03jan 14

Ça (re)commence mal

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Je dicte ce post comme une carte postale, après celles que j'ai déjà envoyées depuis le 15 décembre. C’était alors mon départ de France. Et mon entrée en campagne contre la multinationale pétrolière Chevron, qui a déclaré la guerre au gouvernement progressiste de l'Équateur. Puis je suis sorti de Quito pour aller à Bogota, en Colombie, pendant quatre jours. Mon intention était de compléter, par quelques rencontres, la connaissance politique d'un pays qui est un pion central dans la stratégie des Nord-américains dans le cône sud. À vrai dire, je voulais aussi avoir des contacts directs, qui me permettent de maîtriser davantage que j'ai eu l'occasion de le faire dans un passé récent, le thème de la violence armée dans le combat politique. Les hasards de mon époque et de mon engagement m'ont conduit à plusieurs reprises aux frontières de cette réalité et au cœur des débats qui l'entouraient. On s'étonnera peut-être de m'y voir revenir. Mais, à mes yeux, dans la tâche de reconstruction idéologique et stratégique qui nous occupe à cette heure, depuis l'effondrement de la social-démocratie après celui du communisme d'État, je crois que le devoir d'analyse du passé ne doit laisser de côté l'examen d'aucune stratégie. Aussi bien, la violence est de retour, sous bien des formes aiguës, et je ne crois pas un instant qu’elle soit promise à reculer dans les années qui viennent. De ce bref séjour, je ne raconte qu’une rencontre. C'est que la matière est encore bien brûlante et ses protagonistes très exposés. Je ne vous apprends rien en vous disant que j’ai aussi été un actif représentant du « Manifeste pour l’écosocialisme » au fil de mes rencontres, autant en Equateur qu’en Colombie. Ces petits pas individuels vont bientôt se rejoindre au plan mondial, si nos affaires vont aussi bien que nous l’apercevons en ce moment sur ce plan.

Bien sûr j'ai suivi, de loin, comme beaucoup dans cette période, la désolante actualité de mon pays saccagé par la cupidité de possédants ineptes et la servilité de gouvernants lamentables. J'ai balancé quelques Tweets qui m'ont permis de soulager, dans l'humour, la peine et la rage que m'inspirait ce que j'apprenais. Après la rigolade post coloniale au dîner du CRIF, il aura fallu supporter le commentaire hallucinant des mauvais chiffres du chômage par Michel Sapin, avant de devoir subir le léchage de babouches dans les Emirats par le président français, ou ce qu'il en reste. J'en étais là, et j'avais même surmonté, tout comme mes huîtres, les bâillements que m'avait inspirés l'écoute sur internet des psalmodies de François Hollande le 31 décembre ! Arrive alors l'annonce d'une nouvelle turpitude de ce gouvernement "de gôche". Les cinq militants syndicalistes de Roanne, qui avaient fini par gagner le procès qui leur était fait pour avoir refusé de donner leur ADN, ont appris que le Parquet, c'est-à-dire le gouvernement, faisait appel de la relaxe. Restons optimistes : le PS, qui a déjà refusé l'amnistie des syndicalistes et qui exige à présent leur condamnation, peut tomber plus bas. Jour après jour, chacun va découvrir l'impact de l'augmentation de la TVA sur son budget familial. Je forme le vœu que nous soyons capables d'engager la mobilisation civique pour faire annuler cette honteuse ponction antisociale. Et puisque c'est la saison des vœux, voici le plus important des miens : je souhaite au Parti socialiste et à ses listes, aux municipales comme aux européennes, la raclée électorale la plus terrible ! Il s'agit non seulement d'affirmer notre rôle d'alternative, mais aussi de provoquer dans ses rangs le choc nécessaire pour que la meilleure part de lui-même se libère de sa soumission actuelle.

L’autre courage

Lundi soir, 30 décembre, 20 heures 30 à Bogota en Colombie, où je me trouvais depuis le vendredi. Un soir frais. La nuit est tombée comme un rideau. Les lumières de la ville perçaient l'obscurité que je scrutais du regard depuis les larges baies vitrées de chez mon hôte. Un soir tranquille de veille de fête, avec juste ce je ne sais quoi dans l'air qui accompagne l'attente d'une rencontre dont on sait qu'elle va compter. Le chat lui-même, pourtant si présent le reste du temps, s'est retiré dans je ne sais quel improbable refuge domestique. Sur la table basse attendent des gourmandises bien françaises : du camembert, du chèvre et un Manchego pour faire montre de l’ouverture d’esprit. Et bien sûr, du vin rouge. C’est du Bordeaux. Je rêvais d’un Saint-Amour. Mais on ne m’en propose jamais.

Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie
Avec mon camarade Carlos Lozano, observateur crucial du processus de paix en Colombie

La lumière des phares m'a permis d'apercevoir son arrivée. La voiture blindée, les gardes du corps, il est arrivé. Lui, c'est Carlos Lozano. D’une façon inexplicable, mais dont nous avons tous l’expérience, je me suis senti presque aussitôt bien en phase avec cet homme. Cela vient de lui, bien sûr. Car il rayonne de sa personne une grande puissance de calme et de maîtrise de soi. Il est vrai que sa vie d'engagement politique l'a exposé à tant de violences et de stress ! Je me dis : « s’il a pu survivre, c’est au prix de cette transformation que j'ai sous les yeux ». Cet homme a échappé à je ne sais combien de tentatives de meurtres, d'attentats et combien d'autres choses perverses qui ont été infligées aux nôtres pendant tant d'années et encore à cette heure. Dans ces rencontres, pendant quelques secondes, vient à l'esprit la morgue de ces petits donneurs de leçons, qui récitent leurs refrains contre Cuba, le Venezuela et ainsi de suite, sans jamais évoquer une seule seconde le martyr des progressistes dans tant de pays, et particulièrement dans celui-ci, record du monde des meurtres de syndicalistes ! Sans parler de cette bûche de Hollande, qui lèche les pieds des autocrates des Emirats et viendra demain encore faire la leçon de démocratie pour la Syrie et l’Iran, qui ne valent pourtant pas mieux.

Carlos Lozano est un dirigeant du parti communiste colombien. Il a la responsabilité du journal « La Voz ». Voilà qui fait de lui une cible permanente, au sens littéral du terme. Car dans ce pays on recourt très ordinairement au meurtre pour régler les divergences, affirmer une opinion ou provoquer une situation. « La Voz » a bien sûr failli disparaître au début des années quatre-vingt-dix, après la déroute du « camp socialiste ». Carlos sourit : « on nous reprochait l’or de Moscou ! J'ai toujours dit que nous n'avons jamais reçu d'or, seulement du papier gratuit, de mauvaise qualité, pour notre journal ! ». « La Voz » a survécu. Non seulement elle s'est donnée les moyens, au prix de mille difficultés, d'acheter le papier nécessaire et de continuer à imprimer, mais elle a survécu au pire. Par exemple à une bombe, qui a soufflé la moitié de l'immeuble dans lequel le nouveau siège du journal était installé. Vingt personnes en sont mortes. Ensuite, ce fut une deuxième tentative d'attentat. Cette fois-là, la bombe, une chose de plus d'un mètre de long, n'a pas explosé. L'armée a dû reconnaître que l'objet lui appartenait, et l'aviation a bien dû le faire aussi, puisque la bombe portait un numéro de série… D'une certaine façon, le plus démoralisant restait à venir : les gens qui habitaient autour ont dit : « il vaudrait mieux que vous vous en alliez, parce que pour vous tuer vous, ils vont nous tuer nous aussi ».

Carlos est un communiste qui jouit d'une grande estime dans son parti. Il est d’ailleurs le premier élu en voix au comité central. Ce n'est pas un héritier. Il n'a pas besoin d'afficher ses galons ni ses quartiers de noblesse rouge pour s’affirmer. Carlos est un survivant. En 1984, la guérilla communiste, en lutte depuis vingt ans déjà, signe un accord de retour à la paix. Les militants sortent de la jungle. Carlos et ceux qui avaient prôné la fin de la guerre depuis des années organisent la nouvelle phase du travail politique. Ils fondent « l'Union patriotique ». Militaires et paramilitaires se sont alors déchaînés. Trois candidats de l'Union patriotique à l'élection présidentielle, presque tous les députés et sénateurs, sont assassinés les uns après les autres. Le président Bettancur, signataire de la paix, se serait lui-même horrifié. Un jour, il croise le ministre de l'Intérieur, un militaire : « vous vous rendez compte, on vient d'assassiner le leader de l'opposition parlementaire ! » « C'est vrai, répond le ministre, à ce rythme-là on n'en finira jamais ! »

Au total, plus de cinq mille militants seront assassinés. Un massacre qui frappe aveuglément tous les niveaux des organisations de gauche. La terreur est générale. Notre famille ne s'est jamais vraiment relevée de cette hécatombe. Car la gauche, la vraie, est d’abord faite de ces mille et un petits liens de courage, de circonstances, de savoir-faire qui, pour se transmettre, ont besoin de cette présence humaine, de cette force de l'exemple donné qui transmet mieux que les livres et les textes de congrès. Quand on connaît cette histoire, on comprend mieux pourquoi c'est si difficile de faire confiance de nouveau et de signer un accord de paix dans ce pays. On voit aussi qu'on est loin des caricatures simplistes que distillent les belles âmes. On se souvient de l'orgie de bons sentiments médiatisés auxquels avait donné lieu la libération d’Ingrid Betancourt. Comme le monde était simple dans le récit officiel : un généreux pouvoir civil odieusement assailli par une guérilla paléolithique liée aux narcotrafiquants ! Pas un mot, alors, pour dénoncer le rôle des paramilitaires et des innombrables parlementaires jugés pour corruption et implication dans le narcotrafic jusque dans les sphères les plus proches de la présidence ! Pas un mot pour dénoncer le martyr infligé aux paysans par le pouvoir officiel, l'armée en campagne et les paramilitaires. Pas un mot sur la tentative trahie de fin de guérilla de l’Union patriotique. Et, bien sûr, aucun espace pour rendre compte d’une discussion cruciale. Celle qui, depuis des années, opposait ceux qui avaient fait le choix de la vie démocratique, même si elle n'existait pas, et ceux qui ont fait tenir la guérilla pendant cinquante ans ! Le divorce était consommé depuis le début des années quatre-vingt-dix. Il impliquait aussi bien les communistes que d'autres forces de gauche. Quand le M-19, par exemple, renonça lui aussi à la guérilla, je me souviens d'avoir participé, aux côtés de Lionel Jospin, au vote pour l'accepter comme membre de l'Internationale socialiste au Congrès de New york ! En Colombie, il y a eu trois mouvements de guérilla de gauche !

En fait la violence politique dans ce pays est quasi ininterrompue depuis les années 40. Une violence hors du commun. « La violence » est d'ailleurs le nom par lesquels les colombiens désignent la période de 1946 à 1961. Après l'assassinat d'une grande figure progressiste, l'avocat Gaëtan, commence entre conservateurs et libéraux une horrible tuerie sans fin. Emeutes armées et meurtres de masse, crimes sadiques, femmes éventrées, parties de foot avec des têtes fraîchement coupées, et ainsi de suite, se sont enchaînés sans discontinuer ni, bien sûr, la moindre volonté de se convaincre. La guérilla communiste, qui commence à partir de 1964, fait alors figure d'œuvre civilisée ! En 1982, au congrès extraordinaire du Parti Communiste Colombien, lorsqu'apparaît Raul Reyes, le numéro deux des Farc, dans la salle du huis clos qui se lève pour l'acclamer, il y a plusieurs délégations des grands partis communistes ouest-européens… Carlos sourit encore de leur malaise !

Mais dès ce moment-là déjà, nombreuses sont les voix qui discutaient ce choix stratégique et en prévoyaient la dérive. De fait, la guérilla s'est maintenue pendant cinquante ans en s'isolant progressivement de sa ressource en cadres formés par l'action politique du quotidien. La primauté donnée aux armes s'est faite au prix d'une coupure avec l’espace public du commun des mortels, et au prix d'un recours de plus en plus disqualifiant à des méthodes inhumaines, moralement insupportables, politiquement destructrices, comme la séquestration, le racket et, bien sûr, pour une part, le trafic de drogue ! Si mon récit aujourd’hui doit avoir une utilité de transmission de savoir que ce soit celle-là : la violence n’est jamais une simple parenthèse. Il n’est jamais prouvé qu’elle ait servie notre cause dans la durée. Elle a un coût immédiat : celui des vies perdues, davantage irremplaçables que ce qu’en disent les adages. Et un coût de longue portée : la transformation des mentalités et des modes d’action dans la société qu’elle contamine. Je ne sens pas le besoin d’évoquer les cas qui plaident pour le contraire. Le devoir de résister à l’oppression que signale la Déclaration des Droits de l’Homme m’est connu. Je pourrai me référer à la résistance armée contre l’occupation nazie allemande que je n’ai pas vécue. Mais je pense surtout à l’occasion que j’ai eu d’observer et de m’impliquer dans son cruel service au Chili ou en Argentine. Ailleurs, il continue de s’imposer à cette heure. Ne perdons jamais de vue cette leçon de notre expérience dans le monde. Et n’oublions jamais que la violence a un résultat politique par soi-même. L’action armée ne laisse pas la décision à ceux qui ont les meilleurs arguments mais à ceux qui sont les mieux armés. Ce ne sont pas souvent les mêmes ! Surtout si l’on veut bien se souvenir que les armes ne tombent jamais du ciel. Les fournisseurs et les sponsors se donnent vite des droits dans la mêlée qu’ils entretiennent. La guerre civile commence l’échec de nos idées si l’on admet qu’elles ne peuvent être dissociées de nos moyens. Nos fins sont inscrites dans nos moyens.

J’en reviens au personnage de Carlos Lozano et à une autre forme de courage, tout aussi incontestable que celle du guérillero. Celui de la personne convaincue qui se place mains nues devant un char de combat. Tel est celui qu’enseignent des hommes comme Carlos Lozano. Tout en lui est dans cette manière simple de tenir tête. Mon hôte m’a raconté le procès en diffamation qu’a intenté à Carlos le général Bedoya, chef d'état-major des armées colombiennes dans les années quatre-vingt-dix. Le jour dit, le haut gradé s'est présenté en uniforme, entouré d'une spectaculaire garde armée. Rien n'est plus impressionnant que ce genre de démonstration de force dans une enceinte qu'elle semble submerger et effacer d’un coup. Une vieille ruse des rapports de force symboliques. Dans les séances du procès contre Zola à propos de Dreyfus, c'était une habitude des militaires d'occuper toute la salle, de se lever, de claquer les talons en se mettant au garde-à-vous, chaque fois qu'un gradé entrait pour témoigner. Face au général Bedoya et à ses sicaires, l'avocat lui-même ne parvenait pas à se reprendre et à dominer la peur.

C'est donc Carlos lui-même qui a pris la parole d'abord. Il demande de sa voix tranquille au juge que les gardes armées soient expulsées de la salle d'audience où ils n'avaient aucune raison de se trouver. Le silence qui accompagne sa prise de parole a été une douche de glace sur l’assistance ! Sans trembler, il affirme : « un juge ne peut admettre qu'une audience se déroule sous la pression d'une intimidation de cette nature ». Incroyable audace ! Carlos sait que ces gens sont capables de le tuer ou de le faire tuer à la sortie même du prétoire. Mais le courage peut-être contagieux: à la stupéfaction générale, le juge donne raison à Carlos ! La garde armée du général est expulsée de la salle d'audience. Aussitôt, Carlos revient à la charge : « pour quelle raison le général Bédoya se présente-t-il à la barre en uniforme ? C'est encore une pression », argumente-t-il. Il demande que la séance soit suspendue le temps que le général change de tenue. Beaucoup pensent alors à un suicide. Mais, une nouvelle fois, le juge lui donne raison. Il renvoie la séance pour que le général puisse se présenter en civil. Le général ne reviendra jamais à la barre et Carlos a bénéficié d’un non-lieu. Carlos est toujours vivant. La semaine prochaine, il sera à La Havane. Le 8 janvier recommencent en effet les négociations de paix entre la guérilla et le gouvernement. Carlos est un observateur crucial. Pas un intermédiaire, ni un négociateur. Il observe. Son regard est une garantie admise par les parties. Le courage de la seule parole est certes une arme individuelle. Mais elle a l’avantage de vouloir transformer ceux qu’elle atteint.


188 commentaires à “Ça (re)commence mal”
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  1. gege dit :

    A la lutte armée qui fait des ravages nous avons en face de nous "la lutte insidieuse " qui dans ce contexte fait des dégâts. A Paris, A. Hidalgo prend sous son aile un UMP. La majorité va s'élargir. Encore un effort et l'union sacrée sera réalisée. A Montpellier malgré 98% de vote pour une liste front de gauche, la direction du PC fait liste commune avec le PS.

  2. ddmm dit :

    A Montpellier, les cadres du PCF rejoignent le PS contre l'avis de la base. Six responsables du PCF, dont Michel Passet, le secrétaire départemental de l'Hérault, viennent d’annoncer qu'ils rejoignaient la liste PS à la mairie de Montpellier, alors que leur section a voté pour un accord avec le Front de Gauche.
    [...]
    Il faut absolument que le PG mette un terme à ce FdG à géométrie variable!

  3. jeanbete04 dit :

    Mes meilleurs vœux a toutes et a tous, militants et sympathisants(moi) et comme MEL, forme le vœu de voir un meeting de Mr Mélenchon dans mon département des Alpes de Haute Provence ou l’accueil sera chaleureux et permettra de diffuser le contre poison ou l'on annonce un Front national très haut. Vite la 6eme république, vite l'éco-socialisme et Vive la Vie.

  4. jorie dit :

    @DDMM 153
    Tant pis pour les cadres PC qui décident de rejoindre le PS, ce qui compte, ce sont les militants communistes qui ont voté à 98% pour le FdG autonome du PS, donc, barrez-vous et créez votre liste FdG. C'est le peuple qui commande. Vous avez un programme à défendre. Si la base en majorité décide de ne pas rejoindre le PS, c'est bien elle qui représente le FdG, pas les égarés dont vous parlez. Comme on le dit chez nous "la consigne, c'est pas de consigne". Or la consigne de ralliement au PS n'est pas une consigne du FdG, l'autre gauche, la vraie ! Bon courage à vous. Si vous trahissez vos idées à l'entrée des municipales, soyez sûrs que vous ne les retrouverez pas à la sortie !

  5. Antraigues dit :

    @Jorie (155)
    Exactement. Camarades du PCF, à Montpellier, Paris ou ailleurs, si vous désapprouvez votre direction rejoignez les militants du Front de Gauche, venez tracter avec nous pour les listes autonomes, vous serez toujours les bienvenus. Résistance !

  6. Chacmol dit :

    Cher JL Mélenchon,
    Je me dois de présenter des vœux sincères et chaleureux à un homme qui, par son courage, sa culture, sa ténacité, remue tant d'inertie et tant d'aveuglement. Mon plus cher souhait, qu'il ait la force de continuer

  7. Alain44 dit :

    Avec Hollande, le masque est en train de tomber. Comme disait Voltaire: "Une société bien organisée c'est un petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne." C'est exactement ce qui est en train de se passer dans notre pays, bientôt nous aurons nos oligarches et un peuple soumis. Ce n'est plus la République, ce n'est plus la recherche du bien public, l'égalité, la solidarité et, -sous un masque bien pensant- nous ne sommes pas loin de rétablir la loi le Chapelier interdisant aux salariés de se défendre. Ouvrir les yeux de nos concitoyens est la lourde tâche qui attend JL sur la marche d'une république qui répond à toutes les questions et qui pourtant embarrasse tant nos dirigeants. Au point de la diluer dans un mélange sirupeux de bons sentiments libéraux non dénués d'intérêts bien compris. Nous sommes toujours en 1789. Bonne année à tous et à toutes

  8. françois 70 dit :

    Tout ce qui va dans le sens de la nécessaire clarification politique est positif. C'est une excellente chose que les carriéristes du PCF aillent rejoindre ouvertement leurs comparses solfériniens; ils appartiennent à la même caste oligarchique pleinement intégrée à la Vème République. Aux communistes dignes de ce nom de tirer les conséquences qui s'imposent !

  9. Guy 51 dit :

    @143 Bruno
    "Passons sur le silence contrit des cadres de ce parti. Mais celui des militants est encore plus assourdissant dans le renoncement ?"

    Oui, passons, car le PS n'en a quasi plus de militants, ce parti n'est plus qu'un parti d'élus et de responsables de sections, etc, mais plus personne d'autre.

  10. Louise LM dit :

    Remarquable cette émission sur la 5. J'ai beaucoup apprécié les interventions de notre homme politique préféré, mais aussi celles de Jean-Claude Amezen. Quand il a relativisé les progrès techniques de la médecine en disant que ce qui est le plus important pour allonger la durée de vie c'est les conditions de vie, d'hygiène d'alimentation... On gagne beaucoup plus en espérance de vie sur terre en donnant de l'eau potable à tous qu'en achetant une ènième machine pour une clinique de riches.

  11. Titoune dit :

    Excellente émission sur la cinq, en fait il n'y a qu'en présence d'êtres intelligents que vous pouvez enfin être vous même dommage que la télé ne vous offre pas plus souvent le meilleur de ce qu'elle pourrait être... heu nous savons tous pourquoi hélas. Une bonne nouvelle les invisibles que nous sommes vont pouvoir s'exprimer sur le net, le mot ouvrier revient dans le vocabulaire si, si. Alors à bientôt de vous retrouver dans notre France ou tout a augmenté sauf nos salaires et chose étrange il faudra bien nous expliquer comment le chômage recule en même temps que se vide nos entreprises ? Bon retour dans la grisaille.

  12. jean ai marre dit :

    Au risque d'énerver certains je pense pas qu'il faille mélanger les actions de grève avec l'action politique. Le passé nous a montré combien l'électorat est versatile. Au mois de mai, le pouvoir est dans la rue, et un mois après, la droite inonde l'hémicycle ! Observons le terrain politique où nous voyons Hollande calquant sa stratégie sur celle de F Mitterrand, lorsque celui ci a laminé le PC. Même similitude, l'actuel président muselle les verts, et réduit la gauche de son parti. Se positionnant délibérément en social-libéral, il bloque les critiques de JF Copé et Cie. Ils ont la même politique libérale. Reste les réfractaires du parti spoliateur du peuple tel que Filoche, Cherki et d'autres qui marmonnent et s'interrogent sur l'avenir. Rester ou partir ? Avec qui, pourquoi faire ? Cette mutation du courant de la gauche solférinienne se fera à travers un nouveau parti, ou alors ne se fera pas. C'est dans cet espace de gauche libérée que le Front de Gauche ou une autre appellation peut prendre essor, pour être une véritable alternative à la social-démocratie. Le Parti de gauche et toutes les composantes peuvent devenir les facilitateurs du mouvement. Je pense que c'est dans ces conditions que l'on pourra espérer la présence d'une gauche aux affaires.

  13. gege dit :

    @163 Jean ai marre
    Moi aussi, de croire que ces aboyeurs de Filoche, Lebranchu, Hamon et compagnie qui restent à soutenir une politique libérale à tel point qu'ils ne peuvent plus se revendiquer de la gauche mais du sarkozisme, seraient susceptibles de prendre une autre orientation en refondant un autre parti ? Qu'attendent-ils pour quitter ce navire ou renverser la table à l'intérieur ? Plutôt que de faire semblant de maintenir un courant ou plutôt un courant d'air. A regarder la stratégie de toute cette gauche caviar en Europe on a encore le droit de rêver mais ces millions de gens qui subissent en ont mare de cette descente aux enfers. Aujourd'hui c'est la sécurité sociale qu'ils remettent en cause sous les applaudissements de la droite. La seule gauche crédible aujourd'hui c'est le Front de gauche. Ils leurs reste la course aux postes et aux magouilles à défaut de militants.

  14. jihel dit :

    Bon vœux de lutte à toutes et à tous.
    Ce sera dur.

  15. marco polo dit :

    Le PC comme au PS a en son sein tout une frange de réformistes et sont plus proches de la social démocratie (l'histoire du PC en est émaillée, Hue est un bon exemple). L'heure des choix est dure, certains rentrent au bercail et d'autres ont ouvert les yeux sur la formidable énergie que génère le Front de gauche. le rôle du PG est vraiment de mettre en place les passerelles indispensables qui permettront aux communistes d'aller de l'avant. Et tant pis pour ceux qui restent. Idem pour la gauche du PS qui continue à se regarder le nombril en ne franchissant pas le pont aux ânes politique. Il faudra attendre d'être decendus encore plus bas pour qu'ils prennent -peut-être- leurs responsabilités. J'avoue que c'est difficile à comprendre ! Dans tous les cas, le Front de gauche est le seul outil politique qui permettra de vaincre la droite et les sciaux-démocrates.

  16. jorie dit :

    Je retiens de ce beau billet 2 points qui me paraissent essentiels. D'abord, la violence politique dénoncée par Jean-luc, parce que dans ces contextes, ceux qui ont les armes s'en servent, avec tous les charognards autour prêts à exploiter ces belles opportunités de massacrer "l'autre", et je tiens à rappeler ici, que les gentils, c'est nous, qui souhaitons l'argumentation et la victoire par les urnes et la conviction. Il n'y aura pas d'autre issue que l'issue politique, en dehors de laquelle nous n'aurons que massacres et chaos, tous ces pays en souffrance en sont la preuve. Une contre-révolution culturelle est indispensable pour ne pas sombrer dans la barbarie et ses réactions de violences en chaine, surtout en pleine crise de paupérisation. L'exemple du monde devrait nous convaincre définitivement que la paix est une construction politique et jamais un état de nature. Secondo, la fin ne justifie pas les moyens. Entre le but et les moyens, ne jamais perdre le lien du coeur et préserver un max de lucidité sur ce qu'on provoque à chaque action. Garder ça en tête, pas toujours évident quand on milite et qu'on est pris dans les feux de l'action.

  17. semons la concorde dit :

    @ jorie 167
    Parfaitement d'accord pour ce qui concerne la violence politique. Elle est à proscrire absolument. Mais elle devient incontournable quand le jeu démocratique est étouffé par des media aux ordres d'une oligarchie dominante. A la télé toutes les émissions politiques consistent à faire débattre des gens de droite entre eux. La parole de gauche est très rarement entendue. Et non seulement la parole de gauche est occultée, mais en plus on dresse un tapis rouge à la famille Le Pen (déclinée en père, fille et saint-esprit... oups... petite-fille). Le PS a tort de jouer à un jeu aussi dangereux. L'affaire Dieudonné n'est qu'une partie émergée de l'iceberg. La paix sociale se bâtit par la démocratie véritable et par l'éducation. Je ne suis pas étonnée que la Tunisie soit le 1er pays du Maghreb à sortir la politique du carcan religieux : son système éducatif était remarquable, même si le régime politique était totalitaire à l'époque. Lire, s'exprimer, débattre, tout ça devrait s'apprendre à l'école.

  18. Eric dit :

    “peux-tu nous l'expliquer” Je peux essayer: Lorsqu’un mouvement de rue devenue une révolution commence, nul ne sait qui va gagner. C’est ce que dit JL Mélenchon dans une de ces interventions (je crois à propos de la Lybie), Ce sont donc les groupes à la fois les plus décidé et les mieux armés (politiquement, idéologiquement et littéralement armé) qui gagnent.
    Par les hasards de la vie, j’étais présent en Serbie quand les Serbes se sont débarrassées de « dictablanda » de Milosevic. Ce mouvement (Otpor- Résistance, dont j’ai connu certains acteurs jeunes –ou moins jeunes- et enthousiastes) n’a été vainqueur qu’après une série d’échecs et de trahisons (en particulier celle de Vuk Draskovic) mais surtout grâce au soutien logistique de « professionnels » des insurrections « civiques » (qualifié d’orange plus tard) que l’on verra en œuvre en Ukraine et autres pays (Géorgie). Il est à noter que ces Révolutions n’ont affecté que des régimes connotés hostile au système capitaliste donc « communiste ».
    La Croatie et la Bosnie ne se sont débarrassés de leur propre dictateurs que par voie naturelle, Izetbegovic et Tudjman étant mort de vieillesse, mais ils n’avaient eu le stigmate (ou la perception) de soutenir une autre approche économique que le capitalisme, l’un ayant été un extrémiste religieux et l’autre un nazi.
    Tout ceci pour dire que un mouvement autre que celui sous le regard vigilent des électeurs est plus d’hasardeux et n’est pas forcé de donner les résultats que vous...

  19. Antraigues dit :

    S’ajoutent à la hausse de la TVA tout un tas de mesures hypocrites qui passent inaperçues, comme l’imposition des sommes versées aux mutuelles professionnelles, avec effet rétroactif sur 2013. Merci qui ?
    A Amiens, Cédric Maisse (PCF), conseiller municipal dissident du groupe communiste, présente une liste autonome Front de gauche « Amiens combat l'austérité » avec le mouvement des Indignés. Cher camarade Jean Luc, une petite visite de soutient serait parait il très vivement appréciée !

  20. martinez dit :

    Cher Jean-Luc Mélenchon ! Mes meilleurs vœux pour la réussite de "nos" projets en 2014 !
    J'aimerai connaître votre avis sur le rejet par le bureau du Sénat de la levée de l'immunité parlementaire de monsieur Dassault. A vous lire, bien à vous !

  21. lemetayerv dit :

    Il y a plusieurs sortes de luttes. Celle du rapport de force (le nombre) dans la rue avec du bruit battucada, casserolade, expressions artistiques (théâtres de rue, scénettes, chants, pancartes argumentés ou avec dessins de caricatures, criées, danses, couleurs...) ce qui ne se fait pas trop chez nous (car il faut le dire c'est plutôt plan plan voir soporifique, il y a quelques petits groupes par-ci par-là mais c'est minim), c'est pour cela qu'on ne nous entends pas ni dans la rue, ni aux balcons, ni aux médias lorsqu'on y passe, on est invisible, oui. On se croirait plutôt derrière un corbillard qu'en lutte. Il y a celle qu'on ne voit pas non plus mais elle existe de plus en plus qui modifie nos comportements et amplifie notre prise de conscience, en changeant de notre manière de vivre et d'être heureux (solidarité individuelle ou en collectifs ou en associations, créations de jardins partagés, création de trocs de services ou de marchandises, l'expansion des monnaies locales complémentaires, ceux qui reprennent leur entreprise en Scoop, ceux qui vivent de façon alternative et transmettent leur expérience comme à NDDL par exemple.) Il y a la lutte dans l'information et les débats, avec vision de documentaire ou films suivit de débats, meetings, conférences, médias alternatifs (à développer surtout en radios, télés), tracts, criées dans les rues ou espaces publics. Il y a de la lutte dans la transmission de la motivation et de l'espoir aussi.

  22. sergio dit :

    @ lemetayerv
    Je pense que les formes de lutte que tu décris peuvent s'associer d'une part. D'autre part, il est bizarre de qualifier la lutte reposant sur un rapport de force de "plan plan chez nous". As-tu oublié les grandes mobilisations contre le projet de loi Juppé-Notat (cfdt) qui a produit le départ de Juppé et le retrait de la loi ? Celles contre les retraites attaquées que certains leaders syndicaux ont cette fois manipulées ? Mai 68 ou les manifestations contre le contrat-jeune de Villepin avec les mêmes conséquences du retrait du projet ? Au Québec, les grandes manifestations d'étudiants contre l'augmentation de la scolarité ont obtenu ce qu'elles revendiquaient et j'en passe.
    Quant à la violence contre les violences multiformes du pouvoir et des puissants, si effectivement elle ne peut que se retourner contre les faibles et les dominés, il y a des situations prérévolutionnaires qui peuvent peut-être la faire aboutir. Pensons aux grèves générales et à des débuts de violence en 1917 en Russie, en 1936 chez nous. Je dois dire qu'actuellement je ressens comme beaucoup d'entre vous le goût amer de la trahison de responsables PS et PCF. Après les voeux archi-droitiers de Hollande et les mesures réacs imposées, comment ces "socialistes" peuvent-ils encore rester à Solférino ? Le gadget "la nouvelle donne" va peut-être leur donner un masque de survie politique pour les élections ?

  23. mathias95 dit :

    @lemetayerv
    "Il y a la lutte de l'information"

    Tout a fait d'accord quand on sait qu'une partie de la population croit qu'il n'y a pas d'argent. Plutôt que de tomber dans l'incantation, le catatrophisme, le constat, il nécessaire d'informer le peuple. Aujourd'hui, 600 milliards annuels de fraude/évasion fiscale (250 milliards par les 150 000 hypers riches français, 350 milliards par les entreprises et multinationales, rémunérés dans les paradis gris à 7,5% ce qui constitue une double fraude pour les recettes de l'état) non combattue qui rapporterait 85 milliards si ce gouvernement faisait son travail. 140 milliards de niches fiscales dont une bonne moitié ne sert que les hypers riches qui optimisent mais n'investissent pas. Il faut dénoncer le verrou de Bercy qui bloque la liste des 129 000 fraudeurs qui sont responsables de la fuite de milliers de milliards planqués dans les "trous noirs de la finance". On dit que cette liste ferait sauter la République car on retrouve pêle-mêle des nom de gôche et de droite. La perquisition de la banque Rey and Cie laisse apparaitre le nom de la femme de ce ministre transfuge du PS passé chez Sarko, ainsi que celui de l'homme qui considère que l'on a pas réussi sa vie si l'on a pas une Rollex au poignet et bien d'autres. (Source Le Point). Faire connaitre l'excellent film "Les nouveaux chiens de garde" qui démonte l'association des journaleux avec les séides politiques des oligarchies financières pour qui le...

  24. Denis F dit :

    Décidément ils nous prennent pour des burettes ces zélites (pluriel de zélote, enfin, c'est ce que je dis). Le juge, qui a pris sa décision en 2 heure chrono au conseil d'état, "est totalement indépendant ", t'as raison gaston, ce mec sort direct de l'ENA, pas de l'école de la magistrature mais de l'ENA, est il indépendant, et de plus totalement, de qui se fout-on à France Inter ?
    2 heures pour étudier le dossier et rendre son jugement, trop fort le mec, il faut le muter d'urgence au tribunal d'Evry, chez son donneur d'ordre, il va déblayer les 2 à 3 ans de retard des dossiers autrement plus faciles. Et tenez-vous bien camarades, pour le recours déposé au tribunal des droits de l'homme il faut envisager 4/5 ans de délais nous dit le zélote spécialiste judiciaire (journaliste).
    Quand on dit 2 poids, 2 mesures, cela s'avère exact pour preuve, l'appel présenté par Jean-Luc Mélenchon concernant le sondage bidonné d'Harris interactive auprès du Conseil d'État, le dossier a nécessité 4 mois d'étude, et allez-vous faire foutre. Pour l'appel fait par le ministre de l'Intérieur 2 heures. Moi, j'appelle cela une forfaiture.

  25. Maité dit :

    Meilleurs voeux à tous et à Jean-Luc avec tout notre soutien pour 2014, se sera dur mais on lâche rien ! Merci de nous éclairer sur ce qu'il se passe en Colombie et dans toute l'Amérique du sud lors de vos voyages, de votre clairvoyance, votre courage, vous êtes de la trempe de Carlos Lozano dont vous parlez si bien.
    @Nico 75
    Vous avez une super idée 1er tour un bulletin Front de gauche bien sur 2éme tour même chose, je vais faire passer le message autour de moi. Nous ne sommes pas des traites mais la vraie gauche !

  26. fernand dit :

    Oyez braves gens ! Ca y est, Manuel Valls a parle ! Il a le droit, lui. C'est même lui, maintenant qui décide qui a le droit de parler ou pas. La preuve, le Conseil d'etat a deux heures pour statuer sur la liberté d'expression. Si possible dans le sens du demandeur. Alors maintenant, braves gens de gauche, vous apprendrez a vos enfants que la gauche de 2014 a décrète que c'est sur la quenelle et l'humour (fut il nauséabond) qu'il faut s'acharner. Les licenciements Good Year, ce n'est ni interdit, ni une menace a l'ordre public. Il en est de même des multinationales qui polluent et spolient le peuple, des syndicalistes qu'il faut rejuger, le parquet faisant appel, des familles sans le sou qui pourrissent lentement dans leur HLM. Tout cela n'est pas dangereux pour la démocratie. C'est même vraisemblablement dans l'ordre des choses, voire normal, prévisible, acceptable. Un jour ils nous diront que c'est logique, inéluctable, fatal. Puis nécessaire.
    Voila pour quoi on a voté en 2012. Et il faudrait en remettre une couche ? La gauche (celle du PS), est cocue, orpheline et pitoyable. Aux urnes citoyens !

  27. claudius dit :

    Maintenant que Valls est parvenu à restaurer la censure, va-t-il interdire les discours nauséabonds sur "l'assistanat et les assistés"? On peut en douter!

  28. Laulau dit :

    Voilà ce que l'on peut lire sur un site du tribunal administratif: "Devant le Conseil d’État, le délai moyen qui sépare le dépôt d’une requête de son jugement est d’un an. "
    Un an ? Mais Manuel Valls a obtenu l'annulation d'un jugement en une poignée d'heures! Comment est-ce possible ? On parle parfois de justice à deux vitesses, mais là c'est de la justice à vitesse surmultipliée. A moins que la séparation des pouvoirs, si chère à Montesquieu, ne soit que balivernes et qu'en réalité n'y ait qu'un seul pouvoir en France, celui de l'état et de ceux qu'il protège. Vous avez dit démocratie ?

  29. Siamy dit :

    Le ministère des finances, le ministère de la culture, le ministère de l'intérieur, le ministère de la justice, le cabinet du premier ministre et même la présidence de la République, mobilisés sur les activités d'un humoriste, ça fait rêver non ? Rêver au fait que si tout ce beau monde dépensait autant d'énergie pour l'interdiction des spéculations nocives telles que le LBO (pour ne prendre qu'un exemple), des milliers de travailleurs français leur en serait reconnaissants, et des millions d'autres ne se demanderaient pas quand est-ce qu'on arrêtera de vouloir leur faire prendre des vessies pour des lanternes.

  30. isabel.t dit :

    Dans ce gouvernement, que des guignols ! Il y a des priorites. La misere du peuple. Jean Ferrat chantait "J'ai froid" et c'est ce que je ressens aujourd'hui face a ce monde ou les hommes font leur loi sans se soucier que nous allons dans le trou. Oui ca recommence mal Jean-Luc mais nous sommes prêts a vous suivre pour vaincre et en finir avec cette politique qu'ils fabriquent a leur avantage. Cette annee, mettons nos forces et retrouvons notre dignite d'humain. Je crois en vous Jean-Luc car vous êtes l'homme qui nous sortira de cette machine infernale, l'égoïsme !

  31. Regine dit :

    @isabel.t
    Moi aussi je me retrouve bien dans la ligne de pensée de Jean-Luc Mélenchon et du PG, mais il n'est pas le sauveur suprême, il n'a pas de baguette magique, il ne fera rien tout seul. Il ne faut pas le suivre, mais analyser, comprendre, et lorsque l'on adhère faire avec. C'est à chacun d'entre-nous d'agir, à sa mesure, pour que les choses bougent. Attention à ne pas le déifier, lui même reconnaît qu'il n'a pas la prétention d'être parfait. Il est (presque) comme nous. Il n'est pas, comme en religion le pape, dit infaillible.

  32. Denis F dit :

    Merci à Régine qui situe exactement le lien et l'engagement que nous devons avoir avec le Parti et les élus de ce Parti, Jean-Luc Mélenchon y compris. Il ne doit y avoir ni leader Maximo, ni chef, ni élite dans notre Parti de Gauche, nous sommes toutes et tous à égalité de responsabilité et d'engagement. Non seulement, nous suivrons avec une grande joie les mots d'ordre qui nous seront donnés, s'ils sont justes, mais de même, nous devons être capables, chacune et chacun à notre niveau, d'entraîner le mouvement de notre Parti qui n'est qu'un tout en étant tous.

  33. isabel.t dit :

    @Regine
    Ce que je veux exprimer c'est que Jean-Luc est l'homme qui nous a redonne de nouveau l'espoir et surtout la force de ne pas baisser les armes ! Cette année sera très dure. Jean-Luc n'est pas Jésus Christ, mais c'est tout de même le meilleur !

  34. Bof dit :

    Aux camarades qui se battent encore pour le changement, j'ai fait quelques incursions sur les sites des fédérations du PS en Aquitaine. Celui des Landes (PS40) est à voir absolument. Et dire que ce parti à tant d'élus ! Il doit manquer de personnel pour travailler sur son site.
    D'accord avec Guy51, ce parti (le PS) est bien un parti d'élus.

  35. marianne31 dit :

    @Isabel
    Oui, JL est de loin le meilleur. C'est bien pour cela qu'il est autant attaqué par les médias, ils en ont une trouille bleue c'est bien pour cela qu'il font marcher a fond la machine a enfumer, c'est a dire le FN. IL y a aussi François Delapierre qui est en train de devenir vraiment très bon lui aussi.

  36. françois dl dit :

    Je voudrais simplement rappeller, comme ne manque jamais de le faire Jean Luc, que le FdG et le Parti de Gauche ont un ensemble de représentants de qualité. François Delapierre, Alexis Corbière, Clémentine Autin, portent aussi les idées qui nous rassemblent avec courage et talent. Il faut leur rendre hommage et leurs blogs sont ouverts pour les encourager mais pas que. Jean Luc ne doit pas porter à lui seul la charge de travail. Son expérience et sa pugnacité en ont fait la cible des opposants qui voient en lui la tête à abattre, ne le laissons pas tout encaisser et rappelons autour de nous que notre mouvement a aussi d'autres représentants. En faisant découvrir l'ensemble de l'équipe, en diversifiant la représentation, on augmente aussi les chances de fédérer. Qu'il soit bien compris ici que je ne viens pas sur son blog inciter notre hôte à passer la main. Cela serait évidemment préjudiciable à nos projets politiques.
    .

  37. jpp2coutras dit :

    @158_Alain44
    "Avec Hollande, le masque est en train de tomber..."

    Il l'est depuis longtemps, non ? Tenu mollement de la main gauche, trop faible, le masque est tombé presqu'illico, n'est-il pas ? Et le froc aussi ! Si bien que chez notre Fanfan La Tulipe de Hollande ça racornit du bulbe sévèrement ! Oui, mais pas de la tige (parait-il...) Méritons-nous vraiment d'être asservis par une caste d'ENA-mourés pareils ? Obsédés bancaires, va ! De plus j'enrage (et j'éructe m'a-t-on dit) de voir tous ces ballots gober des tombereaux de sornettes créées par la Ligue des dynasties d'héritiers, suppôts de la haine et de l'intégrisme raciste bestial des néo-fascistes ! Populascisme ?
    Merci à Jean-Luc Mélenchon de porter notre verbe progressiste sur ce continent de révolutions et de civilisations. Et merci aussi à vous WM de veiller au bon grain. Bonne année double 7 (2+0+1+4=7), deux fois fructueuse (?) en avancées de la pensée et de l'action FdG !

  38. becard marcel dit :

    Hollande est vraiment de droite. Ou alors il ne connait pas la politique suivit depuis des décennies. Toujours la réduction des charges patronales sachant que cela n'a jamais fonctionné. Ecoeurant d'entendre ça. Heureusement il y a le Front de Gauche car on entend toujours la même rengaine. Mon père décédé était communiste et il disait : il parle pour ne rien dire. Cela n'a pas changé depuis ces années. Heureusement il y a eu 36 et 68 (comme le rappelle Jean Ferrat) mais ils essayent de reprendre tout ce que la classe ouvrière avait obtenu. Ils ne supportent pas les pauvres.


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