16jan 14
On ne doit pas sous-estimer l’ampleur du virage assumé par François Hollande à l’occasion de sa conférence de presse. Certes, il est bien le même homme que celui dont j’ai décrypté, dans mon livre « En quête de gauche », le parcours idéologique depuis 1983. Inconnu à l’époque, ses premières tribunes de presse l’alignaient sur ce courant « démocrate », parti des Etats-Unis, qui a connu ensuite une escalade de surenchères libérales. De Tony Blair à Gerhard Schröder, une pente a été prise par la social-démocratie européenne, dont Hollande a été l’instrument en France. Elle s’est déployée jusqu’à la déchéance totale, avec la capitulation de Papandréou en Grèce devant l’assaut de la finance, mais aussi avec les gouvernements de grande coalition à répétition en Allemagne et dans plusieurs pays d’Europe. Certes, la précédente conférence de presse présidentielle, en novembre 2012, avait déjà affiché le paysage mental et sa conversion publique à la « politique de l’offre », caractéristique de la pensée économique de droite. Mais les journalistes ont raison de dire que c’est un franchissement qu’il a opéré cette fois-ci.
C’est le coup de barre à droite le plus violent d’un gouvernant de gauche depuis Guy Molet, élu pour faire la paix en Algérie, et qui envoya le contingent au combat. Hollande a été élu pour tourner la page de Sarkozy et faire la guerre à la finance. De cela, il ne reste rien. Au contraire. Un journaliste lui fait faire un aveu énorme. Quelle différence avec la politique de Sarkozy ? De sa propre bouche : la différence serait que lui ferait ce que l’autre était incapable de faire en matière de politique économique de droite ! Autrement dit, vu depuis notre balcon, il se vante d’être pire que Nicolas Sarkozy. Dans les chiffres, c’est d’ailleurs vrai. Fillon avait réduit de 15 milliards la dépense publique. Hollande a triplé la soustraction. Quant à « la guerre à la finance »… c’est l’illustration caricaturale de l’adage de Charles Pasqua selon lequel les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Nous, les militants politiques, les citoyens éclairés, nous sommes peu surpris. Nous savions a quoi nous en tenir sur le fond. Mais ce savoir nous égare parfois. Nous croyons que tout le monde sait comme nous et nous sous-estimons les effets de démoralisation collective de tous ceux qui découvrent la réalité, surtout quand ils n’avaient pas envie de la connaître. Et nous sous-estimons la part d’autorité que des personnages comme François Hollande, du fait de leur fonction, peuvent avoir sur l’esprit public. Quand il répète le catéchisme libéral sans démonstration, en assénant comme des évidences des refrains idéologiques pris chez nos adversaires, il conforte l’idéologie dominante et les préjugés de notre temps d’obscurantisme. C’est cela que nous payons le plus cher ensuite. Cela provoque tant de résignation, tant de conformisme.
La pression médiatique et les circonstances ont obtenu cet « outing » du scooteriste masqué. Je crois aussi qu’au PS comme dans notre gauche, nombreux sont ceux qui auraient préféré que l’ambiguïté demeure pour faciliter les petits arrangements. La pression de l’événement privé imposait à Hollande une posture qui démente sa réputation de duplicité permanente et universelle. Les journalistes l’ont cueilli cuit à point. Ils ont obtenu une clarification dont je suis certain que ce roué aurait espéré se dispenser pour mieux continuer à emberlificoter tout le monde. Certes, le fond ne change pas. Mais tout n’est pas égal. Un saut qualitatif a été opéré. Le nouveau pacte blabla donne 15 milliards de plus au MEDEF. Au total, les deux derniers plans blabla offrent 35 milliards d’argent frais au MEDEF, pris intégralement sur la consommation populaire ! Voilà pour les faits. En assumant publiquement le tournant, François Hollande franchit aussi un seuil symbolique. Dans la vie publique, surtout venant du monarque républicain, les mots sont des frontières autant que des passerelles avec le réel ! La conférence de presse de Hollande a mis un point final à la singularité du PS dans la social-démocratie mondiale et européenne. Ce n’est pas tout.
Le coup de force idéologique va devenir un coup de force politique. En demandant un vote de confiance au Parlement, la « gauche du PS » et les Verts doivent valider la brutale formule productiviste et antisociale qui résume tout sur le plan de la philosophie politique : « l’offre créé la demande ». Il va leur falloir l’avaler en plus des cadeaux au patronat, en plus de l’ANI, en plus de la retraite à 66 ans, en plus de… en plus de… Je connais leur gosier de boa, et leur art de manger tout en parlant contre le menu, mais tout de même ! Toute la gauche représentée au Parlement est mise au pied du mur. Ce sera la mesure de la sincérité de bien des joueurs de flûte ! Puisque je suis sur le sujet de la doctrine, encore une précision.
Hollande accepte l’étiquette « social démocrate ». C’est une usurpation de plus. Il y a, bien sûr, les raisons de fond propre au paysage et à l’histoire de la gauche française. La social démocratie est une forme d’organisation de la gauche où le parti et le syndicat sont intimement liés. Ils le sont non seulement dans l’action mais par les structures et par l’histoire. D’ailleurs tantôt c’est le parti qui a créé le syndicat tantôt c’est l’inverse. Tel est le cas dans tous les pays de l’Europe du nord et en Angleterre. Rien de cela n’a jamais pu exister en France. A mes yeux c’est tant mieux. Donc qu’est-ce que cette social démocratie à la Hollande où syndicat et parti se tournent le dos ? Elle n’existe pas. Quoiqu’il en soit admettons au moins que la social-démocratie c’est une méthode ou les avancées combinent les rapports de forces sociaux et la négociation pour finir avec des compromis. Il n’y a pas trace de rapport de force, de négociation ni d’un compromis propre à la social-démocratie d’autrefois dans la méthode Hollande. Lui fait des cadeaux « secs » aux actionnaires. Aucune contre-partie, aussi ferme et chiffrée que le sont ces cadeaux, n’est exigée du grand patronat. Où est l’espace de « négociation » avec des méthodes de concession préalable, unilatérale et sans condition comme ce fut le cas pour l’ANI, la retraite à 66 ans et à présent ? Ou est le rapport de force si le gouvernement trace les concessions avant le début de la discussion ? Ce n’est pas tout.
L’idée social-démocrate c’est « le partage des fruits de la croissance ». Illusion productiviste lamentable, certes, qui suppose un monde en croissance permanente sans limite dans un monde limité. Mais du moins s’agit-il de partage de la richesse. Ici, il n’y a aucun partage. C’est 15 milliards donnés d’un côté, et de l’autre, dans le meilleur des cas, des promesses de « création d’emploi ». A supposer qu’elles se traduisent dans les faits, ce dont nous n’avons pas le premier indice, quel genre d’échange est-ce là ? De la richesse cédée aux uns en échange, pour les autres, du droit de produire encore plus de richesses a répartir tout aussi inégalitairement ! Et quel est le contenu de ces emplois « offerts en contrepartie » ? Ce sont des emplois socialement dégradés à faible prix pour permettre le paiement des 15 milliards de cadeaux. Des emplois à moindre pouvoir d’achat car les économies de dépenses publiques sont des dépenses privées supplémentaires des ménages. Et voilà Hollande, feignant de s’indigner contre ceux qui pensent voir dans sa politique une suite de cadeaux à la finance ! Il oublie de rappeler que (presque) rien de ce torrent d’argent donné au grand patronat ne se retrouve en investissement. Mais beaucoup repart en dividendes. Tout cela, les chiffres le montrent.
Ce que fait Hollande c’est du social-libéralisme. Ce vocable, pourtant approximatif, décrit bien la nouvelle matrice où sont collées bout à bout la priorité donnée au marché, la concurrence libre et non faussée européenne, et « les valeurs » sociétales mais a-sociales des classes moyennes supérieures urbaines. Telle est la ligne « démocrate » en cours depuis les années quatre-vingt dans l’Internationale socialiste.
Depuis le début de l’offensive « démocrate » en France, le danger est qu’il n’y ait plus de gauche politique dans notre pays, comme c’est le cas en Italie, laboratoire de pointe de la nouvelle orientation du mouvement social-démocrate. C’est cette issue dont nous avons coupé la route avec la création du Front de gauche. D’où l’acharnement des solfériniens à le briser par tous les moyens. Je n’en dis pas davantage. Mes lecteurs sont assez avertis pour rapporter cette affirmation au contexte. Ainsi donc, non, il ne s’agit pas d’une « gueguerre » ou d’une « bisbille », comme disent certains commentateurs au front bas. Il n’y a aucun problème de personne au Front de gauche. Personnellement, je n’éprouve ni jalousie ni frustration. Mais il y a un lourd problème d’orientation. C’est un débat stratégique de fond. L’indépendance politique à l’égard du PS est une question fondatrice que n’évacuent pas de simples simagrées sur « la gauche rassemblée » et autres balivernes qui servent de bouée de sauvetage au naufrage des solfériniens. Que certains secteurs du PCF assument leur orientation et s’allient s’ils le jugent utile avec les solfériniens dès le premier tour. C’est leur droit. Il doit être respecté. Mais qu’il n’implique pas les autres composantes de force dans leurs choix. Notre droit aussi doit être respecté. Nous ne voulons pas être impliqués. Nous ne le serons pas.
Tout au contraire, sous un sigle sans compromission, il faut travailler à la formation d’une opposition de gauche dont le vote de confiance peut être le point de départ. Elle ne peut se résumer au Front de gauche. Et elle ne peut non plus se gargariser de rencontres et « convergences » avec les secteurs du PS trop bien nourris pour pousser l’audace au-delà du coup de gueule médiatique inoffensif et sans conséquence pratique. Tous ceux qui prétendaient qu’on est « plus utile dedans que dehors » au PS, qu’ils l’aient réellement cru ou pas, sont placés devant le choix entre les mots et les actes. Ceux qui ont voulu donner a l’écologie politique sa chance gouvernementale voient bien aussi que la frontière entre le compromis et le reniement est atteinte.
N'étant pas toujours d'accord sur le mode de fonctionnement interne du PG, je reste néanmoins sur la même longueur d'onde que toi par rapport au PCF. L'heure est arrivée du bilan, et du dépassement. Les Assemblées citoyennes doivent acquérir leur souveraineté, les non-encartés un statut de membres du FdG, les activités (tracts, affiches, colloques, formation politique, etc.) devenir trans-partis, la perspective d'un parti commun réactivée, son fonctionnement interne réfléchi, etc. Plus que jamais doit être mis en lumière un programme de gouvernement alternatif. Cela suppose de balayer les illusions, tant sur l'Europe "à changer" que sur la possibilité de ramener le PS vers la gauche. Celui-ci a fini sa mue social-libérale : il est une "deuxième droite". Nous sommes contraints de revoir notre idée du Front unique. Cela suppose, aussi, de répondre stratégiquement à la crise de projet de la droite qui, tout comme le PS, désespère la partie populaire de ses électeurs. La réponse ne peut pas seulement se restreindre à la répartition égalitaire des richesses. Il devient nécessaire d'offrir un dessein national solidaire, qui répond notamment aux problème de la création d'emplois. Plus que jamais, c'est là que le FdG est attendu !
Après tous ces reniements c'est peut-être le temps de refonder la gauche. Des assises vite !
Hollande à sa conférence de presse : « Si il suffisait de creuser les déficits et de relancer la demande, alors ceux qui m'ont précédé sont d'extrême-gauche ! » Tout est dit. Quel argument de sophiste !
Sinon, merci de continuer à écrire ce blog alors que la situation semble décourageante.
Si nous voulons être audibles dans la construction d'une opposition de gauche, il faut commencer par être clair dans les mots que nous utilisons. Il faut dire aux couches populaires que ce gouvernement est un gouvernement de droite au service de la finance et de l'oligarchie. Il faut dire qu'il s'agit même, sur le plan économique et social, du gouvernement le plus à droite et le plus anti-social que la France ait connu depuis la Libération. Il faut cesser de toute urgence de le qualifier de "gauche", comme tu le fais encore dans ce billet, car aux yeux des citoyens cela nous place de fait dans le même camps que lui. C'est d'ailleurs au nom de l'appartenance du gouvernement et du PS à la gauche que Laurent et Piquet mènent leur offensive de dislocation du FdG !
Bien cher Jean-Luc,
Pour avoir une politique vraiment à Gauche il faut que tous les partis agissent dans le même sens en cohérence et crédibilité avec les gens qui ne sont plus dupes. Alors pour cela il faut agrandir le Front de gauche en proposant des idées nobles pour que tous les partis de gauche discutent et surtout se rassemblent. Un adhérent actif du PCF qui ne peut et ne veut en rester là !
Au moment de ce ralliement spectaculaire et sans retour du PS français au libéralisme, au productivisme, à la droite, je garde ma dignité et ma fierté d'être au PG. Je me console aussi de voir qu'il y a plus malheureux que moi : ça doit pas être drôle d'être militant communiste. Il devrait y avoir de légères dissensions au sein du PCF dans les temps qui viennent. Ce n'est que le début.
Une vision claire et lucide comme d'habitude. Il est bien sûr dommage de perdre du temps à cause d'inerties aussi toxiques que révoltantes, de la part d'une part seulement, mais sans doute la plus visible, du Pc. Mais nous avons un projet et rien ne pourra nous en détourner. Nous devons passer devant le Ps, représenter l'alternative à gauche, puisque les solfériniens sont clairement néolibéraux, assumés désormais.
Il serait souhaitable de définir une position claire au sujet des alliances avec le Ps et de l'attitude du FdG à leur encontre, avant les municipales, pour sauver ce qui peut l'être. Pour ma part, il est évident que je n'accorderai ni ma voix ni ma sympathie à une liste solfériniens-PC, au premier, comme au second tour, dans tous les cas de figure.
Pour finir, Hollande a indirectement abordé la question européenne en dessinant une nouvelle décentralisation. Derrière le prétexte des économies, il y a clairement le formatage euro-compatible de notre pays. Une fois réalisé, n'en déplaisent aux détracteurs du jacobinisme, plus rien ne s'opposera à la domination sans partage du néolibéralisme, puisque le dernier maillon de résistance, la France, aura cédé. Les régions seront trop occupées à se concurrencer les unes les autres pour lutter contre le grand capital. A ce titre, je pense que nous devrions désormais clairement militer contre l'idée fédérale sans néanmoins abandonner le projet de la refonder l'Europe.
[...]
Au delà du "Front de Gauche", quoi ?
Nous savons de quoi Hollande est le nom, dans la ligne de Cahuzac qui avait déclaré: "je ne crois pas, je n'ai jamais cru à la lutte de Classe", le Médef, lui, y croit et agit, il corrompt les consciences, poursuit la prédation par son clan, le clan des "Voraces" de ceux qui fabriquent la richesse, nous, la multitude des Humains.
À nous, les "coriaces" de ne pas nous laisser faire, à nous de résister, de combattre sans compromission et au bout du chemin, de vaincre. À nous de dire, haut et clair, de quoi nous sommes le nom !
L'Humain d'abord !
Les amis il ne faut pas se démoraliser, c'est un combat politique. Il appartient à chaque militant de ce positionner. Aujourd'hui Hollande est clair, il est social libéral, et ce gouvernement va mettre en place cette politique. Alors l'heure est à la clarification. ceux qui ont crue de bonne foi, que s'allier aux PS au 1er tour était la solution, Hollande vient de leur donner la réponse. Ils doivent en tirer les conséquences. Il n'est pas trop tard. Le Front de Gauche autonome à besoin de tous le monde. Si nous voulons peser pour changer les choses. Alors les ami e s aucune hésitation.
Front de gauche autonome.
Hollande est en passe de conclure son contrat avec l'oligarchie financière qui veut le pouvoir total sur l'économie en s'emparant de tout ce qui peut se marchandiser,y compris les services publics, nous ne serons plus que des esclaves à sucer jusqu'à l'os, c'est insupportable.Nous avons donc deux droites maintenant qui vont s'entretuer pour savoir qui donnera le plus au capital, c'est lamentable. Socialistes, communistes, sortez de votre nid douillet, remuez-vous avant qu'il ne soit trop tard, vous ne pouvez pas laisser faire ça!
Dans le terme de social-libéralisme, il y a encore social, on se demande ce qu'il y a de social dans la politique de Hollande, à part le fait que toute une société doit subir les diktats actionnariaux pour obtenir le droit de respirer. On peut dire aussi que les esclavagistes font du social en nourrissant et en logeant leurs esclaves tant qu'on y est. Il existe un terme plus précis pour situer Hollande, c'est le néo-libéralisme qu'il partage avec Thatcher, Reagan, Blair et Schroeder.
Ce qu'il faut dire haut et fort, c'est que la question de l'organisation économique du travail est fondamentale pour définir une ligne politique et qu'à ce titre Hollande et tous ceux qui le soutiennent dans son parti sont passés à droite. Rappel historique : droite et gauche se définissent par rapport à l'acceptation ou non du droit divin du roi à diriger les vies humaines. Aujourd'hui, le Roy de droit divin est le capital et son but est l'expansion indéfinie de son règne ; ceux qui sont pour lui accorder le droit de veto en toutes choses sont à sa droite, ceux qui le lui refusent et qui considèrent que c'est au peuple de s'autodéterminer sont à sa gauche. Aujourd'hui, Hollande est un des meilleurs serviteurs du Roy Capital. Aujourd'hui, la révolution est à refaire.
Ça commence par clarifier les choses : d'abord dire haut et fort que le PS est devenu un parti de droite, acheté qu'il a été par le Capital comme ce fût le cas pour Mirabeau par le Roy.
Cet adjectif de social dans "social-libéral" me paraît encore bien trop bon, à moins qu'on m'en démontre le mérite.Qu'est-ce qui empêche de qualifier Hollande bien plutôt de "néo-libéral" plutôt que de "social-libéral", pas la loi sociétale du mariage pour tous, tout de même? Il me semble que "néo-libéral" rend beaucoup mieux le caractère atlantiste de la politique de Hollande.
Si nous attendons que la sociale démocratie torpille son fonds de commerce en devenant anticapitaliste, nous risquons de passer toute notre vie à "attendre" !
Si nous attendons des avancées sociales de sa part, nous sommes dans l'illusion d'un capitalisme de deuxième droite qui apprend, en freinant des 4 fers, à lâcher des miettes sans toucher à son système d'exploitation !
Si nous attendons d'avoir le pouvoir aux lendemains des élections, sans vivre dés aujourd'hui la Solidarité contre la concurrence, nous laissons à l'extrême droite, à la Droite et à cette seconde droite qu'est la sociale libérale, le soin d'enfumer le peuple dans de pseudos changements qui ne changent rien !
"il faut travailler à la formation d’une opposition de gauche dont le vote de confiance peut être le point de départ."
Qui va travailler à une nouvelle formation ? Les militants, ceux dont on se moquent ? Ou les mandarins politiques qui ordonnent ? Que pensent mes camarades sympathisants qui votent communiste ? Que pensent faire les votants écolos ?
Cette politique de l'offre, est délibérément anti écologique, car il s'agit de développer la société de consommation, au lieu de favoriser la recherche et l'obtention des besoins. La politique de l'offre c'est la politique de Reegan, tant décriée par la gauche, le P S en tête ! Donc les écolos, faut qu'ils prennent position. Tout comme le PC. Sans hésitation, coupons avec ses sociaux-libéraux. Il faut dire à Hollande, qu"il prenne la carte UMP, au moins il liera le geste à la parole. Fini nos pleurnichements. Le Parti Spoliateurs n'est pas de gauche, et qui m'aiment me suivent. Devant la gravité de la situation, moi, qui ne suis pas encarté, je suis prêt à prendre la carte du Rassemblement de la Gauche, ou tout autre dénomination, pourvu quelle soit crédible.
Jean-Luc, ne lâche surtout pas, tiens le coup. On compte sur toi. On se bat à tes côtés tu n'es pas seul. Je sais on traverse une période difficile. Le coup des PCF nous a assommé, certes, mais ils ne seront plus crédibles, nous oui. Le FdG est fort on a de beaux idéaux tout à fait réalisables. On ne lâche rien
Il est urgent, si on ne veut pas comme en Italie que la gauche alternative au système capitaliste disparaisse. De créer ou de transformer, je pense après les élections municipales et européennes, le FdG en parti politique rassemblant tous ceux qui veulent une alternative au capitalisme avec des statuts démocratiquements élaborés (sorte de constituante avec tous les adhérents de ce nouveau parti). L'expérience du FdG avec un PC dominant a échoué. Il faut proposer des actions politiques claires, dont les objectifs et de construire une société alternative au libéralisme financier.
Bonjour à tous,
Quel plaisir de retrouver vos commentaires, la conférence de presse du Président :
L'aveu : " je ne suis pas socialiste mais social démocrate ". J'irai plus loin en faisant sienne la loi de Say "l'offre crée sa propre demande" qui est un des postulats fondamentaux du libéralisme, notre Président a tombé le masque, il n'est qu'un libéral parmi tant d'autres. Hollande le libéral doit être combattu avec la plus extrême énergie par toutes les personnes de gauche, courage Jean Luc nous sommes à tes côtés.
Fraternellement.
La sociaux démocrates des années 50 à 80 pouvaient encore se dire de gauche, il ne s'agissait plus pour eux d'abolir les inégalités sociales en abolissant la propriété privée des moyens de production mais de redistribuer les produits du travail collectif au moyen d'un impôt décidé démocratiquement. C'était réformiste et non plus révolutionnaire, mais c'était encore de gauche. On voit cependant où cette façon de réduire les inégalités au niveau des effets plutôt qu'au niveau de la racine a pu conduire idéologiquement et pratiquement.
Quant au terme de social-libéralisme, il est plus qu'imprécis, il est une contradiction dans les termes. Soit on considère que l'Etat ne doit pas se mêler d'organisation du travail ni donc de la répartition de ses fruits et on est libéral, soit on considère que l'Etat doit intervenir pour répartir équitablement les fruits du travail collectif en fonction des mérites réels et des besoins de chacun et on fait du "social". Pour la sociale démocratie, comme pour le socialisme historique, la source de la légitimité à imposer comme à restreindre par des règles, c'est la société elle-même dans sa recherche plus ou moins éclairée du bien commun. Pour le libéralisme, c'est la main invisible et finalement la nature ou dieu qui dirigent l'égoïsme conjugué et supposément naturel des hommes pour les conduire au moyen de la libre concurrence au bien commun. Le terme social-libéralisme est donc absurde.
(j-jour, les grands esprits se...
Voila qui est clair, Hollande et son gouvernement a droite, le PS et les Verts qui disent oui, malgré quelques déclarations de circonstance. Il aurait tord de se gêner car depuis le ralliement de la direction du PC au PS pour les municipales (et le meilleur est a venir), c'est un boulevard pour lui. Et ça dure et ça dure. Alors n'en déplaise aux communistes comme aux socialistes et leurs relais (parfois syndicaux) basta, y en a marre, assumez vos orientations pourries et souffrez qu'on vous critique et que l'on revendique le droit de ne pas glisser vos bulletins dans l'urne les jours d'élections vu votre duplicité qui nous tire en arrière cassant l'espoir et ramenant systématiquement au pouvoir nos ennemis de classe.
Bonjour Jean-Luc, bonjour les amis.
Mes meilleurs vœux à vous tous dont j'étais éloigné depuis quelques mois à cause d'un manque de disponibilité et d'une aléatoire connexion internet.
La lutte est toujours rude à ce que je vois en ce moment. Bon courage à vous tous. Très content de vous rejoindre à nouveau.
[...]
Bien d'accord avec la proposition de Bgeo, de transformer "le FdG en parti politique rassemblant tous ceux qui veulent une alternative avec des statuts démocratiquement élaborés (sorte de constituante avec tous les adhérents de ce nouveau parti)" car comment faire confiance à une formation politique qui se propose d'amener la France vers une VIème République à travers une Constituante si elle n'en est pas façonnée démocratiquement et de manière claire, si elle ne pratique pas en interne ce qu'elle propose pour le pays, si elle ne se donne pas la vraie démocratie comme matrice d'existence? Comme l'a si bien écrit Jean-Luc Mélenchon dans son billet "Ca (re)commence mal": "Nos fins sont inscrites dans nos moyens."
"le danger est qu’il n’y ait plus de gauche politique dans notre pays"
Vous avez parfaitement raison. Car la gauche c'est vous et d'une certaine façon vous êtes un social démocrate. Attention tout de même (comme vous le dites si justement) aux réactions de ceux qui n'étant pas avertis, ont suivi vos consignes au second tour et un sacré coup de manivelle sur la tête en retour lorsque vous leur dites "nous ont savait". En tout cas il faudra au moins, à l'avenir, ne plus tenir ce discours. Et n'oubliez pas qu'il y a aussi une gauche à votre gauche, que vous malmenez inconsidérément en les insultant d'antisémites. Ils sont issus de populations très diverses et sont pourtant bien plus proches de vos idées que les médias et le pouvoir ne le disent. Donc vous avez raison, demain sera très politique, d'un coté quelques apparatchick du PC, de l'autre toute une frange du peuple, qui n'acceptera aucun désistement et encore moins d'alliance et qui est assez averti pour n'attendre de vous PG qu'un peu de respect afin de lutter à vos cotés dans un Front de Gauche.
Il est utile de rappeler ici votre promesse lors meeting du 12 avril 1012 partagée par tous les Partis du FdG (parfois trahie), je cite :
«Sur mon honneur jamais je ne me dédierai du drapeau que vous m’avez confié, du message que vous m’avez demandé de porter, de la noble et grande cause que nous avons fait vivre ensemble ni à vendre ni à acheter, ni à domestiquer !
Avec mes camarades du Front de Gauche nous serons et pour toujours la force autonome, indépendante exigeante qui ne se marchande pas, qui ne tripote rien sur les coins de bistrot, qui ne s’arrangera avec personne d’autre qu’avec le peuple lui-même et avec son propre programme.
Venez avec moi mes camarades, Pierre Laurent Secrétaire National du PCF, Martine Billard ma co-présidente au Parti de Gauche, Christian Picquet de la Gauche Unitaire, Clémentine Autain de la FASE, Lucien Jallamion de République et Socialisme, Danièle Aubono de Convergence et Alternative, Christian Pierrel du PCOF, Jean François Pélissier des Alternatives et toi ma merveilleuse camarade Marie Georges Buffet.
Amis prenez-vous par les mains comme nous le faisons quand nous chantons l’Internationale et faisons ensemble le serment de cette porte de Versailles nous resterons unis tous ensemble jusqu’à la victoire de la révolution citoyenne, jusqu’à la victoire de la 6ème république, tous ensemble aujourd’hui, demain, résistance ! »
Nous vérifierons aux actes et jugerons les parjures……
Belle vidéo contredite par les faits.Restons optimiste. Ayant été membre durant une vingtaine d’années du PCF et électeur de celui-ci depuis 40 ans, je peux mesurer aujourd'hui le chemin parcouru par ce parti. Il reste certes encore du chemin a parcourir mais il me semble que les choses sont en route à tous les niveaux du PCF. Et quand bien même sa direction qui fort heureusement est aujourd'hui traversée par des courants d'idées divers ne prendrait pas la mesure des enjeux, la vie viendra très vite lui rappeler qu'elle n'existe que par ses adhérents, ses sympathisants et électeurs. A mon sens,le Front de gauche s'est construit et a fait ses premiers pas sur une stratégie protestataire. Aujourd'hui il fait l'expérience d'une première campagne électorale ou il est question concrètement de prendre du pouvoir pour changer la vie des gens sur des critères anti-capitalistes et pour proposer au peuple de valider par son vote un autre choix de société. Il est normal que le conflit éclate à ce stade de maturité du Front de gauche. Quand je regarde ce qui se passe dans ma ville dans laquelle le Front de gauche présente une liste largement ouverte aux citoyens sans appartenance partisane je suis optimiste pour l'avenir. Optimiste surtout parce que la démarche qui a fait appel aux citoyens pour l'élaboration du programme municipal et la constitution de la liste est à mon sens la bonne. C'est ici.
Il est temps de créer un nouveau Conseil National de la Résistance, le gouvernement, les médias sont aux ordres de la finance, l'Europe actuelle est son bras armé. Certains vendent leur âmes et idéaux pour des strapontins et autres paillettes. Je ne crois pas que les députés ou quelques ministres fassent quoi que ce soit, le ménage est vite fait, y'à qu'à voir coté ministère de l'écologie, et puis toutes ces couleuvres avalées, doivent aimer ça au final. Coté peuple, il doit bien rester quelques braises du NON de 2005, il est temps de faire le ménage au front de gauche pour retrouver une ligne claire, une lueur d'espoir, puis de définir des objectifs communs avec d'autres pour rassembler et proposer une alternative à cette mise au pas des peuples. Les listes autonomes en sont le commencement heureusement. Je suis bien d'accord pour arrêter de parler de gauche quand il s'agit du PS et du gouvernement, il est Antisocial-Libéral, donc de droite, ce sera plus compréhensible pour tous et autant de contre poison à chaque intervention publique.
Vive la VIe, Résistance
La conférence de presse de F Hollande dont le seul mérite a été de clarifier la situation faite au pays et que vous aviez analysée dès le début rend plus grave encore la prise de position de Pierre Laurent (voir d’autres) pour les municipales.
Lorsque l’on visionne votre promesse d’homme et militant, sincère et honnête envers ses idées son parti et son peuple, promesse à laquelle se sont associés tous les partis du Front de gauche lors du meeting du 12 avril 2012, rappelée sur La vidéo incluse dans votre article du 16 janvier, on est tout à la fois inquiet pour ce présent difficile, mais aussi confiants et battants pour l’avenir et fiers d’être au Front de gauche. C’est cela qu’il convient de rappeler à Pierre Laurent et à quelques autres de la Direction du PCF, qui ce jour-là se sont engagés avec vous et nous, et de fait aujourd’hui ont trahi leur parole !
La quasi-totalité des militants de base du PCF que je côtoie dans la bataille eux sont restés fidèles à leur promesse. C’est pourquoi, pour certains d’entre nous, il serait indécent, injuste de « jeter le bébé avec l’eau du bain » comme cela arrive parfois sur ce blog. Luttons ensemble et gardons confiance car l'histoire nous le prouve tous les jours, nous vaincrons !
Quel plaisir d'écouter de nouveau Jean Luc lors du meeting Porte de Versailles ! Comment Pierre Laurent se sent-il quand il regarde ça ? Je n'aimerais pas être dans sa tête et dans son cœur.
La Révolution citoyenne est en marche mais ce n'est pas gagné. Jean Luc, tu peux compter sur nous, nous sommes nombreux. De plus en plus nombreux.
"il faut travailler à la formation d’une opposition de gauche".
Pour ça, il va falloir se décider à sortir de la conception du Front de Gauche comme cartel de (petits) partis qui veulent bien quand ça les arrange (par exemple pour les faire voter sur un point choisi ou les convoquer à Paris) prendre en considération l'existence de citoyens de gauche en dehors de leurs structures. C'est-à-dire se rapprocher du concept de Révolution Citoyenne habituellement proclamé qui déborde largement la notion de partis et de directives venues d'en haut. Pour que le Front de Gauche survive aux tourbillons actuels et que la Révolution Citoyenne soit autre chose qu'un vœu pieu, il va donc falloir travailler l'implantation du mouvement dans la population, accepter l'existence de comités de base qui ne soient pas aux ordres des partis et fédérer démocratiquement ces groupes (autrement que par les pseudo "coordinations" actuelles) de façon à unir leurs forces et être capables de tenir compte de leur connaissance des terrains, de leurs capacités de mobilisation et de leurs expertises en matière de propositions de programme. C'est possible, on ne part pas de zéro, un certain nombre de groupes fonctionnent déjà ainsi, dont le nôtre.
Année nouvelle, faisons la belle et rebelle, sur des actions concrêtes: "La Gauche Par l'Exemple", c'est bien, ainsi tout le travail sur la gestion de l'EAU par des régies publiques, sur les énergies avec les scénarios Négawatts, l'hydraulique, la lutte contre les grands projets inutiles dispendieux imposés. Une dynamique créatrice d'emplois pour la jeunesse qui se recroqueville ou qui ne pense qu'à quitter le pays, assez de la charité, des restos cache-misère. La dignité humaine pour chacune et chacun, stop aux blablas qui endorment et trompent. Des actes! Oui à un rassemblement sur des bases où la souveraineté des militants serait à l'image de la souveraineté du peuple français !
Stop aux oligarchies de tout poil laissant nus et sans voix les sans nom. La paix sociale étant gravement menacée par les dénis, les mensonges, les lâchetés soyons visionnaires, courageux, ne sacrifions pas nos convictions éclairantes. La nécessité d'un bon rebondissement est là. Gauche, Droite, l'estomac est au centre et les neurones aussi bien dans les têtes que dans les intestins. Que chacun balaie devant sa porte et regarde au loin.
Je ne me sens pas du tout lié au FdG, depuis qu'Hidalgo s'affiche sous ce sigle. Parti du PS, je suis aujourd'hui au PG, et je m'y retrouve bien, en phase avec toutes les têtes dures que j'y ai trouvées et leur co-président Jean-Luc Mélenchon. Je trouve ici une éthique que je ne trouve nulle part ailleurs, en tout cas, j'espère que l'avenir ne me donnera pas tort.
Alors, la première des choses à faire, même si cela peut nous prendre du temps voire des décennies, ne serait-elle pas d'essayer de renforcer la base de ce parti, qu'il devienne le pivot de l'opposition de gauche, qu'il gagne en visibilité et en lisibilité et puisse se faire entendre sans les brouillages du micro-parti PCF (je sais que ça va faire hurler, mais depuis que le PCF a donné plusieurs coups de canifs, je ne me sens pas dut tout lié) ?
Je suis militant du PC et pas d'accord avec la direction du parti, comme beaucoup d'entre nous, Pierre Laurent a repris la trajectoire de Robert Hue, et c'est désolant. Mais la sanction viendra des urnes, c'est dommage pour le PCF qui risque de disparaitre.
A Nantes, la ville du premier ministre, il y a aussi un accord au premier tour avec le PC. On s'imagine que les électeurs ont une mémoire d’éléphant, ou on les prends pour des imbéciles. A quoi servent des élus discrédités dans leurs choix politiques ? Y a-t-il encore une orientation politique au PCF ?
Meilleurs vœux à vous toutes et tous.
Que Hollande et le PS soient libéraux, on le sait depuis toujours, au moins depuis 1983. La lutte des classes est perdue, pour notre camp, depuis la démission de général de Gaulle en 1969. Que l'on ait rejoint l'OTAN avec Sarko, et que Hollande, dès le lendemain de son élection, soit allé baiser les pieds d'Obama confirme que nous sommes sous influence de l'empire Américain. Donc, la conférence de presse de Hollande ne m'apprend rien de neuf.
C'est le même combat qui doit continuer, le combat contre le libéralisme, l'oligarchie, la haine, l'austérité, le marché transatlantique...
Notre idéal "l'humain d'abord" finira par vaincre.
Pour imposer sa loi, la dictature libérale doit installer une structure politique canalisant les courants de pensée en deux camps. Le modèle vient des USA avec démocrates et républicains pour seules représentations. Hollande pose les fondations d’un parti «démocrate» avec l’espoir d’assimiler feu le PS dans un groupe allant jusqu’à la droite modérée en passant par les centristes. L’autre groupe sera constitué par une droite dure qui tentera d’englober le FN (si ce n’est pas l’inverse qui se produit) Ce bipartisme est un outil indispensable à l’oligarchie libérale pour garder le monopole sur le décisionnel. Or cette vision politique va à l’encontre d’un écosocialisme respectueux des enjeux humains et écologiques. Pire elle précipite les dérèglements climatiques et sociaux avec la guerre mondiale en conséquence incontournable. Ils ne sont pas qu’à Gauche ceux qui pensent que ça ne peut plus durer ainsi. Ne serait il pas opportun de préparer l’avenir en proposant une formation politique ouverte à tous ceux qui pensent que le moteur économique actuel a fait son temps et ses ravages. Mais pour cela bien sûr il faut réfléchir à lui trouver un nom fédérateur qui dépasse les anciens clivages. Ceci est une idée posée pour germer, pas pour lancer un débat prématuré compte tenu de l’actualité.
Construire une opposition de gauche à ce gouvernement ? N'est ce pas ce qui dit le NPA depuis un certain temps déjà ? Je ne suis pas membre de ce parti, loin s'en faut, mais, primo, il n'a pas disparu de la circulation depuis le départ de la GA. Secundo, Besancenot fait des interventions remarquées et dignes d'intérêt à la télé, c'est même une grosse bouffée d'air frais à chaque fois qu'il y passe. Tertio, il va donc falloir faire avec ces gens dans un avenir proche, d'autant qu'il n'ont plus désormais aucune raison de bouder tout seuls dans leur coin. M. Mélenchon, tendez-leur la main. On verra bien comment ils réagiront. Il est temps, en tout cas, de se réunir. Ca urge.
Lecture en cours: "En quête de gauche" de Jean-Luc Mélenchon justement. Passionnant ! Oui il faut le lire absolument. Il y est décrit toute cette dérive du PS vers la droite depuis une trentaine d'années. En ce qui concerne le FdG il faut vraiment travailler avec le mouvement "Ensemble" et le PG, et d'autres qui sont intègres !
Maintenant que les masques sont tombés, il serait grand temps de faire voir nos dents. J'espère un PCF beaucoup plus agressif qu'auparavant ! Le peuple Français se doit de réagir, il lui faut un berger, que quelqu'un prenne cet initiative. Nous ne pouvons indéfiniment pas faire l'autruche et nous laisser nous voler ainsi. Les grands discours, les grandes promesses et surtout les gros mensonges doivent cesser, les travailleurs doivent enfin prospérer. J'attend beaucoup plus de mon pays, car cet à lui que je donne tous ce que je possède. Nos dirigeants sont suffisamment payés pour faire un partage beaucoup plus équitable et rendre au peuple ce qu'il lui doit. Au lieu de ça, ils préfèrent faire le contraire. La cinquième République n'est plus d'actualité. Monsieur Mélenchon vous possédez toutes les qualités requises pour cette fonction, tapez du poing sur la table, il est grand temps de se faire comprendre puisqu'ils ne veulent nous entendre. Quand est-ce que ce pays va réagir ?
Qu'il est bon de voir les écrits de militants du PCF qui se révoltent devant les prises de positions de certains de leurs dirigeants et de les voir toujours fiers d'appartenir au Front de Gauche. Nous avons besoin de tous pour battre les solfériniens et le Gouvernement qui sans cesse, depuis les élections enfoncent chaque jour un peu plus le peules français dans le marasme. Espérons que les prochaines nous permettent d'avancer dans l'Humain d'abord !
36 milliards, le montant des cotisations patronales a la branche famille que Hollande a décidé de rétrocéder au patronat, cela représente un million d'emplois à 3000 euros bruts mensuels, soit sensiblement le salaire moyen. Aucune chance pour que les créations d'emplois vaguement évoquées en contrepartie ne représentent seulement le quart de ce chiffre. On nous parlera d'emplois préservés, on nous parle déjà d'embauches d'apprentis ! Le marché de dupes est évident. Je ne sais plus très bien depuis quelques années ce qu'est la gauche, tant elle a changé de visage et de pensée par rapport à la gauche que j'ai connue, disons jusqu'à Lionel Jospin. Mais je conserve certaines convictions, dont celle que des mesures qui ont fait la preuve de leur inefficacité ne peuvent subitement se révéler bonnes. Depuis trente ans, les entreprises ont bénéficié de quantités d'allègements de cotisations sociales, mais aussi de fiscalité locale, à travers les réformes de la taxe professionnelle, dont le principal effet a été de grossir le déficit et la dette de l'Etat qui en a compensé le coût pour la sécurité sociale et les collectivités locales. Sur ce point je ne suis pas d'accord avec Jean Luc Mélenchon lorsqu'il défend, pour des raisons évidentes de proximité avec les élus de tous bords, les collectivités locales qui ont su exploiter cette situation pour, à la fois, bénéficier des compensations de l'Etat et augmenter leur fiscalité de façon plus indolore et, ainsi leurs...
Parce que « j'aimerais bien voir la suite », la mise en place de notre sixième république, parce que je sais qu’elle ne s'instaurera que quand tous les Français n'admettront plus que le parti solférinien soit appelé un parti de gauche, je n'ai aucune tendresse vis-à-vis de ces carriéristes du FdG qui ne font qu’embrouiller le message et retarder cette clarification. Un fossé nous sépare du parti solférinien par contre peu de choses le sépare lui de l'UMP. Nous avons décidé de ne rien lâcher. Nous devons continuer à rallumer les étoiles mais nos yeux ne pétillent plus comme avant car nous avons pris comme une grande claque. La rage se lit sur mon visage quand je lis les propos de François Hollande devant ses proches sur Jean-Luc Mélenchon (rapportés par le Canard Enchaîné du 4 décembre) : « Aucune rationalité dans sa stratégie… Il ne représente ni une alternative politique ni une force de nuisances, car, au second tour, ses électeurs ne se trompent pas. » Pas besoin de Closer, encore plus determinés, nous mettrons cette droite « complexée » au grand jour pour qu’enfin cette supercherie tombe. Je suis du PG, je ne milite pas dans un parti de la gauche de la gauche, car vous, vous n’êtes pas la gauche. La gauche c’est nous ! Honte à vous de dire que nous ne nous trompons pas alors que vous, vous trompez sans cesse les Français !
Salades municipales, usurpation du sigle ou du soutien Fdg (ralliements malencontreux dès le premier tour). Pour la gôche moche, au pouvoir, tous les coups sont permis pour embobiner les crédules qui s'imaginent encore être de gauche en votant socialiste ou pour des listes communes avec des renégats du FdG. La bataille pour les municipales, il me semble, va se jouer principalement sur ce terrain. Comment contrer au mieux, pratiquement, concrètement, ce risque de détournement de soutien FdG ? Sans parler restructuration, nouvelles alliances, rassemblement d'une véritable gauche d'opposition, sur le plan de la communication, ne faudrait-il pas, pour éviter les salades et clarifier l'action politique, utiliser, mettre en avant, en soutien aux listes amies, le nom de "Mélenchon"? Bien sûr, ce n'est pas dans l'esprit républicain de mettre en avant le nom d'une personnalité politique, surtout pour des élections municipales, mais comment les électeurs vont-ils s'y retrouver dans toutes ces magouilles en perspective ? Je me le demande, je ne connais pas la réponse. Quelqu'un a t-il une solution à ce problème ? Si on utilise à nouveau la formule "L'Humain d'abord" le problème risque d'être le même (à cause des renégats) qu'avec le sigle FdG.
Hollande est sarko-libéral.
Il n'y a ni social ni démocratie là-dedans. Et ce que je trouve très grave, c'est qu'il agite l'épouvantail de la droite (dont il est), des débiles de la manif pour tous (pour les renvoyer dos à dos avec ceux, dont je fais partie qui manifestent contre l'équitaxe - cf. mon blog) pour inciter les citoyens à se rallier à lui. les mêmes mécanismes que ceux utilisés durant sa campagne. Ce que je trouve terrible, c'est ce que vous soulignez bien : les gens finissent par baisser les bras. Je ne sais si des manifestations changeraient quelque chose, au vu du mépris qu'il a pour ceux qu'il est censé gouverner et qu'il opprime. mais une bonne grève générale.
Question naïve : j'ai entendu parler d'une loi permettant de se fédérer en groupes afin de destituer un gouvernement et son président.. ne serait-ce pas envisageable ?
La réponse à la question de Courrierlecteur n'est-elle pas amenée par Jean-Luc Mélenchon dans son billet ? Inscrire "opposition de gauche" sur les listes qui s'en réclament, comme on le voit fleurir sur des profils de Twitter, ne serait-ce pas un début de solution ? Il me semble que c'est le genre de termes qui aurait peu de chance d'être adopté par des listes comme celle d'Hidalgo, pour ne citer qu'elle, d'où son avantage.
Je ne sais pas si vous avez noté, mais lors du dernier interview par France Inter, vous avez été annoncé par "nous allons voir maintenant ce que dit LA gauche des mesures annoncées hier, nous somme en ligne avec l'euro-député et co-président du Parti de gauche Jean-Luc Mélenchon [...]". Même des journalistes "mainstream" ne sont pas dupes !
Bonjour à toutes et à tous et toi Camarade Jean Luc,
D'accord avec Dominique (31) je suis dans le même cas encarté PC, je ne cautionne ni n'admets ce volte face de certains membres de mon Parti. Dans la ville prés de mon village le Secrétaire Fédéral repart avec le PS au Conseil Municipal, une liste Front de Gauche sera aussi en lisse je souhaite qu'elle fasse un très bon score et je la soutiendrai, fidèle à la promesse du 12/04/2012.
Vive l'Humain d'abord résistance
Visiblement la presse essaie de faire croire de GU passe chez Hidalgo, alors que ce n'est que le souhait de leur porte parole qui ne tient pas compte du vote des militants. Voici leur communiqué de presse. Les tentatives minables d'éclatement du FdG continuent, il faut s'accrocher, ne rien lâcher à notre stratégie de partageux !
@ Jean-Luc Mélenchon et son équipe, ça se joue maintenant, nous sommes là, tenez bon !
Plus que jamais nous avons besoin d'un Gauche unie (et je n'y conçois pas le PS, ils ne sont plus de gauche, on est d'accord, même si en son sein il en reste que se croit encore de gauche, et que le sont de moins en moins au fur et à mesure que le temps passe), d'un FdG incarnant cette Union, avec la possibilité d'être membre du FdG, mais pas un FdG ou certain de ses membres s'en vont ailleurs en emportant les symboles. Que chacun assume ses choix sont sont étiquette particulière quand il en a une, mais qu'il n'utilise pas le pot commun pour manger seul la soupe dans son coin.
Sinon, il nous faudra aller dans un ailleurs qui n'existe pas encore...
Grand merci à j-jour (16 janvier 2014 à 13h31) pour me rappeler les propos de Jean-Luc. La formule "opposition de gauche" me semble excellente. Tout simplement (si l'on peut dire) cette formule déjoue toutes les ambiguïtés, toutes les compromissions. Elle a le mérite d'être claire par sa sobriété. C'est un excellent cheval de bataille qui va permettre, je l'espère, de déjouer les embrouilles en perspectives.
Bonne année à Jean Luc et à toute la direction du P.G.
Je souhaite à tous bon courage et de la persévérance dans la direction prise dans la lutte contre le système capitaliste.
Le soutien de Thibault à Hidalgo éclaire non seulement son refus à soutenir Mélenchon aux présidentielles mais souligne ô combien cette direction avec ce dirigeant a conduit les salariés à l'échec dans leurs luttes revendicatives.
La schizophrénie guette beaucoup de ce "beau monde" voilà mon souhait à leur égard.
Néanmoins avec fermeté il faut leur dire stop.
35 milliards d’allègements de "charges" sociales (comme ils disent). Et pas la moindre contre-partie ? Pourtant supposons qu'un emploi coute 35 000 euros par an. Et encore pour qu'un emploi ne fasse que couter, ça veut dire qu'on paye quelqu'un à creuser des trous le matin pour les reboucher l'après midi. Le génie de notre peuple sait faire mieux que ça, pour qu'un emploi ne "coute" pas mais crée de la richesse, participe à la transition écologique de la société (et sauver la planète, donc notre peau, du désastre annoncé du réchauffement climatique et l'épuisement des ressources (fossiles, minières, allieutiques...), c'est sans doute la 1ère des richesses, quand bien même personne ne la chiffre !).
Mais admettons qu'un emploi coute 35 000 euros par an. Combien d'emploi devrait-on créer avec 35 milliards d'euros ? 1 million ! Mais bon sang, ce gouvernement est-il si nul au point de faire moins bien que de faire creuser des trous pour les reboucher ? Sans compter qu'on nous promet moins que ça comme création d'emploi dans les entreprises, combien d'emploi seront détruit dans le secteur public, par les économies à faire pour financer ces 35 milliards ? Combien de pouvoir d'achat sera perdu pour la consommation populaire ? Car le résultat est le même, qu'on augmente les impôts ou baisse les prestations sociales.
Il est certain que députés et sénateurs communistes, dont Pierre Laurent, n'accorderont pas la confiance à cette politique...
Je suis surpris de la position de Jean-Luc Mélenchon qui nous montre clairement que Hollande est l'égal politique de Sarkozy !
Une simple question. Pourquoi nous avoir demandé de voté Hollande pour finalement en arriver là ? Beaucoup de déception et un début d'envie d'aller voter ailleurs me concernant. Il était possible de freiner Hollande en 2012, pourquoi ne pas l'avoir proposé?