15mar 14
Je signale que lundi, les magnolias de la place de la République à Strasbourg ont commencé à fleurir. J’ai vu les mêmes, vendredi, à Lyon à la station du tram Mendes France. C’est une très ancienne variété de fleurs. Je me demande si les dinosaures n’en ont pas brouté ! Ça sent le retour du printemps. A Besançon, la lumière dorée qui rasait les murs de la cité Canot, au bord du Doubs, avait une clarté moelleuse qui ne trompe pas. Et à Nancy, pendant qu’une jeune femme hors d’haleine m’offrait un CD de la part de ses copains (« les Brunos bis »), j’ai senti que le jour tombait plus doucement. Je mentionne tout ceci pour tenir une promesse que je me suis faite de redevenir attentif aux détails certes insignifiants mais qui en disent tant. Mes posts en effet commencent à ressembler trop à mes cahiers politiques de jeunesse. Des années après, tombant dessus par hasard, je m’effrayais de cette prose austère où l’on ne trouvait ni jour ni nuit, ni saison ni météo, ni rien qui me permette de me rappeler que j’avais 21 ans et qu’il pleuvait le jour de la grande marche de soutien aux LIP.
Je me demandais quel détails je négligeais d’observer dans l’hémicycle à Strasbourg quand je pris conscience de quelle terrible distraction j’allais me rendre coupable. Ici il ne faut pas rêvasser. Les cadences ne le permettent pas. Au cours de cette session, 75 textes ont été soumis aux votes. Avec les amendements, nous aurons procédé à 875 votes sur le total de la plénière, de lundi 10 mars à jeudi 13 mars à treize heures. Chaque séance de vote durant une heure en moyenne, cela signifie que nous avons émis 5 votes à la minute, c’est-à-dire un vote toutes les douze secondes, tantôt à main levée tantôt par vote électronique ! Mais José Bové a déclaré naguère qu’il était très « facile de voter sans se tromper », un jour où il essayait de m’imputer un vote en dépit du fait que je l’avais fait rectifier. Cette fois ci c’est lui l’arroseur arrosé. Je parle ici un peu de la guerre picrocholine qui m’oppose à lui et à son quasimodo de sofa, le postillonnant Daniel Cohn-Bendit qu'Europe 1 paie pour me traiter « d’abruti ».
Mais ce post est consacré à des sujets sérieux. Un mot sur le moment politique, Puis une mise en perspective de notre mobilisation pour le troisième anniversaire de l’accident nucléaire de Fukushima. Enfin, les bidouilles de Valls dans les élections de toutes sortes avec de nouveaux épisodes spécialement lamentables.
Une bonne et utile décomposition
Une à une se mettent en place les pièces qui conduisent au point « qu’ils s’en aillent tous » dans notre pays. Il y a un système « officiel », entrelacs de jeux à somme nulle entre médias de révérence et sphère politique officielle, unis pour habiller la décomposition générale des liens sociaux et politiques du pays dans un filets de mantras circulaires. Exemple : « Ça va mal et même très mal mais c’est parce qu’on en fait pas assez dans la direction qui fait mal et même très mal ». Ou bien « tous pourris, mais ce n’est pas bien de dire tous pourris parce que ils sont tous pourris sauf les bons médias qui le disent à longueur de journée ». Et ainsi de suite. Aussi longtemps que les acteurs de la scène visible joueront ce rôle, nous n’aurons qu’à attendre que le fruit tombe sous sa propre pourriture, comme ce fut le cas partout où ce processus a eu cours. La poudrière est presque prête. La violence sociale de la politique d’austérité frappe dorénavant très largement la société. Les gens qui se voient comme « de la classe moyenne » sont largement atteints non seulement dans leur vie professionnelle et leur portefeuille, mais aussi par des éléments vécus comme des formes de déclassement social lourd. Je pense ici à ce qui se passe, par exemple, dans des milliers de co-propriètés où les garanties décennales sont dépassées et où les travaux d’entretien sont hors de portée des bourses actuelles des résidents.
La décomposition de la scène politique, c’est-à-dire celle de la représentation reconnue, est bien avancée. C’est très encourageant. Le transfert de la droite vers l’extrême droite devrait radicaliser la confrontation politique. Notre émergence y ajoutera. C’est bien. Cela est indispensable pour que soient enfin abordés les thèmes qui comptent. Et pour que soit rompu l’étouffement de tout débat que visent les élites UMP et PS. Côté PS, l’implosion sur le terrain passe sous les radars des crustacés accrochés à leur bureau éditoriaux. C’est donc encore plus efficace pour nous car, sur le terrain, sans projecteurs allumés sur eux, les petits féodaux se déchirent à belles dents. Le nombre des villes où les listes dissidentes socialistes s’affrontent sans retenue nous ouvre une écoute et une vraie place potentielle. Bien sûr, ce n’est pas le cas partout, hélas. Mais c’est extrêmement révélateur du destin que promet aux grosses machines politiques féodales la combinaison de la territorialisation des prébendes et de l’épuisement idéologique.
Bien sûr, si nous ne voulons pas finir comme des Ukrainiens dans la main de l’extrême droite et même pire, il faut nous préparer activement à être la relève. Les élections municipales remplissent une excellente préparation. Nous nous enracinons et, avec nous, nos idées, notre manière de voir et de travailler. La violence que nous subissons du fait de notre occultation médiatique généralisée, du fait des tripatouillages de Valls, du contenu consternant de campagnes de droite et du PS, endurcissent des milliers de militants qui découvrent une réalité dont ils ne se faisaient qu’une idée lointaine. Une large éducation au mépris des médias et au rejet des marionnettes de la scène politique officielle gagne nos rangs. Excellente préparation à la suite des évènements qui attendent notre pays.
La Crimée est perdue pour l'OTAN. Tant mieux.
Bien sûr la Crimée est « perdue » pour l’OTAN. Bonne nouvelle. Il faut espérer que, du coup, la bande de provocateurs et d’agités qui dirigent la manœuvre va se calmer quelque temps. Car il était évident que si recommençait le cirque qui a conduit en son temps le géorgien Saakachvili à vouloir brutaliser les enclaves russophones de son pays, l’affaire finirait comme alors. C’est-à-dire par une sécession sous protection militaire russe. Poutine a profité habilement d’une politique aventurière et irresponsable provoquée par les autorités de fait ukrainiennes. Mais avait-il le choix ? Pouvait-il accepter une avancée de l’OTAN en Crimée, sa grande base navale sur la mer noire, trajet du gazoduc qui contourne l’incontrôlable Ukraine ? Non, bien sûr, et aucune personne informée ne peut soutenir le contraire. Inconvénient : l’occasion a fait le larron: la prise d’avantage est considérable pour la Russie. Avantage : la frontière de l’est est à peu près stabilisée si l’OTAN n’en rajoute pas. Les USA avancent et conquièrent le chaos ukrainien, mais les russes reprennent la Crimée. En cas de prolongation des tensions, les Russes prendront aussi le Donetz. Le moment venu, les Polonais mettront les doigts dans le secteur eux aussi. Mais c’est une autre histoire.
Car pressionner sur des États plurinationaux et multiculturels, c’est les faire exploser. Tel est le destin promis de l’Ukraine. Mais le point où nous voici rendus peut calmer le jeu. Et on le devra à des excités qui visaient tout le contraire. Je parle des « ultras nationalistes », néo nazis ou pas, marionnettes des diverses fractions d’oligarques kleptocrates ukrainiens. Ceux-là ont cru qu’en en rajoutant, ils contraindraient « l’Occident » à les soutenir, nonobstant leur sulfureuse identité politique. Et ils y sont parvenus. Mais ils n’auront rien de plus. N’empêche ! Américains et « Européens » ont été pris au piège des extrémistes qu’ils ont stupidement laissé occuper toute la scène. Mais qu’y pouvaient-ils ?
On retrouve ici les conséquences de la grossière politique nord-américaine. La même qui les a conduits à d’abord armer les islamistes contre les « rouges » ! C’était la stratégie de la ceinture verte autour des ennemis rouges. Pour finir, la ceinture verte mordit la main qui l’armait. Génial ! Une nouvelle fois, les mêmes cerveaux malades ont été débordés par leurs créatures. Car aucun service américain n’était assez ignorant pour croire qu’en cas de franchissement de la ligne rouge, les Russes laisseraient faire. Et aucun n’était assez aveuglé pour croire qu’il existerait une parade. Car il n’en y a pas. Sauf la guerre contre les Russes. Qui est volontaire pour aller se battre au milieu d’un champ de centrales nucléaire nommé Ukraine, où trône déjà Tchernobyl ? Qui est disponible pour une crise économique pire que celle qui déroule déjà ses anneaux ? Qui en Allemagne ou ailleurs a trouvé le moyen de se passer du gaz et du pétrole qui transitent par l’Ukraine ? Personne ! La messe est dite. La Crimée sera russe et l’Ukraine entre dans un chaos aggravé.
La pollution ? « Le Monde » a une solution : le populisme !
Signe des temps ! Quand revient le printemps, ce n’est pas du soleil dont il faut se préoccuper mais de la pollution ! Aussitôt, le journal « Le Monde » en tire une petite cuillère de plus comme contribution au discrédit de « l’inaction des politiques ». A la une. Bien sûr, « droite et gauche » dans le même sac, comme dirait le Front National. Si nous écrivions pour « le Monde » nous parlerions ici de dérive « populiste ». Mesurons bien que nous parlons du journal qui prend des pauses corporatistes à la moindre critique et me montre du doigt m’accusant de pratiquer à ce sujet à une « généralisation » sans objet.
Mais il ne se sent nullement empêché de titrer sur une telle généralisation contre « les politiques » plutôt que contre le productivisme qui est la cause de cette impasse respiratoire dans laquelle le système, que défend bec et ongle « le Monde », enferme l’humanité. Quoi qu’il en soit, compte tenu de ses difficultés financières et de la fuite de son lectorat écœuré par la dérive ultra droitière de sa ligne éditoriale, ce genre de vieille gloire de l’ancien temps médiatique est-elle encore en état d’avoir un vrai point de vue indépendant ? Je ne le crois pas, et je ne suis pas le seul. L’opinion considère plus mal encore « les médias » que « les politiques » qu’insulte « le Monde ». Ce n’est pas peu dire. Mais c’est réjouissant. La deuxième peau du système craque de toute part.
Fukushima : plus jamais ça
Ce mardi 11 mars, nous avons commémoré le troisième anniversaire de la catastrophe nucléaire de Fukushima. Le Parti de Gauche s’est mobilisé avec un mot d’ordre : « plus jamais ça ! ». Nous avons été présents sur dix sites nucléaires. Nos élus et nos têtes de listes aux municipales ont été sur le pont. Par exemple Danielle Simonnet et Pascale le Neouannic à la centrale de Nogent située sur la Seine en amont de Paris, Jean-Christophe Selin à la centrale de Golfech dans le Tarn-et-Garonne, Gérard Boulanger à Blaye, Eric Coquerel et Luc Leandri au Tricastin. Ceux-là ont bien rigolé. Ils étaient là une vingtaine, de Drôme, de Vaucluse, du Gard. Mais selon les organisateurs eux-mêmes, Ha ! Ha ! la police était plus nombreuse que les manifestants… Une RG et des gendarmes, tous très aimables avec nous. Pas de contrôles d'identité, Eric et Luc avaient leur écharpe d'élus, mais les numéros d’immatriculation des voitures ont été relevés, néanmoins. J’étais avec notre secrétaire nationale à l’écosocialisme Corinne Morel Darleux pour une conférence de presse à Strasbourg avant son départ pour Fessenheim. Ce jour-là, Jean-Marie Brom, figure centrale de la lutte pour sortir du nucléaire, était à nos côtés comme il l’est sur notre liste pour la municipale de Strasbourg. Je ne fais pas le tour des dix présences. On m’a compris.
Nos dix actions sur les sites nucléaires du pays sont une étape d’affirmation de soi dans la vie de notre formation politique. Notre mot d’ordre est clair : il faut sortir du nucléaire. Les raisons sont maintenant connues. D’abord le risque. Bien sûr, le nucléaire est sûr. Jusqu’à ce qu’il ne le soit plus. Entendons-nous bien : toute activité comporte des risques. Mais dans le nucléaire, le risque n’est pas celui d’un accident vite oublié. C’est le risque d’une catastrophe terrifiante et indélébile, avec des terres et des eaux contaminées pour des siècles, sinon des millénaires, des espaces à jamais incompatibles avec la vie humaine.
La deuxième raison de vouloir sortir du nucléaire, ce sont les déchets que cette activité génère. Nous laissons derrière nous, là encore pour des siècles sinon des millénaires, des montagnes de déchets radioactifs que nous ne savons pas traiter. Cet argument devrait convaincre ceux qui répètent à longueur d’antenne que « la dette publique est une insulte faite aux générations futures ». Mais non ! Mais la dette écologique que nous laissons vraiment ne les émeut pas autant que les intérêts à payer aux banques.
Nous reprenons le bâton de pèlerin pour la sortie du nucléaire. Il y a urgence. Car François Hollande continue de louvoyer. Il avait promis une grande loi sur la transition énergétique pour 2013. Il a ensuite repoussé la promesse à 2014. Le projet de loi devait être présenté en Conseil des ministres début avril. Mais elle ne figure même pas dans la « lettre de cadrage pour la transition écologique » que Jean-Marc Ayrault a envoyée au ministre de l’Ecologie le 18 février dernier ! On est donc en droit d’être très inquiet sur le contenu de cette loi, mais aussi sur son existence même !
Or, ne rien faire, c’est choisir le nucléaire. C’est ce que la Cour des Comptes a dit il y a maintenant plus de deux ans. En janvier 2012, la Cour des comptes estimait que « compte tenu du délai en matière de politique énergétique entre la prise de décision et ses effets, ne pas prendre de décision revient à faire un choix, celui de faire durer le parc actuel au-delà des 40 ans ». En effet, 80% du parc nucléaire français aura 40 ans entre 2017 et 2027, la durée de vie prévue. C’est ce que les spécialistes appellent « l’effet falaise ». Donc si on veut sortir du nucléaire, il faut agir et vite. Car cela demandera du temps et de l’argent.
L’argent est justement un des aspects du débat. EDF estime que le prolongement des centrales au-delà de 40 ans coûterait 55 milliards d’euros. Mais EDF milite pour cette option depuis longtemps. On ne peut donc pas se fier à son seul jugement. L’association Greenpeace a commandé une étude sur les coûts de prolongation de l’exploitation de la vie des réacteurs nucléaires au-delà de 40 ans. L’étude de Greenpeace aboutit à un coût potentiellement 4 fois supérieur à celui d’EDF. En tout cas, dans une hypothèse de renforcement de la sécurité malgré le prolongement ! EDF a chiffré à un peu moins d’un milliard d’euro par réacteur les travaux nécessaires. Mais selon Greenpeace, le coût pourrait atteindre 4,53 milliards d’euros si on souhaite un degré de sécurité « renforcée ».
Il s’agit d’un enjeu démocratique majeur. La durée que les décisions impliquent, les sommes mobilisées, les risques encourus par la population et le territoire national : tout pousse à un débat approfondi sur le nucléaire en France. Greenpeace demande par exemple que la durée de vie maximale de 40 ans soit inscrite dans la loi pour éviter que le gouvernement, EDF et l’Autorité de Sûreté nucléaire ne puissent décider seuls.
Il ne suffira pas de faire voter une loi nommée « loi pour la transition énergétique ». Le contenu sera regardé de très près. Et pas seulement sur le nucléaire. La mobilisation citoyenne veille au grain. Il y a quelques jours, presque en même temps que Greenpeace, plusieurs ONG écologistes ont ainsi présenté leur « VRAI projet de loi pour la transition énergétique ». Parmi ces associations on trouve Agir pour l’environnement, France Nature Environnement ou encore le Réseau Action Climat.
Bien sûr, le projet mérite un examen approfondi et des discussions. Il est là pour cela. Mais il a d’ores et déjà le mérite de fixer des lignes rouges avant le projet Hollande. Il réclame ainsi des objectifs chiffrés ambitieux comme la réduction de 45% des émissions de gaz à effets de serre d’ici 2030 et leur division par quatre d’ici 2050. Il fixe une trajectoire d’économies d’énergies et de sortie du nucléaire. Il propose un horizon 100% d’énergies renouvelables en 2050 et les étapes pour l’atteindre. Et il met en avant des propositions que le Front de Gauche défendait dans la présidentielle comme l’allongement de la durée de garantie des produits.
Sans entrer dans les détails, ce qui en ressort confirme notre analyse. La transition énergétique est urgente mais elle nécessitera du temps et donc une planification des changements. Elle ne peut se faire sans une intervention publique forte en investissements financiers comme en moyens humains et techniques. Elle est un formidable moyen de relance de l’activité économique et de l’emploi. Pour le dire autrement, la transition énergétique est donc radicalement incompatible avec la politique d’austérité appliquée aujourd’hui.
Après les travaux du groupe d’experts Negawatt, ce « VRAI projet de loi pour la transition énergétique » valide la méthode de la Révolution citoyenne. Voir des associations prendre en charge la rédaction d’un projet de loi n’est pas une chose fréquente. Bien sûr, la forme du document se présente comme un document rédigé pour qu’il soit accessible à tous. Mais le document est organisé en titres et articles. Comme un vrai projet de loi. C’est la preuve d’une grande volonté de crédibilité et d’une ambition majoritaire.
De nouvelles bidouilles électorales de Valls
Le jour même des élections européennes auront lieu les élections consulaires des Français de l’étranger. Depuis plusieurs mois, nous nous mobilisons pour monter des listes Front de Gauche et donner sens à l'opposition de gauche sur ce terrain aussi. Pour se présenter à ces consulaires, que l'on peut comparer à des municipales vu le nombre d'inscrits, les conditions sont assez rocambolesques. Valls la bidouille est passé par là. En effet le décret d'application de ces élections de type entièrement nouveau était promis pour décembre dernier. Il est paru au JO le six mars dernier ! Et cela alors que les listes étaient à déposer le seize mars ! Dix jours de délais, c’est royal. Et tellement mieux que de la veille pour hier ! Comme si cela ne suffisait pas, ce décret, déjà publié en dernière minute, a encore été complété par un « mémento » vendredi hui ars ! Cette fois ci, c’est de la veille pour l’avant-veille. Jamais aucun gouvernement en France n’a traité avec autant de mépris et de grosses combines l’organisation des élections.
Encore un exemple ? Retenez votre souffle! Vous saviez déjà que Manuel Valls, c’est l’homme qui a créé une « nuance » qui permet à madame Le Pen de ne plus être comptée à l’extrême droite aux municipales. On comprend alors qu’il n’en est plus à une faveur près. Il a donc aussi autorisé le FN à mettre des bulletins d’adhésion dans les professions de foi. Mais oui ! Vendredi sept mars se tenait la réunion de la commission de propagande à la sous-préfecture d’Arles. Il s’agissait de valider les professions de foi et bulletins de vote des candidats pour les villes de Tarascon et Arles. Surprise de la réunion : les représentants des candidats FN ont demandé d’insérer dans leurs professions de foi un bulletin d’adhésion (détachable) à leur parti. Refus évident et prévisible opposé par le président de la commission ! Pourtant, les représentants du FN sont revenus à la charge. Ils ont demandé une commission restreinte. Durant celle-ci, le ministère de l’Intérieur a donné son accord. Quel que soit celui qui est intervenu, une chose est certaine : les professions de foi des candidats FN d’Arles et de Tarascon qui sont déposées en sous-préfecture intègrent un bulletin d’adhésion au FN. Evidemment, nous demandons à la sous-préfecture d’Arles de nous éclairer sur ce revirement de la commission de propagande. Elle doit rendre public les éléments qui ont motivé une telle décision. Et si elle ne le fait pas, pourquoi la préfecture de la Creuse, qui a accordé la même faveur, ne le ferait pas ? Avec Valls et Hollande, il fait bon être au Front national. Comme la démocratie est belle depuis « le changement c’est maintenant »!
Aux élections municipales, la bidouille de Manuel Valls est confirmée telle que je l’avais dénoncée ici même. Le ministère de l’Intérieur a publié sur son site internet la totalité des listes dans toutes les communes. Le ministère a attribué à chaque liste une «nuance». Ces « nuances » servent à deux choses. Premièrement, additionner les résultats de toutes les communes pour présenter un total national par « nuance ». Deuxièmement, aider la presse à se repérer : les résultats commune par commune sont ainsi présentés le lendemain du vote accompagnés de la nuance officielle. L’enjeu est donc très politique : il s’agit de la manière dont sera présenté le résultat des élections municipales.
J’ai déjà alerté sur les bidouilles de Manuel Valls avec ces attributions de « nuances ». Le but de Manuel Valls est simple. Camoufler la défaite à venir du PS. Pour cela, tous les moyens sont bons : remplumer le score du PS en lui attribuant certaines listes, camoufler le résultat du PS dans un vaste ensemble « Union de la Gauche » allant jusqu’au Modem… Et, bien sûr, briser la représentation médiatique du Front de Gauche en minorant le nombre de listes Front de Gauche et en éclatant nos listes dans plusieurs nuances différentes : liste Front de Gauche, liste Parti de Gauche, liste Communiste, liste Divers gauche, liste d’Extrême gauche…
Une première analyse des « nuances » attribuées montre que la bidouille s’est faite de manière très grossière, dans un mélange d’amateurisme, de mauvaise foi, et de perfidie. Il en résulte une situation illisible. La perfidie du nuancier a été utilisée à plein régime. Valls utilise à tour de bras la nuance Liste « Union de la gauche » pour camoufler l’isolement du PS. Ainsi, à St Ouen, en Seine-Saint-Denis, la liste de la maire sortante Front de Gauche est « nuancée » liste « Front de gauche ». Mais la liste de division du PS qui essaie de nous ravir la ville voit sa liste « nuancée » liste d’« Union de la gauche » car elle a le soutien du PRG et EELV ! A Montauban, la liste FDG-EELV-NPA est nuancée liste « DVG » (Divers Gauche) alors que la liste PS-PRG est nuancée « LUG » (liste d’Union de la gauche) ! La centaine de listes entre le Front de Gauche ou le Parti de Gauche et Europe Ecologie est aussi passée par pertes et profits, et réduite à la seule étiquette de leur tête de liste : liste FDG à Cholet, liste VEC (Europe Ecologie) à Grenoble ou Bergerac.
Le chaos est atteint dès lors qu’il s’agit des listes du Front de gauche là où le PCF a choisi de quitter le Front de Gauche pour aller avec le PS. Pour les listes rassemblant le Parti de Gauche et Ensemble (et parfois le PCOF), on finit par croire que le classement est fixé à pile ou face. On décompte ainsi au moins trois « nuances » différentes pour des listes rassemblant exactement les mêmes partis ! D’un point de vue juridique, c’est une rupture d’égalité entre différents points du territoire national. Du point de vue politique, c’est la preuve des tripatouillages de Manuel Valls. A Paris, la liste PG-Ensemble-PCOF est nuancée liste « PG ». Mais à Clermont-Ferrand et Toulouse, nous avons obtenu gain de cause et les listes PG-Ensemble sont nuancées liste « FDG ». Par contre, à Besançon, la liste PG-Ensemble est nuancée liste « Extrême-gauche » ! Pourtant, à Besançon, la tête de liste est membre du PG, comme à Toulouse ! La bidouille et la malhonnêteté sont allées très loin. Ainsi, à Paris, les 20 listes d’arrondissements sont nuancées liste « PG » même dans les 4 arrondissements où la tête de liste est d’un autre parti, en l’occurrence Ensemble (2e, 7e, 13e, 19e arrondissement).
Des erreurs grossières ont aussi été commises. Ainsi, à Saint Denis, la liste Front de Gauche conduite par un communiste est classée « liste PG ». Mais encore à Carcassonne : la liste FDG-EELV est elle aussi « nuancée » liste « PG ». C’est une énormité à tout point de vue. D’abord parce que, selon le nuancier du ministère, elle aurait dû au moins être « nuancée » « liste Front de Gauche ». En effet, elle a été « investie par le Parti de Gauche et le Parti Communiste Français » comme l’exige le nuancier de Valls. Il est d’autant plus stupide d’avoir classé cette liste comme « « Parti de Gauche » qu’elle est conduite par… la secrétaire départementale du PCF, Amandine Carazzoni. J’ajoute qu’une liste similaire (FDG-EELV avec tête de liste PCF) est nuancée liste « FDG » à Nîmes, dans la même Région. Bravo Valls ! Le chaos est à son comble. Et personne ne dira rien. A la fainéantise médiatique habituelle s’ajoute la peur du monsieur qui écoute aux portes, sans doute.
La guerre avec le pimpant Bové
Je ne sais pourquoi, un beau jour, le pimpant José Bové a pris son baluchon de combat contre moi. D’une radio à l’autre, les micros étant toujours alléchés par l’odeur du sang, il est allé colporter que j’étais le mauvais élèves de la classe au parlement européen, produisant les statistiques du site vert et rose « votewatch » qui les modifie d’ailleurs à mesure des besoins de ses commanditaires. Dans nos rangs la consigne fut d’abord « pas de bagarre avec José Bové ». Cela en mémoire de nos luttes communes du passé pour le non au référendum de 2005 et de mon passage à son procès, de la participation des camarades aux casserolades pour obtenir sa libération. Et ainsi de suite. Funeste erreur d’appréciation.
Comme je suis allé le trouver dès la première alerte pour tâcher de revenir à des relations normales, le pimpant José Bové se senti plus fort de ce qu’il enregistra comme un signe de faiblesse. Il redoubla de malveillances et persiflages. Atteint d’un lourd syndrome de Stockholm selon ses propres amis qui raillent son nouvel enthousiasme aveuglé pour les compromis européen, Bové finit par voir en moi son seul ennemi. D’autant qu’il appartient à cette aile d’EELV qui pense, en me tapant dessus, améliorer la pitance que les socialistes servent à leurs auxiliaires. Ceux-là haïssent aussi surtout les rapprochements que l’on observe un peu partout entre Les Verts et le Parti de Gauche, voir même avec l’abominable repaire de communistes qu’est dans leurs esprits fatigués le Front de Gauche. On se mit donc en mouvement, à regret, mais méthodiquement, comme tout ce qu’entreprend mon équipe. Je dis à regret, car autant la querelle me paraît indépassable avec Cohn Bendit et sa morgue si caricaturale, autant je la croyais apaisable avec Bové. On ouvrit la tranchée et on la nourrit d’abondantes munitions, finalement plus facile à trouver qu’on le croyait d’abord.
D’abord on décrypta les vantardises du prétendu « bon élève ». Il s’avère être un cancre ordinaire dans les classements d’autres sites mystérieusement bien moins cités mais pourtant beaucoup plus complets. C’est alors que Cohn Bendit, jaloux de l’intérêt que José Bové suscitait en m’accablant, se mit de la partie à son tour avec la démesure postillonnante qu’on lui connaît. Je l’ai donc inclu dans les feux de la riposte. Quand il y en a pour un il y en a pour deux. Car de fait, Bové et Cohn Bendit c’est Dupond et Pondu au Parlement européen. Même s’il est vrai qu’injurieux, sectaire, et vociférateur, le député allemand est plus lourd et visible que le français. N’empêche que ses résultats étaient tout aussi navrant que ceux de son compère ! Il ne peut guère pavoiser dès qu’on l’observe de près. Puis les deux agités ont trouvé médiatiquement rentables de m’imputer des votes qui ne sont pas les miens. Bien sûr, nous avons démenti à mesure.
Mais chacun connaît la force de contagion de la calomnie. Nous avons donc changé de méthode. Avec le même souci de parallélisme des formes, nous avons décidé de surligner les désaccords. Et bien sûr de procéder aux mêmes types d’amalgames chaque fois que l’occasion s’en présente sur la base de faits et de votes cette fois ci bien réels. Nous en sommes là. Du coup, la douce tranquillité de ces messieurs les « meilleurs que tout le monde », donnant des leçons à tous les autres, s’est vite retournée en une saine agitation. Car leurs camarades ont pu découvrir leurs votes très étranges sur le nucléaire, la prostitution, le marché carbone et combien d’autres choses instructives. Au point que ces messieurs sont dorénavant obligés de changer leur vote quand nous en révélons la turpitude. Comme ce fut le cas pour Bové qui a dû revenir sur son abstention sur le texte « Egalité homme femme » qui a permis à la droite de le faire repousser par le Parlement.
Mais le fond de l’affaire, c’est que José Bové file un très mauvais coton. Ses votes sur maints sujets sensibles en attestent. Et son livre paru récemment souligne crument le glissement idéologique de l’ancien ami et complice. C’est à présent un « béni oui-oui » comme les autres.
@ 100 jean-pierre Riossan
Non, camarade, ne laissons pas tomber la problématique nucléaire, car là est la charnière du changement de civilisation qu'il nous faut opérer tout de suite. Pas dans 10, 20, ou 50 ans, mais tout de suite. Tu t'es rendu compte des dérèglements climatiques et des catastrophes naturelles à répétition, bien sûr. Tu sais le caractère démoniaque des dirigeants et institutions dirigeant ce monde que ce soit à l'ouest, au nord à l'est comme au sud, cela doit cesser immédiatement.
Seul un changement radical peut encore sauver ce monde. Ce sont les crises successives des énergies fossiles qui ont inscrit la mort des USA et du capitalisme sauvage. Les tenants de l'oligarchie et les ploutocrates sont en train de crever, et ils ne s'en rendent même pas compte tellement ils sont occupés à s'enrichir et à se goinfrer comme des porcs qu'ils sont.
L'intelligence doit être mise au service du changement de civilisation, et non au service de l'argent, nous avons su créer la fusion nucléaire, nous saurons y mettre fin et trouver d'autres sources d'énergie, les ingénieurs et techniciens du nucléaire en ont les capacités, c'est la première étape.
J'ai peur que nos solutions politiques basées sur la désobéissance aux traités Européen ne soient pas à la hauteur de l'empire aux fondements libéraux qui est en place. Je ne serais pas à la manif, mais je suis de tout cœur avec vous, et je ne critique pas ceux qui essaient. Je suis militant du PG et j'essaie qu'un débat sur la France en Europe s'ouvre... Pour ceux qui veulent y réfléchir ils peuvent lire: "La gauche radicale et ses tabous" d'Aurélien Bernier. Comme vous je ne me résous pas à la monté programmée du FN, et comme certain je ne voterai plus PS. Amitié.
@jmr
Il faut avoir une certaine cohérence aussi, si on est contre la montée du FN, on évite de leur laisser la porte ouverte au pouvoir, même des municipalitées. Pour ma part au second tour, qui que ce soit, PS, UMP, face au FN si c'est trop tangent, bien sur que je prendrais des pinces à linges pour aller voter contre le FN. Ho, non je n'ai pas la haute valeur morale qu'ont certains à être pur et droit dans ses bottes pour ne voter que pour ses idées à soi, mais du moins aurais je l'humanité de ne pas infliger le fascisme à d'autres au nom des miennes.
Cà tombe bien, je fais partie de "l'humain d'abord". Cordialement
L'arrêt du nucléaire, n'est pas à la charnière de je ne sais quoi. C'est une mesure à prendre à condition que nous ayons cassé définitivement tous les artifices et les outils de conservation de ce système libéral, et permis au peuple d'accéder au pouvoir de décision. Chaque victoire compte dans ce combat. La demi victoire de Kerviel en est une aujourd'hui. Cet homme seul face au char d'assaut de la finance a tenu bon. Une faille est ouverte, qui doit nous amener à la condamnation des banques en justice, mais aussi, à les condamner politiquement. Le 12 avril nous marcherons. C'est plus qu'un ras le bol que nous devons porter. Nous avons à faire pression sur le Président élu grâce à nos voix, pour qu'au vue de la crise de régime que nous traversons la parole soit redonnée au peuple en vue de la convocation d'une constituante. Aucun pouvoir risquant la révocation populaire, ne pourrait sans consultation démocratique brader son industrie, jouer les va t-en guerre de Tripoli à Simferopol, persévérer dans le nucléaire, adresser la facture des errements bancaires au seuls salariés, ni soumettre par couardise un peuple tout entier, à fortiori la France à Merkel.
Écho fantastique au scandale dénoncé par Jean-Luc "Municipales : Mélenchon fustige les «bidouilles» du ministère de l'Intérieur" (Titre article, Le Figaro:) [...]Invité de «Tous politique[...]».Il (Jean-Luc) a oublié de parler «des exploits de Manuel Valls».Le procédé en question, Mélenchon n'a pas oublié de le dénoncer plusieurs fois sur son blog". Hé bien non, à en juger par ce superbe article du Figaro qui donne un lien sur le site de notre brillant porte paroles [...]. Article à voir absolument. On y apprend que les Maires sans étiquettes, les "petits partis", le président de l'Association des Maires de France, sont scandalisés (s'inquiètent) de "l'obligation d'inscrire les «nuances» politiques des listes...".
Belle journée à tous.
Nous n'allons pas sanctifier Kerviel. Avant de se battre tout seul face au char d'assaut de la finance, il était dans ce char d'assaut et pas comme figurant, il assumait alors toutes les conséquences de ses actes avant que ça ne lui pète à la tronche. Tombé du char... il lui est passé sur le pied. Mais cela ne l'empêche pas de marcher. Ca fait mal d'être lâché par ceux qui croyait-on nous couvraient. Alors tout le monde s'émeut devant cette victime, que dis-je ce martyr ! Y aura-t-il un miracle ? Estropié mais guéri, remettra-t-il en cause le système ?
@Régine
"Estropié mais guéri, remettra-t-il en cause le système ?"
Il y a de fortes chances qu'il ait compris, ne pensez-vous pas ?
Bon courage à Jean-Luc pour demain face à Aphatie, ne pas oublier les "combines" électorales mises en place par Valls ! (je plaisante)
@lucide
"Il faut avoir une certaine cohérence aussi, si on est contre la montée du FN,...
La cohérence est de voter pour ses idées. Si dans tous les cas, au final, ton objectif est de te battre contre la montée du FN (sempiternel slogan qui clôt tout débat) tu es souvent amené dans cette 5e République obsolète, à choisir le moindre mal pour éviter le pire ! Il n'y a pas d'incohérence dans ce choix. Mais faut être cohérent aussi sur la suite. Quelle légitimité as-tu ensuite pour te plaindre d'un moins pire que tu as choisi ? Refuser et la peste et le choléra est aussi une cohérence respectable (faut arrêter de la dénigrer en inventant qu'elle serait "pure", alors que ceux qui choisissent le moindre mal osent mettre les mains dans le cambouis.) La différence entre les deux choix ? L'un me parait moral, l'autre est éthique. Les deux sont cohérents !
102 103 Lucide et jmr
je prendrais des pinces à linges pour aller voter contre le FN
Pour voter contre le FN, parti fasciste, parti où l'antisémitisme, le racisme, la négation de l'extermination des juifs par les nazis fleurissent allègrement, parti qui a soutenu ouvertement Pinochet et toutes les dictatures militaires d'Amérique latine, parti dont le président a longtemps été un ancien tortionnaire en Algérie, je n'ai besoin d'aucune pincette à linge pour voter PS ou UMP si c'est nécessaire.
Ce matin le "camarade Ayrault" appelle les républicains à faire barrage contre le FN. A 3 jours du 1er tour celui-ci s'inquiète seulement, à votre avis les républicains sont qui l'UMP et le PS, ce qui veut dire qu'il faut voter dès le 1er tour, soit à droite ou soit à droite, mais surtout pas pour le FdG, manque pas de culot en tout cas, je penserai à lui "le camarade Ayrault" lorsque je verrai ma feuille d'impôt qui aura augmenté à cause du nombre d'enfant que j'ai eue et aussi le gel des retraites, et aussi la CFDT qui signe à tour de bras avec le MEDEF. Et tout ce qui nous ont pondu depuis le départ de Sarkozy. Je ne suis pas FN, jamais, mais j'ai de la haine pour ces socialos et quoiqu'il en soit je ne voterai pas pour un sociaos au 2eme, ça sera vote blanc.
Encore un bon apôtre ce matin sur France Inter, Mathieu Pigasse, banquier, propriétaire du Monde et autres, a de bonnes idées pour relancer l'économie. Il faut, dit-il, alléger les charges de l'Etat en distinguant judicieusement ce qui relève du muscle et ce qui relève du gras (à supprimer donc). Il oublie juste de dénoncer l'obésité des banques qui se sont goinfrées d'argent public et de magouilles diverses bien planquées dans les paradis fiscaux.
Les combines électoralistes de dernière minute de P. Laurent à Hénin-Beaumont, le ralliement au PS à la veille du dépôt des listes, la trahison, le coup de couteau dans le dos des camarades du Parti de Gauche ont déjà leurs effets sur un électorat qui n'avait pas besoin dans cette ville d'un tel spectacle qui discrédite les "politiques". Sondage hier à 3 jours du 1er tour, le FN renforce son audience. Il est donné gagnant dans tous les cas de figure au 2er tour. La marge d'erreur peut même l'amener à gagner au 1er tour. Vive l'union de la gauche !
A Châteauroux aussi, la profession de foi FN comporte également un bulletin de soutien détachable. C'est la seule dans ce cas! Honte aux Solfériniens qui déclinent quotidiennement et dans les moindres détails "Plutôt Hitler que le Front Populaire" aux frais du contribuable et à l'encontre de toute règle démocratique et républicaine. No pasaran, Camarades.
Valls anticipe la défaite. Aux élections municipales hollandaises (des Pays-Bas) hier, le parti socialiste (PvdA, au gouvernement depuis sa victoire il y a 1 an et demi...) a pris une raclée historique et le SP, c'est-à-dire la gauche, a quasiment partout doublé son score. Sur son site, l'analyse du Monde titre uniquement sur l'extrême-droite de Geert Wilders, pourtant en légère régression.
Le candidat Front de gauche aux élections municipales de Beauvais aime surprendre. Thierry Aury vient de publier sur son blog l’hymne de sa campagne. Sur l’air des Copains d’abord de Georges Brassens, son colistier et amis Lucas Hermse a mis en chanson le nom de la liste qu’ils défendent, L’humain d’abord.
@ Ghislaine A.
"A Châteauroux aussi, la profession de foi FN comporte également un bulletin de soutien détachable. C'est la seule dans ce cas!"
A Toulouse aussi... Et ailleurs ?
Ce que Sarkozy dit, Hollande le fait ! Terrible cette vidéo. Il faut envoyer le lien à tous vos amis, connaissances, famille. Dommage qu'elle arrive un peu tard. Deux jours pour faire le buzz c'est toujours ça.
C'est dans toute la France le bulletin de soutien du FN dans la profession de foi, il faut faire quelque chose, c'est un scandale, après le recrutement des candidats FN dans les maisons de retraite, c'est quoi la prochaine, et aujourd'hui le premier ministre demande de faire barrage au FN, mais qui qui se moquent-ils.
Quel cynisme ces solfériniens ! Valls décrète que le Front national n'est plus d'extrème droite, il l'autorise à mettre un bulletin d'adhésion aux formulaires de profession de foi dans la plus grande discrétion, puis maintenant Ayrault sort de sa boite avec un appel au front républicain pour "faire barrage au Front national". En clair les solfériniens nous montrent ce besoin absolu d'utiliser ce logo en faisant la mine effarouchée. Dans d'autres situations ils n'hésitent pas à présenter des listes dans des villes où le maire est un communiste. Ce n'est plus un parti c'est un nid de coucous. D'ordinaire les nuisibles faut les éliminer car il est grand temps.
Pour ma part, que le PS se prenne une grosse gamelle à ces municipales est le dernier de mes soucis. En effet, les décus du PS ne viennent pas chez nous, donc... Par contre, j'espere qu'on va faire un bon score à ces élections, je pense qu'on va faire du 6 % 7% à l'echellon national. Bon. Ce qui nous a porté tort à mon avis dans ces elections, c'est que d'une part on a nationalisé une élection qui ne peut pas l'être. Les gens vont voter pour leur maire, pas pour pour delivrer un message politique de mecontentement contre le PS en echange d'un maire qui ne leur plait pas, et pendant 5 ans. Logique. Egalement les querelles internes, dont les Francais se fichent un peu, attendant un autre discours de notre part. Nos prises de positions à l'internationale, qui ont eu un plus mauvais effet, à une ou deux semaines des élections. Quand aux militants qui se battent sur les listes, ils sont bien seuls. je ne vois pas beaucoup de discours sur le net pour les encourager, ou pour mettre en valeur leur programme. A mediter pour les européennes.
Fraternellement
@Lucide
Vous lisez dans le marc de café ? Comment pouvez-vous donner un résultat avant que le vote soit effectif ? Comment pouvez-vous affirmer que les déçus du PS ne vont pas voter pour le FdG ? Il y a deux solutions, soit vous gobez intégralement ce que propagent les médias peu enclins à favoriser le FdG soit votre démarche tente de faire croire que notre lutte est sans effet et que nous perdons notre temps. Je voudrais vous répondre que des milliers de militants sont actuellement sur le terrain pour convaincre et que ce n'est pas ce type d'action psychologique qui les détournera de leur objectif.
D'autre part je trouve que la réponse de Jean-Luc Mélenchon au sujet de l'Ukraine est très équilibrée, que sa vision géopolitique est d'un niveau bien supérieure à celle de tous ces dirigeants européens qui ne raisonnent que selon des dogmes figés sur la réalité du monde.
Je pense que Lucide a raison : des élections municipales ne sont pas des élections nationales. On vote pour un programme local, pour un homme ou une femme qui nous semble plus intègre. Pourquoi se priver d'un bon maire juste pour protester à l'échelon national ? C'est une erreur de demander cela.
Malheureusement d'expérience, ayant travaillé dans une mairie, j'ai vu l'esprit bas de toute cette politicaille. Quand la droite a perdu les élections, elle a détruit, volé tout ce qu'elle pouvait sans respect pour les citoyens. Et quand la "gauche" (caviar) est arrivée, elle a continué à détruire ce qui restait et se servir et a même organisé une chasse aux sorcières, sans respect pour les administrés. Des gens déformés par la politique, le regard et le coeur obscurcis. La seule chose que j'en retiens, c'est qu'il ne faut pas que cette clique s'installe trop longtemps dans une ville.
Jean-Luc,
J'ai 29 ans et tu m'as passionné pour la politique en 2012 où je t'ai découvert. C'est la première fois que je me reconnaissais autant dans un programme politique. Depuis, tu es mon meilleur porte-parole. Alors je suis triste d'avoir entendu ta conclusion ce matin sur RTL, même si bien sûr je comprends ta lassitude. Ne lâche pas la morceau ! Sinon qui portera nos espoirs dans la Révolution Citoyenne ? Tu le fais si bien ! Notre tour viendra un jour !
Amicalement
Je comprends la lassitude évoquée par Jean-Luc, même si je la déplore. Cela-dit, je signale à celles et ceux qui prônent ici et ailleurs l'abstention, qu'il est assez normal pour un leader politique (et son équipe) qui se donne à fond face à cette société suicidaire et ses gardes sans vergogne, qu'il ait envie de lever le pied en constatant que des "fins stratèges du clavier" annoncent partout qu'ils ne souhaitent pas pousser cette action jusque dans les urnes. Que ceux-ci se rappellent que rien n'est jamais acquis ! Il ne faudra pas venir pleurer ensuite. Il faut voter, bon sang ! ça fait partie de la stratégie de la Révolution Citoyenne !
A ces municipales, les PS et l'UMP seraient tous deux très heureux que quelques maires FN soient élus. Le PS pour justifier ses futurs appels au vote "utile" et l'UMP pour justifier de faire sauter les derniers barrages avec un parti fasciste. Et en plus les médias ne parleraient plus que de ces quelques maires fascistes, ça évitera de parler du Front de Gauche même s'il arrive à conquérir plus de mairies que le FN. D'où notre responsabilité de faire que nulle part il n'y ait un seul maire FN. Ca serait du pain béni pour le PS et l'UMP.
@Franck et @Charles
Vos commentaires m'ont fait aller écouter sur RTL (que j'abhorre) Jean-Luc Mélenchon. Je n'ai pas du tout entendu ce que vous rapportez. Au contraire, j'ai entendu une calme et raisonnée détermination. J'ai perçu aussi une analyse réaliste de la situation. Toutes les institutions contribuent à promouvoir cette austérité, y compris dans nos interprétations. Soyez sur vos gardes, l'agression est immense. D'un résistant poète (René Char) "Quand tout le monde prie, Nous sommes incrédules, Quand personne n'a foi, Nous devenons croyants". Mais ce fut une autre guerre.
Camarade Mélenchon ! La fatigue est mauvaise conseillère. Donc prends du repos ! Les militants de terrain sont aussi fatigués voire épuisés, comme à Montpellier. Pourtant, nos idées avancent dans un contexte médiatique difficile. Mais cela avance sur le terrain avec la population. Le résultat ne sera peut-être pas probant à l'occasion des municipales, et encore qui sait ! Mais l'avenir nous appartient. Le FdG se renforce à Montpellier, des mouvements citoyens nous rejoignent (voir ici), de nouveaux militants émergent et nous redonnent de la force. Alors, on lâche rien !
Pas lucide, on ne demande pas au gens de voter pour un maire qui ne leur plait pas et les maires PS n'ont pas de quoi pavoiser dans bien des communes. Jusqu'à présent, la seule possibilité était depuis une trentaine d'années de voter soit pour une coalition PS/PC soit pour la droite ou pire. Bref, on propose une alternative aux gens, avec des personnalités et des programmes locaux avant tout, plus ou moins crédibles d'un endroit à l'autre, il est vrai.
La question qu'à mon avis se posent Jean-Luc Mélenchon et les dirigeants du PG est, vu le poids politique réel d'un député européen de la vraie gauche à Bruxelles et vu le travail énorme que cela demande pour un résultat infinitésimal, est-il indispensable que Jean-Luc Mélenchon s'y colle une fois encore alors qu'il est irremplaçable ici même et que ça urge sur de multiples plans et non des moindres.
@pmjtoca.
Le mot "lassitude" est un peu fort, certes. Mais ce changement de ton est suffisamment significatif pour que je me permette de rappeler que tout cela n'est pas le combat d'une personne ou d'un clan, de qui on attendrait la livraison de la 6è République sans bouger, mais bien une implication active de tous. Ces appels à l'abstention m'ont passablement énervés. J'espère donc avoir suffisamment nuancé mon propos.
Votre évocation de René Char m'a donné envie d'aller me ressourcer au bord de la Sorgue "Rivière au coeur jamais détruit dans ce monde fou de prison,"… vous connaissez la suite.
@74 lafleuriel 18 mars à 15h25
La "journaliste" de RTL en question est Alba Ventura et reflète parfaitement l'esprit de sa station : ultralibéralisme. Tout comme JM Aphatie qui lui succède, et tout comme Laurent Bazin qui anime l'émission et qui se trouve être le compagnon de... Alba Ventura. Quand on vous dit que RTL est une grande famille. (Source : wikipédia)
Je comprends la lassitude de Jean-Luc Mélenchon. Hier soir on a fait notre réunion publique et on s'est fait malmener, alors on se pose des questions. Nous ce n'est que passager, mais quand c'est tout le long de l'année, il faut être
très fort pour supporter.
Un grand merci à Jean-Luc, à tous les militants du Front de gauche, à tous les syndicalistes qui refusent le pacte de responsabilité, à tous ceux qui oeuvrent pour ce merveilleux projet qu'est "L'Humain d'abord". Les invectives sont nombreuses contre toutes les belles idées que nous défendons. Il faut une force morale extraordinaire pour ne rien lâcher tous les jours et c'est forcément exténuant alors courage à tous et merci encore.
Entre oligarques médiatiques qui se vengent d'avoir été désacralisés, PS qui veut faire craquer Jean-Luc Mélenchon, hierarques PCF qui jouent sur tous les tableaux et un FdG qui du coup parait divisé, est assailli, méprisé, etc, on peut étre énormément lassé effectivement. Et toujours pas de réponse du PCF sur les élections cantonales et régionales à venir. A quoi bon dans ces conditions continuer aux européennes un FdG sans qu'une clarification avec son premier partenaire ne soit faite ? Pour s'épuiser encore ensuite contre des alliances à géométrie variable et ce qui s'ensuit en exploitation médiatique ?
Je viens de t'entendre,camarade Jean-Luc sur RTL. La fin de l'interview concernant ta lassitude, totalement compréhensible vu les insultes et les coups bas permanents, m'a profondément bouleversé. Je suis certain que tu n'es pas du genre à abandonner le combat et que tu seras toujours présent pour nous aider à avancer. Sache que nous sommes très nombreux à te soutenir dans ce moment de déprime, et que nous finirons par changer ce monde pourri dans lequel nous vivons actuellement.
Courage, camarade!
L'humain d'abord ! J'ai ressenti toute ta dimension humaine à la fin de l'interview de ce matin. Ça me fait plaisir et je suis touché par le fait que tu parles de tes émotions et je crois les comprendre en ayant conscience du combat que tu mènes. Tu n'es pas une machine ! Prends un peu de repos, Jean-luc. Ménage-toi pour 2017. N'oublie pas ta vie privée.
Toutes mes pensées fraternelles de soutien. Un citoyen qui aime sa belle république.
coucies42 dit à 10h12
"Je comprends la lassitude de Jean-Luc Mélenchon. Hier soir on a fait notre réunion publique et on s'est fait malmener,"
Vous dites que vous vous êtes fait malmener dans votre réunion pubique. Quel était le contexte? De quelle réunion publique parlez vous? Malmener par qui? Vous dites des choses et vous ne dites rien. Quant à la lassitude de JL Mélenchon elle n'est pas d'aujourd'hui. Il ne s'attendait pas à ce qu'on lui déroule le tapis rouge. Il sait de l'histoire tout le mal que l'on pense de nous surtout quand nos positions se réfèrent à la lutte des classes. Peut-être vérifie-t-il qu'il faut se méfier surtout de ses amis. Si par malheur JL Mélenchon devait se retirer de la bataille politique sans avoir trouvé un remplaçant de son envergure, nous n'avons pas fini d'étouffer dans ce pays. Le sifflet de la cocotte tourne déjà à fond et personne ne pourra endiguer la hausse de la température. Depuis que les lois de la consommation associées au libéralisme nous ont appris que les produits font l'objet d'une obsolescence programmée, je ne donne pas cher de la cocotte.
Je suis consterné par la décision du Parti de Gauche et de JL Mélenchon de sombrer officiellement dans l'antinucléarisme extrême sur l'argumentation résumée "le Nucléaire, c'est le Mal en plus cher !". Manque de finesse d'analyse et ralliement complaisant aux opposants sectaires de tous bords. D'abord "EDF", ça n'existe pas. Il y a d'une part les dirigeants d'EDF, vendus au néolibéralisme, pressés de faire des affaires et des bénéfices et qui considèrent les calculs financiers comme déterminants. Il y a d'autre part le personnel d'EDF, qui travaille et subit toutes sortes de directives et qui se bat pour les conditions de travail et la sécurité. Le vrai problème du nucléaire, c'est d'assurer une bonne maîtrise d'un processus dangereux en respectant les bonnes méthodes de travail et les compétences indispensables. Hors, la sous-traitance en cascade de la maintenance des centrales nucléaires est un scandale et un péril. C'est contre cela que se battent depuis des années les syndicats d'EDF et des entreprises sous-traitantes. Quand Jean-Luc Mélenchon sera enfin premier Ministre, il pourra utilement faire renationaliser EDF et remettre ses dirigeants à la raison.
Votre interview sur RTL est forte et significative de l'état d'esprit du moment, non seulement en ce qui vous concerne mais de bien de nos compatriotes. Devant une droite agressive à un niveau de croissance exponentielle, des circonvolutions, qui s'efforcent de masquer la trouille de se prendre une grande baffe, du parti socialiste, de l'éparpillement d'arrière-garde d'une partie des forces du Front de gauche, je veux parler de certains communistes, heureusement pas tous (j'ai connu une époque où régnait la "discipline" de fer...) il y a de quoi s'interroger sur l'avenir, effectivement. Mais d'autre chemin, il n'y en a pas, ça se saurait ! Alors, candidat ou pas, sachez que votre travail d'explications politique est la bonne voie. Le déclic partira d'un seul coup, c'est ce qui se produit dans l'histoire des luttes sociales et politiques, en France comme ailleurs. Comme on dit souvent, c'est la goutte d'eau qui fera déborder le vase. On verra ce que vont produire les municipales. Merci à vous d'être là et surtout restez ce que vous êtes.
Merci à vous, Jean-Luc. Quelle que sera votre décision personnelle, soyez-en assuré: vous êtes un homme nombreux.
Salut Jean-Luc. Merci pour ton engagement total lors de ces municipales. Ce petit coup de blues est bien compréhensible, car même si nous sommes nombreux avec toi, pas facile de sortir indemne des attaques personnelles et des perpétuelles caricatures proférées par la meute. Le travail que tu as déjà fait pour réveiller notre gauche est immense, mais il est loin d'être terminé, et on a tous besoin de toi pour continuer. Alors, Jean-Luc, on lâche rien!
Merci J.Luc pour votre combat. Je comprends parfaitement que vous soyez saturé de toute ces injustices dont vous faites l'objet que ce soit avec les médias, le PS, le FN, l'UMP, CB et même le PC qui nous tire dans le dos plutôt que de serrer les coudes. Moi aussi je suis las de l'autisme de ces partis. Ce que je constate surtout c'est que les français sont manipulables à souhait car ils n'ont aucune éducation politique et ne se rendent pas compte que des gens souffrent à cause de cet individualisme qui leur a été inculqué surement à l'école d'ailleurs par l'élitisme qu'elle engendre. Mais j'espère que l'avenir est proche où la prise de conscience aura lieu et j'espère que vous serez toujours aux avant postes pour la vivre. Je pense qu'il ne faut plus faire de cadeaux ni aux uns, ni aux autres et surtout ne plus être leur complice.
@Jean Luc Mélenchon
Il ne faut pas nous abandonner car même si votre relève est brillante (Delapierre, Corbière, Coquerel et d'autres) nous avons besoin de votre charisme pour nous faire entendre. Reposez-vous. Des dizaines de meeting à plus de 6O ans, un long billet parfois tous les 3 jours, votre activité de député européen, c'est lourd. Et en effet, garder tout le temps ses nerfs face à certains journalistes c'est usant. Ne baissez pas la garde face à ces odieux solfériniens. Ils vont payer un jour leurs turpitudes c'est sûr. Et puis comme vous l'avez souvent dit ce système craquera inéluctablement un jour. Il faut nous tenir prêts pour autre chose.
Gardons le moral ! Un grand merci pour votre dévouement.
134 Guy 51
Et toujours pas de réponse du PCF sur les élections cantonales et régionales à venir.
Depuis les années 20, le PCF présente toujours des candidats aux élections cantonales ainsi qu'aux élections législatives, le scrutin n'étant pas un scrutin de liste. Pierre Laurent et d'autres dirigeants du PCF ont indiqué à plusieurs reprises qu'il en serait de même l'année prochaine. Le seul souci que l'on peut avoir, ce seront les cantons où la gauche risque de ne pas être présente au second tour si elle part divisée. On pourra faire les comptes après les européennes avec assez de certitudes. Ca ne concernera que quelques dizaines de canton. Par ailleurs les socialistes se sont découpés les cantons sur mesure. Les résultats des européennes vont peut être leur montrer que ça ne suffit pas pour imposer le bipartisme. Un bon résultat aux européennes est fondamental pour casser le bipartisme et les appels au vote utile du PS. En 2017 il faudra deux choses : se qualifier pour le second tour en étant en tête de la gauche au premier.
@naif
Excusez-moi de mal m'être faite comprendre. Je veux dire que l'on a présenté notre liste au public pour les municipales et comme nous sommes dans une petite ville, le fait d'une seconde liste ne passe pas, et on s'est retrouvé dans la salle avec des gens de l'autre liste qui riaient lorsqu'on parlait. Pour moi c'est la première fois et c'est un peu dur à digérer. Mais je m'endurcis et j'ai bien l'intention de continuer le combat.
Ce qui me navre, ce sont les commentaires par pas mal de types, au nom de "Melenchon". Je reponds toujours simplement : Ouvrez son blog, prenez le temps de le lire et vous comprendrez pourquoi je le soutiens.
Heureusement que vous êtes la pour nous donner nos résultats. Ce soir ça va beaucoup mieux que dimanche soir. On fait donc mieux qu'à la présidentielles sans certains communistes. On ne peux plus compter sur les médias, nous utiliserons donc la marche, la grève, le dialogue, la télé de gauche et les réseaux sociaux.
Merci et félicitations à vous tous.
Je vous soutient. La cohérence de votre parti me surprend. Si vous continuez, j'auris bientôt envie de voter autre chose que blanc. Je vous embrasse