29nov 13
Varin et ses frasques financières, Varin et son orgie de cruelle insolence et d’indifférence sociale, Varin est la démonstration concrète et personnelle du sens de notre manifestation du 1er décembre. C’est pour lui donner, à lui et à ses compères, 20 milliards de cadeaux sans contrôle que François Hollande augmente la TVA. Pour rien d’autre que leur usage personnel. J’en fais la démonstration dans ce post. Tel est le régime finissant que nous avons sous les yeux. Le régime des privilèges et des pensions somptuaires.
J’écris ce post à la veille de notre manifestation du premier décembre ! Dans quelques heures tombera l’article haineux du « Monde ». On sait que c’est dorénavant la tradition de ce journal, dont on a pu mesurer la violence de l’hostilité de principe en mai dernier. Il n’est pas le seul à avoir cette conception de la « mission d’information ». J’en donne un autre exemple avec le « Télégramme ». Les chaines d’information continue feront-elles pour notre marche ce qu’elles ont fait pour celle des « bonnets rouges », tout au long d’une journée entière ? Bon ! On devine mon anxiété. Elle est personnelle autant que politique. Ma pensée se tourne vers les milliers de camarades qui ont préparé toute cette mobilisation en moins d’un mois. Tous ceux qui vont passer des heures en transport. A la fin, on verra que personne dans le pays n’est capable de mobiliser autant que nous. Mais, bien sûr, Valls dira que nous sommes une poignée et les caniches diront que c’est un échec. Ceux qui m’ont suivi dans mon passage chez Bourdin ont vu que celui-ci m’interrogeait déjà sur cet « échec » avant que l’évènement ait eu lieu. Vous devez marcher sous l’outrage permanent, en pensant que c’est nous qui portons ce qui reste de dignité politique dans la gauche citoyenne cette semaine affreuse où nous avons vu les solfériniens voter le recul de la retraite à soixante-six ans, un an de plus qu’avant 1981 !
En réalité jamais autant de structures syndicales de base de la CGT n’auront appelé avec nous, autant de réseaux de toutes sortes ne se seront prononcés. Nous serons très nombreux j’en prends le pari. Cette force, c’est ce qui compte. Car le gouvernement et les puissants savent que tant qu’elle existe, qu’elle est là, tant que nos porte-paroles ne cèdent pas à la sale musique du renoncement, les étapes suivantes de la forfaiture sont paralysées. L’union nationale à laquelle commencent déjà à appeler certains socialistes en France ferait suite à celle qui s’observe dans 16 pays déjà et dorénavant 17 avec l’Allemagne. Elle est la pente obligée de la situation austéritaire. Elle n’aurait pas d’autres contenus qu’une immense purge sociale sous couvert de redressement national.
La preuve par Varin
L’affaire de la retraite de Varin est à mes yeux d’abord et avant tout une démonstration de la valeur de nos raisonnements pour convoquer la manifestation du 1er décembre. Car les vingt millions alloués à ce monsieur, plus les cinquante que les hauts cadres se sont attribués, selon la CGT, font un total de soixante-dix millions, n’est-ce pas ? Il se trouve que PSA va, d’un autre côté, toucher environ soixante-dix millions d'euros grâce au « crédit d’impôt compétitivité ». C’est ce crédit d’impôt pour lequel le pays est mis à contribution pour un montant de vingt milliards d’euros, dont sept milliards en TVA. La TVA à payer à partir de janvier va donc servir à arroser ces messieurs de PSA pour un montant équivalent à 4 000 Smic annuels.
Bien sûr l’immoralité du procédé ne s’arrête pas là. Mais il faut tout de même en mesurer la portée. Rien ne démontre mieux l’ineptie de ce crédit d’impôt, qui oblige à augmenter la TVA du commun des mortels, va encore pénaliser la consommation des plus démunis et ralentir encore l’activité productive du pays. C’est l’inutilité absolue de ce cadeau qui justifie d’être déterminés et durs pour obtenir l’abrogation de l’augmentation de la TVA. Elle va couter 107 euros par personne, en moyenne, nourrissons compris. Pour les beaux yeux de monsieur Varin et de ses semblables, coûteront plus chers : les vêtements, les abonnements de téléphone, les abonnements d’internet, la consommation d'électricité (seul l'abonnement est taxé à 5,5%), les meubles, les voitures, les vélos, les cahiers, les crayons, l'informatique. Ce n’est pas tout, ma petite liste n’évoque que le taux général qui passera à 20%. Mais il ne faut pas oublier le taux intermédiaire passant de 7 à 10 % ! Auriez-vous oublié que la hausse Hollande s'ajoute à la hausse Sarkozy ? Sarkozy a décidé de passer les mêmes produits de 5,5% à 7% de TVA en 2011. Hollande les passe de 7% à 10% au 1er janvier 2014 ! Donc, pour monsieur Varin et ses semblables, grâce à monsieur Hollande, il y a un doublement de la TVA en 3 ans, de 5,5% à 10% sur une foule de choses quotidiennes ! Les transports en commun, bus, métro, RER, mais aussi les maisons de retraite (logement et repas), l'enlèvement des ordures ménagères, les médicaments non remboursables, les travaux dans le logement autres que l’isolation thermique, la restauration, l’hôtellerie, y compris les campings ! Tout ça pour le seul bénéfice personnel de monsieur Varin et ses semblables ! Dites merci à monsieur Merci Hollande ! Dites merci au PS !
L’immoralité de la situation c’est que ce monsieur Varin recevrait, pour cinq ans d’échec à la tête de l’entreprise, 1750 fois la prime de départ moyenne d’un ouvrier licencié au bout de 20 ans de service de bonne et excellente qualité. Comment je sais que ce sont des services de bonne et excellente qualité ? Parce que si ce n’était pas le cas, l’ouvrier en question aurait été immédiatement renvoyé ! Et parce que je sais combien, pendant ces vingt ans, la productivité horaire dans l’entreprise n’a cessé d’augmenter ! Au moment même, 1000 salariés licenciés de PSA restent sans aucune solution d’emploi ! Redistribuer la rente de 21 millions d'euros du multimillionnaire Varin et les 50 millions d'euros de retraites chapeau des 5 autres dirigeants permettrait de verser à ces 1000 salariés l'équivalent du SMIC pendant 3 ans !
Ce qui est immoral c’est qu’il ait fallu la dénonciation de la CGT pour que ce monsieur et ses semblables s’émeuvent. Puis il est immoral de dire qu’il a renoncé à sa retraite, alors que c’est faux. Il est immoral encore qu’aussitôt ce faux renoncement prononcé, le président Hollande le félicite pour avoir pris une décision « sage » et qu’aussitôt les médias reprennent en boucle ce genre de félicitations. Telle est la société dans laquelle nous vivons, telles sont les « élites » qui dirigent le pays et ses grandes entreprises. C’est au service de ce type de voyou (« outrances !» « invectives ! » « populisme » !) que fonctionne Bercy et son ministre qu’on n’a pas le droit de qualifier, mais dont même le président de la République et le Premier ministre se méfient quand ils prennent des décisions importantes qui concernent le secteur dont il a la charge !
L'effet « vendanges » grise le thermomètre
Bon, c’est reparti ! « Le chômage baisse ! Vous dites bravo à François Hollande, monsieur Mélenchon ? » « Pouet ! Pouet ! C’est-la-chenille-qui-redémarre ! » On m’a déjà fait le coup au mois d’octobre, si vous vous en souvenez. Mais un ignorant de gauche comme moi n’a pas eu peur, à l’époque déjà, de dire : « je n’y crois pas, ce n’est pas possible ». Aussitôt, question à mille euros pour faire un buzz : « vous accusez l’INSEE de mentir ? » « Pouet ! Pouet ! C’est la danse des canards ! » Que je puisse avoir raison ne leur venait même pas à l’esprit ! Je reconnais que je n’avais qu’un raisonnement à opposer aux « décrypteurs » et autres marioles du « en clair, et concrètement, qu’est-ce que ça veut dire ». Ce n’est pas par hasard que Libération a perdu 40 % de ses lecteurs. Ce n’est pas la rubrique décryptage qui aura arrangé la crédibilité du bulletin paroissial ! Aucun de ces benêts n’avaient réfléchi à ce point : comment le chômage peut-il baisser en août quand l’activité ralentit et, qui plus est, en pleine récession ? J’ai donc dis crânement : « je ne le crois pas ! Ce n’est pas possible ! » Chaud devant pour moi ! Qui avait raison ? Moi. Les chiffres étaient faux, en effet ! C’était le fait d’une obscure relance par sms, ratée. Cette fois ci : pareil ! J’affirme : le chômage ne baisse pas, il augmente. La baisse annoncée par les journalistes amis des solfériniens n’existe pas. Ce n’est pas possible. Avec une croissance voisine de zéro, le chômage ne peut pas baisser, il ne peut qu’augmenter. Le chômage arrête d’augmenter avec une croissance de plus 0,8%. Les emplois commencent à se créer en plus grand nombre qu’il ne s’en détruit à plus 1,8% !
Par quel miracle le chômage reculerait-il quand les entreprises licencient à tour de bras ? En un an, près de 44.000 entreprises ont été rayées de la carte, soit une hausse de 4 % par rapport à 2012. Le record de 2009 est donc battu. C’était pourtant l’année de récession, catastrophique sur le plan de l'emploi, qui suivait la catastrophe des subprimes ! La liste des licenciements ou emplois menacés s'allonge : Mory-Ducros (plus de 3000 emplois), Tilly-Sabco (1000 emplois), Fagor-Brandt (1 870 emplois), Goodyear (1173 emplois), La Redoute (700 emplois), France Télévisions (361 emplois), BPCE (700 emplois). Ce sont 170 entreprises par jour, pour la plupart directement dépendantes de la consommation des ménages, qui ont été placées en procédure de sauvegarde depuis un an ! Ce gouvernement assèche le pouvoir d'achat des Français et vide le pays de son sang. Leur politique : souffrez aussi longtemps qu'il le faudra, la prophétie de Hollande se vérifiera bien un jour ou l’autre !
Au cas présent donc, « l’amélioration des chiffres du chômage » c’est encore une fois un leurre. Le nombre de chômeurs de catégorie A, B et C continue d'augmenter : hélas ! Plus de 40 000 chômeurs supplémentaires en octobre. Depuis l'élection de Hollande, c'est 1100 chômeurs de plus par jour ! Comment expliquer non pas la baisse mais la nouvelle embrouille ? La catégorie A, c’est ceux qui n’ont pas travaillé une heure dans le mois. La B et la C correspondent à quelques heures travaillées. Donc, quelqu’un qui n’a pas travaillé une heure en août mais qui va faire les vendanges en septembre et octobre est sorti des chiffres du chômage total. Vu ? Comment je le sais ? Parce que j’ai des copains dans ce cas ! Et parce que j’ai vu dans les statistiques que le nombre des chômeurs passés en catégorie B et le C avait bondi ! Mais moi, je suis de gauche et je n’ai pas été dans la promotion de l’ENA de môssieur Hollande et môssieur Sapin ! Et comme la rubrique décryptage de « Libération » a déjà prouvé dix fois que je n’étais qu’un menteur, de quel droit ai-je encore le front de dire quelque chose ? De quel droit j’ouvre la bouche quand les très intelligents ont parlé et que leur caniches ont jappé de joie ? N’empêche croyez moi : l’effet vendanges les a grisés, mais vous : restez sobres !
L’Europe en secret
On apprend par le magazine danois « Notat » que la Commission Européenne de monsieur Barroso a tenu une réunion secrète le 22 novembre avec des représentants des 28 États membres. Comment la Commission justifie-t-elle le caractère secret de cette réunion ? De qui se cache-t-elle ? L'objet de cette réunion était le développement d'une stratégie de communication pour rassurer les populations quant au Grand Marché Transatlantique en cours de négociation. Il s'agit de « de définir les termes du débat en communiquant de façon positive » pour « réduire les craintes et éviter une multiplication des doutes ». Ainsi, de l'aveu même de la Commission, les peuples n’aiment pas le nouveau potage qui se prépare ! C'est une bonne nouvelle. Mais plutôt que d'œuvrer pour euphoriser la réalité et la travestir, la Commission ne devrait-elle pas plutôt s’interroger sur sa légitimité à mener de telles discussions, dans de telles conditions ? La Commission dit qu’elle note une faiblesse de la position de l'UE vis à vis des Etats-Unis. Ben oui ! C’est le cas, mais la faute à qui ? Cette négociation n’est confidentielle que pour les citoyens. Les termes exacts de l'accord ne sont connus ni des parlementaires, ni des peuples européens. Pourtant, dans le même temps, les Etats-Unis espionnent les institutions de l'Union Européenne et nos ambassades. De fait, en effet, c’est une position de faiblesse. La Commission envisage-t-elle à minima d'informer les parlementaires sur ces négociations pour rétablir le rapport de force ? Non bien-sûr. La dictamolle continue. Qu’est-ce que la dictamolle ? Une variante soft de la dictature. Le régime européen.
Autre secret bien gardé : que faisait la baronne à la négociation avec l’Iran ? Car c’est très étrange : c'est Catherine Ashton, Haute représentante de l'Union pour les affaires étrangère et la politique de sécurité qui a annoncé « l'accord sur un plan d'action » concernant le nucléaire iranien. Pourtant, les négociations impliquaient le groupe dit « 5+ 1 ». C’est-à-dire les Etats-Unis, la Chine, la Russie, la Grande Bretagne, la France et Allemagne et, bien sûr, l’Iran. L'Union Européenne n'en faisait pas partie officiellement. A quel titre Madame Asthon a-t-elle participé à ces négociations ? Quel était son mandat lors de cette rencontre ? Les commentateurs se réjouissent de cet accord et de la présence de Catherine Ashton lors des négociations. Mais par qui ce mandat de négociation lui a-t-il été confié ? Décidément, cette Europe là est de plus en plus décoiffante. Des ministres nord-américains participent à ses réunions sans en être membres et des européens s’affichent sans mandat dans d’autres. Mais personne ne dit rien, jamais, nulle part. Et surtout la France ne dit plus rien.
Rappelons que si l'Iran accepte de limiter son programme nucléaire, l'accord est provisoire et doit déboucher sur un accord définitif dans 6 mois. Les parlementaires européens seront-ils tenus informés des évolutions de cet accord et du rôle que compte y jouer Mme Ashton ?
La Gorgone aussi frappait dur
L’OPIAM m’apprend que le journal « le Télégramme », organe de presse semi monopoliste dans l’ouest du pays, « éthique et indépendant », comme il se doit, a publié une brève d’annonce pour notre manifestation du premier décembre. Le portrait incroyable publié pour l’illustrer en dit long sur ce que sont ces gens et leurs méthodes. Ce n’est pas une erreur de leur part, car je n’ai reçu aucun message de la part de la rédaction. C’est donc un choix d’illustration délibéré. La dédiabolisation de Le Pen et ma diabolisation sont une seule et même politique. Ici, la méthode lourdingue de la photo hideuse et repoussante n’est pas nouvelle à mon sujet. L’OPIAM a déjà montré comment une photo du même type a été utilisée dix-neuf fois par cinq ou six journaux différents. Ce qui me parait ethno-graphiquement intéressant, c’est le recours au visage « bouche ouverte », dont la symbolique subliminale est très forte en iconographie. Cette bouche ouverte, c’est le monde « d’en bas » qui se donne à voir disent les notices savantes. Le monde des enfers. C’est en quelque sorte la bouche ouverte de la Gorgone décapitée. La Gorgone avec ses cheveux de serpents. Hagarde et décoiffée, comme le seront ensuite tant de représentations aussi du prophète décapité Jean-Baptiste, qui orne plus d’une façade de notre pays. Tiens, j’y pense : la Gorgone aussi figeait ceux qu’elle regardait. Elle les transformait en statues. Comme une photographie vous fige dans un instant. Pour finir Gorgone est vaincue par Persée. Comment ? Il l’affronte de face sans qu’elle puisse le regarder. C’est lui qui la regarde, mais dans le miroir que forme son bouclier. Et lui coupe la tête. Pour frapper, l’ennemi observe l’image qu’il ne peut s’empêcher de donner. Sa faiblesse est là. Voyez : sous l’outrage il faut philosopher et musarder dans les décryptages pour que le venin glisse sur le plumage. Mais ça ne marche pas toujours. L’intention de nuire et d’insulter, venant de tels donneurs de leçons ne doit pas être oubliée. Si vous n’avez pas absolument besoin de ce journal pour emballer vos laitues, pourquoi l’acheter ? Ne pas acheter les journaux qui nous insultent est une bonne façon de leur rendre la monnaie de leur pièce. Ces admirateurs du marché ne peuvent répliquer. Savez-vous pourquoi cette presse écrite meurt ? Parce qu’elle prend ses lecteurs pour des imbéciles et que ceux-ci s’en rendent compte.
Attention je précise qu’il s’agit de mythologie. Car sinon le visqueux directeur de « l’Express », Christophe Barbier pourrait m’accuser d’appel au meurtre comme il vient de le faire à propos du tireur fou de Libération dont il m’a rendu responsable. Ni plus ni moins ! Lui dont les unes de son journal sont si souvent des incitations à la haine religieuse… Pas un de ses collègues sur le plateau n’a protesté. Comme c’est le silence de marbre contre la méthode des photos infamantes. Telle est leur précieuse liberté qu’ils nous invitent à défendre au premier coup de sifflet. La liberté d’être nié, avili, insulté, et l’obligation de dire merci. Ou de cotiser à « Reporters sans frontières », ce qu’il ne faut surtout pas faire si l’on ne veut pas mélanger son argent avec celui de Robert Ménard, le candidat du FN.
Des nigauds et de leurs bonnets
Samedi recommence la pantalonnade des « bonnets rouges ». Je forme le vœu que ne se reproduise plus le mélange ridicule de la dernière fois à Quimper. Parmi les nigauds d’alors, on avait vu quelques bons camarades ! De faible culture historique des luttes, ils s’étaient retrouvés à défiler à l’appel des évêques, du Medef, de l’UMP, du FN et j’en passe. Ceux-là, le lendemain, avaient la gueule de bois après avoir passé leur journée dans un tel jamboree de réactionnaires. Pour se passer les nerfs, et oublier la honte, ils coururent participer au chœur habituel des outragés de circonstance contre mes mauvaises manières et mon vocabulaire piquant. Bien sûr, depuis ce fameux week-end là, c’était le pic de gloire médiatique des « bonnets rouges ». J’étais bien seul, avec Martine Billard, à nommer les choses par leur nom. Depuis, la supercherie patronale est amplement démasquée. « Le Monde » y a même consacré une enquête très troublante, car elle montre des ramifications et des interactions très profondes entre patronat réactionnaire et identitaires soi-disant bretonnants. « France Info » a consacré un long reportage, mercredi 26 novembre, aux manœuvres du Front national pour tirer les ficelles du mouvement « bonnet rouge ». Rien n’est plus normal. Le mouvement « bonnet rouge » est une variante du vieux ressort qui fait le bois de lit des mouvements « corporatistes », comme dit FO en se retirant d’un mouvement où un syndicat ouvrier n’a rien à faire.
Mais encore à cette heure, de bons amis m’adjurent de comprendre que j’y serais allé trop fort. Le raisonnement est toujours le même: de braves gens se trouvaient là et il ne fallait pas les indisposer en les brusquant par une interpellation aussi peu flatteuse. Au contraire, d’après eux, il aurait même fallu participer au mouvement « pour en prendre la tête ». Je suis assez connaisseur de ces raisonnements dérivés de la métaphysique d’extrême-gauche. Dans cette optique les « masses » sont spontanément bonnes et pures et tout mouvement de contestation contient une portion de vérité révolutionnaire qu’il faut aider à s’épanouir. Toutes les erreurs stratégiques sont alors possibles, jusqu’aux plus tragiques. Ici, au cas précis, cette erreur d’évaluation aurait pu mener très loin. Mais un choc de clarification s’est imposé grâce à des Bretons à la tête froide qui ont su garder leur sang-froid. En convoquant, d’abord à Carhaix, puis dans chaque capitale départementale des manifestations, les syndicats de salariés ont commencé à reconquérir la direction de la colère populaire. Il est significatif que le leader bonnet rouge, maire de Carhaix, soi-disant divers gauche, ait été hué lorsqu’il a essayé de s’infiltrer dans les rangs des manifestants syndicalistes. A cet instant, la comédie était finie. Le Pen avait déjà mis le bonnet rouge sur sa tête et se faisait filmer dans cet accoutrement. La signature des casseurs de portiques était connue. Pour autant, il ne faut pas passer à côté de la portée de l’évènement et de la nécessité de son analyse sérieuse.
L'événement de Quimper est la première manifestation « interclassiste » qu’ait connu notre pays depuis des décennies. Il est d'une signification politique bien plus grave que le mouvement comparable qu'avait voulu soulever Gérard Nicoud de son temps. Il contient absolument tous les ingrédients qui constituent l'essence de ce que signifie en politique (et non dans le vocabulaire moral ordinaire des petit-bourgeois) le fascisme tel que l’a pratiqué par exemple Benito Mussolini. C'est un mouvement qui capte la colère populaire et la structure autour de quelques concepts absolument permanents dans l'Histoire. Le premier d'entre eux est la construction d’une identité commune aux patrons et ouvriers. Cette construction se fait évidemment toujours au service de l'intérêt particulier du patron. Le second est la formation d'une frontière ethnique qui distingue le groupe des « autres » et lui fournit une identité « glorieuse ». Là encore, l’opération se réalise par une construction culturelle mythique. La race, l'ethnie, la communauté, la vraie religion, etc. Dans beaucoup de pays, le nationalisme est l'habillage classique de cet interclassisme. Dans le nôtre, cela toujours été délicat à manier par la Droite, dans la mesure où l'idée de Nation se confond depuis l'origine avec celle de République et de Révolution. C'est la raison pour laquelle l'extrême droite et les monarchistes se sont toujours appuyés, dans notre pays, sur de mythiques « identités régionales » dont le contenu a toujours été strictement « essentialiste ». C’est-à-dire qu’avant toute chose il s’agit d’une identité excluant les « autres ». Une identité qui fonctionne au contraire de l'idée de Nation républicaine, laquelle est censée procéder à l'inverse de façon très largement inclusive. Dans les départements bretons plus qu'ailleurs, le procédé fonctionne dans un registre particulièrement ségrégatif politiquement. Sont cités et considérés comme des Bretons ceux qui participent aux pitreries des identitaires. La Bretagne blanche, héritière des monarchistes puis des collabos, s'est accaparée la représentation du mythe breton pour mieux exclure la Bretagne bleue (républicaine et laïque) et la Bretagne rouge (socialistes et syndicalisés). Ce n'est pas par erreur ou par incompréhension que les « blancs » le sont. Tout au contraire ! C'est très précisément pour éliminer les autres définitions de soi que la population pourrait se donner si elle prenait conscience de sa condition sociale réelle. Ils sont « blancs » pour empêcher les autres d'être rouges ou bleus.
Dans le passé, nos prédécesseurs dans la lutte de classe réglaient ces différends à coup de poings sur le lieu de travail dans la rue. En Bretagne aussi. Pour eux comme pour nous, il était vital de tracer la ligne de démarcation politique. Cela est plus difficile à comprendre aujourd’hui. Il faut donc faire un effort pour se souvenir ou se renseigner. J’ai connu la bataille des ouvriers CFTC pour déconfessionnaliser leur syndicat, et davantage encore leur action. Le plus souvent, il s’agissait d’arracher les salariés au paternalisme patronal, à la dimension personnelle des relations sociales, pour gagner la possibilité de raisonner en termes de droits sociaux et individuels. Le spectacle de ces ouvriers poussés par leur patron à s’affronter entre eux physiquement, puis de ce groupe à la remorque de leur patron dans l’occupation d’une sous-préfecture, a signalé une incroyable régression psychologique et politique. Pour rompre le cercle enchanté de la famille rassemblée autour de son « papatron », il faut parler clair et expliquer sans enjoliver. Qui pouvait prévoir qu’il faudrait recommencer, au début du 21ème siècle, ce qui nous a tellement occupés déjà dans le passé le plus profond de l’Histoire du mouvement ouvrier au siècle précédent ?
De nos jours, pour l'instant, de façon plus pacifique, la conflictualité s'exprime par des mots. C'est par eux que la conscience est piquée et l’attention retenue. Cette méthode de la conflictualité pour créer de la conscience est le cœur de ce que nous appelons la « bataille culturelle ». Il est frappant de voir que c'est toujours sur la forme que s'exerce alors la réplique de nos adversaires. Il n'a donc jamais manqué de brillantes intelligences pour suggérer qu'en adoucissant la forme, on devrait recevoir moins de réactions ! Quelle trouvaille ! Dans leur fatuité, ignorant des décennies de luttes politiques et des dizaines de textes mûris collectivement sur le sujet, ils donnent cependant des leçons. Il est bien connu qu'en critiquant avec des mots aimables, en interpellant avec des gentillesses, l'anticapitalisme et la rupture de la révolution citoyenne seraient aussitôt adoptés dans l'enthousiasme par les puissances d'argent, leurs caniches médiatiques et ainsi de suite. La vérité est que ceux qui prennent peur des mots, du fait des convenances, sont des pleutres, bons à rien pour la lutte. Comme ils ont peur aujourd'hui des mots, ils auront peur demain des actes. Encore fais-je ici comme si, avant de critiquer les formes, bon nombre n'étaient pas capables de se fourvoyer lourdement en allant, en quelque sorte, à la messe pour que les rationalistes « n'abandonnent pas le terrain ». Ainsi a-t-on vu de pitoyables petites troupes d’égarés, regardant la pointe de leurs chaussures, manifester hagards « contre Paris » avec des fascistes, des patrons, l'UMP, les pires variétés «d'identitaires» et des cohortes de productivistes et de négriers de l'agroalimentaire. En ce qui concerne les départements bretons, je constate que toutes les forces progressistes à l'exception du NPA, tous les syndicats, et la plupart des progressistes connus font à présent la même analyse publique que seuls nous avons osé faire au pic de la gloire médiatique des « bonnets rouges ». Ce n'est pas la première fois que mes prétendues « outrances » ouvrent les vannes et libèrent la parole. C'est le but que je recherche. Ce qui a été consternant dans la situation qui a conduit jusqu'à l'émeute de Quimper, c'est le silence et la résignation de tous ceux qui, pourtant, savaient parfaitement à quoi en s'en tenir. De mon côté, les contacts que j’ai eus avec divers camarades et vrais vieux amis, qui m’ont appelé depuis les départements bretons, notamment dans les milieux laïques, étaient absolument sans ambiguïté : une réaction d'hostilité totale et viscérale à la mascarade des bonnets rouges, dont l’identité réelle ne faisait pas doute pour eux. Oh, combien je suis reconnaissant aux camarades qui ont pris leurs drapeaux pour aller à Carhaix plutôt qu’à Quimper ! Ils ont non seulement sauvé notre honneur, mais surtout celui de la population qui refuse d'être enrégimentée par la pire droite bretonne sous prétexte de Bretagne. Tous ceux qui refusent d'affronter clairement et nettement le système « bonnet rouge » le servent, qu'ils le veuillent ou non. Il n'y a pas de milieu.
Il s'agit de politique. De prise de conscience claire du moment dangereux dans lequel nous vivons. Pour moi, interpeller rudement chacun plutôt que caresser dans le sens du poil, c’est appliquer à cette circonstance un choix stratégique fait de longue main. Il s’agit de gagner d'abord les têtes dures qui constituent le cœur du peuple citoyen que nous voulons construire. Eux et non les benêts et les nigauds qui se traînent derrière la bannière des curés, des fascistes et de leurs patrons, qui leur font détruire les portiques d’une taxe qui n’est pas en vigueur pour leur faire oublier que c’est eux qui se sont goinfrés et qui les licencient à présent !
Il est temps de démystifier les pseudo révoltes venues d'en bas. C'est bien les patrons des transporteurs routiers qui font barrage sur les routes. Nous rappelant qu'en leur temps ils ont amené le fasciste Pinochet au Chili, organisés et financés par la CIA ! Aujourd'hui l'extrême droite noyaute, fournit les gros bras et les grandes gueules, aux "bonnets rouges".
Ce dimanche bon nombre d'entre nous ne seront pas à la manif, faute d'avoir organiser le transport. Mais nous vibrerons avec vous tous. A la prochaine. Ne laissons pas retomber nos ardeurs républicaines. Il est temps de sauver la République. Vive la 6ème !
Selon l'hebdommadaire "le point": Une forte majorité de Français (72 %) considère que Jean-Luc Mélenchon est "plutôt un handicap pour l'ensemble de la gauche" et à 61 % qu'il a "tort d'employer des formules trop rudes", selon un sondage BVA pour l'émission CQFD d'i>Télé. 61 % des personnes interrogées dans cette étude estiment donc que le coprésident du Parti de gauche "a tort d'employer des formules trop rudes, car cela empêche d'écouter le fond de son propos". 59 % des sondés sympathisants de gauche ont la même opinion.
Ce sondage reflète davantage le résultat de l'image de JL Mélenchon construite par les médias. Si ils diffusaient le contenu des discours prononcés, ce sondage aurait une tout autre figure. C'est comme si on demandait aux spectateurs des "Guignols de l'info" ce qu'apporte F. Hollande à la gauche. Un bien pire résultat s'appliquerait certainement à tout le gouvernement. A quand la publication du palmares des "handicapeurs" de la gauche. Le journal de F. Pinault et F.O. Giesbert ferait parti du haut du palmares. Pas besoin de sondage.
vous ne portez pas la terre sur le dos. Vous faites selon votre conscience et selon vos talents et votre énergie puis vous devez rentrez chez vous tranquillement. Si les gens entendent ce que vous dites, tant mieux, s'ils n’entendent pas...tanpis. Vous êtes combatif, plein de talent, vous vous exprimez super bien, vous allez au bout de vos capacités, tel est votre travail. Vous aurez dans votre vie fait le maximum. Moi, je vous remercie du plus profond de mon cœur. Vraiment, vous m’apportez beaucoup, beaucoup.
Meeting Place au Peuple à Paris, discours de Jean-Luc Mélenchon.
Jour J de la revolution fiscale, ce matin dans OF 76% des français au bord de l'explosion, vive la 6ème république.
En direct à partir de 16h, discours pour une Révolution Fiscale.
Oui mais sont-ils au bord de l'explosion pour les bonnes raisons ? Sont-ils contre le fonctionnaire, l'immigré, les chômeurs, ou ont-ils compris qu'il faille être contre les gros patrons, les gros revenus, les grosses entreprises qui ont confisqué l'argent du travail pour le mettre dans la spéculation fictive des bourses ou dans leurs poches égoïstes ? J'ai lu l'article du Monde ou Mr Mélenchon pense qu'on est en 1788 mais à la veille de la Révolution le tiers-Etat avait compris que clergé et noblesse étaient privilégiées, donc leurs ennemis. Là, le peuple semble plus enclin à taper sur son camarade de classe que contre les dominants. Peut-être de meilleurs analystes pourraient donner leur avis là-dessus.
Enfin, la révolution fiscale et ce rassemblement sont une première étape importante, je lui souhaite le plus grand succès possible. Pendant ce temps-là, il semblerait que l'Islande continue son travail d'annulation de la dette. Mais on nous dira qu'ils sont insignifiants dans ce monde globalisé, bref, la rengaine habituelle même s'ils s'en sortent, eux.
Beau soleil sur Paris. Un beau jour pour marcher. Marchons, marchons ! Aucun sang impur ne coulera, heureusement pour les Solfériniens. Bon j'enfile mes chaussures et j'y vais.
@ 21 FdG69 (29/11/2013 à 11h41)
Semaine après semaine, vous venez sur ce blog pour faire part de vos doutes sur la durabilité de votre intérêt pour le FdG, et des questions que vous posent vos futurs choix d'électeur. Fort bien, j'imagine que tout le monde ici en a pris acte. Il vous est donc loisible de passer à un autre sujet : profitez-en. Et surtout, rappelez-vous ce mot de Churchill : "Un fanatique, c'est quelqu'un qui n'est pas capable de changer d'opinion et qui n'est pas capable non plus de changer de sujet."
Vous écrivez : "Penser qu'a la demande du FdG [...] j'ai voté en mai 2012 pour ça, me révolte et je m'assois devant le constat." Asseyez-vous où ça vous fait plaisir, mais svp ne déformez pas les faits. Mélenchon n'a jamais appelé à voter Hollande (comme le souhaitait le PS), mais à battre Sarkozy. Lequel Sarkozy, je vous le rappelle, était en voie de lepénisation rapide sous l'action de Patrick Buisson, un ancien du FN.
Tout votre dernier paragraphe suggère, sans avoir le courage de le dire ouvertement, que le FdG ferait délibérément (!) le jeu de l'actuel gouvernement et ne fait rien "pour les pauvres, les précaires, les gens". Ici, vous voudrez bien m'excuser, il ne s'agit plus de déformation mais, carrément, de contre-vérités qui sentent vraiment la mauvaise foi.
@Wilde Jagd dit à 11h35
"rappelez-vous ce mot de Churchill : "Un fanatique, c'est quelqu'un qui n'est pas capable de changer d'opinion et qui n'est pas capable non plus de changer de sujet."
Tout à fait d'accord avec vous au sujet des messages de FdG69. Quant à la phrase attribuée à Churchill, ce n'est pas une référence, car ceux qui disent ce genre de "vérité" ne sont pas disposés, eux aussi, à changer d'avis ni d'opinion. Ce sont les mêmes qui disent qu'il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'idées. De plus, dire que quelqu'un qui n'est pas capable de changer d'opinion est un fanatique est aussi une opinion dont on a, par principe, décidé de ne pas changer d'opinion sur ce sujet. C'est un paradoxe, donc insoluble par nature, et qui n'arrangent que ceux qui n'ont justement jamais changé d'opinion. On se mord la queue avec ce genre d'affirmation.
Si le gouvernement persiste dans les réformes structurelles, malgré le fait qu'il sait très bien que les citoyens le désavoue, et malgré le fait qu'il voit très bien la catastrophe sociale qui arrive, c'est qu'il s'est préparé à la guerre civile. Tous les détournements d'attention voulus par des effets d'annonce ou la chasse au bouc émissaire n'ont pour but que de retarder ce moment. Ce sera bientôt la fin des protestations citoyennes pacifiques, le phénomène extraordinaire qui consiste à dire une vérité que tant de gens ignorent par bêtise ou par calcul ne peut pas rester dans une position figée. Le cadre imposé par l'ultra libéralisme est une camisole de force, chaque individu se sent de plus en plus poussé à se libérer d'un mouvement de son être profond. L'insulte à la personne humaine proférée par des usurpateurs est insupportable au sens littéral, et si des détenteurs de pouvoirs passagers pensent qu'on va le supporter, c'est qu'ils pensent pouvoir l'imposer par la force.
En fonction de ce qui se sera passé aujourd'hui, peut-être que l'horizon va se dégager un peu.
Combien y a-t-il de personnes à la marche ? Impossible d'avoir une info sur internet (Le Figaro, certes le Figaro, annonce un faible rassemblement). Quelqu'un a t-il l'info ?
Je devais être au milieu de vous, je n'ai pas pu, mais j'ai eu chaud au coeur de vous voir si nombreux. Très bon discours de JL Mélenchon et excellente interview sur i>télé. El pueblo unido jamàs sera vencido !
D'après la préfecture de Paris, 7 000 marcheurs seulement? Ouarf! ouarf!
Moi aussi je suis ravi d'avoir été cet après-midi parmi les dizaines de milliers de manifestants et d'avoir filé un don pour la Marche. Contre la TVA sarkhollandiste et les privilèges scandaleux des grands patrons, financiers et des actionnaires de multinationales. Des milliers de drapeaux du PCF de toutes les régions, ça doit faire grincer des dents à deux Parisiens ! Belles éclaircies puis franc beau soleil sur la manif. Merci au PG et à Jean-Luc de faire vivre l'espoir en ces temps de désastres économiques et politiques.
La "nouvelle donne", c'est de ce côté-ci qu'elle se trouve depuis que le FdG et le PG organisent une alternative concrète et de poids.
Même si nous n'étions que dix ou vingt mille, en pleine période pourrie de mois difficiles, de martèlements idéologiques et de manips politiques, c'est un bon chiffre. Hollande doit se méfier car cette frange de citoyens a montré à nouveau une grande détermination à ne pas sombrer dans le désespoir et le renoncement. Beaucoup étaient avec nous de coeur, faute de fric pour monter à Paris et beaucoup aussi commencent à nous voir autrement que par les lunettes déformantes, effrayées et haineuses de Libé ou de canal plus.
7000 personnes selon la police la bonne blague. Bravo à tous les courageux qui ont marché aujourd'hui, depuis Budapest je vous salue fraternellement !
@ 52 Hold-up (30/11/2013 à 0h06)
Merci pour le lien avec le remarquable article de Françoise Morvan intitulé "Patrick Le Lay, nationaliste breton". Ça permet de comprendre le phénomène du nationalisme breton infiniment mieux que tout ce que j'ai pu lire depuis un mois sur les "benêts rouges". J'ai également été extrêmement intéressé de découvrir, toujours par Mme Morvan, la connivence étroite qui unit les milieux nationalistes bretons et Jean-Yves Le Drian, ancien président du Conseil Régional de Bretagne, actuel ministre de la Défense et ami intime de François Hollande. Le monde des puissants, ce monde où les mots "gauche" et "droite" n'ont plus de sens, est décidément bien petit.
Je croyais que la préfecture ne comptabilisait pas les manifestations politiques. 100 000 ou 7 000. 30 000 pour les bonnets rouges sur une petite place à Quimper. 7 000 sur les grands boulevards parisiens. TV non stop pour le Medef et la Fdsea bretons. 5 mn pour les citoyens surimposés. Radio Paris ment, radio Paris ment, radio Paris est......
Wilde Jagd - naif
Je pense que FdG69 n’est pas quelqu’un qui veut ou ne peut pas changer d’avis, je pense que cette personne et un troll qui sévit sut tous les sites et journaux avec le même texte qui plus est se sert d’un pseudo «FdG» pour critiquer notre mouvement et finissant en disant «si ça continue, je voterais plus à Gauche ou je voterais NPA». On l’a retrouve partout avec les mêmes arguments.
Vive la VIè Vive la VIE
Hé oui, 7000 à Bercy d´après la prefecture de police. A ce compte là et toutes proportions gardées, les bonnets rouges entre Quimper et Carhaix ne devaient pas être plus de 250. Peut-être 300 au total des 2 manifs, estimation haute. Merci au Monde et à la police pour une fois de nous sur-évaluer.
Merci Jean-Luc Mélenchon !
J'avais prévu de participer ce jour, à la marche sur Bercy. Hélas, j'ai été trop malade cette nuit pour le pouvoir. Tant pis pour cette fois. Il y aura d'autres occasion ! En tout cas, à Laval, nous allons tout faire pour constituer une liste pour les municipales, autour du PG et avec ses militants, contre la droite et contre la liste PS-PC-EELV sortante. On lâche rien !
Manifestation réussie, témoignant de la colère des militants, face à un gouvernement qui ne va pas chercher l'argent là où il se trouve. Précisément, quel dommage que vous n'ayez pas évoqué, Jean-Luc Mélenchon, les 1,7 milliards d'euros dus à l'Etat par la Société générale, qui a reçu cette somme en cadeau fiscal, en février 2008, par décision arbitraire, illégitime, de l'administration des finances de l'époque (Christine Lagarde aux manettes, Stéphane Richard, son directeur de cabinet, le même qui est soupçonné d'escroquerie en bande organisée dans l'affaire Tapie). Le gouvernement est bien sûr au courant. Plusieurs parlementaires ont interpellé Pierre Moscovici sur le sujet, mais le ministre de l'économie et des finances fait la sourde oreille et ne lève pas le petit doigt. Il n'est que trop clair que l'Etat protège la banque toute-puissante. La finance n'est pas l'ennemie du gouvernement, contrairement à ce qu'il prétend. Il en est l'allié objectif.
[...]
Le chiffre de la préfecture est bien évidemment ridicule. Mais il ne faut pas se le cacher, la mobilisation était en nette baisse par rapport au 5 mai. Mais nous n'avons pas à rougir de notre nombre aujourd'hui. Nous avons réussi à faire aussi bien que les benêts rouges sans aucune visibilité médiatique et avec des moyens moindres, alors même que les contraintes d'acheminement étaient bien plus fortes. Reste que, comme le dit educpop, nous vivons probablement les derniers temps de ces manifestations pacifiques. Moins que jamais, il ne faut rien lâcher.
Pour une fois que mon portefeuille m'aurait permis de marcher avec tous les camarades qui se sont déplacés, c'est mon dos qui me l'a interdit. Mais ce n'est que partie remise tant notre mobilisation est puissante et ne faiblira pas. Notre combat à tous est légitime et juste. Plus j'avance dans le temps et moins je regrette d'avoir adhéré au PG, et plus je suis convaincue d'avoir fait le bon choix. Et tant pis si on me taxe de groupie, le discours de Jean-Luc Mélenchon, certes court (une fois n'est pas coutume) mais tellement juste, encore une fois, m'a comblée. Vive une nouvelle nuit du 4 août nous en avons besoin ! Vive la révolution citoyenne ! Merci Jean-Luc,
Signé une grenobloise qui ne regrettera jamais de ne pouvoir assister aux ateliers des Remue-Méninges mais qui est fière de faire partie de ces petites mains qui œuvrent au bon déroulement de ces journées et qui redonnera de son temps, de ses nuits mêmes, sans aucun problème et avec joie.
118 / @ Wilde Jagd
Merci pour ta réponse. Voici un complément d'informations par rapport à un ouvrage très éclairant (Le monde comme si par Françoise Morvan) qui précise encore le lien entre l'activisme régionaliste réactionnaire et ségrégationniste dans l'âme, la déconstruction territoriale de la république française, la mise en concurrence des régions entre elles et le projet néolibéral de l'Europe des régions. A partir de là, on voit bien comment le projet politique du marché transatlantique (UE/USA) peut s'emboîter dans ce grand mécano de l'oligarchie transnationale et coiffer au poteau n'importe quel pouvoir populaire authentique et n'importe quelle expression de citoyenneté véritable. Bonne lecture.
Il parait que nous étions 7000. Je pense que la PP se trompe, nous n'étions pas plus de 700, j'ai même des photos qui le prouvent !
R.V. au mois de Janvier les amis. Nous sommes très nombreux à n'avoir pas pu grossir les rangs aujourd'hui car des obligations associatives, syndicales et municipales, en décembre sont nombreuses et incontournables. A bientôt donc, sans faute. Bravo pour votre action. Ensemble contre l'injustice Fiscale, toujours.
De retour de Paris, manifestation réussie et donc pari à nouveau gagné par le FdG !
Le cortège est parti très tôt, même avant 13h30 car Italie était quasi vide à 13h45. Par contre sur le grand et large boulevard qui descend sur Bercy, nous n'étions vraiment pas ridicules : foule dense et compacte sur plusieurs centaines de mètres. 7000, c'est au mieux une farce !
Pour anecdote, nous voulions quitter les lieux vers 17h30, et au moment de rejoindre gare de Lyon, via Bercy, des CRS nous ont bloqué le passage pour nous demander d'enlever nos autocollants, badges et drapeaux du FdG ! Si nous ne les enlèvions pas, nous ne pouvions passer. Hallucinant.
Valls sème le vent, il va donc récolter la tempête ! C'est logique, comment peut on admettre que les CRS demandent de retirer les autocollants que les manifestants arboraient fièrement ? Demandons-nous aux CRS de retirer les autocollants qui ornent leurs uniformes ? Ils affichent qu'ils sont CRS, et ils ne veulent pas que les manifestants fassent savoir qu'ils sont manifestant et qu'ils ne sont pas là par hasard mais par volonté. A vouloir nous minimiser, ce Valls risque de faire monter la colère et la violence que celle-ci entraîne souvent. Jean-Luc Mélenchon a bien de la chance de garder son sang-froid devant ce mensonge éhonté qui ose affirmer que notre manifestation n'aurait compté que 7500 participants ! De toutes façons nous ne voulons pas que la TVA augmente alors d'une façon ou d'une autre les gens qui n'ont pas les moyens de la payer trouveront bien un moyen de l'éviter, et le travail au black risque de se développer rien que pour échapper à cette TVA devenue injuste, trop c'est trop ! Méfiez vous Valls et compagnie, la patience a ses limites !
Pierre Laurent en tête du cortège qui manifeste contre les lois scélérates votées par le PS avec qui il fera alliance aux municipales, c'est surréaliste ! Et je ne pense pas que ça ajoute à la crédibilité du FdG.
Je reviens sur le meeting de vendredi soir au gymnase Japy. Magnifique discours de Mr Mélenchon (voir le lien donné par Naif) mais aussi excellente prestation de Mme Simonnet notre candidate à la Mairie de Paris. C'est une femme à forte et riche personnalité et excellente oratrice. Elle a certainement l'étoffe pour exercer la fonction de Maire de Paris.
Je suis très content que la manœuvre du PS en vue de briser le Front de Gauche se brise ce premier décembre 2013, et qu'un rassemblement de la Gauche reprenne la main, désigne le chemin de l'alternative et prépare la contre offensive. Pour beaucoup, ça n'a pas été une mince affaire, ça a filé un sacré coup au moral et à la nécessaire mobilisation. Et malgré tout ça, il y a eu cette journée du premier décembre. Chapeau !
Il est vrai que la secousse a été forte après "l'affaire de Paris", et que la confusion bretonne a été menaçante risquant de mettre en route un processus à la chilienne pour amener l'extrême droite au pouvoir. En cette affaire, Mélenchon, le Front de Gauche, ont eu le flair politique de prendre leurs distances et de mettre un peu de clarté dans ce fatras, cette confusion, en précisant que les intérêts des salariés ne sont pas ceux des actionnaires, et que les adversaires à combattre ce sont la Finance prédatrice, spéculatrice, et ceux qui la servent en accompagnant ses projets.
Ce mois de décembre va pouvoir être celui de la préparation de la contre offensive de Janvier, de la préparation des Municipales et des Européennes. La dislocation du Front de Gauche ne s'est pas faite, c'est déjà une première victoire, il faut encore rassembler ensemble, autour de nous.
Bravo les gens !
je suis d'accord avec Alain (130) a force de nous minimiser sur tous les fonds, un jour ou l'autre une goutte d'eau va faire déborder le vase et je n'ose mème pas imaginer la suite,on a l'impression qu'ils attendent que ça!
Faire enlever les autocollants des manifestants cela prouve que l'on était plus de 7000 fallait pas que ça se voit.
Je pense que la demande des CRS n'est pas légitime et entrave un droit même si je ne saurais dire lequel. De plus en plus autoritaire...
Même le reporter du Figaro (un journal pas vraiment gauchiste) dit qu'il y avait plusieurs dizaines de milliers de manifestants. En fin de compte le chiffre de 7000 est tellement exagéré vers le bas qu'il rend l'estimation de la police (et ceux qui ont donné les consignes dans ce sens) complètement ridicule et non crédible. S'ils avaient donné 15 ou 20 mille, les gens auraient douté. D'un autre côté, ceux qui nous détestent vont s'obliger à croire le chiffre de 7000, mais on s'en fiche de ce qu'ils pensent de toute façon.
7000! C'est tellement gros qu'on ne sait plus s'il faut rire ou pleurer. En tout cas hier j'y étais comme à chaque fois ça fait chaud au coeur en ces temps difficiles et encore merci Jean Luc.
Voila, les médias ne s’intéressent qu’à la bataille des chiffres. La revendication sur la TVA n’est quasiment pas évoquée quand c’est le FdG qui la mène. Quand un homme politique fait l’objet d’un travail de sape orchestré, et servi au public avec une uniformité aussi constante, cela est un gage de sa valeur. (Chiffres minorés, contenu politique méprisé, souvent plagié, débats orientés à charge, sans contradicteurs, par des intervenants formatés (et rémunérés) à la pensée unique, promotion délibérée d’un parti concurrent pourtant anti démocratique, etc.)
Un système médiatique dévoyé a cela de bon qu’il renseigne à coup sûr sur la crédibilité d’une personnalité politique. A en juger par le traitement qui lui est réservé, Mr Mélenchon doit effectivement être very dangerous pour les puissants qui nous exploitent et ses propositions very réalistes pour qu’elles soient aussi savamment combattues. Continuez Jean Luc, mauvaise presse ne saurait tromper : vous êtes sur la bonne voie. Une voie qui n’a pas été suivie par les dirigeants des clubs équestres dont l’argument est la démocratisation du cheval ; auraient ils eu honte de se joindre au peuple ?
Tout ce déchainement médiatique, les efforts fait part les "nouveaux chiens de garde" pour minimiser, marginaliser Jean-Luc Mélenchon prouve qu'il a raison et qu'il inquiète les sociaux libéraux qui nous gouvernent. Ce matin, sur LCP, on l'on devise entre gens de droite et de centre droit, le triste G. Leclerc, en service commandé, au "service" des politiques depuis 35 ans, à attribué son TOP à M.S.Touraine pour la baisse de la TVA sur les capotes et son flop à Jean-Luc Mélenchon pour sa manif ! C'est l'information sur la chaine parlementaire, frise par moment, le degré zéro !
Bien sur pas un mot sur les 600 milliards de fraude/évasion fiscale qui rapporterait 85 milliards chaque année. Pas un mot sur les 5000 médicaments qui sont 3 à 5 fois plus chers que dans le reste de l'Europe dont 2000 sont inutiles, sur les 800 qui entrainent des effets indésirables et sur les 200 dangereux. Pas un mot sur ces "médicaments" qui sont responsables de 130 000 hospitalisations et de 13 000 décès chaque année(source Le point) qui pèsent sur la sécu ! Non, G.Leclerc préfère parler de la baisse de la tva sur les capotes, nous n'avons pas la même conception du journalisme et de l'information. Mais tout est à l'avenant, aujourd'hui, sur les chaines de désinformations en continue qui appartiennent aux Pinault, Dassault, Bouygues et consorts. Ce qui nous réconforte et qui nous montre que nous avons raison, c'est toute cette énergie déployée pour masquer la contre information apportée par JL. Le contraire...
Je comprends qu'il y ait eu beaucoup de personnes qui n'ont pu se déplacer. Le train est extrêmement cher. L'écologiste que je suis a eu de la peine d'avoir été obligée de venir en voiture. Lorsque qu'un peuple ne peut circuler au sein de sa propre patrie c'est que sa liberté a été captée, pas besoin de CRS, pas besoin de bâton, pas besoins de répression militaire ou policière. Juste laisser les gens enfermés chez eux pour éviter qu'ils se rencontrent, débattent, s'informent, s'instruisent, se dressent, combattent. J'ai pu le faire car j'ai des connaissances à Paris qui ont pu m'héberger. Je transmets à ceux qui n'ont pu venir. Oui, nous étions nombreux et le sommes certainement plus qu'on ne croit. Pour la 2ème semaine de janvier pourquoi pas faire cette marche par les points cardinaux de la France ? Marseille, Mulhouse, bordeaux, Paris avec des meeting de Clémentine Autain, Jean-Luc Mélenchon, Marie-Georges Buffet, François Delapierre (je nomme ceux là, car c'est ce qui me vient à l'esprit, si il y en a d'autres, c'est bien aussi) et ainsi ça permet de les connaître. Non, Monsieur Mélenchon décidément vous n'êtes pas seul !
Bonjour,
Concernant le coût du capital, il faut savoir qu'il y a 10 ou 12 ans, les salariés Michelin ont vu apparaître sur leur feuille de paie une nouvelle mention "ce que vous coutez au client". Il fallait quand même l'inventer, Michelin l'a fait. Les collègues CGT ont dû batailler pour la faire enlever. Par contre, on n'a jamais vu la mention, "ce que coute le capital au client". Pourtant, le bénéfice de ce groupe ne cessent de croitre. Et l'ex gérant du groupe, M Rollier, s'est fait remettre la légion d'honneur pendant que l'on soldait 700 salariés de l'usine Kleber de Toul, une filiale, fermée pour développement accéléré du bénéfice. Et ce du temps de Sarkozy qui, nous recevant en délégation syndicale au sujet de cette fermeture, annonçait ne pas pouvoir intervenir dans les affaires interne du groupe Michelin, leader mondial qu'on avait la chance d'avoir en France. Et c'est des amis de la famille.
Vu les disfonctionnements institutionnels, c'est-à-dire, des impôts votés par les parlementaires à l'unanimité et qui sont annulés par la suite, et des préfectures qui n'appliquent pas la législation nationale. Des maires qui n'appliquent pas les lois votées au parlement, des sénateurs qui ne veulent pas que la loi s'applique à eux. Peut-on parler de crise institutionnelle?
Et le front de gauche ne devrait proposer une assemblée constituante? Assemblée qui devrait redéfinir le rôle de la France à l'intérieur de l'Europe, et redéfinir le rôle de la France au niveau mondiale.
Belle manif. Peu importe le nombre, la vraie gauche est là, dans la rue, vigoureuse, mobilisatrice. C'est simple à comprendre, la politique du PS, dominé par des hollandistes est une politique de continuation de celle de Sarkozy. Donc une politique de droite. Sans réduire la politique à ces quelques phrases. Il reste que le Front de gauche est désormais dans notre société une composante incontournable, quand bien même les différences se manifestent un peu plus crûment par les élections municipales qui arrivent. A travers ces différences, c'est la bataille des idées, elle montre la vitalité de cette force, contrairement aux esprits chagrins qui n'ont pas encore compris et ceux qui rêvent de sa disparition. Et maintenant, il ne faut pas attendre les consignes, le combat pour une 6e République va s'exacerber, de mois en mois. Comme l'a fait comprendre en substance Jean-Luc dans son discours, il faut désormais accentuer la pression, élargir le combat à toutes celles et ceux qui veulent agir avec le Front de gauche.
J'ai écouté toutes les prises de paroles devant Bercy grâce à la Télé de Gauche (lien fourni par un des internautes sur cette page). Merci.
Bravo à tous ceux qui y étaient. Décembre est froid, janvier aussi, mais le printemps sera plus chaud !
Bravo encore pour la luminosité de vos propos ! Quand le bon sens parle que dire d'autre ?
Non les bonnets rouges ne représentent pas "tous" les bretons et vous avez raison de le rappeler. Je ne me sens pas du tout concerné par ce mouvement réactionnaire et paternaliste de la Bretagne "breizh atao" collaborationniste en son temps et qui nous ressort les vieilles recettes fascistes de l'amalgame pour un meilleur populisme. Je suis breton et habite "là bas" depuis 48 ans. Je connais bien ces révolutionnaires de pacotille qui mènent les petits par le bout du nez à coup de chantage à l'emploi et autres manoeuvres tordues et violentes. J'ai habité à côté de l'un d'entre eux pendant dix ans. Des rustres de mauvaise foi avides d'argent et qui sont prêts à tout pour conserver leur niveau de vie. Ils sont en guerre permanente contre tout ce qui n'émane pas d'eux. Quitte à marcher sur des cadavres. La plupart du temps incultes, égocentriques, violents et qui regrettent la belle époque ou il était permis de payer les gens à coups de trique. Ils ont une caution, la religion. On va à confesse et hop ça repart ! Le peuple breton n'étant pas historiquement un peuple de rupture, ce mouvement fera un retentissant flop quand la justice sera passée et les révèlera tels qu'ils sont : des escrocs.
Le miroir restitue l’apparence de celui qui le tient, c’est vrai, et le miroir réfléchit aussi la lumière contre les ténèbres, ce qui permet à son possesseur en principe de ne pas s’égarer.
Puisque les mystères sont plutôt nombreux quant à la supposée « justice fiscale » sensée être pratiquée par le pouvoir en place, force est de constater qu’il faut aller plus loin et quoiqu’en dise Michel Sapin, qu’il faut aller vers « la révolte fiscale » pour franchir la nuit, nous n’avons pas le choix. Cette révolte matérialise la conscience que le citoyen sait des «600 milliards qui manquent à la France» du livre d’Antoine Peillon, que la politique fiscale française autorise des fuites en faveur de 1% de la population la plus riche, offre des cadeaux fiscaux aux plus nantis tels que 3 milliards et à Vivendi ou 1 milliard 7 à la Société Générale ou encore, une centaine de millions à Bernard Tapie. Bien sûr que la colère gronde en bas ! Hasta la victoria siempre !
@ François 138
"Continuez Jean Luc, mauvaise presse ne saurait tromper : vous êtes sur la bonne voie. Une voie qui n’a pas été suivie par les dirigeants des clubs équestres dont l’argument est la démocratisation du cheval ; auraient ils eu honte de se joindre au peuple ?"
Attention François, de ne pas vous laisser penser et agir par des lieux communs un peu trop faciles à reproduire. Ce n'est pas parce-que les importants des siècles passés se sont fait statufier à cheval qu'il faut en déduire que le fait de monter à cheval est demeuré une pratique de nantis. L'aspiration à s'élever socialement étant ce qu'elle est, l'équitation s'est fortement démocratisée, puisqu'on trouve au moins 15% d’employés, 20% d’ouvriers et 22% de professions intermédiaires parmi les adhérents de la fédération française d'équitation (enquête Fival - TNS Sofres 2007). Étant moi-même concerné par la problématique de l'augmentation de 13% du taux de TVA appliqué aux activités équestres, je suis allé crier hier devant Bercy, je n'y suis pas allé seul de mon espèce et en ai reconnu quelques autres, anonymes parmi la foule de ce grand jour. N'avions nous pas été invités à manifester tous ensemble pour la chose commune, au-delà de toutes chapelles régionales et corporatives ?
Tournons 7 fois notre langue. Eloignons les préjugés, ne nous opposons pas bêtement les uns aux autres et élargissons notre audience !
Tout, tout ce qui se passe n'est ni plus ni moins que la mise à mort programmée des peuples. L'Europe n'est pas une démocratie. la France a adhéré à Maastrich de façon anti-démocratique (qui pourrait être dénoncée devant un tribunal), alors ils ont compris, ils font ce qu'il veulent. Jusqu'à quand ? C'est comme l'histoire de la grenouille qui se laissait bouillir et donc mourrir, plongée dans une eau qui rechauffait suffisament lentement pour qu'elle proteste à peine.
Il faudrait faire un reccueil des lois votées par l'Europe unilattérale et son sbire France qui va jusqu'à l'interdiction pour un jardinier de replanter ses propres semences, ou celle de se soigner avec une plante poussant dans notre jardin, ou celle qui permet de déshériter nos enfants. Peut-être qu'avec un beau tableau on verrait plus clairement que ni plus ni moins nous nous enfonçons dans la dictature silencieusement. C'est peut-être trop hard pour un Européen d'admettre que ce qu'il voit de l'Afrique, il le vit actuellement chez lui. Il y a eu le non à Maastrich qui pourrait être, de par sa dénonciation populaire devant les tribunaux, une porte de sortie.
Très belle manifestation, ça remet du baume au cœur. Ces baveux de journalistes sont vraiment odieux, nous les dérangeons. C'est cela faire du journalisme ? Honte à eux.
Encore une belle manipulation médiatique lancée par un vague "journaleux" et les fachos de service...ça fait causer mais le sujet principal est occulté. Surtout que le sujet principal n'est qu'un épiphénomène d'une manigance encore plus grande. Se battre contre l'augmentation de la TVA semble être une revendication à la hauteur de celles que l'on pouvait avoir dans les années 70 où on se battait, pour la réforme de l'université ou du service militaire...Des revendications qui cadraient avec une société où le progrès semblait coïncider avec bien-être !
Aujourd'hui la suppression de la TVA rime avec "moins de misère pour les plus démunis" ! Où en est-on ? Le vaste recul social que les syndicats et le peuple n'ont pas pu endiguer depuis les années 80 devrait se solder par une gentille manifestation, bien cadrée, puissante certes...mais qui s'avérera insuffisante tout comme le coup de balai du 5 Mai. C'est gens-là, et je ne parle pas des politiques, mais de ceux qui tirent les ficelles des pantins que sont les hommes politiques actuels, se fichent pas mal de nos protestations. Quand l'Europe aura été rincée au point qu'ils ne pourront plus en tirer quoi que ce soit, ils se reporteront sur les pays émergés, où la la classe moyenne sera aussi conséquente en nombre, aussi riche et aussi aveugle à la réalité que celle des pays européens. Que chacun en tire les conséquences en terme d'action politique !