Archives pour 2013
12nov 13
12nov 13
Le 12 novembre 2013 sur LCI, Jean-Luc Mélenchon a interpelé José Manuel Barroso sur les négociations entre l'Union européenne et les Etats-Unis d'Amérique, en soulevant le fait que de nombreux dirigeants européens ont été espionnés par la NSA, agence états-unienne. Alors que Jose Manuel Barroso avait lui-même condamné cet espionnage et dénoncé les méthodes d'une "police politique d'un pays totalitaire", il a ici louvoyé, sans jamais répondre aux questions posées par Jean-Luc Mélenchon. Plutôt que cet accord de libre-échange transatlantique qui va détruire des milliers d'emplois, ce qu'il nous faut c'est un protectionnisme solidaire, négocié au cas par cas avec les autres Etats ! Les négociations sur l'accord de libre-échange UE-USA doivent cesser !
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12nov 13
Le 12 novembre 2013, en déplacement dans les Hautes-Pyrénées, Jean-Luc Mélenchon était interrogé par TF1 sur la politique du gouvernement. Il a dénoncé des dirigeants "qui sont sur un diagnostique historique totalement faux" et qui reproduisent la même politique économique que celle de Nicolas Sarkozy.
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11nov 13
Discours sur la guerre et la paix
Le 11 novembre 2013, Jean-Luc Mélenchon était en réunion publique à Barbaste (Lot-et-Garonne). Dans le discours sur la guerre et la paix qu'il y a prononcé, il a évoqué les mutins de la Première Guerre Mondiale et a appelé à leur réhabilitation pleine et entière. Concernant les causes de la guerre, le coprésident du Parti de Gauche a fait sien les mots de Jean Jaurès et critiqué le capitalisme qui "porte en lui la guerre comme la nuée porte l'orage". Jean-Luc Mélenchon a également rappelé le rôle tragique du SPD allemand du début du XXe siècle qui, en renonçant à appeler à la grève générale en cas de déclaration de guerre, a ouvert la voie aux massacres des tranchées. Rendant un dernier hommage à Jean-Jaurès, le coprésident du Parti de Gauche a conclu son discours par les mots écrits dans l'Humanité par son fondateur le jour de sa mort, le 31 juillet 1914 :
"C'est à l'intelligence du peuple, c'est à sa pensée que nous devons faire aujourd'hui appel si nous voulons qu'il puisse rester maître de soi, refouler les paniques, dominer les énervements et surveiller la marche des hommes et des choses, pour écarter la race humaine de l'horreur de la guerre. Le péril est grand, mais il n'est pas invincible si nous gardons la clarté de l'esprit, la fermeté du vouloir, si nous savons avoir à la fois l'héroïsme de la patience et l'héroïsme de l'action. La vue nette du devoir nous donnera la force de le remplir. Ce qui importe avant tout, c'est la continuité de l'action, c'est le perpétuel éveil de la pensée et de la conscience ouvrière. Là est la vraie sauvegarde. Là est la garantie de l'avenir."
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10nov 13
A la veille du centenaire du déclenchement de la première guerre mondiale, il faut que la commémoration du 11 novembre 1918 soit un temps utile à la réflexion de chaque citoyen.
La victoire de 1918 et l’extraordinaire résistance des populations aux malheurs ne doivent pas servir de prétexte pour effacer la principale leçon tirée alors : plus jamais ça ! Qu’a-t-il été fait de cette espérance après que tant de guerres coloniales, ou impérialistes, tant d’expéditions désastreuses aient eu lieu de nouveau ?
Il ne serait donc pas acceptable que tout soit ramené aujourd’hui à une apologie de l’unité nationale qui est précisément l’éteignoir de toute réflexion. Il ne serait pas acceptable que soient effacés les sujets qui font débats à propos de mémoire. Par exemple à propos des « fusillés pour l’exemple ». Héroïques résistants à la tuerie industrielle que fut cette guerre, ils doivent être pleinement et entièrement réhabilités pour l’honneur du pays et de leur famille, comme exemples et sujet de réflexion. Ainsi le pays devra se demander pourquoi cette guerre a éclaté, et admettre qu’aucun intérêt général n’y était engagé. Que tous les mécanismes de compétition capitaliste à l’œuvre à l’époque puis à la suivante guerre mondiale sont encore pleinement actifs. Que les conditions des tensions dans et entre les peuples sont considérablement aggravées à l’heure actuelle par le fonctionnement de l’Union européenne sous l’empire du traité désastreux qui l’organise. Que la politique du gouvernement de droite allemand servilement imitée en France met tout le vieux continent en danger d’une nouvelle catastrophe politique. Que l’entrée des socialistes allemands au gouvernement de Madame Merkel est un blanc-seing donné par tous les socialistes à cette politique dangereuse comme le prouve leur soutien unanime à la candidature du socialiste allemand Martin Schultz à la tête de la Commission européenne ! Non : commémorer ne doit pas être une anesthésie pour infliger une amnésie !
A l’heure de la commémoration, par respect pour les immenses sacrifices et souffrances endurées, nous célébrons la mémoire du député Jean Jaurès. Pourquoi ont-ils tué Jaurès ? Il fut assassiné par l’extrême droite parce qu’il s’arc-boutait contre la guerre et dénonçait cru et dru ses causes. Il fut en quelque sorte le premier fusillé pour l’exemple. Nous continuons à partager son diagnostic : « le capitalisme porte la guerre comme la nuée porte l’orage ! ». Et nous n’oublions pas que le premier refus populaire de la guerre vint de la révolution russe d’octobre 1917.