15mar 14
Je signale que lundi, les magnolias de la place de la République à Strasbourg ont commencé à fleurir. J’ai vu les mêmes, vendredi, à Lyon à la station du tram Mendes France. C’est une très ancienne variété de fleurs. Je me demande si les dinosaures n’en ont pas brouté ! Ça sent le retour du printemps. A Besançon, la lumière dorée qui rasait les murs de la cité Canot, au bord du Doubs, avait une clarté moelleuse qui ne trompe pas. Et à Nancy, pendant qu’une jeune femme hors d’haleine m’offrait un CD de la part de ses copains (« les Brunos bis »), j’ai senti que le jour tombait plus doucement. Je mentionne tout ceci pour tenir une promesse que je me suis faite de redevenir attentif aux détails certes insignifiants mais qui en disent tant. Mes posts en effet commencent à ressembler trop à mes cahiers politiques de jeunesse. Des années après, tombant dessus par hasard, je m’effrayais de cette prose austère où l’on ne trouvait ni jour ni nuit, ni saison ni météo, ni rien qui me permette de me rappeler que j’avais 21 ans et qu’il pleuvait le jour de la grande marche de soutien aux LIP.
Je me demandais quel détails je négligeais d’observer dans l’hémicycle à Strasbourg quand je pris conscience de quelle terrible distraction j’allais me rendre coupable. Ici il ne faut pas rêvasser. Les cadences ne le permettent pas. Au cours de cette session, 75 textes ont été soumis aux votes. Avec les amendements, nous aurons procédé à 875 votes sur le total de la plénière, de lundi 10 mars à jeudi 13 mars à treize heures. Chaque séance de vote durant une heure en moyenne, cela signifie que nous avons émis 5 votes à la minute, c’est-à-dire un vote toutes les douze secondes, tantôt à main levée tantôt par vote électronique ! Mais José Bové a déclaré naguère qu’il était très « facile de voter sans se tromper », un jour où il essayait de m’imputer un vote en dépit du fait que je l’avais fait rectifier. Cette fois ci c’est lui l’arroseur arrosé. Je parle ici un peu de la guerre picrocholine qui m’oppose à lui et à son quasimodo de sofa, le postillonnant Daniel Cohn-Bendit qu'Europe 1 paie pour me traiter « d’abruti ».
Mais ce post est consacré à des sujets sérieux. Un mot sur le moment politique, Puis une mise en perspective de notre mobilisation pour le troisième anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima. Enfin, les bidouilles de Valls dans les élections de toutes sortes avec de nouveaux épisodes spécialement lamentables.
Une bonne et utile décomposition
Une à une se mettent en place les pièces qui conduisent au point « qu’ils s’en aillent tous » dans notre pays. Il y a un système « officiel », entrelacs de jeux à somme nulle entre médias de révérence et sphère politique officielle, unis pour habiller la décomposition générale des liens sociaux et politiques du pays dans un filets de mantras circulaires. Exemple : « Ça va mal et même très mal mais c’est parce qu’on en fait pas assez dans la direction qui fait mal et même très mal ». Ou bien « tous pourris, mais ce n’est pas bien de dire tous pourris parce que ils sont tous pourris sauf les bons médias qui le disent à longueur de journée ». Et ainsi de suite. Aussi longtemps que les acteurs de la scène visible joueront ce rôle, nous n’aurons qu’à attendre que le fruit tombe sous sa propre pourriture, comme ce fut le cas partout où ce processus a eu cours. La poudrière est presque prête. La violence sociale de la politique d’austérité frappe dorénavant très largement la société. Les gens qui se voient comme « de la classe moyenne » sont largement atteints non seulement dans leur vie professionnelle et leur portefeuille, mais aussi par des éléments vécus comme des formes de déclassement social lourd. Je pense ici à ce qui se passe, par exemple, dans des milliers de co-propriètés où les garanties décennales sont dépassées et où les travaux d’entretien sont hors de portée des bourses actuelles des résidents.
La décomposition de la scène politique, c’est-à-dire celle de la représentation reconnue, est bien avancée. C’est très encourageant. Le transfert de la droite vers l’extrême droite devrait radicaliser la confrontation politique. Notre émergence y ajoutera. C’est bien. Cela est indispensable pour que soient enfin abordés les thèmes qui comptent. Et pour que soit rompu l’étouffement de tout débat que visent les élites UMP et PS. Côté PS, l’implosion sur le terrain passe sous les radars des crustacés accrochés à leur bureau éditoriaux. C’est donc encore plus efficace pour nous car, sur le terrain, sans projecteurs allumés sur eux, les petits féodaux se déchirent à belles dents. Le nombre des villes où les listes dissidentes socialistes s’affrontent sans retenue nous ouvre une écoute et une vraie place potentielle. Bien sûr, ce n’est pas le cas partout, hélas. Mais c’est extrêmement révélateur du destin que promet aux grosses machines politiques féodales la combinaison de la territorialisation des prébendes et de l’épuisement idéologique.
Bien sûr, si nous ne voulons pas finir comme des Ukrainiens dans la main de l’extrême droite et même pire, il faut nous préparer activement à être la relève. Les élections municipales remplissent une excellente préparation. Nous nous enracinons et, avec nous, nos idées, notre manière de voir et de travailler. La violence que nous subissons du fait de notre occultation médiatique généralisée, du fait des tripatouillages de Valls, du contenu consternant de campagnes de droite et du PS, endurcissent des milliers de militants qui découvrent une réalité dont ils ne se faisaient qu’une idée lointaine. Une large éducation au mépris des médias et au rejet des marionnettes de la scène politique officielle gagne nos rangs. Excellente préparation à la suite des évènements qui attendent notre pays.
La Crimée est perdue pour l'OTAN. Tant mieux.
Bien sûr la Crimée est « perdue » pour l’OTAN. Bonne nouvelle. Il faut espérer que, du coup, la bande de provocateurs et d’agités qui dirigent la manœuvre va se calmer quelque temps. Car il était évident que si recommençait le cirque qui a conduit en son temps le géorgien Saakachvili à vouloir brutaliser les enclaves russophones de son pays, l’affaire finirait comme alors. C’est-à-dire par une sécession sous protection militaire russe. Poutine a profité habilement d’une politique aventurière et irresponsable provoquée par les autorités de fait ukrainiennes. Mais avait-il le choix ? Pouvait-il accepter une avancée de l’OTAN en Crimée, sa grande base navale sur la mer noire, trajet du gazoduc qui contourne l’incontrôlable Ukraine ? Non, bien sûr, et aucune personne informée ne peut soutenir le contraire. Inconvénient : l’occasion a fait le larron: la prise d’avantage est considérable pour la Russie. Avantage : la frontière de l’est est à peu près stabilisée si l’OTAN n’en rajoute pas. Les USA avancent et conquièrent le chaos ukrainien, mais les russes reprennent la Crimée. En cas de prolongation des tensions, les Russes prendront aussi le Donetz. Le moment venu, les Polonais mettront les doigts dans le secteur eux aussi. Mais c’est une autre histoire.
Car pressionner sur des États plurinationaux et multiculturels, c’est les faire exploser. Tel est le destin promis de l’Ukraine. Mais le point où nous voici rendus peut calmer le jeu. Et on le devra à des excités qui visaient tout le contraire. Je parle des « ultras nationalistes », néo nazis ou pas, marionnettes des diverses fractions d’oligarques kleptocrates ukrainiens. Ceux-là ont cru qu’en en rajoutant, ils contraindraient « l’Occident » à les soutenir, nonobstant leur sulfureuse identité politique. Et ils y sont parvenus. Mais ils n’auront rien de plus. N’empêche ! Américains et « Européens » ont été pris au piège des extrémistes qu’ils ont stupidement laissé occuper toute la scène. Mais qu’y pouvaient-ils ?
On retrouve ici les conséquences de la grossière politique nord-américaine. La même qui les a conduits à d’abord armer les islamistes contre les « rouges » ! C’était la stratégie de la ceinture verte autour des ennemis rouges. Pour finir, la ceinture verte mordit la main qui l’armait. Génial ! Une nouvelle fois, les mêmes cerveaux malades ont été débordés par leurs créatures. Car aucun service américain n’était assez ignorant pour croire qu’en cas de franchissement de la ligne rouge, les Russes laisseraient faire. Et aucun n’était assez aveuglé pour croire qu’il existerait une parade. Car il n’en y a pas. Sauf la guerre contre les Russes. Qui est volontaire pour aller se battre au milieu d’un champ de centrales nucléaire nommé Ukraine, où trône déjà Tchernobyl ? Qui est disponible pour une crise économique pire que celle qui déroule déjà ses anneaux ? Qui en Allemagne ou ailleurs a trouvé le moyen de se passer du gaz et du pétrole qui transitent par l’Ukraine ? Personne ! La messe est dite. La Crimée sera russe et l’Ukraine entre dans un chaos aggravé.
La pollution ? « Le Monde » a une solution : le populisme !
Signe des temps ! Quand revient le printemps, ce n’est pas du soleil dont il faut se préoccuper mais de la pollution ! Aussitôt, le journal « Le Monde » en tire une petite cuillère de plus comme contribution au discrédit de « l’inaction des politiques ». A la une. Bien sûr, « droite et gauche » dans le même sac, comme dirait le Front National. Si nous écrivions pour « le Monde » nous parlerions ici de dérive « populiste ». Mesurons bien que nous parlons du journal qui prend des pauses corporatistes à la moindre critique et me montre du doigt m’accusant de pratiquer à ce sujet à une « généralisation » sans objet.
Mais il ne se sent nullement empêché de titrer sur une telle généralisation contre « les politiques » plutôt que contre le productivisme qui est la cause de cette impasse respiratoire dans laquelle le système, que défend bec et ongle « le Monde », enferme l’humanité. Quoi qu’il en soit, compte tenu de ses difficultés financières et de la fuite de son lectorat écœuré par la dérive ultra droitière de sa ligne éditoriale, ce genre de vieille gloire de l’ancien temps médiatique est-elle encore en état d’avoir un vrai point de vue indépendant ? Je ne le crois pas, et je ne suis pas le seul. L’opinion considère plus mal encore « les médias » que « les politiques » qu’insulte « le Monde ». Ce n’est pas peu dire. Mais c’est réjouissant. La deuxième peau du système craque de toute part.
Fukushima : plus jamais ça
Ce mardi 11 mars, nous avons commémoré le troisième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le Parti de Gauche s’est mobilisé avec un mot d’ordre : « plus jamais ça ! ». Nous avons été présents sur dix sites nucléaires. Nos élus et nos têtes de listes aux municipales ont été sur le pont. Par exemple Danielle Simonnet et Pascale le Neouannic à la centrale de Nogent située sur la Seine en amont de Paris, Jean-Christophe Selin à la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne, Gérard Boulanger à Blaye, Eric Coquerel et Luc Leandri au Tricastin. Ceux-là ont bien rigolé. Ils étaient là une vingtaine, de Drôme, de Vaucluse, du Gard. Mais selon les organisateurs eux-mêmes, Ha ! Ha ! la police était plus nombreuse que les manifestants… Une RG et des gendarmes, tous très aimables avec nous. Pas de contrôles d'identité, Eric et Luc avaient leur écharpe d'élus, mais les numéros d’immatriculation des voitures ont été relevés, néanmoins. J’étais avec notre secrétaire nationale à l’écosocialisme Corinne Morel Darleux pour une conférence de presse à Strasbourg avant son départ pour Fessenheim. Ce jour-là, Jean-Marie Brom, figure centrale de la lutte pour sortir du nucléaire, était à nos côtés comme il l’est sur notre liste pour la municipale de Strasbourg. Je ne fais pas le tour des dix présences. On m’a compris.
Nos dix actions sur les sites nucléaires du pays sont une étape d’affirmation de soi dans la vie de notre formation politique. Notre mot d’ordre est clair : il faut sortir du nucléaire. Les raisons sont maintenant connues. D’abord le risque. Bien sûr, le nucléaire est sûr. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus. Entendons-nous bien : toute activité comporte des risques. Mais dans le nucléaire, le risque n’est pas celui d’un accident vite oublié. C’est le risque d’une catastrophe terrifiante et indélébile, avec des terres et des eaux contaminées pour des siècles, sinon des millénaires, des espaces à jamais incompatibles avec la vie humaine.
La deuxième raison de vouloir sortir du nucléaire, ce sont les déchets que cette activité génère. Nous laissons derrière nous, là encore pour des siècles sinon des millénaires, des montagnes de déchets radioactifs que nous ne savons pas traiter. Cet argument devrait convaincre ceux qui répètent à longueur d’antenne que « la dette publique est une insulte faite aux générations futures ». Mais non ! Mais la dette écologique que nous laissons vraiment ne les émeut pas autant que les intérêts à payer aux banques.
Nous reprenons le bâton de pèlerin pour la sortie du nucléaire. Il y a urgence. Car François Hollande continue de louvoyer. Il avait promis une grande loi sur la transition énergétique pour 2013. Il a ensuite repoussé la promesse à 2014. Le projet de loi devait être présenté en Conseil des ministres début avril. Mais elle ne figure même pas dans la « lettre de cadrage pour la transition écologique » que Jean-Marc Ayrault a envoyée au ministre de l’Ecologie le 18 février dernier ! On est donc en droit d’être très inquiet sur le contenu de cette loi, mais aussi sur son existence même !
Or, ne rien faire, c’est choisir le nucléaire. C’est ce que la Cour des Comptes a dit il y a maintenant plus de deux ans. En janvier 2012, la Cour des comptes estimait que « compte tenu du délai en matière de politique énergétique entre la prise de décision et ses effets, ne pas prendre de décision revient à faire un choix, celui de faire durer le parc actuel au-delà des 40 ans ». En effet, 80% du parc nucléaire français aura 40 ans entre 2017 et 2027, la durée de vie prévue. C’est ce que les spécialistes appellent « l’effet falaise ». Donc si on veut sortir du nucléaire, il faut agir et vite. Car cela demandera du temps et de l’argent.
L’argent est justement un des aspects du débat. EDF estime que le prolongement des centrales au-delà de 40 ans coûterait 55 milliards d’euros. Mais EDF milite pour cette option depuis longtemps. On ne peut donc pas se fier à son seul jugement. L’association Greenpeace a commandé une étude sur les coûts de prolongation de l’exploitation de la vie des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans. L’étude de Greenpeace aboutit à un coût potentiellement 4 fois supérieur à celui d’EDF. En tout cas, dans une hypothèse de renforcement de la sécurité malgré le prolongement ! EDF a chiffré à un peu moins d’un milliard d’euro par réacteur les travaux nécessaires. Mais selon Greenpeace, le coût pourrait atteindre 4,53 milliards d’euros si on souhaite un degré de sécurité « renforcée ».
Il s’agit d’un enjeu démocratique majeur. La durée que les décisions impliquent, les sommes mobilisées, les risques encourus par la population et le territoire national : tout pousse à un débat approfondi sur le nucléaire en France. Greenpeace demande par exemple que la durée de vie maximale de 40 ans soit inscrite dans la loi pour éviter que le gouvernement, EDF et l’Autorité de Sûreté nucléaire ne puissent décider seuls.
Il ne suffira pas de faire voter une loi nommée « loi pour la transition énergétique ». Le contenu sera regardé de très près. Et pas seulement sur le nucléaire. La mobilisation citoyenne veille au grain. Il y a quelques jours, presque en même temps que Greenpeace, plusieurs ONG écologistes ont ainsi présenté leur « VRAI projet de loi pour la transition énergétique ». Parmi ces associations on trouve Agir pour l’environnement, France Nature Environnement ou encore le Réseau Action Climat.
Bien sûr, le projet mérite un examen approfondi et des discussions. Il est là pour cela. Mais il a d’ores et déjà le mérite de fixer des lignes rouges avant le projet Hollande. Il réclame ainsi des objectifs chiffrés ambitieux comme la réduction de 45% des émissions de gaz à effets de serre d’ici 2030 et leur division par quatre d’ici 2050. Il fixe une trajectoire d’économies d’énergies et de sortie du nucléaire. Il propose un horizon 100% d’énergies renouvelables en 2050 et les étapes pour l’atteindre. Et il met en avant des propositions que le Front de Gauche défendait dans la présidentielle comme l’allongement de la durée de garantie des produits.
Sans entrer dans les détails, ce qui en ressort confirme notre analyse. La transition énergétique est urgente mais elle nécessitera du temps et donc une planification des changements. Elle ne peut se faire sans une intervention publique forte en investissements financiers comme en moyens humains et techniques. Elle est un formidable moyen de relance de l’activité économique et de l’emploi. Pour le dire autrement, la transition énergétique est donc radicalement incompatible avec la politique d’austérité appliquée aujourd’hui.
Après les travaux du groupe d’experts Negawatt, ce « VRAI projet de loi pour la transition énergétique » valide la méthode de la Révolution citoyenne. Voir des associations prendre en charge la rédaction d’un projet de loi n’est pas une chose fréquente. Bien sûr, la forme du document se présente comme un document rédigé pour qu’il soit accessible à tous. Mais le document est organisé en titres et articles. Comme un vrai projet de loi. C’est la preuve d’une grande volonté de crédibilité et d’une ambition majoritaire.
De nouvelles bidouilles électorales de Valls
Le jour même des élections européennes auront lieu les élections consulaires des Français de l’étranger. Depuis plusieurs mois, nous nous mobilisons pour monter des listes Front de Gauche et donner sens à l'opposition de gauche sur ce terrain aussi. Pour se présenter à ces consulaires, que l'on peut comparer à des municipales vu le nombre d'inscrits, les conditions sont assez rocambolesques. Valls la bidouille est passé par là. En effet le décret d'application de ces élections de type entièrement nouveau était promis pour décembre dernier. Il est paru au JO le six mars dernier ! Et cela alors que les listes étaient à déposer le seize mars ! Dix jours de délais, c’est royal. Et tellement mieux que de la veille pour hier ! Comme si cela ne suffisait pas, ce décret, déjà publié en dernière minute, a encore été complété par un « mémento » vendredi hui ars ! Cette fois ci, c’est de la veille pour l’avant-veille. Jamais aucun gouvernement en France n’a traité avec autant de mépris et de grosses combines l’organisation des élections.
Encore un exemple ? Retenez votre souffle! Vous saviez déjà que Manuel Valls, c’est l’homme qui a créé une « nuance » qui permet à madame Le Pen de ne plus être comptée à l’extrême droite aux municipales. On comprend alors qu’il n’en est plus à une faveur près. Il a donc aussi autorisé le FN à mettre des bulletins d’adhésion dans les professions de foi. Mais oui ! Vendredi sept mars se tenait la réunion de la commission de propagande à la sous-préfecture d’Arles. Il s’agissait de valider les professions de foi et bulletins de vote des candidats pour les villes de Tarascon et Arles. Surprise de la réunion : les représentants des candidats FN ont demandé d’insérer dans leurs professions de foi un bulletin d’adhésion (détachable) à leur parti. Refus évident et prévisible opposé par le président de la commission ! Pourtant, les représentants du FN sont revenus à la charge. Ils ont demandé une commission restreinte. Durant celle-ci, le ministère de l’Intérieur a donné son accord. Quel que soit celui qui est intervenu, une chose est certaine : les professions de foi des candidats FN d’Arles et de Tarascon qui sont déposées en sous-préfecture intègrent un bulletin d’adhésion au FN. Evidemment, nous demandons à la sous-préfecture d’Arles de nous éclairer sur ce revirement de la commission de propagande. Elle doit rendre public les éléments qui ont motivé une telle décision. Et si elle ne le fait pas, pourquoi la préfecture de la Creuse, qui a accordé la même faveur, ne le ferait pas ? Avec Valls et Hollande, il fait bon être au Front national. Comme la démocratie est belle depuis « le changement c’est maintenant »!
Aux élections municipales, la bidouille de Manuel Valls est confirmée telle que je l’avais dénoncée ici même. Le ministère de l’Intérieur a publié sur son site internet la totalité des listes dans toutes les communes. Le ministère a attribué à chaque liste une «nuance». Ces « nuances » servent à deux choses. Premièrement, additionner les résultats de toutes les communes pour présenter un total national par « nuance ». Deuxièmement, aider la presse à se repérer : les résultats commune par commune sont ainsi présentés le lendemain du vote accompagnés de la nuance officielle. L’enjeu est donc très politique : il s’agit de la manière dont sera présenté le résultat des élections municipales.
J’ai déjà alerté sur les bidouilles de Manuel Valls avec ces attributions de « nuances ». Le but de Manuel Valls est simple. Camoufler la défaite à venir du PS. Pour cela, tous les moyens sont bons : remplumer le score du PS en lui attribuant certaines listes, camoufler le résultat du PS dans un vaste ensemble « Union de la Gauche » allant jusqu’au Modem… Et, bien sûr, briser la représentation médiatique du Front de Gauche en minorant le nombre de listes Front de Gauche et en éclatant nos listes dans plusieurs nuances différentes : liste Front de Gauche, liste Parti de Gauche, liste Communiste, liste Divers gauche, liste d’Extrême gauche…
Une première analyse des « nuances » attribuées montre que la bidouille s’est faite de manière très grossière, dans un mélange d’amateurisme, de mauvaise foi, et de perfidie. Il en résulte une situation illisible. La perfidie du nuancier a été utilisée à plein régime. Valls utilise à tour de bras la nuance Liste « Union de la gauche » pour camoufler l’isolement du PS. Ainsi, à St Ouen, en Seine-Saint-Denis, la liste de la maire sortante Front de Gauche est « nuancée » liste « Front de gauche ». Mais la liste de division du PS qui essaie de nous ravir la ville voit sa liste « nuancée » liste d’« Union de la gauche » car elle a le soutien du PRG et EELV ! A Montauban, la liste FDG-EELV-NPA est nuancée liste « DVG » (Divers Gauche) alors que la liste PS-PRG est nuancée « LUG » (liste d’Union de la gauche) ! La centaine de listes entre le Front de Gauche ou le Parti de Gauche et Europe Ecologie est aussi passée par pertes et profits, et réduite à la seule étiquette de leur tête de liste : liste FDG à Cholet, liste VEC (Europe Ecologie) à Grenoble ou Bergerac.
Le chaos est atteint dès lors qu’il s’agit des listes du Front de gauche là où le PCF a choisi de quitter le Front de Gauche pour aller avec le PS. Pour les listes rassemblant le Parti de Gauche et Ensemble (et parfois le PCOF), on finit par croire que le classement est fixé à pile ou face. On décompte ainsi au moins trois « nuances » différentes pour des listes rassemblant exactement les mêmes partis ! D’un point de vue juridique, c’est une rupture d’égalité entre différents points du territoire national. Du point de vue politique, c’est la preuve des tripatouillages de Manuel Valls. A Paris, la liste PG-Ensemble-PCOF est nuancée liste « PG ». Mais à Clermont-Ferrand et Toulouse, nous avons obtenu gain de cause et les listes PG-Ensemble sont nuancées liste « FDG ». Par contre, à Besançon, la liste PG-Ensemble est nuancée liste « Extrême-gauche » ! Pourtant, à Besançon, la tête de liste est membre du PG, comme à Toulouse ! La bidouille et la malhonnêteté sont allées très loin. Ainsi, à Paris, les 20 listes d’arrondissements sont nuancées liste « PG » même dans les 4 arrondissements où la tête de liste est d’un autre parti, en l’occurrence Ensemble (2e, 7e, 13e, 19e arrondissement).
Des erreurs grossières ont aussi été commises. Ainsi, à Saint Denis, la liste Front de Gauche conduite par un communiste est classée « liste PG ». Mais encore à Carcassonne : la liste FDG-EELV est elle aussi « nuancée » liste « PG ». C’est une énormité à tout point de vue. D’abord parce que, selon le nuancier du ministère, elle aurait dû au moins être « nuancée » « liste Front de Gauche ». En effet, elle a été « investie par le Parti de Gauche et le Parti Communiste Français » comme l’exige le nuancier de Valls. Il est d’autant plus stupide d’avoir classé cette liste comme « « Parti de Gauche » qu’elle est conduite par… la secrétaire départementale du PCF, Amandine Carazzoni. J’ajoute qu’une liste similaire (FDG-EELV avec tête de liste PCF) est nuancée liste « FDG » à Nîmes, dans la même Région. Bravo Valls ! Le chaos est à son comble. Et personne ne dira rien. A la fainéantise médiatique habituelle s’ajoute la peur du monsieur qui écoute aux portes, sans doute.
La guerre avec le pimpant Bové
Je ne sais pourquoi, un beau jour, le pimpant José Bové a pris son baluchon de combat contre moi. D’une radio à l’autre, les micros étant toujours alléchés par l’odeur du sang, il est allé colporter que j’étais le mauvais élèves de la classe au parlement européen, produisant les statistiques du site vert et rose « votewatch » qui les modifie d’ailleurs à mesure des besoins de ses commanditaires. Dans nos rangs la consigne fut d’abord « pas de bagarre avec José Bové ». Cela en mémoire de nos luttes communes du passé pour le non au référendum de 2005 et de mon passage à son procès, de la participation des camarades aux casserolades pour obtenir sa libération. Et ainsi de suite. Funeste erreur d’appréciation.
Comme je suis allé le trouver dès la première alerte pour tâcher de revenir à des relations normales, le pimpant José Bové se senti plus fort de ce qu’il enregistra comme un signe de faiblesse. Il redoubla de malveillances et persiflages. Atteint d’un lourd syndrome de Stockholm selon ses propres amis qui raillent son nouvel enthousiasme aveuglé pour les compromis européen, Bové finit par voir en moi son seul ennemi. D’autant qu’il appartient à cette aile d’EELV qui pense, en me tapant dessus, améliorer la pitance que les socialistes servent à leurs auxiliaires. Ceux-là haïssent aussi surtout les rapprochements que l’on observe un peu partout entre Les Verts et le Parti de Gauche, voir même avec l’abominable repaire de communistes qu’est dans leurs esprits fatigués le Front de Gauche. On se mit donc en mouvement, à regret, mais méthodiquement, comme tout ce qu’entreprend mon équipe. Je dis à regret, car autant la querelle me paraît indépassable avec Cohn Bendit et sa morgue si caricaturale, autant je la croyais apaisable avec Bové. On ouvrit la tranchée et on la nourrit d’abondantes munitions, finalement plus facile à trouver qu’on le croyait d’abord.
D’abord on décrypta les vantardises du prétendu « bon élève ». Il s’avère être un cancre ordinaire dans les classements d’autres sites mystérieusement bien moins cités mais pourtant beaucoup plus complets. C’est alors que Cohn Bendit, jaloux de l’intérêt que José Bové suscitait en m’accablant, se mit de la partie à son tour avec la démesure postillonnante qu’on lui connaît. Je l’ai donc inclu dans les feux de la riposte. Quand il y en a pour un il y en a pour deux. Car de fait, Bové et Cohn Bendit c’est Dupond et Pondu au Parlement européen. Même s’il est vrai qu’injurieux, sectaire, et vociférateur, le député allemand est plus lourd et visible que le français. N’empêche que ses résultats étaient tout aussi navrant que ceux de son compère ! Il ne peut guère pavoiser dès qu’on l’observe de près. Puis les deux agités ont trouvé médiatiquement rentables de m’imputer des votes qui ne sont pas les miens. Bien sûr, nous avons démenti à mesure.
Mais chacun connaît la force de contagion de la calomnie. Nous avons donc changé de méthode. Avec le même souci de parallélisme des formes, nous avons décidé de surligner les désaccords. Et bien sûr de procéder aux mêmes types d’amalgames chaque fois que l’occasion s’en présente sur la base de faits et de votes cette fois ci bien réels. Nous en sommes là. Du coup, la douce tranquillité de ces messieurs les « meilleurs que tout le monde », donnant des leçons à tous les autres, s’est vite retournée en une saine agitation. Car leurs camarades ont pu découvrir leurs votes très étranges sur le nucléaire, la prostitution, le marché carbone et combien d’autres choses instructives. Au point que ces messieurs sont dorénavant obligés de changer leur vote quand nous en révélons la turpitude. Comme ce fut le cas pour Bové qui a dû revenir sur son abstention sur le texte « Egalité homme femme » qui a permis à la droite de le faire repousser par le Parlement.
Mais le fond de l’affaire, c’est que José Bové file un très mauvais coton. Ses votes sur maints sujets sensibles en attestent. Et son livre paru récemment souligne crument le glissement idéologique de l’ancien ami et complice. C’est à présent un « béni oui-oui » comme les autres.
@naif 26
La réponse à ta question s'appelle Nouvelle Donne, un sous-marin de l'Elysée qui nous rappellera le temps de son grand frère Génération Ecologie. Deux mois entre les municipales et les Européennes, quelle fumisterie !
Péripéties bisontines : aujourd'hui 11h30, manif "À gauche toute place au peuple" devant la préfecture, pour obtenir la révision du classement de notre liste, d'abord étiquetée "extrême gauche" par le préfet, puis, suite à notre demande de révision, classée Parti de Gauche par le ministre de l'intérieur, alors que, bien évidemment, notre recours visait à l'appellation Front de Gauche, puisqu'il s'agit d'une liste citoyenne soutenue par trois organisations membres du FdG.
D'autre part, voir ici l'analyse sur la Crimée d'un autre bon connaisseur.
"La Crimée est perdue pour l'OTAN"
Pour qu'elle soit perdue, il aurait fallu qu'elle soit "Otanisé". L'histoire nous renseigne que cette région à été sous influence soviétique. N'est ce pas là, à Yalta, qu'ils se sont partagés le monde ? Quant aux faschos Ukrainiens, ils vont vite déchanter de leurs cousins allemands quand ils vont comprendre que l'Europe ne veut pas leur donner des aides à hauteur de 35 milliards. Ils vont comprendre que les allemands préfèrent défendre leurs propres intérêts et favoriser le sort des 65000 entreprises germaniques qui travaillent en Russie !
Quant au postillonnant rouquin il doit être content d'être passé au charbon et d'envoyer sur l'ouest le CO2 des usines, sans distinction de jours pairs ou impairs. Je pense c'est ce que tu nous dis : "Car leurs camarades ont pu découvrir leurs votes très étranges sur le nucléaire, la prostitution, le marché carbone et combien d’autres choses instructives."
Je repère 3 ou 4 commentaires reprenant cette idée d'anticiper sur Valls. Si elle semble compliquée pour répertorier toutes nos listes FdG (de la plus petite des communes à la plus grande) il est quand même facile de se fixer un objectif plus simple : faire l'inventaire des listes FdG dans les communes par exemple de plus 1000 habitants. Avec 4 données, ville, code département, total des voix FdG, total des FdG élu(e)s. Si chacun s'y met, les PG départementaux et le national auront vite tous ces totaux.
Anticiper, c'est choisir le terrain de nos luttes. Attendre que Valls parle, c'est être à sa remorque sur son terrain à lui !
Merci pour les magnolias et la couleur du billet, à la fois critique, pertinent et argumenté, mais aussi baigné de douceur printanière et de lumineuses alternatives...
@Jacques 49
La calculette est l'un des aspects évoqués par JL Mélenchon qui a parlé de fusion technique (donc pas politique). Ceci revient à dire que nous fusionnons pour faire élire des conseillers FdG à la proportionnelle des voix obtenues au 1er tour et pour constituer des groupes FdG dans les conseils. Ces groupes seront bien évidemment porteurs en liaison avec la population des propositions novatrices contenues dans les programmes FdG. Je ne vois rien de choquant, d'inacceptable ou de compromettant dans cette proposition.
Le discours de JL Mélenchon hier 16 mars à Paris en soutien à D.Simonet.
C'est extraordinaire de mépris et de malhonnêteté ces tripatouillages électoraux de Valls que vous nous expliquez parmi tant d'autres choses, Jean-Luc Mélenchon. Un petit tour vers mon département d'origine ce week-end m'a donné à penser que pas mal de candidats aux municipales doivent avoir tellement honte de s'afficher avec les sigles de leur parti d'appartenance (à moins qu'ils estiment que ça risque de leur coûter des voix?) qu'il m'était impossible de déceler, sur les affiches en place, qui représentait quoi, en dehors des formules vagues et gratuites incarnant les habituelles qualités chevaleresques de courage, d'engagement etc qu'ils s'attribuent. C'est quand même le pompon ! N'est-ce pas le minimum que d'afficher pour quel parti ils ou elles roulent ? Et les mêmes (UMP dans l'exemple quand on va chercher les renseignements) se paient le luxe de racoler les petits vieux en l'occurrence souffrant d'alzheimer, lors de réunions apéritives quelques jours avant le vote, peut-être trop avant du reste question mémorisation, bien qu'ils ne manquent pas de leur proposer la procuration sur leur invitation !
@J-jour et à tous
Voici ce qui est écrit quand je cherche à savoir quels sont les partis représentés par les candidats aux élections municipales de mon village. La question était "quels sont les partis politiques en lice aux élections municipales de 2014 dans mon village ?". La réponse est "il n'y pas de liste électorale par parti les candidat(e)s sont élu(e)s individuellement". Pour 7 Français sur 10, les politiques sont le plus souvent corrompus. A plus de 60 balais, je n'ai jamais vu ça. Donc je voterais pour personne, mais j'irais voter quand même. N'y a-t-il aucun recours juridique pour attaquer cette perversité, cette forfaiture de M. Valls et de ceux qui l'applaudissent ?
Bonsoir à tous,
Je viens de visionner votre intervention sur France Inter, je vous trouve très bon avec une grande connaissance des dossiers et quel plaisir lorsque vous mouchez proprement la journaliste de France 24. Excellente émission, félicitations.
Sur la "décomposition" en cours : le ralliement de Dieudonné et Belgoul (marche de 83) au Front National est une excellente chose. Fini les équivoques ! Simultanément l'émergence d'une nouvelle gauche républicaine grâce à Mélenchon n'est pas un hasard. Face à la débandade de la "gôche" façons 80 - 90's, les progressistes militants et pas naïfs retrouvent leur place. Merci Jean-Luc !
A lire Jean-Luc Mélenchon, j'ai eu, je l'avoue, de la peine à croire que la préfecture de la Creuse ait pu autoriser le FN à distribuer ses bulletins d'adhésion, par le truchement des traditionnelles enveloppes électorales. Malheureusement, ce n'était pas une faribole. En ouvrant la mienne, je viens de le constater moi-même. Ainsi, donc, par le truchement des professions de foi électorales, l'Etat se fait le complice d'une vaste opération de recrutement au bénéfice du parti des Le Pen, et ce avec l'argent du contribuable. Le représentant du gouvernement s'est-il laissé séduire par l'intitulé de la liste FN, objet de sa complaisante faveur ? Pensez-donc "Guéret, ville française", cela a de quoi inspirer...dans une cité censée être la plus sure du pays mais, faut-il s'en convaincre, prête à passer sous le joug de quelque étranger (?). Décidément, on est en train de toucher le fond. Et, on veut donner des leçons de justice et de démocratie au monde entier ? Pitoyable. Ah, qu'ils s'en aillent tous, et vite !
@ 62 Denia
Tu as raison, Dénia, on touche vraiment le fond, j'ai mal pour les socialistes sincères qui peuvent encore subsister au PS. Çà va finir dans un sinistre cirque, un festival de la magie, avec en Monsieur Loyal (quelle ironie, même les mots peuvent se venger) le Président menteur, manipulateur en chef, champion du monde du mensonge, qui a menti depuis le début de sa carrière, en toute connaissance de cause, dans un profond mépris du peuple. Bien sûr, hélas vous ne verrez plus le grand manipulateur Ministre du Budget, qui autrefois vous réjouissait de ses merveilleux tours de passe-passe de fraude fiscale, mais rassurer-vous, le spectacle va rester exceptionnel, Un roulement de tambour martial en annoncera le début. "Mesdames et messieurs, le Grand Prestidigitateur Ministre de l'intérieur, capable de faire disparaître de votre vue des milliers de manifestants va exécuter son nouveau tour encore plus époustouflant. Sous les yeux des journalistes les plus sérieux qui n'y verront que du feu, Il va escamoter les vrais résultats des élections municipales !
Roselyne Febvre. Le poids de ses préjugés n'est égalé que par sa médiocrité. Chavez a donc "nationalisé le pétrole" ? Le pétrole a été nationalisé au Vénézuela par Carlos Andrés Pérez, en 1975.
Bonjour Jean-Luc, bonjour Amis,
Merci de vous dépenser sans compter dans cette belle campagne municipale que mènent les camarades des listes FdG. Il faut du temps, beaucoup de temps, mais nos idées font leur chemin. On les entend parfois, affleurer lors de débats (où nous ne sommes jamais invités), apparaître au bord de lèvres inattendues, planer au-dessus de plateaux médiatiques aseptisés. Elles commencent à provoquer des questionnements et sont reprises ça et là. Il faudra du temps mais que de temps perdu pour le peuple. Merci encore Jean-Luc pour tout ce que vous apportez de hauteur au débat politique. Prenez tous soin de vous et manifestons aujourd'hui contre le pacte de responsabilité avec les syndicats.
@Mickael MATEOS:
Faire confiance de façon inconditionnelle à "la science" ne relève pas de l'esprit scientifique mais de la religion. A fortiori, faire confiance aux "scientifiques", comme disent les journaleux, qui seraient des individus sans désirs, sans préjugés, sans conflits d'intérêts, qui ne se tromperaient jamais, est quelque peu naïf, ne trouvez-vous pas ?
@Stockholmmare:
Entièrement d'accord avec vous. Voila une véritable argumentation scientifique, citer des faits, donner des chiffres, etc. Vous pourriez ajouter, s'agissant de radioactivité que lorsqu'on parle de 3Md d'années de durée de vie, cela signifie que si vous avez 1kg de radioélément à l'instant T, vous en aurez encore 500 g à T+ 3 Md d'années.
Merci à JL Mélenchon de soulever de vraies questions.
Non seulement les résultats seront escamotés par le Ministre de l'Intérieur mais ils seront répandus jusqu'a la nausée par le système médiatique qui répètera à n'en plus finir ces résultats tarasbimagouillés un peu comme l'enfumage des écoutes, dont après avoir dit qu'il s'agissait d'enfumage, ils continue à répandre la fumée sans jamais parler, ou si peu, de ce qu'il y a derrière. Et lorsque JL Mélenchon protestera, démontrera la manipulation des chiffres, je suis sur qu'il y aura toujours un bênet pour lui dire, mais, ça c'est toujours fait, et les chiffres sont quand même là, alors répondez à ma question, au lieu de la "détourner". Et ils s'étonneront encore et toujours de perdre en crédibilité...
Grand discours de J-L. Mélenchon à Paris ce dimanche 16 mars (cf. première page), en soutien à la liste PG-Ensemble-PC de Danielle Simonnet, qui ont seuls porté la parole du Front de Gauche à Paris, avec exigence et courage. Hors de question de faire l'impasse sur le PG en Ile de France aux Européennes, ainsi que d'accepter de voir la tête de liste confiée aux "bagages accompagnés" d'Hidalgo.
@ 68 tchoo
"Non seulement les résultats seront escamotés par le Ministre de l'Intérieur mais ils seront répandus jusqu'a la nausée par le système médiatique qui répètera à n'en plus finir ces résultats tarasbimagouillés un peu comme l'enfumage des écoutes, dont après avoir dit qu'il s'agissait d'enfumage, ils continue à répandre la fumée sans jamais parler, ou si peu, de ce qu'il y a derrière."
Vois-tu, les solfériniens commentent des erreurs : à force de nous insulter, d'insulter Jean-Luc, d'essayer de nous faire passer pour des bons à rien irresponsables pour des incapables, ils ont fini par s'en convaincre eux-même. Je pense qu'ils n'oseront quand même pas nous interdire de plateaux Télé, et si ils le faisaient je suis convaincu que Jean-Luc, nos parlementaires, nos têtes de liste sauraient quoi faire partout. Ils sont incapables d'imaginer que partout où sont nos listes, des camarades transmettrons les résultats à un centre de collecte à nous, et de là d'autres les passeront par SMS, en temps réel, à nos représentants qui seront sur les plateaux de télé. Ils pensent que nous en sommes incapables, tu parie Hollande ?
69 Vassivière
Je crains que ce ton ne soit pas bon. Pas de tête de liste au sortant ? Sinon quoi ? Le PG part tout seul ? Il faut parfois savoir fumer le calumet de la paix. Ayant été très critique sur l’attitude des dirigeants du PCF, je suis particulièrement à l'aise pour en parler. Calmons le jeu et concentrons nous sur l'objectif qui est de battre les eurobéats libéraux.
@francis
Durant cette longue et éprouvante campagne des municipales, nous avons fait bien plus que fumer le calumet de la paix, nous avons fait exister le Front de Gauche avec nos camarades d'Ensemble, et des alliés occasionnels du NPA, écologistes et même communistes oppositionnels dans près de 60% des villes de plus de 20 000 hab où le PCF s'est allié avec les sociaux-libéraux. Cela fait des années déjà qu'à chaque élection le PC s'octroie du fait de son antériorité et de ses" gloires" passées le droit régalien des têtes de listes dans plus de 80% des circonscriptions. Il est grand temps de taper du poing sur la table et d'exiger une représentation plus équitable des différentes composantes, ce dans le souci politique de mettre en avant la richesse et la rupture innovante des propositions du Front de Gauche notamment en matière d'écosocialisme, de démocratie participative etc.L'épisode lamentable de ces derniers mois nous impose de le faire maintenant et avec détermination. Il en va de la poursuite de notre combat et de sa crédibilité dans l'électorat et la population.
@adrien
"Il est grand temps de taper du poing sur la table et d'exiger une représentation plus équitable des différentes composantes, ce dans le souci politique de mettre en avant la richesse et la rupture innovante des propositions du Front de Gauche..."
Désolé, mais les arc boutés sur leur poste d'élu (en puissance ou en acte) te poseront la question : "Ton parti, ton mouvement, combien de divisions pour prétendre à prendre notre place ?"
A se demander si c'est de ce côté là qu'il nous faut faire vivre l'écosocialisme (qu'ils apprécient à peine), démocratie participative (qu'ils veulent bien tenter si elle s'insère dans leur programme)
@Adrien78
Fait exister le FdG, j'en suis puisque candidat sur une liste du Front de gauche au complet. C'est bien pour cela que je plaide pour la paix des braves. Qu'il faille que chacun trouve sa représentativité dans le FdG, j'en conviens. Je ne suis membre d'aucun parti et sur notre liste les sans partis sont majoritaires. Les forces militantes du FdG et l'intendance sont souvent PCF, il faut également le reconnaitre. Les élections municipales permettront certainement d'éclaircir le paysage concernant la représentativité des uns et des autres. Alors attendons les résultats et la discussion pourra se faire sur des bases objectives et sereines. Cette épreuve aura au moins servi à cela. Mais de grâce stoppons les anathèmes qui ne rendent service qu'à nos adversaires.
Ce matin, j'accompagne mes enfants au collège et lycée, il est 7h45, nous roulons et comme souvent j'allume la radio pour écouter l'invité du "psittaciste" anti-communiste inculte (pléonasme) sur RTL. Mais avant l'enterrement de la CGT, une autre journaliste, la même, taille un costard à Jean-luc Mélenchon. Je suis consterné par les propos, la pauvreté du contenu, il s'agit de régler son compte. Lui, le méchant bolchevique, populiste, extrémiste, passéiste, léniniste, peu importe l'emploi du qualificatif puisque les auditeurs sont des cons qui ne comprennent rien à rien. Merci Madame, mes enfants ont écouté toute votre haine, vos propos gratuits, sans fondements. Ils auront appris ce matin ce qu'est la médiocrité, et surtout l'envers de ce qu'est la profession de journaliste. Et moi, encore une fois je ressent une profonde tristesse, la honte d'être un homme. Les médias nous font du mal, c'est certain. Pour le moment, il s'agit de ne pas perdre espoir, résister, lutter, ne rien lâcher, être des milliers et des milliers dans la rue au mois d'avril.
Temps de parole pour le FdG aux infos d'Arte : rien du tout. Deux reportages sur les municipales à Paris, dimanche et lundi, il n'y en a que pour le PS et NKM !
A Pierre R
Dès mai 68 C.B. était comme le fruit rongé par les vers intérieurs de haine populaire. Aux élections présidentielles de 69, après le départ du Général, un journaliste a posé la question à G. Pompidou "vous n'avez pas eu peur de C.B ?"... et il répondit, (à l'INA ils doivent avoir l'enregistrement) : "C.B. ? il fut mon meilleur agent électoral". En effet il faut avoir vécu Mai 68 au jour le jour pour décripter la manière perfide, astucieuse, obsédante, écoeurante, implacable des médias, surtout télé, pour exploiter les contorsions de ce rouquin conduisant à dénigrer la gauche et retourner les Français en faveur de l'UDR (UMP de l'époque). Les médias s'en souviennent et ne l'ont jamais laissé tomber, et pour cause, c'est un "agent secret de la droite" depuis sa médiatisation en 68, et il ne le sait peut-être pas. Il faudrait le lui rappeler avec une violence inouï une fois pour toutes.
Les tripatouillages de Valls vont terminer de rendre illisibles les résultats électoraux de 1er tour pour le commun des mortels effectivement. Il nous faudra donc redoubler d'offensive pour décrypter ces résultats, et faire connaître autre chose que le crachotement médiatique pré digéré à la Valls.
Mais le plus beau moyen de faire apparaître la Gauche restera la préparation de la mobilisation du 12 avril. Si j'en juge les chiffres de manifestants d'aujourd'hui 18 mars contre le "pacte de responsabilité", qui souvent multiplie par trois les chiffres du 6 février, il y a place à une expression forte de la Gauche au sortir du tunnel électoral. Et tant pis si Saint Pierre ne parle en core que de "cap à changer"... Couler le pédalo semblerait plus adéquat. C'est bien d'une opposition à Gauche qu'il s'agit, pas d'une rustine
Suite @25. Le Préfet vient de nous "accorder" le retour de notre liste indument nuancée LSOC en LUG. Comme quoi (Adrien78 41) ceux qui ne font rien ne se trompent jamais, et il arrive que ceux qui se battent gagnent.
Et oui le printemps est arrivé et je lui souhaite d'être chaud très chaud surtout grâce à la prochaine marche du raz le bol ! Pour ceux qui comme moi et beaucoup d'autres d'ailleurs ne pourrons plus jamais mettre un bulletin de vote PS, il y a une parade sympa, un bulletin blanc sur lequel on écrit avec le Front de gauche pour un politique sociale, ok cela n'est pas comptabilisé mais les bulletins "remontent" ils sont lus c'est une façon de ne pas voter inutilement. Merci pour toutes vos réflexions analyses et "alertations" oui cela ne se dit pas mais il n'est pas interdit d'inventer, alors je vous fais confiance pour dénoncer les bidouillages du Valls en attendant qu'il valse et tous avec et vite en plus.
@titoune 79
"...parade sympa avec un bulletin blanc sur lequel on écrit "avec le Front de gauche pour une politique sociale", ok cela n'est pas comptabilisé mais les bulletins "remontent" ils sont lus c'est une façon de ne pas voter inutilement..."
Désolé mais ce ne sera pas reconnu comme vote blanc et le premier scrutateur qui le lira n'est pas obligé de le montrer à l'assemblée présente. Raturé, ton bulletin sera donc noyé parmi les nuls ! Je ne suis pas certains qu'au final les "nuls" remontent quelque part (ça n'intéresse personne). Par contre la symbolique du vote "blanc" contre le PS (alors que tu voudrais bien voter FdG) me parait bien plus visible.
@79 Titoune et @80 Bob-pollet
On touche là aux limites de ce que peuvent exprimer les bulletins blancs ou nuls. La lecture de ces derniers se limite aux 4 personnes de la table de dépouillement et le comptage séparé des deux groupes n'apporte qu'un baroud d'honneur très limité. Tout comme l'abstention, même massive, qui n'empêche pas les "vainqueurs" d'obtenir les mêmes prérogatives. Un vaste pays d'outre-Atlantique vit depuis des années avec des taux d'abstention énormes sans que cela remette en quoi que ce soit en cause son oligarchie.
@ François Chatelet
Le problème c'est que LSOC ou LUG c'est toujours une liste sociale libérale qui soutient le gouvernement Hollande/Ayrault et dans laquelle des militants Front de Gauche n'ont rien à faire. Quant à moi, t'en déplaise, je suis sur une liste "nuancée" FdG, opposée à une liste UMP et à une liste LSOC. Nobody is perfect comme disent les british.
@stockolmare
Pour rappel, durée de vie du Césium 137 (que l'on a Tchernobyl) est 300 ans (10 périodes, au sens physique nucléaire, de 30 ans), durée de vie du Plutonium (utilisé dans les centrales françaises), 3 milliards d'années.
Je veux bien que lorsqu'il s'agit de nucléaire on se sente ici autorisé à dire n'importe quoi, mais là ça dépasse les bornes. Aucun isotope du Plutonium n'a une "durée de vie de 3 milliards d'années". L'isotope fissile du plutonium, "utilisé dans les centrales françaises", le Pu 239, a une durée de vie de 20.000 ans. Pas 3 milliards. L'isotope usuel à la plus longue durée de vie est le Pu 244, avec une durée de vie de 80 millions d'années. Loin là encore des "3 milliards".
Hollande ne quitte pas son costume de pingouin. Sale coup, trahison, lâcheté fait a l'humain ! Dignité, humanité devront etre rendues tot ou tard au peuple. Jean- Luc, vous êtes un homme d'action, fidèle à votre parole et vous avez de nombreuses tâches à accomplir pour éviter que votre combat qui est aussi le notre se détourne de nos efforts. A 58 ans, la tristesse que je lis dans le regard des gens du peuple me renforce dans mes convictions de vraie gauche. Je serais au rdv du 12 Avril !
On peut avoir du respect pour ses ennemis. Mais les traîtres, les adeptes du double langage et ceux qui agissent par duplicité et traîtrise ne méritent que notre mépris. Or précisément la coalition solférino-fabienniste s'inscrit dans la longue chaine des trahisons qui ponctuent l'histoire du mouvement ouvrier (je ne vais pas reproduire la liste très longue). Faire comme si n'avait pas été entrepris la destruction du Front de gauche c'est pratiquer la méthode Coué et croire aux miracles électoraux. La méthode Valls vient nous le rappeler opportunément. Ceux qui ne sont plus des alevins vont avoir des réveils difficiles car ils ont oublié ou fait semblant d'oublier tout ce qui dérange leurs calculs stratégiques. Vive le communisme libertaire.
Monsieur Mélenchon,
Merci de porter le drapeau de notre cause avec, toujours, ce même brio ! Je vous embrasse.
@83 Descartes
Effectivement, nous qui déplorons les mensonges répétés en boucle ou les approximations grossières dans les médias, nous avons le devoir de nous informer au mieux et de ne pas colporter à propos de la science des contre-vérités répétées en boucle. Toutes les affirmations doivent être soumises à contrôle. La réfutation n'est pas un simple effet de manche, mais un travail approfondi, comme l'exige... la science. Cela nous concerne ici comme dans notre vie de citoyen, et ce depuis les Lumières.
Bonjour à tous,
Je partage l'avis de Jean-Luc sur Valls, c'est un malade ! Et pour Bové, ça ne m'étonne pas. QuaAnd a t-il dénoncé le luxe indécent de Bruxelles? Jamais. Cela m'attriste mais il n'est pas le premier a se faire avoir. Manque de caractère ou trop habitué au confort d'être Eurodéputé et de s'en mettre plein les poches, sans honte, pendant que les Français se tapent l'austérité. Un Eurodéputé à un salaire de 6200 euros/mois, mais ça doit pas être assez puisque s'il vient travailler (oups) il perçoit encore 300 euros/jour, et pis, comme c'est pas assez, nous lui donnons, de notre poche 4200 euros/mois pour frais personnels. Et ils votent des loins anti-démocratiques. A ce prix là, ils pourraient pour le moins s'acheter une conscience !
"Calculette", "fusion technique"... ça passe mal auprès des militants FdG et très très mal auprès de la population à Montpellier où les effets de la droitisation du PS perdure depuis de trop nombreuses années. La politique, c'est aussi des principes, du symbolique, de la clarté. D'autant plus que les européennes s'annoncent déjà !
In illo tempore dixit Jean-Luc discipuli sui "La messe est dite. La Crimée sera russe et l’Ukraine entre dans un chaos aggravé." OK, mais c'était quelle date, c'est important de l'afficher. Merci.
En espérant ne pas être trop hors sujet... Pour améliorer la clarté des résultats du premier tour, et pour encourager les vocations, voici un lien vers une initiative militante en Gironde : "Listes autonomes du PS soutenues par le FdG en Gironde". Les données ont été compilées à partir du site du ministère de l'Intérieur, puis les nuances ont été examinées en les comparant aux informations données par les listes elles-mêmes sur leurs sites Web. Les listes qui figurent dans ce tableau se reconnaissent dans le programme « L'humain d'abord », sont stratégiquement autonomes du PS au premier tour, et comportent au moins un représentant d'un parti membre du FdG. On remarquera que 9 sur 19 ont été nuancées LDVG ou LEXG.
Quelle manière stupide de gouverner ! Encore une fois (ce n'est ni la première ni la dernière) on constate que le gouvernement de la France traite des conséquences, des effets, et non des causes d'un problème. Et de discourir sur ce qu'il aurait fallu, ce que les autres n'ont pas fait, gnagnagna. Il faut absolument gommer "le principe de précaution" absurde qui freine les initiatives et sert de prétexte à des choix parfois scélérats, rétablir le Plan, construire une VI° République responsable et citoyenne. Maintenant. Ce qui permettrait de réduire les cas d'urgences et, enfin, de construire une dynamique de prévention et de mieux être. Réduire les remèdes et développer l'éducation citoyenne. A gauche toute !
Bravo pour toutes ces explications et en particulier pour avoir osé aborder sans détour la problématique du nucléaire français. Arte avait déjà soulevé le problème en 2013 avec le document : "Centrales nucléaires, démantèlement impossible". On ne sait pas faire et il faudra, dans le meilleur des cas, plus de 40 ans avec 2 problématiques majeures non résolues : ou mettre les déchets pharaonesques et ou trouver l'argent, car EDF, si les informations sont bonnes, n'a provisionné que 10 milliards, le coût est estimé entre 700 et 1000 milliards ! Il est vital d'engager dès maintenant la transition énergétique, les centrales sont vieilles et les matériaux traversés par les flux neutroniques depuis 40 ans sont fragilisés. Deux documents pour comprendre : L'Ecologiste n°34 juin-aout 2011 : Les 10 raisons pour se passer du nucléaire et le n°36 janvier-mars 2012 : "L"accident nucléaire programmé" qui explique bien la problématique. "Il y a eu 300 fois plus d'accidents majeurs nucléaires que prévu". Tous ces problèmes sont inconnus, bien entendu, des " nouveaux chiens de garde".
Marchons Marchons ! Depuis 86 contre Devaquer, mais depuis 95 ça sert à quoi ? Il nous faut proposer la sortie de la France de toutes les institutions Européenne dont les structures sont corrompues et irréformables. Il faudrait proposer ce choix clair au peuple. "Qu'ils s'en aillent tous" çà s'adresserait à tout les propagandistes et acteurs de l'Empire Européen. Un empire est toujours incompatible avec la démocratie.
Il ne faudra pas s'étonner si à bout de patience les citoyens se tournent vers le FN qui propose cela avec la nuance que pour eux tous les Français ne sont pas Français, on sait où ça nous mène. Si nous avons envoyé des députés à Bruxelles, le blog de Jean Luc nous a enlevé notre naïveté: ça ne sert qu'à maquiller la dictature libérale. N'attendons pas d'être dans le mur pour nous retourner.
@83 Descartes
Vous avez raison. Ceci étant, à l'échelle humaine, il y a peu de différences aux delà de quelques décennies. Quelle organisation humaine peut se targuer d'avoir une histoire de 20 000 ans. Même la famille ! Ddonc garder la mémoire et la responsabilité de déchets durant 20 mille ou 80 millions, reste une gageure. Admettons ensuite, que tous ces points restent des aménagements techniques qui sans une remise à plat des rapports entre les hommes restent des détails. Il n'y a pas un lieu aujourd'hui dans ce pays, et en Europe où le ras le bol ne domine pas. En France certainement autant qu'en Grèce. En cause la marchandisation des rapports humains, qu'on retrouvera dans les urnes de dimanche. C'est cela que nous devons travailler. Notre conception, notre vision des rapports humains que nous souhaitons construire.
@jmr
La marche est un moment utile si nous décidons ensemble que la construction de nouveaux rapports humains est notre priorité, notre objectif. Le ras le bol c'est une situation, un ressenti, et non un objectif. Nous devons le 12 avril convaincre de nous suivre, de débattre et le construire ce nouveau monde.
Jmr tente pour la énième fois de nous convaincre et il nous offre en prime, comme le font les socialistes, la peur du grand méchant loup, qui pense bien lui à une nuance près... J'aime assez le mot "nuance" pour introduire la suite de la phrase. Il est évident que lorsque les pieds sont le siège de la pensée, il ne peuvent servir à marcher !
@jmr
Justement, l'appel national pour la marche du #12avril2014 vient de sortir. Il sera très bientôt soumis à signature et les transports vont s'organiser partout.
Marchons, marchons ! Il en restera toujours quelque chose...
Texte national ici: qu'en dites-vous, camarades?
Même la NASA confirme votre vision des choses.
@ 98 sebidf
Fin du flash, il est dit "Tout un programme… politique !"
Comme par hasard c'est le nôtre au Front de Gauche, "l'humain d'abord".
Alors, pour sauver la planète, il suffit de le lire, de voter pour et de renverser les tenants des pouvoirs actuels, c'est fort simple en somme !
Je laisse de côté l'analyse sur le nucléaire, grosse de danger pour l'unité du Front de Gauche, pour dire ma grande satisfaction après la lecture de l'analyse sur la Crimée et l'Ukraine.
Voyons aussi la conjonction du super marché transatlantique et cette politique agressive de l'OTAN. L'Occident marche sur ses deux jambes comme eût pu dire Mao. La jambe économique et la jambe militaire. Objectif : que les 20% qui bouffent les 80% des ressources de la planète continuent leur goinfrerie.