01déc 13
Tout aura été parfait. Le coup monté médiatique du lendemain n'y changera rien. Après l’anxiété terrible de ces sortes de veille, tout fut en ordre. Le temps était certes d’un froid sec, à vrai dire insupportable dès que la nuit fut tombée. Mais le ciel est resté bleu. Le soleil de côté dorait sur l’horizon, au moment où la foule immense remplissait les boulevards. Un tableau à couper le souffle. Quelle masse gigantesque de drapeaux et de ballons ! Quel flot de cortèges ! Je me postais un instant au bas de la pente pour m’en faire une vision d’ensemble. Ce moment va rester dans ma mémoire d’homme autant que de militant. Et puis, une manifestation est comme un livre qu’il faut lire de près. Bien sûr je n’ai pu rester longtemps hors de ma place dans le carré de tête, car sitôt que j’en sors les camarades me font le reproche du désordre que ma présence créé. Ils n’ont pas tort car leur tâche est déjà si rude ! Mais comme ils sont gentils et délicats avec moi tous ceux qui m’accueillent dans leurs rangs ! Et quelle magnifique organisation spontanée que la nôtre ! Les foulards rouges de mon parti sont partout postés aux taches pénibles. Le général Benoît a aussi positionné cent camarades pour la sécurité et la tranquillité. Des dizaines d’autres ont été organisés sur place dès sept heures du matin pour tenir tous les postes de combat du jour. Les foulards rouges étant les plus jeunes, ils portent l’essentiel de la charge de travail concret sur leur dos. Leur bilan est brillant. C’est le zéro casse, zéro défaut de production. D’une occasion à l’autre ils apprennent. Les gestes sont plus fermes, les actions plus assurées. Jusqu’au mouvement des cars affrétés par les copains de toute la France, accueillis à l’arrivée par des brigades de camarades. Je vous l’avais dit : chaque occasion est une répétition générale.
Pour ce post, je publie mon discours. Pour une fois je l’ai écrit. Mon défi était de ne pas déborder de mon temps de parole par respect pour ceux qui devaient parler après moi. Vendredi au meeting de Danielle Simonnet et de la liste Front de Gauche à Paris, dans l’enthousiasme de la salle comble, j’ai explosé mon temps de parole. Pourtant, son discours à elle avait été une merveille de clarté et d’éloquence. Je me rengorgeais à part moi de fierté et d’orgueil à l’écouter. Pourquoi ai-je parlé si longtemps ? Je me le suis tenu pour dit. Cette fois, j’ai respecté mon temps et je crois bien que j’ai été le seul. A la joie du travail accompli se sont ajoutés bientôt les plaisirs de la rituelle bataille des chiffres. Cette fois-ci, nous l’avons gagnée avant de commencer. Comme d’habitude, il avait été annoncé que la préfecture ne donnerait pas de chiffres Mais Valls bouillait de rage. Il a ordonné de donner des chiffres. Les flics se sont vengés. Ils n’aiment pas faire la basse besogne politicienne du ministre. Ils ont donc raconté n’importe quoi. Du tellement gros que ce n’est même pas crédible : 7000 participants. Voyez les photos, et vous vous en ferez une idée par vous-même. Pourtant, je me réjouis de ce genre de bouffonnerie. Des dizaines de milliers de gens se sentent insultés, et cela augmente le dégoût que déclenche ce persécuteur des pauvres qu’est Valls. Même chose pour les jappements de rage de ces journalistes de Libération, du Monde et tutti quanti, qui continuent leur vendetta personnelle contre le Front de Gauche plutôt que de faire leur métier d’information. Excellente pédagogie de masse encore une fois. Ils préfèrent encenser les bonnets rouges plutôt que les foulards rouges. Même Michel Sapin dit préférer le contraire. Toute leur identité réelle est là-dedans. De toute façon, vous savez ce que vous avez à faire : n’achetez pas les journaux qui vous insultent et vous nient. Bon, oublions pour ce soir et restons-en à la jubilation de la réussite.
La suite des évènements vous implique encore. Le Front de Gauche a lancé une nouvelle initiative. Il s’agit de rassembler tous ceux qui se sentent concernés par la lutte contre la hausse de la TVA. Nous allons voir si c’est possible. Voyez comment je formule cette proposition dans mon discours. La marche pour nous est une stratégie de longue portée depuis que nous en organisons, c’est-à-dire depuis le 18 mars 2012 à la Bastille. Le Front de Gauche a pour objectif d’être un déclencheur du Front du peuple. Et le Front du peuple fera naître une envie de nouveau Front populaire. Dans le creux de la gauche, nous venons de faire une démonstration : nous sommes la seule force politico-sociale numériquement significative à gauche. Et depuis ce soir de décembre, elle porte un nom assumé : l’opposition de gauche. Le pas est franchi en beauté et… en force.
Discours pour la Révolution fiscale
Ah ! Que vous êtes beaux !
Une nouvelle fois, la marée des drapeaux rouges a déferlé dans Paris ! Paisible ! Tranquille ! Instruite ! Déterminée !
J’ai l’honneur de parler le premier. Je le ferai brièvement pour que soit respecté le temps de parole de ceux qui vont s’exprimer après moi.
Voici mes premiers mots :
Salut et honneur à ceux qui ont consenti tant de sacrifices, de temps et d’argent pour être ici.
Je dis en notre nom à tous une pensée chaleureuse pour tous ceux que le prix des transports ou les difficultés de la vie ont retenu loin de nous mais qui, à cette heure, marchent avec nous.
J’adresse un salut spécialement chaleureux aux organisations syndicales de branche, de base territoriale ou d’entreprises en lutte, qui ont coorganisé cette marche avec nous.
Et vous tous, chacun d’entre vous, attentifs, engagés, sitôt l’appel lancé vous n’avez pas attendu les consignes : vous avez pris l’initiative. Cet esprit rebelle, cette énergie personnelle autonome et libre est notre principale et plus grande force politique ! Pour aujourd’hui, bien sûr ! Mais pour demain davantage encore, quand viendront vers nous les grands évènements qui sont en train de mûrir dans la profondeur du pays.
Non au chacun pour soi
Cette marche a été construite en trois semaines. Si elle est un succès, c’est parce qu’elle est une respiration de la force populaire !
Il était temps ! Il était temps !
Tant de détresses sociales frappent notre peuple ! Tant d’angoisses du lendemain accablent nos familles ! Le savez-vous, vous autres, les puissants ? Il n’y a jamais eu tant de millionnaires en dollars dans notre pays. C’est même le record d’Europe. Et dans le même temps il n’y a jamais eu tant de pauvres !
Pourtant, voyez quelle indifférence pour ces souffrances, parmi les belles personnes très importantes, qui s’indignent du moindre fait divers populaire ! Quel silence autour des souffrances au travail, du suicide quotidien d’un agriculteur – chaque jour ! -, des deux morts au travail par jour dont aucun n’est jamais évoqué, des 100 000 personnes qui passent leur journée à chercher un abri pour la nuit, des 10 millions de pauvres que l’on condamne à quémander sans cesse la moindre et qu’ensuite on montre du doigt comme des privilégiés !
Il a raison ! Il a raison, le poète ! Il a raison, Victor Hugo, quand il dit : « c’est de l’enfer des pauvres qu’est fait le paradis des riches » !
Et c’est le moment où il faudrait entendre de nouveau la musique maléfique du chacun pour soi, du mépris de l’autre, celui qui n’a pas la même couleur de peau, la même région, les mêmes ancêtres !
Notre marche dit avant toute chose ce premier message : dans l’épreuve que vit le pays, nous autres, nous ne perdons pas ni le sens et le message de notre cœur, ni celui de notre intelligence. L’ennemi, ce n’est pas l’immigré, ce n’est pas le fonctionnaire, ce n’est pas le travailleur révolté ! Paris n’est pas l’ennemi des régions de France, la laïcité n’est pas l’ennemi des croyants ! Nous ne nous trompons pas de colère !
L’ennemi, il y en a un : c’est la finance française et mondialisée qui profite, sali et saigne sans limite tout ce qu’elle touche !
L’incorruptible Robespierre nous l’a appris : « Les grandes richesses enfantent les excès qui corrompent tout à la fois ceux qui les possèdent et ceux qui les envient »
L’ennemi, ce sont les 200 000 émigrés fiscaux en Suisse qui volent 85 milliards par an au Trésor public ! Ce sont les profiteurs des 120 Milliards de dividendes supplémentaires qui, chaque année, prennent le pain quotidien de 4 millions de travailleuses et de travailleurs au Smic ! L’ennemi, c’est celui qui fait flotter sa barque personnelle sur l’océan du malheur des autres !
L’opposition de gauche est l’avenir
C’est pourquoi notre marche est si bienvenue. Elle prouve qu’en face de la politique gouvernementale et des amis du MEDEF de tout poil et de tout plumage, il y a aussi en France un puissant parti pour le partage et l’égalité des droits, la solidarité écologique, la responsabilité morale humaine.
Nous savons que nous venons de réussir le plus nombreux, le plus unitaire, le plus ample rassemblement populaire de la gauche depuis la rentrée.
La preuve est faite ! L’opposition de gauche existe ! Elle est une puissance ! Alors, parce qu’elle est puissante, parce que vous avez fourni tous ces efforts, alors elle est un avenir possible pour le pays.
Et notre nombre le montre : nous sommes le matin qui va se lever sur l’année 1788.
Aux yeux de tous, nous faisons éclater la vérité insupportable : le problème de notre pays, ce n’est pas le cout du travail ; c’est celui du capital ! Jamais, jamais la part de richesse rendue au travail n’a été aussi faible depuis la Libération face à celle prélevée pour le capital ! Jamais l’impôt n’a autant protégé les privilégiés.
L’impôt injuste : Robin des riches !
Oui, loin de corriger ces abus, loin de corriger les inégalités, loin de préparer l’avenir écologique du pays, 100 ans après la création de l’impôt sur le revenu, le système fiscal au contraire protège tous les privilèges, aggrave tous les abus de la finance.
A la fin, comme la classe innombrable des paysans de l’époque, à la fin, les classes moyennes et populaires, les salariés et les chômeurs, et la nature, portent tout le poids de l’effort du pays. Le niveau d’imposition des plus hautes tranches de l’impôt contribue moins aujourd’hui à l’effort commun qu’il y a dix ans ! Si l’on avait maintenu les impôts comme ils étaient en l’an 2 000, il y aurait aujourd’hui cent milliards de plus dans les caisses de l’Etat et il n’y aurait pas de déficit ! Et donc pas de dette supplémentaire cette année. Tout ce qu’il faudra payer a été pris par les uns sur le dos des autres !
A bas la hausse de la TVA !
C’est le moment qu’a choisi le président François Hollande, en personne, pour aggraver la charge. Il ne reconnaît pas que c’est le coût du capital d’où vient l’étouffement du pays. Il répète, avec le Medef et la Commission européenne, que c’est le coût du travail !
Alors, il a décidé d’offrir, sans contrôle fiscal comme l’a dit Monsieur Moscovici, sans contrepartie sociale, sans garantie écologique d’aucune sorte, vingt milliards d’euros aux actionnaires. Dix milliards seront payés par des coupes dans les dépenses publiques, les services publics dont vous avez tous besoin tous les jours. Trois milliards seront payés par des taxes prétendument écologiques.
Mais sept milliards seront prélevés par l’impôt le plus sournois, le plus injuste : la TVA. Et pas seulement celle qui passe de 19,6% à 20% : celle qui est déjà passée de 5,5% à 7% et qui va passer de 7% à 10%. Les choses les plus courantes de la vie de tous les jours : la consommation d’électricité, le ramassage des ordures ménagères, le prix des transports publics, la maison de retraite… toutes ces choses qui font le quotidien, qui sont l’essentiel, vont augmenter brutalement. La consommation va être frappée et l’activité économique va ralentir encore.
C’est pourquoi il ne faut pas lâcher prise, mes amis !
Non a cet impôt d’ancien régime qui favorise les privilégiés et frappe tous les autres, et que tous les autres payent si durement.
Hollande… Oui, c’est le moment de crier, en mesure s’il vous plaît : « Hollande caresse la finance, le peuple répond : résistance ! » « Hollande caresse la finance, le peuple répond : résistance ! » « Hollande caresse le capital, le peuple répond : Révolution fiscale ». Révolution fiscale : il faut que ça rime, les amis !
Construire un rapport de force
Le premier Ministre dit qu’il va remettre à plat le système fiscal, comme nous le lui avons demandé. Nous avons décidé de faire comme s’il était sérieux. Donc, nous allons nous méfier car il pourrait bien en profiter pour faire encore des cadeaux à ses amis du MEDEF et s’en prendre encore une fois aux salariés et aux retraités!
Mais il faut être positif ! Il faut sans cesse que nous tracions un horizon atteignable par tous. Il faut sortir le pays de l’impasse par le haut, non pas chacun pour soi. Proposons-nous même une réforme fiscale faite pour le peuple. Proposons un principe simple, que tout le monde peut connaître par cœur. Le voici : tout le monde paye et chacun paye progressivement davantage selon ses moyens. C’est simple : tout le monde comprend !
Pour ma part, s’ils m’invitent, je suis prêt à aller exposer cette idée et les moyens de la réaliser devant les commissions des deux Assemblées, devant le chef de l’Etat et le Premier ministre.
J’ajoute que nous sommes prêts à l’appliquer nous-même si les urnes le décident.
C’est tout un, pour nous, que de changer la Constitution et de révolutionner le système fiscal. C’est sans doute la même chose, et le moment venu il faudra faire l’une et l’autre de ces choses.
Pour autant, commençons par le commencement : pas de hausse de la TVA au premier janvier !
Nous ne sommes pas un feu de paille.
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Le Front de Gauche – il n’est pas le seul, aujourd’hui, à participer au succès de cette marée – le Front de Gauche, en tout cas, unanime, veut faire une proposition. Il s’agit d’une proposition d’action populaire commune contre cette hausse de la TVA.
Le Front de Gauche a décidé de proposer à tous les partis et personnalités de l’opposition de gauche ou qui viendraient à se définir comme tels, tous les syndicats de salariés, toutes les associations écologistes et les organisations professionnelles intéressées par le pouvoir d’achat populaire, de se concerter ensemble et organiser une nouvelle action commune contre la hausse de la TVA dans le mois de janvier.
Nous proposons que cette rencontre soit faite dans la quinzaine. Si cela se fait, ce sera un nouveau message très fort pour le gouvernement. Et si l’action de masse recommence un dimanche en janvier, l’année prochaine, 1788 sera une bonne année.
C’est dans l’action – parlant pour les miens : le Front de Gauche – c’est dans l’action que nous construisons le Front du peuple qui va sauver notre pays. C’est en se parlant et en cherchant des solutions ensemble que nous allons faire naître, par-delà les divisions qui peuvent encore nous séparer, le nouveau Front populaire de notre temps. Sinon, comment en sortir ?
Ayons confiance en nous même !
Le pays n’a jamais été aussi riche. Jamais il n’a compté une telle jeunesse ardente et si nombreuse ! Jamais sa population n’a été aussi éduquée et qualifiée. Jamais nous n’avons été aussi nombreux de toute notre Histoire, si mélangés que nous sommes !
Rien ! Rien ! Jamais ! Rien ne peut arrêter le savoir et la volonté, le nombre et l’ardeur à vouloir un matin meilleur ! Rien ne peut nous arrêter si nous savons ce que nous voulons, si nous nous unissons, si nous nous rassemblons et si, quoi qu’il arrive, marchons souvent, sous le déni de reconnaissance et sous les outrages qui nous sont si souvent distribués ! Rien ne nous détourne de notre volonté, de notre ardeur, de notre confiance en nous-mêmes ! Le pays se relèvera avec nous ! Avec les travailleurs et pour leur compte !
Aujourd’hui c’est un anniversaire. C’est celui du honteux traité de Lisbonne. Le honteux traité de Lisbonne qui a fondé l’Europe et la dictature austéritaire. C’est cette politique qui ordonne dans toute l’Europe de baisser les impôts sur la richesse et d’augmenter la TVA. C’est de ceux-là dont François Hollande dit qu’il veut être le bon élève. Notre mouvement est donc lié aux batailles que mènent tous les peuples d’Europe opprimés par la Commission Barroso. Et dans quelques mois, vous allez pouvoir châtier les puissants avec vos bulletins de vote ! Laissez les autres rester dormir à la maison ! Et vous vous irez, pour leur administrer la raclée qu’ils méritent !
J’achève. Que nous étions beaux sur le soleil qu’on voyait sur le côté, tandis que les drapeaux rouges déferlaient sur les grands boulevards. Ils avaient détourné notre parcours demandé pour nous faire passer par les avenues les plus larges, se disant : « ils auront l’air si chétifs ». Et bien, la démonstration s’est retournée en son contraire : cette force qui est là, cette opposition de gauche, quelle bonne nouvelle ! Et dans tous les pays d’Europe, ça se saura ! Il me suffit de consulter le nombre des interviews qu’on me demande pour les radios et les télévisions des autres capitales européennes.
En France, ce n’est pas une foule désordonnée : elle marche avec des objectifs politiques !
En marchant, encore une fois je donne la parole au poète. Puisse l’Histoire prouver qu’il avait raison. Victor Hugo nous regarde, et il nous redit :
« Ce que Paris conseille l’Europe le médite. Ce que Paris commence l’Europe le continue ! »
Vive la République ! Vive la France !
C dans l'air sur France5, les chiens de garde cherche toujours a démolir avec mépris comme toujours Jean-Luc Mélenchon. Honte a cette chaine. Le mépris sur le peuple du Front de gauche en lâche rien et a bientôt dans la manif en 2014.
Bonjour à tous, Bravo jean Luc, j'ai le plus profond respect pour vous et tous ceux qui vous aide et qui ont participé à la manifestation, je n'ai pas pu m'y rendre à mon grand regret, vous me donnez l'espoir en la politique et en l'être humain.
[...]
Aujourd'hui pas un mot de la manif d'hier sur les chaines d'infos en continue et un c dans l'air sur le theme personne pour unir les colères, Mélenchon à fait pschitt, Barbier entouré des "experts" habituels, et à nos frais en plus. Un seul et même discours, l'information devenue une machine de propagande, leçons de catéchisme ultralibéral à tous les étages.
Arrêtons de subir ! Il faut être beaucoup plus offensifs contre cette machine de guerre et ses petits marquis. Il ne faut pas avoir peur, ce sera un souffle d'air frais dans cet océan de moisissure. La bataille contre les médiacrates est la mère de toutes nos batailles à venir. Tant que nous ne la gagnerons pas, nous peinerons à avancer, et ils sont si surs et imbus d'eux mêmes qu'ils offrent des prises faciles.
C'est un vrai régal de les entendre se couvrir de ridicule. Voilà que ne sachant plus compter les manifestants ils se mettent à compter les feux rouges et les feuilles des arbres!...
Les socialistes perdent leur sang froid. Le simple fait de se répandre dans les médias ce lundi matin,pour tenter désespérément de relativiser et discréditer l'événement, démontre que c'est bien la panique à bord (du pédalo). Chapeau bas.
Cette consultante des citoyens de gauche qui manifestent aussi puissamment, à Bercy, contre une politique gouvernementale qui se croit de gauche, c'est quand même une grande première qui marquera notre histoire de la France d'en bas. Que n'inventent-ils pas pour ne pas voir la colère du peuple ? Pour ignorer ce peuple qui les fait vivre et qui déjà les rejette. C'est un début de la 6 ème qui se prépare, ils n'iront plus très loin avec leurs mensonges travestis qui nous minimisent. Voir comme ils amplifient les infos des autres pays qui se révoltent. Notre marche est superbe, vraie, juste. C'est pourquoi elle leur fait peur. Tout le monde en parle.
Belle journée hier,
Nous avons marché sous nos couleurs (moi avec le drapeau FdG, mon fils avec notre beau drapeau vert et rouge du PG) contre cette hausse abjecte de la TVA. Le plus drôle c’était les CRS qui protéger Bercy comme si nous allions le prendre d’assaut. Malgré le froid ce fut une très belle journée. Merci à tous.
Et bien pour la prochaine manifestation il faudra investir dans une caméra, la placer en hauteur a un endroit ou le cortège défilera et la laisser enregistrer tout le temps de la manif. Marchons !
Et maintenant ? Quid de la suite au mois de janvier ? Je ne sais pas si c'est le lieu pour faire de la prospective et des propositions, mais je fais confiance au webmestre pour nous le dire. Je me trompe peut-être mais il me semble que les participants commencent à trouver un peu routinières les marches traditionnelles, sans compter le travail d'organisation que cela comporte. Et si nous changions la forme ? J'ai l'impression que les moments forts de nos manifestations sont ceux pendant lesquels nous sommes rassemblés pour écouter les discours. C'est là que nous prenons des forces, du moins quand la parole ne souffre pas d'ambiguité. C'est là que nous sommes aussi les plus déterminés, les plus impressionnants. Pourquoi alors ne pas nous contenter d'un grand rassemblement dans un lieu symbolique suffisamment spacieux. J'ai l'image en tête d'une foule immense chantant à l'unisson le chant des partisans, la marseillaise ou l'internationale, de façon solennelle et appliquée, calme, sereine et résolue. Cela pourrait marquer les esprits. Quoiqu'il en soit, j'ai l'intuition qu'il nous faut changer notre mode d'action, trouver un moyen de relancer une vraie dynamique, positive et fédératrice. Plus facile à dire qu'à faire bien sûr.
Aveuglement consternant, comme d'hab, de nos penseurs, journalistes… (Le Figaro ! Hélas, pour Beaumarchais dont son Figaro est un des premiers à s'être demandé, à propos d'un comte, quels étaient ses mérites à part de "s'être donné la peine de naître"). Peu importe, de ma petite ville du sud-Drôme, nous étions neuf, à être arrivés comme nous avons pu, système débrouille et volonté farouche. Penseurs qui croyez savoir, ne mésestimez pas notre immense colère de vous voir si aveugles devant les périls qui montent. Nous, nous savons et vous ne nous ferez pas oublier que, quand le péril climatique nous touchera, vos monnaies virtuelles ne vaudront rien mais notre solidarité et notre clairvoyance pourront peut-être.
Pour la prochaine, celle de la mi-janvier, comme nous serons encore nombreux à ne pas pouvoir être présents physiquement, pour des raisons de thune souvent, mais le coeur y sera, je nous invite dès à présent à commencer nos panneaux rouges, foulards rouges, chiffons rouges, sur lesquels nous pouvons écrire en blanc Révolution, pas seulement fiscale mais sociale, écologique, humaine, car nous n'avons qu'une vie et nous n'en pouvons plus de la voir ainsi bafouée par l'arrogance et l'aveuglement des puissants. J'ai mis 3 fois aveuglement car nous sommes clairvoyants et notre colère est à cette mesure. A vos ciseaux, stylos et imagination, camarades, la prochaine fois, tous les appuis de fenêtres partout seront rouges de colère.
Que cette grande réussite serve de leçon à ceux qui doutaient de la capacité du peuple à répondre à l'appel de l'Histoire. Les menteurs, les falsificateurs, peuvent bien continuer de médire, le mouvement ne s'arrêtera plus. Ce que nous avons vu le long du cortège, les serveurs des cafés levant le poing sur notre passage, les chauffeurs de métros qui klaxonnaient leur soutien, les badauds qui saluaient notre action, le monde réel c'est cela, pas la grande comédie médiatique.
Salut et fraternité.
Une belle et bonne manif, et ce discours aussi, ça redonne de l'espoir et de l'énergie! On en a tant besoin!
Nous vous avons suivi pas à pas toute la journée hier, avec des larmes d'émotion depuis notre montagne enneigée. Dites nous vite la date en janvier qu'on s'organise pour ne pas louper ce rendez vous si fraternel et si vivant, si solidaire si lucide conscient intelligent et qui donne toutes les forces. Nous serons deux de plus en janvier, et pour toutes les autres, c'est la première marche que j'ai manqué, et ce sera la dernière. On sera donc au moins 2 de plus pour la prochaine. Immense merci de tout cela à tous les militants et militantes, les marcheurs, Victor, Jean Luc...
Merci Jean-Luc de nous aider à garder la foi qui pourtant vacille un peu parfois, si elle vacille c'est que c'est désespérant toutes les personnes qui m'entourent, qui sont pourtant de la vraie gauche, mais qui ne s'engagent pas. Nous étions certes nombreux, mais nous pourrions être tellement plus, pour enfin contraindre les médias à changer leurs discours. C'était une belle journée.
Camarades, c'était bon de se retrouver avec vous sur les grands boulevards menant à Bercy. Je venais des landes, et faire l'aller retour de Dax était plutôt une gageure. Mais je n'aurais raté cela pour rien au monde.
7000 camarades ? là ? quelle rigolade. J'ai fait comme les camarades de Bordeaux. Retour avant le discours de P. Laurent. Pas le temps de m'attarder, dommage, car cela faisait un bout de temps que je n'étais pas revenu à Paris, moi le banlieusards du nord de Paris expatrié. Camarades, rendez vous compte que la gauche a le coeur qui bat, et peu importent les baveux aux ordres. La réalité c'est qu'ils craignent notre capacité à nous rassembler dans le calme et la détermination pour affirmer l'exigence populaire de la liberté, de l'égalité et de la fraternité, puisque c'est cela que l'impôt doit nourrir, et non les veines de la finance qui tue l'emploi et l'intelligence humaine. Depuis quelques temps je parle avec des délégués syndicaux de tous bords. Tous affirment peu à peu leur volonté de dépasser leurs différences pour faire front contre le cancer financier. A gauche, un front reste à bâtir. Le peuple attend cela, il l'exige. C'est une responsabilité historique qui nous incombe, celle de cette révolution à enfanter, de ce virage à prendre ensemble pour chacun pour tous. Créons ensemble un, deux, plusieurs 1er décembre. Laissons les abuseurs d'opinion entretenir la marque du beau colliers qu'ils portent à leur coup.
Félécitations les manifestants ! Vous avez montré qu’il y a une autre réponse que celle des bonnets rouges à l’injustice de l’impôt en France. Mais il faudra aussi que le FdG discute avec les organisations représentatives des artisans, des commerçants, des petites entreprises qui paient 30% d’impôt là où les entreprises du CAC 40 ne paient que 8%. Le mauvais impôt est l’impôt injuste : c’est à cause de cela que le mouvement des bonnets rouges est dans la rue et continue son combat.
Mais il y a aussi une autre façon d’agir. En préparation des municipales, nous allons à la rencontre des gens, chez eux. Pour les écouter avant tout, et s’ils le souhaitent pour chercher des solutions. Si chacun des 100 000 manifestants allait à la rencontre de 100 personnes (nous l’avons fait, nous sommes bien au-delà de ce nombre, à raison de 10 à 15 familles par soirée), cela ferait, tenez-vous bien, un total de 10 millions de personnes à qui nous aurions rendu visite. Pour ce qui est de l’efficacité, n’est-ce pas mieux et moins cher qu’une manif à Paris, si mal relayée par les médias ? Les médias n’expliquent même pas pourquoi on manifestait, alors qu’aux gens, on peut le leur dire. Si on a su les écouter, ils seront réceptifs à ce que nous aurons à leur dire.
Très belle marche ce 1er décembre et ce n'est peut-être pas terminé si le projet fiscal est appliqué. Les gens de toutes les racines sont dégoutés, écoeurés des Solfériniens qui mettent en œuvre le programme de Sarkozy. Lutter contre le gouvernement socialiste, le Medef, c'est un nouvel espoir pour l'avenir du peuple de France et d'Europe. Mais restons unis dans les rues comme dans les urnes. Le Front de gauche est la solution de tous les problèmes.
Ici ou là, on se moque de Jean-Luc Mélenchon à propos du nombre laissant entendre que c'est lui qui ment, dans les émissions dites de divertissement qui en sont de moins en moins, ou dans c'est dans l'air ou on ose faire la comparaison des couleurs (bonnet rouge, cravate rouge) à mais oui, ils ont oubliés l'écharpe de Barbier... et de plus en plus déconnecter des réalités quotidiennes de nous tous.
Après avoir lu cet article, une simple question demande une simple réponse : ne serait-il pas plus que temps de rendre coup pour coup et d'attaquer systématiquement en justice, lançant un signe fort à tous ceux qui ne manqueront pas de s'y essayer durant les campagnes engagées.
@Nick
A propos de la marche sur Bercy et sur la forme des actions à mener, je pense que justement, on est piégé. Nous sommes pratiquement invisible dans les médias quelque soit la forme de l'action. Tout les décideurs des médias évitent de parler ou très peu du Front de gauche. Par contre hier encore pas loin de 20min sur tf1 avec la fille Le Pen et la nièce très souriantes et sympathiques. Enfin, le reportage faisait en sorte qu'elles soient sympathiques. Tout les jours sur les télés, les journaux, les pages d'accueil des fournisseurs d'accés internet, on balance du FN. CSA ou es tu ? Grace à ça le FN risque malheureusement de cartonner aux prochaines élections. Je crois qu'on a malheureusement pas le choix. Essayer de convaincre autour de nous. C'est difficile, mais rien n'est facile. Je suis très optimiste. Méthode Coué ? Peut-être, mais pourquoi pas.
Cette coalition médiatique contre le Front de gauche et en première ligne Monsieur Mélenchon me rend furieuse. Nous nous sentons impuissants face a l'arrogance de ces bobos télévisuels de leurs blagues d'ados attardés qui ne font rire qu'eux mêmes. Mélenchon est leur cible, mais de quoi ont ils peur vraiment ? De la répartition juste des impôts ? De la non augmentation de la TVA ? De la VIème République ? D'une amélioration des services publics ? On a l'impression devant la télé d'assister impuissants au cynisme de la cour de Versailles de ses courtisans qui ne veulent surtout pas entendre parler du peuple qui en bave, ils sont arrogants et stupides mais se trouvent, eux, très malins ils on l'air tellement fiers d'eux mêmes tous ces courtisans de la cour, c'est a vomir.
Je suggère l'inspecteur gadget @Derrien 7 de prendre connaissance de la vidéo polémique, qui a surement été réalisée au printemps (sic) par je suppose TF1, que ces pleutres de journaleux de France Inter ont commenté en boucle hier, pour au final s'enfoncer d'avantage dans le ridicule et accentuer le mépris que j'ai à leur égard. Heureusement que cette radio dispose encore de quelques rares journalistes ou chroniqueurs comme ceux de "là bas..." avec quelques autres pour relever le niveau, à comparer à celui de caniveau dans lequel ces minables journaleux polémiques, valets du pouvoir, semblent bien se complaire sans oublier et au passage, leurs clones de France 5 de "C dans l'air". Depuis quand un responsable politique, n'aurait pas le droit de faire une interview avant un rdv important programmé et chargé, avec en toile de fond ses partisans. Il n'y a qu'eux pour fantasmer et y déceler une manipulation ou duperie quelconque, alors que de par leurs faits grotesques quotidiens, nous, nous les subissons à longueur d'écoutes ou de visions tous les jours. Ces pleutres ne remarquent même pas que nous ne sommes pas dupes et que tout cela ne fait que renforcer davantage notre détermination. Qu'ils n'aient surtout aucuns doutes là dessus, on ne lâchera rien,on n'oubliera rien non plus. Car nous savons que ces journaleux portent une très lourde responsabilité sur ce que nous subissons et constatons, impuissants pour l'instant, tous les jours.
Que les médias continuent avec l'aide de leurs valets ministériels à se foutre de notre gueules, mais qu'ils continuent, les i>télé, les BFM, les Yann Bartes de Canal+, cela nous montre le côté médiocre de ces gens accrédités "journaliste", ils sont dirigés comme une marionnette et n'ont aucune autorité. Donc ne pas souffrir de celà, au contraire positivez-le, car cela ne pouvait pas ce passer autrement et je ne suis pas mécontent que J-Luc ne s'en explique pas, à la manif tout à été dit y compris Pierre Laurent.
@jacques bounoume
Le titre de c'dans l'air était la colère éclatée ce qui m'a fait penser que l'émission allait porter sur le soi disant échec du 1er décembre. Bien sûr ils y sont allés de leurs mensonges sur le sujet mais le titre annonçait le constat que les diverses grognes n'arrivaient pas à se fédérer en une seule. Ce qui tend à prouver qu'ils sont attentifs à un mouvement de colère collectif possible. François Delapierre, hier soir sur LCP, a expliqué, malgré les couvre voix de service, que le comptage "officiel" ne reflétait pas la réalité pour diverses raisons. Mais le constat que le rideau de fer médiatique fonctionne contre nous est fondé. Pour le contourner nous devons consacrer du temps à écrire sur les forums des émissions pour réagir. La résistance doit passer par cet effort qui est un des seuls moyens à notre disposition (le FN le fait depuis longtemps). Les marches seront toujours décrédibilisées par les médias mais elles sont aussi un moyen de galvaniser notre combat en nous retrouvant entre nous pour y puiser la force de mener des luttes de clavier.
@69
Dominique Reynié, créateur d'un think tank neo-con, qui fait très régulièrement la démonstration de sa médiocrité dans C dans l'air. Aboyeur acharné rétribué par les maitres du Cac 40 contre Jean-Luc Mélenchon et contre le FdG. Bien triste sire au masque blanchâtre qui transpire la haine et le mépris de classe. Pouah !
Nous réclamons pour le prochain rdv en cortège des musiciens, une fanfare de batteurs, et du soleil. Pour un mois de décembre ce fut bien, relativement, en janvier cela ferait trop proche, trop froid, trop aléatoire avé la saison mais si vous nous proposez en avril, surement plus de monde viendra, nous regrettons de n'avoir pas été visé par les schtroumpfs avé nos pulls rouge et le nez, et les doigts.
Il faut mettre toutes nos forces dans les batailles électorales qui arrivent. Pas d'état d'âme. Faire revoter pour le Front de gauche les 4 millions de personnes. Si nous arrivons à le faire nous aurons entre 15 et 20%. Alors au boulot.
@Francois dl
"malgré les couvre voix de service"
Oui, mais pourquoi supporter celà ? je pense que nos porte parole devraient être bien plus offensifs vis à vis des journalistes et experts à deux balles, leur rentrer calmement mais fermement dedans dans ces cas là ! Résister à ces techniques, parce que ce sont des techniques médiatiques réfléchies, étudiées pour nous empêcher de faire passer le message que nous portons. Constater que la sphère médiatique nous est hostile est une prise de conscience, mais couiner ici n'est pas suffisant. On peut contourner cette hostilité par l'action de chacun sur le terrain, mais il faut aussi attaquer la médiacratie de front, lui livrer bataille, c'est un des verrous majeurs à faire sauter pour avancer vraiment. Arrêtons de subir, attaquons, prenons la parole face à ces propagandistes !
Le traitement de l’épisode TF1 fait par le Petit Journal n’est pas forcément contre productif pour Jean Luc. En effet, en comptant la vingtaine de manifestants regroupés derrière lui, ils s’amusent peut être de la manipulation médiatique institutionnalisée. En pointant le paradoxe du nombre (23 personnes) du au montage de la chaîne qui avait besoin d’image bien avant le début de la Manif, ils savent bien que tout le monde a pu vérifier par la suite que le nombre était supérieur à 20. J’y vois du second degré pas forcément à charge ou alors ils sont irrécupérables.
"Ah ! Que vous êtes beaux ! Une nouvelle fois, la marée des drapeaux rouges a déferlé dans Paris ! Paisible ! Tranquille ! Instruite ! Déterminée !"
Comme c'est juste quand on voit ces beaux et vrais visages d'humains d'abord ça redonne l'espoir de terrasser le dragon capitaliste. J'ai ressenti la même chose en écoutant les protagonistes du Larzac (film de Christian Rouaud que la TV s'est honorée à repasser) nous raconter leur dix ans de lutte, leur détermination, mais aussi les hauts et les bas qui les ont soudés durablement et instruit sur la politique comme moyen de progrès positifs. Ils sont beaux à voir. Edifiant. Utile.
7000/1000 m de cortège, ça nous ferait 7 têtes dures au mètre de boulevard. Du haut du pédalo et le bouc en avant on ne voit pas grande chose, c'est sûr. 50 par mètre en moyenne par mille égale plusieurs dizaines de milliers de citoyens décidés. Là on n'est déjà plus dans leur ridicule de haut vol. Parlons la prochaine fois d'une mobilisation entre 1000 et un million pour être sûr de ne pas se tromper et pour se payer gentiment leur tête de menteurs dépourvus de honte. Pas étonnant qu'ils ne réussissent rien de ce qu'il faudrait, occupé à faire le service aux mafieux du capital. Ils contribuent par contre à l'arnaque du millénaire avec cette dette créée de toutes pièces au profit de la mafia bankster.
"Hollande caresse la finance, le peuple répond : résistance ! » « Il caresse le capital, le peuple répond : Révolution !».
@juju
Nous ne pouvons pas faire sans les médias, c'est notre croix. Jean-Luc Mélenchon a choisi d'y être présent sur une tonalité combative et très critique, pour que nos idées, même dénaturées, mêmes combattues, puissent être discutées. Cela permettra, le jour venu, d'associer le FdG aux solutions qui s'imposent pour sortir de la crise multi-formes que vit notre pays. Nous ne devons donc pas nous décourager et proposer sans cesse d'occuper l'espace, sur tous les médias, y compris bien entendu internet. Cela ne dédouane absolument pas de faire du militantisme de terrain bien au contraire. C'est complémentaire et incontournable. Mais sans la couverture de masse des médias, je ne pense pas que nous arriverons à gagner le pouvoir, du moins dans un cadre légaliste et électif, qui seul peut être pris en compte ici.
Ce dont nous avons besoin également, c'est de cohérence. Voilà pourquoi certaines décisions navrantes sont si critiquables, quant elles brisent une stratégie qui demandent tant d'effort pour être tenue et de la patience pour voir les résultats arriver. Je souhaite que les municipales finissent de clarifier la situation au FdG, pour qu'on en finisse définitivement avec les alliances qui ne respectent pas nos priorités programmatiques et qui finissent de nous ranger dans le camp des orthodoxes, ceux qu'on a déjà essayé disent les gens peu politisés, les plus nombreux, ceux qui n'ont que les media de masse pour toute information...
Petite déconstruction d'une manipulation. TF1 a besoin d'un fond de foule "manifestant" pendant que JLuc est interrogé (c'est ce que nous voyons sur l'écran de TF1). Un journaliste du Parisien prend une photo de haut de cette mise en scène où il n'y a pas évidemment pas foule ! Question : Y a t il connivence entre TF1 et le dit journaliste ? Le buzz donnée à cette affaire (pour cacher l'ampleur de la manif) ne peut que nous pousser à dire oui !
On apprend tous les jours sur les combines des" chiens de garde " !
@jacques bounoume à 11h26
"il faut aussi attaquer la médiacratie de front, lui livrer bataille, c'est un des verrous majeurs à faire sauter pour avancer vraiment. Arrêtons de subir, attaquons, prenons la parole face à ces propagandistes !"
Oui, tout à fait d'accord. Mettons le doute dans la tête du peuple. Profitons de nos passages dans ces médias pour les démasquer. Les Médias faiseurs d'opinion font un choix politique. Même et surtout à l'international. Ils choisissent leur camp. Le camp du libéralisme et peu importe les nuances. France Inter serait soi-disant de gauche. Mais pas les dirigeants, ah bon. Trop de gens sont imprégnés du "vu à la télé". JL Mélenchon est forcément violent parce qu'il vocifère, éructe, gueule, il est insolent. Comment le sais-je ? Parce que je l'ai vu à la télé, dans le journal. Il nous faut trouver une parade. J'aime bien les nombres de 100 000 et de 7 000 manifestants, on parle de nous et le doute s'installe dans les deux sens, mais peu importe il faut du doute. Quand leurs chiffres statistiques, seront bons, on veut bien en reparler, peut-être.
Oh qu'elle faisait du bien cette journée ! J'ai aussi beaucoup apprécié les "klaxons soutiens" des métros qui nous longeaient!
Sinon, je rejoins tout à fait Richard30-13h47 et Alain31-14h23!
[...]
Bien à vous tous les gens!
Pourquoi ne filment-on pas avec un drone pour diffuser sur la blogosphère des images incontestables ? Je connais un paquet de régisseurs et cadreurs intermittent qui ne "demandent qu'à..." pour un budget modeste et qu'on en finisse. [...]
A force d'aboyer ces journalistes finiront bien par être enrouer. Je me demande si la photo aurait circulé si vite si ça avait été une autre personnalité que Jean-Luc Mélenchon.
Le prisme des médias, c'est une réalité souvent déformée mais ce n'est pas la réalité. Il faut aller sur le terrain, lors de porte-à-porte ou lors de tractages ou lors de toutes autres actions innovantes. Là, nous pouvons rencontrer la population qui est de plus en plus réceptive aux idées du FdG autonome ! La rencontre réelle, ça marche ! Signé un militant de terrain à Montpellier.
Oui, il était temps ! L’air ambiant est parfois si plombant que, jusqu’aux moments où la foule porteuse de drapeaux rouges (et verts !) a envahi les grands boulevards, nous avions des doutes…
Qu’elle était belle, cette manif ! Que d’énergies déployées ! Il y a toujours, dans ces grands rendez-vous, quelque chose d’inédit qui reste dans la mémoire. Je garde au cœur le salut joyeux des métros aériens, auquel répondaient nos poings levés et nos clameurs. Le discours de Jean-Luc Mélenchon, émouvant, porteur, comme toujours, de lucidité rassembleuse et de propositions d’actions unitaires concrètes tout de suite. Car c’est aussi ça que nous sommes venus chercher, et que nous avons trouvé : des propositions d’actions concrètes et unitaires dès maintenant, dans la foulée. C'est noté.
Et aujourd’hui, l’édito magnifique de François Delapierre, qui circule qui circule… Que de forces porteuses d’avenir ! Car nous sommes les seuls à parler d’avenir, et de façon concrète, construite, argumentée. Les autres et leur petitesse crispée sur les chiffres. Je les imagine, après la manif, avec leurs têtes à faire s’envoler les pavés.
Du fin fond des Cévennes, on lâche rien !
Ce soir sur canal plus, serait-il possible que notre porte parole vienne sur le plateau avec un agrandissement de la photo de l'AFP retouchée par Burlot afin que le polémique cesse et que Valls soit ridicule. Si au moins le spectateur lambda voyait ces deux clichés, la polémique sur le chiffrage cesserait. Après pour le reste, la polémique sur TF1 risque de prendre l'essentiel du temps de parole, alors SVP, au moins un agrandissement de cette photo et que tout le monde sur le plateau, Aphatie compris, admette la manipulation gouvernementale.
Pour le contrôle des CRS après la manif, je confirme, qu'on nous a demandé de retirer badges et drapeaux pour passer.
Merci à vous, à nous pour cette belle manif !
Il y a un moyen de compter le nombre de manifestant dans toute les manifestations. Le téléphone portable. Avec les moyens modernes il suffit a l'aide des satellites de compter les téléphones portables. A 5% près vous êtes dedans. Ceci étant nous étions très nombreux. Alors vite la suite en janvier, les élections municipales et européennes. A nous de mobiliser notre électorat, et l'élargir.
Je n'ai pu hélas être avec vous dimanche, mais j'ai regardé et écouté Jean Luc sur BFMTV. Le cadreur de la TV n'a fait qu'un petit panoramique de la place dommage voulu ou pas ? Il aurait été judicieux de faire une prise de vue sur le boulevard pour ce rendre compte que 7000 c'est du n'importe quoi ! Bien que comme le souligne Jean- Luc c'est surement un pied de nez pour Valls de la part de la police. Quand aux CRS déjà en 1995/1999 lors des dissolutions des cortèges pour descendre dans les stations de métro il fallait enlever tous signes ostentatoires des manifs. En tous cas, 1788 c'est une bonne idée, le temps de la grogne est passé celui de la révolte citoyenne est arrivée. Rendez nous nos milliards détournés !
S'il faut parler nombre, donnons le nombre de personnes employés-précaires, de personnes en fin de droit, de personnes sans domicile, à la rue, de personnes éjectés de leur emploi, de personnes ne pouvant se soigner, des augmentations de la TVA. Que les artisans, des paysans, c'est à dire les catégories petits patrons, mais patrons soient suffisamment informés pour voir où est leur intérêt serait un grand pas. Il y a des secteurs où les nombres sont significatifs et d'autres où l'intelligence, la démocratie ne se mesurent pas avec des étalons mais se réfèrent à des valeurs autres comme la cohésion sociale, la paix, la dignité pour tous.
Sans doute notre marche était trop sage. Quand est-ce que les médias, les "responsables politiques et économiques" seront-ils capables d'éprouver de la honte envers la destruction du pays qu'ils opèrent, pays qu'ils offrent en pâture aux rapaces transatlantiques pour la majorité? Sans doute quand il sera trop tard..
Vive la planification écologique porteuse d'avenir!
J'ai fait celle pour la 6ème République, celle contre le TSCG à Paris les meetings du Prado et de Montpellier mais celle-ci c'était impossible. Plus les moyens financiers de mettre 160€ A/R plus la nourriture sur place et qui plus est à 3 semaines de Noël, où il ne faut pas oublier les petits-enfants. Si j'étais seule dans cette situation, ce ne serait pas important, sauf que mes 4 acolytes, dans la même situation n'ont pu y aller non plus.
Alors que la hausse de la TVA ne va rien arranger, comment voulez-vous que le "petit" peuple se joigne à vous ? Ne pensez-vous pas que c'est les mettre encore de côté ? Moi j'enrage, mais d'autres pensent qu'une fois de plus les "gens d'en haut" n'abaissent pas les yeux jusqu'à eux. Je sais bien que les médias sont importants, mais vu comme ils relatent les faits, je pense qu'il serait plus judicieux d'organiser des manif régionales (Lyon, Marseille, Monpellier, Bordeaux...) quitte à en faire une par mois. Plus près, moins cher, il y aurait plus de monde, les citoyens ne se sentiraient pas exclus et la mayonnaise prendrait peu à peu.
Jour de décembre où on rappelle le grand Jacques pour un tweet en direction de Manuel "car chez ces gens là Monsieur, on n'compte pas Monsieur, on n'compte pas... On triche...". Les mines fatiguées dans les cars de retour vers nos provinces s'éclairaient d'un moral retrouvé du côté de Bercy. On reviendra. Peu importe cette bataille de chiffres. Nous savons bien que cette marche n'a en Province que remobilisé nos forces et qu'en Ile de France elle a ressoudé une unité combattante sur des objectifs communs. Nous étions bien plus nombreux que ce que laissait prévoir le temps de mobilisation très court. Pour nous tous, c'est une apparition inespérée de l'opposition de Gauche contre la confusion qui règne. A nous de transformer l'essai ensemble et plus largement encore dans les mois qui viennent. J'ai mis sur mon blog une vidéo télé de gauche (49) où tu reconnaîtras sans hésitation des camarades qui te sont proches. C'était juste derrière le carré de tête, un enthousiasme prometteur et communicatif.
Génial Jean-Luc sur Canal + ce soir et si j'en crois les tweets, franc succès. Et en prime, le boulevard Hôpital fait 43 m de large et non 20 ! Voilà, voilà, Jean-Luc avait raison. On ne lâche rien !
D'après l'intervention du journaliste face à Jean-Luc Mélenchon ce soir au grand journal de canal+, le boulevard de l'hôpital fait 1500m de long sur 20m de large, soit 30 000 mètres carré ! Ce qui veut dire qu'avec 7000 personnes à la manif ça fait 0.23 personne par mètre carré, soit environ 1 personne sur 4 mètres carré. Pour imager un peu plus mes propos imaginons le nombre de participants dans une chambre environ 12 mètres carré. D'après la police c'est comme si il y avait 3 personnes dans la chambre ! Je sais pas si les 100000 personnes étaient présente, mais une chose est sur la police ment ! La densité de la foule sur les photos prouve qu'il y avait plus de l'équivalent de 3 personnes par chambre. Le meilleur moyen de démonter leur calcul est de le refaire avec eux. Ils veulent démontrer qu'on ment par leur calcul. Démontrons qu'ils mentent en utilisant la même méthodes de calcul qu'eux est le mieux à faire !
Laissons tomber les chiffres bruts et osons les comparaisons. Nous étions plus nombreux que les benêts rouges alors que nous sommes loin d'avoir les mêmes moyens financiers et que les manifestants venaient de toute la France. Pari réussi, Paris gagnée !
Bonsoir,
Je viens de regarder le Grand Journal de Canal+. 2 questions à l'intention des journalistes type Aphatie, depuis quand une tête de manif n'est pas composée des représentants des mouvements ? Depuis quand les manifs se font elle sur les trottoirs ? Cela pour répondre à la polémique engendrée par une photo prise d'une fenêtre et censée démontrer une magouille. Si vous prenez la caméra qui filme Jean-Luc Mélenchon on voit qu'à la "tête" de la manif il n'y a ni Laurent ni Autain etc. D'autre part les arbres de part et d'autres des manifestants sont peu espacés pour un boulevard, et pour en terminer on voit une banderole siglée d'une région pas vraiment le départ d'une tête de manif. Allez les journaleux ! Y'a encore du boulot pour vous libérer.
Laissez parler ces minables de jounalistes ect. car apparement le bonheur de tous ne les concernent pas, les urnes feront le reste, après tous ce qui nous aurons fait subir leur fierté en prendra un sacré coup et nous seront fiers de leurs dire a ces minables "alors qui avait raison."
Quels malhonnêtes ces journaleux ! Voilà qu'ils se mettent à compter les feuilles sur les arbres au lieu d'écouter ce que les gens ont à dire. Conclusions de la manif, il ne devrait pas y avoir de feuilles sur les arbres en décembre, donc tout est truqué, l'interview et la manif. En effet il y avait des feuilles sur tous les arbres (même ceux de l'interview). Bravo quelle logique implacable ! Et où sont passés les fameux 7000 comptabilisés par les CRS ? Possible hallucination collective. Que peuvent-ils encore inventer ?