03jan 14

Ça (re)commence mal

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Je dicte ce post comme une carte postale, après celles que j'ai déjà envoyées depuis le 15 décembre. C’était alors mon départ de France. Et mon entrée en campagne contre la multinationale pétrolière Chevron, qui a déclaré la guerre au gouvernement progressiste de l'Équateur. Puis je suis sorti de Quito pour aller à Bogota, en Colombie, pendant quatre jours. Mon intention était de compléter, par quelques rencontres, la connaissance politique d'un pays qui est un pion central dans la stratégie des Nord-américains dans le cône sud. À vrai dire, je voulais aussi avoir des contacts directs, qui me permettent de maîtriser davantage que j'ai eu l'occasion de le faire dans un passé récent, le thème de la violence armée dans le combat politique. Les hasards de mon époque et de mon engagement m'ont conduit à plusieurs reprises aux frontières de cette réalité et au cœur des débats qui l'entouraient. On s'étonnera peut-être de m'y voir revenir. Mais, à mes yeux, dans la tâche de reconstruction idéologique et stratégique qui nous occupe à cette heure, depuis l'effondrement de la social-démocratie après celui du communisme d'État, je crois que le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie. Aussi bien, la violence est de retour, sous bien des formes aiguës, et je ne crois pas un instant qu’elle soit promise à reculer dans les années qui viennent. De ce bref séjour, je ne raconte qu’une rencontre. C'est que la matière est encore bien brûlante et ses protagonistes très exposés. Je ne vous apprends rien en vous disant que j’ai aussi été un actif représentant du « Manifeste pour l’écosocialisme » au fil de mes rencontres, autant en Equateur qu’en Colombie. Ces petits pas individuels vont bientôt se rejoindre au plan mondial, si nos affaires vont aussi bien que nous l’apercevons en ce moment sur ce plan.

Bien sûr j'ai suivi, de loin, comme beaucoup dans cette période, la désolante actualité de mon pays saccagé par la cupidité de possédants ineptes et la servilité de gouvernants lamentables. J'ai balancé quelques Tweets qui m'ont permis de soulager, dans l'humour, la peine et la rage que m'inspirait ce que j'apprenais. Après la rigolade post coloniale au dîner du CRIF, il aura fallu supporter le commentaire hallucinant des mauvais chiffres du chômage par Michel Sapin, avant de devoir subir le léchage de babouches dans les Emirats par le président français, ou ce qu'il en reste. J'en étais là, et j'avais même surmonté, tout comme mes huîtres, les bâillements que m'avait inspirés l'écoute sur internet des psalmodies de François Hollande le 31 décembre ! Arrive alors l'annonce d'une nouvelle turpitude de ce gouvernement "de gôche". Les cinq militants syndicalistes de Roanne, qui avaient fini par gagner le procès qui leur était fait pour avoir refusé de donner leur ADN, ont appris que le Parquet, c'est-à-dire le gouvernement, faisait appel de la relaxe. Restons optimistes : le PS, qui a déjà refusé l'amnistie des syndicalistes et qui exige à présent leur condamnation, peut tomber plus bas. Jour après jour, chacun va découvrir l'impact de l'augmentation de la TVA sur son budget familial. Je forme le vœu que nous soyons capables d'engager la mobilisation civique pour faire annuler cette honteuse ponction antisociale. Et puisque c'est la saison des vœux, voici le plus important des miens : je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle.

L’autre courage

Lundi soir, 30 décembre, 20 heures 30 à Bogota en Colombie, où je me trouvais depuis le vendredi. Un soir frais. La nuit est tombée comme un rideau. Les lumières de la ville perçaient l'obscurité que je scrutais du regard depuis les larges baies vitrées de chez mon hôte. Un soir tranquille de veille de fête, avec juste ce je ne sais quoi dans l'air qui accompagne l'attente d'une rencontre dont on sait qu'elle va compter. Le chat lui-même, pourtant si présent le reste du temps, s'est retiré dans je ne sais quel improbable refuge domestique. Sur la table basse attendent des gourmandises bien françaises : du camembert, du chèvre et un Manchego pour faire montre de l’ouverture d’esprit. Et bien sûr, du vin rouge. C’est du Bordeaux. Je rêvais d’un Saint-Amour. Mais on ne m’en propose jamais.

Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie
Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie

La lumière des phares m'a permis d'apercevoir son arrivée. La voiture blindée, les gardes du corps, il est arrivé. Lui, c'est Carlos Lozano. D’une façon inexplicable, mais dont nous avons tous l’expérience, je me suis senti presque aussitôt bien en phase avec cet homme. Cela vient de lui, bien sûr. Car il rayonne de sa personne une grande puissance de calme et de maîtrise de soi. Il est vrai que sa vie d'engagement politique l'a exposé à tant de violences et de stress ! Je me dis : « s’il a pu survivre, c’est au prix de cette transformation que j'ai sous les yeux ». Cet homme a échappé à je ne sais combien de tentatives de meurtres, d'attentats et combien d'autres choses perverses qui ont été infligées aux nôtres pendant tant d'années et encore à cette heure. Dans ces rencontres, pendant quelques secondes, vient à l'esprit la morgue de ces petits donneurs de leçons, qui récitent leurs refrains contre Cuba, le Venezuela et ainsi de suite, sans jamais évoquer une seule seconde le martyr des progressistes dans tant de pays, et particulièrement dans celui-ci, record du monde des meurtres de syndicalistes ! Sans parler de cette bûche de Hollande, qui lèche les pieds des autocrates des Emirats et viendra demain encore faire la leçon de démocratie pour la Syrie et l’Iran, qui ne valent pourtant pas mieux.

Carlos Lozano est un dirigeant du parti communiste colombien. Il a la responsabilité du journal « La Voz ». Voilà qui fait de lui une cible permanente, au sens littéral du terme. Car dans ce pays on recourt très ordinairement au meurtre pour régler les divergences, affirmer une opinion ou provoquer une situation. « La Voz » a bien sûr failli disparaître au début des années quatre-vingt-dix, après la déroute du « camp socialiste ». Carlos sourit : « on nous reprochait l’or de Moscou ! J'ai toujours dit que nous n'avons jamais reçu d'or, seulement du papier gratuit, de mauvaise qualité, pour notre journal ! ». « La Voz » a survécu. Non seulement elle s'est donnée les moyens, au prix de mille difficultés, d'acheter le papier nécessaire et de continuer à imprimer, mais elle a survécu au pire. Par exemple à une bombe, qui a soufflé la moitié de l'immeuble dans lequel le nouveau siège du journal était installé. Vingt personnes en sont mortes. Ensuite, ce fut une deuxième tentative d'attentat. Cette fois-là, la bombe, une chose de plus d'un mètre de long, n'a pas explosé. L'armée a dû reconnaître que l'objet lui appartenait, et l'aviation a bien dû le faire aussi, puisque la bombe portait un numéro de série… D'une certaine façon, le plus démoralisant restait à venir : les gens qui habitaient autour ont dit : « il vaudrait mieux que vous vous en alliez, parce que pour vous tuer vous, ils vont nous tuer nous aussi ».

Carlos est un communiste qui jouit d'une grande estime dans son parti. Il est d’ailleurs le premier élu en voix au comité central. Ce n'est pas un héritier. Il n'a pas besoin d'afficher ses galons ni ses quartiers de noblesse rouge pour s’affirmer. Carlos est un survivant. En 1984, la guérilla communiste, en lutte depuis vingt ans déjà, signe un accord de retour à la paix. Les militants sortent de la jungle. Carlos et ceux qui avaient prôné la fin de la guerre depuis des années organisent la nouvelle phase du travail politique. Ils fondent « l'Union patriotique ». Militaires et paramilitaires se sont alors déchaînés. Trois candidats de l'Union patriotique à l'élection présidentielle, presque tous les députés et sénateurs, sont assassinés les uns après les autres. Le président Bettancur, signataire de la paix, se serait lui-même horrifié. Un jour, il croise le ministre de l'Intérieur, un militaire : « vous vous rendez compte, on vient d'assassiner le leader de l'opposition parlementaire ! » « C'est vrai, répond le ministre, à ce rythme-là on n'en finira jamais ! »

Au total, plus de cinq mille militants seront assassinés. Un massacre qui frappe aveuglément tous les niveaux des organisations de gauche. La terreur est générale. Notre famille ne s'est jamais vraiment relevée de cette hécatombe. Car la gauche, la vraie, est d’abord faite de ces mille et un petits liens de courage, de circonstances, de savoir-faire qui, pour se transmettre, ont besoin de cette présence humaine, de cette force de l'exemple donné qui transmet mieux que les livres et les textes de congrès. Quand on connaît cette histoire, on comprend mieux pourquoi c'est si difficile de faire confiance de nouveau et de signer un accord de paix dans ce pays. On voit aussi qu'on est loin des caricatures simplistes que distillent les belles âmes. On se souvient de l'orgie de bons sentiments médiatisés auxquels avait donné lieu la libération d’Ingrid Betancourt. Comme le monde était simple dans le récit officiel : un généreux pouvoir civil odieusement assailli par une guérilla paléolithique liée aux narcotrafiquants ! Pas un mot, alors, pour dénoncer le rôle des paramilitaires et des innombrables parlementaires jugés pour corruption et implication dans le narcotrafic jusque dans les sphères les plus proches de la présidence ! Pas un mot pour dénoncer le martyr infligé aux paysans par le pouvoir officiel, l'armée en campagne et les paramilitaires. Pas un mot sur la tentative trahie de fin de guérilla de l’Union patriotique. Et, bien sûr, aucun espace pour rendre compte d’une discussion cruciale. Celle qui, depuis des années, opposait ceux qui avaient fait le choix de la vie démocratique, même si elle n'existait pas, et ceux qui ont fait tenir la guérilla pendant cinquante ans ! Le divorce était consommé depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il impliquait aussi bien les communistes que d'autres forces de gauche. Quand le M-19, par exemple, renonça lui aussi à la guérilla, je me souviens d'avoir participé, aux côtés de Lionel Jospin, au vote pour l'accepter comme membre de l'Internationale socialiste au Congrès de New york ! En Colombie, il y a eu trois mouvements de guérilla de gauche !

En fait la violence politique dans ce pays est quasi ininterrompue depuis les années 40. Une violence hors du commun. « La violence » est d'ailleurs le nom par lesquels les colombiens désignent la période de 1946 à 1961. Après l'assassinat d'une grande figure progressiste, l'avocat Gaëtan, commence entre conservateurs et libéraux une horrible tuerie sans fin. Emeutes armées et meurtres de masse, crimes sadiques, femmes éventrées, parties de foot avec des têtes fraîchement coupées, et ainsi de suite, se sont enchaînés sans discontinuer ni, bien sûr, la moindre volonté de se convaincre. La guérilla communiste, qui commence à partir de 1964, fait alors figure d'œuvre civilisée ! En 1982, au congrès extraordinaire du Parti Communiste Colombien, lorsqu'apparaît Raul Reyes, le numéro deux des Farc, dans la salle du huis clos qui se lève pour l'acclamer, il y a plusieurs délégations des grands partis communistes ouest-européens… Carlos sourit encore de leur malaise !

Mais dès ce moment-là déjà, nombreuses sont les voix qui discutaient ce choix stratégique et en prévoyaient la dérive. De fait, la guérilla s'est maintenue pendant cinquante ans en s'isolant progressivement de sa ressource en cadres formés par l'action politique du quotidien. La primauté donnée aux armes s'est faite au prix d'une coupure avec l’espace public du commun des mortels, et au prix d'un recours de plus en plus disqualifiant à des méthodes inhumaines, moralement insupportables, politiquement destructrices, comme la séquestration, le racket et, bien sûr, pour une part, le trafic de drogue ! Si mon récit aujourd’hui doit avoir une utilité de transmission de savoir que ce soit celle-là : la violence n’est jamais une simple parenthèse. Il n’est jamais prouvé qu’elle ait servie notre cause dans la durée. Elle a un coût immédiat : celui des vies perdues, davantage irremplaçables que ce qu’en disent les adages. Et un coût de longue portée : la transformation des mentalités et des modes d’action dans la société qu’elle contamine. Je ne sens pas le besoin d’évoquer les cas qui plaident pour le contraire. Le devoir de résister à l’oppression que signale la Déclaration des Droits de l’Homme m’est connu. Je pourrai me référer à la résistance armée contre l’occupation nazie allemande que je n’ai pas vécue. Mais je pense surtout à l’occasion que j’ai eu d’observer et de m’impliquer dans son cruel service au Chili ou en Argentine. Ailleurs, il continue de s’imposer à cette heure. Ne perdons jamais de vue cette leçon de notre expérience dans le monde. Et n’oublions jamais que la violence a un résultat politique par soi-même. L’action armée ne laisse pas la décision à ceux qui ont les meilleurs arguments mais à ceux qui sont les mieux armés. Ce ne sont pas souvent les mêmes ! Surtout si l’on veut bien se souvenir que les armes ne tombent jamais du ciel. Les fournisseurs et les sponsors se donnent vite des droits dans la mêlée qu’ils entretiennent. La guerre civile commence l’échec de nos idées si l’on admet qu’elles ne peuvent être dissociées de nos moyens. Nos fins sont inscrites dans nos moyens.

J’en reviens au personnage de Carlos Lozano et à une autre forme de courage, tout aussi incontestable que celle du guérillero. Celui de la personne convaincue qui se place mains nues devant un char de combat. Tel est celui qu’enseignent des hommes comme Carlos Lozano. Tout en lui est dans cette manière simple de tenir tête. Mon hôte m’a raconté le procès en diffamation qu’a intenté à Carlos le général Bedoya, chef d'état-major des armées colombiennes dans les années quatre-vingt-dix. Le jour dit, le haut gradé s'est présenté en uniforme, entouré d'une spectaculaire garde armée. Rien n'est plus impressionnant que ce genre de démonstration de force dans une enceinte qu'elle semble submerger et effacer d’un coup. Une vieille ruse des rapports de force symboliques. Dans les séances du procès contre Zola à propos de Dreyfus, c'était une habitude des militaires d'occuper toute la salle, de se lever, de claquer les talons en se mettant au garde-à-vous, chaque fois qu'un gradé entrait pour témoigner. Face au général Bedoya et à ses sicaires, l'avocat lui-même ne parvenait pas à se reprendre et à dominer la peur.

C'est donc Carlos lui-même qui a pris la parole d'abord. Il demande de sa voix tranquille au juge que les gardes armées soient expulsées de la salle d'audience où ils n'avaient aucune raison de se trouver. Le silence qui accompagne sa prise de parole a été une douche de glace sur l’assistance ! Sans trembler, il affirme : « un juge ne peut admettre qu'une audience se déroule sous la pression d'une intimidation de cette nature ». Incroyable audace ! Carlos sait que ces gens sont capables de le tuer ou de le faire tuer à la sortie même du prétoire. Mais le courage peut-être contagieux: à la stupéfaction générale, le juge donne raison à Carlos ! La garde armée du général est expulsée de la salle d'audience. Aussitôt, Carlos revient à la charge : « pour quelle raison le général Bédoya se présente-t-il à la barre en uniforme ? C'est encore une pression », argumente-t-il. Il demande que la séance soit suspendue le temps que le général change de tenue. Beaucoup pensent alors à un suicide. Mais, une nouvelle fois, le juge lui donne raison. Il renvoie la séance pour que le général puisse se présenter en civil. Le général ne reviendra jamais à la barre et Carlos a bénéficié d’un non-lieu. Carlos est toujours vivant. La semaine prochaine, il sera à La Havane. Le 8 janvier recommencent en effet les négociations de paix entre la guérilla et le gouvernement. Carlos est un observateur crucial. Pas un intermédiaire, ni un négociateur. Il observe. Son regard est une garantie admise par les parties. Le courage de la seule parole est certes une arme individuelle. Mais elle a l’avantage de vouloir transformer ceux qu’elle atteint.


188 commentaires à “Ça (re)commence mal”
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  1. sergio dit :

    @ educpop
    "il y a dans le PS énormément de gens de qualité".

    Ce genre d'affirmation peut justifier n'importe quoi, ne serait-ce que des alliances dès le 1er tour avec ce parti et la dissolution de fait du PG et du FdG. En plus elle est tout à fait gratuite, c'est-à-dire fondée sur rien. C'est déprimant ? Pas tant que ça car le PS pourrait plafonner à 8-12 % et prouver par là que les électeurs n'aiment pas être trahis et que la voie droitière des VIP du PS ne peut être que condamnée car elle ruine la société et pactise avec nos pires ennemis, y compris pour l'international. Sans le PG et le FdG, où en serait le pays et le paysage politique aujourd'hui ? Quant aux "nuances" qu'il y aurait dans l'application des règles comptables et libérales entre PS et UMP, il faudrait que tu les exposes clairement pour nous en convaincre.

  2. mimi dit :

    Pour exprimer mon désaccord avec le PS et gouvernement, j'écris au député PS que nous avons élu par la force des choses, au 1er secrétaire du PS, au président du conseil général de mon département, en faisant ainsi les baromètres d'insatisfactions se feront sentir et c'est une manière de faire remonter la pression vers les apparacticks du sommet dit socialiste. Et ne pas oublier le blog de Gerard Filoche ou il défend becs et ongles les salariés avec la CGT, mais reste persuadé que la seule gauche est PS. Va comprendre Charles.

  3. stephane.D dit :

    Oui on commence commence à parler du pire car on s'aperçoit que tous les efforts fait par Jean-Luc et nous tous en faisant connaitre le FdG, ils y en a qui ont des oeillères ou ne veut pas en entendre parler, ils préfèrent entendre le canard wc (bleu marine). Ceci dit dans ce pays à entendre les médias et autres il y a que trois parti politique en France, la gauche, la droite et le FN. Les municipales arrivent et de très près les européennes est ce que cela va suffire, soyons obtimistent mais alain (100) a soulevé une interrogation "est ce que les urnes vont nous suffire ?" car des politiciens carriéristes et magouilleurs qui pensent qu'a leurs personnes et à rien d'autres, avant de tous les mettre dehors il va falloir se fâcher (une grève générale) oui alain.

  4. marianne31 dit :

    Les gens, dans leur grande majorité sont endormis par les medias de masse. Laissez trainer dans les bus, les trams, les métros des photocopies de ce blog et des journaux de gauche, la vraie, partout ou vous allez informez, simplement. Cela prendra le temps qu'il faudra mais cela donnera des fruits.

  5. Denis F dit :

    @ mon camarade et ami Alain Tétart, oui nous avons absolument besoin de trouver une solution réaliste à la situation qui nous préoccupe les uns et les autres. Ta proposition de grève générale à laquelle j'adhère absolument, et que j'appelle depuis plus de 2 ans de mes vœux, est très certainement la plus apte à nous sortir de ce m*****r infernal. Mais pour envisager cela, il faut du courage, beaucoup de courage, et surtout, il faut des représentants syndicaux qui arrêtent de penser chapelle. L'union de toutes les forces prolétaires de France est indispensable à la réussite d'une telle lutte, car il s'agit bien d'une lutte de classe. Si nous ne voulons pas tous crever, comme sont en train de le faire les Grecs et les Portugais, il est urgent, très urgent que le peuple des prolos se mette en branle, "ceux d'en bas" comme disent les larbins de la ploutocratie financière. Bon dieu, qu'ils arrêtent de courber l'échine, qu'ils se redressent pour combattre. Mais voilà, pour cela, il faut des meneurs d'hommes, des chefs, y en a-t-il encore ? Pour cela, il faut des mots d'ordre, mais qui aura le courage de les lancer ? Voilà notre problématique, car ceux qui pensent que c'est au travers des urnes que les choses changeront, se foutent le doigt dans l'œil jusqu'au coude. Nous devons nous mettre en état d'insurrection, c'est maintenant ou jamais.

  6. dominique58 dit :

    Tous mes voeux pour que vive le Front de Gauche!
    Tous mes voeux à celles et ceux qui comme moi sont entrés en résistance et ne lâcheront rien. Mobilisons-nous pour soutenir nos camarades de Roanne. Je me demande si les saboteurs de portiques auront le même traitement judiciaire !?

  7. tchoo dit :

    Gattaz à fait ces voeux à la république. Il veut 100 milliards de cadeaux supplémentaires. Forcément vu qu'en face il n'y a qu'un gouvernement qui ne sait leur dire que oui. On laisse faire, encore et encore ?

  8. pichenette dit :

    Certes les medias de masse désinforment en tronquant les réalités à l'avantage de ceux qui les paient, les libéros de tous poils qui ponctionnent dans les deniers publics et qui ne sont pas des fonctionnaires. Mais il y a aussi toutes ces personnes dont les analyses sont pertinentes, argumentées et qui honnêtement devraient se reconnaître dans le PG, mais non elles ne peuvent pas franchir le pas de la porte, derrière il y a le grand méchant loup, celui qui montre les dents, traite de nigauds, d'esclaves des pauvres gens venus défendre leurs intérêts.. Impossible à ces personnes de franchir le pas pour être conformes au fond de leur pensée, le formatage bloque. Le PG, cette gauche radicale qui prend "tout" au dessus de l'inimaginable pour la majorité des Français, le PG qui veut défendre les intéêts des plus vulnérables, qui défend l'intérêt du pays, son devenir, sa souveraineté! Ces personnes dont la notoriété est réelle ne peuvent s'acoquiner avec celui qui parle cru et dru. Non il faut mettre les formes, masquer, sauver les apparences et planter les coups dans le dos, laisser les salariés se suicider et les SDF fleurir les trottoir.
    C'est de courage que manquent de nombreux Français, ils préfèrent se nourrir des boucs émissaires offerts et faire tomber le pays dans le tribalisme, vivre en tribus,dont la première est celle des riches qui n'en auront jamais assez, belle bourgeoisie sachant pleurer puisque par bonté elle fait marcher le pays!

  9. Jean-François91 dit :

    Il y a peut-être "des gens bien" au PS, peut-être, peut-être. Mais jusqu'à maintenant ces personnes jouent un seul rôle, celui de faire croire au bon peuple que la politique actuelle serait encore une politique de gauche. Leur tube digestif m'épatera toujours, mais la quantité de couleuvres qu'ils avalent goulûment c'est leur problème, comme leur schizophrénie. Leur fonction unique est donc de faciliter le mensonge du gouvernement et la confusion qui en résulte.
    Peut-on être "des gens bien" en aidant un gouvernement de plus en plus ouvertement libéral ? Pour moi NON. La machine solférinienne a atteint, et sans doute depuis longtemps, un point de non-retour. Ouvrez donc les yeux, gens qu'on dit "bien", le PS ne se gauchira pas, il est en train de rejoindre la décharge démocrate.

  10. françois dl dit :

    L'émission de Brunet sur rmc aujourd'hui devrait enseigner ou confirmer aux électeurs hollandistes que la tournure libérale du gouvernement ne fait plus aucun doute. C'est un festival de louanges des animateurs et de leurs invités qui confirment sans conteste que les solfériniens font une politique libérale dont se féicitent Jean Marie le Guen et un ministre Sarkozyste. Au moins un bon point pour Jean-Luc Mélenchon qui dénonce cette politique depuis deux ans. Puisque c'est un média qui met les pieds dans le plat, espérons que les électeurs qui croient voter humaniste en votant solférinien comprendront enfin que Mélenchon dit vrai. Hélas le mot libéral choisi par ses adeptes peut encore tromper les gens peu au fait de la politique sur ce que sous entend le mot libéralisme en matière de destruction de la cohésion sociale.
    Une étape est franchie hollande: fait du Sarkozy mais il y a encore du boulot pour faire comprendre aux non informés ce que veut dire libéralisme en politique avant qu'ils le découvrent à leur dépens

  11. Antraigues dit :

    Excellente année à toi, camarade Jean-Luc Mélenchon. L’année 2014 sera à nouveau semée d’embûches, mais si tu y crois toujours avec autant de ferveur nous répondrons présent et continuerons ensemble la marche vers la 6e république. Bravo pour ce billet, particulièrement pour le passage concernant l’usage de la violence. J’invite tous les camarades à le relire pour bien s’en imprégner : dès lors qu’on déclenche la spirale infernale de la violence armée, bien présomptueux est celui qui en présage l’issue.

  12. thery dit :

    Meilleurs vœux a vous tous et a toi Jean-Luc, très bonne santé car cette année ça va être dur.

  13. jean sur dit :

    Nous attendons votre retour dans la vie publique avec impatience, après que vous aurez pris la juste mesure de ce qui vient de se passer, on pense évidemment aux voeux présidentiels. Entre deux huitres, il est tout à fait normal que vous n'ayez pas pu percevoir la gravité des annonces. Mais vous le découvrirez à votre retour, depuis le 31/12 c'est la liesse au MEDEF, c'est la fête dans les médias, c'est l'enthousiasme chez les experts, consultants, "stratégistes" etc qui obstruent les écrans du matin au soir " Hollande a craqué! Champagne!". Car tous ces assistés patronaux ne peuvent se contenter des dizaines de milliards de subventions et d'exonérations, des 20 Mds du CICE et des prochains 35 Mds de la branche famille. Ils veulent en plus qu'on les aime ! La politique des cadeaux à gogo ne leur suffit pas, encore faut-il offrir respectueusement tous ces milliards, les légitimer, voire remercier les capitalistes de bien vouloir daigner accepter tous ces présents. Ils appellent cela : "assumer la politique de l'offre". Revenez vite, M. Mélenchon!

  14. POUCET dit :

    Meilleurs vœux à M. Mélenchon, à toute son équipe et à tous les camarades de ce blog. Merci pour votre merveilleux billet sur la Colombie, quel régal de vous lire.
    Plus jamais nous ne voterons PS mais PG, on vous aime trop M Mélenchon. Bon courage, a bientôt.

  15. jean ai marre dit :

    @ 89 educpop
    "Il y a dans le PS énormément de personnes de qualité, personnellement je perçois les messages de Jean-Luc Mélenchon comme des étapes dans une volonté à long terme de faire revenir ces militants à l'humain d'abord."

    Je ne doute pas, mais faudrait qu'ils osent sortir la tête ! Ce matin, invité à LCP Pascal Cherki, le député de Paris,a énuméré les promesses faites par F Hollande et non tenues. Il a mis l'accent sur celles qui ont été abandonnées, et a dénoncé le pacte de responsabilité, le crédit compétitivité emploi qui ne donneront rien. Il a critiqué l'augmentation de la TVA " car c'est antisocial" a t il dit. Est ce suffisant pour dire que c'est un mec bien ? Un gars de qualité ? En outre, il fait campagne pour Hidalgo, est ce que ces déclarations ne sont pas seulement un clin d'oeil au PC ? Tu vois, j'aurai préféré qu'il en dise moins mais qu'il agisse plus. Il fait partie comme Filoche du ministère de la parole, mais pas du ministère des actes. Va comprendre Charles !

  16. françois dl dit :

    A la réflexion, les solériniens satisfaits de l'orientation prise par Hollande ne sont ils pas moins méprisables que ceux qui font mine de critiquer tout en restant bien accrochés au pédalo ?. Les premiers ont sciemment trompé leurs électeurs et assument plus ou moins bien, une ligne politique, mais les seconds, en émettant des critiques stériles dévoilent l'ambiguité de leurs personnalités. Avec l'air de leurs paroles ils et elles gonflent,sans trop de risque, une bouée de sauvetage pour rejoindre une embarcation plus sûre quand le pédalo coulera. En politique on s'engage quitte à prendre des risques ou on la ferme.

  17. Denis F dit :

    Puis je me permettre de rappeler que, depuis plus de 32 ans, les dirigeants et gouvernants successifs du Parti socialiste ont partagé le pouvoir avec la droite à finir par se confondre avec elle. Nul ne peut dire le contraire. Ces socialistes ont appliqué les principes de la social-démocratie, puis se sont transformé en sociaux-libéraux, pour perdre définitivement l'aspect social avec F. Hollande, et devenir clairement des hommes et femmes liges de la droite la plus réactionnaire. La trahison est totale, elle dure depuis 30 ans. Lire ici sur ce blog que ces gens peuvent être des gens bien, des gens de qualité, me choque. Qui sont ces négationnistes venant semer le doute sur des évidences ? Que veut-on nous faire admettre ? Peut-être qu'il nous faudrait accepter de continuer à leur servir de justificatif de gauche ?
    Non, ce sont tous des traites, il n'y a plus de gens bien chez eux. Ils ont renié leurs convictions pour l'argent et le pouvoir, ils se sont mis au service de la bourgeoisie la plus cupide, la plus détestable. Sachez qu'eux-mêmes sont souvent issus de cette bourgeoisie, et lorsqu'ils ne le sont pas, ils sont encore plus terribles, j'en veux pour preuve l'exemple de P. Bérégovoy, et il n'est pas le seul, ni le pire. Cela vaut aussi bien pour les leaders et dirigeants que pour la base. Les " gens de qualité " qui ont été membres du PS en sont sorti, j'en suis sorti, Jean-Luc Mélenchon en est sorti, lui seulement 15 ans après moi.

  18. Militant pas virtuel dit :

    Meilleurs voeux de luttes à toutes et tous.
    Un article dans l'Huma.

  19. jean ai marre dit :

    @ 117 Denis F
    "Les "gens de qualité" qui ont été membres du PS en sont sortis, j'en suis sorti, Jean-Luc Mélenchon en est sorti, lui seulement 15 ans après moi."

    Pour une fois j'ai un coup d'avance. J'y suis entré en 1979, pour le programme commun et en suis sorti en 1983 ! J'ai vu comment le programme commun leur brulait les doigts. Dans les meetings, les candidats à la députation mettait le programme dans la poche et n'osaient pas le sortir. J'ai vu démarrer le fils Mitterrand, Gilbert, coucouné par Soulié, maire de Villier-Morgon et député Européen, qui ensuite est passé à droite.

  20. PrNIC dit :

    Tant que par le seul jeu de la loi électorale, la vie politique restera enfermée dans le corset de l'alternance "républicaine" au bénéfice de la droite et de la gauche sociale libérale, tant que la gauche apportera par défaut ou par calcul son soutien massif au PS en vertu du principe qu'être de gauche, c'est nécessairement voter pour le PS et que voter pour le PS c'est ipso facto être de gauche, tant que la propagande de l'un et l'autre bord pourra accréditer la fiction que la gauche se réduit en dernière instance au PS et que le socialisme c'est précisément la politique mise en oeuvre par le PS, alors rien ne sera possible !
    Et nous rabâcher que voter quoi qu'il arrive, au second tour,pour le PS c'est défendre l'intérêt général, c'est continuer à avaler les couleuvres du "moindre mal" qui conduisent par désespérance à la désertion des urnes.

  21. stephane.D dit :

    La preuve qu'ils sont bon à rien, Valls préfère faire des pieds et des mains pour faire passer une circulaire pour interdire les spectacles de Dieudonné, alors qu'en Bretagne cela fait 15 jours que nous subissons tempête sur tempête et que tout est en train de se dégrader, des gens ont besoin d'aide, des communes sont dépassée par les événements. Il faudrait la sécurité civile et/ou militaire pour venir en aide a la Bretagne, mais non c'est pas grave, un humoriste (de ce qu'il en reste) est plus important que la vie humaine. C'est insupportable. Cela ne lui vient mème pas à l'idée de demander au préfet ou autre de faire un bilan général de la situation depuis ces tempètes à répétition. Vivement la VIeme république.

  22. magda corelli dit :

    @stephane D
    D'accord avec vous. C'est un minable cet homme. Il n'a qu'une idée en tête, être candidat à la Présidence en 2017. Son Agence de com (Fouks) qui porte malheur, va peut-être nous en débarrasser mais en attendant il faut subir sa médiocrité. Il est évident que Dieudonné à pêté les plombs mais un ministre qui maltraite les Roms, si pauvres et si démunis, c'est quoi ?

  23. tilk dit :

    des gens bien les députés? Ne nous faites pas plus colére que ce n'est déja rien qu'a la lecture des unes médias de salauds qui ont les memes vices à peine mieux édulcorés que leurs confréres des autres continents dont les pays que visitent JLuc, toujours nous sommes inquiets, la bas moins qu'ici, curieusement, allez comprendre, mais des gens bien, faut il rire?...

  24. Denis F dit :

    Permets-moi Magda de rajouter à ton interrogation "mais un ministre qui maltraite les Roms, si pauvres et si démunis, c'est quoi ?" Cette affirmation : Ce n'est rien d'autre qu'un raciste ségrégationniste de la pire espèce, ioderait être devant les tribunaux, il est plus dangereux qu'un comique triste comme Dieudonné, homme détestable au demeurant, mais lui, il ne se contente pas de paroles ou de gestes, il agit ce salaud.
    Travaillons, militons pour que tous ces sociaux-traîtres se prennent effectivement une bonne raclée aux prochaines élections, et il est hors de question de respecter la soit disante règle républicaine, qui n'est qu'une vaste fumisterie de plus, et encore moins les fusions de listes qu'elles soient techniques ou démocratiques au deuxième tour. Seul le FdeG aura nos voix, s'il n'est pas là au 2ème tour un bulletin rouge sera dans nos enveloppes, et ils seront nombreux.

  25. jean sur dit :

    "Je souhaite au Parti socialiste et à ses listes la raclée électorale la plus terrible!"

    Cet avis me semble trop brutal. Pourquoi refuser de tenir compte des "avancées" obtenus par Ian Brossat et ses amis du PCF: 30% de logements sociaux en 2030, réouverture complète de l'Hôtel-dieu en 2040, titularisation des contractuels de la Ville de Paris en 2050, dégel du point d'indice des fonctionnaires territoriaux en 2060. M. Mélenchon, devant de telles "avancées", il me semble que vous devriez réviser votre prise de position, il n'est pas trop tard.

  26. Poncet dit :

    "Je ne sens pas le besoin d’évoquer les cas qui plaident pour le contraire. Le devoir de résister à l’oppression que signale la Déclaration des Droits de l’Homme m’est connu. Je pourrai me référer à la résistance armée contre l’occupation nazie allemande que je n’ai pas vécue."

    Evoquons ce cas, justement. La violence armée a-t-elle fait progresser les idées portées par les communistes ? Je ne crois pas. Il suffit de penser aux 20 000 femmes tondues à la libération, coupables d'amour, en majorité. Le seul bénéfice de la lutte armée, pour les nôtres, fut de participer ensuite à la mise en place du gouvernement. Et encore, pas sûr que ce soit imputable à la lutte armée proprement dite. La résistance, pour l'essentiel, a consisté davantage à prendre des risques en imprimant des tracts, en faisant du renseignement ou du sabotage industriel, qu'à tuer.

  27. Victor dit :

    Ne plus jamais voter pour éliminer. Rester digne et humainement responsable. Plus jamais ça. Méfiance néanmoins à cet axe américano-germanique qui n'a peut-être jamais disparu depuis ces années 30.
    Bonne et heureuse année à toutes et tous.

  28. J-jour dit :

    "Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle."

    Que serait une "libération" provoquée par une défaite, voire une cuisante défaite, une "râclée"? Il y a de grandes chances pour que ce ne soit qu'un comportement opportuniste, un nouveau positionnement de surface pour retrouver la "clientèle" perdue, pas forcément une réelle prise de conscience en profondeur de ce qui n'est pas juste dans cette pitique menée. Espérer, attendre un ralliement de ceux-là, n'est-ce pas s'attacher, se rendre prisonnier d'une condition que l'on prend comme incontournable  alors qu'on pourrait, devrait la questionner: Est-il absolument besoin de ralliement venant de membres de ce PS pour progresser? L'intérêt politique ne pourrait-il donc que toujours venir de "cadres" déjà politisés, qui ne sont au fond que peu nombreux. Parce qu'ils sont eux-mêmes vus comme influents sur un groupe d'électeurs ? Ca me fait l'effet d'un tamis, d'un filtre qui tant qu'on l'accepte ne permet pas de considérer tous les citoyens sur le même pied d'égalité dans sa capacité de comprendre son importance, de s'emparer du politique tel qu'il est. 

  29. jeannine dit :

    Je lis sur ce blog le parcours de mes camarades avant d’adhérer au PG. Moi avant la création de celui ci par Jean-Luc Mélenchon et ses amis, refus net de prendre une carte a un parti. Aucun ne me plaisait, trop ceci, pas assez cela (parti de gauche s'entend) violemment de gauche, c'est sur, mais, mais sans contrainte. Et puis le PG fût, avec cette devise République Une et Indivisible, sociale, laïcité, et surtout la voix qui portait tout cela, cet homme crédible et talentueux dans l'expression. Et voila je suis au PG depuis pratiquement sa création et je m'en félicite chaque jour car pas une fois je n'ai vu un manque de courage politique de ses dirigeants et particulièrement de vous monsieur Mélenchon.

  30. VALLEE dit :

    J'ai écouté Aurélien Barnier hier sur France Inter (chez Mermet). J'ai depuis lu des articles sur son bouquin "Les tabous de la gauche radicale", ainsi que des extraits de celui-ci. Beaucoup des ses arguments me semblent pertinents, en particulier ceux concernant l'attitude à adopter vis à vis de l'UE bruxelloise (envers laquelle l'attitude du Front de gauche me semble bien tiède).

  31. lemetayerv dit :

    @Jour-J
    De toute façon ceux qui quittent le pédalo ont créé "Nouvelle Donne". Ils reforment la même structure "Gauche du PS" qui est une vision bourgeoise de la gauche et je ne crois pas qu'ils rejoindront d'une quelque façon le FdG. D'ailleurs leur programme nous le prouve, il est peu révolutionnaire et parfois ambigu, voire timoré. Pour les tièdes quoi !

  32. Nicks dit :

    Ce n'est pas tant les militants du PS que nous devons faire venir à nous que tous ceux qui votent encore pour ce parti en croyant aider la "gauche". Mais je crois que nous ne le ferons qu'en étant inflexible et totalement autonome vis à vis des solféniriens. Nous devons représenter la force qui peut gagner à gauche, comme Syriza l'est devenue en Grèce. Le reste suivra. Il faut donc que le PS s'étiole. Le meilleur service que nous puissions rendre à la gauche est de ne plus voter pour ce parti et pour tous ceux qui s'y associent, à fortiori quand il s'agit d'alliance avec les solfériniens pur jus. Le faire, notamment au prétexte de faire barrage à la droite, servira à alimenter la sclérose du système et sa récupération par l'extrême droite.

  33. jean ai marre dit :

    @ 132 lemetayerv
    "De toute façon ceux qui quittent le pédalo ont créé "Nouvelle Donne". Ils reforment la même structure" Gauche du PS""

    Tu as vu le référent ? M Rocard ! Ce n'est pas avec eux qu'on va renverser la table.

  34. placide dit :

    JL Mélenchon nous parle avec force de Lozano en Colombie. Il a raison. J'en profite pour demander à chacun de réclamer la liberté pour un autre colombien de la marche patriotique de Colombie.

  35. NICO 75 dit :

    J'espère quand même que vous avez compris que le PS est un parti de droite. Alors il ne faut donc plus voter pour lui. Je proposais de mettre un bulletin Front de gauche au 1er tour évidement, mais également au 2eme tour quelque soit la situation. Une personne proposait des bulletins rouge pour que cela ce voie lors du dépouillement, c'est une idée. Il faudrait que cette démarche soit une démarche nationale. Une idée à creuser. On lâche rien.

  36. gege dit :

    Parce qu'ils font une politique de droite, il n'y a rien à attendre d'eux pour un éventuel désistement réciproque, il n'y à qu'à voir à certains endroits où ils présentent des listes contre certains maires communistes sortants et ailleurs avoir obtenu des alliances au premier tour. Il faut les balayer partout où c'est possible et vous verrez qu'ils feront les mêmes alliances qu'en Allemagne !

  37. Baptistina dit :

    Une grève généralisée me semble la meilleure méthode de résistance, non-violente, légale (pour le moment) et compréhensible pour tous. Avec un déluge d'explications orales et écrites (tracts laissés pas inadvertance ds tous les lieux publics ainsi que l'écrivait une personne ici)... les collages d'affiches peuvent sembler ridicules, sauf que chez moi il y en a et ça fait du bien à l'oeil et au cerveau. Nos collègues de travail, nos amis, nos parents veulent comprendre pourquoi ce que fait ce gouvernement est si injuste. Alors parlons avec eux. Personne n'est idiot car l'Humain est d'abord curieux et nos gosses nous regardent. La spéculation financière de certains boulimiques d'argent fait crever tous les autres et cela chacun en prend conscience. A expliquer encore et toujours, mais vite. Le temps presse car notre pays est en de mauvaises mains. Des mains incapables de le défendre car sans désir de le faire. Quand j'écris "notre pays" je pense à son peuple tout entier (les entrepreneurs, les ouvriers, les employés, les fonctionnaires, les intellectuels, les artistes, les chercheurs et les enseignants). Je suis prête. Maintenant.

  38. elgaucho dit :

    Il ne faut pas attendre Les Jours Heureux, il faut les faire ! "Quelle révolution fiscale pour de nouveaux Jours Heureux ?" Ciné-débat mercredi 8 janvier à 20h30 ciné St-Michel avec Thomas Piketty (EHESS) et Guillaume Étiévant (PG), animé par Raymond Macherel (équipe du film, chroniqueur à Regards) Plus d'infos sur http://www.lesjoursheureux.net

  39. educpop dit :

    Résister c'est risquer sa vie parce qu'on s'oppose à un pouvoir totalitaire qui ne recule devant rien. Ceux qui servent vraiment ce pouvoir sont hors d'atteinte du dialogue et ceux qui en ont trop peur pour résister aussi. Mais ça laisse quand même de la marge pour les comportements humains. Dans la lutte armée les résistants deviennent automatiquement des soldats qui doivent obéir à des ordres inhumains,il faut donc tout faire pour l'éviter comme le dit Jean-Luc Mélenchon. Je pense qu'on introduit le doigt dans l'engrenage en mettant sur le même plan les actifs et les passifs du système capitaliste, et qu'il faudrait se concentrer sur les vrais responsables. Ce système a décidé de sacrifier les peuples à sa vision féodale du pouvoir où l'économique et le politique sont liés, les ennemis sont les loups et les amis sont les moutons. Normalement les moutons ne se mangent pas entre eux mais peut être que les prédateurs ont encore trouvé la technique, comme toujours.

  40. Gilbert La Porte dit :

    Bonne année à nous tous, les têtes dures, ce qu'il en reste encore dans les rangs (c'est mon côté pessimiste en ce début d'année 2014), et surtout bonne année et une santé au top à toi Jean-Luc pour continuer à conduire la Résistance interne.
    A ce propos, je vous livre un extrait d'un interview donné par Alain Damasio aux Inrocks : "Aujourd’hui, le système est fait de telle sorte qu’il n’y a plus d’extériorité possible. Tu es obligé de te battre à et de l’intérieur du système. Je dis souvent que c’est comme être sur une plaque d’acier et d’essayer de générer des trous de rouille. Au début, c’est rien. Et tout d’un coup, la rouille gagne, grignote, ronge et les trous apparaissent. Tu génères des failles, des interstices et tu essaies de mettre ta puissance pour qu’ils deviennent de vraies crevasses, puis des vallées. Dans le but de générer quelque chose où la liberté commence à sourdre, à passer. Ça rejoint aussi ce très beau thème des Zones autonomes temporaires : l’interstice est limité dans le temps. S’il reste trop longtemps, il va être bouchée, investi, récupéré. Donc il faut être en mouvement. Être furtif. Ça devient donc une résistance complexe. Il ne suffit plus de s’arc-bouter."
    Puissions-nous poursuivre notre œuvre pour rouiller de belle couleur rouge la tôle d'acier néoconservatrice, en nous méfiant comme de la peste des manœuvres de manipulations de l'opinion, jusque parmi les têtes brûlées, auxquelles se livrent les solfériniens sous la...

  41. Eric dit :

    «La résistance, pour l'essentiel, a consisté davantage à prendre des risques en imprimant des tracts, en faisant du renseignement ou du sabotage industriel, qu'à tuer

    La Résistance a constitué à tuer. Le pacifisme à tout prix a montré ces limites durant la seconde guerre mondiale aux portes des chambres à gaz et le nier est un révisionnisme. La 2eme SS Das Reich remontant sur la Normandie n’a pas été arrêté par des tracts. C’est bien grâce aux combats des FTPF que le PCF de l’époque obtient une place dans le gouvernement de la Libération. Pour ceux qui prônent une lutte autre que celle des urnes, je suggère de relier les propos de l’hôte de ce blog sur la relation entre vainqueurs et gros bataillons.

  42. Bruno dit :

    Le virage néolibéral assumé par François Hollande ne suscite guère de remous au sein du PS ? Passons sur le silence contrit des cadres de ce parti. Mais celui des militants est encore plus assourdissant dans le renoncement ? Ainsi donc, le PS prie et donne gage sur gage au MEDEF pour qu'il sorte le pays de la crise ? Au prix de la fin du modèle social tel qu'il fut inventé et mis en place par le Conseil National de la Résistance. C'est, à quelques encablures de l'hommage à Jaurès, un pied de nez du plus pur cynisme. Non seulement ce président, son gouvernement et le parti dont ils sont issue, naviguent à vue, mais de plus, leur pari est pathétique à l'heure où se négocie dans le plus calfeutré des secrets le Grand marché transatlantique. Lequel, s'il devait être adopté et appliqué, comme le fut d'ailleurs dans les mêmes proportions et avec la même méthode l'AGCS de l'OMC, donnerait aux multinationales des pouvoirs supranationaux. Autant dire le tocsin final pour la démocratie et un désordre politique, social, environnemental et culturel d'une telle ampleur qu'il ouvrirait de nouveau la porte aux nouveaux matins bruns. Qu'ils aient la méprisante prétention de ne pas le pressentir est à l'image de leur désordre intellectuel. C'est grave.

  43. jacques B du 87 dit :

    "je crois que le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie."

    A propos de la lutte contre l'augmentation de la TVA, et dans la suite de la manif du 1er décembre, je pense qu'il faudrait s'interroger sur cette forme d'action, nous étions 100 000 ou près de 100 000 (plus ou moins) c'était visiblement un succès, mais tellement peu audible, il faut d'ire qu'ils n'ont pas ménagés leurs effort.
    A l'heure où tant de gens ont de plus en plus de mal à joindre les 2 bouts, cela devient de plus en plus difficile de les faire venir manifester massivement à Paris. Ne faudrait-il pas essayer autre chose, par exemple les Islandais l'ont fait à coup de concerts de casseroles ! cela pourrait se faire partout, dans chaque ville, grande ou petite, pas de déplacements coûteux, pas de frais de location de salles, nos adversaires essaieront de le passer sous silence, à nous de faire suffisamment de bruit, et si nous répétons l'exercice nous serons de plus en plus nombreux.
    En même temps s'efforcer d'être le plus clair possible décréter l'urgence sociale, déclarer la guerre à la finance qui pille le pays et à la fraude fiscale qui spolie l'ensemble de la société.
    Et à tous, je nous souhaite une année de courage pour le progrès de nos luttes.

  44. tchoo dit :

    Denis F 117 et Jean ai marre 119
    Peu importe à quelle date vous en êtes sortis, à quelle date chacun a compris de quoi il retournait avec le PS, l'important c'est d'en être sorti, et même d'en sortir encore. Et pas pour la Nouvelle Donne, qui selon Gaccio, ne veut pas changer le système ("on est pas des communistes" qu'il a dit), mais simplement l'aménager un peu plus vers la gauche que ne fait le PS (qui ne le fait pas du tout), mais avec la lucidité de comprendre que le système actuel nous mène tout droit à une nouvelle forme de féodalité broyant les humains mal nés et avec la volonté de vouloir changer de paradigme.

  45. Jean-François91 dit :

    Oui, toutes les craintes exprimées par Jean-Luc se trouvent confirmées. Il faut en finir avec ce (antisocial)-libéralisme. Les propositions du Front de Gauche restent la seule voie émancipatrice. C'est pour cette raison que le FdG reste dangereux pour l'oligarchie économique et politique. L'ostracisme a son égard est bien le signe de cette dangerosité.
    L'apparition de la Nouvelle Donne est un trompe-l’œil de plus. On est encore dans le "tout sauf le Front de gauche". Quels que soient ses initiateurs cela ressemble fort à un leurre électoral lancé à l'approche des européennes. Quand on regarde leurs propositions, après une dénonciation de la situation qui laisserait attendre une convergence, ils ne s'attaquent pas aux vautours de la finance (seulement au Fond de Réserve des Retraites !), mais demandent («le bérêt à la main», dirait Jean-Luc) au reste de l'Europe de bien vouloir mettre un peu de lubrifiant dans la dureté. Ce n'est plus "Nous on peut" ("et s'ils ne veulent pas on passe au plan B"), c'est "Nous on voudrait bien" (on va essayer de convaincre les autres).

  46. naif dit :

    @Baptistina à 23h06
    "Une grève généralisée me semble la meilleure méthode de résistance, non-violente, légale"

    Et vous la décrètez comment ? Vous réunissez toutes les organisations syndicales et vous leur faite la proposition. A votre avis quelle va être la position de chacune des OS ? Allez vous avez 30". Ting, ting... C'est fini.

  47. Poncet dit :

    Le commentaire d'Eric (142, 8 janvier 2014 à 8h12) est une illustration de ce que je disais et aussi de la déplorable manie de lire en diagonale, à laquelle nous pousse la soi-disant "rapidité" des nouveaux média. Ce que je disais : le recours à la violence n'a pas fait progresser l'idéal communiste. Eric revendique le devoir (voire la jouissance transgressive ?) de tuer, mais ceci n'est pas une profession de foi communiste. C'est la morale de tout bon film hollywoodien (jouissance transgressive dans un cadre très normatif). Par ailleurs quand j'écrivais "a consisté davantage à (...) qu'à (...)" je ne niais évidemment l'existence d'aucun des deux termes. J'accordais plus de poids à l'un qu'à l'autre. Une lecture en diagonale fait malheureusement disparaître le second terme. C'est le problème : quand on lit la presse, les tournures de phrases sont toujours les mêmes et l'on peut se permettre de lire en diagonale sans perdre de sens. Mais je n'écris pas comme les journalistes, je réfléchis à chacune de mes phrases. Je n'espère pas que tout le monde me comprenne, mais je m'autorise à corriger les mauvais lecteurs.

  48. Hold-up dit :

    Daniel Mermet / France Inter. Émission  "Vous avez aimé les subprimes ? Vous allez adorer les LBO". Ou comment comprendre pourquoi 3 millions de travailleurs Français vont bientôt perdre leur emploi après les razzias financières de la banque Goldman Sachs.

  49. Eric dit :

    Non. Vous disiez « Le seul bénéfice de la lutte armée, pour les nôtres, fut de participer ensuite à la mise en place du gouvernement. Et encore, pas sûr que ce soit imputable à la lutte armée proprement dite » et non « le recours à la violence n'a pas fait progresser l'idéal communiste. » Relisez-vous (commentaire 127 pour l’instant). Quant à ma lecture en diagonale, elle me permet de lire rapidement et d’extraire les informations de textes plus ou moins touffus. Je ne revendique pas le droit de tuer (voire la jouissance transgressive ?), mais en reconnais la nécessité parfois, le combat contre le Nazisme en étant l’exemple par excellence. Quant à la jouissance que vous m’attribuez, je vous en laisse la responsabilité de cette attaque gratuite.

  50. Denis F dit :

    @ Eric
    Je suis d'accord avec toi, mais Poncet n'a pas tort non plus, car les tracts et publications durant l'occupation ennemie ont permis de soutenir le peu de moral des Françaises et des Français et surtout de faire le recrutement nécessaire à la résistance.
    Par contre, je ne comprends pas ta phrase suivante : " Pour ceux qui prônent une lutte autre que celle des urnes, je suggère de relier les propos de l'hôte de ce blog sur la relation entre vainqueurs et gros bataillons. ", peux-tu nous l'expliquer, merci par avance.


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