14fév 14
François Hollande est un atlantiste de très longue date. Sa visite d’Etat aux Etats-Unis est pour lui une apothéose personnelle. Sur le plan politique, elle vaut certificat de bonne conduite délivré par l’Empire. Assorti d’un adoubement pour bons et loyaux services par le parti démocrate américain. A bouche que veux-tu avec Obama, Hollande s’est aussi livré a d’écœurantes scènes de fraternisation avec des patrons français et américains parmi les plus discutables, évadés fiscaux, délocalisateurs et sangsues de la défiscalisation. Tout cela a consterné les gens simples qui en ont été rendus témoins devant leur télé. Mais le plus méprisable de ces jours sans gloire restera son ralliement public sans condition au projet du Grand Marché Transatlantique. Est-il normal qu’un sujet aussi important, jamais évoqué par le chef de l’Etat en France ou devant les Français, soit abordé dans ces conditions ? Sous une signature conjointe avec le président de la partie contraire dans la négociation ? Et sur un mode aussi peu respectueux de l’intelligence de ses compatriotes ?
La réplique, nous venons de la lui donner au Conseil régional ile de France. A l’initiative de notre groupe, l’assemblée a adopté une motion déclarant la région Île-de-France « zone hors Grand Marché Transatlantique ». Et l’assemblée a donné mandat à Jean-Paul Huchon, de retour du voyage officiel, d’exiger l’arrêt des négociations. Le PS, incapable de se mettre d’accord, grâce à la résistance de sa gauche, s’est effondré devant la coalition d’arguments que nous avons formé avec les Verts et le groupe du PCF. En effet, cette fois-ci, le PCF d’Île-de-France a résisté aux injonctions du PS. Un petit signe encourageant dans une semaine si pitoyable de démonstration de subordination. On vient de le voir avec un retour sur l’affaire du logo du Front de gauche à Paris et dans les grandes villes. Hélas, alors qu’on croyait en avoir fini, nous y sommes replongés. Le PS a imposé au PCF parisien de rompre l’accord, pourtant a minima, passé avec ses partenaires sur ce sujet deux jours avant. Et il a imposé à Pierre Laurent lui-même un meeting avec Anne Hidalgo dans le vingtième arrondissement où il n’y a aucun danger pour la gauche qui s’y trouve ultra majoritaire. Mais c’est l’arrondissement de la tête de liste du Front de gauche, Danielle Simonnet. Qui paie commande. Résultat : la confusion est à son comble. Nos électeurs, à juste raison, se demandent à quelle sauce seront préparées les élections européennes et si nous allons devoir y supporter de nouveaux arrangements avec les socialistes et leur Europe. Comment aller les rassurer et les entraîner, flanqués des co-listiers de Jean-Marc Ayrault, Anne Hidalgo et de combien de ministres et de députés qui soutiennent la politique de droite du gouvernement en France et en Europe ?
Ici je vous fais une revue de détail de l’humiliante prestation présidentielle et de ce qu’elle annonce pour le pays. Puis je raconte un peu de mon stimulant séjour en Haute-Vienne, Creuse et Dordogne. Et j’évoque le retour épuisant à la « crise du logo ».
Le nouveau démocrate
François Hollande a été le premier Français à traduire la doctrine du « nouveau parti démocrate » de Bill Clinton dans les années 80. Il est celui qui, dorénavant, la met en œuvre en France des années après qu’elle ait sombré en Europe dans le social-libéralisme le plus échevelé et le plus droitier. Cette visite d’Etat a donc été une orgie d’atlantisme bu cul sec et à grands traits.
Face au pouvoir étatsunien on peut dire que François Hollande s’est montré de la plus extrême complaisance. Bien sûr on ne pouvait rêver qu’il importune Obama sur les droits de l’homme à Guantanamo ou dans les couloirs de la mort. Ni sur la chasse à Assange ou Snowden. En effet les droits de l’homme sont un sujet réservé à la Chine, à Cuba et ainsi de suite. De même, je n’espérais pas qu’il ait le cran d’aborder avec son ami le problème que pose son refus de signer les conventions sur les armes bactériologiques ou les retards dans la destruction des armes chimiques. Ou de signer l’une des conventions internationales que les Etats-Unis refusent de signer, comme celle sur les libertés syndicales, les droits des enfants ou les mines antipersonnel. Oublions le temps où la France respectait ses propres engagements au point de militer pour eux. Pourquoi Hollande y serait-il plus fidèle dans ce domaine que dans n’importe quel autre ?
Mais quand même ! Il y avait à dire sur les intérêts fondamentaux de notre pays dans sa relation aux USA. La presse de révérence s’est bien gardée de lui demander des nouvelles de ce qui a été dit à propos de l’espionnage des français par la NSA. La surveillance insupportable des citoyens par les autorités est également un sujet réservé à la Chine et à Cuba. Hollande a donc pu se débarrasser du sujet avec une simple mention vide de sens. Une petite tirade vite pondue, mal traduite de l’anglais, récitée à partir du catalogue des répliques offert par les ambassadeurs US en Europe. Pas de surprise : c’est celle que répètent, au mot près, tous les perroquets européens à l’exception de madame Merkel qui a l’habitude de se faire respecter. Jugez plutôt du vide : "Il y a une confiance mutuelle qui a été restaurée (et) qui doit être fondée à la fois sur le respect de chacun de nos pays et également sur la protection de la vie privée (…) A la suite des révélations de Snowden, nous avons établi une clarification entre le président Obama et moi-même sur le passé.» Le français approximatif sent sa mauvaise traduction. Le résultat est simple : les USA ne se sont pas excusés pour avoir espionné la France, ses ambassades et plusieurs millions de Français. Et ils n’ont pris aucun engagement pour le futur à ce sujet. Hollande ne leur a pas demandé non plus pourquoi il été poussé par la CIA au ridicule d’intercepter l’avion d’Evo Morales pour en déloger un Snowden qui ne s’y trouvait pas. Et il n’a d’ailleurs jamais exprimé de regrets de l’avoir fait. De toute façon il s’est assis sans état d’âme à la même table que le chef des espions nord-américains. Le général Keith Alexander était en effet présent au dîner d'Etat. Il a mangé de bon appétit. Tranquille. Ni regrets ni excuses.
Mais le comportement du président avec nos compatriotes sur place pose aussi problème. Il s’est comporté comme si les Français ordinaires expatriés n’existaient pas. Seul comptait le « monde des affaires ». Jusqu’à cette phrase ridicule de madame Fleur Pèlerin selon laquelle Hollande serait « venu donner des preuves d’amour aux patrons » ! De fait, le maximum d’égards a été réservé à ses éléments les plus discutables. A San Francisco, Hollande a donné une accolade à Carlos Diaz, un des leaders du mouvement des Pigeons de novembre 2012. Sa mascarade, organisée au compte des fuyards du fisc, a couté des milliards au budget de l’Etat et aux contribuables. Une accolade ! Comme au banquet des anciens à Tulle ! Au diner d’Etat, Pierre Gattaz était invité. On se demande pourquoi. Si Thierry Lepaon avait fait partie du voyage aurait-il dîné lui aussi ? Si oui, pourquoi n’a-t-il pas été invité ? Lui, ou Berger ou Mailly ? Le président « social-démocrate » ne croit pas que les syndicalistes des deux rives de l’Atlantique doivent être honorés et leur rencontres favorisées ? Il n’invite donc que les patrons ? Hollande avait-il besoin de surligner cette préférence devant la communauté française à San Francisco ? Pourquoi avoir parlé de « cet avantage d'avoir eu le président du Medef tout au long de mon déplacement. » Une bonne blague comme à Tulle aux vœux de la chambre de commerce ? « Vous pouvez l'applaudir. » rajoute le montreur d’ours. « Il sera même dit que j'ai fait applaudir le président du Medef » se congratule le jovial tout pétaradant. « Je ne doute pas qu'il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, j'imagine ». Que de choses dites des plus inacceptables sur le mode de la petite blague ! Dans les chaumières, la télé en a diffusé des images qui ont beaucoup choqué. A gauche, mais aussi à droite, nombreux ont trouvé que c’était vraiment trop. Gattaz, lui, ne s’est pas trompé sur l’aveu de faiblesse que tout le comportement du président exprimait. Il s’est donc permis ce que personne ne fait jamais : ouvrir une polémique de politique intérieure à l’étranger depuis l’intérieur du voyage officiel auquel il était associé. Et il l'a fait sur un mode spécialement hostile à notre pays. Car pleurnicher sur le gouvernement « par la contrainte » c’est apporter très directement de l’eau au moulin du french bashing ordinaire aux Etats-Unis et dans les milieux anglo-saxons.
Et le Grand marché transatlantique ? Pour moi c’est l’évènement ! C’est la plus importante des annonces faites par François Hollande. Il n’en a jamais parlé en France ni aux Français. Et là, tout d’un coup, juste avant de partir pour les USA, il fait une apparition spectaculaire sur le thème. Il co-signe avec Barack Obama une tribune où il annonce son ralliement au projet de Grand Marché Transatlantique. On y cherche en vain la moindre allusion, si légère soit-elle, à la moindre réserve, fusse à propos de la fameuse « exception culturelle ». Cette tribune est parue avant même le début de la visite du Président français aux Etats-Unis d’Amérique. Comme un visa politique. Lundi 10 février, dans « Le Monde » et le « Washington post », le maître et son fidèle porte-serviette français ont ainsi écrit que « le partenariat pour le commerce et l'investissement que nous cherchons à mettre en place entre l'Union européenne et les Etats-Unis constitue une vraie opportunité pour tirer parti des millions d'emplois que représentent déjà, de part et d'autre de l'Atlantique, les échanges entre l'UE et les Etats-Unis. ». Le raisonnement est bancal : si ces échanges « représentent déjà » des millions d’emplois à quoi servira l’accord ? Comment cet accord pourrait-il « tirer parti » d’une situation qui existe déjà ? Mais si on était méchant, c’est-à-dire totalement lucide, on dirait que, précisément, ce n’est pas une promesse, comme pourrait le croitre un lecteur rapide. C’est un aveu : il s’agit bien de tirer parti des emplois qui existent déjà en leur infligeant un meilleur niveau d’exploitation capitaliste. Quoiqu’il en soit, le plus important est que François Hollande présente cet accord comme une « vraie opportunité ». C’est toute une vision du monde qui s’exprime.
Sur ce sujet aussi Hollande en rajoute désormais sur son orientation libérale. Le lendemain, ce mardi 11 février, lors de sa conférence de presse commune avec Barack Obama à Washington, il a donc appelé à « aller vite » dans les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique : « nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ». Vous avez bien lu, François Hollande veut aller vite pour éviter les oppositions à ce Grand Marché Transatlantique. Car il connaît la réalité aussi bien que nous. L’accord ne sera pas conclu avant les élections européennes du 25 mai prochain. En conséquence, le prochain Parlement européen aura le pouvoir de rejeter l’accord conclu. Les élections européennes deviennent donc dès lors un référendum pour ou contre ce grand marché. Avec François Hollande, le PS choisi le « oui » aux côtés de la droite et du MEDEF. Son espoir est que personne ne s’en rende compte. On peut donc compter sur lui et sur le chœur des médias européiste (un quasi pléonasme) pour étouffer autant que possible l’enjeu. Pour notre travail, c’est une opportunité. Le retournement du couvercle du « oui-oui à l’Europe qui nous protège » a déjà fait ses preuves : il nous aide à cumuler l’énergie du « non » dans un même rejet du système politique et de sa deuxième peau médiatique. Le résultat est inéluctable. « Libération » avait injurié la gauche du « non » au lendemain du résultat. Il nous a ensuite poursuivis de sa morgue, de toute sa suffisance dogmatique et de toute sa capacité de manipulation visuelle et autres. Le lectorat du journal s’est effondré. Mais nous sommes montés à quatre millions de voix au premier tour d’une élection présidentielle ! A qui le tour ?
A Washington, François Hollande a vraiment été « the holly good felow », le « sacré bon gars » du MEDEF. En effet, le Grand Marché Transatlantique est une vieille revendication du grand patronat européen. Il figure encore au cœur de la longue « déclaration commune » qu’ont rédigée le 5 février dernier, le MEDEF et son homologue allemand, le Bundesverband der Deutschen Industrie (BDI). Cette déclaration commune balaye tant de sujets ! On peut dire qu’il s’agit d’un manifeste ! Il appelle à davantage d’austérité et de « compétitivité » en Europe. Et l’appel à la formation du Grand marché avec les Etats-Unis d’Amérique se trouve incrusté dans une ode au libre-échange. La « recommandation n°8 » (ben voyons !) appelle ainsi à « avancer vers l’ouverture des marchés mondiaux pour le commerce et l’investissement » et à « combattre le protectionnisme commercial ». Puis, le grand patronat français et allemand appellent à « conduire des négociations pour un accord commercial et d’investissement transatlantique (TTIP) dans une perspective de croissance et de création d’emplois : un TTIP réussi devrait prévoir une ouverture complète et réciproque des marchés ». Complète et réciproque rien de moins ! Voici pour le principe.
Quant aux détails, c’est affreux ! Les voici : « en dehors de l’élimination des barrières tarifaires, l’accord doit permettre de démanteler les barrières commerciales existantes du fait de normes et de règles différentes. » démanteler toutes les lois et règlements votés par les parlements nationaux, ouvrir une voie d’avance victorieuse à tous les contentieux que les firmes nourriront contre les états, voilà le projet ! Tout est à l’avenant : « Les marchés publics doivent être ouverts à tous les niveaux, ce qui signifie par exemple la non-application, aux entreprises européennes, des clauses de préférence nationale. Les services financiers doivent être inclus dans la négociation. Celle-ci doit permettre une meilleure harmonisation de règlementations multiples. De plus l’accord devrait également obtenir l’harmonisation des procédures de dédouanement ». Et le MEDEF français et le BDI allemand insistent sur le fait que « cet accord constituerait un progrès significatif pour le développement de règles mondiales ». En fait, il s’agit de réussir ce que l’organisation mondiale du commerce (OMC) ne parvient pas à faire pour le dérèglement mondial et la domination des normes anglo-saxonnes. Barack Obama n’a pas dit autre chose lorsqu’il a rappelé que ce « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement serait le plus important accord de libre-échange jamais conclu puisqu’il couvrirait près de 50% de la production économique mondiale, 30% du commerce international et 20% des investissements directs étranger ». Voilà le projet que François Hollande est allé approuver chez le maître américain ! Voilà le cœur de ce que nous allons combattre dans les urnes des élections européennes.
Sur la route, entre cerise et grenade
Cette semaine, la forme physique n’était pas celle qu’il aurait fallu. Je n’arrive pas à me débarrasser des suites du coup de froid de Marseille et de son eau glacée. On a donc décidé de limiter mes sorties en meeting à trois rendez-vous locaux au lieu des sept prévus et organisés. Pour les amis sur le terrain c’est une grande déception, et je demande qu’ils trouvent ici l’expression de mes regrets les plus sincères. Mais si je vous dis, moi, que je ne peux pas en faire davantage, quoique j’en aie eu tellement envie, c’est, croyez-moi bien, que je ne le peux plus. Pour autant, j’ai encore bien goûté le succès de mes trois rendez-vous de cette semaine à Limoges, Guéret et Bergerac. Partout, des foules de visages amis ont bondé les lieux de rendez-vous. A Limoges, dans le local de campagne du Front de gauche, autour du communiste Gilbert Bernard et de la pégiste Danielle Soury, on était comme sardines en boîte, dans une chaleur humaine tropicale. Gilbert, Danielle et moi nous étions perchés sur un rebord de mur pour nous adresser à nos amis joyeux et même chantant. A nos côtés sont venus les dissidents d’Europe Ecologie-les Verts. La moitié des effectifs locaux avait en effet voté la participation à notre liste indépendante et autonome. Désormais, eux aussi partagent avec nous ces élans collectifs de militantisme populaire de masse que nous retrouvons à intervalles réguliers depuis la présidentielle de 2012. Ils s’y sentent comme des poissons dans l’eau. Comme elles sont loin les froideurs clientélistes et bureaucratiques des faces de pierre du PS local ! Eux sont le froid de la fin qui essaie de tenir en laisse à clou tout ce qui veut vivre ! Cette joie d’être ensemble sentie en Haute-Vienne, je l’ai retrouvée à Guéret dans la Creuse puis à Bergerac en Dordogne. Elle est notre dénominateur commun. Elle vainc tous les obstacles et toutes les mesquineries.
Je parle ici des croches pieds qui m’ont été faits tout au long du parcours par une presse vrombissante sur « l’affaire du whisky de Périgueux ». Elle permettait en effet de mettre en scène mon « incroyable brutalité », comme dira un petit socialiste dans sa pelisse de « journaliste local ». Aucun, bien sûr, ne s’est soucié d’aller voir de plus près qui sont les individus concernés. Ma seule colère est que de tels olibrius aient été supportés dans notre parti si longtemps alors qu’ils terrorisaient les gens normaux et se comportaient de façon aussi inacceptable avec les autres camarades, notamment en matière de machisme ! Leur départ est vécu comme une libération par de nombreux militants, pour de très nombreuses raisons dont je ne veux pas surcharger ce récit. Leur notoriété d’un jour n’est due qu’à l’occasion fournie de me montrer du doigt. C’est vrai : qu’une chèvre bêle « mééé mééé » à mon passage et il y a toujours un « journaliste » disponible pour noter « mais, mais… » et suggérer que ma présence suscite des réticences ! A ce fond de scène se sont ajoutés, en Creuse et en Dordogne, les oukases des appareils communistes départementaux. Incompréhensible. Qu’ils fassent alliance c’est leur affaire, mais pourquoi me tirer dessus d’une façon qui les discrédite autant ? En Dordogne, de façon incroyable, le secrétaire fédéral communiste a même appelé à ne pas venir à mon meeting ! Le même qui ne m’a pas invité une seule fois à venir en cinq ans se plaint de ne pas m’avoir assez vu sur place ! Et cela après publication dans la presse d’une lettre ouverte écumante de fiel. Peine perdue ! Les militants communistes ont été partout au premier rang sur scène et dans la salle. A Guéret, les communistes sont d’ailleurs plus nombreux sur la liste du Front de gauche que sur celle des socialistes ! Les consignes d’appareils ont été tout simplement ignorées. Et à Bergerac, que la salle était comble ! « Sud-Ouest » titre « Mélenchon en force à Bergerac ». A bon entendeur, salut ! Le Front de gauche et l’élan de 2012 ne sont la propriété d’aucun appareil ni sa rente électorale privatisée. Localement, personne ne s’y trompe. Les ralliés sont surcajolés par les socialistes dans l’unique but de disloquer le Front de gauche. Mais au prix de quelle humiliation pour les communistes de base ! Entendre les refrains sur « davantage de service publics » quand on décide de participer a des listes qui ont renouvelé les contrats de privatisation de l’eau avec Véolia ou la SAUR comme c’est le cas à Guéret et à Bergerac, c’est dur à supporter.
Et bien sûr, après l’excitation clochemerlesque sur Périgueux, il a bien fallu en revenir à mon mot d’ordre : « moins de whisky, davantage de politique ». La presse locale est vite passée à autre chose, c’est-à-dire à ce qui signale un fait local : le nombre des personnes qui se sont déplacées pour s’inclure dans nos réunions publiques. De mon côté, je n’ai tenu aucun compte des médiocres. J’ai constaté avec jubilation l’échec des consignes d’appareil et l’impuissance d’une direction nationale qui ne contrôle plus rien et doit couvrir les excès locaux les plus stupides politiquement. Mais je ne me suis pas arrêté à si peu. J’ai donc appelé publiquement avec force au succès des listes dirigées par les maires sortant communistes de Dordogne. Mais j’ai surtout salué spécialement nos amis de Sarlat. Ils font en effet une liste autonome autour de la communiste Annick Legoff et des camarades du NPA, avec l’appui du PG !
Mon trajet a donc porté ses fruits. Les démonstrations de force ne sont pas les miennes, il faut bien le comprendre. Les gens qui se déplacent connaissent bien le contexte local et ses embrouilles parfois misérables. C’est leurs regards qu’il faut consulter pour comprendre ce qui se passe. Les nôtres sont des gens dont l’esprit critique est ouvert. Ils regardent tout ce qui se met en travers du sillon politique ouvert avec la présidentielle comme un insupportable retour à l’impuissance politique qui régnait avant cela. Aucun appareil ne peut se mettre en travers de cet élan. La preuve par Limoges, Guéret et Bergerac. Les gens se déplacent, donc, mais c’est pour faire une démonstration pleine de sens politique. Ils n’assistent pas à une réunion : ils s’impliquent dans une action politique dont je ne suis que le porte-parole irréductible. Que je survive politiquement, que je sois en progrès, paraît-il, dans les enquêtes, et tienne bon face à tant d’outrages, tant de médiocrités politiciennes et médiatiques, ne renforce pas seulement le respect qui se porte vers moi venant des nôtres : cela leur donne confiance en eux-mêmes, car eux-mêmes ne veulent pas céder non plus et se sentent encouragés par mon mépris pour les douceurs de la subordination. Et comment prouver qu’il y a toujours une gauche dans le pays sinon en le montrant par sa participation personnelle ?
Evidemment, de mon côté, je veille à jouer pleinement le rôle du collectif, comme patrimoine commun de cette nouvelle gauche en construction. A Limoges, je soutenais une tête de liste communiste comme je l’ai fait déjà à Tarbes, Pau et Calais. A Guéret, un dirigeant national du PG ; à Bergerac, une tête de liste Europe Ecologie-les Verts. Partout où l’on fait le choix de l’autonomie à gauche et de la radicalité concrète, je prends ma part du combat, du mieux que je peux, sans tenir compte de l’étiquette ni du dosage des listes. En attestent mes tournées sur le terrain. En témoigne ce fait que le Parti de Gauche étudie la possibilité de proposer mon soutien écrit à tous ceux qui le souhaitent du moment qu’il respecte ces quelques principes d’action.
Dans cette tournée j’ai pris la mesure de la nouveauté qu’est notre présence. Je n’en donnerai que l’exemple de Guéret. Le premier évènement sur place c’est qu’il existe une deuxième liste à gauche. Du jamais vu depuis une éternité. L’état-major local du PS n‘y croyait pas. La soirée à laquelle j’étais invité était consacrée à la présentation de la liste. Un coup de tonnerre dans le ciel sans nuage de la domination permanente du PS local. Ce PS que j’ai connu à Guéret remuant et parfois anticonformiste est aujourd’hui muet et routinier. C’est un parti pauvre en militants mais riche en clients. Une petite chose anémiée, sans débat, sans enjeu sinon sa perpétuation qui est aussi celle des mêmes aux mêmes places. Un zeste de goujaterie en plus, peut-être ?
De notre côté l’ambiance est à l’inverse ! David Gipoulou, la tête de liste, est un ancien socialiste, membre fondateur du PG ! Une forte tête tranquille. Sa liste unit le PG, le NPA et des écologistes devenus indépendants. Mais le plus spectaculaire est que sur 33 membres de la liste, il y a 13 communistes militants ! Ils sont en rupture avec la décision locale acquise par une majorité d’une voix, bien malade, en faveur de la subordination aux socialistes. Au final, ça fait une liste très bien ancrée à gauche et très fortement marquée par l’action syndicale et associative. A cet événement s’en est ajouté, le soir même, un autre. Christian Audoin, notre leader au Conseil régional, l’organisateur de notre percée à 20 % aux élections régionales, est venu donner le parrainage de « Limousin terre de gauche » à la liste de David Gipoulou. Cela faisait beaucoup d’émotion dans un même moment, dans un même endroit. Sans savoir, bien sûr, ce que sera le résultat, nous savons que nous avons déjà fait d’immenses bonds en avant. L’indépendance est conquise, le programme unit des consciences éparses, le travail de terrain met en mouvement et il éveille les consciences. Ainsi, le plan de marche est tenu.
Retour forcé à la crise du logo
Le matin de mon retour de Bergerac, il y avait une grande agitation sur les listes de discussion du parti. L’affiche officielle d’Anne Hidalgo à Paris venait de sortir, ornée du logo Front de gauche. Elle est vécue dans nos rangs comme une gifle très dure. Après quinze jours d’attente, nous avions eu la publication d’un texte cauteleux, en pur charabia, dont on nous a d’abord annoncé que son application rendrait tout plus clair. Ensuite, lundi, Marie Pierre Vieu prenait des engagements fermes au nom de la direction communiste, devant les responsables communistes parisiens, devant Eric Coquerel, secrétaire national de notre parti, et Martine Billard, notre co-présidente. Le logo ne serait pas mis sur les documents officiels de la campagne socialiste. C’est-à-dire aucune affiche officielle, profession de foi, bulletin de vote. Une confirmation écrite était annoncée pour le lendemain. Cette disposition ne serait pas étendue à toutes les villes, mais elle le serait cependant là où les communistes font liste commune avec des ministres du gouvernement. Certes, c’était là une réponse à minima, mais elle permettait de tourner la page. En fait la réponse écrite et « claire » de la direction communiste est bien venue le mercredi. Elle a été publiée sur les murs de Paris : sous le visage de la candidate du PS, sur l’affiche officielle, on peut voir le logo du « Front de gauche ». Retour à la case départ, mais cette fois ci avec une duperie organisée. A cette heure, j’avoue ma perplexité. « La crise est derrière nous », avait pourtant déclaré Pierre Laurent. Je ne m’attendais pas à ce retour volontaire dans la crise. Pourquoi ce revirement ? J’essaie de le comprendre.
Pitoyable direction du PCF de Paris qui n’ose plus s’afficher sous son seul nom, ni assumer ses choix politiques sous son propre drapeau. Mais que le dépit ne nous égare pas. Je dis que le piège, ce serait de confondre ce pauvre avatar parisien avec le parti informel des communistes que je rencontre partout sur le terrain. Ceux-là tiennent parole, et restent faits de fraternité, d’honnêteté et de courage individuel. Le devoir d’unité et l’exigence de clarté peuvent marcher de pair. Avec tous ceux qui le veulent, de quelqu'horizon qu’ils viennent à gauche, il faut continuer à ouvrir la marche sur cette ligne de crête.
Pour le reste, à quoi bon discuter encore ? Je pense que nombre de citoyens qui s’intéressent au sujet se sont fait leur idée sur ce naufrage. Le problème, ce n’est plus tant l’exécutant de la manœuvre. Le problème vient plutôt des commanditaires à qui cette manœuvre profite. Madame Hidalgo le sait parfaitement : ce n’est pas le Front de gauche qui est sur sa liste. Doit-on en déduire qu’elle veut utiliser notre sigle pour détourner des électeurs en les trompant ? Madame Hidalgo est la bénéficiaire de cette tentative de détournement de suffrages. Mais l’a-t-elle sollicité ? Voilà la question qu’il faut se poser. Il ne faudrait pas accuser et découvrir ensuite que chacun, et même elle, aura été manipulée. Pour ma part, je n’imaginais pas Anne Hidalgo dans ce rôle médiocre. Ce n’était pas l’idée que je me faisais d’elle. De toute façon, la réplique viendra.
Elle viendra dans les urnes. Tout le monde le sait. D’où la hargne des socialistes et de leurs supplétifs sur le terrain. Le résultat nous sera acquis à proportion de la difficulté que nous aurons surmontée. La construction politique, qui résultera du travail accompli sous notre drapeau indépendant, élargit les rangs des têtes dures et l’influence de nos idées. D’ores et déjà nous sommes la troisième force dans les enquêtes, si orientées qu’elles soient. Oui, c’est dur pour nous. Nous affrontons toutes les difficultés habituelles plus une armée de tireurs dans le dos. Et la tenaille est de retour. D’un côté, des sondages aux questions bien orientées, où n’est jamais évoqué le nom du Front de gauche (le staff d’Hidalgo y veille avec soin) ni le mien, qui appuie pourtant très visuellement la liste de Danielle Simonnet. Celle-ci est présentée comme « liste PG », comme si nous étions seuls en lice. De l’autre côté de la pince, c’est de nouveau la mise à l’écart médiatique et le harcèlement de la bien pensance. Tous jouent la bienveillante cécité avec un PS parisien donné gagnant d’avance, pour qui cette élection est vécue comme une formalité.
Mon principe est le suivant : les dirigeants communistes parisiens font bien ce qu’ils veulent, c’est leur droit le plus strict. Mais ils n’ont pas le droit de nous impliquer dans des combinaisons avec les socialistes dont nous ne voulons pas. La conclusion qui s’impose c’est qu’il ne sert à rien de continuer à travailler comme nous le faisons, car nous sommes les dupes de ce système. Il n’a rien à voir avec la méthode de la révolution citoyenne dont il est l’antithèse. Et ce qui nous intéresse, nous, c’est tout ce qui, dans le processus électoral, permet la marche de la révolution citoyenne. C’est-à-dire tout ce qui fait avancer la conscience et la maitrise par le grand nombre du processus politique pour sortir de la « crise économique ». Certes, nous allons avoir de belles percées locales sur notre ligne là où nous sommes présents en tête de liste ou derrière un communiste, un NPA ou un Vert. Mais, globalement, le résultat est illisible pour l’alternative que le Front de gauche avait pour objet d’incarner, du fait de ces municipales à géométrie variable. Quelle image reste-t-il de notre sigle après un tel traitement ? Je ne sais pas. Je sais seulement pourquoi et comment on en est arrivé là. Tous nos niveaux d’action doivent donc en discuter. Cela n’est pas réservé aux militants des partis concernés. Les citoyens engagés devraient y prendre leur part. En tous cas, les organes de coordination comme notre Conseil national de ce week-end vont y réfléchir. Comment reprendre le fil de la construction politique pour laquelle nous avons fait tant d’effort depuis cinq ans ? Comment trancher les divergences d’analyses et de stratégies dans une coalition comme le Front de gauche sans une organisation commune ouverte à toute personne qui en fait le choix, sans être pour autant membre d’un de nos partis ? Bref, comment la stratégie qui a présidé à la construction du Front de gauche peut-elle reprendre son cours en dépit des blocages d’appareil ?
Bonne idée de la région Ile de France concernant son refus du marché transatlantique. Est-ce que les régions seraient en mesure d'en faire autant et de refuser ce grand marché transatlantique ? C'est exellent de mener les élections européennes en autre sur le thème du refus du grand marché transatlantique. Personne nous informe sauf le PG alors oui il faut en faire un référendum !
Il ne peut y avoir photo ! Quand des hommes et des femmes sont convaincus d'une pensée, ils doivent lutter. Point barre. Si vous baissez aussi facilement les bras, c'est que vous n'êtes pas convaincu. Le Front National vous accueillera à bras ouvert. Basta ! Qui n'est pas divisé ? la droite en déroute ? la gauche ? Faut dire que Hollande fait fort. Si tous les mouvements de gauche voulaient bien se rassembler, il y aurait belle lurette que nous serions passés à autre chose : mais non, ils sont tous têtus comme des baudets. Incroyable.
Je suis totalement d'accord avec ce billet.
Pour ce qui est de Mr Hollande et consorts, que leur apprend-t-on à L'ENA ? Le respect de la nation et de ses citoyens ? de la parole donnée ? Sans doute pas. Mais quoi d'autre? La gestion des intérêts supérieurs de la France? Mais vous rêvez mon bon monsieur! Sans doute leur apprend-t-on comment se coucher devant les adversaires des intérets du peuple et de la nation et je ne sais quoi d'autre.
Que Anne Hidalgo, ou même Benoît Hamon, n'appellent pas à cette délibération sur l'arrêt des négociations sur le TTIP, on pouvait s'y attendre. Mais où est la cohérence de Pierre Larrouturou, en s'abstenant, et donc en engageant la neutralité de Nouvelle Donne sur ce sujet, avec la position de Susan George et Patrick Beauvillard [...]
Je ne suis ni militant ni adhérant du PC mais cela fait quarante ans que je vote PC. Je dis ici, haut et fort, que si le Front de gauche éclate à cause de l'attitude honteuse du PCF lors de ces élections municipales, je cesserai d'aller voter pour ce parti. Je préfère m'abstenir, quitte à faire passer la droite, plutôt que de voter pour des casseurs d'union de gauche. Déplorable comportement d'un parti qui se dit être le défenseur de la classe ouvrière, décidément tout arrive même à 61 ans.
J'ai été communiste toute ma vie, mais là trop c'est trop : qu'ils aillent au diable faire leurs grandes déclarations sur les injustices tout en s'alliant avec les copains du Medef. Je partage l'idée de laisser tomber en l'état le Front de Gauche : ouvrons un nouvel horizon sur d'autres bases qui ne permettront pas ces infâmes magouilles. Plus tôt ce sera mieux cela vaudra. On serait au moins assuré de la fidélité d'une bonne majorité de membres et ex membres du PC. Les autres on s'en fout, qu'ils se battent entre eux pour garder un ou deux sièges ! Au moins ce sera clair, et surtout cela permettra d'avancer bien plus vite sans avoir à perdre notre temps avec ces crapuleries.
Sur cette histoire de logo, Je ne sais pas qui du PS ou du PCF a décidé de cette tromperie, mais il y a un moyen simple et efficace d'obtenir son retrait des affiches de campagne PS-PRG-PCF, en faire une condition nécessaire à une fusion des listes aux second tour, ça les fera réfléchir.
Il faut se faire respecter. Sinon on se fera écrabouiller à n'en plus finir, il n'y a qu'à voir se qui se passe avec les verts. Le PS, si on lui offre le petit doigt, nous bouffera le bras, et puis les autres membres, et puis la tête. Voilà pourquoi cette histoire de logo n'est pas secondaire. Soyons fermes et inflexibles sur cette revendication.
Je suis de plus en plus déçue par les partis de gauche, la plupart de leurs dirigeants sont bien trop loin du peuple, aussi nantis sinon plus que ceux de la droite. Tant qu'elle a été aux commandes du PC j'ai toujours voté au premier tour pour Arlette Laguiller à qui personne n'a jamais pu reprocher une grande fortune ou des intentions d'enrichissement. Ce que nous voyons à présent ce sont des députés, des ministres soucieux avant tout de leurs gains. Que nous reste-t-il nous qui vivons de minimas et nous en contentons. Il est temps qu'une révolution arrive. A l'horizon je ne vois que ton parti, Jean Luc, qui au moins se donne la peine de connaitre les aspirations du petit peuple et d'en parler. J'espère ne pas me tromper.
@Maignial "mais il y a un moyen simple et efficace d'obtenir son retrait des affiches de campagne PS-PRG-PCF: en faire une condition nécessaire à une fusion des listes aux second tour, ça les fera réfléchir."
Voilà l'argument qui me perd, parce que la perspective d'une fusion au second tour me paraît en elle-même enlever de sa légimité à la colère concernant l'utilisation dévoyée du logo par Hidalgo and go. Ceux qui l'ont permise, contre leur engagement à ne pas l'utiliser, d'après les dernières précisions données par Jean-luc Mélenchon, auraient alors beau jeu après coup de dire "Tout ce foin pour ça." Il semble aussi que pour plusieurs d'entre nous, la perspective d'être appelés à voter une nouvelle fois pour le PS soutien à ce gouvernement atlantiste néo-libéral serait la goutte qui ferait déborder le vase.
Etiquettes, logos, signalétiques commerciales. Plutôt qu'un logo, une ou deux phrases clés, chocs exprimant l'objectif du combat : la création d'emplois par une planification dynamique écologique-stop aux gaspillages de l'énergie- la sobriété pour les riches- l'indépendance alimentaire sans pesticides ni OGM- partage du temps de travail- dignité pour tous..
Le Front des partageux lucides! Oui à un rassemblement comme cela avait été demandé par le PG à entrée directe sans être encarté. Si le PG avait eu plus confiance en lui, en tous ces militants divers imaginatifs, convaincus il aurait plus de poids. Le PCF a une grande histoire, des militants pleins de qualités mais le pied sur la pédale de frein. Jamais dans notre collectif nous n'avons pu aborder cette question pivot à tous les choix qu'est celui de l'énergie. Alors allons-y.. les bouleversements climatiques sont là, frappent. Beaucoup de savoirs, ne laissons pas l'Empire américain et ses transhumanistes tirer toutes les ficelles. Les catastrophes actuelles ravagent les pays, mais les Etats ne signent pas les accords pour arrêter ce libéralisme dévastateur. Etre cohérentssur des priorités claires.
Bonjour,
Je suis vraiment déçue de la décision du PCF d'abord par le fait de faire une liste commune avec le PS à Paris et maintenant de participer (Pierre Laurent) à un meeting avec Mme Hidalgo, le PCF est tombé bien bas, comment faire alliance avec le PS qui ne prône que l'austérité, des cadeaux aux entreprises qui licencient à tour de bras, et de faire des supers profits sur nos impôts pour les donner à leurs actionnaires. Non vraiment cette bande de solfériniens sont à la botte du Medef et de la finance. Que les gens vivent de moins en moins bien, qu'ils croulent sous les dettes, qui n'arrivent plus à finir leur mois sans être dans le rouge et bien souvent vers le 10/15 du mois, cela ne les dérange pas, c'est pas leur problème, par contre faire les fonds de tiroirs chez les gens les plus modestes, ça ils ont le premier prix. Tout ce que je sais, je viens d'avoir 66 ans, cela fait 45 ans qu'on me berne, donc c'est fini, je ne veux entendre parler des socialistes, comme il n'y a pas de liste du FdG à Epinay sous Sénart, j'irais voter, mais blanc.
@Md59 (101)
Il me parait évident que nous devons relayer dés maintenant la décision du CR d'Ile-de-France (rapport CR 21 14) "La région Ile-de-France hors Partenariat Transatlantique de Commerce et d'Investissement (TTIP)" aux élus de nos propres conseils régionaux, non pas pour les mettre au courant, mais pour manifester notre appui à ce Non TTIP (comme notre NON29MAI05)
Ce n'est pas aux lendemains des élections qu'il faut se mettre en route pour une Europe solidaire, c'est maintenant !
Cher camarades quellles que soient les décision du Parti de gauche, on se retrouvera dans l'action ensemble il ne faut pas dramatiser je comprend mon ancien parti PCF on doit garder nos municipalités être présent même minoritaire dans ceux de gauche, enfin celle du Parti Socialiste car on ne peut laisser la chaise à encore plus de socialistes dans certaines villes dirigés par eux n'importe comment. Les dirigeants socialistes font exploser avec Hollande et sa politique car beaucoup n'acceptent pas ce qu'il fait on les retrouves dans les manif certains députés de chez eux critiquent fermement jusqu’où vont il laisser notre camarade G Filoche critiquer la politique de Hollande il va t'y avoir des changements profond chez les dirigeants socialistes certains n'ont plus confiance et d'autre iront à droite au centre regardez ce qui se passe en Italie. Seul la lutte servira à changer un grand mouvement de raz le bol est en marche. Les Le Pen n'ont plus d'arguments. Mais attention à la droite unie danger ça ne peut plus durer de donner au patronat ça ne peut plus durer ce chômage chez les jeunes un peu plus vieux que 25 ans les gros perdants des contrats d'avenir.
Bien entendu, la vraie gauche ne peut être que déçue par l'attitude de nos amis communistes. Il faut dire que leur parti, si puissant jadis, mais passé, dans les années 80, sous le laminoir du PS mitterrandien, ne représente réellement plus grand chose. Je plains les militants sincères, pour la plupart très anciens, qui ont crû, le temps d'une merveilleuse présidentielle, à la résurrection de leur mouvement. Patatras ! Quel gâchis ! Aujourd'hui, il est patent que le PCF sert de paillasson aux solfériniens, lesquels sont, généralement, farouchement anti-communistes. Pour ma part, je n'en connais pas de pires. En tout cas, dans le Limousin, c'est une évidence. Un héritage d'André Chandernagor, notamment. Les pauvres ! Et, que dire de la gauche du Parti Solférinien ? A la question, pourquoi tant critiquer votre gouvernement et rester dans votre parti, on vient de me répondre qu'ils ne veulent pas abandonner leur parti aux socio-libéraux !
Cher Jean-Luc, soignez-vous, on a besoin de vous en pleine forme, et avec les amis du PG, tenez bon ! Plus que jamais, autonomie.
Un grand merci à Guy-Yves Ganier d'Emilion@64 de nous avoir mis le lien permettant de suivre en différé les débats du Conseil Régional d'Île de France sur la "niche" ayant permis au groupe FdG de faire voter sa motion sur le GMT. C'est un document particulièrement pédagogique que j'incite tous ceux qui ne l'ont déjà fait à visionner. Edifiante leçon de choses politique en effet, que d'y voir et entendre, dans leur récital de langue de bois en duo, les pitoyables et honteuses tentatives des deux représentantes des groupes PS puis PRG-MUP, pour interdire le débat et renvoyer la motion aux oubliettes, dans la droite ligne des propos de Hollande au cours de sa conférence de presse idyllique avec Obama, cités et commentés par Jean-Luc, sur l'urgence de faire aboutir le Traité avant que les peuples aient le temps de se réveiller. Magnifique et percutante réplique de François Delapierre, suivie et appuyée d'une talentueuse intervention de Gabriel Massou. Quant à Larrouturrou, la combativité de sa "Nouvelle Donne" s'est trouvée brillamment illustrée par son choix d'un courage exemplaire de... ne pas participer au vote !
Je me demande comment aurait réagit le PS si certains de leurs membres, avaient décidé de rejoindre une liste Front de Gauche tout en gardant leur étiquette du PS ? Je trouve regrettable que, sous couvert de décision démocratique, on soit face à une logique d'intérêts particuliers : avoir le plus de places possibles.
Quand au Traité-machin-pipeau, je parie qu'on va nous le vendre façon "libération de 1944" par le "grand frère" américain qui, une fois de plus, nous sauver la mise. Mais, en définitive, cela ne vise qu'à prolétariser encore plus les masses (il le fait déjà beaucoup avec ce qu'ils appelle les "réseaux sociaux") et accaparer nos savoirs-faire (vous savez, comme pour les brevets d'Alcatel-Lucent). Avec ça, l'Europe sera juste la zone la plus avancée du Tiers-Monde (ou plus exactement : du monde non-nordaméricain)
Fraternellement
La diarrhée verbale d'Assouline a été absolument insupportable. Ces socialistes ne comprennent décidément rien à ce qui se passe en France.
Bravo pour votre "débat" avec D. Assouline ! On enrage pour vous, et pour nous. Ne cédez pas, jamais !
Bien Jean Luc, faut il être triste ou estomaqué que ce pauvre monsieur Assouline fut votre ami, c'est incroyable.
Pitoyable prestation de la "gôche" totalement nulle que nous avons contribuée à mettre en place, en la personne d'Assouline ce soir sur BFM TV. Merci pour votre calme Mr Mélenchon. Ces émissions sont toutes bâties sur le même type, et ressemblent à une arène, où des journalistes aux dents longues captent la vedette, coupent sans arrêt la parole à l'invité, rendant son message inaudible, posent des questions sans intérêt, et pour finir invitent en contradicteur un personnage qui se ridiculise, et ridiculise le parti qu'il représente. Bref, un grand classique !
BFM s'est conduit en goujat. Bolloré peut envoyer un chêque de remerciement ! Quand à Assouline il oublie de dire qu'il doit son siège de député à notre désistement. De plus il a fallu se farcir des pages de pubs que j'ai zappé. Quelle patience de ta part Jean-Luc ! Aucun des participants qui se disent "journalistes" n'ont évoqué la GMT ! Terrain miné. Et cette brusque coupure à la fin. Quel scandale de la part de cette perruche ! Ils étaient la pour t'empêcher de finir tes réponses. Marre de cette télé !
C'est on ne peut plus clair, les socialos sont aux abois. Pour Assouline comme pour Cahuzac et tous ceux qui accepteront de se trouver en face de Jean-Luc ce sera la même tactique. Il leur faut à tout prix éviter le débat sur le fond. Et la journaliste qui n'a pas arrêté la logorrhée de ce pauvre minable est complice. Il faudra se préparer la prochaine fois à ce type sournois d'attaque et ne plus jamais faire confiance à qui que ce soit. Cool, ils se démasquent et se discréditent tous seuls. Et il faut leur dire merci de nous avoir accordé une si longue antenne ! Mieux vaut Le Pen : ses idées sont bien moins dangereuses pour l'oligarchie en place.
Tiens bon Jean-Luc les spectateurs de BFM sauront faire le tri, tout au moins ceux qui sont de bonne foi.
Désolé mais j'ai zappé l'émission de BFM TV. La journaliste blonde (n'y voyez pas de machisme) dont j'ai oublié le nom m'a franchement gavé. Elle n'a même pas eu la politesse de laisser répondre celui à qui elle posait des questions. Quand à D.Assouline, dans la même veine, il aurait fait un bon procureur lors des procès staliniens. Mélenchon seul ? Et pourquoi donc perdent-ils tous leurs nerfs quand il se trouvent face à lui ? Grotesque mais vivifiant pour ceux qui luttent pour un vrai changement.
Bonsoir,
Je n'en peux plus. Le débat sur BFMTV a été de grande tenue jusqu'à l'arrivée de ce moulin à parole qu'est David Assouline venu nous réciter comme un perroquet son catéchisme avec une reelle arrorance visant à occuper le champ de la parole pour ne pas laisser le moindre espace à JL Mélenchon en jouant de l'obstruction verbale, du mensonge et de la caricature outrancière avec un mépris assumé de son interlocuteur. Comment peut-on garder son calme face à un pareil comportement. Tout y est passé avec non pas la volonté d'en découdre en abordant lucidement et sereinement les problèmes de fond, mais en faisant tout son possible pour déstabiliser son adversaire en usant de techniques déjà vues dans d'autres face à face célèbres. Assouline n'en est pas sorti grandi et s'est montré bien petit, n'ayant rien démontré si ce n'est sa capacité à parler pour ne rien dire sans reprendre son souffle couvert par l'extraordinaire mansuétude de la meneuse de cet anti-débat, réussissant même à se montrer bien impolie en coupant la parole à l'invité d'une manière particulièrement insolente à la fin de l'émission.
Dire que Jean-Luc Mélenchon fait le jeu de la droite et de l'extréme droite et faux, ignoble mais aussi imbécile. La grande majorité des électeurs du FdG s'il n'existait plus, avec cette impopularité record actuelle du pouvoir ne reporteraient certainement pas leurs voix sur le PS. Ce qui signifie au mieux, que l'abstention bénéficierait mécaniquement à la droite et l'extréme-droite, s'en rend t-il seulement compte.
Hors cela, il s'est révélé au fur à mesure de son déroulement que cette émission n'a encore été en réalité qu'un véritable piége pour démolir Jean-Luc Mélenchon comme souvent. Le summum étant atteint avec un harcélement à peine dissimulé pour lui faire dire qu'il était seul, laché par tous et le FdG en perdition.
Décidément nous pouvons étre fier de lui, espérons qu'il tiendra face à ce rouleau compresseur sans morale et sans pitié pour ceux qui résistent aux chiens de garde du système. Honneur à toi Jean Luc et tiens bon.
Il y a François l'Américain, Assouline son petit chien, et les journalistes présentes les chiennes de garde mais, de l'ordre établi seulement. Malgré la bouche plus que pâteuse du porte flingue du PS à cause de sa rage teintée de panique (cela se voyait à l'écran), JL Mélenchon en particulier sur la question de la retraite fut très explicite excellent. Il a mis également le curseur au bon endroit concernant les relations avec le PCF. Il a certainement pensé à nous les militants nous sommes très nombreux, il nous rencontre dans ses meetings comme indiqué dans ce billet.
Bordeaux Sud-Ouest titré : Le FdG 7 % devant Colombier (FN). On continue !
Jean-Luc,
Ce David Assouline-là n'est pas de gauche ! En plus de ce bavard irrespectueux, tu as eu droit à de vrais chiens de garde, bien agressifs, qui n'ont pas hésité à mordre. Mais pour eux, évidemment, le violent, c'est toi. Cette agressivité entretenue génère une tension assez difficile à supporter, mais en même temps nous donne une idée de ta dimension : "y'a pas photo !" Toute mon admiration pour le courage, la retenue, l'énergie et l'intelligence dont tu fais preuve inlassablement. Merci d'exister et de si bien servir l'Humanité.
On lâche rien !
Bonsoir Jean-Luc, bonsoir amis. Tiens bon Jean-Luc, tiens bon. Nous sommes tous épuisés après avoir vu cette horrible émission sur BFM TV. Nous avions tous une pensée affectueuse pour toi qui te bats avec nous, jour après jour et qui dois affronter cette meute enragée. Mais souvenons-nous. La veille des élections présidentielles Jean-Luc était au plus haut. Puis ce fut le bashing médiatique et le tapis rouge pour LePen. Quant aux législatives, n'en parlons pas. Et bien on assiste à la même manipulation. Les sondages ne sont pas mauvais pour le FdG et Jean-Luc gagne en popularité tandis que la blondasse perd des points. Alors ils attaquent de nouveau. Et les socialistes deviennent fous. L'hystérie d'Assouline est symptomatique de leur peur. Courage camarades. Prends soin de toi Jean-Luc.
Assouline discrédite par son comportement sa personne et le pouvoir dont il est sensé en être le porte parole. Ils en ragent tous, gouvernement, médias, et copains du moment de la clairvoyance politique de J.L. Mélenchon. L'inquiétude est grande au Parti socialiste. Le Parti de Gauche n'est point isolé, car si tel était le cas quelles seraient les raisons de ce déchainement pour le combattre.
Trop c'est trop. Ce genre de faux débat nous est-il vraiment profitable ? Voire Jean-Luc ainsi livré aux chiens... de gardes est insupportable. Et quel irrespect de la part de l'ensemble des intervenants à ton égard. Je trouve qu'on a atteint ici des sommets dans le mépris, l'insolence, jusqu'à l'insulte finale lancée par cette petite pimbêche écervelée. Non, le Front de Gauche n'est pas mort, même s'il vient à changer de nom, ce qu'il incarne ne meurt pas, et ceux qui le portent sont chaque jour plus nombreux, à l'instar des chômeurs et de l'injustice sociale croissante. Les libéraux de tous poils le savent, et leur rage qui s'intensifie à notre égard en témoigne.
David Assouline se glorifie d'avoir été 20 ans dans l'enseignement avant de trouver un mandat d'élu après de multiples défaites et des scores de l'ordre de 2%. Par la faute du gouvernement de droite actuel, je partirai à 62 ans à la retraite avec 43 ans de versement sans pouvoir bénéficier du fait de la loi des carrières longues. La retraite à 60 ans doit être revendiquée malgré le désarroi général. Que dire de la loi sur le logement quand le bâtiment est en grande difficulté et les collectivités territoriales étouffées, vous pouvez voter des quotas de logements sociaux de 30 voire 40% si l'argent n'est pas là, à quoi ça sert ? Les réformes sociétales ne sont pas la chasse gardée de ce gouvernement et sont-elles les préoccupations premières de la population? Assouline à quand une véritable fiscalité juste? Quand seront interdits les licenciements boursiers ? Quand l'ANI sera abrogée ? Les derniers récalcitrants doivent réaliser que nos voix ne peuvent plus se mélanger avec celles de ce genre de personnage.
Il fait du bien ce sondage, et bravo pour l'endurance et la ténacité chez BFM !
David Assouline ? Un secrétaire d'une Section socialiste en débandade qui débite son catéchisme pour retenir les militants qu'il prend pour des crétins. C'est bon, l'égalité homme-femme existe, du moins dans les médias. J'ai entendu dans cette émission des harpies, pas des journalistes ! Tenez bon Jean Luc.
Pierre Laurent est tombé sur la tete j'apprends qu'il va preter main forte a Anne Hidalgo, là ou se présente Danielle Simonnet, mais ce n'est pas son concubin ou compagnon depute PS qui a voté tout ce que Hollande nous inflige. Alors Pierre Laurent a quel jeux tu joues là !? Demain je rends ma carte mais communiste je reste, si tu veux te retrouver a 1% continues mais sans moi. Le PCF ce n'est vraiment pas ce que j'ai connu, reveille-toi bon sang il est encore temps.
Bravo Jean-Luc face a Assouline tu as su garder ton calme. Je ne peux plus supporté de voir quelque soit le solferinien Assouline en fut l'exemple ce soir. Courage Jean Luc tu nous donnes tant d'espoir mais prends bien soin de toi.
Ce spectacle organisé par BFM TV est honteux. Cet antidébat, avec lachage de chiens de gardes en bande organisée, c'est contraire à l'éthique journalistique. Mais bon sang, Mr Mélenchon respect, vous avez placé le vrai discours de gauche, et çà fait plaisir de voir que vous tenez bon face à eux. Pendant ce temps sur France 5, un entretien des plus ouatés et sympathiques pour Le Minc de service, qui prêche la bonne parole libérale. Que fait donc le CSA pour évaluer la qualité et la pertinence de ce qu'on nous sert comme information? rien bien sûr.
Un coup de chapeau à la délibération proposée par le FdG en Ile de France, contre le GMT : faudrait extraire le passage et le mettre en ligne dans le site, pour que cela puisse être diffusé à tous le plus largement possible, pour attester du fait qu'en plantant ce débât, le FdG défend la démocratie, et se positionne contre le GMT qui est contre les peuples, contre notre souveraineté. Le mérite de la vidéo est que les autres, ceux qui ont été contre la délibération, ou n'ont pas voté, sont bien identifiés. Les gens peuvent jauger qui défend vraiment leurs intérêts, c'est pas du pipo comme un certain Assouline ce soir.
Il ne faut pas que ce texte sur le GMTA reste sur ce blog, il faut le fourrer dans toutes les boîtes aux lettres! Une vidéo de Raoul Marc Jennar explique ce traité point par point, il faut la diffuser partout, des tas de collectifs existent, il faut empêcher cette horreur à tout prix.
Merci Jean-Luc
Ha la! la! Assouline mais quelle catastrophe et Jean-Luc dit au début du débat que c'est un homme de gauche. Les socialistes plus rien à en tirer c'est une droite de moins en moins complexé, au fur et mesure que le rapport de force bascule de plus en plus en faveur de la finance. D'ailleurs un livre très instructif viens de sortir sur la dernière "réforme bancaire" de Karine Bergé "mon ami c'est la finance" ou l'on voit que Hollande n'a pas eu le début du commencement de résistance face monstre cupide qu'est devenue la sphère financière.
La journaliste et son couplet sur la violence de Jean-Luc Mélenchon, sur le thème vous ne jouez pas pour l’apaisement de la société. Alors qu'avec le dumping social on est dans une forme de guerre des pauvres contre les pauvres, d'une guerre où les puissants sont à la quête du moins-disant social grâce à une Europe où l'harmonisation relève du fantasme. Grâce au miracle de la concurrence non libre et complètement faussée, on fait du salaire une variable d'ajustement, on encourage le détricotage du droit du travail et on pousse au démantèlement des modèles sociaux à commencer par celui de la France, hérité du Conseil National de...
Bonsoir à tous camarades,
Force est de constater que ce soir, Jean-Luc Mélenchon ne devait pas parler. Rien ne lui aura été épargné, et la complaisance des journalistes lors du long et pitoyable monologue sur commande d'Assouline, en est une illustration. Le reste du débat, entre fadaises mièvreries mondaines. Bref, Jean-Luc Mélenchon n'a eu que très peu de temps pour dérouler un programme. Plus encore, les animateurs insistaient sur la critique anti gouvernementale, puis hachaient le débat lorsqu'il s'agissait de développer une alternative. Jean-Luc Mélenchon a tout de même pu se montrer brillant, mais attention à moins se laisser coincer dans les cordes. L'idée d'un Front du peuple est une excellente idée, à développer en vue d'exiger la réunion d'une constituante. Au final, un constat optimiste : le PG et ses partenaires sont loin d'être insignifiants. On ne réunit l'inquisition ou un procès stalinien que contre quelqun qu'on craint. Face à leur partis en déconfiture, le PS s'affole. La marche devrait constituer un temps fort vers un Front du Peuple, où nous rejoindrons ceux que nous convaincrons par une plate forme actualisée. Courage, persévérance, nous vaincrons.
Ce soit-disant débat sur BFM est collector, tout comme l'était la rencontre avec Cahuzac. Comment peut-on inviter un personnage politique 2h durant dans le seul but de le discréditer et de l'empêcher de parler ? Les nouvelles méthodes des écoles de journalisme sont tout à fait étonnantes, tout autant que les conseils en communication prônés par le PS. C'est du jamais vu et tout à fait contre-productif. On plaint l'invité d'avoir été attiré dans un traquenard pareil ! Ce genre d'attaque caractérisée discrédite un peu plus le PS qui envoie au front un véritable bateleur de foire pour vendre la magnifique action menée depuis 2 ans. Incroyable ! Et ce leitmotiv "vous êtes seul", le Front de Gauche se délite. Tout cela nous laisse à penser que le PS s'affole, certains sondages sont peut-être inquiétants pour eux. Le coup du logo en est un autre signe. Leur blason s'est tellement détérioré qu'il pensent le redorer en utilisant le nôtre. Cela s'appelle "se parer des plumes du paon". Relisez La Fontaine, l'histoire finit mal pour les tricheurs.
Jean- Luc, ne depensez pas votre energie face a ces parasites, bons à rien ne regardant que leur nombril et croyant qu'ils ont la science infuse. Nous savons tous ici qu'ils n'arriveront jamais a se débarrasser de nous car ils savent que bientôt le peuple va reagir et vous êtes l'homme qui dit la vérité. Le terrain reste notre force ! L'humain est notre priorité. La trahison de ce gouvernement est tellement visible maintenant par le peuple que nous gagneront notre combat. Jean-Luc, prenez la bonne décision car on est avec vous avec le coeur et nos tripes. Ne laissons pas ces charognards nous intimider. Notre devoir est d'etre responsable et tendre la main a ceux qui souffrent de l'abandon. Il faut que le peuple retrouve sa dignité et basta les beaux parleurs a 2 balles ! Nous serons mes amis, mes caramarades mercredi a Montpellier, ville que j'affectionne pour vous écouter et vous soutenir. En attendant, prenez soin de vous Jean- Luc !
Triste débat sur BFM. Seules les deux premières minutes de l'intervention de Mélenchon ont pu aborder le fond des choses. Dès lors Assouline n'a eu cesse d'escamoter le débat par ses interruptions permanentes qui ne visaient qu'à une chose : faire sortir Jean-Luc de ses gonds et l'empêcher de dérouler ses arguments. Au final, un brouhahas d'invectives qui décevront ceux qui espéraient une clarification argumentée de l'abîme politique qui nous sépare du PS. Il n'y a rien à attendre d'un pseudo-débat avec un solférinien. Je crois que nous devrions éviter ce type de piège. BFM se fout royalement d'organiser un débat politique de fond. Il veulent du buzz, des cris, des coups... Ils ont été servis.
C'est profondémment minable tout ça. Devinez quoi ?
Cela ne durera pas, vous pouvez en être sur, n'est-ce pas Jean-Luc ?
J'aimerais comprendre pourquoi tu continues à dire que les néolibéraux solfériniens sont de gauche.
Vetéran du PCF je ne partage absolument pas l'attitude suicidaire de P.Laurent qui commet en ce momont une erreur politique et stratégique devant le peuple de France, alors que le Front de Gauche constituait en France et en Europe une véritable alternative de gauche. La lutte des places en train de se subtituer à la lutte des classes !
Assouline ecoeurant. Continue Jean Luc s'ils jappent si fort c'est tout simplement qu'ils ont peur.
Prends soin de ta santé.
@pascal des landes 21
Réécrire l'Humain d'abord en une plate forme susceptible de fédérer les naufragés du PS, d'EELV, et tout ce peuple orphelin de la gauche est devenu une nécessité d'urgence absolue.
Parfaitement d'accord ! Et le faire vite. Mais attention, il faut le réécrire en pensant à tous ceux qui peuvent nous rejoindre: petits patron, artisans, commerçants... Avec pour principe de mettre d'accord au moins 51 % des français sur des choses simples et évidentes autour de l'humain d'abord. Il faut trouver cette majorité, sinon à quoi ça sert tout ça ?
Libération se casse la figure, pas parce que les gens n'ont pas d'argent pour l'acheter mais parce qu'ils ne veulent plus l'acheter, c'est du boycott de combat. Faisons de même pour le Figaro, le Monde et autres journaux de propagande TINA et pourquoi pas les infos tv, radio... Il faut que les gens sachent qu'ils ont du pouvoir, si ils rejettent les médias et la pub. Les médias étant la vitrine de ce qu'ils veulent nous vendre. Disons non, soyons fort en nous désintoxiquant de ces poisons qui nous tuent à petit feu aussi certainement par l'acceptation du no-futur que la radioactivité.
Ceux qui, comme moi, ont vécu en direct un certain dimanche de décembre 2006 à Saint Ouen, Jean Luc en était, j'avais discuté avec lui ce jour-là, peuvent comprendre ce qui se joue en ce moment avec le PC et dans le FdG. Nombre de collectifs unitaires s'étaient créés partout en France. La dynamique populaire insufflée par le non au référendum enflait. Nous étions nombreux à y croire. A Saint Ouen, ce dimanche-là, la salle était partagée en deux : une moitié scandait "unité", l'autre Buffet. La suite, on la connaît. Le PC, sans attendre le retour des votes des collectifs, est parti seul, prétendant les représenter. MGB a fait un score minable.
C'est un peu le même scénario qui se reproduit. Laurent, le logo... tout cela procède d'un même principe. Vouloir prendre le pouvoir sans penser que le peuple derrière existe, pense, souffre, prétendre le représenter malgré lui. Ce jeu est terrible et désespérant. Il va, une fois encore, mettre à bas cette folle espérance que portait l'idée du FdG à sa naissance. Comment sortir de cette impasse ? Unis dans les luttes, nous pouvons tout. Divisés, rien. Les Solfériniens doivent se frotter les mains, les droites aussi !
BFMTV. Pour le moment, je n'ai vu que le début de l'émission. Excellent, tout comme sur France Culture, de bien faire comprendre au public que les journalistes se comportent en politiciens, qu'ils ne sont pas neutres, que ce sont des adversaires. Un régal, de voir la journaliste estomaquée, avec son sondage à la con sur le FN, répéter en boucle, comme sur un disque rayé, alors vous dites que "Le Monde fait la promotion du FN" (je n'ai pas en mémoire la phrase exacte) Question promotion FN, au détriment du temps de parole de l'invité, avec les magouilles électorales (dénis de démocratie) le procès, l'absence de réactivité du gouvernement, des médias, etc, facile de comprendre, pour le public, qui combat vraiment le FN et qui le soutient sournoisement. Avec le recul, aujourd'hui, pour moi le combat à Hénin... est une grande victoire. Avec ces grossières magouilles électorales, le masque du patriotisme et de la pseudo courtoisie républicaine qui ornait, en façade, la tête du FN est parti en lambeaux. Si les chiens de garde veulent resservir encore et toujours le plat FN, ce sont eux maintenant, qui vont se casser les dents.
Pour ma part la politique de la direction du PCF n'est pas suicidaires, mais une volonté collaboratrices pour pouvoir continuer à siéger en attendant la retraite. Fini le temps ou ils se battaient becs et ongles, maintenant ils vont courber l'échine. En attendant le PG demande au PCF de se déterminer pour les européennes.