10fév 14

Marchons, marchons !

Ce billet a été lu 36  424 fois.

Ayrault et Hollande pensaient qu’en déplaçant les motifs de conflictualité sur le terrain « sociétal », ils se feraient une santé de gauche. Ainsi auraient été masquées les forfaitures de la politique économique, sociale et sécuritaire. Une seule politique économique serait possible mais il resterait une différence de taille entre droite et gauche sur le terrain des droits civils. De la sorte, nous aurions dû nous taire sur la TVA et le « pacte de responsabilité » pour motif de solidarité face aux réactionnaires. C’est cette grosse embrouille étouffante que les Valls et consorts ont voulu nous vendre en agitant lourdement les fantômes de 1934 après les manifestations de droite et d’extrême droite. Mais le son de leur voix faisait bien entendre qu’il s’agissait moins d’une crainte que d’un espoir purement politicien. Harlem Désir en est même venu à proposer un temps une « marche de la fraternité » ! A cette occasion bien sûr, le PS aurait été amnistié de ses turpitudes le temps d’un simulacre d’indignation républicaine unanime. Grosse ficelle. Certes, il est temps de construire une nouvelle démonstration de force à gauche. A présent, beaucoup de monde, parmi les nôtres, semble convaincu qu’il faut agir spectaculairement. Nous avons entendu et lu Olivier Besancenot. Et de même Clémentine Autain ensuite.

Tout cela est très positif. Nous qui ne sommes pas parvenus à convaincre à propos de la marche nationale contre la TVA pour le 8 février, nous sommes entièrement disponibles pour lancer à notre tour un appel à l’action et à la révolte. Mais la condition de la réussite de cette action, c’est la clarté de l’objectif. On ne peut affronter les partisans de l’inégalité des droits civils qu’en faisant bloc sous les mots d’ordre de l’égalité sociale. On ne peut affronter les conséquences de la politique du gouvernement en faisant semblant de ne pas connaître les responsables ni de les nommer. Cette action de masse doit être une mobilisation d’opposition de gauche. Il faut marcher, oui, une fois de plus ! Mais il faut que ce soit un succès de nombre et de prise de conscience populaire. Le nombre pour obtenir au moins un résultat : faire la preuve de notre force non seulement aux yeux du pouvoir solférinien, qui aimerait tant en avoir fini avec cette force indépendante qui lui tient tête, mais davantage encore aux yeux du grand nombre qui doute de lui. Je viens sur le sujet et je relaie les opportunités que le terrain nous propose.

Social et sociétal marchent toujours de pair

Comment Jean marc Ayrault et François Hollande ont-ils pu penser que le sociétal ne rejoindrai pas le social et le fond culturel du pays ? Cela montre, mieux que tout, leur méconnaissance du pays, et davantage encore de son Histoire profonde. A force de penser l’économie en anglais et le social en allemand, ces deux bouchons ballottent sur une mer inconnue d’eux ! Erreur stupéfiante. On ne peut dissocier la question de l’égalité des droits civils de celle des droits sociaux. Dès qu’il s’agit d’égalité, c’est tout un en France depuis le  « big bang » de 1789 ! Seuls des hommes aussi inconsistants que ces deux-là peuvent autant méconnaître la réalité culturelle profonde de la France. Un objectif comme le mariage pour tous, et à présent celui de la procréation médicalement assistée (PMA), en toute hypothèse, bousculent des préjugés et habitudes très profonds. Ce sont donc des questions qui doivent être traitées au grand jour, devant tous, et avec une intense mobilisation, de l’explication et des tâches que nous disons « d’éducation populaire ». La perception de ces questions par l’élite mi chair mi poisson à la Hollande est totalement hors de la réalité. Elle s’imagine une France de classe moyenne supérieure émancipée de tout conservatisme et capable d’imposer à tout le reste du pays ringardisé une façon de vivre.

C’est ne rien comprendre aux classes moyennes supérieures et au conservatisme. En fait, sur les sujets sociétaux, les lignes de clivage traversent toutes les catégories sociales. Elles ne se répartissent ensuite sur l’axe traditionnel droite-gauche qu’au prix de l’explication et de la campagne de conviction permettant à chacun de faire le lien entre les divers aspects de ses convictions spontanées. Faute d’explication politique, le curseur entre conservation et mouvement donne rarement la prime au mouvement. En effet, le conservatisme sociétal reçoit toute l’énergie de l’ordre établi, celui de la génération antérieure, surtout quand celle-ci est si puissante dans la société, comme c’est le cas encore aujourd’hui. Le dire, ce n’est pas du tout relativiser l’importance des sujets en cause. C’est même le contraire. C’est situer leur centralité et la méthode d’action pour atteindre les objectifs. Mais encore faut-il commencer par admettre la légitimité du conflit.

La conflictualité est un art de réalisation en démocratie. Elle est l’essence de la démocratie. C’est le conflit qui appelle la décision du souverain, le peuple, par ses votes. Le conflit maîtrisé, c’est-à-dire canalisé vers la décision collective par le vote, est le meilleur moteur de la société elle-même et pas seulement de la sphère politique. Ayrault et Hollande n’y entendent rien. Leur penchant les pousse à l’inverse : pas de discussion, pas de bruit, pas de vagues. Un rêve technocratique. Pour y parvenir, un gros édredon est mis sur toute chose pour paralyser le débat. Edredon de peur, de doute de soi, et par-dessus tout de disqualification du point de vue des opposants par les méthodes du sophisme : « pas vous ! pas ça ! ». C’est-à-dire la disqualification de la forme de l’argument et la disqualification de celui qui l’énonce, pour n’avoir jamais à répondre à l’argument énoncé. De telles personnes se croient toujours capables de parvenir à leurs fins par des ruses et des bons mots. Ils peuvent en effet avoir quelque succès dans les premiers temps où leurs airs bonhomme ou leur face navrée fait hésiter, comme on hésite à parler d’un tuyau qui fuit au voisin du dessus qui fait la fête ou qui est en deuil. Mais, pour finir, les faits étant ce qu’ils sont, il faut bien les traiter, c’est-à-dire accepter de traiter les conflits d’intérêt qu’ils contiennent. Ainsi, les prétendus « réalistes », partisans de la « seule solution possible », sont toujours très vite d’incroyables facteurs de désordres les plus divers.  L’intéressant, c’est qu’ils savent encore moins gérer ces désordres et ces passions-là que celles qu’ils prétendaient régler au prix de leurs astuces à deux sous ! Donc, plus ils approfondiront la crise par leur politique et leur pratique, moins ils domineront leur position.  

Comment marcher ?

On pourrait donc avoir des raisons de s'en réjouir. Cependant, ces sortes de personnes font courir des risques à tout le monde du fait de leur inconsistance. C'est ce qui vient de se produire dans la séquence incroyable de dimanche dernier. En donnant la victoire aux manifestations de droite, le tandem Hollande-Valls a brutalement déséquilibré le rapport de force politique. Voila pourquoi, je pense, beaucoup auront senti quasi-instinctivement le besoin de reconstruire le paysage politique avec une gauche bien visible montrant sa puissance. C'est pourquoi l'ambiance a beaucoup changé autour de nous. Il y a un mois de cela, Éric Coquerel, agissant au nom du Parti de Gauche, a eu du mal à constituer un collectif pour prolonger la bataille contre l'augmentation de la TVA, et davantage encore à convaincre de la nécessité d'un rassemblement de masses nationale à Paris sur le thème. À l'exception du NPA, tous nos camarades avaient une appréciation désolée des capacités de mobilisation. Dans ce genre de circonstances, personne ne peut être certain d'avoir raison contre tous les autres. C'est pourquoi nous avons accepté de bonne grâce que l'objectif soit reconsidéré à la baisse. Mais l'action du 8 février, là où elle a eu lieu, a clairement montré la disponibilité des esprits autour de nous. Contrairement à la sphère militante, le plus grand nombre de nos concitoyens ne vit d'aucune façon au rythme de la mobilisation pour les élections municipales. C'est donc une erreur d'évaluer une capacité de mobilisation à partir de la disponibilité des militants qui la préparent. Une mobilisation est d'abord le résultat d'un contexte. Et ensuite d'une méthode d'action. L'éclatant succès de nos trois marches, en septembre contre le traité européen, puis en mai et en décembre pour la sixième République et contre le gouvernement en ont été une démonstration. Il est important de bien comprendre à quel point la détermination appelle la force et la force se grandit d'elle-même. Personne dans notre pays à gauche n'a été capable de mobiliser autant de monde que nous l'avons fait dans ces trois circonstances. Je ne le dis que pour la leçon que ces événements comportent ! Non pour glorifier des moments auxquels mon nom a été si violemment associé, notamment pour tout ce qui est du dénigrement.

Comment pourrions-nous agir cette fois-ci ? D'abord, vérifions que nous sommes bientôt d'accord, non seulement pour agir, mais pour le faire sur des bases d'opposition de gauche sans bougli-bougla unanimiste où l'on convoque des peurs imaginaires pour faire marcher au pas ! Ensuite, tâchons de prendre appui sur ce qui existe, au moins le temps d'une vérification. Je sais que la date du 1er mars a été retenue dans de nombreux départements pour une démonstration de rue. La méthode commencée à Marseille, hélas sous une pluie battante glaciale, a néanmoins fonctionné comme un exemple. J’avais dit dans ce blog combien je souhaitais une contagion qui se répande plus vite que le rhume attrapé là-bas ce jour-là. Je crois que c’est ce qui se produit. Par exemple, à Toulouse notamment, à partir d'une initiative de l’UD CGT, un large collectif, incluant toute l'autre gauche et un vaste arc de forces associatives et syndicales, s'est constitué. Il convoque à une marche sur place, le 1er mars. C'est cette date que je retrouve dans les comptes-rendus de situation départementale que je reçois. Peut-être peut-on imaginer de généraliser l'appel de Toulouse ? De cette façon, nous prendrions appui sur une initiative locale, avec une méthode de « Front du peuple ». Le résultat qui serait acquis ce jour-là pourrait permettre d'évaluer correctement la situation et de proposer un nouveau rendez-vous suivant très rapproché. Ce ne sont là que quelques éléments de réflexion à partir des informations dont je dispose. Dans tous les cas, je veux insister sur le fait qu'une telle démonstration ne doit pas être appropriée par l'une des composantes politiques de ce Front du peuple, fût-ce par nous le Front de Gauche, pour la raison que les élections municipales proches pourraient servir de prétexte à division. Pour autant, il n'est pas sans intérêt de parvenir à disloquer à la base le dispositif des socialistes, en les prenant à contre-pied partout où cela est possible. Je veux dire que si des cortèges ou des fédérations socialistes entières se décidaient à s'associer à des manifestations contre l'austérité et contre la misère, ce serait un problème pour le gouvernement et le parti solférinien, et non pas pour nous. Il est certain également qu'un tel mouvement aurait ensuite forcément son écho dans les urnes, dans la mesure où chacun verrait bien quel candidat participe à la lutte et qui s'y refuse.

Ma manière d'être député

Mon blog Europe vous propose une rubrique « ma façon d’être député ». C’est une sorte de réaction positive à la blessure que les ragots nous infligent. Quand des branleurs diffusent en boucle les éructations contre moi de José Bové et Cohn-Bendit, deux travailleurs épisodiques grand teint, nous nous sentons au-delà de la bataille habituelle contre les ventilateurs à boules puantes de la sphère médiatique. Je dis « nous infligent » parce que tout le monde sait bien que mon travail est celui d’une équipe attelée toute l’année à bien organiser l’exécution de mon mandat de député européen. Ceux qu’il est convenu d’appeler « mes collaborateurs », femmes et hommes à parité, sont tous des camarades. Leur travail à mes côtés n’est pas seulement une assistance vitale pour moi. Elle est pour eux une source de responsabilités et d’engagement personnel très lourd et très envahissant. Ma place dans le dispositif global de notre combat politique l’explique évidemment. Mais ce n’est pas un service personnel, c’est un combat collectif où je porte le personnage comme eux, autre manière de dire qu’ils le portent autant que moi. Chemin faisant, plusieurs d’entre eux ont écrit des livres sur nos sujets. Tous articulent l’analyse des textes qui sont présentés avec le travail des commissions du parti. Celles-ci sont composées de militants bénévoles. C’est donc légitimement sur « les assistants » que reposent les tâches de coordination et d’harmonisation en cas d’avis contraires. Cette part de notre tâche ne figure dans aucun compte rendu, mais elle est décisive dans la façon d’accomplir un mandat. Quand vous observez mes dizaines de déplacements sur le terrain, mes dizaines de discours à propos d’Europe, mes centaines d’explications de dossiers, de post et de chapitres du blog, pensez aussi à toute cette équipe de militants politiques. Et pensez aussi à ce que ce savoir accumulé permet : le moment venu, ils sauront quoi faire et où frapper. 

L’activité des parlementaires européens fait l’objet de classements fondés étroitement sur des mesures chiffrées. C’est déjà une option : n’existe ici que ce qui est mesurable. Après quoi, il faut encore préciser que mes détracteurs ne citent qu’une seule source, un seul organisme : VoteWatch. Jamais ils ne disent qu’il en existe d’autres. Et pour cause, car ils ne donnent pas du tout les mêmes résultats ! Du coup, cela obligerait à travailler pour faire des moyennes ou discuter les critères. Mes détracteurs ne travaillent pas : ils rabâchent sans vérifier ni recouper. Ce sont des « branleurs » au sens que cette expression reçoit sur un chantier où, pendant que les uns travaillent, les autres font semblant de le faire pour avoir voix au chapitre et à la paye le moment venu. Ici c’est toute une chaîne qui fait semblant de travailler depuis VoteWatch jusqu’au « journaliste » qui glisse sa boule puante dans un prétendue question sur mes convictions européenne. A commencer par la « source », VoteWatch : celle-ci ne produit rien par elle-même. VoteWatch se contente d’additionner et de soustraire des informations collectées par les services du site du Parlement Européen. Un simple logiciel fait son « travail ».

Comme on le comprend alors, un tel instrument de mesure ne peut être neutre. Tout est dans le choix de ce qu’il collecte ou rejette. Un esprit honnête s’imposerait au moins de recouper plusieurs sources. C’est ce que ne font jamais les « journalistes » qui répètent en boucle les données du seul VoteWatch. Du point de vue de la déontologie professionnelle du journalisme (interdit de rire), c’est déjà une lourde faute. Ce n’est pas la seule faiblesse de ce choix. VoteWatch classe uniquement d’après la présence dans les hémicycles au moment où s’opèrent les votes électroniques. Il ne compte rien d’autre dans ce registre, pas même les votes à mains levé ou la présence dans l’hémicycle pendant les débats. Ce serait intéressant, car ceux-ci ont lieu à d’autres moment qu’à l’heure fixe où l’on vote d’un coup et sans débat, à la file, tous les textes et amendements en une heure et demi par jour de session. Mais combien d’autres choses aussi importantes et mobilisantes ne sont pas comptabilisées ! Le nombre des meetings et des discours ou des parties de discours consacrés à l’Europe, les livres et articles sur le sujet, les interviews n’étant mesuré par personne ne sont donc pas pris en compte. Ni le nombre des différents tracts, ni les blogs, ni les participations à des manifestations, et ainsi de suite. Bien des critiques pourraient être formulées. C’est à l’évidence, donc, un critère bien étroit qu’utilise VoteWatch pour évaluer l’activité d’un parlementaire. Le résultat est, du coup très hautement contestable. Il est facile de s’en rendre compte en comparant les notes attribuées par les différents organismes de classement de l’activité des parlementaires. Pourquoi ignorer ces autres sources et ces autres classements ? S’il s’agit réellement d’évaluer l’activité parlementaire, c’est assez absurde.

Ne citer qu’une seule source c’est déjà nul. Mais être paresseux au point de ne même pas s’interroger sur le fournisseur d’information c’est quand même beaucoup de désinvolture, non ? Le manque de sens critique à l’égard de VoteWatch pose question ! VoteWatch se dit neutre ? Hum, il est trop dépendant pour cela. Car il est très bien subventionné. Comment se fait-il que l’origine et les critères de cette agence ne soient jamais interrogés par aucun de ceux qui répètent ses verdicts si discutables ? La connivence est mauvaise conseillère en la matière. Certes, aux yeux de certains, c’est une bonne recommandation d’être un organisme créé par des sociaux-démocrates et des Vert, comme c’est le cas ici ! Pourquoi pas. Mais tout de même ! Un minimum d’honnêteté dans les ajustements de l’outil devrait être respecté pour que la mesure soit considérée comme fiable. VoteWatch a récemment supprimé plusieurs critères d’appréciation qu’il avait pourtant utilisé pendant longtemps auparavant dans son instrument de mesure. Cela a été fait en cachette, sans prévenir les utilisateurs. Un exemple frappant : VoteWatch a supprimé de son étalon de mesure des critères pourtant hautement significatifs comme le nombre des explications de vote donné par un parlementaire. C’est pourtant une activité fondamentale ! C’est ce qui permet de contrôler le sens politique de l’action de son élu. Je suis le deuxième Français sur ce plan. Les lanceurs de boules puantes sont loin, très loin derrière moi ! En tous cas, il est frappant de noter que ces changements de critères favorisent quasi exclusivement de piètres travailleurs comme José Bové et Daniel Cohn-Bendit. Il est vrai que les « journalistes » qui répètent leurs bobards ne sont vraiment pas non plus des obsédés du travail… !


135 commentaires à “Marchons, marchons !”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Stockholmare dit :

    Très bonne initiative que cette manifestation à venir! Oui, nous ne devons rien lâcher du rapport de force!
    En attendant, Hollande s'enfonce un peu plus. Il a pondu une formidable tribune co-signée avec Obama dans Le Monde. C'est la crème de la crème: lutte contre le terrorisme, bienfaits de la "présence" (sous-entendue "civilisatrice") française en Afrique, formidables bienfaits à venir du futur Marché Trans-Atlantique, et enfin un peu de poudre aux yeux sur la formidaaaable conférence sur le climat qu'Hollande prépare pour 2015 à Paris! Jetez-y un oeil, ça vaut son pesant de cacahuètes!

  2. Donato Di Cesare dit :

    Cher camarade, nous sommes fier de notre porte parole. Ne rien lâcher, surtout maintenant, vous enfoncez le clou, avec raison, en dénonçant tous ces mensonges et cette doctrine libérale assénés par ces chiens de garde. Votre stratégie pour rassembler la vraie gauche porte ses fruits. Il faut continuer et nous sommes à 200% derrière vous.
    Merci pour votre, notre combat.

  3. jlb dit :

    Merci JL.
    Merci pour cette nouvelle note sous le signe de la mobilisation. En avant ! Mobilisons toute la gauche !

  4. Michel B. dit :

    Néolibéralisme de droite ou social (?) libéralisme de "gauche" tout ça c'est du pareil au même. Bien sûr qu'il faut une opposition de gauche. Le Front de gauche doit permettre dans la période de reprendre la rue par des manifestations contre l'austérité.
    En avant !

  5. rodolphe13 dit :

    Les amis,
    L'aile gauche du PS semble décidée à vraiment bouger. Environ 1/3 des élus interne au PS signent un appel contre le pacte de responsabilité et les réduction budgétaires de 50 milliards. Mais surtout outre un PS « autonome » et « relais des aspirations mais aussi des mécontentements », ce bloc contestataire appelle également à un « rassemblement de la gauche », avec le Parti communiste et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, qualifié d'« ardente obligation » (source Le monde.fr). De quoi espérer rassembler large le 1er mars ? De quoi esquisser les contours d'une nouvelle majorité ? En tout cas, il y a une brèche, le mur de Solférino est bien fragile. Faisons le sauter !

  6. Alabergerie dit :

    Hé hé hé ! :) Le qualificatif de "branleurs" va vexer quelques petites personnes bien soignées. Espérons qu'on vous pose et repose alors des questions sur cette horrible "invective", car ce sera le moyen idéal de placer votre couplet sur le peu de fiabilité de Votewatch, ses financements, ses méthodes obscures, et de les comparer avec celles et ceux du MEP ranking.

  7. Nicks dit :

    Nous devons effectivement mobiliser contre la politique menée actuellement et pour l'alternative que propose la gauche assumée. Je pense que les marches ont fait leur temps. J'imagine davantage des meetings géants dans des endroits symboliques et peut-être la possibilité de les faire durer.
    Pour le reste l'analyse de la politique du gouvernement est une fois de plus d'une rare lucidité. Nous avons à l'oeuvre un mélange de cynisme, d'idéologie néolibérale suiviste et de fatuité qui mène le pays dans une situation des plus critiques. Il ne faut pas laisser le droite extrême et l'extrême droite en tirer parti. Le meilleur moyen pour cela est d'apparaître comme la solution de gauche, pas de se confondre avec les solfériniens.

  8. naif dit :

    "Je veux dire que si des cortèges ou des fédérations socialistes entières se décidaient à s'associer à des manifestations contre l'austérité et contre la misère, ce serait un problème pour le gouvernement et le parti solférinien, et non pas pour nous."

    Qu'est-ce qui peut laisser penser, aujourd'hui, que des fédérations socialistes entières nous rejoingnent sur un mot d'ordre tels que l'austérité ou la misère? Quand je constate que sur tous les champs revendicatifs actuels la CFDT/l'UNSA refusent même l'idée d'actions unitaires. Que penser des militants PCF en campagne avec le PS pour les municipales ? Vont-ils sortir les banderoles à 3 semaines du scrutin ? Je reste malheureusement pessimiste pour une marche le 1er mars.

  9. Bob.pollet dit :

    Ensuite, tâchons de prendre appui sur ce qui existe,

    J'ai quand même l'impression que ceux qui proposent de passer à l'action sont bien (démoralisés) par ceux qui freinent, que prendre appui sur ce qui existe, c'est ne plus attendre des mots d'ordre venus d'en haut, mais prendre enfin en compte ce que tentent les citoyens localement, que pour arriver à faire monter la sauce, il est impératif qu'un collectif de gauche "convergence des luttes" soit permanent pour noter au jour le jour la montée en puissance des revendications, de ce qui est lancée à la base et des différents appels lancés par tel responsable politique et enfin qu'il est plus que temps de se mettre en route de manière permanente et pas seulement pour des manifs répétitives !
    Alors qui coordonne tout cela ?

  10. Vjc dit :

    Période politique extrêmement confuse avec l'apparition d'une extrême-droite moderne profitant malheureusement avec talent des hypocrisies, renoncements et mensonges de plus en plus grossiers des partis dits de gouvernement. Mélenchon semble le seul en Europe avec Tsipras à pouvoir créer le contre feu. Ils n'incarnent désormais plus seulement la "gauche" mais la raison et l'esprit de progrès. De la hauteur de vue sans renoncer à la radicalité, de la compréhension sans tomber dans le consensuel lénifiant, bref de l'intelligence en action. Belle partition M. Mélenchon.

  11. jean ai marre dit :

    "Ayrault et Hollande pensaient qu’en déplaçant les motifs de conflictualité sur le terrain « sociétal », ils se feraient une santé de gauche."

    Très bonne analyse et tir en plein milieu de la cible. Ce gouvernement, qui se dit de gauche, manque totalement de créativité. Nous constatons que toutes réformes pour changer les choses sont vouées à l'immobilisme, car soit nous allons dans le conservatisme, soit c'est l'aventure. C'est mon explication de ces contorsions gouvernementales. Il va vers la social-démocratie, pour se situer sur la ligne social-libérale et pour reculer face à la droite.
    La qualité qui vous anime cher Jean-Luc, est de continuer à faire preuve de créativité en proposant des nouvelles pistes et des choix intuitivement saisissable par tous.

  12. jnsp dit :

    JL Mélenchon montre bien la nécessité d'un rassemblement, le seul problème c'est qu'il ne se fait pas. Pourquoi ? Il y eut une époque où PS et PC se partageait le sociétal et le social, sociétal pour le PS, social pour le PC, évidemment c'est une caricature, maintenant que le PC s'est rapproché du PS la partie de la société qui est socialement à gauche mais sociétalement (c'est à dire en gros "au niveau des moeurs") un peu traditionnelle n'est plus représenté à gauche alors qu'elle représente une partie importante de l'électorat, tout est fait pour que cette partie là soit s'abstienne soit vote "ailleurs". Je ne sais pas s'il est encore possible de résoudre ce problème mais si ce n'est pas fait je doute de la réussite d'un grand rassemblement à gauche.

  13. Chani dit :

    Tu as eu raison camarade Jean-Luc de prendre du champ par rapport à la mobilisation du 8/02. C'était l'échec assuré, évident dans les jours qui ont suivi l'annonce (à Paris), rien n'était mis en place, pas de coordination et sur les réseaux sociaux nombre de PC annonçaient déjà qu'ils ne participeraient pas "à la manif de Mélenchon". A voir si le climat sera propice pour la prochaine... j'ai encore un doute.
    Tu peux compter sur nous. Amitiés.

  14. Mel dit :

    Tout cela si bien expliqué, sans fioritures. C'est bientot le moment de créer un nouveau journal. D"opposition et de propositions, qui donne la parole à tous ces mouvements rassembleurs sur le terrain et favorise les échanges. Avec l'apport des jeunes. Nous avons besoin de leur énergie pour favoriser la prise de conscience populaire. La jeunesse n'est pas sourde à ceci: "On ne peut affronter les partisans de l’inégalité des droits civils qu’en faisant bloc sous les mots d’ordre de l’égalité sociale." Chez les jeunes il y a des contestataires, des reporters, des créateurs, des développeurs internet, des membres d'assos et de partis, qui sont travailleurs/chômeurs et qui pourraient y puiser des forces en y participant et qui seraient fiers d'agir dans la chaine de solidarité contre la répression et les provocs, contre la misère et l'ignorance.

  15. lemetayerv dit :

    Ce qui serait efficace peut être, c'est que le 1er mars soit le début de l'investissement de la rue par les citoyens, si ils arrivent à se réveiller et à être combatifs. Pourquoi à partir de cette date ne pas tenir la rue 24/24 en roulement. Si tous les citoyens se relayaient ne serait ce qu'une heure par jour, avant le travail, après le travail, avant d'aller faire ses courses, en revenant des courses, avant d'aller à la plage ou après, pendant les vacances au lieu ou ils seront. Cela permettrait deux choses. L'une, l'échange et le débat entre citoyens et mobiliserait peu- être plus à court terme sur notre ambition de l'humain d'abord et la place du peuple. La seconde permettrait de prouver à nos concitoyens ce que l'on peut faire ensemble avec eux et devant eux au niveau artistiques, énergétique, de matériels précurseurs. Les salariés ne seront peut-être pas les premiers car ils sont dans leur spirale mais les retraités, les étudiants, les chômeurs, les précaires, les personnes au foyer, grâce aux assos aussi en être la locomotive. "Aux stands citoyens ! Chantez toutes vos idées ! Venez ! Venez ! Vous libérez ! Et aussi ! Vous rassemblez !"

  16. seniorenforme dit :

    Et si tous les retraités de France se donnaient la main et manifestaient enfin dans la rue ! N’oublions pas que les seniors sont les oubliés de la République et qu’ils ne sont jamais entendus par le gouvernement. Regardez ces chiffres, ils font peur. 10% des retraités sont au dessous du seuil de pauvreté, soit 964 euros, 75% des retraités agricoles touchent une pension inférieure à 743€, une maison de retraite coûte en moyenne 1856€ et le pension moyenne est de 1256€, c’est cela l’égalité ? 10 millions de retraités ont vu leurs cotisations pour financer le Sécurité Sociale augmenter, c’est l’équité ? Les mesures de la réforme des retraites vont entraîner une perte de pouvoir d’achat de dizaines d’euros chaque mois soit 2,3% de pouvoir d’achat pour les retraités contre seulement 0,3% pour les actifs !
    Il faut faire comprendre au gouvernement, aux acteurs économiques que les retraités n’ont pas perdu la tête et qu’ils ne se laisseront pas faire, sans rien dire, sous prétexte que la situation est difficile! Des efforts, ils en ont fait, maintenant alors qu’on les laissent tranquilles !

  17. THOMAS Isabelle dit :

    JL, merci ! Tu es notre espoir, à nous peuple de France et militants de base, nous te suivons, parce que tu es honnête, droit que tu sais parler dru et cru du quotidien au peuple qui n'a que quelques centaines d'euros par mois et qui se serre la ceinture au quotidien. Tu nous transmets ton énergie, tes analyses, tu traces des routes d'espoir pour le peuple et nous dans les départements. Mais on a besoin de matériel. Il ne doit pas, encore une fois après la marche... ou pas du tout. Pour prolonger ton travail, pour que chaque goutte de sueur de ton labeur ne s'évapore pas vers les néant, il faut une organisation solide qui instantanément envoie dans chaque département le matos, et vérifier si les transporteurs ne font pas de la rétention de matos PG. Ne peut-on pas organiser une marche dans chaque commune? La commune, celle qui est proche du peuple et dans laquelle on va tous voter bientôt. Ce pourrait être une manière de lier le national au local (listes autonomes se présentant dans les communes).
    Viva la revolucion !

  18. tchoo dit :

    De la nécessité de rassembler la gauche: faut avoir le moral bien accroché et les convictions bien ancrés pour continuer encore et toujours. il parait assez clair que certains seraient près à tout saborder juste pour des questions de personnes. Ceux-là aussi on perdu le sens des réalités.
    Et encore une fois vous vous permettez d'insulter (rire!) ces pauvres journalistes ou ce pôvre Carron qui s'est plaint une nouvelle fois samedi soir chez Ruquier, pêvre petite chose. Il s'est fait aussi tancé par JJ Bourdin qui lui rappellé ce qu'était l"honnêteté, où j'ai vu l'impétrant blanchier et baissé le nez comme un petit enfant pris en faute (MDR!).

  19. Patrice C. dit :

    Félicitions pour vos actions, cela paie dans les sondages. Vous êtes en progression de 3% sur le dernier mois et de +8% sur les 3 derniers mois. Plus fort encore, vous êtes le politique préféré des 18-35 ans à 46% de satisfaits. Continuez ce sont eux (les sociaux démocrates et certains journalistes) qui s'isolent, nous sommes la pour relayer vos idées. N'oublions pas nous ne sommes pas dans l'opposition mais dans la proposition.

  20. jeannine dit :

    "Comme on hésite à parler d'un tuyau qui fuit au voisin du dessus qui fait la fête ou qui est en deuil. Mais pour finir les faits étant ce qu'ils sont, il faut bien les traiter"

    C'est ce qui fait votre différence, j'ose notre différence, en tout cas dans la manière de traiter les situations. Vous n'affichez jamais tantôt une face "ravie" ou "navrée" mais réellement vivante et naturelle. Ah, que vous nous faites regretter votre présence au gouvernail ! Allez ne rien lâcher, rien de rien, cela viendra j'en suis intimement persuadée. En attendant, merci pour votre éclairage sur ce blog, comme ailleurs.

  21. Antraigues dit :

    Connaissez vous ce sondage Métronews ?
    "Au total en trois mois, le co-président du Parti de Gauche a gagné huit points de popularité. Sondage : Jean-Luc Mélenchon retrouve des couleurs. 7 février – Jean-Luc Mélenchon est à nouveau en progression dans le baromètre metronews-Clai-LCI, avec 35% (+ 3) de Français satisfaits de son action.(…). Et si la surprise des européennes, c'était le Front de gauche ? Jean-Luc Mélenchon, dont la vive critique de François Hollande peinait jusqu'ici à trouver son auditoire, retrouve des couleurs dans notre baromètre metronews-Clai-LCI réalisé par OpinionWay. Il enregistre une hausse de trois points de popularité en février, à 35% de bonnes opinions. Au total en trois mois, il en a regagné huit ! Marine Le Pen a moins la cote. Le "tournant" social-démocrate de François Hollande, que le leader du Front de gauche avait dénoncé comme "un violent coup de barre à droite", ou le récent recul sur la loi famille, semblent bien avoir déçu dans le camp du chef de l'Etat. Jean-Luc Mélenchon gagne trois points auprès de ceux qui avaient voté pour le socialiste en 2012, à 38% de satisfaits dans cet électorat".

  22. JULES IMPRÉCATEUR dit :

    C'était nécessaire et ça a été fait, "comment travaillent certains journalistes", Aymeric Caron animateur à "On n'est pas couché" est habillé pour l'hiver, c'en était besoin. Il faudrait lui communiquer le lien du billet du blog de ce jour, et le chemin pour qu'il puisse consulter le travail réalisé par Mélenchon sur l'Europe. Ce qui serait également fort intéressant ce serait de montrer comment un Journal télévisé est élaboré, comment sont choisis les thèmes, leur hiérarchie, les images d'illustration et les témoignages de trottoir, les invités appelés à donner leur avis etc. Il est possible que ce travail et existe déjà, auquel cas il serait bien de nous en fournir les liens.

  23. marianne31 dit :

    Oui, la vraie gauche est en marche. Gardons toujours le moral et le cap mais méfions nous de "nouvelle donne" qui n'est la que pour siphonner les voix de la vraie gauche et les redonner au PS.

  24. pichenette dit :

    Fourmillements d'idées applicables, impulsés par les analyses et uneplus grande visibilité de JL Mélenchon qui profite et qui expose avec avantages et inconvénients, il faut tout prendre. Excellent éclairage sur le choix de la grandeur mesurée.
    Proposition: "le Front des Partageux" pour regrouper ceux qui entendent ne pas laisser sur le pavé mouillé les malchanceux, réclament un avenir dynamique pour le pays en continuité avec les "jours heureux" dans une transition forcée écologique créatrice.
    Les libéraux déjantés créent l'arbitraire, chaises musicales pour les emplois, loterie pour la santé, corruptions morales, mentales, matérielles mais les apparences sont sauvegardées. Paraître bien propre, plus on a de pognon plus on brille, origine de la fortune ?On peut être mis en examen, condamné, il faut bien faire semblant de sévir, la corruption continue.
    Les rondes locales, comme celles des obstinés permettent les échanges, enrichissent, réunir les "anciens" et les jeunes auxquels il faut laisser la place qui leur revient, à eux aussi de la prendre. Dépasser les personnalisations, les humiliations se font payer et s'arcbouter sur des convictions prometteuses...

  25. gswan dit :

    Merci pour cette mise au point sur le travail de votre équipe au parlement. Vous pourriez aller encore plus loin en expliquant clairement et distinctement pourquoi vous votez relativement peu, pourquoi vous ne proposez pas d'amendement etc.
    Il me semble que les raisons seraient très intéressantes à mettre sur la table, même si comme tant d'autres elles ne seraient pas évidentes à défendre face à une meute hypocrite et affamée.
    A priori il me semble que votre "faible participation" vient de ce que vous préférez concentrer votre activité sur ce qui est vraiment utile, à savoir les explications de votes, décortiquer ce qui se fait au parlement, plutôt que de participer à la mascarade que constitue la validation systématique des propositions de droite et le rejet systématique de toute proposition ou amendement pour une alternative. En gros, votre défense ferait un parfait angle d'attaque de la non démocratie Européenne, dont le déficit démocratique est me semble-t-il au coeur de la crise de civilisation qu'elle traverse.

  26. chantal catherine dit :

    Toujours passionnant de lire ce post. Beaucoup d'explications. Mais, il me manque quelque chose ressemblant à "nous, Front de Gauche, proposons par rapport à cette situation et dans notre programme l'Humain d'abord, les solutions suivantes..."
    A part ça, j'ai regardé et re-regardé ONPC, et franchement le petit bobo végétarien me gène beaucoup. Non seulement il vous attaque de manière serpentine, mais en plus il me met en défaut dans mes pratiques orientées écosystème, écologie solidaire et bio (pour dire vite). Pour arranger le tout, il se permet de vous reprocher votre énervement vis-à-vis de son attaque sournoise, (attaque que vous avez bien comprise et entendue) dans le n° suivant d'ONPC, et là vous n'étiez pas là pour discuter "républiquement et démocratiquement" avec ce petit homme. Vraiment, ce monsieur est petit, très petit. Un joli très petit homme.

  27. PrNIC dit :

    @ Antraigues
    Ne tombons pas dans les manipulations des sondages qui nous font croire que... et tâchons d'écrire "juste" à leur sujet en les rectifiant. Ce sont 35% des sondés qui,à un moment donné, sont satisfaits de Jean-Luc, pas 35% des Français !
    Parler, écrire comme ceux d'en face, c'est ne pas choisir l'avantage du terrain. C'est ramer sur leur terrain !

  28. L'écossais dit :

    Merci encore Jean-Luc ! J'observe la petite musique qui monte du silence de la résignation, dans les commentaires de ce blog deux éléments me frappent. Premièrement la mobilisation du 8 février n'a fait bouger que des vieux énervés, comme moi. Je plaisante évidemment, mais il y avait plus de noms d'assoces et syndicats que de pèlerins. Deuxièmement, je suis preneur de la proposition de Chantal "nous Front de Gauche, proposons... les solutions suivantes...". Là, Jean-Luc il va falloir suivre car ça peut décoiffer si vous y mettez du vôtre. Pour aborder la mer comme vous l'avez annoncé il vous manque quelque chose d'indispensable ! Lisez votre courrier ou tendez l'oreille vers vos collaborateurs dévoués, je ne sais pas encore.

  29. Contresort dit :

    Ne peut-on imaginer une autre façon de manifester que ces manifestations de rue ?

  30. Cat.F dit :

    D'accord pour des manifestations le 1er mars mais décentralisées et avec aussi nos propositions. Pas juste avec des slogans ‘’contre’’.

  31. DELFAUD dit :

    Quand on lit le blog de Jean-Luc Mélenchon, que l'on suit ses interventions sur les médias, on ne peut qu'être que convaincu que c'est un homme du peuple, un humain, qui ne cherche qu'à éclairer les citoyennes ou citoyens sur les moyens de se responsabiliser pour défendre leur avenir en les rendant souverain de la gestion de leur pays, et de voter pour des candidats qu'ils connaissent et qui sont certain d'accomplir leurs décisions émises ensemble. A l'heure actuelle, il est grand temps que les électeurs comprennent qu'ils doivent agir pour rassembler le peuple et il n'y a que le Front de Gauche qui peut et doit y arriver avec cette volonté populaire, encore faut-il que cette dernière en prenne conscience pour eux et l'avenir de leurs enfants. C'est une question objective, vu de constater tout ce qui se passe chez nous et sur la planète.

  32. Donato Di Cesare dit :

    Un rassemblement dans le centre de la France, un lieu fort en symbole où toute la gauche convergerai des six coins de l'hexagone, ça aurait de la gueule ! Non ?

  33. Alain Doumenjou dit :

    Sans pour autant pavoiser, car le chemin est encore long et (comme le disait P Neruda) "se fait en marchant", que les pessimistes chroniques et les donneurs de leçons stratégiques se mobilisent au lieu de se lamenter. Oui la stratégie patiente et sans compromission de Jean-Luc commence à porter ses fruits et les "boules puantes" des médiacrates à se retourner contre eux. Au sujet des journalistes, ce qui est en train de se passer à Libé est très intéressant : ceux là mêmes, qui, par la ligne rédactionnelle à laquelle ils collaborent, n'ont cessé d'appuyer les solfériniens et de ne rater aucune occasion de tirer à vue sur Jean-Luc et le Front de Gauche, viennent de se prendre en pleine figure la brutalité de leurs actionnaires qui visent à faire purement et simplement disparaître leur journal et à les expédier vers Pôle Emploi. Les voila contraints du jour au lendemain de redécouvrir la lutte des classes et çà leur fait tout drôle ! La perte constante de ses lecteurs et la possible disparition de Libération,ne me paraissent pas du tout anecdotiques et pourraient bien amener quelques journalistes à se remettre en question. On peut du moins l'espèrer

  34. Denis F dit :

    @5 rodolphe13
    L'aile gauche du PS semble décidée à vraiment bouger.
    Ah oui ! il leur a fallu 2 ans pour comprendre… Ou est-ce l'approche d'une catastrophe annoncée qui les y décide ?

    Environ 1/3 des élus interne au PS signent un appel contre le pacte de responsabilité et les réduction budgétaires de 50 milliards.
    J'aimerais lire ce document de mes propres yeux. Il vaudrait mieux qu'ils rendent leur carte du PS et adhère au PG, ils y seront reçu à bras ouverts en tant que militants à la base.

    Mais surtout outre un PS « autonome » et « relais des aspirations mais aussi des mécontentements », ce bloc contestataire appelle également à un « rassemblement de la gauche », avec le Parti communiste et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, qualifié d'« ardente obligation » (source Le monde.fr).
    Les rats seraient-ils prêts à quitter le navire ? Si c'est le cas, il faut le faire avant le1er tour, même opération qu'au 2°.

    … De quoi esquisser les contours d'une nouvelle majorité ? En tout cas, il y a une brèche, le mur de Solférino est bien fragile. Faisons le sauter !
    Les rêves sont permis…

  35. gswan dit :

    J'ajoute un point. En regardant les statistiques des différents groupes parlementaires il apparaît que pour ce qui est des français, notre groupe est le mieux classé dans tous les domaines sauf un où il est deuxième juste derrière le premier. C'est aussi un point à mettre en avant dans les réponses aux aboyeurs fainéants.

  36. mihou dit :

    Dans le fil de gswan (25) il me semble que la priorité en tant que parlementaire européen membre d'une minorité (hélas) est le combat pour faire basculer la majorité actuelle. Donc consacrer son talent et son énergie à convaincre les électeurs par des compte-rendus éclairants et un combat sur le terrain, plutôt qu'une improductive activité procédurière au sein d'une assemblée de réactionnaires associés à des mous du genou.
    Excellente intervention sur France culture jeudi dernier comme à ONPC samedi !
    Il devrait y avoir sur ton blog Jean Luc un espace réservé à la "chasse au branleur", histoire de perturber la vie de ces califes adipeux du cerveau se croyant, dans leur ténébreux palais, à l'abri des feux de la rampe.

  37. tilk dit :

    Salut camarades, que l'aile gauche des planqués depuis trop longtemps ose bouger quand des élections les concernant arrivent, c'est très facile, c'est surtout très très lâche, tellement petit et démontre encore comment ils sont faux, leur comédie dure quand Jean-Luc annonce et dénonce le panier de crabes dans lequel ces opportuns se laissent vivre, ou est leur courage, où est leur fierté, ils ont mangé et se disent ecoeurés mais repus et avides d'encore plus. Les égos de cette aile gauche viendront encore gêner JL et compromettent l'union de la gauche avant même qu'ils ne se décident, qu'ils restent avec leur patron vénéré, leur gourou depuis qu'ils l'ont choisi à la tête de leur parti sournois et l'ont intronisé lors d'une cérémonie qui était ratée (what else), on voyait le roi faire encore des promesses aux écolos les salauds, parce qu'ils le valent bien, ils ont pris leur poste et veulent les garder. Dire des journaleux des branleurs est un gentil mot, affectueux tellement il y en a tellement c'est commun. En fait, les gros mots viennent automatiquement, mais bon, par respect au WM.

  38. Denis F dit :

    L'info vient de tomber et elle vaut son pesant d'or, alors ma foi je me permet de la donner.
    Le tribunal correctionnel de Paris a condamné aujourd'hui l'ex-patron Denis Gautier-Sauvagnac à trois ans de prison, dont deux avec sursis, dans l'affaire de la "caisse noire" de l'UIMM, la puissante fédération patronale de la métallurgie. L'ancien leader patronal a également été condamné à verser une amende de 375.000 euros. Le procureur avait requis une peine de 2 ans de prison avec sursis et 250.000 euros d'amende à son encontre.
    Ce grand bourgeois qui a toujours pris les autres pour des imbéciles, va gouter aux geoles de la république (1 an), je suis content de le nourrir et loger aux frais des contribuables. Le plus réconfortant, est de constater que le ou les juges du tribunal correctionnel n'ont pas suivi le procureur qui reçoit ses ordres du parquet, parquet aux ordres des politiques, politiques aux ordres du MEDEF, procureur qui réclamait une peine moindre, c'est une grande victoire de la justice, se mettrait-elle a être juste, si c'est le cas, que toute la pourriture de la grande bourgeoisie commence a trembler, c'est un grand jour !

  39. rodolphe13 dit :

    @ denisF et@ tilk
    Le document en question est lisible sur le monde.fr. Ceci dit, l'"aile gauche" des Solfériniens risque bien de s'arrêter là et le fait que Hollande soit en dessous des 20% de satisfaction, que les élections approchent n'est pas étranger à leur agitation bien tardive, bien d'accord avec vous. Cependant, les choses bougent quand même, à nous de saisir l'occasion !

  40. raymond nimes dit :

    La partition austéritaire écrite par la Commission européenne et exécutée chez nous par les violoneux Hollande, Ayrault, Moscovici et consorts fait qu'une partie grandissante de leur public siffle aux fausses notes et aux canards qui se succèdent. L'orchestre déjoue: comment pourrait-il faire autrement avec une telle partition et un tel personnage au pupitre ? C'est le moment de proposer aux électeurs et aux militants socialistes qui voudraient le rester de les inviter à entendre une autre musique: la nôtre.
    La proximité des municipales est une occasion heureuse qu'il faut saisir pour mettre au pied du mur et avant le premier tour ceux qui veulent vraiment lutter contre l'austérité en allant au delà d'un simple discours de circonstance électoraliste. Ceux qui, ne voulant pas se mouiller, grimperont haut dans l'arbre, montreront leur (faux) postérieur : très utile avant les municipales et les européennes. les autres devraient nous suivre dans les actions à engager.

  41. Guy 51 dit :

    @ 34 Denis F
    "appelle également à un « rassemblement de la gauche », avec le Parti communiste et le Parti de Gauche de Jean-Luc Mélenchon, qualifié d'« ardente obligation » (source Le monde.fr)"

    Pas de jugements négatifs hatifs, ni d'emballements, de toute façon il y aura vigilance, mais le résumé du Monde est à sa sauce. Dans le document original c'est ça :
    "Cette réussite passe aussi par l’implication de la gauche dans toute sa diversité. Il n’y a aujourd’hui de salut pour la gauche française que dans la construction de convergences entre les forces politiques et sociales qui la composent. Au moment où une partie de la droite radicalisée fait jonction avec une extrême droite plus menaçante que jamais, le rassemblement de la gauche est une ardente obligation."

  42. leb.lam dit :

    "L'aile gauche du PS semble décidée à vraiment bouger"

    Les 23 et 30 mars, ce sont les élections municipales et cette soit disant "aile gauche", ce sont des élus du PS, alors attention. Ces personnes là ont besoin de leur mandat d'élu et rien d'autre. Et des élections, cette année, il y en a. Municipales, européenne et sénatoriales.

  43. Cram cram dit :

    Outil facile pour nous que ces données chiffrées d'activité au Parlement européen et comparatifs proposés dans "ma façon d'être député" : beau boulot ! A nous de les servir sans modération dans le fil des discussions sur les blogs, journaux en ligne, et tutti quanti, pour remettre clairement les idées en place et rendre à César ce qui lui appartient, quand les mêmes serinades nous sont sempiternellement chantées.

  44. AF30 dit :

    @22 JULES IMPRÉCATEUR
    Le site d'analyses existe déjà, Acrimed. De plus ça tombe bien car ce lundi ils présentent une analyse du JT de France 2.

  45. maximilien R dit :

    L'aile gauche du Parti solférinien est entrain de se faire balader une fois de plus (changement de programme, d'horaire, de lieu... le changement c'est maintenant) et cerise sur le gâteau, pas moins de 23 intervenants à la tribune de la motion majoritaire, plus la présence de députés sensible aux sirènes du libéralisme. Une grande messe a eu lieu aujourd'hui à la maison de la chimie destiné à expliquer à ceux qui ne l'aurait pas encore bien compris, la politique libérale que souhaite pour la France Mme Merkel, l'UE et les marchés financiers. Nous ne pouvons faire confiance ni aux uns ni aux autres.

  46. gege dit :

    Très méfiant sur ce qui pourrait apparaitre comme un virage, surtout d'élus du PS sachant que les mandats locaux sont une "position de repli" pour ce parti de cumulard. Mieux vaut attendre et voir surtout quand on a à faire à des savonnettes. Plus crédibles seraient de quitter leur formation donc de rompre proprement avec la doctrine libérale. A suivre !
    Quant à Gautier Sauvagnac il n'est pas encore enfermé. L'appel va suivre puis pourquoi pas la cassation en espérant que le dévoué capitaine de pédalo fasse quelque chose pour ce "pauvre homme", ça permet de gagner quelques années.

  47. Jeanne MOLL dit :

    Bonjour,
    Faisons une manifestation large, très large au-delà des formations politiques. Entraînons-y tous les sympathisants et il y en a. Elle devra être celle du partage et de la liberté. Nous devons nous faire accompagner d'artistes et de pancartes positives et cinglantes. Habillons-nous en rouge (en espérant qu'on ait pas besoin de bonnets !) et existons aux yeux du monde tels que nous sommes, déterminés, lucides et surtout constructifs car "Nous, on peut" et faudrait le faire savoir ! Et je pense que faire masse tous à Paris, c'est mieux que dans chaque ville, même si ça dérange plus et coûte un peu de sous.
    Sinon, "branleurs" et "boule puante", j'aime bien... Peut-être parce-que nous fréquentons les chantiers ?

  48. Jean-François91 dit :

    @45 maximilien R dit:
    «L'aile gauche du Parti solférinien est en train de se faire balader une fois de plus... »

    Ça, c'est leur problème. Le plus grave c'est qu'ils sont surtout en train de nous balader, en faisant croire qu'il se passe quelque chose. Peuvent-ils ignorer qu'ils permettent surtout aux médias de circonscrire le champ politique à leur parti, pour un événement qui à la fin va faire pschttt. On en reparlera à la St Glinglin, quand ils auront compris que leur parti libéral ne changera plus jamais de cap. D'ici là c'est trompe-l’œil et trompe le citoyen.

  49. pascal des landes dit :

    Marchons, tous ensemble, et vite. Partout dans toutes les villes, sur tout le territoire, afin qu'aucune bonne volonté favorable à nos objectifs ne manquent. Partout, afin qu'aucun notable qui s'affiche à gauche puisse se défiler. Ainsi, les élus se réclament de la gauche auront à choisir entre rester notable ou rejoindre la riposte populaire et militante, pour une vraie exigence sociale, écologiste, solidaire, ferme face à la troika et à son zélé disciple de l'Elysée, de Matignon, etc. Ainsi les choses seront claires. Un pacte de solidarité pourrait être proposé en alternative à ce pseudo pacte de solidarité. La troika doit comprendre et ce gouvernement avec, qu'un peuple est déterminé à exiger l'arrêt de l'austérité, la relance et la reconstruction d'une économie fertile et propre, un euro au juste cours, et gérée politiquement, à son service, et que ce pacte n'est qu'une étape vers une riposte d'envergure, pour qu'ils s'en aille tous, s'ils continuent à ignorer leurs engagements. Paris capitale d'une coordination du premier mouvement populaire de refondation sociale de l'UE, ça aurait de la gueule. Marchons, ripostons etc.

  50. Wiz72 dit :

    Une marche oui, mais au final pour quoi faire ? On sait ce qui va se passer. Le Ministère de l'Intérieur va annoncer 300 participants, les médias vont reprendre ce chiffre en boucle, et dès le lendemain matin tout le monde aura oublié cette marche. On est en démocratie, il y a 2 élections qui arrivent, donc si on veut se faire entendre, il y a pas 36 solutions, il va falloir faire un gros score dans ces 2 scrutins. L'idéal serait que le PS se prenne la plus grosse claque possible. Pas dans l'espoir d'un changement de cap du gouvernement, ne rêvons pas. Simplement plein de socialistes (on l'a vu avec Hamon chez Ruquier) ne sont pas à l'aise avec la politique actuelle de Hollande, mais restent au PS parce que ça leur permet d'avoir une place de maire, sénateur, député européen (au choix). Seulement, si précisément beaucoup d'entre eux perdent leur place lors des 2 élections, là il y aura peut-être une chance que quelques-uns passent dans notre camp parce qu'ils n'auraient plus rien à perdre. Et ça, ce serait 100000 de fois plus efficace qu'une marche.


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive