14fév 14
François Hollande est un atlantiste de très longue date. Sa visite d’Etat aux Etats-Unis est pour lui une apothéose personnelle. Sur le plan politique, elle vaut certificat de bonne conduite délivré par l’Empire. Assorti d’un adoubement pour bons et loyaux services par le parti démocrate américain. A bouche que veux-tu avec Obama, Hollande s’est aussi livré a d’écœurantes scènes de fraternisation avec des patrons français et américains parmi les plus discutables, évadés fiscaux, délocalisateurs et sangsues de la défiscalisation. Tout cela a consterné les gens simples qui en ont été rendus témoins devant leur télé. Mais le plus méprisable de ces jours sans gloire restera son ralliement public sans condition au projet du Grand Marché Transatlantique. Est-il normal qu’un sujet aussi important, jamais évoqué par le chef de l’Etat en France ou devant les Français, soit abordé dans ces conditions ? Sous une signature conjointe avec le président de la partie contraire dans la négociation ? Et sur un mode aussi peu respectueux de l’intelligence de ses compatriotes ?
La réplique, nous venons de la lui donner au Conseil régional ile de France. A l’initiative de notre groupe, l’assemblée a adopté une motion déclarant la région Île-de-France « zone hors Grand Marché Transatlantique ». Et l’assemblée a donné mandat à Jean-Paul Huchon, de retour du voyage officiel, d’exiger l’arrêt des négociations. Le PS, incapable de se mettre d’accord, grâce à la résistance de sa gauche, s’est effondré devant la coalition d’arguments que nous avons formé avec les Verts et le groupe du PCF. En effet, cette fois-ci, le PCF d’Île-de-France a résisté aux injonctions du PS. Un petit signe encourageant dans une semaine si pitoyable de démonstration de subordination. On vient de le voir avec un retour sur l’affaire du logo du Front de gauche à Paris et dans les grandes villes. Hélas, alors qu’on croyait en avoir fini, nous y sommes replongés. Le PS a imposé au PCF parisien de rompre l’accord, pourtant a minima, passé avec ses partenaires sur ce sujet deux jours avant. Et il a imposé à Pierre Laurent lui-même un meeting avec Anne Hidalgo dans le vingtième arrondissement où il n’y a aucun danger pour la gauche qui s’y trouve ultra majoritaire. Mais c’est l’arrondissement de la tête de liste du Front de gauche, Danielle Simonnet. Qui paie commande. Résultat : la confusion est à son comble. Nos électeurs, à juste raison, se demandent à quelle sauce seront préparées les élections européennes et si nous allons devoir y supporter de nouveaux arrangements avec les socialistes et leur Europe. Comment aller les rassurer et les entraîner, flanqués des co-listiers de Jean-Marc Ayrault, Anne Hidalgo et de combien de ministres et de députés qui soutiennent la politique de droite du gouvernement en France et en Europe ?
Ici je vous fais une revue de détail de l’humiliante prestation présidentielle et de ce qu’elle annonce pour le pays. Puis je raconte un peu de mon stimulant séjour en Haute-Vienne, Creuse et Dordogne. Et j’évoque le retour épuisant à la « crise du logo ».
Le nouveau démocrate
François Hollande a été le premier Français à traduire la doctrine du « nouveau parti démocrate » de Bill Clinton dans les années 80. Il est celui qui, dorénavant, la met en œuvre en France des années après qu’elle ait sombré en Europe dans le social-libéralisme le plus échevelé et le plus droitier. Cette visite d’Etat a donc été une orgie d’atlantisme bu cul sec et à grands traits.
Face au pouvoir étatsunien on peut dire que François Hollande s’est montré de la plus extrême complaisance. Bien sûr on ne pouvait rêver qu’il importune Obama sur les droits de l’homme à Guantanamo ou dans les couloirs de la mort. Ni sur la chasse à Assange ou Snowden. En effet les droits de l’homme sont un sujet réservé à la Chine, à Cuba et ainsi de suite. De même, je n’espérais pas qu’il ait le cran d’aborder avec son ami le problème que pose son refus de signer les conventions sur les armes bactériologiques ou les retards dans la destruction des armes chimiques. Ou de signer l’une des conventions internationales que les Etats-Unis refusent de signer, comme celle sur les libertés syndicales, les droits des enfants ou les mines antipersonnel. Oublions le temps où la France respectait ses propres engagements au point de militer pour eux. Pourquoi Hollande y serait-il plus fidèle dans ce domaine que dans n’importe quel autre ?
Mais quand même ! Il y avait à dire sur les intérêts fondamentaux de notre pays dans sa relation aux USA. La presse de révérence s’est bien gardée de lui demander des nouvelles de ce qui a été dit à propos de l’espionnage des français par la NSA. La surveillance insupportable des citoyens par les autorités est également un sujet réservé à la Chine et à Cuba. Hollande a donc pu se débarrasser du sujet avec une simple mention vide de sens. Une petite tirade vite pondue, mal traduite de l’anglais, récitée à partir du catalogue des répliques offert par les ambassadeurs US en Europe. Pas de surprise : c’est celle que répètent, au mot près, tous les perroquets européens à l’exception de madame Merkel qui a l’habitude de se faire respecter. Jugez plutôt du vide : "Il y a une confiance mutuelle qui a été restaurée (et) qui doit être fondée à la fois sur le respect de chacun de nos pays et également sur la protection de la vie privée (…) A la suite des révélations de Snowden, nous avons établi une clarification entre le président Obama et moi-même sur le passé.» Le français approximatif sent sa mauvaise traduction. Le résultat est simple : les USA ne se sont pas excusés pour avoir espionné la France, ses ambassades et plusieurs millions de Français. Et ils n’ont pris aucun engagement pour le futur à ce sujet. Hollande ne leur a pas demandé non plus pourquoi il été poussé par la CIA au ridicule d’intercepter l’avion d’Evo Morales pour en déloger un Snowden qui ne s’y trouvait pas. Et il n’a d’ailleurs jamais exprimé de regrets de l’avoir fait. De toute façon il s’est assis sans état d’âme à la même table que le chef des espions nord-américains. Le général Keith Alexander était en effet présent au dîner d'Etat. Il a mangé de bon appétit. Tranquille. Ni regrets ni excuses.
Mais le comportement du président avec nos compatriotes sur place pose aussi problème. Il s’est comporté comme si les Français ordinaires expatriés n’existaient pas. Seul comptait le « monde des affaires ». Jusqu’à cette phrase ridicule de madame Fleur Pèlerin selon laquelle Hollande serait « venu donner des preuves d’amour aux patrons » ! De fait, le maximum d’égards a été réservé à ses éléments les plus discutables. A San Francisco, Hollande a donné une accolade à Carlos Diaz, un des leaders du mouvement des Pigeons de novembre 2012. Sa mascarade, organisée au compte des fuyards du fisc, a couté des milliards au budget de l’Etat et aux contribuables. Une accolade ! Comme au banquet des anciens à Tulle ! Au diner d’Etat, Pierre Gattaz était invité. On se demande pourquoi. Si Thierry Lepaon avait fait partie du voyage aurait-il dîné lui aussi ? Si oui, pourquoi n’a-t-il pas été invité ? Lui, ou Berger ou Mailly ? Le président « social-démocrate » ne croit pas que les syndicalistes des deux rives de l’Atlantique doivent être honorés et leur rencontres favorisées ? Il n’invite donc que les patrons ? Hollande avait-il besoin de surligner cette préférence devant la communauté française à San Francisco ? Pourquoi avoir parlé de « cet avantage d'avoir eu le président du Medef tout au long de mon déplacement. » Une bonne blague comme à Tulle aux vœux de la chambre de commerce ? « Vous pouvez l'applaudir. » rajoute le montreur d’ours. « Il sera même dit que j'ai fait applaudir le président du Medef » se congratule le jovial tout pétaradant. « Je ne doute pas qu'il me rendra la pareille le moment venu, ça fait partie du pacte de responsabilité, j'imagine ». Que de choses dites des plus inacceptables sur le mode de la petite blague ! Dans les chaumières, la télé en a diffusé des images qui ont beaucoup choqué. A gauche, mais aussi à droite, nombreux ont trouvé que c’était vraiment trop. Gattaz, lui, ne s’est pas trompé sur l’aveu de faiblesse que tout le comportement du président exprimait. Il s’est donc permis ce que personne ne fait jamais : ouvrir une polémique de politique intérieure à l’étranger depuis l’intérieur du voyage officiel auquel il était associé. Et il l'a fait sur un mode spécialement hostile à notre pays. Car pleurnicher sur le gouvernement « par la contrainte » c’est apporter très directement de l’eau au moulin du french bashing ordinaire aux Etats-Unis et dans les milieux anglo-saxons.
Et le Grand marché transatlantique ? Pour moi c’est l’évènement ! C’est la plus importante des annonces faites par François Hollande. Il n’en a jamais parlé en France ni aux Français. Et là, tout d’un coup, juste avant de partir pour les USA, il fait une apparition spectaculaire sur le thème. Il co-signe avec Barack Obama une tribune où il annonce son ralliement au projet de Grand Marché Transatlantique. On y cherche en vain la moindre allusion, si légère soit-elle, à la moindre réserve, fusse à propos de la fameuse « exception culturelle ». Cette tribune est parue avant même le début de la visite du Président français aux Etats-Unis d’Amérique. Comme un visa politique. Lundi 10 février, dans « Le Monde » et le « Washington post », le maître et son fidèle porte-serviette français ont ainsi écrit que « le partenariat pour le commerce et l'investissement que nous cherchons à mettre en place entre l'Union européenne et les Etats-Unis constitue une vraie opportunité pour tirer parti des millions d'emplois que représentent déjà, de part et d'autre de l'Atlantique, les échanges entre l'UE et les Etats-Unis. ». Le raisonnement est bancal : si ces échanges « représentent déjà » des millions d’emplois à quoi servira l’accord ? Comment cet accord pourrait-il « tirer parti » d’une situation qui existe déjà ? Mais si on était méchant, c’est-à-dire totalement lucide, on dirait que, précisément, ce n’est pas une promesse, comme pourrait le croitre un lecteur rapide. C’est un aveu : il s’agit bien de tirer parti des emplois qui existent déjà en leur infligeant un meilleur niveau d’exploitation capitaliste. Quoiqu’il en soit, le plus important est que François Hollande présente cet accord comme une « vraie opportunité ». C’est toute une vision du monde qui s’exprime.
Sur ce sujet aussi Hollande en rajoute désormais sur son orientation libérale. Le lendemain, ce mardi 11 février, lors de sa conférence de presse commune avec Barack Obama à Washington, il a donc appelé à « aller vite » dans les négociations entre l’Union européenne et les Etats-Unis d’Amérique : « nous avons tout à gagner à aller vite. Sinon, nous savons bien qu’il y aura une accumulation de peurs, de menaces, de crispations ». Vous avez bien lu, François Hollande veut aller vite pour éviter les oppositions à ce Grand Marché Transatlantique. Car il connaît la réalité aussi bien que nous. L’accord ne sera pas conclu avant les élections européennes du 25 mai prochain. En conséquence, le prochain Parlement européen aura le pouvoir de rejeter l’accord conclu. Les élections européennes deviennent donc dès lors un référendum pour ou contre ce grand marché. Avec François Hollande, le PS choisi le « oui » aux côtés de la droite et du MEDEF. Son espoir est que personne ne s’en rende compte. On peut donc compter sur lui et sur le chœur des médias européiste (un quasi pléonasme) pour étouffer autant que possible l’enjeu. Pour notre travail, c’est une opportunité. Le retournement du couvercle du « oui-oui à l’Europe qui nous protège » a déjà fait ses preuves : il nous aide à cumuler l’énergie du « non » dans un même rejet du système politique et de sa deuxième peau médiatique. Le résultat est inéluctable. « Libération » avait injurié la gauche du « non » au lendemain du résultat. Il nous a ensuite poursuivis de sa morgue, de toute sa suffisance dogmatique et de toute sa capacité de manipulation visuelle et autres. Le lectorat du journal s’est effondré. Mais nous sommes montés à quatre millions de voix au premier tour d’une élection présidentielle ! A qui le tour ?
A Washington, François Hollande a vraiment été « the holly good felow », le « sacré bon gars » du MEDEF. En effet, le Grand Marché Transatlantique est une vieille revendication du grand patronat européen. Il figure encore au cœur de la longue « déclaration commune » qu’ont rédigée le 5 février dernier, le MEDEF et son homologue allemand, le Bundesverband der Deutschen Industrie (BDI). Cette déclaration commune balaye tant de sujets ! On peut dire qu’il s’agit d’un manifeste ! Il appelle à davantage d’austérité et de « compétitivité » en Europe. Et l’appel à la formation du Grand marché avec les Etats-Unis d’Amérique se trouve incrusté dans une ode au libre-échange. La « recommandation n°8 » (ben voyons !) appelle ainsi à « avancer vers l’ouverture des marchés mondiaux pour le commerce et l’investissement » et à « combattre le protectionnisme commercial ». Puis, le grand patronat français et allemand appellent à « conduire des négociations pour un accord commercial et d’investissement transatlantique (TTIP) dans une perspective de croissance et de création d’emplois : un TTIP réussi devrait prévoir une ouverture complète et réciproque des marchés ». Complète et réciproque rien de moins ! Voici pour le principe.
Quant aux détails, c’est affreux ! Les voici : « en dehors de l’élimination des barrières tarifaires, l’accord doit permettre de démanteler les barrières commerciales existantes du fait de normes et de règles différentes. » démanteler toutes les lois et règlements votés par les parlements nationaux, ouvrir une voie d’avance victorieuse à tous les contentieux que les firmes nourriront contre les états, voilà le projet ! Tout est à l’avenant : « Les marchés publics doivent être ouverts à tous les niveaux, ce qui signifie par exemple la non-application, aux entreprises européennes, des clauses de préférence nationale. Les services financiers doivent être inclus dans la négociation. Celle-ci doit permettre une meilleure harmonisation de règlementations multiples. De plus l’accord devrait également obtenir l’harmonisation des procédures de dédouanement ». Et le MEDEF français et le BDI allemand insistent sur le fait que « cet accord constituerait un progrès significatif pour le développement de règles mondiales ». En fait, il s’agit de réussir ce que l’organisation mondiale du commerce (OMC) ne parvient pas à faire pour le dérèglement mondial et la domination des normes anglo-saxonnes. Barack Obama n’a pas dit autre chose lorsqu’il a rappelé que ce « partenariat transatlantique de commerce et d’investissement serait le plus important accord de libre-échange jamais conclu puisqu’il couvrirait près de 50% de la production économique mondiale, 30% du commerce international et 20% des investissements directs étranger ». Voilà le projet que François Hollande est allé approuver chez le maître américain ! Voilà le cœur de ce que nous allons combattre dans les urnes des élections européennes.
Sur la route, entre cerise et grenade
Cette semaine, la forme physique n’était pas celle qu’il aurait fallu. Je n’arrive pas à me débarrasser des suites du coup de froid de Marseille et de son eau glacée. On a donc décidé de limiter mes sorties en meeting à trois rendez-vous locaux au lieu des sept prévus et organisés. Pour les amis sur le terrain c’est une grande déception, et je demande qu’ils trouvent ici l’expression de mes regrets les plus sincères. Mais si je vous dis, moi, que je ne peux pas en faire davantage, quoique j’en aie eu tellement envie, c’est, croyez-moi bien, que je ne le peux plus. Pour autant, j’ai encore bien goûté le succès de mes trois rendez-vous de cette semaine à Limoges, Guéret et Bergerac. Partout, des foules de visages amis ont bondé les lieux de rendez-vous. A Limoges, dans le local de campagne du Front de gauche, autour du communiste Gilbert Bernard et de la pégiste Danielle Soury, on était comme sardines en boîte, dans une chaleur humaine tropicale. Gilbert, Danielle et moi nous étions perchés sur un rebord de mur pour nous adresser à nos amis joyeux et même chantant. A nos côtés sont venus les dissidents d’Europe Ecologie-les Verts. La moitié des effectifs locaux avait en effet voté la participation à notre liste indépendante et autonome. Désormais, eux aussi partagent avec nous ces élans collectifs de militantisme populaire de masse que nous retrouvons à intervalles réguliers depuis la présidentielle de 2012. Ils s’y sentent comme des poissons dans l’eau. Comme elles sont loin les froideurs clientélistes et bureaucratiques des faces de pierre du PS local ! Eux sont le froid de la fin qui essaie de tenir en laisse à clou tout ce qui veut vivre ! Cette joie d’être ensemble sentie en Haute-Vienne, je l’ai retrouvée à Guéret dans la Creuse puis à Bergerac en Dordogne. Elle est notre dénominateur commun. Elle vainc tous les obstacles et toutes les mesquineries.
Je parle ici des croches pieds qui m’ont été faits tout au long du parcours par une presse vrombissante sur « l’affaire du whisky de Périgueux ». Elle permettait en effet de mettre en scène mon « incroyable brutalité », comme dira un petit socialiste dans sa pelisse de « journaliste local ». Aucun, bien sûr, ne s’est soucié d’aller voir de plus près qui sont les individus concernés. Ma seule colère est que de tels olibrius aient été supportés dans notre parti si longtemps alors qu’ils terrorisaient les gens normaux et se comportaient de façon aussi inacceptable avec les autres camarades, notamment en matière de machisme ! Leur départ est vécu comme une libération par de nombreux militants, pour de très nombreuses raisons dont je ne veux pas surcharger ce récit. Leur notoriété d’un jour n’est due qu’à l’occasion fournie de me montrer du doigt. C’est vrai : qu’une chèvre bêle « mééé mééé » à mon passage et il y a toujours un « journaliste » disponible pour noter « mais, mais… » et suggérer que ma présence suscite des réticences ! A ce fond de scène se sont ajoutés, en Creuse et en Dordogne, les oukases des appareils communistes départementaux. Incompréhensible. Qu’ils fassent alliance c’est leur affaire, mais pourquoi me tirer dessus d’une façon qui les discrédite autant ? En Dordogne, de façon incroyable, le secrétaire fédéral communiste a même appelé à ne pas venir à mon meeting ! Le même qui ne m’a pas invité une seule fois à venir en cinq ans se plaint de ne pas m’avoir assez vu sur place ! Et cela après publication dans la presse d’une lettre ouverte écumante de fiel. Peine perdue ! Les militants communistes ont été partout au premier rang sur scène et dans la salle. A Guéret, les communistes sont d’ailleurs plus nombreux sur la liste du Front de gauche que sur celle des socialistes ! Les consignes d’appareils ont été tout simplement ignorées. Et à Bergerac, que la salle était comble ! « Sud-Ouest » titre « Mélenchon en force à Bergerac ». A bon entendeur, salut ! Le Front de gauche et l’élan de 2012 ne sont la propriété d’aucun appareil ni sa rente électorale privatisée. Localement, personne ne s’y trompe. Les ralliés sont surcajolés par les socialistes dans l’unique but de disloquer le Front de gauche. Mais au prix de quelle humiliation pour les communistes de base ! Entendre les refrains sur « davantage de service publics » quand on décide de participer a des listes qui ont renouvelé les contrats de privatisation de l’eau avec Véolia ou la SAUR comme c’est le cas à Guéret et à Bergerac, c’est dur à supporter.
Et bien sûr, après l’excitation clochemerlesque sur Périgueux, il a bien fallu en revenir à mon mot d’ordre : « moins de whisky, davantage de politique ». La presse locale est vite passée à autre chose, c’est-à-dire à ce qui signale un fait local : le nombre des personnes qui se sont déplacées pour s’inclure dans nos réunions publiques. De mon côté, je n’ai tenu aucun compte des médiocres. J’ai constaté avec jubilation l’échec des consignes d’appareil et l’impuissance d’une direction nationale qui ne contrôle plus rien et doit couvrir les excès locaux les plus stupides politiquement. Mais je ne me suis pas arrêté à si peu. J’ai donc appelé publiquement avec force au succès des listes dirigées par les maires sortant communistes de Dordogne. Mais j’ai surtout salué spécialement nos amis de Sarlat. Ils font en effet une liste autonome autour de la communiste Annick Legoff et des camarades du NPA, avec l’appui du PG !
Mon trajet a donc porté ses fruits. Les démonstrations de force ne sont pas les miennes, il faut bien le comprendre. Les gens qui se déplacent connaissent bien le contexte local et ses embrouilles parfois misérables. C’est leurs regards qu’il faut consulter pour comprendre ce qui se passe. Les nôtres sont des gens dont l’esprit critique est ouvert. Ils regardent tout ce qui se met en travers du sillon politique ouvert avec la présidentielle comme un insupportable retour à l’impuissance politique qui régnait avant cela. Aucun appareil ne peut se mettre en travers de cet élan. La preuve par Limoges, Guéret et Bergerac. Les gens se déplacent, donc, mais c’est pour faire une démonstration pleine de sens politique. Ils n’assistent pas à une réunion : ils s’impliquent dans une action politique dont je ne suis que le porte-parole irréductible. Que je survive politiquement, que je sois en progrès, paraît-il, dans les enquêtes, et tienne bon face à tant d’outrages, tant de médiocrités politiciennes et médiatiques, ne renforce pas seulement le respect qui se porte vers moi venant des nôtres : cela leur donne confiance en eux-mêmes, car eux-mêmes ne veulent pas céder non plus et se sentent encouragés par mon mépris pour les douceurs de la subordination. Et comment prouver qu’il y a toujours une gauche dans le pays sinon en le montrant par sa participation personnelle ?
Evidemment, de mon côté, je veille à jouer pleinement le rôle du collectif, comme patrimoine commun de cette nouvelle gauche en construction. A Limoges, je soutenais une tête de liste communiste comme je l’ai fait déjà à Tarbes, Pau et Calais. A Guéret, un dirigeant national du PG ; à Bergerac, une tête de liste Europe Ecologie-les Verts. Partout où l’on fait le choix de l’autonomie à gauche et de la radicalité concrète, je prends ma part du combat, du mieux que je peux, sans tenir compte de l’étiquette ni du dosage des listes. En attestent mes tournées sur le terrain. En témoigne ce fait que le Parti de Gauche étudie la possibilité de proposer mon soutien écrit à tous ceux qui le souhaitent du moment qu’il respecte ces quelques principes d’action.
Dans cette tournée j’ai pris la mesure de la nouveauté qu’est notre présence. Je n’en donnerai que l’exemple de Guéret. Le premier évènement sur place c’est qu’il existe une deuxième liste à gauche. Du jamais vu depuis une éternité. L’état-major local du PS n‘y croyait pas. La soirée à laquelle j’étais invité était consacrée à la présentation de la liste. Un coup de tonnerre dans le ciel sans nuage de la domination permanente du PS local. Ce PS que j’ai connu à Guéret remuant et parfois anticonformiste est aujourd’hui muet et routinier. C’est un parti pauvre en militants mais riche en clients. Une petite chose anémiée, sans débat, sans enjeu sinon sa perpétuation qui est aussi celle des mêmes aux mêmes places. Un zeste de goujaterie en plus, peut-être ?
De notre côté l’ambiance est à l’inverse ! David Gipoulou, la tête de liste, est un ancien socialiste, membre fondateur du PG ! Une forte tête tranquille. Sa liste unit le PG, le NPA et des écologistes devenus indépendants. Mais le plus spectaculaire est que sur 33 membres de la liste, il y a 13 communistes militants ! Ils sont en rupture avec la décision locale acquise par une majorité d’une voix, bien malade, en faveur de la subordination aux socialistes. Au final, ça fait une liste très bien ancrée à gauche et très fortement marquée par l’action syndicale et associative. A cet événement s’en est ajouté, le soir même, un autre. Christian Audoin, notre leader au Conseil régional, l’organisateur de notre percée à 20 % aux élections régionales, est venu donner le parrainage de « Limousin terre de gauche » à la liste de David Gipoulou. Cela faisait beaucoup d’émotion dans un même moment, dans un même endroit. Sans savoir, bien sûr, ce que sera le résultat, nous savons que nous avons déjà fait d’immenses bonds en avant. L’indépendance est conquise, le programme unit des consciences éparses, le travail de terrain met en mouvement et il éveille les consciences. Ainsi, le plan de marche est tenu.
Retour forcé à la crise du logo
Le matin de mon retour de Bergerac, il y avait une grande agitation sur les listes de discussion du parti. L’affiche officielle d’Anne Hidalgo à Paris venait de sortir, ornée du logo Front de gauche. Elle est vécue dans nos rangs comme une gifle très dure. Après quinze jours d’attente, nous avions eu la publication d’un texte cauteleux, en pur charabia, dont on nous a d’abord annoncé que son application rendrait tout plus clair. Ensuite, lundi, Marie Pierre Vieu prenait des engagements fermes au nom de la direction communiste, devant les responsables communistes parisiens, devant Eric Coquerel, secrétaire national de notre parti, et Martine Billard, notre co-présidente. Le logo ne serait pas mis sur les documents officiels de la campagne socialiste. C’est-à-dire aucune affiche officielle, profession de foi, bulletin de vote. Une confirmation écrite était annoncée pour le lendemain. Cette disposition ne serait pas étendue à toutes les villes, mais elle le serait cependant là où les communistes font liste commune avec des ministres du gouvernement. Certes, c’était là une réponse à minima, mais elle permettait de tourner la page. En fait la réponse écrite et « claire » de la direction communiste est bien venue le mercredi. Elle a été publiée sur les murs de Paris : sous le visage de la candidate du PS, sur l’affiche officielle, on peut voir le logo du « Front de gauche ». Retour à la case départ, mais cette fois ci avec une duperie organisée. A cette heure, j’avoue ma perplexité. « La crise est derrière nous », avait pourtant déclaré Pierre Laurent. Je ne m’attendais pas à ce retour volontaire dans la crise. Pourquoi ce revirement ? J’essaie de le comprendre.
Pitoyable direction du PCF de Paris qui n’ose plus s’afficher sous son seul nom, ni assumer ses choix politiques sous son propre drapeau. Mais que le dépit ne nous égare pas. Je dis que le piège, ce serait de confondre ce pauvre avatar parisien avec le parti informel des communistes que je rencontre partout sur le terrain. Ceux-là tiennent parole, et restent faits de fraternité, d’honnêteté et de courage individuel. Le devoir d’unité et l’exigence de clarté peuvent marcher de pair. Avec tous ceux qui le veulent, de quelqu'horizon qu’ils viennent à gauche, il faut continuer à ouvrir la marche sur cette ligne de crête.
Pour le reste, à quoi bon discuter encore ? Je pense que nombre de citoyens qui s’intéressent au sujet se sont fait leur idée sur ce naufrage. Le problème, ce n’est plus tant l’exécutant de la manœuvre. Le problème vient plutôt des commanditaires à qui cette manœuvre profite. Madame Hidalgo le sait parfaitement : ce n’est pas le Front de gauche qui est sur sa liste. Doit-on en déduire qu’elle veut utiliser notre sigle pour détourner des électeurs en les trompant ? Madame Hidalgo est la bénéficiaire de cette tentative de détournement de suffrages. Mais l’a-t-elle sollicité ? Voilà la question qu’il faut se poser. Il ne faudrait pas accuser et découvrir ensuite que chacun, et même elle, aura été manipulée. Pour ma part, je n’imaginais pas Anne Hidalgo dans ce rôle médiocre. Ce n’était pas l’idée que je me faisais d’elle. De toute façon, la réplique viendra.
Elle viendra dans les urnes. Tout le monde le sait. D’où la hargne des socialistes et de leurs supplétifs sur le terrain. Le résultat nous sera acquis à proportion de la difficulté que nous aurons surmontée. La construction politique, qui résultera du travail accompli sous notre drapeau indépendant, élargit les rangs des têtes dures et l’influence de nos idées. D’ores et déjà nous sommes la troisième force dans les enquêtes, si orientées qu’elles soient. Oui, c’est dur pour nous. Nous affrontons toutes les difficultés habituelles plus une armée de tireurs dans le dos. Et la tenaille est de retour. D’un côté, des sondages aux questions bien orientées, où n’est jamais évoqué le nom du Front de gauche (le staff d’Hidalgo y veille avec soin) ni le mien, qui appuie pourtant très visuellement la liste de Danielle Simonnet. Celle-ci est présentée comme « liste PG », comme si nous étions seuls en lice. De l’autre côté de la pince, c’est de nouveau la mise à l’écart médiatique et le harcèlement de la bien pensance. Tous jouent la bienveillante cécité avec un PS parisien donné gagnant d’avance, pour qui cette élection est vécue comme une formalité.
Mon principe est le suivant : les dirigeants communistes parisiens font bien ce qu’ils veulent, c’est leur droit le plus strict. Mais ils n’ont pas le droit de nous impliquer dans des combinaisons avec les socialistes dont nous ne voulons pas. La conclusion qui s’impose c’est qu’il ne sert à rien de continuer à travailler comme nous le faisons, car nous sommes les dupes de ce système. Il n’a rien à voir avec la méthode de la révolution citoyenne dont il est l’antithèse. Et ce qui nous intéresse, nous, c’est tout ce qui, dans le processus électoral, permet la marche de la révolution citoyenne. C’est-à-dire tout ce qui fait avancer la conscience et la maitrise par le grand nombre du processus politique pour sortir de la « crise économique ». Certes, nous allons avoir de belles percées locales sur notre ligne là où nous sommes présents en tête de liste ou derrière un communiste, un NPA ou un Vert. Mais, globalement, le résultat est illisible pour l’alternative que le Front de gauche avait pour objet d’incarner, du fait de ces municipales à géométrie variable. Quelle image reste-t-il de notre sigle après un tel traitement ? Je ne sais pas. Je sais seulement pourquoi et comment on en est arrivé là. Tous nos niveaux d’action doivent donc en discuter. Cela n’est pas réservé aux militants des partis concernés. Les citoyens engagés devraient y prendre leur part. En tous cas, les organes de coordination comme notre Conseil national de ce week-end vont y réfléchir. Comment reprendre le fil de la construction politique pour laquelle nous avons fait tant d’effort depuis cinq ans ? Comment trancher les divergences d’analyses et de stratégies dans une coalition comme le Front de gauche sans une organisation commune ouverte à toute personne qui en fait le choix, sans être pour autant membre d’un de nos partis ? Bref, comment la stratégie qui a présidé à la construction du Front de gauche peut-elle reprendre son cours en dépit des blocages d’appareil ?
Bruno dt 62 @134
Je te comprend camarade,mais sache que nous sommes les plus nombreux, donc après les deux élections à venir nous devront régler le problème. Pour cela des adhérents comme toi doivent rester. Si nous étions partis aujourd'hui je ne suis pas certain que dans notre ville le FdG existerait, qui plus est il progresse.
BFMTV vient de faire la démonstration de son refus d'organiser un débat politique sérieux. On s'en doutait, là c'est prouvé. Journalistes économique régécolorée dogmatique se prenant pour l'invité et donnant questions et réponses, Assouline adoptant l'attitude de l'obstruction forcenée, répétant son mantra pro Hollande ad nauseam, dernière journaliste brune frisée (désolée je ne connais pas les noms) chargée d'achever le héro, comme dans les jeux du cirque. Mais le piège n'a pas fonctionné : loin de s'énerver J-L Mélenchon a patiemment tenté de reprendre le fil de l'émission avec élégance et panache, beau contraste avec ce foutoir journalistique pitoyable. La leçon est là.
Bonjour JL,
Lorsque le FG s'est batti, autours de moi (nous sommes soit au PC soit très proche de ce parti) on en discutait et beaucoup émettait de fort doute vis à vis de ta personne et de tes intentions. Ce que je leur disais à cette époque, que moi je ne craignais pas Jean-Luc Mélenchon, mais que je doutais de la sincérité de la démarche de la direction du parti, en prenant exemple sur ce qui c'était passé à l'occasion de la présidentielle qui a vue MGB à un peu plus de 1%. et surtout comment cela s'était passé en amont pour arriver à une telle débâcle. Fort de cette expérience, je ne suis pas surpris de cette situation. Ils (la direction du PC) ne défendent plus que leurs places, le reste ce n'est plus leurs problème. Alors à tout ceux qui condamnent le PCF ne vous trompez pas, ne jetez pas l'eau du bain avec le bébé. Ceux qui trahissent ce n'est pas les militants qui sont tristes de ce qui se passe, mais bien cette direction qui impulse le malaise dans le FdG. Et même si des camarades la suivent, sur le terrain il y a bien débat entre militant du PCF. Surtout ceux qui souffrent de la politique menée par le PS et les je serais tenté de dire (planqué-e-s)
Pour hier soir, j'ai eu mal pour vous Mr Mélenchon. Bravo pour votre sérénité,mais on sentait bien que dans votre carapace, çà bouillonnait ! Quel traquenard, BFMTV utilise l'électricité pour faire fonctionner ses lampes de chevet qui leur sert de journalistes. Et en plus,elles ont une forte aptitude à devenir des hyènes. Non,ce n'était pas des journalistes, leur subjectivité était à vomir. Aux copains d'EDF, les coupures d'électricité c'est possible ? BFMTV en panne sur au moins 24 heures cela devrait les faire réfléchir. Assouline a bien fait passer son message. Il a peur, c'est une bonne nouvelle ! Dommage de n'a pas avoir fait passer sur le vote à la région Ile de France.
Bon courage à tous !
SVP J-L ne vous laissez plus jamais tutoyer devant le peuple par qui que ce soit, vous méritez le respect même devant "d'anciens camarades" que vous devriez éviter de flatter avant un débat, surtout quand on voit le résultat avec le très agressif Assouline.
Dans le prolongement de l'émission d'hier sur BFMTV (que je n'ai pas vu mais à lire sa description ici je ne le regrette pas) voici un décorticage par ACRIMED de la présentation très orienté d'un sondage BVA. Sans commentaire, ou plutôt si, chacun voit la soit disante liberté comme il veut !
Cher M. Mélenchon, il en faut des nerfs, du contrôle de soi, pour supporter une émission politique de cette nature, construite comme une souricière. il est urgent de leur apprendre le respect dû à n'importe quel invité dans une société un peu civilisée : ne pas couper la parole écouter la réponse au lieu d'avoir pour seule occupation de poser les 5 questions prévues sur sa petite fiche. L'animatrice qui vous demande (2 fois) de la remercier pour avoir eu l'obligeance de vous accorder 2 heures d'antenne, mais où sommes nous, elles n'existent que parce qu'il y a des hommes et femmes politiques. Mme Cabana cependant par ses questions vous a permis de montrer la facette pleine d'humanité de votre personnalité que personne ne veut reconnaître de crainte d'avoir des leçons à prendre. Assouline ne s'est pas grandi à dérouler mécaniquement la leçon apprise et à vous demander de baisser le ton, de ne pas vous énerver, un copié collé de votre débat avec Cahuzac on a vu la chute... Je ne suis pas certaine que son camp lui attribue une bonne note pour cette prestation. Vos arguments étaient clairs espérons qu'ils aient convaincus quelques sceptiques. Courage, détermination,...
En passant de l'extrême-gauche à la droite solférinienne, Cambadélis (que j'ai combattu à Nanterre Université au début des années 70) et Assouline n'ont fondamentalement pas changé. Ils sont toujours du même côté de la barricade à harceler ceux qui veulent vraiment changer le système. La logorrhée faussement hystérique et postillonneuse d'Assouline ("comment oses-tu nous critiquer alors que nous, nous agissons dans un contexte hostile bla bla bla...) m'a ramené plus de quarante ans en arrière
Seule différence, et non des moindres, à l'époque le PG n'existait pas et tu n'était hélas pas des nôtres comme c'est heureusement le cas aujourd'hui ! L'immense majorité de mes camarades de l'époque a quitté le PC à la fin des années 80 et tu nous as redonné l'espoir et le goût de la lutte. Tu as été exemplaire hier soir sur BFM dans un "un contre tous où tous les coups étaient permis " sauf à toi bien sûr et tu es cependant resté serein et pédagogique. Chapeau bas camarade, on tient bon !
Front de gauche menacé. Attention, en fonction de l'étiquette, le ministère de l'intérieur attribue une nuance politique. Des informations obtenues jusqu'ici nous laissent penser que le ministère s'apprête à charcuter tout cela au maximum en donnant le droit aux préfectures de décider qui est vraiment Front de Gauche ou pas en fonction des forces locales participantes. PC / PS mêmes objectifs ?
Quelle émission...
Mr Mélenchon chapeau bas, vous avez rendu coup pour coup, mais quel acharnement à vous nuire ! Quel prétentieux, ce PS bon à rien. Son bilan parle pour lui, mais même sous la torture il n'avouera jamais avoir trahi les siens (les élections et les résultats le ramèneront à la dure réalité de sa capitulation). Concernant les journaleux, BFMTV n'a plus aucun scrupule, c'en est écœurant. J'ai bien vu qu'à la fin de l'émission, on a coupé la parole à l'invité ? Sinon, très bonne émission beaucoup de choses ont été dites la première partie est de bien meilleur qualité que la deuxième.
Il n'y a pas qu'à Paris, hélas, que le PCF fait des alliances opportunistes. Ailleurs il y a même pire: en Corse, par exemple, le PCF a fait une alliance dès le premier tour à Ajaccio avec un candidat vaguement apparenté au Parti socialiste mais encore plus "modéré", (et de surcroit sympathisant notoire des nationalistes de droite locaux) tandis qu'à Porto Vecchio le PCF s'est allié dès le premier tour avec un candidat nationaliste de droite. Ils justifient leurs choix en disant que c'est pour "battre la droite". Comprenne qui pourra.
Après avoir regardé votre intervention sur BFMTV, je ne peux que reconnaître votre courage. Face à cette pluie d'interventions immondes, de coupures de paroles, d'invectives à votre encontre, je suis très agacé. Bien que je ne fasse aucune illusion sur les prétendus journalistes de ce plateau, j'espère néanmoins que vous aurez démontré le positionnement idéologique de cette chaîne. Quant à M. Assouline, laissons lui prendre la place de chien de garde qu'il tient avec merveille au nom des solfériniens. Très cordialement et surtout chaudement.
Non seulement vous n'êtes pas seul, mais il y aura de plus en plus de vrais socialistes qui rejoindront le Front de Gauche. La preuve.
@Franck
Le Parti de Gauche vient de mettre ce lien sur son site qui affiche 1h15, c'est sans doute la totalité du passage de Jean-Luc Mélenchon hier sur BFMTV. Personnellement je viens de revoir le débat avec Assouline, je l'avais suivi en direct dans un grand énervement, le commentant en parallèle sur Twitter, trouvant insupportable les leçons du même Assouline sur la manière de s'exprimer, lui qui n'arrêtait pas de parler au-dessus de son contradicteur. En le revoyant, je peux mesurer la force du calme qui était nécessaire à Jean-Luc Mélenchon pour ne pas sortir de ses gonds, d'autant que la journaliste se lâchait dans des pointes d'autoritarisme. A noter que c'est le même Assouline qui réfute l'équation 43-2=41 (après 16'10) qui accuse plus tard de ne pas débattre rationnellement. J'ai un doute sur le réglage des micros, on avait l'impression à la maison que son micro était réglé plus fort.
Je viens d'écouter l'interview de Jean-Luc Mélenchon à BFM TV. C'est véritablement catastrophique. La machine médiatico-spectaculaire est désormais totalement huilée et fonctionne parfaitement. Un objectif partagé par tous : ne pas laisser parler Jean-Luc Mélenchon et déformer l'ensemble de ses positions afin de le délégitimer. Et, hélas, je pense qu'à part dans nos rangs, ça marche. Le passage avec Assouline est par ailleurs un mystère pour moi. J'ai déjà souvent noté que Jean-Luc Mélenchon, lorsqu'il est mis en face de membres du PS qui l'agressent avec une incroyable brutalité, semble paralysé, alors qu'il est excellent face à la droite.
Bravo pour votre courage et votre ténacité face à une horde de loups prête à tout pour vous détruire. Nous avons regardé BFM en famille et nous en sommes sortis meurtris comme d'un ring de boxe. Cela apporte au moins une certitude : les idées que vous défendez sont les bonnes. Et je rejoins un avis partagé, ne vous laissez plus tutoyer par des personnes indignes.
Merci pour votre action et celle de vos camarades, nous retrouvons un peu d"espoir.
Chaleureusement,
Cela a été insupportable a regarder cette émission. Avec quelle arrogance Assouline a débité ses mantras sans possibilité pour Monsieur Mélenchon de pouvoir répondre. Cet Assouline a été odieux et représente bien le parti de ces solferiniens. Que le PS ne compte pas sur moi pour le second tour, je ne voterai plus jamais pour ces gens la, même face a la droite ce sera blanc. Il y a un moment ou il faut arrêter de se moquer de nous. Et bravo a Philippe Rosaire !
J'ai vu l'émission dur BFM TV. Dégoût total. Des vomissures permanentes déversées par des harpies visiblement à la solde des bobos du P.S. Et Assouline ! Le bouquet ! A faire peur tant il rappelait les pires staliniens de la pire espèce. Je ne regarderai plus une seconde BFM TV. J'ai 78 ans. J'ai milité,depuis l'âge de 18 ans, à gauche. Toujours. Des campagnes électorales j'en ai vécu mais je n'ai jamais vu, même au temps de la Guerre d'Algérie, un tel degré de bassesse chez des journalistes. Et on nous dira après cela que la presse est libre. Libre d'emprisonner la liberté de parole, ça oui ! Tiens bon Jean-Luc ! Je sais que ce n'est pas facile mais tiens bon !
Les solfériniens avaient préparé leur com'. Il se servent du mécontentement de la droite sur des sujets sociétaux pour affirmer que leur politique est bien "de Gauche". Mais s'il est vrai que le mariage pour tous ou les réformes scolaires mettent la droite bien pensante vent debout, il ne faut pas oublier que l'orientation libérale du gouvernement est saluée par une bonne partie du patronnat et des observateurs politiques de droite. BFMTV a essayé de faire croire que l'on donnait la parole à Jean Luc Mélenchon mais je doute que les téléspectateurs n'aient pas compris que l'émission était préparée pour desservir notre cause. D'ailleurs on est revenu deux fois sur la fracture avec le PC pour tenter de fissurer un peu plus le FdG. Une émission de plus orientée avec de grosses ficèles. Heureusement que les qualités de Jean Luc ont permis de faire passer des arguments et démontré une fois de plus la cohérance de son postionnement. Si Jean Luc s'est bien tiré du piège honteux de la médiacratie, Assouline lui s'est discédité par sa mauvaise foi et sa pitoyable prestation. Maintenant on sait ce que vaut ce personnage, et combien on n'aura pas besoin de lui si le vent...
Bonjour à tous
ces "journalistes" sur BFM ont été infects. Jean-Luc Mélenchon a eu bien du courage et de maitrise pour ne pas quitter ce plateau. Assouline a été odieux, et a fait un bruit de fond infernal, j'avais envie de sauter sur mon écran !
Il y a sans doute beaucoup de vidéos à mettre en ligne sur ce site mais je m'étonne de ne pas trouver en évidence celle des entretiens de Jean-Luc Mélenchon réalisés dans le cadre du film "les Jours Heureux" au cours desquels il se livre en profondeur à des commentaires sur les fondements du Conseil National de la Résistance en rappelant entre autres que la résistance, c'est qu'on résiste à ce qui semble aller de soi, et ce qui semble aller de soi c'est qu'on est vaincu. Bon à méditer à cette heure.
bonjour
J'écoute le débat avec Assouline. La pénibilité avant 1993, temps de cotisations 37,5 annuités pour avoir une retraite complète à 60ans, aujourd'hui temps de cotisations 43 annuités pour une retraite complète départ entre 63ans, 66 voir plus cherchez l'erreur.
Mais pour revenir au débat, n'est-il pas possible de négocier un respect du temps de parole de chacun des acteurs, journaliste, politique etc., sans coupure sinon menace de quitter le plateau en direct.
Il me semble que deux leçons peuvent être tirées de ce qui se passe ces derniers temps. D'une part, nous faisons peur, c'est donc que nous sommes pris très au sérieux et que les idées que nous promouvons dérangent les puissants. D'autre part, nous n'avons plus rien à faire avec le Ps et il faut cesser d'appeler à voter pour eux au second tour. Nous devons désormais affirmer que le rassemblement de la gauche se fera autour de nous, point.
Par ailleurs, je pense que les émissions comme celles d'hier sur BFM sont tellement outrancières que les téléspectateurs ne sont pas dupes, comme au moment de la campagne du referendum. Peut-être que Jean-Luc Mélenchon ne convainc pas tout le monde, mais je crois que journalistes et personnalités politiques orthodoxes se déconsidèrent complètement pour leur part.
Personnellement j'ai pris ma décision: aux élections municipales, en l'absence d'une liste Front de Gauche je m'abstiens; Je n'irai pas voter pour la liste PCF-PS. Que nous soyons nombreux à agir ainsi et le PCF réfléchira à deux fois avant de s'allier avec ceux qui, ne l'oublions pas, assument leur politique anti-sociale. Et qu'on ne vienne pas me parler d'une gauche au PS. S'ils sont de gauche ils n'ont cas le prouver en s'opposant au gouvernement, en quittant le PS, en nous rejoignant. Zut alors !
@papa(98)
Voila les conséquences d'avoir voulu "nationaliser" les municipales !
Ce qui me frappe dans l'ensemble des commentaires est une diversité intéressante pour bien mesurer les analyses qui conduisent bien des commentateurs à approuver et soutenir les listes FdG pour les municipales. Mais ce qui me pose question est la pauvreté des quelques arguments répétitifs de ceux qui (à juste titre, c'est leur option) se retranchent "sans arrêt" derrière par exemple ce type d'argument "les municipales ne sont pas nationales". Je sens d'un côté des souhaits d'échanges et d'analyses et de l'autre je constate la seule répétition de slogans qui ont été lancés d'en haut ! La question finale tombe de soi : Où débat-on, où se contente-t-on de jouer au perroquet ?
Merci à j-jour (164) du lien pour suivre en léger différé l'émission. J'avais quelques hésitations vu certains commentaires, mais je suis soufflée, que dire sinon que ce serait à projeter pour débat, car clairement, posément JL Mélenchon dit le fond des questions, relève ce qui est essentiel des enjeux du pays aux positionnements des socialistes, belle caricature de la braderie socialiste lancée par le porte parole flagada, panel d'interrogatrices, avec une belle prestation pour la troisième: bien vu "le poète de la politique", "le jardin taoïste"... Assouline K O même s'il continue à chanter comme un coq, a vraiment desservi le PS;;Citation de JL Mélenchon: "je n'ai jamais été violent, mais j'en rends compte" "les français sont déchirés..." Pourquoi toutes ces personnes qui souhaitent que les idées, les analyses, les propositions exprimées par JL Mélenchon ne soient pas valables, ne voient-elles pas leur urgence, leur bien fondé? Pourquoi tant d'aveuglement, d'individualisme décadent? Ce libéralisme corrompt les esprits, coupe les êtres de leur nature profonde.
Que de subtilités dans la magistrale prestation de JL Mélenchon qui a aussi su lâcher prise!
Pierre Laurent veut des listes FdG au plus vite mais ne répond toujours pas aux questions posées par le PG.
D'abord un grand merci à J-Jour 12h01 pour ce grand moment qu'est l'entretien Jean-Luc Mélenchon à propos du Conseil National de la Résistance, cette vidéo devrait être popularisée.
Ensuite, un grand merci à cet infâme porte-parole solférinien, David Assouline, qui par son arrogance et sa suffisance, facilite la tâche de l'opposition de gauche, le peuple de gauche étant allergique à ce genre de personnage, et à cette fausse gauche qu'il représente.
Enfin, un énorme merci aux médiacrates journaleux qui au mépris de toutes les règles déontologique de leur profession usent et abusent de mépris et de condescendance à l'égard de leur propre invité par des affirmations connotées, éloignent encore davantage les citoyens des dominants qu'ils incarnent.
A la Direction du PCF, le choix de la voie de la collaboration avec le système rend impossible toute poursuite formelle d'alliance au sein du Front de Gauche lequel ne peut réunir que les résistants, y compris communistes. Ceux d'entre eux, nombreux, qui condamnent la politique suicidaire de la Direction de leur parti, devraient rentrer officiellement en résistance interne formelle.
@henri (66) emmanuel (97) j-jour (109)
Je ne comprends pas pourquoi vous n'irez pas voter blanc pour manifester votre opposition aux listes qui vous seront présentées ? Ce ne serait pas une démarche d'abandon par rapport aux options de quelques camarades (en cheville avec le PS) mais bien une démarche revendiquée contre leur choix !
Bonsoir camarades,
Attention au contre sens. Assouline n'était pas KO, même si Jean-Luc Mélenchon adopte la technique Mohamed Ali dans son phraser, en décochant des coups depuis le coin des cordes. Assouline, comme ce fut le cas dans le passé, sur commande assène un nouveau catéchisme, comme en 2002 juste avant le 21 avril, pour défendre l'indéfendable, en couvrant le tournant droitier par des réformes sociétales, ou par les choix sur l'éducation, financés en partie par de nouvelles inégalités entre les enseignants, quand ce n'est pas par eux même. Réactualiser l'humain d'abord sur une plate forme, et comme Cyrille Bongiraud @ une main tendue vers les artisans et petits patrons est nécessaire avant qu'ils ne s'engouffre totalement dans l'impasse FN. Il y a du boulot pour rallier ceux qui désertent les sections du PS et bientôt grâce à Placé et consort, il en sera de même pour EELV. Pensons également à tous les précaires, et les chômeurs, qui n'attendent plus qu'on leur parle. Le boulot devrait être fait par les syndicats, mais c'est ce boulot que nous devons nous coller pour construire ce front du peuple. Patriotique, populaire et de gauche, c'est ainsi qu'il doit...
Merci j-jour pour le lien. Je viens de voir l'émission et je partage la sidération évoquée dans les commentaires ! Entre la "journaliste" de France Culture (membre du Cercle des économistes - ne l'oublions pas) qui justifiait son arrogance avec la création d'une association sur son cv et celle-ci sur BFM qui en est réduite à dire qu'elle connait l'histoire économique (tout en disant des bêtises), cela montre bien qu'ils sont désemparés, ils n'ont pas de point d'accroche sérieux sur Jean-Luc Mélenchon. Pierre Assouline, derrière sa politesse crasse, ne pointant que le ton de son interlocuteur, a été d'une malhonnêteté intellectuelle sans nom. Comble du ridicule, il n'a fait que couiner du "on ne fait que de le nous critiquer" ! Puéril. La violence vient de leur politique, elle est sociale, elle est dévastatrice mais elle ne fait pas trop de bruit sur les plateaux télé (surtout pas, malheureux !). La ligne du PS est plus que claire, pour tout le monde ; alors qu'on ne me raconte pas d'histoire sur la différence entre...
Assouline a totalement raté son coup. Voix de fausset en perpétuelle action qui agace au plus haut point tout le monde, un mauvais point. Toutes ces journaleuses butées et n'hésitant à aller jusqu'au ridicule dans leurs accusations à charge, un mauvais point. Quant à Jean-Luc, souriant, patient, ne laissant rien passer mais calme et honnête, il a été sublime ! Il a bien fait passer le message qu'il cherchait à rassembler et non à déchirer. Il marque les esprits par sa stabilité et son sérieux. Il en restera quelque chose, c'est évident et ça affole les vis-à-vis à juste titre. Son travail d'éclaireur fonctionne en profondeur dans les têtes et durablement, oui, Jean-Luc est "dangerous" pour le grand capital ! Monsieur Mélenchon est un grand Homme !
Je remercie également J-Jour pour ce lien et merci M. Jean-Luc Mélenchon pour ce magistral cours sur la vie. Et tant pis pour les simples d'esprit qui ne voient en vous que la caricature de grand méchant loup que les médias nous servent à longueur d'antenne.
Le débat sur BFMTV a bien démontré que nous n'avons plus rien à faire avec la nouvelle droite dénommé PS. En plus d'appliquer une politique néolibérale ils n'ont même pas le courage de discuter, de débattre, de démontrer - comme porte parole David Assouline - le soi disant bien fondé de leur démarche économique. Arrêtons de dire la gauche en parlant du PS. Cela suffit.
Un grand merci a BFM et a Assouline car leur prestation a du finir de convaincre les hésitants de ne plus voter pour ce parti de droite solférinien ni pour leurs alliés, ni au premier ni au second tour et plus jamais, je vous vomis.
Je me suis retrouvée dans un espace fabuleux, hier soir. En regardant Mr Assouline, j'entendais J.Cahuzac... pas vous ? Peut être plus cabotin et saoulant. Les journaleuses terribles. Bon, tout le monde a peur dans la stratosphère média-politico.
Juste un peu d'histoire. La 5ème a commencé par un putsch. Elle finira comme cela. Sans militaire svp merci. Courage à tous.
@guy51 (177)
Pierre Laurent veut des listes FdG au plus vite mais ne répond toujours pas aux questions posées par le PG.
Navré mais tâchons de sortir si possible du faux duel PCF PG. Il y a d'autres partenaires dans le FdG (dont Ensemble avec les alternatifs - ACU et cie) qui posent eux aussi des questions et mettent en cause la stratégie "non unitaire" de certains camarades PCF dans certaines villes. L'exemple de Gueret cité par JLuc est un bel exemple encourageant. Il y a des camarades communistes libres de choisir le FdG, alors qu'une courte majorité choisit d'aller avec le PS !
Le PG pose de bonnes questions. Bien des partenaires, militants et adhérents du FdG sont ok pour y répondre positivement. C'est avec eux qu'il faut avancer !
Sur le « débat »politique avec Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV. La première partie a été relativement correcte, jusqu'au moment de l’intervention d’Assouline qui au passage m’a soulé tellement la mauvaise-fois, la tromperie étaient flagrantes. Tout en mettant en avant et en s’abritant derrière des sujets qui font toujours débat, celui-ci, c’est bien gardé de parler des engagements non tenus et des infamies signés entre autres par le PS, telles que l’ANI, du TSCG, avec celle qui se négocie en ce moment par en dessous de la table, le monstrueux GMT. Que de self contrôle pour garder son calme devant tant d’enfumage, de contres vérités de la part des journaleuses de service, qui ont constamment cherché à déstabiliser Jean-Luc Mélenchon en s’appuyant sur les fausses informations du ministère de l’intérieure. Les coupures constantes de paroles insupportables pour l’auditeur et la façon de « clouer le bec » à l’invité Politique en mettant un terme brutal au « débat »montre à quel point cette chaine d’information de la pensée unique, place son niveau de médiocrité, dans lequel elle se distingue particulièrement. La démonstration des 400.000 emplois avec les moyens financiers disponibles,a été...
Une première partie d'émission sans cadeau, mais où Jean-Luc Mélenchon a pu s'exprimer à peu près loyalement. Une seconde partie abjecte, avec la mise en place délibérée d'une obstruction systématique, tant de la part de la journaliste "économique" qui sciemment empile les questions les unes sur les autres pour comptabiliser celles auxquelles il n'aura pas été répondu. Puis, Assouline ne cessant jamais de parler, d'interrompre et de commenter, avec l'aide de A. De Malherbe qui en rajoutait dans le brouhaha, la caméra se fixant parfois sur deux commères hochant la tête de béatitude. Enfin, une provocatrice qui ne disposait même pas du dernier chiffrage de la Préfecture de police : il y avait 6999 manifestants, pas un de plus !
3 femmes pour un seul homme. Elle est aussi là la manipulation médiatique contre le FdG et son porte-parole le plus écouté et le plus attendu par l'opinion publique. Il va falloir réfléchir aux conditions à imposer pour que ce genre de traquenard ne se renouvelle pas. Mais franchement, quand il en est qui s'inquiètent de la violence de notre porte-parole, comment qualifier ce qui s'est passé hier soir ?
Je vous salue Mr Mélenchon.
Hier, je tremblais de rage contre Assouline et les pseudo journalistes bêtes, méchantes et irrespectueuses, mais en pensant à votre sang-froid face à cette horde enragée, j'ai vu mentalement quelque chose de différent. En vous agressant de cette façon, la horde des PS et journaleuses vous à rendu encore plus humain et sympathique, car victime de leur agression, eux que personne n'aime plus depuis des mois (le PS et les journalistes "mainstream"). En ajoutant à ceci vos paroles percutantes et pleines de bon sens, je pense que ce passage à la télé a eu l'effet inverse de ce qu'ils voulaient.
Le PS est en train d'éclater. De plus en plus nous allons assister à ce type de débat de la part des Solfériniens. Assouline est quant même gonflé de dire que c'est cette gauche radicale qui fait monter le FN. Le PS a une démarche limpide. Pour passer il faut que la droite (le FN et l'UMP) fassent 20 % chacun. Dans ce cas de figure, on aura droit à nouveau au slogan du vote utile. C'est la seule façon d'être à nouveau élu. Mais pour cela ils commencent par dézinguer la gauche radicale, ils préparent l'opinion. Si le FN monte c'est la faute à Mélenchon !
Pourquoi n'ont ils pas dit au début du mandat de Hollande que les caisses étaient vides ? Pourquoi ne pas avoir fait un audit sur la dette ? J L Mélenchon nous avait prédit, il y a un certain temps que nous allions à la castagne. Nous y sommes.
Cette semaine, j'ai été regonflée par votre passage à Bergerac et votre projet pour le pays qui donne de l'espoir. Comme d'autres, j'ai cru voir hier, sur BFM, un Monsieur Cahuzac arrogant, mielleux, faux. Il faut avoir sacrément de talent pour tenir et rester calme face à de telles paroles. Merci !
Et bien vous savez quoi ? Passé la première réaction qui fut l’abattement, désormais la trahison des dirigeants PCF parisiens renforce au contraire mon énergie et ma détermination.
Quant au discours que l’on entend fréquemment : « Je ne peux pas voter contre ma famille politique », qui était autrefois réservé aux militants et sympathisants PS, il s’élargit maintenant à certains PCF parisiens qui ressassent cette rengaine de l’impuissance. Mais qu’est ce que c’est que cette histoire de « famille » ? Quand on n’a plus sa place dans une famille, on la quitte, on se sépare, on divorce, on ne reste pas là à se lamenter ! On se sert de son cerveau, on analyse, et on tire des conclusions. Ou alors à minima on bouge ses fesses et on se bat à l’intérieur.
Bravo Jean-Luc Mélenchon pour BFM TV. Tu as fait le maximum.
Je ne pensais pas que des producteurs d'une émission de télé pourraient un jour être aussi violents et irrespectueux de la parole et de la démocratie. Ils ont osé dépasser l'acceptable. Face à celà, nous ne baisserons jamais les bras. C'est vital.
La surface des choses est révélatrice du font: le PC mange à toutes les assiettes, parce que la ligne politique du Front de Gauche n'est pas claire. Jean Luc ne sait plus devant un pontife socialiste dire qui doit dégager, pour moi c'est clair: tous ceux qui ont soutenue la politique libérale prônée par l'union européenne. L'union européenne est une construction libérale irréformable. Le PG doit être pour la sortie de la France de cette construction politique, toutes personnes qui y collabore est corrompue par sa structure. Voilà quelles sont les personnes qui doivent dégager des décisions politiques, donc nous ne devons pas présenter de candidats aux élections Européenne, l'expérience nous à montrer l'inutilité de ce parlement, seule l'utopie peut nous faire croire qu'il est réformable positivement, et les utopies politiques ont fait preuve de leur dangerosité.
Je suis pour le réalisme: sortir de l'Europe politique immédiatement. Le Parti de Gauche aura une ligne claire, les frontières Française protégeront les productions nationales en réduisant la concurrence directe entre travailleurs de tous les pays.
En effet nous étions épuisés en fin d'émission ! Alors toi... Je t'ai trouvé d'un calme et d'une maitrise de toi exemplaire. C'est cette réaction qui les met tous dans une rage énorme. Je pense qu'il faut que tu continues de cette façon car ainsi ils se font prendre à leur propre piège. Par contre je ne suis pas du tout satisfaite de ton explication sur les démissions massives en Aquitaine tu devrais écouter justement les camarades qui ont démissionné, leur motif n'est pas celui qu'on t'a relaté. Merci pour nous donner l'envie de nous battre sur ce chemin semé d'épines.
"Vous avez, Mr JL Mélenchon, eu deux heures sur ce plateau pour vous exprimer grâce aux journalistes." conclut la meneuse de débat de BFM. Cette phrase est mainte fois répétée à ceux qui ose reprocher aux journalistes de ne pas vérifier les faits ou qui assènent des chiffres sans fondement. La preuve en direct, que leurs chiffres sont faux: JL Mélenchon a été présent 1h16'pour le télespectateur. Le reste a été pris par les journaux de 18h00 et 19h00 et la pub associée. Si on enlève les prestations des trois journalistes et celle d'Assouline, on est bien en dessous des 45'pour JL Mélenchon.
Quelques reproches. Je propose à JL Mélenchon de se faire une liste depuis la signature du MES, TSCG, ANI, Retraites, TVA, C.Compétitivité, Pacte de Responsabilité. GMT... Afin de clouer le bec en 5', et une bonne foi pour toute, à ces aboyeurs qui se disent de gauche. Annoncer que D.Assouline est de gauche d'entrée n'a pas été de bonne augure. Assouline avait trois messages à faire passer: Vous êtes agressif (il n'a pas réussi), vous voulez faire échouer le gouvernement (certains le croient) et vous êtes seul (beaucoup aimeraient). Comme Cahuzac.
Membre et militant du PG, je dis que le problème redondant des traitres qui se présentent au premier tour avec les pestiférés du PS, est un faux problème. Ces gens ont la certitude qu'ils ne pourront pas gagner d'élus sans cette compromission, ce en quoi ils ont très certainement raison pour le simple fait que partir à la bataille avec la conviction d'être battu d'avance est stupide, et tant qu'à abandonner les électeurs de gauche autant le faire d'entrée de jeu, non ?
Ce que je veux dire, c'est que ces traites ne doivent pas s'émouvoir outre mesure car ils seront rejoints au deuxième tour par beaucoup d'autres, certes un peu moins traitres car ils se seront battus au premier tour (histoire de se compter). Ils seront rejoints lors des fusions techniques, démocratiques et voir républicaines ! Fusions qui consistent à se rattacher à la liste des pestiférés PS (qui pour l'occasion font toujours partie de la gauche), histoire de ne pas tout perdre (élus), faisant par là fi de l'intelligence des électeurs, n'oublions tout de même pas que suivent les élections européennes. Le niveau de traitrise est subtil, il semblerait.
Une certitude, ce sera sans moi.
Bonjour à tous,
Félicitation pour ton sang froid face à toutes ces attaques, j'évite de regarder cette chaine BFM TV qui est trop partisane, la journaliste blonde est nulle, je ne supporte plus ce genre d'émission.
Nous devons avoir le courage de rompre avec la direction du PCF qui a fait le choix de la collaboration avec les Solfériniens, le FdG est mort, passons à autre chose et infligeons une défaite cuisante à tous ces Solfériniens qui sont la seconde droite.
Comment un citoyen lambda pourrait-il prendre le Front de Gauche au sérieux, après cette émission, quand il découvrira qu'Assouline sera soutenu par P.Laurent face à Danièle Simonnet, comme on le voit ici.