23avr 14
Je n’aime pas que García Márquez soit mort et je ne m’en cache pas. Cependant j’admets que cela devait bien arriver. En fait, il n’est pas sûr qu’il soit mort ; en tout cas, il n’est pas disparu si c’est ça qu’on veut dire, mais tout juste décédé et j’accepte d’en convenir. Je n’ai aucune parole définitive a prononcer sur cet évènement, et je n’en pense rien d’autre que ce qu’en pensent tout ceux qui ont lu García Márquez. Je n’ai jamais rencontré personne qui m’en ait dit du mal, alors que je connais une palanquée de gens qui ont encore des bâillements rien qu’à entendre le nom de Proust. J’ai recommandé la lecture de « Cent ans de solitude » à presque tous les gens que j’aime. Ce genre de livre entre dans vos veines et vous devez ensuite vivre avec toute votre vie. Encore que, dans mon cas, « L’amour au temps du choléra » se soit incrusté bien autant sous ma peau. Dès lors, partager de telles lectures, c’est comme se donner un peu et se partager par le moyen qui le permet. Les livres sont les hosties des païens. La dernière chose que j’ai lue de lui m’est tombée sous la main par hasard, comme la plupart de ce que j’ai lu sans y être obligé. C’est « La vie pour la raconter ». D’une phrase tout était dit, et le reste est venu comme une promenade digestive. Je ne peux manquer de recopier cette phrase, en ouverture de la première page : « La vie n’est pas ce que l’on a vécu mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient ». Rien n’est plus matérialiste que cette façon de considérer la vie comme une production sans cesse recommencée dans les compartiments de la mémoire et des lumières qu’on allume sur son présent et sur les futurs qu’on s’organise. Pardon pour ce jargonnage. Je ne sais pas mieux le dire. Je n’ai pas assez de Márquez dans le sang pour l’instant.
Mercredi soir, je suis à Decazeville, en Aveyron. A quelques kilomètres de là, dans le même département, le petit village de Laguiole est en train de devenir un exemple de ce qu’impliquent les mutations du capitalisme de notre époque, des évolutions de rapports de force et de propriété que contient son ancrage financier et transnational. Un exemple aussi caricatural vaut mieux que dix thèses argumentées pour faire comprendre le problème posé et donner le goût d’aller plus loin dans l’étude du sujet. Après ça, je viens sur le sujet des « travailleurs détachés », cette délocalisation a domicile. Il en était question a Strasbourg la semaine passée. C’était au cours de la session où nous avons expédié cent quarante textes à mains levées et boutons électroniques à la cadence d’un vote toutes les trois ou quatre secondes en suivant les feuilles de votes. Tel est l’exercice de la dignité de parlementaire européen, à la portée d’un rat de laboratoire. Mais comme c’est à cette aune qu’est évaluée la performance parlementaire aux yeux de certains, on ne va pas s’en moquer trop ouvertement. Pour ma part, comme je m’intéresse à chacun de mes votes et que j’explique mes raisons de voter, j’étais yeux très grands ouverts pour voir de près les socialistes voter avec la droite sur le sujet. Mais je ne savais pas que le vote des rats de laboratoire n’engageait que ceux qui les enregistraient. Qu’il était pénible ensuite d’entendre les héros de cette comédie dire le contraire de ce qu’ils ont voté. C’était pour le meeting lamentable de lancement de la campagne européenne des solfériniens au Cirque d’hiver en présence du pétulant roi des schtroumpfs menteurs, Martin Shultz, social-démocrate co-gouvernant avec madame Merkel dans son pays.
Pour finir, je parle de l’Ukraine. J’y pense beaucoup. Je redoute ce que l’enchaînement de la bêtise, des provocations et de l’aveuglement propagandiste peut produire. Cent ans après le déclenchement de la guerre de 1914 nous méritons mieux que le pitoyable numéro pavlovien actuel. Savoir que des navires de guerre français sont entrés en mer Noire aux cotés des USA et que le ministère français ment sur leur nombre et leur mission m’effraie davantage encore.
Où c’est Laguiole ? Au Pakistan, con !
Si on t’offre un couteau, ami lecteur, sors une pièce de monnaie à donner en échange. La superstition a organisé un rite amusant qui permet de distinguer le maroufle du connaisseur. A Laguiole, donc, il ne peut jamais être question de couteau hors contexte humain. J’y viens. Les gens du lieu viennent de se faire détrousser comme des indiens des plaines par des colons sans scrupules. Je ne crois pas qu’il y ait là-bas tant de gens qui sympathisent avec nous et avec les « partageux » d’une façon générale. Mais comment auraient-ils pu deviner qu’ils allaient être les victimes de la pire caricature de ce que nous dénonçons dans nos ouvrages savants sur le capitalisme de notre époque ! Voyez ça, si vous ne le savez déjà. Tout le monde connaît les couteaux Laguiole. Leur nom vient de ce village où ils étaient produits à l’origine. Certes, aujourd’hui, il n’y a plus qu’une poignée de couteliers dans le village et aux alentours. Et encore ! Quelques-uns seulement produisent sur place leurs couteaux du début à la fin, et selon les codes du savoir-faire historique. C’est comme ça. Aujourd’hui, l’essentiel des couteaux Laguiole sont produits… à des milliers de kilomètres de là et seulement assemblés sur place ou dans les environs. Jusque-là que du banal. On connaît la musique : « le monde change il faut changer », « les charges sociales écrasent le couteau », « les ouvriers pakistanais ne font pas tant d’histoires »… et ainsi de suite. Bref : on n’y peut rien, et ceux qui disent le contraire sont des rêveurs et même des fous dangereux.
De ce monde et de ses merveilles, un jour vient pourtant où vaille que vaille tout le monde finit par en manger une cuillère de trop. Ce jour est arrivé à Laguiole.
Le village a été condamné à payer 100 000 euros de dommages et intérêts à une entreprise privée qui produit des couteaux Laguiole… en Asie ! En effet, le propriétaire de cette entreprise a déposé la marque « Laguiole » en 1993. Depuis cette date, il commercialise des couteaux mais aussi d’autres objets sous cette marque. Un malin. Il a attaqué en justice le village de Laguiole pour « contrefaçon », l’accusant d’utiliser illégalement la marque qu’il a déposé. N’est-ce pas trop drôle, quand même, qu’un monde où de telles choses sont possibles ? Je crains le jour où quelqu’un viendra m’interdire de signer mes écrits de mon nom parce qu’il aura déposé celui-ci comme une marque. C’est ce qui se passe ici. Pour ce village, c’est la double peine. Premièrement, il est privé du droit d’utiliser son nom pour commercialiser le traditionnel couteau et vanter le savoir-faire de ses artisans. Deuxièmement, il est condamné à payer 100 000 euros, ce qui représente un somme très importante pour un village d’un gros millier d’habitants. Au point que le maire divers droite du village a sollicité l’aide des autres communes. Divers droite, le malheureux. Vous me direz que s’il était socialiste, ça n’y changerait rien. Ni communiste non plus, tout bien pesé, étant donné que toutes ces sortes de choses se décident ailleurs très loin dans le secret des arrangements internationaux qui fondent le droit sur la propriété intellectuelle, les brevets, les appellations contrôlées et tutti quanti.
Le juge applique la loi. La loi est injuste, le juge le devient à son tour comme son instrument. La justice ne se préoccupe pas d’être juste. Il lui faut seulement être légitime et légale au pied de la lettre. Comment le droit et la justice peuvent-ils protéger l’utilisation de la marque « Laguiole » par une entreprise qui produit ses objets hors d’Europe et en priver un village qui a donné son nom à ce couteau ? Il a bien fallu que d’aucuns s’en émeuvent après nous, si bien qu’une loi récente a permis d’étendre aux produits non alimentaires la protection « indication géographique protégée ». Mais pour Laguiole, c’est trop tard. Ultime espoir : que le le village parvienne à obtenir gain de cause auprès de l’OHMI, l’Office de l’Harmonisation dans le Marché Intérieur. C’est le nom de l’agence européenne chargé de gérer les systèmes d'enregistrement des marques et modèles dans l’Union européenne. Jusqu’ici, la Commission européenne n’a pas bougé une oreille. Il est vrai qu’elle n’en a pas pour ce qui est des plaintes de petits villages de mille habitants, et encore moins pour des casse-pieds avec leurs histoire de couteau. Il est vrai que ce qui rend l’affaire plus pénible, c’est que le Commissaire européen à la Concurrence est pourtant un « socialiste ». C’est l’espagnol Joaquin Almunia. Il est l’un des sept commissaires membres du Parti Socialiste Européen dans la Commission Barroso. Il n’a rien fait ni même rien dit. Il sert seulement à interdire les aides publiques aux secteurs stratégiques au nom de la « concurrence libre et non faussée ». Un androïde nourri au manchego produit en Chine et découpé en Irlande avant d’être emballé au Portugal et transporté en camion tchèque conduit par un Letton jusqu’au monoprix de Bruxelles. Ou sûrement quelque chose d’approchant si on y regardait de près.
Cette affaire témoigne bien de ce qu’est le capitalisme contemporain, financier et transnational. En effet, la logique à l’œuvre dans les firmes transnationales repose de plus en plus sur les marques et les brevets. C’est le rêve d’une entreprise sans murs, ouvriers ni machines : « juste un carnet de commandes, un chéquier et des brevets », comme disaient les douze administrateurs de l’entreprise Nike en refusant qu’on les désigne comme des fabricants de chaussures. La fonction de production, les usines, les machines sont progressivement filialisées, sous-traitées et si possible abandonnées. Les grands groupes recentrent leur stratégie de profit sur la possession de ce qui rapporte le plus en coûtant le moins : les marques. Du moment qu’ils possèdent une marque, les grands groupes se moquent de savoir où et comment l’objet est produit
Un exemple proche est bien connu. C’est celui du thé « Eléphant ». Depuis des décennies, l’usine Fralib de Gémenos produisait du thé sous cette marque ainsi que des tisanes. La marque Eléphant est née en Provence pour labelliser une production locale : les thés et tisanes étaient parfumés avec des herbes, parfums et fruits de Provence. Le groupe Unilever a racheté l’usine et la marque. Depuis plusieurs années, il veut fermer l’usine mais garder la marque, cela va de soi, car c’est elle qui fidélise la clientèle ! D’ailleurs, il produit déjà du thé marseillais en Pologne ! Et 85 % de la production revient en France où se trouvent les amateurs de ce thé…. Seule la résistance héroïque des salariés l’empêche d’arriver à son but. Mais le bras de fer est loin d’être gagné. Je place ici un lien pour vous permettre d’en savoir plus sur le sujet et prendre des idées d’action de soutien.
En tous cas, avec l’affaire Laguiole, nous avons un exemple supplémentaire qui nous permet d’expliquer concrètement à la fois le danger et son origine dans la mutation du capitalisme de notre époque. Je ne suis pas ici en train de défendre les « marques » commerciales, par principe. Loin de là. Mais dans ces deux cas, on voit comment la « marque » est d’abord un marqueur. Celui d’une production locale et d’un savoir-faire local. C’est cela que nous défendons contre la mondialisation libérale, la marchandisation de tout et l’uniformisation des goûts et des saveurs. Nous défendons aussi les productions et les savoir-faire locaux, et pas seulement les producteurs comme personnes abstraites considérées hors de tout contexte, de toute culture, à qui produire n’importe quoi, n’importe comment, suffirait à contenter le sort ! Notre façon de voir nous permet d’entrer dans la discussion sur le contenu des productions, leur utilité sociale, leur respect de la règle verte et ainsi de suite. La rupture avec le productivisme, c’est aussi décréter la fin de la sacralisation des productions compte tenu de ce qu’elles sont et de ce qu’elles impliquent ! Nous sommes partisans de la relocalisation de l’activité au moyen de la planification écologique de l’activité. Il est temps de montrer à travers ces exemples comment le renforcement des droits des producteurs, artisans ou salariés, face aux financiers qui vampirisent l’économie a un double contenu écologique et social. Laguiole a, malgré lui, rejoint les salariés de Fralib à l’avant-poste de cette bataille.
Les travailleurs détachés enchaînés à la demande du PS
L’hypocrisie des solfériniens n’a décidément aucune limite. Et surtout pas celle de la décence. Jeudi 17 avril, le meeting à Paris de lancement de la campagne européenne du PS fut un moment psychédélique ! Seuls pouvaient écouter sans rire les gens qui avaient sérieusement fumé la moquette ! Quand même : un meeting contre l’austérité en Europe par ceux qui l’organisent en Europe et en France ! C’est à peine croyable, mais c’est possible. Et ce n’est pas sur ce seul sujet que ces gens mentaient, les yeux brillant d’enthousiasme pour leurs mensonges. Il y a eu un moment spécialement révulsif pour moi. Ce fut celui où la tête de liste du PS en Ile-de-France, Pervenche Bérés, et le candidat du Parti Socialiste Européen à la présidence de la Commission européenne, le social-démocrate allemand Martin Schulz, ont osé affirmer qu’ils voulaient « remettre à plat la directive sur le détachement des travailleurs » en Europe. Ah, les braves gens ! Pourtant, à peine 36 heures plus tôt, au Parlement européen, les socialistes européens ont tous voté pour la poursuite du système de détachement. Ecoeurant.
Ce système de détachement est une honte pour l’Europe. Il organise un dumping social légal qui s’apparente à de véritables délocalisations à domicile. En effet, il permet à un employeur d’envoyer ses salariés travailler dans un autre pays de l’Union européenne tout en ne respectant pas la totalité du droit social de ce pays d’accueil. Ainsi, les cotisations sociales, salariales comme patronales, sont payées dans le pays d’origine. Tout cela est légal, organisé, même, par une directive européenne de 1996. Ce système a donné lieu, en plus, à de très nombreux abus où la malhonnêteté des employeurs concernés n’a d’égal que l’exploitation bestiale des salariés.
Le PS a voté pour que ce système continue d’exister. Tous les députés européens du PS français ont approuvé une directive qui ne modifie ce système qu’à la marge. Et, ce faisant, ils ont légitimé tout le reste du système. Aussitôt, quelques singes savants sont venus glapir en cadence que ces améliorations « valaient la peine d’être soutenues ». Beau prétexte ! En fait, la directive approuvée par le Parlement européen n’est qu’une directive d’exécution. Elle ne change rien à la directive cadre de 1996. Le dumping sur les cotisations sociales continuera donc en toute légalité grâce à la complicité du Parti Socialiste Européen. J’ajoute que les députés européens Europe Ecologie Les Verts, dont José Bové et Daniel Cohn-Bendit, ont eux aussi voté pour la poursuite de ce système scandaleux. Au final, 474 députés européens ont voté pour la poursuite du dumping dont tous les socialistes français, tous les députés d’Europe Ecologie Les Verts et la droite. Pendant ce temps, Marine Le Pen, après avoir bien aboyé sur ce ton inimitable de fureur blanche qui est le sien… s’abstenait lâchement, en pleine complicité avec les bonimenteurs qui veulent faire croire qu’il y avait du bon « malgré tout » dans cette nouvelle directive.
Mais, sérieusement, la nouvelle directive apporte-t-elle quelques améliorations, comme le prétendent les eurobéats ? C’est de la poudre aux yeux. La principale supposée amélioration consisterait en ceci : le donneur d’ordre aurait dorénavant une responsabilité si un sous-traitant vient à manquer aux obligations légales. La belle affaire ! C’est un faux-semblant de première catégorie ! Car cela ne concerne que le premier sous-traitant. Mais aucun des sous-traitants du premier sous-traitant ! Or, l’expérience montre que, dans ce domaine, on peut avoir une chaîne de nombreux sous-traitants. De plus, cette nouveauté ne concerne que le secteur du bâtiment et travaux public. Or, le BTP n’emploie que 40% des travailleurs détachés. Pour les 60% restants, le texte n’apporte aucune amélioration, par exemple dans l’intérim, l’agriculture ou l’industrie. La Commission des affaires sociales et de l’emploi du Parlement européen avait adopté cet automne une position plus exigeante : que la « responsabilité solidaire » s’applique à tous les sous-traitants et à tous les secteurs d’activité. Voila qui aurait été « une avancée ». Et voila bien ce qui permet de souligner la reculade quasi-totale du texte final !
En fait, le PS a saboté la lutte contre le dumping. François Hollande lui-même a accepté que seul un sous-traitant et seul le BTP soient concernés. Puis Pervenche Bérès a saboté le travail de la Commission des Affaires sociales du Parlement. Elle est la présidente de cette Commission. Son devoir était de défendre l’extension de la responsabilité solidaire à tous les sous-traitants et tous les secteurs comme l’avaient exigé ses collègues. Mais dans les négociations obscures avec la Commission européenne et les chefs d’Etats, elle a abandonné cette position pour se rallier à François Hollande. Puis tous les députés européens du Parti socialiste européen, dont ceux du PS français, ont capitulé dans la foulée de leur chef de file, Pervenche Bérès.
N’allez pas croire que ces gens se soient contentés comme d’habitude de peu sous le prétexte qu’on ne pouvait faire autrement. C’est bien de propos délibérés et de manière combattante que le PS et les Verts se sont exprimés sur le sujet. Car ils ont fait obstacle à tout renforcement de la législation lors de l’examen du texte en séance plénière à Strasbourg mercredi 16 avril. Mon groupe de la Gauche Unitaire Européenne a déposé un amendement pour étendre la « responsabilité solidaire » à d’autres secteurs que le bâtiment. Ils auraient pu voter pour cet amendement. C’est le contraire qui s’est passé. Les députés du PS et d’Europe Ecologie ont mêlé leurs voix à celles de la droite pour repousser notre amendement ! Ils se sont comportés en défenseurs de la nouvelle version contre le vœu des députés de la commission concernés. Dit plus crûment : ils ont sacrifié les droits des travailleurs européens pour ne pas déplaire à François Hollande !
La Confédération Européen des Syndicats est très dure : « Au mieux, le Parlement européen a échoué à renforcer la mise en œuvre de droits minimums et faibles pour ceux qui travaillent temporairement dans d’autres Etats membres. Au pire, il réduit la capacité de ces Etats qui essaient de renforcer cette directive de le faire dans le futur ». Envoyez ça a votre député socialiste local ! Le PS n’a-t-il pas que le « dialogue social » à la bouche, d’habitude ? Mais c’est seulement quand ça lui permet d’habiller ses cadeaux aux Medef. En l’occurrence, le PS a foulé aux pieds la position des syndicats européens.
Tout cela, vous n’en sauriez rien si vous lisez le Monde. Le journal de révérence n’a pas écrit une ligne dans ses éditions papiers sur ce vote au Parlement européen la semaine dernière. Sur son site internet, on trouve un seul article sur le sujet. Il traite du sujet essentiellement à partir de la position de Madame Le Pen. Le titre, raccoleur comme d’habitude, est centré sur elle : « Le Pen dénonce un texte européen « criminel » sur les travailleurs détachés ». A la toute fin, la journaliste explique que « Reste que dans cette bataille la présidente du FN, s'est trouvée des alliés dans les rangs de la gauche et de la gauche de la gauche, soucieux de rendre le texte plus protecteur pour les travailleurs. Parmi eux : Jean-Luc Mélenchon. Tout aussi peu familier de Strasbourg, le co-président du Parti de Gauche a fustigé une directive qui n'assure pas l'égalité entre les travailleurs. « Il n'y a pas de liberté sans égalité qui puisse produire la fraternité », s'est-il exclamé ». Mais l’article a été mis en ligne le 16 avril à 11h55. Juste avant le vote sur le texte. Du coup, une dernière phrase a dû être ajoutée après la publication, une fois le résultat du vote connu. Mais les lecteurs du Monde ne sauront pas que Le Pen s’est finalement abstenue. Que font les décodeurs ? A part les pitreries sur ma présence à Strasbourg, colportage de ragots, on voit que ce journal n’a même pas la décence de donner une information complète sur le sujet qu’il traite. C’est du journalisme ça ?
Au final, j’ai voté contre ce texte comme mes camarades de la GUE. Cette mascarade est insupportable. Le travail de désinformation des eurolâtres est écoeurant. Finissons avec cet aveu du gouvernement français sur le sujet. Dans un document du Secrétariat Général aux Affaires européennes, le gouvernement Valls affirme qu’il « il n’y a pas d’autres voies possibles dans le contexte actuel de l’Union européenne » que le compromis pourri adopté mercredi dernier. C’est un aveu de taille : ces gens là ont cessé le combat. Reddition unilatérale. Il est donc logique que toute l’Europe libérale s’essuie les pieds sur eux !
L’Ukraine, gouffre de la raison politique
Les Etats-Unis et l'Europe, dans leur sillage, sont engagés en Ukraine dans une stratégie d'engrenage absurde face à la Russie. Comment comprendre l’ingérence permanente des Etats-Unis dans le dossier ukrainien, pourtant si éloigné de ses frontières, alors que l’Europe directement mitoyenne est censée s’en préoccuper au premier chef ? Chaque semaine un nouveau dirigeant états-unien se déplace pour soutenir le gouvernement provisoire de Kiev auquel participent, comme on le sait, plusieurs néo-nazis hier dénoncés par le Parlement européen lui même. Et quels visiteurs ! Le directeur de la CIA, John Brennan, était ainsi en voyage officiel à Kiev les 12 et 13 avril. Il a été suivi le 22 avril par le vice-président des Etats-Unis, Joe Biden. Cet activisme est délibéré. Il ne résulte d'aucune légalité internationale ni d'aucun intérêt légitime des USA dans cette zone. Les USA rejouent ainsi un lamentable scénario de guerre froide sans objet ni but d’action rationnels. Il s'inscrit dans la droite ligne de leur stratégie pour faire adhérer à l'OTAN tous les anciens pays du bloc de l'Est, en totale contradiction avec la lettre du Traité de l'Atlantique Nord. Cela a commencé en 1999 avec l'adhésion de la Hongrie, de la Pologne et de la République tchèque. Cela a continué avec l'adhésion en 2004 de la Bulgarie, la Roumanie, la Slovaquie, la Slovénie et les trois pays baltes directement à la frontière russe. Cela s'est poursuivi en 2009 avec l'adhésion de la Croatie et de l'Albanie. Le projet d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN soumis au Parlement ukrainien par le nouveau pouvoir de Kiev vise à parachever ce plan états-unien. Il est clairement dirigé contre la Russie. Pourquoi ? Pourquoi la Russie prend–elle ce statut d’adversaire ? Où est l’intérêt européen dans cette affaire ? Et l’intérêt français ? On nous dit « la cause c‘est le régime Poutine ». Je me demande bien pourquoi. Mais admettons. Dans ce cas, que dire de l’Arabie saoudite, du Qatar et de je ne sais combien de régimes de cette sorte que les mêmes cajolent sans trêve ? Et si la Russie est traitée en adversaire, comment s’étonner qu’elle réagisse et utilise toutes les situations pour rétablir le rapport de force que lui imposent les Etats-Unis ? Ce que je dis là ne comporte pas d’appréciation sur la légitimité de l’action mais sur sa logique. Qui pouvait croire que la Russie se laisserait agresser sans rien faire pour faire reculer un adversaire qu’elle n’a pas souhaité ?
Alors qu'elle devrait être une force d'apaisement dans cette escalade, l'Europe met de l'huile sur le feu. Elle l'a encore fait la semaine dernière, lorsque le Conseil des ministres des Affaires étrangères des 28 a sommé la Russie de retirer ses troupes stationnées à la frontière avec l'Ukraine. Comment l'Europe peut-elle ainsi prétendre régenter le déploiement de l'armée russe sur son propre territoire ? Pourquoi l'Europe n'enquête-t-elle pas, à l'inverse, sur la présence suspectée en Ukraine de soldats des sociétés militaires privées états-uniennes DynCOrp et Greystone Limited, ne parlant ni le russe ni l’ukrainien, mais en uniforme ukrainien ? Pourquoi ne s'alarme-t-elle pas que l'essentiel des victimes tuées dans les heurts des dix derniers jours soient des militants pro-russes ? Pourquoi ne dénonce-t-elle pas l'intégration sous uniforme ukrainien des milices ultra-nationalistes de Pravyi Sektor ? Pourquoi ne s'émeut-elle pas que des membres du pouvoir de Kiev appellent à mobiliser les cadets des lycées militaires (entre 15 et 18 ans) alors que l'UE est d'habitude si prompte à dénoncer les enfants soldats ? Pourquoi ne s'étonne-t-elle pas que des unités entières de l'armée ukrainienne (des unités parachutistes et blindées s'ajoutant désormais aux unités marines refusant l'autorité du gouvernement de Kiev) préfèrent déserter plutôt que de réprimer dans le sang les manifestations pro-russes ? Au lieu de ça, le Parlement européen a encore voté le 17 avril une résolution nuisible qui « prie instamment le Conseil et la Commission d'aider le gouvernement de Kiev ». Ce gouvernement est composé comme on le sait de ministres néo-nazis membres du parti Svoboda. Je rappelle que c'est le même Parlement qui, le 13 décembre 2012, appelait « les partis démocratiques siégeant au Parlement ukrainien à ne pas s'associer avec le parti Svoboda, ni à approuver ou former de coalition avec ce dernier » !
L'alignement de François Hollande sur la politique internationale des Etats-Unis a rendu la France largement inaudible dans la crise ukrainienne. Alors que la France est une amie historique de la Russie, sa position aurait pu peser fortement en faveur de l'apaisement. Au lieu de ça, nous avons découvert avec stupeur que plusieurs navires de guerre français sont arrivés il y a peu en mer Noire dans le sillage de la flotte états-unienne. J'ai été, le 17 avril, le premier parlementaire français à m'étonner de la présence de ces navires français et à demander publiquement des explications au gouvernement. J'attends toujours cette réponse. Alors que le gouvernement a ainsi engagé notre armée dans une escalade absurde contre la Russie, ni les parlementaires ni les citoyens n'en sont informés. Le service d'information des armées a certes concédé à l'AFP la présence du navire de renseignement Dupuy de Lôme. Celui-ci est entré en mer Noire dans le sillage du destroyer états-unien USS Donald Cook. Nous avons aussi découvert via les signalements qu'en effectuent les Etats côtiers de la mer Noire, la présence de la frégate Alizé utilisée par les commandos du service action de la DGSE. Pour compléter ce dispositif, se trouvent dans les parages la frégate Dupleix et le pétrolier ravitailleur Var. Tout cela manifeste des intentions opérationnelles inquiétantes vis à vis de la Russie. Ces navires n'évoluent pas, en effet, habituellement en mer Noire.
Le seul prétexte qui pourrait être invoqué pour justifier leur présence est le rattachement à l'opération méditerranéenne de l'OTAN Active Endeavor. Lancée depuis 2001 cette opération a pour objectif la "neutralisation des groupes terroristes" et la "recherche des armes de destruction massive". Aucun rapport avec la crise ukrainienne et la Russie donc. Cette surenchère militaire française dans le sillage des Etats-Unis est une erreur politique. Je la condamne. Elle est absolument contraire aux intérêts de notre pays et à la nature de nos relations avec la Russie. La gêne du ministre à répondre et la concession faite d’une information incomplète posent gravement problème. On mesure de nouveau l’inconvénient d’avoir des médias si serviles dès qu’il s’agit de politique étrangère mettant en cause les Etats-Unis d’Amérique. La multiplication des provocations contre la Russie ne peut que conduire au pire. J'ai donc demandé le retrait immédiat des navires français présents en mer noire. Notre flotte a beaucoup à faire ailleurs, en particulier pour surveiller l'immensité du domaine maritime national, qui manque cruellement de moyens. Suis-je assez clair ? Pour moi, la France n'est pas l'ennemie de la Russie et doit se comporter avec elle en partenaire.
Afin d'éclairer ce qui se passe dans l'est de l'Ukraine, je veux aussi rappeler quelques réalités démographiques et économiques largement invisibles dans le traitement médiatique actuel de la crise ukrainienne. Le déclencheur des tensions en Crimée puis dans 3 provinces (oblasts) de l'est de l'Ukraine a été l'annonce par le nouveau gouvernement de Kiev de la suppression du russe comme langue officielle du pays aux côtés de l'ukrainien. Or, le russe est parlé au quotidien par 70 % des Ukrainiens et même 85 % d'entre eux dans les régions de l'est du pays. Même en terme de nationalités, le destin des russes et des ukrainiens est indéfectiblement lié : 17 % des habitants de l'Ukraine sont russes et ce chiffre monterait même à 40 % selon les estimations des bi-nationaux, très nombreux. La volonté des nationalistes actuellement au pouvoir à Kiev de construire une identité nationale ukrainienne sur des critères ethnolinguistiques est donc une illusion dangereuse. Au-delà de ce déclencheur linguistique des tensions, celles-ci sont alimentées par des enjeux économiques encore plus profonds. Le gouvernement provisoire de Kiev a décidé, par idéologie, de rompre la plupart des accords politiques, économiques et commerciaux qui liaient l'Ukraine avec la Russie. Or, les trois régions de l'Est, Donetsk, Louhansk et Dnepropetrovsk, constituent le poumon industriel de l'Ukraine. Et l'essentiel de leur activité est tournée vers la Russie, tant en raison des exportations qu'en raison des investissements effectués. Par exemple, le bassin houiller du Donbass, où se concentrent actuellement les troubles, est commun avec la Russie et pèse 27 % du PIB de l'Ukraine à lui tout seul, non seulement sous forme de mines mais aussi de métallurgie et d'industrie chimique. Moins troublée, la région de Dnepropetrovsk est également fortement liée à la Russie puisqu'elle concentre l'essentiel de la production héritée de l'URSS en matière de pipelines, de ferroviaire et surtout d'industrie spatiale. C'est là, par exemple, qu'est fabriqué le lanceur spatial russe Zenith, par une société détenue par le géant russe de l'espace RKK.
Pour toutes ces régions et leurs travailleurs, rompre avec la Russie signifie mourir économiquement. Leur défiance face au gouvernement de Kiev ne résulte donc pas tant d'un nationalisme pro-russe, qui reste minoritaire dans ces régions, que d'une défense éclairée de leurs intérêts économiques et sociaux. Car, bien sûr, le gouvernement de Kiev n'a pas la moindre stratégie de développement économique en dehors de la mise sous perfusion des emprunts du FMI et des aides de l'UE. En matière linguistique comme en matière économique, la politique actuelle de Kiev, soutenue par l'UE, de rupture avec la Russie est donc un non sens. Il n'y a pas d'avenir intelligent pour l'Ukraine sans coopération constructive avec la Russie. Et pour nous, les Européens en général, nous n’avons rien à gagner à voir ce genre de bagarres se dérouler sur le terrain où se trouve la centrale de Tchernobyl et sept autres centrales en aussi piteux état. La confrontation avec les Russes est une bêtise, une faute, et, maintenant, cela commence à être un crime.
Déclaration de Cambadélis au sujet des députés "frondeurs" socialistes: "Il faut que chacun revienne à la raison" "il faut savoir terminer une fronde". Moi il me plaît bien ce nouveau premier secrétaire, aussi méprisant avec nous qu'avec la GS et en plus il en appelle à l'unité de toute la gauche. Un vrai.
Quel contraste entre la hauteur de vue et d'analyse de Jean-Luc Mélenchon et les journalistes de KTO ! Mais le respect mutuel qu'ils se sont manifesté est un exemple pour la profession et le rapport aux médias. Jean-Luc Mélenchon a mille fois raison d'inviter ses interlocuteurs à "prendre un peu de recul" par rapport à la vulgarité de l'actualité dans laquelle se complaisent tant de de ces "professionnels de la profession" comme disait l'autre. Et quelle leçon pour tous ceux, et plus rarement celles, qui se contentent de donner la parole à leur rancoeur : rassembler, rassembler, dit-il. Savoir regarder vers l'avenir, pour le construire, sans oublier le passé, en tenant compte des rapports de force en présence, comme sur la question de l'euro par exemple. Nous n'y parviendrons que si nous combattons en nous-mêmes d'abord cette commodité et ce confort psychologique et moral que constitue le dogmatisme. Ecouter les autres est la condition première pour être entendu d'eux, et il n'y a pas de pire sourd que celui qui ne veut rien/pas entendre.
Aveyronnais d'origine, je ne peux que déplorer cette dénaturation de la marque. Mais je puis vous dire qu'ayant, par erreur acheté des couteaux labellisés "Laguiole" il y a environ 3 ans il ne m'en reste plus aucun d'utilisable. Ils avaient été effectivement fabriqués ailleurs, les manches ne supportant pas le nettoyage. Donc, soyons moins "couillon" que je n'ai pu l'être, n'achetons plus Laguiole que chez des distributeurs reconnus ou directement chez les fabricants. Cela fera de l'animation au village.
Reste la marque. Il suffit de relayer sur les résaux sociaux que les couteaux et autres ustensiles fabriqué dans le village de Laguiole ne portent désormais plus le nom de Lagiole, pour des raisons d'usurpation commerciale, mais s'appellent désormais comme sur leur site "Lagiole en Aubrac", c'est plus long certes mais plus exact. Je suppose qu'ils (les 4 fonderies) ont déposé un brevet. Si l'autre rapace essaie quoi que ce soit, il faut esquiver.
Et puis et en fin, pourquoi la commune paierait-elle ? On parle de refus dans le cadre de l'euro, que le maire refuse de payer. On verra bien ce qui se passe. Ne pas se laisser intimider !
N'étant pas habitué à la guerre, la population Française ne voit pas que si des fascistes ukrainiens sont capables de tirer sur la foule afin de provoquer la confusion, les fascistes sont partout capables de faire la même chose. Il y a un lien national socialiste qui est international et organique, alors que l'internationale des travailleurs n'existe plus qu'à travers une représentation détachée de sa base. Nos gouvernants n'hésitent pas à manipuler les fondements du droit et de la raison pour préserver des intérêts privés, ils soutiennent ceux qui n'ont pas de respect pour la vie humaine en Ukraine, donc ils vont le faire ici aussi. En fait, il faut s'opposer non à un adversaire politique mais à un ennemi en guerre contre le peuple, on voit bien que cette nuance n'est pas assez comprise. La perspective d'une guerre est le plus terrible des risques. Cette hypothèse est de moins en moins privée de sens et l'élection Européenne devrait nous faire serrer les rangs.
J'observe que la vidéo "il faut avoir de grands projets" a été consultée 10599 fois. Diantre ! Quel succès !
Réaction à chaud après l'écoute du Grand Jury sur rtl : insupportable ! Comment des journalistes peuvent être aussi irrespectueux face à un élu du peuple ? Je ne parle pas là de lui vouer un culte, loin de là, mais bon sang, un peu de tenue ! Des comportements dignes des petites teignes fourbes qui, après avoir balancer des questions creuses et orientées, vont se réfugier derrière un lamentable "ah, mais je ne fais que poser des questions" ! Il faut avoir les nerfs solides pour ne pas exploser face à cette horde de "chiens de garde".
Dire que c'est la première radio de France, je viens d'écouter le grand jury, vraiment pénible à écouter. Heureusement l’empathie et l'humour de Jean Luc m'a permis de rester à l'écoute. Difficile dans ces conditions de pouvoir s'exprimer correctement. On voit à quel niveau RTL se situe par rapport à l'émission de KTO, au raz des pâquerettes, en cette période ce doit être normal. Si cela peut servir à ouvrir les oreilles des auditeurs, ce sera déjà ça de gagner. Pour les élections européennes, ils ont jusqu'au 25 pour en parler, ils sont pas pressés les bougres. Encore bravo de supporter tant de nullité et de mauvaise foi, M Mélenchon, à oublier et vite. Vous avez pu quand même dire tout haut que fait l'armée Française avec la flotte américaine, pour ces journaleux c'est normal il y a rien à redire, la vente d'astolm à GE ou siemens, c'est normal y'a pas de problème, les élections on en parlera.... Vive la VIe et vite !
RTL Grand Jury porte bien son nom par l'invité de ce soir Jean Luc Mélenchon qui a hissé l'émission de ce soir à niveau très haut de respectabilité et de responsabilité.
Aux journalistes français qui considèrent que faire la part des choses même s'il faut d'abord aller à la soupe relève encore de leur déontologie, je recommande très humblement les émissions des chaînes publiques allemandes ARD et ZDF (liens proposés par AlainV, n°108) dont les enquêteurs savent encore se poser des questions.
Pauvre "grand jury" que ces journalistes comparés au respect, à l'écoute et au débat que nous ont offert ceux de KTO avec Jean Luc Mélenchon. Bravo d'avoir malgré ces comportements parfois minables, pu avancer d’excellents arguments qui à certains moments les ont bien ébranlé. Chapeau bas !
Pour avoir suivi en direct l'émission "le grand jury", je trouve que notre porte-parole s'en est très bien sorti, car à plusieurs moments, j'ai constaté que nos "fameux journalistes" se sont retrouvés à courts d'arguments et ont finalement admis un certain nombre de vérités que le Front de Gauche porte depuis plusieurs années. Par exemple l'un d'entre eux a admis que l'austérité n'était pas la bonne solution ! Chose impensable, il y a encore peu de temps. Le fruit est en train de murir et les évènements nationaux et internationaux vont nous donner raison et vont mettre au pied du mur beaucoup de socialistes. La nouvelle majorité de gauche n'est plus très loin. Le travail de sape de par sa cohérence et s'appuyant sur des faits par notre meilleur porte-parole est en train d'aboutir. Bravo et comptez sur nous pour relayer le message !
Merci à l'équipe de camarades qui a préparé avec Jean-Luc Mélenchon l'émission "Le Grand Jury" sur RTL.
Les propagandistes de la pensée néolibérale qui animent cette émission sont apparus pour ce qu'ils sont: des militants néolibéraux, qui n'ont pas la capacité d'exercer correctement leur profession alléguée de journalistes, ils n'ont rien vu ni rien dit sur leurs journaux ou leurs antenne sur le "Grand Marché Transatlantique", ni sur la présence de la flotte française au large de l'Ukraine. Pour couronner le tout, après l'exercice de barrage qu'ils commettent contre l'expression de leur "invité" pendant l'émission, ils mettent sur le site de RTL ce qu'ils appellent un "débrief" que je conseille de consulter pour se rendre compte de la manière dont ils procèdent et des techniques d'embrumage qu'ils utilisent. Ceci dit, Mélenchon, une fois encore nous rend notre dignité et honore le combat que nous sommes amenés à poursuivre pour une alternative sociale, écologique et solidaire.
Bonjour à tous
Juste pour dire que Jean Luc a été excellent hier soir et avait l'air en très très grande forme. Merci pour nous tous. Ne lâchons rien.
Félicitation hier par votre courage et votre maitrise contre ces pseudos journalistes. D'ailleurs à un moment donné (sur la flotte française en mer noir) je me suis posé la question : qui est le journaliste la dedans ? De plus que font les Américains en Ukraine ? Aucun journaliste ne pose la question ? J'ai maintenant compris que notre salut ne passera pas par ces journalistes. Ils ont choisit leur camp, celui de Madame le Pen, ça prouve bien, avec ses votes, qu'elle participe à cette oligarchie. Pourquoi les journalistes ne posent pas les mêmes questions d'économies et de dialogue face à Merkel à Madame le Pen. Ce dame refuse de débattre avec Mr Shultz (Président du Parlement européen) avec vous Mr Mélenchon, comment pourrait-elle nous défendre ? Qu'ils s'en aillent tous.
Effectivement, Monsieur Mélenchon vous avez été excellent dans l'émission le grand Jury sur RTL. Leur suffisance affichée faisait tache à côté de l'envergure de vos réponses. A aucun moment je n'ai été surprise par ces dernières tant la cohérence de la ligne politique est solide et enracinée profondément dans l'humanisme républicain et laïc. Merci.
Après un vigoureux match de rugby qui a vu la victoire à l'arraché de Toulon, quel superbe prestation de Jean-Luc Mélenchon ! Relier le sport à la politique est fondé, jeux olympiques engloutissant des budgets compromettant les équilibres financiers et environnementaux des pays hébergeurs, de même les budgets gigantesques engagés pour s'acheter des pieds ou autre organe touchant des balles pour la pub des généreux donateurs. Compétition passée dans le domaine de la politique qui bafoue l'intérêt général et l'on voit les catastrophes engendrées où l'intelligence et la réflexion sont balayées. Ringards les deux grands journalistes manitous, coupables de barrer les voies et la voix à d'autres chemins possibles orientés vers des projets dynamiques respectueux. Oui c'est gravissime ce qui se prépare et les médias de masse portent une grande responsabilité, il faut dire qui possède la presse qui coiffe. Soupirs! Quant aux couteaux, c'est à couper le souffle, ce qu'il en reste. Avec le toujours moins cher, illusions de la bonne affaire qui contribue au KO. Merci d'avoir évoquer Tchernobyl.
Remarquable prestation hier soir sur le fond, et les arguments développés.. Si, quels que soient les journalistes, leur hargne, leur chausse trappe, leur volonté de dénigrer, etc,... vous arriviez sur la forme à dire les mêmes choses plus calmement, sereinement, les messages seraient beaucoup mieux reçus; je peux vous dire, comme d'autres ici essayent aussi de faire passer l'information, que la forme telle que celle d'hier soir, rageuse souvent, passe mal à la radio et que beaucoup de mes contacts pour essayer de convaincre sur l'autre voie possible en restent à la forme et sont assez rapidement rebutés.... Que l'on me croit ou pas c'est hélas la vérité et ça concerne plus de la moitié des personnes, pourtant souvent d'une vrai tendance de gauche, qui ne nous suivent pas
Je viens de regarder l'extraordinaire prestation du grand vainqueur des joutes verbales dans la confrontation du Grand Jury et j'en sors toute revigorée. Cette fois, j'y crois : nous allons gagner.
Excellent interview! Une fois de plus. Félicitation Monsieur pour cette vivacité et clarté d'esprit. Je vous envie!
Enfin on retrouve Jean-Luc au mieux de sa forme. On va finir par gagner.
Jean Luc, j'acquiesce la plupart du temps vos positions et vos propos, ceux du Parti de gauche, entre autres aux municipales notamment à Paris. La négociation dans une salle de placards à balais entre les deux tours m'a mis en colère, et je n'ai pas manqué de faire suivre l'information auprès de mes amis communistes qui ne connaissaient pas l'épisode. Mais une question me turlupine, à quoi joue Élisa Martin en appelant vendredi 25 avril lors des élections de l'agglo à Grenoble dès le premier tour à voter pour Christophe Ferrari alors qu'un candidat Front de gauche était présent au premier tour. Christophe Ferrari est un PS carriériste qui a pris la municipalité de Pont de Claix en 2008 (à direction communiste) en se faisant élire avec les voix de droite. Est ce ainsi que le Front de Gauche sera en mesure de rebondir? J'en doute!
Oui, il faut nationaliser Alsthom ! Triste pour les salariés de devoir choisir entre la peste ou le choléra. Si les Allemands veulent se payer Alsthom, ils vont le faire et ce sera Bruxelles qui l'annoncera. Montebourg attend donc la décision de Merkel.
Très grande forme Jean-Luc dans Le grand jury ! Bravo ! Excellent du début à la fin. Une petite mention spéciale pour "la réponse courte" à propos du travail le dimanche sur les sites touristiques ex: les Galeries Lafayette à Paris. Ce n'était sans doute pas la question la plus importante, mais l'échange qui suit symbolise bien 2 visions de la vie qui se confrontent. Délicieux.
M. Mélenchon, j'attire votre attention sur le fait que l'alignement sans précédent de la France sur les Etats-Unis s'explique peut-être par la peur de voir les fonds de pension américains brassant des trillions de dollars se détourner de nos eurobonds, achevant de faire sombrer notre déficit et notre économie. Cdt.
Effectivement je suis très surpris comme @Luc de l'attitude de cette Elisa Martin sur la région de Grenoble, qui vote avec la droite pour battre le candidat communiste et vient s'allier avec le PS local. Carrière et salaire. Super.
Merci Jean-Luc de parler comme vous le faites. Merci au poète, ultime défenseur du cœur humain.
Hallucinantes contributions de dirigeants du PCF sur leur vision de l'évolution qu'ils souhaitent pour le Front de gauche dans l'Humanité.fr de ce jour. Il est certain qu'aujourd'hui l'urgence est de disserter sur l'avenir du FdG et du leadership de celui-ci. Ou veulent-ils en venir ? Je sens un grand désarroi au sein de la direction du PCF qui n'augure rien de bon pour l'avenir de la gauche de changement. Sans doute un congrès extraordinaire du PCF est-il inévitable à l'issue des séquences électorales pour donner à ce parti une nouvelle orientation théorique et une nouvelle direction en rupture avec la stratégie "réformiste" du changement par petits pas encore affirmée il y a peu par son secrétaire national et qui a en grande partie justifiée les alliances avec le parti au pouvoir lors des dernières municipales.
Francis @127
Bien pensée, il est exact que nous sommes quelques uns (e) à réclamer un congrès, et j'engage tous mes camarades à faire de même, y compris celles et ceux qui partagent totalement les décisions de notre direction, ceci pour éviter à terme la fuite de nombreuses adhésions. Le processus pour l'obtenir est précisé dans nos statuts, et ce n'est pas de la "tarte".
Jean Luc, faisez l'effort de lire Marquez en espagnol. Vous pouvez. La magie des sons dans les mots qu'il trouve. Qu'est plus que de la litterature, c'est de la musique.
Nous n’espérons plus rien de F.Hollande. Nous sommes nombreux a avoir voté pour lui pour nous débarrasser de Sarko. Pour rien en fait. J’écris depuis longtemps que la France n'a rien a espérer des USA, mais que la recherche d'un rapprochement politique et économique avec la Russie de Poutine devrait être étudiée et le sera quand le FdG sera au pouvoir.
Si nous ne parvenons pas à garder Alstom qui est si essentiel dans notre dispositif de transition énergétique, je ne vois pas comment nous pourrons opérer. Je n'ose imaginer que Hollande puisse laisser filer l'affaire afin de démontrer par l'absurde que la transition écologique que nous prônons et impossible. En fait, j'imagine tout de ce type, aussi qu'est qu'il(s) est (sont) réellement incompétent(s).
Au fait, une notion qui monte très fort en ces temps de licenciements pour n'importe quel motif. Par exemple, la révocation (en clair, le licenciement) du Président de la République. Il ne respecte pas le contrat ("Moi, Président, je…" - rien, un branleur), dégage ou on te fait dégager. C'est clair ? ça suffit ! Le patron, c'est nous !
Encore une fois, merci à Jean-Luc pour son énorme puissance de travail, il n'a plus le choix, nous non plus, et parfois, c'est plus facile de ne pas avoir le choix, c'est tout droit ! (et merci à l'équipe qui l'entoure, très sincèrement !)
Je m'interroge sur ces lignes parues dans l'Huma sous la signature de certains économistes du PC: "on peut déplorer une certaine dérive de Jean-Luc Mélenchon, et du Parti de gauche en France, déséquilibrant le Front de gauche, en s’enfermant dans le « contre » systématique, flirtant avec les idées de « sortie de l’euro », et tournant le dos au programme « l’Humain d’abord » du Front de gauche. Cette dérive a d’ailleurs connu un clair désaveu aux élections municipales"
En quoi le PG flirte avec "la sortie de l'euro" (question par ailleurs légitime) et tournerait le dos au programme du Front de Gauche ? En quoi le PG a-t-il été désavoué aux municipales ? Le parti qui a été désavoué ne serait-ce pas plutôt le PS ?
Deux remarques si vous le permettez. Sur le début de l'entretien des 4 Vérités sur France 2 qu'est ce que ça peut être énervant les questions du type de la première posée. On vous promet 10 coup de bâton, finalement ça ne sera que 9, vous êtes content non ?
Et sur le soit disant enfermement de JL Mélenchon dans le "contre systématique" j'aimerais que ces soit disant économistes éclairés du PC nous citent une seule mesure de gauche depuis 2 ans ! Le désaveu aux municipales, c'est la PS, et le PC quand il est allé avec eux, en cassant de plus la dynamique FdG.
Après le FN pour les municipales les médias nous vendent de l'EELV pour les européennes. Sauvons l'Europe doivent-ils se dire en promouvant ces eurolatres, pour ce qui concerne les chefs de file, le PS réussira toujours a additionner les scores pour minimiser la gifle à venir. Les abeilles qui meurent, les pesticides sur des enfants vivant en milieu agricole etc. Oui, d'accord mais ces dégâts sont avant tout dus au productivisme forcené imposé par un modèle libéral qui sert de référence à l'UE. L'écologie est par nature anti-productiviste et antilibérale.
Je suis atterrée par l'affaire Alsthom qui démontre par A+B le manque de civisme à la fois des grands flibustiers de la finance et de l'industrie autant que du personnel politique. L'intérêt général, la sécurité, la maîtrise de notre destin... ça ne leur dit rien ? Mais à quoi servent-ils enfin ? Pourquoi coller aux basques des Américains qui vont nous entraîner dans des aventures guerrières dont nous ne voulons pas, ils sont prêts à ravager la planète entière pour une goutte de pétrole ! Nous avons de la matière grise, changeons d'énergie, changeons de modèle de développement. Quant aux communistes leur discours annonce encore un coup fourré contre le Front de Gauche (sans doute à la demande du PS, et avec promesse de récompense). Le marigot politique est décidément bien nauséabond.
Jusqu'où vont aller ces traites et collabos de solfériniens. C'est notre pays qu'ils sont en train de dépecer. Après Alcatel-Lucent, Florange, la rafinerie de Dunkerque puis une partie de l'aviation Airbus passée dans les mains de la finance, maintenant c'est un fleuron de notre technologie qu'ils se préparent à livrer. Il faut vraiment leur remettre une autre tuile aux européennes. Quant on les entend parler des chantiers de St Nazaire qui eux aussi ont été bradés, qu'ont-ils fait pour l'empêcher en son temps ? On se demande s'ils ne sont pas chargés de faire place nette avant de faire comme Zapatéro !
Je pense que pour une meilleure visibilité du FdG aux européennes votre programme doit être diffusé sur votre site (bien en vu) ainsi que sur tous les sites de blog alliés au FdG. Ce n'est que comme cela que vous attirerez les abstentionnistes. De plus mettez bien en evidence votre slogan : "désobéir aux traîtés", "votre vote au FdG sera un référundum contre le GMT". Les Français sont en effet de plus en plus dans un rejet de cette UE libérale. Marquez les esprits par des slogans chocs martelés également dans les médias. Faîtes la différence dans ces élections !
Il me semble inutile de déprécier Proust pour souligner l'importance de Garcia Marquez. D'abord parce que "des goûts et des couleurs..." (air connu) et aussi parce que la leçon des grandes oeuvres, c'est justement que la marque indélébile que laisse leur lecture ne crée pas une exclusive, au contraire elle prépare d'autres expériences mémorables de lecture.
Amicalement !
Pierre Marcelle censuré à « Libération ». La question que je me posais en lisant ses chroniques, était de savoir pourquoi avait-il cette liberté de parole. Cette censure est encore plus symbolique, alors que dans les forums à propos de l’Ukraine, c’est celle supposée de la Russie qui est posée comme preuve du mal contre le bien.
Dans l'Humanité, des (apparatchiks) communistes plaident pour une refondation ambitieuse du Front de Gauche. Apparemment avec M. Mélenchon et le Parti de Gauche au minimum en sourdine. Tout à fait élégant, pas vraiment surprenant et surtout très ingrat.
139 @ bien modestement
Merci pour ce lien, à un mois des élections européennes si ce n'est un nouveau coups de poignard dans le dos, c'est au minimum un pavé dans la mare. J'ai toujours associé Jean-Luc au Front de Gauche bien plus qu'au Parti de Gauche et je trouvais cela très fort car représentant parfaitement l'idée d'un Front libéré des querelles partisanes (en tout cas vu de l'extérieur), on ne peut pas en dire autant des gens du PCF qui ne manquent pas une seule occasion pour se différencier du Front de Gauche. Encore une fois l'image du Front de Gauche vu par les communistes de cet article montre qu'ils ne sont pas du Front de Gauche mais bien un PCF utilisant le Front de Gauche comme un produit de marketing qu'ils peuvent utiliser ou non selon leurs intérêts personnels (prêt à lécher les doigts des socio-libéraux pour une place dans la niche).
Bonjour a tous,
Pour les curieux, la liste des votants a l'assemblée nationale du vote d'hier. Ma députée PS a encore très bien voté, honte a elle.
Je me demande si sur ce blog ceux qui mettent de l'huile sur le feu vis a vis du PCF n'ont pas intérêt a ce que le Front de Gauche se casse la gueule, [...] car hier Mr Sansu (PC) a violemment, à l'assemblée nationale, vilipendé M. Valls mais au nom du FdG, alors pourquoi doit recommencer à lire ce genres de commentaires néfaste à l'approche des européennes.
@143 archerducher
Je suis d'accord avec toi pour que cesse cette guéguerre qui ne fait pas avancer les choses entre les composantes du FdG, mais il faut que chacun se remette en cause. Le positionnement du PCF aux élections municipales n'a pas facilité la visibilité du FdG, le FdG ce n'est pas seulement le PCF, c'est des milliers de militants du PG, d'Ensemble et de nombreux non encartés qui ont eu l'impression d'être trahis par ce positionnement du PCF (et de la GU), cela a laissé des traces et cassé la dynamique antérieure. Il est difficile, pour beaucoup de faire comme si ne rien ne s'était passé, tu dois aussi le comprendre.
Sur le fond il est évident que le gouvernement et le PS confirment leur ligne libérale et c'est donc la moindre des choses que les députés du FdG votent contre le plan de Valls. Ils ont fait leur travail de représentant du FdG, tout simplement, à la place où ils sont comme tous les militants.
Les partis politiques doivent pouvoir accepter les critiques, sans se poser systématiquement en victimes. Le respect mutuel doit être restaurer sans volonté de domination de qui que ce soit. sinon...
Venant de lire le texte des élus communistes sur la "refondation du FdG", je constate qu'à aucun moment ils ne remettent en cause leur stratégie d'alliance avec le PS dans la déroute aux municipales de leurs listes communes. Ils tapent bien fort sur le PG et Jean Luc, lui reprochant de vouloir phagocyter le leadership du FdG. Mais c'est pourtant grâce à son charisme, son intégrité, sa capacité d'expliquer sans langue de bois et sa pugnacité qu'il est le plus souvent invité dans les médias, et donc de fait le plus symbolique représentant de la gauche. Jean Luc remplit les salles et explose les records d'audience dans les médias, ce qui doit rendre jaloux les quelques carriéristes du PC. Heureusement, et le résultat des municipales le prouve, la majorité des militants de ce parti ne s'y trompent pas. Merci à eux !
Rayana @145
J'en arrive à penser, moi le militant communiste depuis 36 ans, que malheureusement dans ce que vous écrivez il y a certainement une grande part de vérité.
Arrêtez de vous tirer dessus. Les municipales sont terminées. Les élections européennes doivent nous permettre de nous rassembler. Le discour de Laurent hier au Sénat a été un bon discour. Alors utilisez votre énergie pour les européennes. Nous devons faire un bon résultat, faire voter ceux qui ont voté Jean-Luc aux présidentielles, nous devons les retrouver et évidement voir les augmenter. Alors au boulot.
Pouvez vous mettre en ligne les meeting de Jean-Luc Mélenchon dans les régions. Il parait que c'est des réussites, que beaucoup de monde participe.
@ 143 archeducher
Il n'y a pas de polémique, je crois que le fond du problème est dans cette conférence que je vous suggère de visionner. Ce que dit ici JL Mélenchon est simplement évident et incontournable. Les dirigeants du PCF sont-ils prêts à s'engager sur ces objectifs révolutionnaires, car soyons en tous conscients l'humain d'abord passe par une refondation du mouvement progressiste sur la sauvegarde de la planète. C'est aujourd'hui le combat révolutionnaire car il s'agit de mettre un terme au pillage capitaliste de la planète et de ses habitants et donc de promouvoir une logique de développement non capitaliste et non productiviste. Remplacer la compétition par la coopération, remplacer toutes les sources d'énergie polluantes et destructrices de la planète par des sources d'énergie renouvelables et respectueuses de la nature et des hommes. Idem pour l'agriculture, la pèche etc. Nous voyons bien qu'il ne s'agit pas d'une question de leadership ou de stratégie électorale. Pensez-vous qu'un tel débat puisse être engagé par la direction du PCF actuellement ?
Bonjour à tous
Une seule chose compte, la réussite du FdG aux Européennes et son élargissement jusqu'au Front du peuple. Les réunions publiques se passent très bien. Les médias dans leurs tableaux sondages ignorent toujours le FdG. Seulement quelques PS ont réalisé le message des municipales. Le gouvernement cache honteusement la force du FdG. Les médias sont leurs complices. Les ponctions sur les foyers, retraits de toutes sortes allocations, impôts nouveaux, les fins de mois encore plus catastrophiques qu'avant, la sécu, les hôpitaux, martyrisées etc ont ouvert les yeux, même à ceux qui ont voté Hollande au 1er tour. Malheureusement Valls a réussi hier son mauvais coup, mais ne s'en sort pas avec les honneurs, c'est une claque qu'il a pris en pleine figure. Synthèse du vote, nombre de votants : 564. Nombre de suffrages exprimés : 497. Majorité absolue : 249. Pour l'adoption : 265. Contre : 232. Des paroles mais pas d'actes, pour certains PS (3 seulement ont voté NON, + 41 abstentions.
Chaque frémissement dans le PC ne doit pas être interprété comme représentant tout le PC. C'est non seulement erroné, mais parfaitement contre-productif pour le Front de Gauche. Comme tout parti, tout mouvement, d'une certaine importance, le PC est traversé par des courants (ou tendances, appelez-les comme vous voulez). A l'intérieur du PC certains ont la nostalgie d'une époque où ils représentaient "seuls" la vraie gauche, d'abord autonomes, puis alliés majoritaires avec la fausse gauche, puis alliés minoritaires... avec les contraintes électoral(ist)es du système majoritaire. Le centralisme démocratique a disparu. Certains ici le regrettent-ils ? Les positions exprimées avec lesquelles on n'est pas d'accord ont vocation à être réfutées, pourvu qu'on ne passe pas ensuite son temps à se chamailler pour des virgules en oubliant l'essentiel, qui reste la croissance et le renforcement du FdG. J'ai lu ici même qu'une élue du PG à Grenoble aurait appelé à voter PS. Va-t-on, pour autant, dénoncer en bloc le PG ?