16avr 14
Une marche est, comme une manifestation, une sorte de livre où l’on apprend beaucoup en observant. De tout ce dont je suis privé du fait des bousculades que crée ma présence, la privation de lecture des manifestations est ce qui m’est le plus insupportable. C’est pourquoi je reçois si bien l’idée d’avoir installé une petite estrade sur le parcours. J’y grimpe après avoir atteint le point d’arrivée du cortège. Bien sûr, elle permet surtout qu’on me voie aux côtés des autres responsables du Front de Gauche qui veulent bien s’y montrer. Mais elle me permet surtout d’observer, d’apprécier ce qui se passe. Ce jour-là il y avait beaucoup à voir. J’en parle. Puis je viens sur la fin des discussions pour constituer nos listes aux élections européennes. Et je fini avec un mot sur ce qui se passe entre l’Union européenne et la Tunisie. J’ai pris le parti de laisser de côté tout ce que j’ai l’occasion d’avoir dit déjà à la télévision ou à la radio, notamment à l’émission du dimanche 13 avril sur France 5 avec Caroline Roux. Notez que j’ai repris le thème de l’Ukraine sur I-télé lundi soir et que je ne crois pas être démenti de sitôt sur la nature des évènements et surtout sur les risques de guerre civile au milieu de centrales nucléaires vétustes. J’ai aussi hésité à reprendre le contenu de la longue interview que j’ai donné à « Marianne » qui va paraître cette semaine. Si bien que mon travail d’écriture a souffert du temps passé à faire tant de choses en même temps, notamment une session assommante du parlement européen avec 140 textes à passer au vote. Un vote toute les trois secondes cet après-midi…
Marcheurs contre l'austérité
Le carré de tête de la marche était comme d’habitude précédé d’une masse de plusieurs milliers de personnes qui n’attendent pas le signal du départ. Souvent, elles n’ont pas conscience d’être en avant de la tête du cortège parce qu’elles n’ont pas repéré sa position du fait de la masse de photographes et de caméramen qui se bousculent, se piétinent les uns les autres. Cette masse empêche le cortège d’avancer aussi longtemps que le service d’ordre ne commence pas à pousser en sens inverse. Parmi ces professionnels, parfois, il y a aussi des provocateurs. Ceux-là poussent à la bagarre comme ce fut le cas le 5 mai où l’un d’entre eux appelait bruyamment les autres à tout bloquer « pour faire chier » flanqué d’un caméraman censé filmer l’incident qui aurait lieu. Nous sommes donc devenus super prudents. On a même retiré la corde de séparation pour éviter une chute où je ne sais quoi qui puisse être exploité contre nous par la nuée de malveillants à l’affut d’un incident. Le service d’ordre qui se trouve là souffre terriblement. Pourtant, filles et garçons bénévoles qui le composent tiennent remarquablement la position. En dépit des coups qu’ils reçoivent, de la bousculade qu’ils subissent, ils ne bronchent pas et, vaille que vaille, la mise en route finit par se faire. Mais le résultat c’est quand même qu’on fait du surplace très longtemps. Derrière, tout le monde piétine et s’exaspère aussi parfois. Si bien que la sortie des cortèges depuis le point de départ est souvent elle aussi assez tendue. La manœuvre de mise en place dans le boulevard, avec les camions et les banderoles retarde alors encore le démarrage. Cette fois-ci, ce fut un record. Un véritable trou s’observait entre les premiers milliers de marcheurs et le cortège par lui-même. Je suis donc arrivé largement à temps sur l’estrade pour voir passer le gros du cortège global. Le coup d’œil fut saisissant quand j’aperçus les bannières associatives et syndicales. Non seulement celle de la CGT, très structurée, mais aussi le cortège de Solidaire, extrêmement dense. Le DAL aussi avait ce qu’il fallait, comme les intermittents du spectacle. Ce n’était donc pas un vain mot que la signature des deux cent associations qui avaient appelé à cette marche. C’est pourquoi je déplore la vision simpliste qui en a été donnée dans tant de médias comme « manifestation de l’extrême gauche » ou de « la gauche radicale » ou plus maigrement encore « Mélenchon et Besancenot marchent ensemble » et plus brutal, si c’est possible, comme ce « Mélenchon marche contre Hollande ».
Ce qui se construit d’une marche à l’autre, c’est un élargissement de ceux qui se sentent unis par une cause commune d’opposition à la politique d’austérité qui détruit notre société. Dans ce cas, la frontière traditionnelle entre syndicats, associations et partis s’efface au profit d’une forme d’unité d’action qui, sans se nommer, se déploie avec d’autant plus de naturel qu’elle est marquée par un respect des identités respectives. C’est ce que nous avons nommé « le Front du peuple ». Sa construction se fait sans qu’il y ait un plan d’architecte au préalable. Les circonstances donnent un contenu concret à un raisonnement d’abord abstrait. C’est aussi un symbole parlant que cette marche ait eu lieu en même temps qu’il y en avait d’autres du même type dans d’autres capitales de l’Europe ! La présence d’Alexis Tsipras sur la première ligne du cortège était au diapason. Je crois que l’évènement était décidément plus grand que nous.
Après le bouclage des listes
De façon assez spontanée, les commentateurs ont lié le succès de la marche et les prochaines élections européennes. J’en suis d’accord. Mais je ne fais pas le lien sur un plan purement politicien. Je crois que c’est l’objet même de la marche qui se trouve impliqué dans le vote du 25 mai. Car l’austérité contre laquelle s’expriment les marcheurs est d’abord un produit d’exportation forcée de la Commission européenne. L’autre entrée de la question austéritaire sur ces élections, c’est que le gouvernement engage dans cette circonstance un vote de confiance devant le peuple. La réponse négative atteindrait de plein fouet sa politique. Et donc son existence même peut-être dans la mesure où ce désaveu succéderait à la dure déroute des élections municipales. Il est donc très décisif pour nous d’atteindre un point d’étiage qui place le total des voix de la gauche non gouvernementale loin devant le PS. Jusqu’au point où ce dernier serait le complément et non l’essentiel. Du coup l’Histoire s’accélèrerait en France et en Europe. C’est avec cet état d’esprit de responsabilités à prendre devant le pays que nous avons abordé la dernière phase des discussions pour constituer nos listes aux élections européennes.
Nous avons bouclé positivement la discussion. Nos listes sont faites. Comme toujours, il y a de la tôle froissée sur toutes les ailes après une discussion de cette sorte. Surtout après l’avoir fait durer treize séances sur près de neuf mois ! Brèves ou courtes, ce genre de négociations font toujours davantage de bruit chez les mécontents que chez les satisfaits. Je parle des mécontents du dosage entre partis, des ambitions personnelles meurtries, des coups de billards à trois bandes dans certaines organisations partie prenantes en vue de contester leur direction et ainsi de suite. C’est banal. Rien de tout cela n’est indigne. Mais c’est de plus haut qu’il faut toujours regarder une scène qui devient aussi dangereuse si on s’abandonne à des logiques étroites. De toute façon, le résultat est là. Les listes sont bouclées. La machine de combat qu’est le Front de Gauche quand il est uni peut se mettre en mouvement. Il y aura bien quelques tireurs dans le dos ici ou là mais leur influence est rendue nulle par le caractère pavlovien de leur opposition dès que les choses vont mieux.
Voyons le dosage partisan : les trois composantes les plus nombreuses du Front de Gauche figurent en tête de liste. Pour cela le Parti de Gauche a cédé la tête de liste de l’Ouest, devenue favorable, à « Ensemble » et accepté celle du Centre, toujours aussi défavorable, plutôt que celle du Sud-Est qu’il demandait. Puis chaque parti a choisi ses candidats librement. En Métropole, trois têtes de liste choisies par le PC, trois par le PG, une par « Ensemble ». La tête de liste outre-mer est soutenue en commun en la personne de Younous Omarjee. Au final, toutes les autres composantes du Front de Gauche sont aussi représentées sur les listes, quelle que soit l’étendue de leur implantation. C’est la reconduction du dosage adopté pour la précédente élection européenne à l’exception de l’outre-mer qui n’est plus une candidature du seul Parti Communiste Réunionnais. Puis quatre positions numéros deux sont proposées par le PC, deux par le PG, une par la Gauche unitaire.
Je suis entré dans ces détails pour ne pas donner le sentiment de me tenir à distance de l’accord au motif que mon parti n’y aurait pas trouvé son compte. Je défends cet accord non pas du point de vue partisan, ni des « intérêts » légitimes qui s’y attachent, mais du point de vue de l’ambition de ce que nous construisons. Je ne vise pas seulement le Front de Gauche qui reste le seul point d’appui de notre gauche et son plus formidable instrument. Je pense exclusivement à notre objectif affiché d’élargir la coalition de la gauche que nous voulons conduire jusqu’au point d’être une majorité alternative. Notre but est de faire des additions, pas des soustractions. Toute notre énergie intellectuelle et stratégique doit s’y attacher. L’unité d’action de la gauche hors du gouvernement est un impératif permanent dont il faut dégager le chemin à chaque étape. Les calculs rabougris de l’intérêt partisan sont des variantes d’une même inconscience des dangers et des opportunités de ce moment de l’Histoire.
C’est bien pourquoi je regrette tant la série de malentendus qui a conduit à ce que l’offre de participation à des listes communes que nous a présentée le NPA soit venue si tard dans le calendrier. Nous, au PG, certains de l’appui du PCF sur ce thème, nous avions pris l’initiative de le proposer à nos partenaires du NPA lors de la rencontre que nous avons eu à notre siège. On se souvient que cette rencontre avait permis de donner l’impulsion nécessaire à l’idée d’une marche qui était dans l’air. Nous avions fait la proposition oralement car l’idée n’était pas de mettre au pied du mur le NPA. Il s’agissait d’ouvrir la possibilité tranquille d’un rapprochement ou d’en rester au statut quo, le tout sans publicité inutile qui tende le dialogue espéré. L’offre du NPA, avait été beaucoup réfléchie dans ses rangs puisqu’on me dit qu’elle fut décidée à une voix de majorité. Elle est donc d’une grande portée. Le dommage de l’affaire est qu’elle soit intervenue alors que la discussion pour la formation de nos listes venait de s’achever au Front de gauche. Disons, pour résumer, que se mettre à négocier cinq semaines avant une élection sur le classement de cent personnes sur sept listes n’est possible que si une bonne cohésion préexiste. On connait le temps que nous y avons passé. Ici tout était à construire entièrement. En cas d’échec ou de difficulté qu’aurions-nous pu faire ? Comment aurions nous fait campagne tout en discutant la composition des listes ? Le résultat risquait d’être pire qu’un sage report à des circonstances plus favorables pour la discussion.
Il n’y a donc pas eu une « fin de non-recevoir » du PCF à l’égard du NPA, comme cela a été écrit. Ce ne serait ni juste ni productif pour l’avenir de l’interpréter de cette façon. Bien au contraire, c’est plutôt un rendez-vous qui est fixé sur l’horizon des prochaines élections proportionnelles, c’est à dire les élections régionales. Mieux vaudrait cette fois-là ne pas trop attendre pour dialoguer. Le tout est d’avoir envie d’aboutir. Et pour cela il faut prendre en compte chacun non comme on voudrait qu’il soit, mais comme il est. Ajoutons que le centre de la prochaine période n’est pas la coalition avec le NPA. C’est bien plus audacieusement la coalition qu’il faut construire à la fois avec lui et le Front de Gauche mais aussi avec les Verts qui le voudront et les socialistes qui l’oseront. Et tout ça en trouvant le moyen de dépasser la forme « cartel » de cet attelage. Rude tâche. Et, comme on le sait, pour y arriver, il faut aussi que chacun se porte assez bien pour avoir confiance avec les autres. Pour nous, cela veut dire que tout commence par avoir un bon résultat aux élections européennes.
En Tunisie, l'Europe organise la catastrophe
Le vote du projet « d’assistance macro financière » de l’Union Européenne au bénéfice supposé de la Tunisie a eu lieu au Parlement Européen. Un texte odieux. En échange d’un prêt de 300 millions de dollars, l’UE exige que le gouvernement tunisien applique les habituelles préconisations cruelles du FMI. Celui-ci ordonne notamment la fin des subventions aux produits de base dont vit la population la plus humble, la libéralisation des secteurs bancaires et de l’énergie. Et, bien sûr, une baisse de l’impôt sur les sociétés. Il s’agit des mêmes réformes libérales qui ont conduit, partout où elles ont été menées, à une explosion de la misère et des inégalités, sans pour autant jamais rétablir l’équilibre budgétaire qu’elles prétendaient viser. Evidemment, le résultat est toujours le même : des troubles sociaux qui donnent la main aux violents. Sur le plan comptable, ce genre de programme ne peut aboutir qu’à une explosion de la dette et à une plus grande dépendance de la Tunisie vis-à-vis de ses créanciers. On connaît. Eux aussi. J’en déduis qu’ils agissent en connaissance de cause ! Ils provoquent délibérément ce genre de situation. Les vautours de l’UE et du FMI espèrent tirer profit de la fragilité politique de la Tunisie, un point c’est tout. Ils n’ont aucun souci du lendemain ni même de leur propre futur dans l’ambiance de violence qu’ils vont créer.
En tous cas, le résultat prévisible est la mise en mouvement du peuple tunisien. Dans quels sens ? Toute la question est là. Côté PS et droite, unis dans le soutien aux islamistes à travers l’alliance gouvernementale qu’ils soutiennent, le problème se résume au maintien de l’ordre mental et social par l’action émolliente des religieux et des gros bras miliciens. De notre côté, autour du Front populaire, la résistance s’organise dans la rue et sur les lieux de travail. C’est un travail long et patient. Mais il avance d’autant plus vite que le peuple tunisien a formidablement muri politiquement depuis le début du printemps qui fit choir Ben Ali. J’ai pu constater qu’Hamma Hammami et notre Front Populaire ont toujours joué la carte du débat et de la conviction démocratique sans jamais refuser la confrontation pour autant. C’est de cette façon qu’a été surmonté le blocage des religieux à l’Assemblée Constituante. En les regardant agir, nous apprenons à toujours être au diapason des étapes que la conscience collective populaire franchit. Aujourd’hui, il s’agit de prouver qu’on peut faire autrement, au moment même où chacun sent bien quelle erreur se serait de faire comme le recommandent les bandits européens. Comment contrer la propagande des médias oligarchiques proclamant qu’il n’y a pas d’alternative ? Car, en Tunisie comme partout ailleurs, les médias sont les perroquets des puissants et de la « seule solution possible ». Nos camarades du Front Populaire ont donc proposé un budget alternatif, applicable dès maintenant.
Ce budget alternatif propose notamment de suspendre pendant 3 ans le paiement de la dette, le temps d’effectuer un audit de celle-ci. Il prévoit également de taxer les bénéfices des entreprises pétrolières, et d’employer les marges ainsi dégagées à la création de 60.000 emplois dans des projets à visée écologique et sociale (raffineries, unités de recyclages,…). Ce projet veut garantir à la fois l’intérêt général et l’indépendance nationale du pays. Il pourrait convaincre la classe moyenne du sérieux de notre capacité de gestion de l’Etat, et donc attirer l’adhésion massive du peuple tunisien. Evidemment, ce serait une puissante source d’inspiration pour tous les peuples de la région, des deux côtés de la Méditerranée, victimes de l’austérité. On devine donc que l’oligarchie européenne et ses médias ne laisseront pas faire. C’est évidemment dommage, car cela ne peut qu’aggraver les conditions du sauvetage des peuples. L’avantage est aussi que cela durci la compréhension de chacun. Cette pédagogie est aussi de la conscience et de la détestation gagnée pour frapper les grands intérêts, le moment venu. Puisse-t-il venir vite ! De la sorte, plus que jamais, le combat des Tunisiens est notre combat !
« Le Monde » nous rappelle au mépris qui lui est dû
Voici pour une fois dans ce blog, une rubrique « people » et « happy few ». Madame Maligorne de l’AFP m’avait invité à son pot de départ de son poste à l’AFP. J’ignorais qu’il s’agissait d’une soirée mondaine. Je n’en fréquente aucune. Je ne vais d’ailleurs jamais à aucune soirée de quelque sorte que ce soit pour la raison que je n’ai jamais le temps de quoi que ce soit. C’était une exception accordée à la descente d’un train depuis le Parlement européen pour quelqu’un que j’estime. Je ne savais pas que le Président et le Premier ministre viendraient. Les deux sont venus. Les deux se sont avancés à ma rencontre alors que je me tenais à distance, non par crainte ni embarras mais pour ne pas donner prise à ce que je redoutais alors, connaissant le degré de perversité de ceux qui se trouvaient dans cette pièce. Je les pensais bien capables à la fois de vous inviter de façon pressante puis de vous reprocher d’être venu. On m’avait pourtant juré que ce ne serait pas un traquenard. Cela en fut un. « Le Monde », journal de l’entre-soi, par excellence, consacre au dénigrement de ce pot de départ une page entière. J’y figure en bonne place. Je suis censé avoir « gazouillé » avec François Hollande et même lui avoir « tapoté la joue », invention pure et simple. Mais on voit que « Le Monde » est capable d’écrire à la fois que je « n’aime guère les journalistes » et de me reprocher d’aller au pot de départ de l’un d’entre eux.
Evidemment ici « Le Monde » et sa « journaliste » relaient la campagne du FN après cette soirée dans laquelle Marine Le Pen a vu une image de la connivence des médias avec « les politiques ». « Le Monde » a aussitôt obtempéré. En fait, la connivence que « le Monde » reproche ici aux journalistes de l’AFP est d’abord celle qu’il pratique lui-même, non pas aux pots de départ de ses employés, mais toute l’année et de toutes les façons possibles avec les partis politiques et quelques ambassades bien connues où il a son rond de serviette. Qui a vu, comme moi, la même journaliste du « Monde » qui dénigre madame Malicorne de l’AFP blatérer et minauder dans le bar des députés européens à propos des adieux de Cohn-Bendit peut dire qu’une telle connivence est très facile à observer.
La perversité de ce « journal » est autant dans ce procédé de dénonciation que dans ses accompagnements. Ce jour-là, à Strasbourg nous sommes la veille de la parution de ce pamphlet et juste au moment où une équipe de prétendus « décodeurs » met en ligne un répugnant numéro de diffamation de mon travail de parlementaire. La « journaliste » du Monde traine dans le bar des députés, à tu et à toi avec tout le gratin du Parlement européen, en désobéissance avec le règlement qui interdit ce type d’importunités. Elle n’hésite pas à venir tenter de me racoler pour contribuer à son papier sur les adieux de Cohn-Bendit. Le but c’est évidemment, en notant ma réponse, de montrer que le « journal » est impartial, parle avec tout un chacun, et que chacun le reconnaît… Tels sont ces pervers. Telles sont les méthodes de « l’éthique » et de l’indépendance blabla. On connait le catéchisme. A la fin, ces gens-là sont candidats à Béziers pour le Front national.
Le traitement que je subis dans les médias suffit à dire ce que vaut la tentative perverse de cette commensale des buffets mondains. De cet épisode, tirons des leçons. Ne jamais rendre hommage au travail d’un journaliste, ne jamais manifester de sentiments humains à l’égard de quelqu’un de cette profession même si c’est lui qui le propose. Ne jamais accepter une de leurs invitations personnelles même s’ils insistent. Et ne jamais oublier la leçon.
Je prie mes lecteurs de croire que je suis sincèrement désolé d’avoir baissé la garde ce soir-là. J’avais oublié qui sont ces gens. J’ai cru naïvement qu’on pouvait faire des exceptions. Quant au « Monde », il nous rappelle dans cette circonstance au mépris qui lui est dû pour être capable de ce genre d’infamie après tant d’autres. Comme je suis persuadé que personne à l’AFP ne voulait faire de cette soirée le traquenard qu’elle est devenue du fait du « Monde », on aurait dû s’attendre à un retour de bâton de l’une de ces « société des journalistes » qui, pour dix fois moins que les accusations de ce papier, m’ont traîné dans la boue à chaque occasion. Mais si le « Le Monde » est heureusement une vieille gloire finissante dans l’univers médiatique actuel, ce n’est pas le cas dans la profession où continue de régner une dévote soumission intimidée. L’AFP lèchera la main qui la bat. D’autant que le papier du « Monde » tombe dans un moment où l’existence même de l’agence est menacée. Le quotidien joue aussi son rôle pour contribuer à l’abattre. D’après moi, c’est sans doute là la fonction première de cette page pour le reste totalement sans précédent.
Mais nous, que pouvons-nous faire pour répliquer, pour ne pas nous laisser humilier sans combattre ? La seule réponse à faire est la suivante : ne pas acheter « Le Monde ». C’est malheureusement tout ce que nous pouvons faire. Mais ce n’est pas sans efficacité. Pour cela, il faut combattre politiquement « le Monde » en tant qu’organe politique. Dénoncer la ligne éditoriale du journal, se moquer de ceux qui l’achètent pour se faire dire ce qu’il faut penser, rappeler le rôle de l’infect Plantu dans le dénigrement des syndicats et la somme reçue par lui du Qatar, rappeler la contribution quotidienne à la montée de l’extrême droite dans les beaux quartiers grâce aux publi-reportages sur Le Pen, tout cela finira par être utile. Sur les réseaux sociaux, vous pouvez beaucoup agir, noter les bobards, les angles pourris, dénoncer les dessins de Plantu et ainsi de suite. Le journal a déjà une diffusion en déclin permanent. On peut rendre son achat aussi ridicule et stigmatisant que l’était il y a vingt ans l’achat du « Figaro » par un lecteur de gauche. Aujourd’hui mieux vaut acheter celui-ci que celui-là si on veut un journal de droite utile.
L’astuce du « Monde » pour me diffamer
Je crois que jamais personne n’a fait l’objet d’un tel acharnement dans le dénigrement que le fait « Le Monde » contre moi. La publication des « décodeurs » au sujet de mon prétendu absentéisme au Parlement européen est consternante si on y pense du point de vue d’un journal d’information. Le titre à lui seul est un symbole. D’où ce journal tient-t-il que je me sentirai obligé de me justifier de ma façon d’être député ? Pourquoi aurais-je besoin de vouloir « faire croire » quelque chose ? A qui ? « Le Monde » a-t-il la vanité de penser que son point de vue m’importe ? En quoi le fait de publier des explications de votes est-il une « astuce » alors que c’est selon moi un devoir ? Comment les citoyens peuvent-ils savoir sinon quelle est la motivation du vote de leur député ? J’assume toute mon action parlementaire et ma façon de la conduire. J’en suis fier autant que de tout le reste dans lequel elle prend place. J’en connais le résultat dans ma vie : je ne cesse de travailler. La volonté du « Monde » est de me dénigrer pour tâcher de me détruire. Photos truquées ou infamantes, ostracisation totale, dénigrement permanent, tout a été bon contre moi comme contre tous mes amis et camarades ici et dans le monde. « Le Monde » est le soutien implacable de toutes les causes des Etats-Unis, le soutien de l’extrême droite vénézuélienne, argentine, ukrainienne, israélienne et des néo-conservateurs nord-américains, et ainsi de suite. Ce « journal indépendant » est un pion dans un échiquier mondial où il joue son rôle. Par exemple, pour étouffer les révélations d’Assange et celle de Snowden en faisant semblant de les traiter. De me diaboliser comme suite de sa dédiabolisation de l’extrême droite lepeniste. C’est tout. Je le comprends. Ce journal est l’organe central de tout ce que je combats. Je ne discute pas son droit à m’accabler mais sa prétention à le faire d’un point de vue neutre et indépendant. C’est pourquoi j’y réplique. Si le titre était, plus honnêtement, « Minute », je ne protesterai pas. Mais « Le Monde » est un journal qui dissimule ce qu’il est en réalité.
Ici, mon dégoût est d’autant plus vif que ce journal est mal placé pour faire des remarques sur le travail européen. Il ne rend compte d’aucune session parlementaire, n’organise aucun débat au fil de l’année sur les thèmes européens. Il a manqué gravement à son devoir d’information à de nombreuses reprises pour des raisons purement idéologiques. Ainsi quand il a préféré participer au « débat » sur la viande hallal en pleine campagne présidentielle au moment où se discutait le mécanisme européen de stabilité financière. Sur les vingt minutes de mon discours de Montpellier sur ce thème en campagne présidentielle, pour ne citer que cela, « Le Monde » n’a pas relevé une ligne ni même mentionné que j’en ai parlé. Du jour où j’ai lancé la dénonciation du Grand Marché Transatlantique en 2009 jusqu’à la réunion que j’ai tenue sur le thème il y a quinze jours au Parlement de Bruxelles, « le Monde » n’a dit un mot ! La honte est qu’il ait attendu cette semaine pour parler de ce sujet pour la première fois, piqué aux fesses par le dossier publié par « Marianne ». Et comment oublier que ce juge des vertus européennes ait consacré sa rentrée 2012 à une première série de publi-reportages sur les municipales et madame Le Pen comme diversion au vote sur le Traité budgétaire européen. Il est vrai que l’organe central du « oui » mourrait de peur de voir le « non » retrouver sa place. Nous étions bien seuls, alors, à crier alerte. L’Europe n’intéresse pas « Le Monde ». Sauf pour en faire un prétexte.
Le papier des « décodeurs-enfumeurs » montre quelle indifférence au travail politique de terrain est le modèle de ces journalistes de bureau. De toute mon action éditoriale, de réunions et meetings, de mes déplacements incessants, il ne reste rien. Juste une misérable comptabilité au demeurant faussée par sa source que « le Monde » se garde bien de recouper. D’ailleurs, les décodeurs étalent surtout leur méconnaissance crasse de la vie du Parlement européen lui-même. Le temps de parole n’y est pas libre. L’attribution de rapports n’est pas à la demande. Et ainsi de suite. Le plus spectaculaire est que le journal se garde bien de recouper ses sources et davantage encore de les soumettre à examen avant d’en recopier la méthode. « VoteWatch », qu’il prend comme juge suprême, est juste un peu politiquement suspect. « Le Monde » ne le dira pas. En fait, le ciblage sur moi permet d’autres évacuations de problèmes. Par exemple : que font les autres ? Et surtout les bons amis du « Monde ». Motus. On devine pourquoi.
Si l’on regarde du point de vue de l’intérêt européen, l’acharnement du « Monde » fait leçon. Cela ne servirait à rien de faire vivre le débat sur l’Europe, de s’impliquer, d’écrire et de parler sur le sujet. Mieux vaudrait être sagement assis à son banc plutôt qu’avec les siens dans une manifestation où dans une campagne présidentielle. Mieux vaudrait se contenter d’appuyer sur les boutons de vote en suivant sans réfléchir sa feuille de vote plutôt que de se poser la question texte par texte de ce que l’on doit voter. Le rêve d’un fainéant de décodeur : commenter le travail des autres ! Naturellement, ce serait la mort de la politique et même de la démocratie. Pour ma part je crois que c’est ce que contiennent les méthodes du « Monde », son pilori et sa perversité.
Je crois cependant qu’il faut rendre hommage à l’efficacité partisane du « Monde ». Je pense que le PS et madame Le Pen peuvent lui dire merci. De cette façon, il créé un environnement contre moi parmi les moutons de Panurge de la presse qui vont répétant jusqu’à la nausée les bobards de cette propagande. Chacun rajoutant sa propre avanie. Ainsi quand Jean Michel Thénard, un ancien du glorieux « Libération » désormais « JM. Th » au « Canard Enchainé » note que si je ne suis pas dans l’hémicycle c’est que je suis à la buvette. Rien ne m’aura été épargné.
En attendant, il faudra supporter en serrant les dents. Je ne félicite pas les membres de la rédaction ou du reste de la chaîne de travail au « Monde » qui laissent passer tout ça sans rien dire. Vous êtes de vrais lâches. Inutile de venir me faire des sourires et clins d’œil complices. Vous vous sentez bien dans cette basse besogne ? Ca vous va de publier des photos truquées et des papiers à charge toute l’année et de lêcher les bottes de Marine Le Pen ? C’est du journalisme ça ? C’est le « devoir d’obéissance » sans doute. Vous savez où ça conduit ?
Ceux que ça intéresse trouveront mes motifs d’absences (qui d’autre que moi l’aura fait ?) mes votes et explications de vote, ainsi que l’analyse d’un très grand nombre de dossiers soumis aux votes sur mon blog européen (combien d’autres blogs de cette sorte ?). Mon blog européen est une merveille. Cette semaine, je vais éditer un document récapitulatif de réponse qui permettra à mes lecteurs, s’ils souhaitent me venir en aide contre les diffamateurs du « Monde », de diffuser mes arguments. Et retenez la consigne : rendez les coups pour moi qui ne puis faire davantage. N’achetez pas et ne faites pas acheter « Le Monde ». Même un de moins, c’est toujours ça de pris !
Des propos "hétérodoxes" venant d'horizons très différents deux matins de suite sur Inter, en effet : hier, Wauquiez remettant en cause l'ouverture des frontières européennes à toutes les marchandises et osant défendre le protectionnisme européen ainsi que la nécessité d'un SMIC (tout en restant sur des positions de droite favorables à tailler dans les cotisations sociales, faut pas rêver) ; ce matin Lordon présentant son dernier livre. Tous deux défendent des positions différentes des nôtres (avec une proximité évidente de Lordon, bien sûr), mais légitiment des thèmes que nous portons dans le cadre des européennes. Le livre de Lordon est certainement utile à approfondir les débats entre nous. Même si la priorité du moment est d'aller convaincre de voter et de voter FdG.
Pendant ce temps, Valls prend prétexte du fait que depuis 30 ans au moins les actionnaires vivent au-dessus de nos moyens pour décréter l'entrée des prestations sociales et de la rémunération des fonctionnaires dans une nouvelle ère glaciaire. Curieuse réponse au défi climatique quand le choix de l'austérité interdit toute politique écologiste digne de ce nom...
@Anne Roux
Vous avez tout à fait raison. Notre pays est reformaté pour s'insérer dans l'ordre mondial néolibéral et consumériste. Voilà pourquoi les régionalistes de gauche jouent contre leur propre camp, comme souvent ceux qui prendraient n'importe quel prétexte pour détruire l'Etat. Lors de ces européennes, il faudrait que le le FdG réaffirme clairement son attachement à notre modèle social, en y apportant les corrections nécessaires pour le rénover et l'améliorer. Mais il faut aussi dire sans ambages que l'Union européenne actuelle exige de le détruire et qu'il faut donc en tirer les conclusions adéquates : agir fermement pour rééquilibrer le rapport de force entre états et, si cela ne produit, rien, en sortir.
Cher Jean-Luc, J'ai comme tant d'autres beaucoup apprécié ton intervention dans l'émission de Caroline Roux, émission qui a été conduite avec professionnalisme par la journaliste. Deux réserves quant à tes réponses concernant les mesures immédiates que tu prendras quand tu accèderas à l'exécutif. D'une part tu n'as pas mentionné un bloc de mesures sociales d'urgence, qui ont été si bien entendues aux présidentielles de 2012 : la hausse du smic, le retour aux annuités passées pour le départ à la retraite, pas de licenciement boursier.
D'autre part, à propos de la refonte de la constitution, malgré la demande de concret de la journaliste, tu restes trop général. Il me semble très important de préciser aux auditeurs les différentes phases du passage à la VI ième république, avec le maintien d'un exécutif provisoire et un mode de désignation des constituants, par ex., afin de bien montrer la maturité de notre projet.
Sinon, encore toute ma reconnaissance à toi et à l'équipe du PG et du FdG pour votre travail. Que les européennes soient l'occasion de propositions claires et attendues de tous.
Een accord avec @47 sur l'article du monde consacré à attaquer l'engagement de Mr Mélenchon comme député européen et ce jusqu'à sa probité en démontrant ses supposées astuces pour glander comme un tricheur malhonnête. Ceci induit de la part de lecteurs assidus des commentaires souvent négatifs et voire insultants. Comment réfuter ces ordures ? Ou est Le Monde d'hier qui permet à des journalistes de véhiculer de telles horreurs en se basant sur un classement très discutable. Il faut quand même garder l'espoir. Merci à Mr Mélenchon de continuer à nous éclairer.
L’organisation de rassemblements importants comme celui du 12/04 est particulièrement complexe, les camarades du SO portant tout sur leurs épaules, bravo à eux. Lorsque le parcours traverse des quartiers à forte densité de population comme ce fut le cas samedi, le problème des personnes qui marchent devant le carré « de tête » est récurrent, et cela nuit au bon déroulement du cortège. (On peut d’ailleurs imaginer que ceux là ne sont pas comptabilisés par la préfecture ?) Comment faire ?
Attention Jean Luc, la chasse au Mélenchon est plus que jamais ouverte dans les médias, ça va cogner dur avant les européennes, tiens bon !
Le NPA a toujours été proche du FdG à Narbonne, figurant sur les mêmes affiches. La présence d'O. Besancenot est bénéfique. Mais qu'advient-il de P Poutou ?
J'ai apprécié la participation de JL Mélenchon lors de ses deux dernières participations sur les plateaux TV, en particulier au Grand Journal de Canal+, où force a été de constater qu'il a raison concernant l'absence de couverture médiatique du FdG pendant les municipales.
Le PS se délite, le gouvernement Valls ne trompe personne, une recomposition est en cours. Seulement voilà, l'abstention profite électoralement à la droite. Il existe donc encore pour le FdG certains problèmes qu'il n'a pas résolus.
Pourquoi ne pas les mettre sur la place publique de la gauche de gauche ?
Quelle stratégie du FdG pour s'élargir ? Les abstentionnistes ne constituent-ils pas l'essentiel du problème ? Faisons-nous tout ce qui est en notre pouvoir pour les convaincre ?
Si notre désunion s'est illustrée durant les Municipales, n'est-ce pas du fait que les Assemblées citoyennes ne sont pas souveraines ? Quid du statut des non-encartés ?
Le chômage est un élément de cristallisation de la révolte. Avons-nous sur ce point un dispositif alternatif commun ?
"Rompre, et refaire l'Europe" est-ce un slogan audible ? La construction d'une fédération est-elle l'avenir indépassable de toute politique de gauche ?
Sans avancée là-dessus, le FdG continuera de patiner.
140 textes en quelques heures...
Le parlement européen c'est le twitter de la démocratie. C'est bien gentil mais ça ne permet pas d'exprimer grand chose.
JL Mélenchon a raison de réclamer le pluralisme de la presse concernant la campagne des Européennes. Via son groupe Ebra (Est Bourgogne Rhône-Alpes) le Crédit Mutuel est propriétaire de l’intégralité des titres de la moitié est de la France, du Républicain lorrain au Dauphiné libéré. De la sorte il est en quasi situation de monopole et le fait qu'il boycotte les listes du Front de gauche constitue une véritable atteinte à la démocratie. Il faut faire une campagne pour sensibiliser les électeurs du Front de gauche, clients du Crédit Mutuel. Ils sont nombreux dans l'Est et peuvent intervenir pour demander que l'équité soit respectée. Une pétition signés par des clients du Crédit Mutuel peut-être ?
@Serge post 58 :
Pour convaincre les abstentionnistes et se différencier du FN, notre action est de dire que la 5eme république est à bout de souffle et qu'il faut passer la 6eme en l'expliquant et de manière concise.
Nous sommes tous les acteurs de la révolution citoyenne.
Je vous avoue franchement qu'à voir certaines actualités et differents commentaires de toutes les classes politiques, la droite qui est franchement contente hypocritement d'avoir Valls, l'extreme droite du FN, la vrai gauche qui ne prendra jamais le pays mais quelques postes ici ou là, l'abstention me gagne, car en tant que petit retraité, j'en ai plus que marre.
à 63 archerducher
Je suis moi-même retraité et contrairement à vous j'ai repris du poil de la bête et me suis engagé lors des élections municipales sur une liste du Front de gauche. Il ne faut pas céder au découragement car c'est précisément la dessus que comptent les puissants pour renforcer encore plus leur domination sur le monde. Révoltez vous, engagez vous car il n'est écrit nulle part que cela doit perdurer. Regardez autour de vous, le monde bouge. Nous aussi pouvons faire bouger les choses dans le bon sens et particulièrement lors des prochaines élections européennes. Avec tous ceux qui en Europe n'en peuvent plus et n'en veulent plus, nous pouvons prendre des positions stratégiques pour faire avancer le monde dans le sens du progrès.
Adversaire des traités libéraux depuis l'origine, donc Maastricht, je trouve comme @Bruno que la campagne européenne manque de souffle. Peu importent les alliances avec le PC et le NPA on a tous voté pour eux avant la création du PG et ils nous ont toujours déçus. Le discours de campagne focalise à raison sur le partenariat transatlantique, mais il manque une position sur l'euro, un peu comme si le débat Mélenchon Sapir n'avait jamais eu lieu. Actuellement des économistes de tous bords (Bernard Maris le dernier en date) font leur chemin de Damas et se rallient à une monnaie commune plutôt qu'unique, contre la dévaluation par le coût du travail. C'est le sujet essentiel de la campagne et il est laissé au FN qui prône une sortie unilatérale là où il faut un démontage coordonné. Je crois avoir compris que dans le montage du FdG c'est une concession faite au PC dont les économistes considèrent encore l'euro comme un bien commun (Tout comme EELV d'ailleurs). Quand commence-t-on ?
@ REMIER (55)
Le Monde a été racheté par Matthieu Pigasse (banque Lazard), Xavier Niels (Free), Pierre Bergé. Ces zigotos n'ont pas acheté ce canard pour gagner du fric, ils en perdent, mais pour diffuser des saloperies sur le Front de Gauche et en particulier sur Jean-Luc. Leur boulot est de désinformer et dénigrer tout ce qui peut faire entrave à la bonne marche du Capital. Je recommande à tous les amis de ce blog le film " Les nouveaux chiens de garde ", vous verrez comment est traitée l'information sur nos médias.
Attention! Le CSA dont la pertinence, l'efficacité dans son action, dont notamment celle de veiller à l'équité des temps de paroles durant les campagnes électorales (je déconne bien sûr) se prépare à endosser le rôle de gendarme sur le net. Là, ce n'est pas drôle du tout. C'est même très grave ce qui se prépare : la fin de la liberté d'expression. " Ce ne sont plus seulement les vidéos professionnelles qui seront soumises à la régulation du CSA, mais aussi vos vidéos personnelles.[...] Les services qui signent une convention avec le CSA — ils y seront incités pour obtenir des avantages, dont le fait de ne pas voir leur accès bloqué par les outils de filtrage qui bloqueront les sites n'ayant pas de label "site de confiance", devront aussi respecter des règles complémentaires [...]"
Article et liens pour s'informer dans "Numérama" (en relation avec la Quadrature du net).
Le projet de F. Lordon n'en termine pas avec la guerre économique à l'échelle de l'Europe et du monde. Guerre des monnaies, libre échange, dévaluation, protectionnisme, paradis fiscaux, contrainte extérieure, etc. Alors qu'un nouveau traité, dans le cadre d'un rapport de force majoritaire (et donc, dans le cadre de la vie démocratique), soutenant l'harmonisation par le haut, un nouveau rôle de la BCE, la fin de la concurrence libre et non faussée, c'est avoir la vision d'un partenariat égalitaire entre travailleurs européens.
Attention a vous Monsieur Mélenchon, la mafia des finances vous a dans le viseur preuve que vraiment vous dérangez. Vite vite la 6ème, on lâche rien, je suis de tous coeur avec vous.
@67 régis de Nimes
Sauf que « un nouveau traité, dans le cadre d'un rapport de force majoritaire » au niveau de l'UE, c'est autrement plus difficile, non seulement à réaliser en synchronie, mais même à concevoir, qu'une brèche à l'échelle d'un pays. Le rapport de forces dans un pays peut provoquer une crise salutaire et donner des idées à d'autres. Il faut lire tous les chapitres de La malfaçon, car tous les verrous de l'UE sont décris en détail. Les problèmes posés à la gauche dite critique mais eurobéate ne peuvent pas être simplement glissés sous le tapis. Il y va de notre crédibilité.
Nous sommes fier que tu aies décidé de démarrer ta campagne chez nous à Decazeville. Dans notre cité qui prône le rassemblement et qui a réussi depuis des générations la cohabitation "multiculturelle". Fer de lance de la gauche en Aveyron, nous espérons que tu va réanimer la flamme des Decazevillois qui hélas ont cédé la mairie à la droite du jamais vu depuis 1920. Nous t'attendons Jean Luc ! Notre avenir ne doit pas être une fatalité.
La boule puante de l'assiduité, qui sous entend une absence de travail de député (rien que le travail de ce blog dément cette perfidie) semble venir d'officines de lobbies très actives. Ces officines semblent être très influentes dans l'ombre des politiques (campagnes de communication, préparation de dossiers probablement et, certitude, campagne de dénigrement d'adversaires etc.), plus ou moins ouvertement dans les médias (articles, campagnes de propagandes diverses, pour faire gober telle ou telle entourloupe, bourses pour journalistes attribuées par l'entremise de ces officines par des fondations telles que celle du plus gros fabricant d'ordinateurs), l'éducation, le formatage de la pensée ("Diplôme d’Université de « Lobbying Européen"), etc. L'objectif de ces officines est d'agir le plus en amont possible, (dans "la clarté" selon elles) aussi bien en "veille législative et réglementaire sur les décisions publiques[...]" que dans les campagnes électorales. Sur le site euractiv.fr, un long dossier (de débinage) sur Jean-Luc du 16/04/2012. La boule puante (assiduité) était déjà là...
Jean-Luc Mélenchon explique la nécessité de l'unité avec une vision qui semble au dessus de presque toutes les autres, c'est pathétique parce que cela semble magnifique et hors de portée en même temps.
C'est la nature humaine qui empêche les gens de se mettre en marge de leurs comportements habituels, parce que l'égocentrisme nous est appris en même temps qu'on apprend à parler ou à marcher. D'où le TINA or not TINA. Mais le FMI n'est pas une composante de la nature humaine, c'est une construction stratégique conçue comme une force d'intervention qui passe à travers les défenses des autres. Pour ceux qui commandent cette armée les peuples sont une barricade à enfoncer, si on ne les empêche pas de donner leurs ordres on n'arrêtera pas leurs blindés.
C'est triste tous ces pots de terre brisés, c'est l'humanité qui pleure.
Faut-il sortir de l'Euro ? Comment ? La question semble difficile. Comment ne pas être séduit par F. Lordon et bien d'autres ? M. Mélenchon donne des éléments de réflexion aux pages 20 et 21 de l'hebdomadaire Marianne n° 887. Page 19 on peut aussi lire un portrait de C. Morel-Darleux
J'étais dans la manif du 12 déguisé en bagnard de l'austérité quand un journaliste de RTL a voulu m'interroger. Je lui ai dit que la dernière fois son confrère d'Europe 1 m'avait interrogé pendant 5 minutes et que j'avais écouté Europe 1 pendant 3 jours mais que je n'avais jamais entendu mes propos. Je lui ai dit que ce que j'avais à dire sur l'austérité, la fraude fiscale et la casse des services publics, n'allait pas passer sur son antenne. Je lui ai proposé de parler plutôt de l'interdiction de l'élection des minimiss car j'avais entendu que 40 abrutis manifestaient et défilaient à Paris avec leurs gamines déguisées en princesse. C'était passé en boucle sur France Info pendant 1 jour. Le gars a changé de couleur et m'a dit "Non mais sérieusement..." et j'ai répété dans son micro que... pas rancunier il est allé chercher quelqu'un d'autre, mais moi ça m'a mis en joie comme on dit !
Prendre en compte chacun non comme on voudrait qu'il soit, mais comme il est, nous dit JL Mélenchon. Cela vaut pour toutes les composantes. Pour l'avoir vérifié au sein de mon parti cette nécessité est loin d'être aboutie. Enfin, le lundi 14 avril dans l'Humanité une contribution de deux membres de notre Comité National du PCF (F Genevée et F Perny), intitulée Pour un Front de gauche d'un type nouveau, nous a apporté l'aide espérée dans notre combat de conviction pour une autre stratégie, dont à la base nous sommes des milliers (j'en suis convaincu) à vouloir mettre en route pour, comme l'écrivent nos camarades Mettre fin à l'hégémonie du PS sur la gauche sans quoi il n'y aura pas de changement. Personne ne peut plus croire qu'il est possible de peser à gauche pour changer de cap. Bien dit les gars !
Merci Jean Luc Mélenchon pour votre clairvoyance. Il est dommage que la grande majorité de nos hommes politiques n'aient pas vos connaissances et votre sens de la la répartie, ils fuient tous le débat contradictoire avec vous. Votre parfaite connaissance des dossiers et vos talents d'analyste, de débatteur et d'orateur font de vous un redoutable adversaire. Le PS est dans le mur et l'heure du Front de Gauche à sonné, car il faut bien le dire aussi bien à droite qu'à gauche nous avons affaire à des crétins des alpes qui ne vous arrivent pas à la cheville ouvrière.
Bon, c'est pas le tout; faut rentrer en campagne si j'ai bien compris, on doit transformer ce scrutin en referendum pour ou contre le GMT et l'austérité ?
Aux militants, vaut il mieux l'abstention ou une grosse vague Front de gauche à ces élections ? Car c'est ce qu'on vise à chaque fois, non ? Faut occuper le terrain. On doit quand même se poser la question de savoir pourquoi les gens ne votent pas pour ceux qui proposent tout ce que la grande majorité des gens réclament ? Quand on discute avec les gens, nos propositions leurs semblent pleines de bon sens alors ? On fait peur ?
Resserrer les discours et l´action dans le sens de Fréderic Lordon. Ou comment se débarrasser de l´Allemagne, tout en précisant comme Lordon le fait que si les pressions deviennent trop fortes sur l´Allemagne, celle-ci n´hésitera pas à se débarrasser de nous. Ré-couter "là bas si j´y suis" avec F. Lordon. C´est plus qu´instructif.
Concernant la réorganisation de la politique européenne, si "Refonder l'Europe" est l'enjeu, bien sûr que le cadre national, et la souveraineté nationale sont aussi des espaces de pouvoir à conquérir. Aucune position "eurobéate " à gauche, chacun sait parfaitement ce qu'il fait depuis le début ; le PCF est le seul parti où l'ensemble des députés ont voté contre l'Acte Unique en 1986 à l'assemblée, puis il y a eu la campagne, pour ou contre le Traité de Maastricht, etc...
@durluche
Quand on discute avec les gens, nos propositions leurs semblent pleines de bon sens alors ? On fait peur ?
Non on ne leur fait pas peur. Mais on ne fait pas le poids dans leur quotidien. On est bien d'accord nos bonnes propositions sont pour après les élections, pour demain, pas pour leur aujourd'hui ! Si "l'humain d'abord" n'est pas proposé pour être vécu "sans attendre le grand soir ou le Pouvoir", on prêche et on ne met pas les citoyens "en route, en résistance, en créativité, en solidarité."
Nous devons rester tous unis, le NPA, les communistes, les alternatifs libertaires, etc. Notre combat anticapitaliste est identique. Tous unis, une seule liste, celle de la gauche anticapitaliste et révolutionnaire. Le Front de gauche n'est pas et ne doit jamais être un label électoral. Le Front de gauche est l'outil d'une stratégie, la révolution citoyenne. Ya basta.
Le Monde : ça fait bien longtemps que nous sommes nombreux a boycotter ce torchon de droite voir d'extrême droite ! Et bien sur nous diffuserons tous tes arguments pour t'aider, compte sur nous toutes et tous !
Courage Jean Luc,
Vous êtes bien souvent et depuis fort longtemps la voie de la vérité, ne vous laisser pas démonter par ces campagnes calomnieuses. "La vérité est le soleil des intelligences."
Jean-Luc Mélenchon fait ici allusion aux liens (financiers) entre Plantu et le Qatar. Pour les nouveaux lecteurs de ce blog, je renvoie à cet article détaillé et étayé sur le différend Plantu/Mélenchon. On y voit aussi un dessin infâme (et tellement nul !) de Plantu sur le CGT. Lire également à cet article où le site Le Grand Soir raconte comment il s'est introduit dans une soirée privée de l'ambassadeur du Qatar et ce (ceux) qu'il y a vu(s).
Et bravo à Jean-Luc, non pas d'attaquer (comme ils disent) certains journalistes, mais de rendre coup pour coup.
la consigne est bien reçue. Déja je n'achetais pas ce journal, mais je ne manquerai plus jamais une occasion de le dénigrer comme il le mérite. il faudrait une série d'images humoristiques à faire circuler dans nos contacts mails.
"Et retenez la consigne : rendez les coups pour moi qui ne puis faire davantage. N’achetez pas et ne faites pas acheter « Le Monde ». Même un de moins, c’est toujours ça de pris !"
Consigne adoptée, cher Jean-Luc, et depuis un an maintenant : n'étant plus victime de l'enfumage quotidien de "l'organe central des vieillards par capitalisation", j'y vois bien plus clair. L'Humanité, en particulier dans sa très belle nouvelle formule, m'y aide.
Courage, cher Jean-Luc, les outrages tu subis sont à la hauteur de ta grandeur et de la fierté qu'elle nous procure.
Il est toujours utile de rappeler la consigne concernant ce tabloïd propagandiste en faveur du pouvoir de l'argent et de l'extrême droite. Pour ma part, j'exècre la ligne éditoriale de ce journal, et je déplore sa prétention d'être un organe qui diffuse de l'information. Il n'est rien d'autre qu'un diffuseur de calomnies et de mensonges !
Face à tout ces êtres infâmes, ces pseudo-journalistes, ces torchons, ces fossoyeurs du pluralisme et de la démocratie, qu'attendez-vous pour les trainer en justice pour diffamation, pour atteinte de votre image (photos, dessins, etc...) ? N'y a t-il pas moyen d'agir sur le CSA afin de l'obliger à sortir de son hibernation ?
Pétula Clark sur FI ce matin avec ses éternels B.Jeudy et consort ont rendu un vibrant hommage aux adieux de Cohn-Bendit le vert bien aimé. Le parlement Européen ne sera plus le même sans Dany, va t-il s'en remettre ? Se sont émus les invités. Faisons leur confiance pour l'inviter, malgré tout, dans leur grands médias. Il va faire campagne pour EELV pour les européennes. Puis la dernière minute a été consacrée à JL Mélenchon. Oui, oui. C'était pour faire référence aux astuces de JL Mélenchon dénoncées par "Le Monde". P.Clark a appuyé la référence considérant que venant de lui, c'était un comble. Le silence des autres était à la hauteur de leur consentement. Manque de pot le site de France Inter est en maintenance.
J'approuve tout sur ce torchon atlantiste "Le Monde". Je ne lirai pas (je n'ai jamais lu qu'à l'aéroport, des articles très longs, touffus, qui rabachent la meme chose sur des pages entières, avec si peu de faits réels), mais je veux bien être renseignée à chaque fois sur ce qu'il faut dénoncer haut et fort. Pour la Paix et la Liberté.
Cher Jean-Luc, souvenez-vous : « Je les gênais. L’air du dehors leur venait par moi. Je leur faisais l’effet d’une porte ouverte. »
Amicalement
Merci Jean Luc pour les précisions concernant la fin de non recevoir du PCF à l'égard du NPA. Je suis souvent critique à l'égard du PCF qui est à mon gout trop autoritaire et parfois pas très loyal. Mais là j'avoue la proposition du NPA est intéressante mais tardive. Il faut dialoguer ensemble pour les prochaines échéances, régionales, cantonales et sénatoriales. De même, Les Verts devront choisir entre être solidaires d'un gouvernement à fond dans la politique de l'offre et choisir un front populaire écologiste. Quand à l'aile gauche du PS, je les laisse à leurs contradictions et atermoiements, ils paieront comme les autres. Perso je ne voterait plus PS.
Je peux vous assurer Jean-Luc que sur ma page FB le Monde est correctement et convenablement habillé pour le prochain âge glaciaire.
Bien à vous.
Abonnée à Marianne depuis fort longtemps, je rongeais mon frein en lisant des articles, certes critiques, mais qui n'allaient jamais au fond des choses en refusant de remettre en cause l'ultra libéralisme qui nous pourrit la vie et tue l'espoir d'un avenir meilleur pour nos enfants et petits-enfants. Bien sûr le journal n'en est pas encore là, mais au moins la publication de l'entretien avec J L Mélenchon montre que l'omerta va peut-être se lever. Il serait temps. Le Front de Gauche a un programme, il fourmille d'idées et ouvre des portes sur des activités nouvelles ou repensées. Il faut en débattre, faire revivre la vraie démocratie qui aboutira à des choix de société. L'Allemagne a besoin de L'Europe pour vendre ses produits. Si nous réindustrialisons le nôtre dans des activités nouvelles, nous ferons le poids pour parler à armes (économiques) égales. Depuis des années, nos élites françaises (élues ou auto-promues) jouent contre leur propre pays . C'est de la trahison pure et simple. Ouvrons les yeux !
Ne pas acheter le Monde papier c'est bien, mais ce qu'il faudrait aussi c'est arrêter d'aller sur lemonde.fr parce qu'ils se font du pognon avec les pubs sur leur page grâce à vos clics. Enfin je dis ça, moi je clique encore...
Et dans la même journée, nous avons eu droit à cet article, assez classique de la part du Monde désormais, mais aussi à [celui-ci], scandaleux également car il donne le gros titre à Le Pen et ne parle de nous qu'au dernier paragraphe, pour faire croire à une alliance objective rouge-brune.
[Edit webmestre : Les liens vers la version électronique de ce journal sont désormais bannis de ce blog. Le webrank du blog de Jean-Luc Mélenchon est en effet considérable, et des liens sortants d'un site à webrank élevé vers ce type de média ont pour effet de le propulser en haut des recherches Google. C'est à éviter. Par ailleurs, lisez le commentaire qui précède le votre. Vous venez très exactement de proposer le contraire...]
M. Mélenchon,
Quelles que soient les campagnes de dénigrement à votre égard ou à celui des forces du Front de gauche et du Parti de Gauche, cela n'entache en rien votre travail ni celui de nos camarades au Parlement européen et sur le terrain. Il force l'admiration et nous fait grandir intellectuellement.
Les articles du Monde sont d'une acrimonie aussi navrante que grossièrement artificielle.
Nos idées progresseront grâce aux forces combinées du militantisme quotidien de nos camarades et de leurs représentants. Continuons !
Pour Hollande et sa république irréprochable cela commence à faire beaucoup, Cahuzac, Morel, des premiers secrétaires H.Désir et JC Cambadélis anciens repris de justice et surtout avec sa politique on voit bien que que les Socialistes sont les vrais néolibéraux ils arrivent à faire une politique encore plus à droite que Sarko le problème c'est que malgré toutes leurs explications et leurs com pour mieux nous faire comprendre le bien fondé de leurs politique, le peuple n'est pas dupe et il se pourrait bien que lors des prochaines échéances électorales, il leur inflige une telle déroute que ce parti risque de ne plus s'en remettre.
[...]
Et allons y, c'est au tour du "petit (vraiment petit) journal" de nous remettre ça sur les "classements" des députés européens, et au cas où on aurait pas compris, de nous recommander le "très sérieux" article de notre journal de révérence. Voilà à quoi à servi l'article perfide, à être repris en boucle par la meute. A vomir ! Quel journalisme de bas-étages, de propagande et d'ignorance crasseuse.
Merci Mr Mélenchon de vos éclairages et de votre travail acharné.
Je suis content, j'ai devancé Jean-Luc depuis des années. Je n'achète plus ni Le Monde, ni Libé, ni le Nouvel Obs. Depuis plusieurs mois je ne leur offrent même plus un clic parce que "cliquer" augmente le prix de la pub.
M. Valls a oublié de nous parler de l'évasion fiscale. Pourquoi ne pas créer une brigade de choc chargée de récupérer les 30 à 50 milliards (plus ?) planqués chaque année par ceux qui ne savent plus quoi faire de leur pognon ? 5000 spécialistes payés essentiellement au résultat, un fixe modeste mais correct et une belle commission sur les sommes ramenées au bercail. Rendement maximum assuré, coût minimum pour le pays ! Et les talents, genre Kerviel, ne devraient pas manquer pour assurer le job. Des mesures réglementaires pour couronner le tout et fixer un cadre solide à ces chasseurs de fraudeurs. Cela aurait eu de la gueule.