire les vendanges en septembre et octobre est sorti des chiffres du chômage total. Vu ? Comment je le sais ? Parce que j’ai des copains dans ce cas ! Et parce que j’ai vu dans les statistiques que le nombre des chômeurs passés en catégorie B et le C avait bondi ! Mais moi, je suis de gauche et je n’ai pas été dans la promotion de l’ENA de môssieur Hollande et môssieur Sapin ! Et comme la rubrique décryptage de « Libération » a déjà prouvé dix fois que je n’étais qu’un menteur, de quel droit ai-je encore le front de dire quelque chose ? De quel droit j’ouvre la bouche quand les très intelligents ont parlé et que leur caniches ont jappé de joie ? N’empêche croyez moi : l’effet vendanges les a grisés, mais vous : restez sobres !
L’Europe en secret
On apprend par le magazine danois « Notat » que la Commission Européenne de monsieur Barroso a tenu une réunion secrète le 22 novembre avec des représentants des 28 États membres. Comment la Commission justifie-t-elle le caractère secret de cette réunion ? De qui se cache-t-elle ? L'objet de cette réunion était le développement d'une stratégie de communication pour rassurer les populations quant au Grand Marché Transatlantique en cours de négociation. Il s'agit de « de définir les termes du débat en communiquant de façon positive » pour « réduire les craintes et éviter une multiplication des doutes ». Ainsi, de l'aveu même de la Commission, les peuples n’aiment pas le nouveau potage qui se prépare ! C'est une bonne nouvelle. Mais plutôt que d'œuvrer pour euphoriser la réalité et la travestir, la Commission ne devrait-elle pas plutôt s’interroger sur sa légitimité à mener de telles discussions, dans de telles conditions ? La Commission dit qu’elle note une faiblesse de la position de l'UE vis à vis des Etats-Unis. Ben oui ! C’est le cas, mais la faute à qui ? Cette négociation n’est confidentielle que pour les citoyens. Les termes exacts de l'accord ne sont connus ni des parlementaires, ni des peuples européens. Pourtant, dans le même temps, les Etats-Unis espionnent les institutions de l'Union Européenne et nos ambassades. De fait, en effet, c’est une position de faiblesse. La Commission envisage-t-elle à minima d'informer les parlementaires sur ces négociations pour rétablir le rapport de force ? Non bien-sûr. La dictamolle continue. Qu’est-ce que la dictamolle ? Une variante soft de la dictature. Le régime européen.
Autre secret bien gardé : que faisait la baronne à la négociation avec l’Iran ? Car c’est très étrange : c'est Catherine Ashton, Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangère et la politique de sécurité qui a annoncé « l'accord sur un plan d'action » concernant le nucléaire iranien. Pourtant, les négociations impliquaient le groupe dit « 5+ 1 ». C’est-à-dire les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Grande Bretagne, la France et Allemagne et, bien sûr, l’Iran. L'Union Européenne n'en faisait pas partie officiellement. A quel titre Madame Asthon a-t-elle participé à ces négociations ? Quel était son mandat lors de cette rencontre ? Les commentateurs se réjouissent de cet accord et de la présence de Catherine Ashton lors des négociations. Mais par qui ce mandat de négociation lui a-t-il été confié ? Décidément, cette Europe là est de plus en plus décoiffante. Des ministres nord-américains participent à ses réunions sans en être membres et des européens s’affichent sans mandat dans d’autres. Mais personne ne dit rien, jamais, nulle part. Et surtout la France ne dit plus rien.
Rappelons que si l'Iran accepte de limiter son programme nucléaire, l'accord est provisoire et doit déboucher sur un accord définitif dans 6 mois. Les parlementaires européens seront-ils tenus informés des évolutions de cet accord et du rôle que compte y jouer Mme Ashton ?
La Gorgone aussi frappait dur
L’OPIAM m’apprend que le journal « le Télégramme », organe de presse semi monopoliste dans l’ouest du pays, « éthique et indépendant », comme il se doit, a publié une brève d’annonce pour notre manifestation du premier décembre. Le portrait incroyable publié pour l’illustrer en dit long sur ce que sont ces gens et leurs méthodes. Ce n’est pas une erreur de leur part, car je n’ai reçu aucun message de la part de la rédaction. C’est donc un choix d’illustration délibéré. La dédiabolisation de Le Pen et ma diabolisation sont une seule et même politique. Ici, la méthode lourdingue de la photo hideuse et repoussante n’est pas nouvelle à mon sujet. L’OPIAM a déjà montré comment une photo du même type a été utilisée dix-neuf fois par cinq ou six journaux différents. Ce qui me parait ethno-graphiquement intéressant, c’est le recours au visage « bouche ouverte », dont la symbolique subliminale est très forte en iconographie. Cette bouche ouverte, c’est le monde « d’en bas » qui se donne à voir disent les notices savantes. Le monde des enfers. C’est en quelque sorte la bouche ouverte de la Gorgone décapitée. La Gorgone avec ses cheveux de serpents. Hagarde et décoiffée, comme le seront ensuite tant de représentations aussi du prophète décapité Jean-Baptiste, qui orne plus d’une façade de notre pays. Tiens, j’y pense : la Gorgone aussi figeait ceux qu’elle regardait. Elle les transformait en statues. Comme une photographie vous fige dans un instant. Pour finir Gorgone est vaincue par Persée. Comment ? Il l’affronte de face sans qu’elle puisse le regarder. C’est lui qui la regarde, mais dans le miroir que forme son bouclier. Et lui coupe la tête. Pour frapper, l’ennemi observe l’image qu’il ne peut s’empêcher de donner. Sa faiblesse est là. Voyez : sous l’outrage il faut philosopher et musarder dans les décryptages pour que le venin glisse sur le plumage. Mais ça ne marche pas toujours. L’intention de nuire et d’insulter, venant de tels donneurs de leçons ne doit pas être oubliée. Si vous n’avez pas absolument besoin de ce journal pour emballer vos laitues, pourquoi l’acheter ? Ne pas acheter les journaux qui nous insultent est une bonne façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. Ces admirateurs du marché ne peuvent répliquer. Savez-vous pourquoi cette presse écrite meurt ? Parce qu’elle prend ses lecteurs pour des imbéciles et que ceux-ci s’en rendent compte.
Attention je précise qu’il s’agit de mythologie. Car sinon le visqueux directeur de « l’Express », Christophe Barbier pourrait m’accuser d’appel au meurtre comme il vient de le faire à propos du tireur fou de Libération dont il m’a rendu responsable. Ni plus ni moins ! Lui dont les unes de son journal sont si souvent des incitations à la haine religieuse… Pas un de ses collègues sur le plateau n’a protesté. Comme c’est le silence de marbre contre la méthode des photos infamantes. Telle est leur précieuse liberté qu’ils nous invitent à défendre au premier coup de sifflet. La liberté d’être nié, avili, insulté, et l’obligation de dire merci. Ou de cotiser à « Reporters sans frontières », ce qu’il ne faut surtout pas faire si l’on ne veut pas mélanger son argent avec celui de Robert Ménard, le candidat du FN.
Des nigauds et de leurs bonnets
Samedi recommence la pantalonnade des « bonnets rouges ». Je forme le vœu que ne se reproduise plus le mélange ridicule de la dernière fois à Quimper. Parmi les nigauds d’alors, on avait vu quelques bons camarades ! De faible culture historique des luttes, ils s’étaient retrouvés à défiler à l’appel des évêques, du Medef, de l’UMP, du FN et j’en passe. Ceux-là, le lendemain, avaient la gueule de bois après avoir passé leur journée dans un tel jamboree de réactionnaires. Pour se passer les nerfs, et oublier la honte, ils coururent participer au chœur habituel des outragés de circonstance contre mes mauvaises manières et mon vocabulaire piquant. Bien sûr, depuis ce fameux week-end là, c’était le pic de gloire médiatique des « bonnets rouges ». J’étais bien seul, avec Martine Billard, à nommer les choses par leur nom. Depuis, la supercherie patronale est amplement démasquée. « Le Monde » y a même consacré une enquête très troublante, car elle montre des ramifications et des interactions très profondes entre patronat réactionnaire et identitaires soi-disant bretonnants. « France Info » a consacré un long reportage, mercredi 26 novembre, aux manœuvres du Front national pour tirer les ficelles du mouvement « bonnet rouge ». Rien n’est plus normal. Le mouvement « bonnet rouge » est une variante du vieux ressort qui fait le bois de lit des mouvements « corporatistes », comme dit FO en se retirant d’un mouvement où un syndicat ouvrier n’a rien à faire.
Mais encore à cette heure, de bons amis m’adjurent de comprendre que j’y serais allé trop fort. Le raisonnement est toujours le même: de braves gens se trouvaient là et il ne fallait pas les indisposer en les brusquant par une interpellation aussi peu flatteuse. Au contraire, d’après eux, il aurait même fallu participer au mouvement « pour en prendre la tête ». Je suis assez connaisseur de ces raisonnements dérivés de la métaphysique d’extrême-gauche. Dans cette optique les « masses » sont spontanément bonnes et pures et tout mouvement de contestation contient une portion de vérité révolutionnaire qu’il faut aider à s’épanouir. Toutes les erreurs stratégiques sont alors possibles, jusqu’aux plus tragiques. Ici, au cas précis, cette erreur d’évaluation aurait pu mener très loin. Mais un choc de clarification s’est imposé grâce à des Bretons à la tête froide qui ont su garder leur sang-froid. En convoquant, d’abord à Carhaix, puis dans chaque capitale départementale des manifestations, les syndicats de salariés ont commencé à reconquérir la direction de la colère populaire. Il est significatif que le leader bonnet rouge, maire de Carhaix, soi-disant divers gauche, ait été hué lorsqu’il a essayé de s’infiltrer dans les rangs des manifestants syndicalistes. A cet instant, la comédie était finie. Le Pen avait déjà mis le bonnet rouge sur sa tête et se faisait filmer dans cet accoutrement. La signature des casseurs de portiques était connue. Pour autant, il ne faut pas passer à côté de la portée de l’évènement et de la nécessité de son analyse sérieuse.
L'événement de Quimper est la première manifestation « interclassiste » qu’ait connu notre pays depuis des décennies. Il est d'une signification politique bien plus grave que le mouvement comparable qu'avait voulu soulever Gérard Nicoud de son temps. Il contient absolument tous les ingrédients qui constituent l'essence de ce que signifie en politique (et non dans le vocabulaire moral ordinaire des petit-bourgeois) le fascisme tel que l’a pratiqué par exemple Benito Mussolini. C'est un mouvement qui capte la colère populaire et la structure autour de quelques concepts absolument permanents dans l'Histoire. Le premier d'entre eux est la construction d’une identité commune aux patrons et ouvriers. Cette construction se fait évidemment toujours au service de l'intérêt particulier du patron. Le second est la formation d'une frontière ethnique qui distingue le groupe des « autres » et lui fournit une identité « glorieuse ». Là encore, l’opération se réalise par une construction culturelle mythique. La race, l'ethnie, la communauté, la vraie religion, etc. Dans beaucoup de pays, le nationalisme est l'habillage classique de cet interclassisme. Dans le nôtre, cela toujours été délicat à manier par la Droite, dans la mesure où l'idée de Nation se confond depuis l'origine avec celle de République et de Révolution. C'est la raison pour laquelle l'extrême droite et les monarchistes se sont toujours appuyés, dans notre pays, sur de mythiques « identités régionales » dont le contenu a toujours été strictement « essentialiste ». C’est-à-dire qu’avant toute chose il s’agit d’une identité excluant les « autres ». Une identité qui fonctionne au contraire de l'idée de Nation républicaine, laquelle est censée procéder à l'inverse de façon très largement inclusive. Dans les départements bretons plus qu'ailleurs, le procédé fonctionne dans un registre particulièrement ségrégatif politiquement. Sont cités et considérés comme des Bretons ceux qui participent aux pitreries des identitaires. La Bretagne blanche, héritière des monarchistes puis des collabos, s'est accaparée la représentation du mythe breton pour mieux exclure la Bretagne bleue (républicaine et laïque) et la Bretagne rouge (socialistes et syndicalisés). Ce n'est pas par erreur ou par incompréhension que les « blancs » le sont. Tout au contraire ! C'est très précisément pour éliminer les autres définitions de soi que la population pourrait se donner si elle prenait conscience de sa condition sociale réelle. Ils sont « blancs » pour empêcher les autres d'être rouges ou bleus.
Dans le passé, nos prédécesseurs dans la lutte de classe réglaient ces différends à coup de poings sur le lieu de travail dans la rue. En Bretagne aussi. Pour eux comme pour nous, il était vital de tracer la ligne de démarcation politique. Cela est plus difficile à comprendre aujourd’hui. Il faut donc faire un effort pour se souvenir ou se renseigner. J’ai connu la bataille des ouvriers CFTC pour déconfessionnaliser leur syndicat, et davantage encore leur action. Le plus souvent, il s’agissait d’arracher les salariés au paternalisme patronal, à la dimension personnelle des relations sociales, pour gagner la possibilité de raisonner en termes de droits sociaux et individuels. Le spectacle de ces ouvriers poussés par leur patron à s’affronter entre eux physiquement, puis de ce groupe à la remorque de leur patron dans l’occupation d’une sous-préfecture, a signalé une incroyable régression psychologique et politique. Pour rompre le cercle enchanté de la famille rassemblée autour de son « papatron », il faut parler clair et expliquer sans enjoliver. Qui pouvait prévoir qu’il faudrait recommencer, au début du 21ème siècle, ce qui nous a tellement occupés déjà dans le passé le plus profond de l’Histoire du mouvement ouvrier au siècle précédent ?
De nos jours, pour l'instant, de façon plus pacifique, la conflictualité s'exprime par des mots. C'est par eux que la conscience est piquée et l’attention retenue. Cette méthode de la conflictualité pour créer de la conscience est le cœur de ce que nous appelons la « bataille culturelle ». Il est frappant de voir que c'est toujours sur la forme que s'exerce alors la réplique de nos adversaires. Il n'a donc jamais manqué de brillantes intelligences pour suggérer qu'en adoucissant la forme, on devrait recevoir moins de réactions ! Quelle trouvaille ! Dans leur fatuité, ignorant des décennies de luttes politiques et des dizaines de textes mûris collectivement sur le sujet, ils donnent cependant des leçons. Il est bien connu qu'en critiquant avec des mots aimables, en interpellant avec des gentillesses, l'anticapitalisme et la rupture de la révolution citoyenne seraient aussitôt adoptés dans l'enthousiasme par les puissances d'argent, leurs caniches médiatiques et ainsi de suite. La vérité est que ceux qui prennent peur des mots, du fait des convenances, sont des pleutres, bons à rien pour la lutte. Comme ils ont peur aujourd'hui des mots, ils auront peur demain des actes. Encore fais-je ici comme si, avant de critiquer les formes, bon nombre n'étaient pas capables de se fourvoyer lourdement en allant, en quelque sorte, à la messe pour que les rationalistes « n'abandonnent pas le terrain ». Ainsi a-t-on vu de pitoyables petites troupes d’égarés, regardant la pointe de leurs chaussures, manifester hagards « contre Paris » avec des fascistes, des patrons, l'UMP, les pires variétés «d'identitaires» et des cohortes de productivistes et de négriers de l'agroalimentaire. En ce qui concerne les départements bretons, je constate que toutes les forces progressistes à l'exception du NPA, tous les syndicats, et la plupart des progressistes connus font à présent la même analyse publique que seuls nous avons osé faire au pic de la gloire médiatique des « bonnets rouges ». Ce n'est pas la première fois que mes prétendues « outrances » ouvrent les vannes et libèrent la parole. C'est le but que je recherche. Ce qui a été consternant dans la situation qui a conduit jusqu'à l'émeute de Quimper, c'est le silence et la résignation de tous ceux qui, pourtant, savaient parfaitement à quoi en s'en tenir. De mon côté, les contacts que j’ai eus avec divers camarades et vrais vieux amis, qui m’ont appelé depuis les départements bretons, notamment dans les milieux laïques, étaient absolument sans ambiguïté : une réaction d'hostilité totale et viscérale à la mascarade des bonnets rouges, dont l’identité réelle ne faisait pas doute pour eux. Oh, combien je suis reconnaissant aux camarades qui ont pris leurs drapeaux pour aller à Carhaix plutôt qu’à Quimper ! Ils ont non seulement sauvé notre honneur, mais surtout celui de la population qui refuse d'être enrégimentée par la pire droite bretonne sous prétexte de Bretagne. Tous ceux qui refusent d'affronter clairement et nettement le système « bonnet rouge » le servent, qu'ils le veuillent ou non. Il n'y a pas de milieu.
Il s'agit de politique. De prise de conscience claire du moment dangereux dans lequel nous vivons. Pour moi, interpeller rudement chacun plutôt que caresser dans le sens du poil, c’est appliquer à cette circonstance un choix stratégique fait de longue main. Il s’agit de gagner d'abord les têtes dures qui constituent le cœur du peuple citoyen que nous voulons construire. Eux et non les benêts et les nigauds qui se traînent derrière la bannière des curés, des fascistes et de leurs patrons, qui leur font détruire les portiques d’une taxe qui n’est pas en vigueur pour leur faire oublier que c’est eux qui se sont goinfrés et qui les licencient à présent !
Je ne sais quoi dire et penser de tout ce cirque. Tout ce qui se trame en ce moment... Je crains l'avenir. On n'en voit pas le bout ! On est en train de "crever" et d'autres se gavent.
En tout cas merci Mr Mélenchon de tenir la barre et de nous représenter si bien. Bravo, tenez bon.
L'énergie que vous déployez est impressionnante, merci de nous la communiquer, elle fait presque peur, elle dit la nature de l'urgence et la gravité des enjeux.
Pour appuyer les dires de JL Mélenchon au sujet du chômage, les vrais chiffres.
Merci Jean-Luc de dire et redire toujours et encore la vérité sur cette politique qui nous tue toutes et toutes ! Nous serons nombreux le 1er décembre derrière toi !
"Vous devez marcher sous l’outrage permanent en pensant que c’est nous qui portons ce qui reste de dignité politique dans la gauche citoyenne"
C'est vous, Jean-Luc, qui nous aidez à la reconquérir, cette dignité bafouée. Sachez bien par ailleurs que chaque outrage personnel que vous subissez nous rapproche encore, faisant "gagner les têtes dures qui constituent le cœur du peuple citoyen que nous voulons construire". Avec toute mon admiration intellectuelle, politique et humaniste,
Hier soir, sur C+ il y avait Messmer hypnotiseur, Hollande fait pareil avec les chiffres du chômage.
Des "bonnets rouges" se cachent aussi parmi le "bas-peuple", petits commerçants, artisans, petits patrons de PME habitués des doubles comptabilité, des fausses factures, spécialistes de contrats de travail au noir, des cadeaux de TVA si paiement en liquide. Bien que je connaisse parmi ces professions libérales des gens honnêtes, vis à vis de la société, d'eux mêmes, de leurs employés. Ces "bonnets rouges" là maudissent les chômeurs, le fisc, le travailleur qui demande le paiement de ses heures sup. non payées. Ils ne maudissent pas les Varin, élèves de Calvet ancien PDG de Peugeot Citroen (tiens ?) dans les années 75 et suivantes. Ils ne maudissent pas non plus Daniel Bernard, Henri Proglio, etc. La liste est longue depuis plusieurs décennies. Et les média s'émeuvent, et le peuple apprend cette chose nouvelle. Fatigant, très fatigant.
Vite, une 6° République, définie en détail par le peuple.
Monsieur Mélenchon, il y a aussi cette forme de diabolisation visuelle, plus insidieuse.
Pour ceux qui malheureusement ne peuvent pas participer à la manif de dimanche, il faudrait un signe de ralliement, un drapeau à la fenêtre, une pancarte ou autre chose, mais quelque chose que l'on utilisera à chaque évènement. [...] On lâche rien.
Une petite suggestion : lorsque vous parlez de ce que représente l'augmentation de la TVA par personne, vous devriez toujours préciser que c'est « par an » sinon ça ne veut vraiment rien dire. Il n'y a vraiment pas besoin d'omettre de le dire pour que ça soit choquant.
Bonjour. Je suis Breton, syndicaliste, sympathisant du Front de Gauche. Sans analyse approfondie des mutations, dans tous les domaines et sans fonctionnement nouveau du FdG, je pense que "nous" allons dans le mur. Le syndicalisme, émietté et divisé, le drame des licenciements, l'angoisse de l'avenir, le repli sur soi, la confusion et la perte des repères politiques, la montée du FN, la faillite de cette Europe-là..., tout cela impose dialogue, analyses approfondies et réponses novatrices. Parler à "ses troupes" comme un maître à ses élèves, n'est pas anecdotique mais cela traduit un problème, à savoir le fonctionnement du FdG. Ce qui est vital c'est de convaincre. Ce qu'il faut c'est résoudre les problèmes, y répondre concrètement. Mais sans un fonctionnement fondé sur l'écoute réciproque, de l'ouverture à celles et ceux qui ont été enthousiasmés par la campagne de la présidentielle, qui étaient prêts à s'investir plus, et qui assistent aujourd'hui à ce triste spectacle d'une partie du PCF qui s'allie au PS, des conflits d'appareils que cela entraine à la direction du FdG, des jugements à l'emporte-pièce qui en découlent, on ne peut avancer. L'image du FdG est brouillée. Et face aux aux médias "chiens de garde" du système, pas de victimisation excessive : ils en sont trop contents! Jean-Luc Mélenchon a une telle capacité à convaincre, à éduquer, à mobiliser qu'il est dommage qu'en quelques mots quelquefois il réussisse à nous en faire perdre tout le bénéfice. Il faut changer la politique si l'on...
Bonjour,
Alors là, ils ont fait fort, cette photo est un vrai scandale ! Mais il est vrai que mettant des commentaires sur MDP, je constate que certains nous traitent de "braillards", que vous "haranguez" les foules... Quand un Hollande "parle". Je ne pourrai pas être à Paris pour diverses raisons, et croyez que je le regrette, mais je serai de tout coeur avec vous. Merci pour tout.
"Chaque outrage que vous subissez" comme écrit @Boris, je le ressens personnellement comme un outrage fait à quiconque cherche à se relever, à se secouer de la torpeur, à ne pas subir la messe quotidienne de ceux qui sacrifient sans sourciller, sans même s'en apercevoir dirait-on, des générations entières à l'autel de la mafia financière qui a su très adroitement semble-t-il tisser sa toile dans nos rouages politiques.
Et je continue à écouter avec avidité Jean-Luc Mélenchon, parfois déçue comme hier soir de ne pas le voir dans l'émission des Grandes Questions comme cela avait été annoncé, paraît-il pour une diffusion ultérieure(?) Et je le remercie de porter bien haut et avec courage cette parole de non résignation, de non soumission à un ordre qui doit de plus en plus tout à la force et la ruse et rien à la légitimité donnée par le peuple, à l'image des ces récentes combinaisons secrètes de l'Union Européenne dénoncée dans ce billet.
"Il s'agit de politique. De prise de conscience claire du moment dangereux dans lequel nous vivons"
Ne s'agit-il pas aussi justement de définir clairement les priorités et les causes les plus en amont de ces déferlantes? En cela je trouve digne de considération quelques remarques du M'Pep dans son appel à se joindre à la manifestation.
Le libéralisme s'éclate sur France-Inter dans "sa" matinale de 8 à 9.ce jour. Des" nouveaux" en politique émergent face au manque de crédibilité du PS comme de l'UMP. Un auditeur très malin appelle pour dire qu'il y trouve des intonations du Front de Gauche. Aussitôt c'est un tir nourri contre J.L Mélenchon. La manoeuvre montre son vrai visage. Comme je le lis souvent sur ce blog "On ne lâche rien". L'action première et immédiate consiste à marcher sur Bercy le 1er décembre.
1789 c'est bien loin. Au fil du temps, de nouveaux seigneurs se sont emparés de la république pour rétablir leurs privilèges. Ces nouveaux aristocrates ont restauré l'obscurantisme via les médias et les politiques auxquels ils dictent leurs règles. La révolution fiscale arrive à point pour rappeler que le peuple commence par prendre la rue quand il n'est plus respecté. Si les belles personnes ont oublié la suite du programme, elles peuvent ouvrir un livre d'Histoire. Cela peut les aider à ne pas aller trop loin dans leur égoïsme méprisant à l'égard de ceux qui n'ont d'autre ambition que de construire un mieux vivre collectif. Si Louis XVI avait écouté Mirabeau, il aurait au moins sauvé sa tête. De la même manière les politiques devraient écouter le peuple qui se lève aussi pour leur redonner le pouvoir qu'ils ont laissé entre de bien mauvaises mains.
Il me semblait que c'était Ouest-France le monopoliste de l'Ouest, le Télégramme ne se vendant... qu'à Brest ou presque.
Et entendu avant-hier, sur les 20 millions de Varin, 14 auraient été récupérés par l'Etat (taxes, cotisations ?). Enfin bon, 6 millions pour ce résultat, c'est encore trop !
Bonjour Amis,
Pas une station radio où, au cours d'émission ou de chronique politique, le nom de Jean-Luc Mélenchon ne soit prononcé. Ce matin, France Info le passe au détecteur sur "les 16 pays européens en coalition droite/gauche". Il parait que Jean-Luc ment. Il n'y en aurait que 10. Puis sur France Inter, Larrouturou qui vient de créer son nouveau parti, nouvelle donne, interrogé sur les similitudes de son programme avec celui de Mélenchon, réplique que non, non, ce n'est pas pareil. Que Mélenchon veut tout casser et veut créer deux euros. Belle caricature de concert avec toute la médiacrasse. D'ailleurs je m'interroge sur l'objectif de Larrouturou quittant le PS car aucun parti ne veut l'écouter et reprendre ses propositions. Serait-ce de marcher sur les plates-bandes du Front de Gauche pour donner de l'air aux Socialistes moribonds ? La performance médiatique de Jean-Luc cette semaine est à souligner. Il n'a affronté que des pitbulls et avec brio nous a offert le spectacle d'un homme politique exceptionnel. Chapeau bas !
Une excellente nouvelle : météo France annonce du beau temps dimanche ! Idéal pour manifester.
Oui, je rejoins Jean-Luc Mélenchon sur son analyse pessimiste des «bonnets» : « Il contient absolument tous les ingrédients qui constituent l'essence de ce que signifie en politique … le fascisme tel que l’a pratiqué par exemple Benito Mussolini. C'est un mouvement qui capte la colère populaire et la structure autour de quelques concepts absolument permanents dans l'Histoire. Le premier d'entre eux est la construction d’une identité commune aux patrons et ouvriers. ». On voit actuellement se mettre en place d’autres stratégies totalement similaires à celles qui ont conduit à l’avènement du fascisme en Europe dans les années 1930. Reprise du discours anticapitaliste par l’extrême droite tel que l’a fait la NSDAP jusqu’à ce qu’il accède au pouvoir. Il est urgent de démystifier l’imposture du FN, c’est le seul moyen efficace de le combattre.
La mascarade de ces nantis a toujours fonctionné contre le peuple qui se révoltait. A présent le nombre grandit des mécontents de ce système qui écrase notre humanité et grâce aux réseaux sociaux, internet, vous qui êtes médiatisés malgré tout ce qu'ils font contre vous, notre présence réelle sur le terrain qu'ils ne savent fréquenter depuis leurs bureaux dorés, l'odeur de liberté passe au-dessus de leurs nuages nauséabonds ! Le peuple qui nous suit grandit, lentement, mais sûrement, il se reconnaît dans ce que nous dénonçons. La dignité de chacun prend le dessus au fur et à mesure que nous avançons. Les Officiels de la Vème République reculent déjà et s'embrouillent dans leurs mensonges en parlant de leur fausse courbe du chômage, et en faisant croire que Varin renonce à ses privilèges, alors qu'aucune loi sera votée dans ce sens. Ce 1er Décembre est sanitaire avant tout et prépare le Noël pour tous.
Le succès du 1er décembre n'est pas garanti. Il faut se faire violence pour en assurer le succès. Mais çà vaut le coup, ne serait-ce que pour emm****r les pourris !
Jean-Luc Mélenchon, vous abordez pèle mèle plusieurs sujets politiques sans forcement vous attaquer à celui qui semble le plus important à mes yeux "la crédibilité politique". En effet sur la fin de votre billet vous commencez en disant "Il s'agit de politique" et là j'ai envie de vous dire "mais laquelle ?" Celle du PG qui globalement a divorcé du PS à juste titre après avoir constater le naufrage des solfériniens, celle du PCF qui zigzague autour de ses anciens soutiens pour quelques échanges, celle de la Fase ou de GU qui deviennent transparent dans le débat attendant sans doute la veille de l'élection et finalement celle des gens comme moi qui ont perdu la foi de voir qu'on nage dans le constat ! Dire ce que je ferais pour les deux prochaines élections est encore trop tôt. Je réfléchis, mais mon coeur bat à gauche très loin des solfériniens qui comme Sapin et Hollande ont abandonné la gauche pour baigner dans la soupe de miss Merkel.
Penser qu'a la demande du FdG, de vous Jean-Luc Mélenchon j'ai voté en mai 2012 pour çà, me révolte et je m'assois devant le constat. Ce positionnement politique de rassemblement à gauche à été une terrible tromperie qui me fait renoncer à poursuivre dans cette voie du constat. Je vais quitter un FdG sans réel rayonnement, pour retrouver le rivage d'une force qui a gauche pense agir pour les pauvres, les précaires, les gens, plutôt que pour des sièges, de la finance. Ma vision c'est à gauche toute ! Rien vers le PS.
@FdG69
Vous voulez abandonner le soutien au FdG pour ceux qui pensent que la première des priorités est de lutter contre l'Etat, en saisissant tous les prétextes, quitte à se mêler avec leurs pires adversaires et faire leur jeu, car ils sont incomparablement plus puissants ? Soyez patient. Nous n'avons plus rien à faire avec le PS. Une grande majorité du PC l'a compris. Ce n'est qu'une question de temps, même si nous nous serions bien passé de quelques décisions navrantes, qui ralentissent notre progression.
Pour le reste et en réaction au billet, voilà une nouvelle analyse quasi extra-lucide de Jean-Luc Mélenchon. J'y adhère pleinement, non par fascination, mais bien par résonance.
L'avez-vous entendu le coût du capital dans la bouche d'Arnaud chez David ? Il était petit et sans relance mais bien là.
Merci à Jean Luc Mélenchon, tu peux compter sur notre présence à la manifestation de dimanche 1er décembre, et on a marre d’être pressé comme du citron et toujours payer encore plus.
Bravo, Monsieur JL Mélenchon, nous sommes fiers d'être derrière vous, avec vous plutôt.
Cher M. Mélenchon, comme je vous comprends et vous soutiens dans votre (notre) combat pour les valeurs républicaines universelles. Je vous comprends d'autant plus que j'ai vécu professionnellement la mise au placard d'avancement de carrière en tant qu'élu CGT mais aussi même à la retraite en m'impliquant bénévolement pour le FdG dans l'action politique locale, j'ai été diffamé par voix de tract lors de la campagne des municipale 2008. Quoi qu'on en dise, ça fait très mal surtout quand on est droit et juste et je peux vous dire qu'il faut garder la même ligne et rester droit-debout en continuant de regarder ces "diffamateurs" droit dans les yeux et c'est eux qui in fine les baisses. La meilleur réponse est que la masse des lecteurs de ce torchon baisse sans cesse et finira par le décapiter ! Juste sort pour ses idiots utiles !
La droite, des solfériniens aux bruns marine en passant par les centristes et autres bonapartistes de l'UMP, rêve de l'Homme Providentiel, le chef... et ne le trouve pas. Le dernier qui se prétendait tel a été démasqué et sorti en 2012. La gauche rejette cette idée du leader, et pourtant elle tient en Jean Luc Mélenchon un homme déterminé, au service d'une pensée juste désintéressée, disons d'une qualité rare, capable d'élever le niveau de conscience des masses.
Le camp d'en face ne s'y trompe pas qui l'attaque personnellement dans les médias. Quoi de plus normal, ils ont peur pour leurs multiples petits intérêts personnels. Mais que dire des faux amis qui ne ratent jamais une occasion de semer le doute sur les qualités de Jean-Luc? Qu'ils sont de faux amis! Des ennemis déguisés malhonnêtement habillés en amis. C'est simple, nous sommes dans un monde de prédation fait de prédateurs et de proies. Ne nous laissons plus bouffer, ils se boufferont entre eux. A dimanche ! Merci Jean Luc.
Vrais chiffres chômage octobre 2013, 55900 chômeurs en plus malgré 285900 radiés. Explosion des radiations administratives (les punis) : +25.8% en 1 mois, +34,5% en 1 an.
Des petits kapos se sont bien lâchés, c'est pas bien grave si quelques suicides de plus au passage, ou si un jour un agent se fera probablement buter, les médias diront que la personne était dérangée psychologiquement ces derniers temps.
111 020 offres d'emplois (majoritairement précaires) pour environ 9 500 000 chômeurs et travailleurs précaires et intermittents, y compris les invisibles (détails en bas de page). Toujours 1 inscrit sur 2 qui ne perçoit aucune indemnité de Pole emploi. Seuls 2 chômeurs sur 10, sortent des listes pour "reprise d'emploi déclarée".
Radiations des listes A,B,C,(D,E) de Pôle Emploi par motifs, Octobre 2013 : Défauts d'Actualisation : 185 500, 41,4 % des sorties des listes. Radiations Administratives (les punis) : 52 600, 11,7 % des sorties. Autres Cas (les morts, suicidés, emprisonnés..) : 47 800 et 10,7 % des sorties. Soit 285 900 radiés des listes (63,8 %) pour autres motifs que stages parking : 37 300, 8,3 % des sorties, arrêts maladie, maternité etc : 32 200, 7,2 % des sorties, reprises d'emploi déclarées : 92 500, ne représentent que 20,7 % des sorties des listes de pôle emploi.
Demandeurs d'emploi par catégories : A : 3 275 200 -0,6 % (+ 6 % sur 1 an), 651 200 +3,7 % (+ 8,7 % sur 1 an)...
Bonnets rouges, seraient-ils le Puy-du-Fou dans son dernier spectacle en date, la manifestation ? Costumes, figurants, projecteurs, mise en scène, effets pyrotechniques, bande sonore, chœurs, cascadeurs de combats, archétypes bien assimilés, campagne publicitaire et passages télé, c'est un savoir-faire ! La forme sans le fond.
Même déguisé en Gorgone, je vous aime M. Mélenchon, mieux, je vous respecte et je serai avec vous dimanche par beau temps, et nous serons très nombreux !
Merci pour votre détermination dans vos propos sur les 4 ou 5 derniers passages télévisés. On aimerait connaître rapidement vos commentaires sur l'effet de levier Larrouturou ? Crédible ou pas crédible pour les Européennes ?
Bonjour et félicitation pour tous vos passages télé cette semaine vous avez été remarquable malgré tous ces journalistes qui n'ont pas le respect d'écouter vos réponses mais plutôt de vous couper la parole. Puisqu'ils vous méprisent, j'ai une proposition a vous faire vous qui êtes friand des nouvelles technologies. Pourquoi ne pas organiser un grand rendez vous questions des citoyens ? Soit au fil de l'eau, soit en direct sur le web. Je lance l'idée, merci encore pour votre courage et à dimanche.
@31 giuseppe
En ce qui concerne Larrouturou et nouvelle donne, une opération de diversion de plus, au lieu de rassembler les forces ! Et ce matin sur France Inter quand un interlocuteur lui a demandé en quoi il se démarquait du Front de gauche, il a cité sur l'Europe, JL Mélenchon veut tout casser et lui avoir des résultats rapides, en quelques mois à 7 à 8 pays il complète les traités, traité social, sur les dividendes et puis Mélenchon c'est quand même la violence, les travailleurs sont des salauds, des imbéciles, alors que nouvelle donne rassemble. Bref à vomir pour moi. Et quand vous voulez aller dire ce que vous en pensez sur les sites de Larrouturou ou de Nouvelle Donne, impossible de laisser des messages, la vrai démocratie. Mais oui giuseppe ils peuvent faire beaucoup de mal si les antennes leur sont ouvertes.
Il ne faudrait pas Jean Luc employer les mêmes mots contre tes "bons amis" que ceux qu'on destinent à l'adversaire. Tu ne t'adresses peut être pas aux quelques uns dont je fais partie, anciens syndicalistes CGT, certes "extrême gauche" à leurs heures, mais on finit par le prendre pour nous aussi. Ce n'est jamais très motivant. Personne au sein de notre Front de Gauche, n'a analysé autrement ces faux bonnets. Personne n'a pris la radicalité pour de la conscience de classes. Et ce que tu écrivais sur ton premier billet s'écrivait de même ailleurs, dans d'autres billets semblables, diffusant ainsi les mises en garde contre la confusion. S'il y a eu une "interrogation" autour de la méthode "nigaud", c'est seulement celle de la pédagogie politique dans le contexte breton. Cela ne fait pas de nous des ennemis de classe j'espère ? Les pleutres comme tu dis, sont ausi bien souvent des colleurs d'affiches qui ont souvent risqué plus qu'à leur tour leur boulot, ruinés leur vie familiale, pour leurs idées. Sans rancune
La manifestation de dimanche n'est à mon sens qu'une étape. Extrêmement importante, façon de marquer les esprits, même si les médias aux ordres des marchés vont tenter de minimiser son impact. Mais c'est aussi un point de départ pour suivre l'action des Solfériniens et les coller "à la culotte". Le processus dans lequel il s'engageront, qui à mon sens sera un nouvel enfumage, nous donnera des jalons pour clamer au et fort la tromperie latente. Bien sûr, le M'PEP qui se joint à nous semble avoir une autre vision plus radicale pour la forme mais pas franchement différente. C'est l'angle d'attaque qui n'est pas le même. Restructuration de la dette et sortie de l'Europe merkelisée. La restructuration de la dette est de toute façon un passage indispensable, pas en tant que but politique en soi, mais comme une opération purement technique, préalable à toute révolution fiscale. Et c'est bien pour cela qu'on attend Ayrault au tournant. Reste l'autre point. Quitter la zone Euro telle qu'elle existe aujourd'hui, avec un certain nombre de pays agissant de concert avec la France apparaît, sinon comme incontournable, mais sinon comme probable. Revoir le débat J. Sapir / Jean-Luc Mélenchon, où différentes étapes du processus avait été discutés.
Aujourd'hui vendredi le journaliste aux infos de midi, il a une bonne tête, il est souriant, il parle, il parle de la manif de demain samedi mais il ne parle pas de la manif de dimanche. Pas grave, dimanche, nous ferons le boulot à sa place et un jour tout s’éclairera. Pauvres bougres.
Hollande, Moskovici et sa clique sont les Robins des bois des temps modernes: ils volent les pauvres pour donner aux riches.
J'ai été très surprise en effet de la promotion accordée par France inter à ce nouveau parti "la nouvelle donne", dont les idées sont carrément les nôtres, mais dont le représentant se permet de marquer sa différence avec Jean luc Mélenchon, histoire de payer leur légitimité en délégitimant d'office M.Mélenchon, comme pour recevoir des journalistes le "ticket d'entrée" nécessaire. Je trouve ça désolant. Pas qu'ils existent, mais de n'exister qu'en nous diabolisant comme tout le monde. Jusqu'à Lavilliers hier soir, dans un itw où on l'interrogeait sur son soutien à Mélenchon "oui,j'ai soutenu au début,mais après...heu,je suis d'extrême gauche...mais pas comme ça " (2 conneries dans la même phrase). C'est ignoble ce lynchage permanent anti Mélenchon. Quand j'ai vu opiam2012.wordpress.com, ça vaut le coup d'analyser ce qui ce passe. C'est carrément effrayant. Au début,je pensais qu'on était un peu paranos et qu'on cherchait parfois des bâtons pour se faire battre, mais à ce point, il s'agit d'une véritable stratégie politique de délégitimation en masse ! (mêmes extraits,mêmes images). Cela étant, par pitié, cessez avec ce fist fucking, idée stupide et totalement à l'encontre de ce qu'on réclame : le consentement à un impôt juste !
Je ne peux reprendre que ce que j´ai écrit @ 89 suite au texte précédent de JL Mélenchon "Remise à plat. Prud´hommes et bonnets Rouges". Merci et Brava à Jean-Luc Mélenchon pour ce post d´une clarté effarante.
La Nouvelle Donne, donne surtout une impression de déjà vu. C'est un trompe-l’œil qui. Il s'agit toujours et toujours d'allumer des contre-feux, d'empêcher qu'émerge quoi que ce soit ailleurs que dans le broyeur de la mouvance eurobéate.
Le principe est le même que lors du lancement de Touche pas à mon... PS, avec le fameux collectionneur de montres de grand luxe. Le pédalo PS fait eau de toutes part. Ils cherchent des rustines. Les médias chiens de garde braquent les projecteurs sur les rustines, pour que rien ne change et laisser les mains libres aux pratiquants de la Stratégie du Choc. Ne lâchons rien et continuons à défendre des idées justes. A dimanche.
Si l'administration falsifie les chiffres du chômage, radie sous tous les prétextes possible, et ment sur tout cela, c'est que son fonctionnement a été détourné de son but. Si les organes d'information valident ces détournements au lieu de les dénoncer, c'est qu'ils sont au service d'une politique de destruction. Tout concourt à démontrer que les dirigeants veulent se débarasser de tout ce qui faisait la protection du peuple. Nous on est courroucés mais on est formatés par une culture du dialogue. Qu'un cri de rage unanime jaillisse des poitrines dimanche.
Félicitations pour cet article qui analyse bien la situation. Bravo pour la partie mythologie.
Diaboliser ceux qui parlent au nom du peuple remonte à la nuit des temps. Dans l’Illiade celui qui ose dire aux grecs de rentrer au pays plutôt que de participer à une razzia dans le seul intérêt des chefs, est dépeint comme un bossu très laid, archétype du démagogue qui verse dans une démesure inacceptable. L'homme ou la femme du peuple qui ne se courbe pas est toujours objet des pires outrages.
Relisons ce qu’écrivait Théophile Gauthier, dans « Tableaux du siège » (siège de Paris sous la Commune) : «Il y a sous toutes les grandes villes des fosses aux lions… où l’on parque… les bêtes venimeuses, toutes les perversités réfractaires que la civilisation n’a pu apprivoiser… tous les monstres du cœur, tous les difformes de l’âme, population immonde inconnue au jour et qui grouille dans les profondeurs des ténèbres souterraines. Un jour il advient ceci que le belluaire distrait oublie ses clefs aux portes de la ménagerie et ces animaux féroces se répandent par la ville épouvantée avec des hurlements sauvages. Des cages ouvertes s'élancent les hyènes de 93 et les gorilles de la Commune»
Au demeurant, c’est plutôt drôle de voir Jean Luc Mélenchon comparé à la tête de Méduse peinte par Caravage!
Je rejoins totalement beaucoup d'écrits sur votre force, impressionnante, votre intelligence, et je suis fière de faire parti du PG et d'être représentée par des gens comme vous. Je suis très triste de ne pas pouvoir marcher dimanche avec vous tous et toutes, croyez que j'y serais par le coeur de toutes mes forces. Ce sera la première fois que je n'irais pas car nous avons ici beaucoup de neige et si on arrive au RV, 15h de car. J'écrirais dans la neige en tres gros : on lâchera rien. Et si internet fonctionne je serais devant. On lâche rien.
Ce matin en lisant l'Est Républicain dans ma boulangerie, j'y ai lu quelque chose de très sympa. Un humoriste Vosgien qui venait pour une collecte de la Banque Alimentaire a eu cette remarque a propos de la pauvreté qui s'aggrave dans notre pays plus riche que jamais: "A partir du moment où on a un peu, on peut donner un peu.Les gens les plus démunis sont aussi, souvent, les plus généreux". Une bonne leçon de citoyenneté non?
@micmousse
Tes chiffres illustrent le calvaire que vit le pays. En 14 les familles populaires comptaient leurs morts dans les tranchées. aujourd'hui pas une n'est épargnée par le chômage. Souvent, c'est par familles entières que les chômeurs se comptent et ce malgré les contrats aidés. Un français sur 6 est au chômage. C'est cela la réalité de l'austérité européenne. Des médias nous attaquent. Rien ne sert de nous plaindre. C'est le jeu, encore faut il en dénoncer les raisons. Qui sont les groupes qui financent les TV privées, les groupes de presse, les radio sinon, Bouygues, Lagardère et consorts, qui justement vont bénéficier de la hausse de la TVA grâce aux 20 milliards octroyés aux actionnaires pour soit disant (ah ce cher Aphatie) permettre de rayonner, en accordant des rémunérations et des retraites chapeaux délirantes. Délirantes car elles ne sont qu'un outil de communication dans le cercle fermé d'une oligarchie d'entreprises (40 en France) qui s'est affranchie de la loi. Après avoir transformé leur PDG en exécutant des délires cupides des actionnaires, les CA oeuvrent aujourd'hui à travestir l'Etat, en serviteur de leur intérêt singulier, aux dépends de l'intérêt général. C'est ça la dictamolle, une dérive post démocratique. Plus de loi, plus de limite dans une marée de misére. Le coup de grâce est le marché transatlantique avec un euro à 1$36. L'UE brade ses peuples pour l'Euro symbolique. Le PS cogne le peuple de...
Existe t'il un moyen technique infaillible pour le comptage lors des manifs ? Peut-on faire appel à des huissiers pour contrecarrer les faux chiffres qu'on va nous asséner dimanche soir et qui vont nous décourager un max comme d'habitude.
Je sais, je sens que cette dernière manifestation à vos coté sera la dernière manifestation dans la paix. On veut vous faire passer pour le violent, celui qui allume le feu alors que vous ne souhaitez que prévenir. Il est certain que nous allons vers une guerre civile en France et que nous ignorons ce que l'Europe est en train de manigancer dans notre dos dans telle ou telle commission tenue secrete. Beaucoup autour de vous, critiquent votre discours cru et dru mais vous avez raison de continuer à parler comme vous le sentez, c'est comme ça que le petit peuple vous apprécie, les sans voix, ceux qu'on écoute pas, quelques uns autour de vous jouent les vierges effarouchées devant vos discours, c'est quoi ces molassons, ces gens qui vous freinent alors qu'il faut aller plus vite que la déferlante de l'Europe qui nous arrive dessus. Ils continuent tous ces petits arrivistes à vous coller aux bascketts, se servant de vous pour faire avancer la machine front de gauche, tout en espérant obtenir ici ou là de bonnes places. Ils n'ont pas compris tous autant qu'ils sont, qu'il n'est plus temps de rigoler, de croire que les municipales est un enjeu, les municipales, meme si on les gagne ici ou là, ils le savent bien, qu'ils ne pourront rien faire de leurs promesses de campagne si l'Europe leur coupe les vivres, les budgets. Alors, au lieu de rever à vos places, pensez plutôt à votre pays qui va être dévasté par un envahisseur, un pays très armé, les USA.
@JL Mélenchon
"L’immoralité de la situation c’est que ce monsieur Varin recevrait, pour cinq ans d’échec à la tête de l’entreprise, 1750 fois la prime de départ moyenne d’un ouvrier licencié au bout de 20 ans de service de bonne et excellente qualité."
Je suis désolé de constater que nous aussi nous tombons dans le cliché "il n'a pas eu de bon résultat et il est donc immoral qu'il soit payé à ce niveau, donc trouvons des patrons moins chers". Au contraire il a les résultats qu'attendent les actionnaires et a ce titre il mérite, pour eux, sa rémunération. Il a privatisé les profits et socialisé les pertes (11000 chômeurs + CICE + baisse de charges + ANI).
@Jean-François91 dit à 18h24
"La Nouvelle Donne, donne surtout une impression de déjà vu."
Personne n'avait remarqué que F.Hollande avait dénoncé la finance comme un adversaire mais ne faisait rien. Non, personne n'avait vu venir que le PS n'avait rien de gauche. Alors, P.Larrouturou, B.Gaccio, E.Maurin, P.Pelloux, E.Martin (CFDT Florange), Susan George, "irons aux européennes de mai 2014 avec des citoyens qui s'engagent pour la première fois et avec des militants et des élus venus du Front de gauche, du PS, d'EELV, du MoDem, des patrons de PME et des précaires". Ils osent tout ces feux de bengale.
Elle est pas belle la vie ! Un beau ramassis de droite, du centre, des peoples et du PS. Avec comme objectif de dépasser le PS et la bénédiction du journal "le...
Bravo Jean-Luc !
Bravo pour votre ténacité, votre grand courage il vous faut une sacrée santé pour résister à toutes les attaques auxquelles vous êtes soumis, mais c'est parce que vous dérangez ces médias, ces politiques de tous bords, y compris surtout ce gouvernement qui fait la même, si ce n'est pire, que Sarkozy alors qu'on aurait pu être en droit d'attendre quelque chose de meilleur pour les ouvriers, au lieu de ça M. Hollande fait des cadeaux aux grands patrons, hausse la TVA qui va toucher les plus pauvres, les riches eux, ont les moyens de payer leurs factures. Cette République n'en n'est plus une, il en faut une autre une 6ème, c'est avec vous et tous nos amis, que nous la ferons cette 6ème République en faisant la Révolution Citoyenne ! Et vive cette Révolution ! Bravo le Front de gauche !
Malheureusement je ne pourrai pas être parmi vous pour cette manifestation, pas par ma présence pour raisons de santé, mais j'y serai avec toute ma foi, tout mon cœur, ma foi en vous, pas en autre chose, ni en d'autres que vous, et que nos amis et amies.