16jan 14
On ne doit pas sous-estimer l’ampleur du virage assumé par François Hollande à l’occasion de sa conférence de presse. Certes, il est bien le même homme que celui dont j’ai décrypté, dans mon livre « En quête de gauche », le parcours idéologique depuis 1983. Inconnu à l’époque, ses premières tribunes de presse l’alignaient sur ce courant « démocrate », parti des Etats-Unis, qui a connu ensuite une escalade de surenchères libérales. De Tony Blair à Gerhard Schröder, une pente a été prise par la social-démocratie européenne, dont Hollande a été l’instrument en France. Elle s’est déployée jusqu’à la déchéance totale, avec la capitulation de Papandréou en Grèce devant l’assaut de la finance, mais aussi avec les gouvernements de grande coalition à répétition en Allemagne et dans plusieurs pays d’Europe. Certes, la précédente conférence de presse présidentielle, en novembre 2012, avait déjà affiché le paysage mental et sa conversion publique à la « politique de l’offre », caractéristique de la pensée économique de droite. Mais les journalistes ont raison de dire que c’est un franchissement qu’il a opéré cette fois-ci.
C’est le coup de barre à droite le plus violent d’un gouvernant de gauche depuis Guy Molet, élu pour faire la paix en Algérie, et qui envoya le contingent au combat. Hollande a été élu pour tourner la page de Sarkozy et faire la guerre à la finance. De cela, il ne reste rien. Au contraire. Un journaliste lui fait faire un aveu énorme. Quelle différence avec la politique de Sarkozy ? De sa propre bouche : la différence serait que lui ferait ce que l’autre était incapable de faire en matière de politique économique de droite ! Autrement dit, vu depuis notre balcon, il se vante d’être pire que Nicolas Sarkozy. Dans les chiffres, c’est d’ailleurs vrai. Fillon avait réduit de 15 milliards la dépense publique. Hollande a triplé la soustraction. Quant à « la guerre à la finance »… c’est l’illustration caricaturale de l’adage de Charles Pasqua selon lequel les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Nous, les militants politiques, les citoyens éclairés, nous sommes peu surpris. Nous savions a quoi nous en tenir sur le fond. Mais ce savoir nous égare parfois. Nous croyons que tout le monde sait comme nous et nous sous-estimons les effets de démoralisation collective de tous ceux qui découvrent la réalité, surtout quand ils n’avaient pas envie de la connaître. Et nous sous-estimons la part d’autorité que des personnages comme François Hollande, du fait de leur fonction, peuvent avoir sur l’esprit public. Quand il répète le catéchisme libéral sans démonstration, en assénant comme des évidences des refrains idéologiques pris chez nos adversaires, il conforte l’idéologie dominante et les préjugés de notre temps d’obscurantisme. C’est cela que nous payons le plus cher ensuite. Cela provoque tant de résignation, tant de conformisme.
La pression médiatique et les circonstances ont obtenu cet « outing » du scooteriste masqué. Je crois aussi qu’au PS comme dans notre gauche, nombreux sont ceux qui auraient préféré que l’ambiguïté demeure pour faciliter les petits arrangements. La pression de l’événement privé imposait à Hollande une posture qui démente sa réputation de duplicité permanente et universelle. Les journalistes l’ont cueilli cuit à point. Ils ont obtenu une clarification dont je suis certain que ce roué aurait espéré se dispenser pour mieux continuer à emberlificoter tout le monde. Certes, le fond ne change pas. Mais tout n’est pas égal. Un saut qualitatif a été opéré. Le nouveau pacte blabla donne 15 milliards de plus au MEDEF. Au total, les deux derniers plans blabla offrent 35 milliards d’argent frais au MEDEF, pris intégralement sur la consommation populaire ! Voilà pour les faits. En assumant publiquement le tournant, François Hollande franchit aussi un seuil symbolique. Dans la vie publique, surtout venant du monarque républicain, les mots sont des frontières autant que des passerelles avec le réel ! La conférence de presse de Hollande a mis un point final à la singularité du PS dans la social-démocratie mondiale et européenne. Ce n’est pas tout.
Le coup de force idéologique va devenir un coup de force politique. En demandant un vote de confiance au Parlement, la « gauche du PS » et les Verts doivent valider la brutale formule productiviste et antisociale qui résume tout sur le plan de la philosophie politique : « l’offre créé la demande ». Il va leur falloir l’avaler en plus des cadeaux au patronat, en plus de l’ANI, en plus de la retraite à 66 ans, en plus de… en plus de… Je connais leur gosier de boa, et leur art de manger tout en parlant contre le menu, mais tout de même ! Toute la gauche représentée au Parlement est mise au pied du mur. Ce sera la mesure de la sincérité de bien des joueurs de flûte ! Puisque je suis sur le sujet de la doctrine, encore une précision.
Hollande accepte l’étiquette « social démocrate ». C’est une usurpation de plus. Il y a, bien sûr, les raisons de fond propre au paysage et à l’histoire de la gauche française. La social démocratie est une forme d’organisation de la gauche où le parti et le syndicat sont intimement liés. Ils le sont non seulement dans l’action mais par les structures et par l’histoire. D’ailleurs tantôt c’est le parti qui a créé le syndicat tantôt c’est l’inverse. Tel est le cas dans tous les pays de l’Europe du nord et en Angleterre. Rien de cela n’a jamais pu exister en France. A mes yeux c’est tant mieux. Donc qu’est-ce que cette social démocratie à la Hollande où syndicat et parti se tournent le dos ? Elle n’existe pas. Quoiqu’il en soit admettons au moins que la social-démocratie c’est une méthode ou les avancées combinent les rapports de forces sociaux et la négociation pour finir avec des compromis. Il n’y a pas trace de rapport de force, de négociation ni d’un compromis propre à la social-démocratie d’autrefois dans la méthode Hollande. Lui fait des cadeaux « secs » aux actionnaires. Aucune contre-partie, aussi ferme et chiffrée que le sont ces cadeaux, n’est exigée du grand patronat. Où est l’espace de « négociation » avec des méthodes de concession préalable, unilatérale et sans condition comme ce fut le cas pour l’ANI, la retraite à 66 ans et à présent ? Ou est le rapport de force si le gouvernement trace les concessions avant le début de la discussion ? Ce n’est pas tout.
L’idée social-démocrate c’est « le partage des fruits de la croissance ». Illusion productiviste lamentable, certes, qui suppose un monde en croissance permanente sans limite dans un monde limité. Mais du moins s’agit-il de partage de la richesse. Ici, il n’y a aucun partage. C’est 15 milliards donnés d’un côté, et de l’autre, dans le meilleur des cas, des promesses de « création d’emploi ». A supposer qu’elles se traduisent dans les faits, ce dont nous n’avons pas le premier indice, quel genre d’échange est-ce là ? De la richesse cédée aux uns en échange, pour les autres, du droit de produire encore plus de richesses a répartir tout aussi inégalitairement ! Et quel est le contenu de ces emplois « offerts en contrepartie » ? Ce sont des emplois socialement dégradés à faible prix pour permettre le paiement des 15 milliards de cadeaux. Des emplois à moindre pouvoir d’achat car les économies de dépenses publiques sont des dépenses privées supplémentaires des ménages. Et voilà Hollande, feignant de s’indigner contre ceux qui pensent voir dans sa politique une suite de cadeaux à la finance ! Il oublie de rappeler que (presque) rien de ce torrent d’argent donné au grand patronat ne se retrouve en investissement. Mais beaucoup repart en dividendes. Tout cela, les chiffres le montrent.
Ce que fait Hollande c’est du social-libéralisme. Ce vocable, pourtant approximatif, décrit bien la nouvelle matrice où sont collées bout à bout la priorité donnée au marché, la concurrence libre et non faussée européenne, et « les valeurs » sociétales mais a-sociales des classes moyennes supérieures urbaines. Telle est la ligne « démocrate » en cours depuis les années quatre-vingt dans l’Internationale socialiste.
Depuis le début de l’offensive « démocrate » en France, le danger est qu’il n’y ait plus de gauche politique dans notre pays, comme c’est le cas en Italie, laboratoire de pointe de la nouvelle orientation du mouvement social-démocrate. C’est cette issue dont nous avons coupé la route avec la création du Front de gauche. D’où l’acharnement des solfériniens à le briser par tous les moyens. Je n’en dis pas davantage. Mes lecteurs sont assez avertis pour rapporter cette affirmation au contexte. Ainsi donc, non, il ne s’agit pas d’une « gueguerre » ou d’une « bisbille », comme disent certains commentateurs au front bas. Il n’y a aucun problème de personne au Front de gauche. Personnellement, je n’éprouve ni jalousie ni frustration. Mais il y a un lourd problème d’orientation. C’est un débat stratégique de fond. L’indépendance politique à l’égard du PS est une question fondatrice que n’évacuent pas de simples simagrées sur « la gauche rassemblée » et autres balivernes qui servent de bouée de sauvetage au naufrage des solfériniens. Que certains secteurs du PCF assument leur orientation et s’allient s’ils le jugent utile avec les solfériniens dès le premier tour. C’est leur droit. Il doit être respecté. Mais qu’il n’implique pas les autres composantes de force dans leurs choix. Notre droit aussi doit être respecté. Nous ne voulons pas être impliqués. Nous ne le serons pas.
Tout au contraire, sous un sigle sans compromission, il faut travailler à la formation d’une opposition de gauche dont le vote de confiance peut être le point de départ. Elle ne peut se résumer au Front de gauche. Et elle ne peut non plus se gargariser de rencontres et « convergences » avec les secteurs du PS trop bien nourris pour pousser l’audace au-delà du coup de gueule médiatique inoffensif et sans conséquence pratique. Tous ceux qui prétendaient qu’on est « plus utile dedans que dehors » au PS, qu’ils l’aient réellement cru ou pas, sont placés devant le choix entre les mots et les actes. Ceux qui ont voulu donner a l’écologie politique sa chance gouvernementale voient bien aussi que la frontière entre le compromis et le reniement est atteinte.
Ce qui me gêne, c'est qu'un président élu puisse à ce point renier ses engagement pris lors d'une campagne présidentielle. C'est un vrai problème, et cela devrait être condamnable, dans le sens ou passé un certain stade, on devrait pouvoir destituer ce président avec la volonté populaire ou par referendum. C'est la honte de la République. Il a trahit les électeurs qui ont voté pour lui, ni plus ni moins !
@ doudou
on meurt d'envie d'avoir l'occasion de ne plus voter socialiste au 2e tour, ce qui aura pour effet de ramener la droite ultralibérale.
Attendre la veille du second tour pour se retrouver piégé dans une seule solution, ne peut que nous conduire à choisir toujours le moindre mal au lieu du pire. Le problème pour y échapper est bien de ne pas attendre les seconds tours, en annonçant longtemps à l'avance que l'absence de FdG au premier comme au second tour, nous conduira à voter blanc. Les responsables du retour de la droite ? Ceux qui auront tout fait pour barrer la route au FdG, les mêmes qui, soi disant de gauche, ne nous laissent aucune illusion avec leur programme libéral/social !
Le PCF hélas ne joue plus son rôle. Il faut aller vers la construction un nouveau parti politique capable de fédérer la gauche de transformation sociale avec les secteurs du PCF qui en seraient partie prenante. Après les élections europénnes ? Nous avons besoin d'un front de gauche pour nous défendre pas d'un cartel électoral.
Militant communiste depuis 1979, Robert Hue m'a sorti du parti et aujourd'hui vu où il est j'en suis revenu. Mais quelle déception ! Je suis tout à fait d'accord avec Mr Mélenchon dans ces analyses, je dis Mr car il n'est pas communiste et c'est dommage car aujourd'hui le parti me déçois. Je suis de très près les positions en avance de phase des municipales. Dans ma ville, ce qui se passe est lamentable. C'est le reflet du national. Le maire sortant DG ex PS monte une liste avec l'UMP et Orange sortant avec la section du PCF et l'approbation de la Fédération, mais aussi un PR qui était PS avant mais aussi le PdG. Comment les citoyens vont-ils se retrouver ? Pour ma part je resterai à la maison et je ne serai pas le seul.
J'ai trouvé P Laurent, peu convaincant sur les questions concernant son alliance avec le PS, un tantinet embarassé et évitant de répondre. Toujours ferme et clair sur les orientations du PS et Plutôt suave sur les relations avec le PG et avec Mélénchon, pour tout dire si je l'ose, un peu jésuite! Tout cela loin de me convaincre, car jamais il ne définie une stratégie, alors que cette alliance parisienne renverse celle du FdG. Il a quand même le mérite de sembler laisser entrevoir que Poloni et Carron semblait regretter que le FdG soit un peu déstabilisé!
Une chose me chiffonne après l'émission de FR3 de ce dimanche midi. Le Monde et la plupart des articles de presse prétendent que Jean-Luc Mélenchon fait un virage à 180° puisque d'après eux, il aurait toujours juré que les députés du Front de gauche ne voteraient jamais la défiance au gouvernement. Pour ma part, je ne l'ai ni entendu ni lu déclarer ce genre de choses, mais uniquement que le Front de Gauche ne voterait jamais une motion de censure déposée par la droite, ce qui me paraît avoir une signification politique très différente. A moins que j'aie raté un épisode...?
Certains rêvent de la liberté totale du PG. Mais combien de divisions? Ce parti n'a pas 5 ans. 1 grand nombre de militants communistes sont sur notre ligne sociale, sur la résistance au diktat européen, ont voté contre le TCE. Ce sont nos alliés. On en a besoin en nombre, en force. N'oubliez pas qu'en France, ça se droitise méchamment. Le PG tout seul peut tenir la ligne idéologique et il le fait bravement, plein d'idées et portant une alternative de "développement" écosocialiste. C'est nous les meilleurs ! mais pas tout seuls, pas pour l'instant. Mélenchon, c'est le meilleur porte-voix qu'on ait. Gardons-le, fixons l'horizon, soyons toujours hyper réactifs, hyper politiques et dépassons ces foutues municipales. P.Laurent a fait une faute stratégique grave pour le FdG. Est-ce une raison pour jeter tous les communistes ? Ce serait une grave erreur. 50%d des villes soutiennent un FdG autonome. Alors faut avancer ensemble là dessus. On s'est engueulés, on a négocié, on a tenu la ligne et on y arrive. Il faut dépasser ces blessures qu'on s'est infligées. Sinon,on perdra tous. N'attaquez pas les individus, restez politiques ! No pasaran!
Y'a fort à parier que le choix de gouverner par ordonnance dans cette période pré-électorale, permet de protéger les députés candidats, qui pourront s'offusquer et endormir les électeurs. Quand au passage TV sur France3, l'intermède Charnouvas pour fustiger la gauchisation du PG, vis à vis du PC, on voit bien l'axe d'attaque des solfériniens, nous classer extrême-gauche. Cela va être dur à maintenir pour eux, avec un président officiellement à droite maintenant, le PC serait donc la gauche et nous l'extrême-gauche, quid du NPA et LO ? Ils serait temps que le PS arrête de se cacher derrière des épouvantails et autres fumigènes. Jean Luc n'a pas eu le temps de bien répliquer sur ce point, mais fort à parier que les journalistes et autres anti-sociaux-libéraux inquisiteurs lui poseront encore la question. Quand à la campagne Européenne, il me semble aussi que sortir du carcan libéral Européen doit être clairement affirmé, cela peut prendre différente forme, jusqu'à la scission si besoin, mais le refus de l'austérité passe obligatoirement par là. Le peuple de 2005 s'y retrouvera, et nous nous tiendrons parole, pas de promesse, par des engagements.
@239
Ici nous sommes tous des clones de Jean-Luc Mélenchon, malheureusement nous n'avons pas tous sa culture politique, simplement l'envie de bien faire pour que la seule gauche soit élue, c'est pour cela qu'aux municipales quand il faudra choisir entre la peste et le choléra nous glisserons un bulletin rouge dans les urnes, les miens sont prêts, faites les vôtres !
@244
Oh que non l'ami, ce n'est pas la politique de l'offre qui est enseigné dans les grandes écoles de commerce, mais bien la politique de la demande, d'où l’intérêt de savoir faire une étude de marché, si vous connaissez des écoles de commerce qui prône le marché de l'offre surtout ressortez vos enfants de ces mauvais professeurs ! Vous économiserez ainsi beaucoup d'argent, en ne le dépensant pas. Jean-Luc Mélenchon a raison seule une politique de la demande permet de se faire les marges nécessaires pour bien payer ses employés, ses investissements, et surtout engranger des impôts capables de remettre les comptes de la nation à un bon niveau !
@259
Vous avez raison sur la politique de la demande (lire Say) mais le problème aujourd'hui, du fait des frontières passoire, c'est que ca va profiter aux producteurs étrangers et creuser notre balance commerciale.
@ 257 Jorie
Voilà des paroles ô combien sages avec lesquelles tout militant sincère ne peut qu'être d'accord. Mais je crois que Jean-Luc Mélenchon devrait se sortir de ce carcan qu'est devenu pour lui le Front de Gauche, il doit retrouver sa liberté de manœuvre et de parole.
@Jorie
"N'oubliez pas qu'en France, ça se droitise méchamment."
Quand on dit cela, que fait-on ? Ne sommes-nous pas en train d'amplifier la voix des dominants qui n'en demandaient pas plus, puisque leurs médias sont déjà à l'ouvrage pour instiller cette idée dans les cerveaux disponibles de nos concitoyens? Qu'est-ce qui se droitise en France? Un gouvernement d'imposteurs qui laissent de plus en plus tomber leurs masques depuis qu'ils ont trompé les électeurs pour accéder au pouvoir? Un parti PS qui le soutient coûte que coûte, incapable de renoncer à l'avantage qu'il doit bien capter de sa position "majoritaire"? Quoi d'autre? N'a t-on pas tord de prendre pour une droitisation, voire parfois une extrême-droitisation, ce qui n'est le plus souvent un rejet de l'Europe des financiers, Commission et Troïka, dont on subit les politiques d'austérité suicidaires et les missions délétères pour les peuples voisins. Le problème paraît posé en terme de perspective à débattre entre retour à la nation perçu desormais comme droitisation ou perte de l'identité nationale dans une confédération européenne à l'Allemande. Quelle réponse (3ème voix?) audible de gauche...
Cessons de généraliser avec tous nos camarades du PCF. Relevons aussi que dans certaines villes, il y a des communistes dans les deux listes : PS et FdG. Exemples : Paris et Amiens. Donc, pas de généralisation hâtives.
@Doudou
D'autant plus que si ma mémoire est bonne, le vote utile avait pour but d’éviter le retour de la droite et (ou) de l'extreme droite. Maintenant que la politique prévue est clairement de droite, que la peur de l'extreme droite est clairement affichée comme stratégie électorale et non comme combat de valeurs, je ne vois pas pourquoi on se gênerait. Un bon gardon est bien meilleur qu'une couleuvre, fut elle rose ! Aux urnes citoyens !
Il me semble qu'entre deux maux, le réflexe est d'aller le plus à gauche. En cela JL Mélenchon a eu entièrement raison. Comme il a eu raison de ne pas faire partie de ce gouvernement. "Il est libre, Max" ! Si les socialistes libéraux démocrates sont aussi foireux que Sarkozy, par principe, il fallait bien agir sur la balance. Vous auriez voulu voir Sarkozy réélu ? Alors... Votre déception doit être imputée au "liberal socialisme" que représente ce gouvernement. Me concernant, comme vous dites, j'ai une foi absolue en JL Mélenchon. Je ne serai jamais une girouette !
On pourra discuter jusqu'à la nuit des temps, le mal est fait et rien ne pourra, de ce point de vue, changer les choses, Des communistes sont sur des listes avec le PS et d'autres avec les listes autonomes. Je le regrette comme beaucoup. Cessons ces polémiques stériles qui ne changeront plus les choses et faisons en sorte que le plus grand nombre comprenne qu'une rupture avec ce PS libéral, pratiquant une politique de droite, est une nécessité si nous ne voulons pas être balayés avec lui. Mettons toute notre énergie à expliquer et à convaincre.
Ces municipales doivent être utilisées pour faire progresser nos idées au sein de la population, c'est une étape importante permettant des campagnes de proximité. La révolution citoyenne que nous voulons doit se construire dans ce genre de moment comme dans le soutien aux luttes.
@ 2601 Paulo 75
Pour Say, libéral du 18ème, la création d'un bien trouve toujours un débouché et donc une des conséquences de la loi de Say est que la croissance ne peut être obtenue que par la stimulation de la production et non par celle de la consommation, c'est cela que vous voulez dire ? Alors Hollande aurait raison ? Ce que je ne pense absolument pas
Il y a en haut et à droite de cette page : Stop-TVA : signez la pétition !
Pas de commentaire, signer et faites signer. Pour ceux qui veulent la mettre sur Facebook, c'est un succès.
La séquence "question" de Charnouvas dans le 12/13 de F3 était pathétique ! Laissons-les continuer comme ça, ils s'enfoncent désespérément. Son "interpellation" avec son petit sourire de celui qui prend ses rêves pour des réalités était digne des cours de récré. Leur manque de maturité et de responsabilité politique (réelle, c-à-d bienveillante pour le pays) est flagrante.
Notre tour viendra !
@ 268 JeanLouis
Je me suis mal exprimé (j'aurais du écrire "lire les critiques de Say"). Je donnais raison sur le fond à 259 Alain Tétart et à vous évidemment
Comme le dit l'Humanité sortir les prestations familiales de la sécurité sociale, c'est faire un recul de 70 ans. C'est revisiter le mode de financement de la protection sociale, hérité du programme du CNR.
Le mot « social » mis avant démocrate ou libérale n’a pas sa place et est une véritable imposture de plus pour créer la confusion et favoriser l’enfumage dans tous les esprits. Il faut se rendre à l’évidence et en plus il faut être raisonnable. Nous ne pouvons obliger personne et le seul moyen pacifique à notre disposition est bien notre force de persuasion à l’aide d’arguments cohérents qui tiennent la route et en rapport avec notre programme commun ambitieux « l’Humain d’abord » encore faut-il que tous les citoyens soient à l’écoute et fasse l’effort pour faire fonctionner leur logique et convictions de gauche puis dans leurs actes (votes) donner une chance que cela se réalise. Lorsque JL s’exprime, il le fait au non de son parti le PG, mais également au non du FdG. Pas si simple pour accorder tout le monde. Une chose est maintenant acquise le Front de Gauche est la seule force d’opposition crédible de gauche qui pourra faire bouger les lignes concrètement et amener petit à petit vers plus de justice et de partage. Reste à convaincre encore plus, ceux qui luttent et qui veulent vraiment mettre un terme à cette politique destructrice libérale dont ce gouvernement se revendique.
Vous n'en avez pas marre de ces histoires d'élections? Ou est la transgression, la subversion dans cette histoire? Est ce que nous ne pouvons pas imaginer autre chose que de nous couler dans le moule? Les partis n'existent donc que pour les élections parce qu'ils en vivent et nous savons très bien que nous n'auront jamais une majorité électorale sinon pour caser quelques camarades et faire vivre la structure. Ce qui arrive au PC arrivera à tout le FdG. Nous sommes dans des stratégies d'appareil au niveau national et les militants à la base sont conviés à s'y plier sinon ils passent par pertes et profits. Je suis persuadé qu'il y a autre chose que les élections dans le cadre de ces institutions et organisées par l'oligarchie qui doit bien se marrer ! Commençons par construire de véritables alternatives citoyennes au niveau local mais il faut complétement se remettre en question y compris la stratégie électoraliste du FdG.[...]
Nous n'attendions rien de ce gouvernement nous étions certainement les seuls donc pour nous pas de mauvaises surprises dans ce domaine, chez Ruquier Pierre Laurent n'a pas la côte comme vous normal, je quitterai bien le PC mais il se trouve que ma cellule fonctionne super bien avec le meilleur esprit possible pour lutter contre le PS nouvelle droite, alors que ceux du PG de chez moi sont des amateurs dangereux pour notre Front comme quoi ce n'est pas simple néanmoins il est temps de parler de bi partisme en France comme aux Etats-Unis, c'est évident que nous devons reconstituer une nouvelle gauche, il est temps que nous soyons lisibles limpides et que le projet de société pour l'éco-socialisme soit le projet commun de tous les composants du Front de Gauche nous devrions tous nous mobiliser comme nous l'avons fait avec l'humain d'abord lancer enfin cette grande campagne hors des toutes élections qui ne servent qu'a diviser et qui n'ont plus grand intérêt puisque nous l'avons vu avec le traité de Lisbonne ou la majorité des citoyens votèrent contre finalement pour rien et plus près de nous voter pour le changement c'est maintenant pour voir les vainqueurs.
Il me semble qu'il nous faut sortir de la logique gauche contre droite. Pour beaucoup, gauche et droite font la même politique. En restant dans une logique gauche contre droite, on n'est pas compris de ceux-là qui alors nous assimile au "gouvernement de gauche". Plus fondamentalement, le remplacement de l'opposition capital/travail par droite/gauche est fort piégeant. On combat la droite et l'extrême droite en s'alliant à la gauche, du moins en ne la prenant pas pour cible. Or la gauche, c'est-à-dire, dans le vocabulaire de la majorité des gens, le PS et son gouvernement, met en oeuvre la politique du capital, une politique de droite comme on avait l'habitude de dire. Il faut donc accepter de mettre le gouvernement Hollande dans la cible.
Certains objecteront le Front populaire. Aucun rapport. La SFIO des années 30 cherchaient à obtenir des avantages pour les travailleurs, pas les hollandistes. Pour le PCF, poids des élus, habitude, conduisent une partie de ce parti à continuer à se placer dans une logique gauche contre droite, donc à des alliances avec le PS. De là leur glissement droitier, même si la critique de la politique du gouvernement est...
Les « turbulences » qui agitent le Front de Gauche soulèvent, à mon sens, une question politique fondamentale. Non pas quant aux objectifs sociaux, économiques, institutionnels définis dans le projet de société qui constitue son programme « l’Humain d’abord » sur lequel tout le monde s’est accordé, mais sur les questions de stratégie électorale soulevées à l’occasion des municipales.
Les divergences doivent être dépassées par le haut, sous peine de mettre en cause la pertinence politique du Front de Gauche, voire son existence même.
Peut-être est-il nécessaire de revenir sur cette pertinence suite à l’échec des collectifs antis libéraux en 2007, la décision de construire le Front de Gauche est apparue comme la réponse, de portée nationale, aux besoins et à l’aspiration aux changements radicaux face aux ravages et dévastations du capitalisme mondialisé.
Puisque ce capitalisme est mondialisé, le projet du Front de Gauche doit inévitablement contribuer à entrainer des changements aux plans européen et mondial et se nourrir, en même temps de ces transformations.
Vastes et complexes programme et ambition.
La clef : rassembler toutes celles et tous ceux qui y ont intérêt et qui...
Qu’est ce qui empêche les idées et donc les partis de gauche, si non leurs membres&sympathisants de rejoindre sans tarder le Front de Gauche, Maintenant qu’il y a encore plus d’urgences,que le danger et l’adversaire sont clairement identifiés,qu'il est impératif de renforcer ce mouvement salutaire, cet outil indispensable qui offre et permet de faire masse pour créer une opposition efficace contre le fléau qui menace. Est-ce que cela empêcherait le dialogue, les confrontations d’idées qui permettent de faire avancer concrètement les choses et sans pour cela renier son propre parti ?
Raisonnent encore en moi ces mots prononcés par Jean-Luc un certain 29 novembre 2008 avec tous les espoirs qu’ils portaient, dont je ne peux me résoudre à l’idée qu’ils soient devenus inaccessibles et renvoyés à la case utopie. Les 25% et surement plus (?) de résistants qui luttent à l’intérieure du PS dont G. Filoche fait parti (à voir: 28mn ARTE du 16/01/2014) mais qu’attendent-ils ? Avec tous les écœurés (abstentionnistes) que cette politique nauséabonde termine de mettre à distance définitivement.
Au sujet des européennes, puisque c'est le sujet, je viens de visionner le magnifique sujet de Canal+. Il était question de l'assiduité des députés français au parlement européen par rapport à leur homologues européens. Puis fort de ces magnifiques informations données par la magnifique journaliste de canal+ (ou bien sûr les députés Français connus ne venaient jamais [...]) je me suis rendu sur le site du parlement européen pour comparer les infos. C'est assez affligeant de voir 80% des députés européens (y compris Astrid Lulling celle qui balance les noms) sont logés à la même enseigne. C'est à dire autant assidus, ou si peu, c'est selon. Mélenchon se situe parmi ceux qui sont assidus. Donc au niveau des députés européens c'est vraiment le flop, quand au reportage de canal+, on ne peut pas dire que ce soit du journalisme objectif. Mais ça, on le savait déjà. Résistance.
Pour convaincre (preuve à l'appui) autour de vous ceux qui ont encore la "naïveté" de croire que le parti solférinien est encore un parti de gauche:
Papier coller de Canal+ avec :
Pierre Gattaz interviewé le 17/11/13 et François Hollande durant la conférence de presse du 14/01/14
PG : Il faut réduire les dépenses publiques du pays France
FH : Ma volonté qui est celle de réduire la dépense publique…
PG : Les entreprises qui seraient exsangues et asphyxiées par des marges extrêmement faibles.
FH : Je pense qu'ici tout le monde le sait, ce que l'on appelle le taux de marge est, en 2012, le plus bas de son histoire.
PG : Écoutez, nous, nous cherchons, vous le savez, 50 milliards de baisses de fiscalité d'un côté et la baisse du coût du travail…
FH : 50 milliards…
PG : Faisons confiance à l'entreprise et réduisant le coût du travail.
FH : C'est la poursuite de l'allégement du coût du travail…
Un président (PS) de la république qui emploie les mêmes mots que le patron du MEDEF ! Déjà en 1984, Yvon Gattaz (le père) président du CNPF promettait plus de 450 000 emplois nouveaux à contraintes allégées si la majorité socialiste de l'époque assouplissait les règles.
Comme on nous rabâchait déja fort longtemps auparavant, diviser pour régner, alors s'il vous plait sur ce blog qui me parait intelligent, arrêter avec le PCF de dénigrer qui que ce soit. La droite socialos doit bien rire de certains propos.
@ 257 jorie
50% des villes soutiennent un FdG autonome.
Et à part Paris, ces 50% de villes étant principalement les plus grandes, ça doit représenter près des 2/3 de la population. Rappel aux précedentes municipales, le PCF était allié aux PS dans plus de 95 % des cas. Le changement n'est pas mince. Et il est du d'abord aux votes des communistes à la base, section par section. C'est ce mouvement d'ensemble qu'il faut apprécier dans son ampleur et pas seulement les configurations qui fachent. La situation particulière de Paris ne doit pas cacher la gravité de la rupture historique entre le PCF et le PS qui sera confirmée par le vote contre la confiance au gouvernement de la part des groupes Front de Gauche. Il faut remonter à la guerre d'Algérie pour trouver une telle opposition entre le PCF et le PS.
François Hollande ne fait que rendre encore plus crédible la parole de Victor Hugo qui écrivait avec un brin d'ironie dans ses Choses vues au sujet de la vie d'un parti politique "le parti vainqueur ne vit qu'à la condition de faire ce que le parti vaincu avait promis".
Bonsoir à tous, Valls est heureux du record de 1948 avec des chiffres au plus bas pour des accidents mortels. Excellente nouvelle, mais en 1948 les gens étaient sans doute plus heureux qu'aujourd'hui. On était capable de réduire les accidents comme en 1948 mais on est plus capable d'être heureux au 21ème siècle.
Demandons, faisons la demande d'une proposition de loi sanctionnant un président, ou tout autre homme politique, qui ne tiendrait pas sa parôle et renierait ses engagements pris lors d'une élection. Il est insupportable de voir que des hommes, Hollande en l'occurence, ont sollicités les voix des électeurs sur une base et des idées, et une fois le poste acquis, l'élection gagnée, font le contraire de ce qu'ils annonçaient. Il y a tromperie et malhonnêteté flagrandes. Ce doit être sanctionné. On ne peut pas impunément se jouer de la confiance des gens et les tourner en bourrique. Si un député, un élu, un responsable, ou même Jean Luc vient sur ce forum et en particulier sur ce sujet, qu'il fasse en sorte de porter cette proposition, de la faire connaître. Nous simples lecteurs, citoyens, on ne peut pas faire grand chose.
Je trouve au contraire Jean-Luc Mélenchon très cohérent face au PCF, il sait que c'est cette attitude raisonnable qui fait fonctionner le FdG.
Tu as raison Eric (284), c'est dans le programme du FdG mais pour cela il faudrait que les gens votent pour eux (c'est à dire leur intérêt individuel mais aussi l'intérêt général) c'est-à-dire pour le FdG qui propose notamment cela. Mais il faudrait aussi être nous-même plus combatifs et ne pas se démoraliser dès qu'une difficulté apparaît. Une fois la vérité diffusée sur notre stratégie pour laquelle on nous met des bâtons dans les roues, au lieu d'en parler mille ans, il faut au contraire se ressaisir et repartir au combat intellectuel, politique et montrer les possibilités exposées par des exemples. L'éducation populaire est plus que jamais nécessaire dans ces moments afin de démontrer qu'être heureux c'est possible, que vivre autrement c'est possible et arrêter de croire que les gens vont penser ci, vont penser ça, qu'ils feront si ou feront ça, car on n'est pas dans leur tête. Mais on peut faire avancer nos idées en argumentant, démontrant, expliquant sans vouloir forcer les gens à nos points de vue qui les cabrent, non ! Informer sur des supports existants : documentaires, livres, récits de voyage, journaux alternatifs, radios militantes... Sans la lutte il y a...
Hollande, le roi du flou. Dans les détails, il y'a parfois des perles. Pour les municipales par exemple, on doit prendre en compte la "population municipale totale" suivant le communiqué du ministère de l'intérieur. Ce nombre est donné par l'INSEE sous la forme d'un tableau ou figurent la "population municipale" d'une part et la "population totale" d'autre part. Le flou jusqu'au bout. Vous avez vu les éléments sophistiqués du langage gouvernemental, comme ils montent des fromages pour surveiller les effets du pacte bidule, ils sont suffisamment interventionnistes pour se dire soc-dém. Pitoyable mais même une grosse ficelle comme ça leur suffit. Alors, on fait la paix des braves et on remet le FdG sur les rails pour des actions communes, ça va pas être forcement facile partout mais il le faut.
@281 Michel Matain
«...qui sera confirmée par le vote contre la confiance au gouvernement de la part des groupes Front de Gauche...»
Espérons-le. Car dans l'Huma de ce matin, où un article dénonce à juste titre le blanchiment de Jersey et des Bermudes par Moscovici, pour qui ce ne sont miraculeusement plus des paradis fiscaux, dans un autre article sur la confiance on lit «...Jean-Luc Mélenchon [...] avait laissé entendre un peu vite, dimanche sur FR3, que la décision d'un vote contre était déjà prise. » S'ils veulent être plus crédibles que la gauche "faire-valoir" du PS, les élus du Front de Gauche doivent manifester autre choses que de vagues états d'âme (par une abstention trop gentille). Camarades, que vous faut-il de plus pour que vous vous indigniez ? Un élu du Front de gauche vote pour ce qui est juste et contre ce qui est injuste, ce n'est pourtant pas difficile à comprendre.
Au lancement du PG (lien au commentaire 177) les lignes politiques étaient parfaitement claires. La vidéo est longue mais très intéressante car elle nous fait découvrir les différents acteurs du PG que nous ne voyons pas souvent à la télé. Le discours d'Oskar Lafontaine sur l'évolution des Gauches dans le monde est très éclairant, surtout 6 ans plus tard : il pensait que la Gauche ne devait pas être financée par le grand capital pour rester indépendante. Il prévoyait l'échec d'Obama pour cette raison précise : il ne s'était pas trompé.
Je n'ai intégré le PG qu'au moment des présidentielles parce que les media ont sciemment étouffé l'espoir que pouvait faire naître la création de ce parti : Jean François Kahn (que j'ai aperçu dans le public) a-t-il rendu compte des discours des intervenants ? Les journalistes aujourd'hui ne sont plus là pour rendre compte, mais pour cacher et manipuler. Soyons vigilants.
Que Hollande soit un social-traitre n'est pas nouveau, le problème en France c'est l'extrême faiblesse du niveau culturel des électeurs, élire un président au suffrage universel, c'est une escroquerie, donner le droit de vote à des personnes qui n'ont pas un minimum de culture générale, aucune mémoire historique est une sottise, la démocratie doit être entretenue, car à défaut elle n'est qu'un miroir donnant l'illusion qu'un changement, faire croire que la redistribution équitable des richesses est possible, la conséquence : un désintérêt des élection (voir les taux d abstentions), une perte de crédibilité dans la chose publique, soit des manifestations des émeutes, favorisant une politique autoritaire, voir dictatoriale, d un sauveur potentiel (moi ou le chaos). Changeons de République.
287 jean françois
J'admire aussi l'optimisme de Jean-Luc Mélenchon à ce sujet lors de son passage à France3, j'attends de voir les élus du FdG à l'oeuvre. J'espère qu'ils ne nous décevrons pas en votant bien contre la confiance, maintenant qu'il est clairement établi que ce gouvernement est de droite.
@Daniel Jacob
L'escroquerie en question peut être très diversement déclinée. J'avais mis un lien sur ce blog que je ne retrouve plus qui montrait une corrélation évidente entre les sommes dépensées par les partis pour leur candidat lors des élections et les pourcentages de voix obtenues. En considérant ce rapport, on peut être bien pessimiste sur les possibilités de changement, on se dit qu'il y a de fortes chances pour que les partis favorables aux plus argentés seront toujours ceux avec le plus de munitions et donc mettront leur candidat aux manettes. Comment lutter contre cela sans amener pour autant un découragement qui détourne d'une participation politique où les jeux semblent joués car pipés d'avance? Mais reconnaître, nommer, décrire les limites précisément n'est-il pas important pour sortir des illusions qui ne mènent qu'à la répétition du même? Ce pourrait aussi être le rôle d'un mouvement politique de donner à voir et à comprendre toutes ces limites.
@ Jean-François91, Nicolas B.
On peut se demander si le groupe GDR ne serait pas reparti pour s'abstenir. Sinon, pourquoi cette réaction de Chassaigne?
@ 292 Guy-Yves Ganier d'Emilion
"On peut se demander si le groupe GDR ne serait pas reparti pour s'abstenir. Sinon, pourquoi cette réaction de Chassaigne ?"
Faut pas être en permanence entrain de chercher des poux dans la tête. Ce n'est pas ça, à mon humble avis qui fera avancer les choses. J'ai lu avec attention les déclarations du concurrent permanent de JL Mélenchon. Sur le fond il a raison. Jean Luc peut engager le PG mais avant d'engager le Front de Gauche, il faut que celui ait pris sa décision. J'attends avec impatience le CR de la réunion avec le PC. Est ce que le logo Front de Gauche, sera laissé sur les listes PS/PC ?
@ 287 Jean-François91
Car dans l'Huma de ce matin, dans un article sur la confiance on lit «...Jean-Luc Mélenchon [...] avait laissé entendre un peu vite, dimanche sur FR3, que la décision d'un vote contre était déjà prise. »
En entendant Jean-Luc Mélenchon dimanche, je pensais effectivement que le Front de Gauche d'une part et les groupes de parlementaires Front de Gauche d'autre part s'étaient déjà réunis et avaient décidé du vote. Si je comprends bien, dimanche Jean-Luc Mélenchon n'a pas donné une information mais un souhait personnel que je partage par ailleurs. Je reste néanmoins sceptique sur les effets d'annonce de décisions qui n'ont pas encore été prises par les collectifs responsables de leur mise en oeuvre (les groupes parlementaires en l'occurence). Ca donne trop l'impression du chef qui ordonne et des troupes qui doivent suivre. Sur ce j'espère bien que les parlementaires Front de Gauche confirmeront qu'ils voteront contre la confiance.
Dans ce mois fleuri de pavés et de slogans se disait :.."il est interdit d'interdire", "élections, pièges à c--s", "faites l'amour pas la guerre", " à bas l'hypocrisie bourgeoise".. qu'est-ce qui fleurit en ce mois d'étrennes?.. une procession régressive quant à la vie dans un corps de femme...une course aux dénis, à l'hypocrisie... la corruption matérielle et mentale encensée... dans une ambiance d'élections démocratiques!
La démocratie semble n'être plus que quelques jours d'organisations d'élections et comment choisir le "bon" candidat? Eh bien cela semble être celui qui est en capacité de se faire élire. point à la ligne.
Après après ces grands jours de liesses démocratiques, la gueule de bois. Comment l'éviter cette gdb? Choisir le candidat outsider, courses d'étalons et de pouliches, peut-être en regardant de très près "l'animal", ses vertus cachées..ou bien ne pas aller aux courses en redonnant sa carte d'entrée à l'Hippodrome..
Et ces candidats qu'est-ce qu'ils pensent de la guerre, des menaces, des risques? Même le petit Maire, il a un lien avec les lois, par exemple la dissuasion, les gros yeux du Maître du feu...
@292
Il faut bien relire ce qu'a dit Chassaigne par rapport au vote de confiance au gouvernement. Je vous invite à lire l'article de l'huma d'hier. Ce n'est pas à Jean-Luc Mélenchon d'affirmer que le groupe GDR ne votera pas la confiance mais bien au président de groupe une fois les députés réunis. La démocratie fonctionne comme cela.
@ 292
Vous lisez ce que vous mettez comme lien ? Je pense que non, ou alors c'est de la pure provocation votre commentaire !
"La pression médiatique et les circonstances ont obtenu cet « outing » du scooteriste masqué."
Bien vu comme toujours! et l'humour est notre ami! Merci Jean-Luc Mélenchon pour votre énergie communicative. Donc FH a tombé le casque. Fluctuat nec mergitur, non ce n'est pas le radeau de la Méduse ce pédalo (pas encore)! Non, c'est un scooter amphibie monté sur deux chambres à air (parlement+sénat) Le petit prince Valls barre l'esquif à droite et joue du pipeau pour ameuter les rats du voisinage afin de les noyer. Le drapeau à tête de mort flotte sur la marmite, sainte jean-marie priez pour nous. La soupe populaire est bientôt prête et le ragoût presque cuit. A table les charognards. Nous disons Stop à ce cauchemar psychomoteur ! Rallumons les étoiles pour retrouver le plein jour et la joie de vivre annexée par une poignée de nuisibles qu'il va bien falloir effacer. A quand un appel à former un fleuve du peuple souverain au-dessus du socle des partis trop souvent mal partis dans les mauvais réflexes? A la De Gaulle sans le côté vieille France, mais avec sa hauteur de vue. Car la maison brûle et ils ont l'oeil rivé sur les petits fours.
Quand JL Mélenchon dit à FR3 "je pense que" (vers 16:50), il ne me semble pas qu'il prétende dicter quoi que ce soit au groupe GDR (contrairement à ce qu'a pu laisser penser la presse). Je suis juste surpris de la virulence de la réaction d'A. Chassaigne. Mais j'admets volontiers que mon procès d'intention ne s'imposait pas.