30avr 14

Tout s’accélère !

Ce billet a été lu 32  137 fois.

Je jette ces lignes chemin faisant entre Narbonne et Sète, dans la nuit. J’affinerai sans doute chemin faisant. Mais comme tout s’accélère en ce moment ! Le gouvernement Valls a réussi à perdre son principal allié corps et bien dès sa création. Puis dix députés qui ne lui ont pas voté la confiance. A présent, il a encore perdu trente députés de plus dans son propre parti ! Ils s’ajoutent à ceux du Front de Gauche, aux écologistes pour s’abstenir ou voter contre. A noter : un autre allié perdu : le MRC ! Le plus grand diviseur de la gauche est en place. Son destin est scellé. Jamais la droite politique ou médiatique ne lui attribuera un autre usage que de lui faire désorganiser la gauche. Et la gauche va le rejeter de jour en jour. Rendez-vous pour le coup de grâce aux européennes. Raison de plus pour redoubler d’unité et d’ouverture au Front de Gauche. Mais dans l’immédiat, l’essentiel du point de vue du long terme c’est l’énorme affaire Alstom. Et comme elle intervient alors même que le gouvernement présente un plan d’austérité qui aggrave la division des élus et des partis de la victoire de 2012, la conjonction de ces deux situations fait sens. C’est tout un monde mental et toute une construction politique aberrante en France et en Europe qui coule le bateau national aux sons d’un orchestre eurobéat et atlantiste qui ne se rend même plus compte de la frontière entre complicité et trahison. Choisir à qui brader le fleuron de l’industrie du futur n’est pas un choix, c’est une capitulation sans condition. Je viens sur le dossier Alstom. Ne laissons pas faire ce honteux désastre. Mais d’abord, comprenons. Je vous propose ici un argumentaire qui vous permet d’informer à votre tour et surtout de bien saisir à quel point le cas Alstom prouve la force de toute notre analyse depuis le diagnostic jusqu’aux solutions.

Mais il est vrai que cette semaine, toute la situation politique a poussé ses curseurs vers le rouge. De la paix et de la guerre, pour l’instant ce sont les risques de guerre qui ont augmenté. A mesure que les Etats-Unis ont encouragé l’équipe d’énergumènes qui constituent les autorités de fait de l’Ukraine. La visite du directeur de la CIA à Kiev était consternante. Quel besoin d’afficher ce qui se fait d’habitude par « Skype » ? Précisément, il s’agissait de cela : afficher. J’en parle. Mais convenons qu’on ne pouvait imaginer concours de circonstances plus effrayant que cette conjonction entre une guerre civile commençante et l’anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.  

Y-a-t-il un dénouement possible autre que désastreux ? Toutes les dimensions de la situation peuvent fusionner en un processus unique. Une catastrophe peut venir d’Ukraine, que ce soit sous forme militaire ou sous forme d’effet financier domino comme un résultat des ineptes « sanctions économiques » décidées par les USA et leurs caniches européens. L’absurde politique d’austérité peut générer une chaîne de désastres dans l’économie productive qui nous rendraient encore davantage dépendants de décisions extérieures. Et ainsi de suite. Crûment, on peut dire que, pour l’instant, nous n’avons pas la main, loin de là. Le pire crime de cette équipe gouvernementale est d’avoir donné tant d’air, d’espace et de légitimation aux thèses les plus grossières de la droite. Immigration, politique économique, laïcité, toutes les transgressions de la droite par rapport à la tradition globale de la France née de la Libération ont été validées. La nouvelle hégémonie culturelle des élites sociales et de la sphère médiatique est entièrement sous contrôle néolibéral. Le centre de gravité de la vie officielle du pays a été brutalement poussé à droite et au-delà. Pour autant, la force de résistance politique n’a cessé de faire son œuvre. La stabilité politico-sociale de l’action du Front de Gauche a été un levier. Une buttée d’arrêt. Mais l’autre branche de la tenaille, bien plus active et puissante est la répulsion qu’exerce sur l’ensemble du système de la gauche la politique économique de droite du gouvernement. L'équipe Hollande-Valls a démultiplié les causes de division de la gauche. Après le groupe parlementaire du Front de Gauche entré dans l’abstention avant le vote contre la confiance, c’est au tour des Verts, et a présent d’une partie significative du bureau national et du groupe socialiste à l'Assemblée. Cette pente est irréversible. Elle vient à la rencontre des frustrations infinies de la population. C’est cette histoire-là, ce double rapprochement qui vise à faire naître une opposition de gauche politique et sociale, à laquelle nous travaillons. Les ingrédients sont là. Le mouvement est engagé. Et tout a été si vite ! Si bien qu’à notre tour, Front de Gauche, à peine né nous devons déjà nous remettre en cause aussi profondément que les nouveaux contours politiques y obligent.   

De quoi Alstom est le nom

Le pillage en cours d'Alstom révèle une double impasse : celle du capitalisme financier et celle de l'Europe de l'austérité et de la concurrence. Avant d'entrer dans le détail des causes de ce désastre, rappelons le35 caractère stratégique de ce groupe. Pour notre pays et pour nous, du point de vue de la mise en œuvre de notre programme. Alstom permet à la France d'être leader mondial dans deux domaines essentiels pour l'avenir : le train à grande vitesse et les équipements hydro-électriques. Deux activités directement liées à la mise en œuvre de notre politique écologique du transport et de l'énergie. Alstom permet aussi à la France d'avoir une autonomie technologique et productive en matière d'éoliennes et d'hydroliennes mais également dans la maintenance de toutes les centrales électriques, qu'elles soient thermiques ou nucléaires. En janvier 2012, j'ai visité, à l'invitation des syndicalistes d'Alstom, l'atelier des ailettes qui produit à Belfort les pièces les plus délicates des turbines. Un savoir-faire décisif pour l'avancée technologique de la France en matière d'énergies renouvelables, qu'elles soient éoliennes ou marines. Pas de transition écologique de la production d’énergie sans ces outils. Ce n'est donc pas rien que d'envisager de démanteler ce groupe pour en vendre l'essentiel à l'un ou l'autre de ses principaux concurrents mondiaux : General Electric ou Siemens. Outre l'enjeu de maîtrise technologique, se pose aussi un enjeu géopolitique quand il s'agit de maintenance de centrales nucléaires ou de barrages.

A court terme, Alstom est confronté à une double impasse en forme de cercle vicieux. Son carnet de commandes n'est pas assez rempli. Ses investissements sont insuffisants. Dans les deux cas la situation n’est aucunement imputable aux refrains du gouvernement et du MEDEF sur les difficultés des entreprises. 32Au contraire, on y trouve une validation quasi chimiquement pure de nos diagnostics économiques.

La faiblesse du carnet de commandes résulte directement des choix de l'Europe en faveur de l’austérité, de l'euro fort et de la libéralisation du marché de l'énergie. Tout ce que nous avons dénoncé sans relâche. Les plans d'austérité ont fait chuter les commandes publiques de trains, tramways et bus fabriqués par Alstom. Ils ont aussi ralenti les plans d'équipements en énergies renouvelables, et en particulier les installations de parcs éoliens et hydroliens. Quant aux exportations de tous ces matériels à l'étranger, elles ont été plombées, en particulier dans les pays émergents, par la hausse de 10 % de l'euro depuis un an. Le résultat de ce cocktail explosif de concurrence, d'austérité et d'euro fort est une chute du chiffre d'affaires d'Alstom. La libéralisation du marché de l'électricité a aggravé la baisse des 20ainvestissements faute de planification écologique. C'est exactement au même sous-investissement que conduira dans le rail la poursuite de la libéralisation avec le 4ème paquet de directives ferroviaires européennes.

Principal concurrent mondial d'Alstom et surtout de Siemens, General Electric ne connaît pas les mêmes difficultés car il bénéficie de conditions politiques et économiques totalement différentes : il s'appuie sur un protectionnisme commercial qui lui garantit les commandes des Etats-Unis. Et il bénéficie de larges soutiens financiers grâce à la banque qu'il a créée et qui est massivement refinancée par la Réserve fédérale. C’est exactement ce que nous disons et expliquons à longueur d’année pendant que les pédants bavardent sur le « coût du travail », le nécessaire « choc de compétitivité » et ainsi de suite.

Alstom : le coût du capital

En fait Alstom montre de manière quasi caricaturale que c’est le coût du capital le problème de l’industrie et non le coût du travail comme le pleurnichent les officiels. Ici, la baisse du chiffre d'affaires a aggravé une autre difficulté que rencontre Alstom depuis sa privatisation en 1987, son entrée en bourse en 1998 puis sa première liquidation-revente en 2003 : le manque de capitaux pour investir à long terme. Là, c'est 33directement la domination des marchés financiers qui est responsable. Les actionnaires privés n'ont cessé de siphonner la trésorerie de l'entreprise plutôt que de lui fournir les fonds propres nécessaires à ses investissements. Ainsi dès son arrivée sur les marchés financiers en 1999, Alstom a été plombée par ses anciens propriétaires, Alcatel et GEC qui ont prélevé sur elle un dividende de 5 milliards. Le sauvetage orchestré par Sarkozy en 2003 n’a pas résolu ce manque de fonds propres. Il s'est confirmé avec l'arrivée de Bouygues comme actionnaire principal. Mais notez ceci : après cette opération, Alstom a cependant accumulé 5,8 milliards de bénéfices ! Cela en 7 ans, de 2005 à 2012. Soit près d'un milliard par an. Si ces profits n'avaient pas été pillés par les actionnaires mais réinvestis, ils auraient largement permis à Alstom d'acquérir la solidité financière qui lui fait aujourd'hui défaut pour investir durablement. Alors ? Coût du travail ? Les actionnaires voyous ont aussi reçu dans cette affaire un coup de main de leur allié habituel sur les marchés : les agences de notation. Jeudi, l'agence de notation Standard and Poor's a dégradé la note d'Alstom à BBB-. Cette attaque de l'agence états-unienne est arrivée exactement au moment où General Electric présentait son offre de rachat d'Alstom. On a donc assisté à une parfaite synergie de la finance états-unienne pour déferler sur le groupe français.

Les solutions actuellement présentées de vente à la découpe au profit de General Electric ou Siemens ne résoudraient nullement ces problèmes. Puisqu’il s’agit dans les deux offres de concurrents directs, le rachat conduirait nécessairement à la liquidation d'une partie des activités. C'est particulièrement évident pour Siemens, dont les turbines pour les centrales électriques sont en concurrence directe avec celles d'Alstom. Le groupe allemand essaie d'ailleurs depuis des années de faire perdre des parts de marché à37 son concurrent français. Le très sérieux quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung reconnaît même qu'on "peut difficilement imaginer comment, après des décennies de rivalité entretenue de la manière la plus âpre, pourrait émerger une culture d'entreprise commune entre Alstom et Siemens". Le discours actuel sur un Airbus de l'énergie est donc un pur artifice de communication servi par le gouvernement. Quant à la contrepartie proposée par Siemens pour faire main basse sur la branche énergie qui représente 75 % d'Alstom, elle est ridicule. Siemens propose de céder au groupe français une partie de ses activités ferroviaires et en particulier son train à grande vitesse. Mais Alstom n'a nullement besoin de ce segment sur lequel il est déjà leader mondial. D'autant que le train à grande vitesse de Siemens accumule les difficultés techniques et n'a pratiquement pas de clients. Les seuls trains compétitifs que Siemens produit sont des trains régionaux et urbains que le groupe prétendait garder. Si Siemens fait donc mine de vouloir s'associer de manière coopérative avec Alstom aujourd'hui, c'est uniquement pour éviter de donner à l'autre concurrent, General Electric une taille critique dangereuse en Europe. D’autant que la perspective du Grand Marché Transatlantique ouvrirait à ce concurrent un espace juridique et commercial qu’il n’a pas forcément aujourd’hui.

Il faut nationaliser Alstom

En tant que garant de l'intérêt général, l'Etat ne devrait nullement prendre parti dans la compétition entre concurrents privés mais faire prévaloir le long terme en nationalisant Alstom. Cette nationalisation permettrait de construire des synergies industrielles fortes avec d'autres entreprises publiques qui sont ses clients, notamment EDF et la SNCF. C’est d’autant plus évident que l’entreprise fonctionne sur un large volant de commandes publiques. Ainsi, 60 % du matériel roulant vendu est de la commande publique. C'est la condition d'une relance de l'investissement public au service de l'emploi dans cette entreprise stratégique.36

L’abandon d’Alstom aux logiques de la concurrence libre et non faussée montre comment cette logique conduit à des concentrations sans rapport avec l’intérêt général. Elle nous permet de bien faire comprendre comment la relance écologique de l’activité est un outil de développement de l’industrie et des techniques de pointe et non la lamentable caricature qui en est faite habituellement avec l’image stupide du prétendu « retour aux cavernes et à la bougie ». Alstom touche au cœur de l’identité industrielle de la France et de son futur écologique. Qu’elle soit bradée n’est pas une erreur ni même une faute, c’est un crime. Il relève de la trahison. L’article 410-1 du code pénal punit l’atteinte aux intérêts fondamentaux économique du pays. Il faudra s’en souvenir en fonction de la décision qui sera prise dans les prochains jours. Il faut défendre l’entreprise bec et ongle et profiter de la crise déclenchée par ses propriétaires pour reformuler le projet du pôle public de l’énergie développé par le programme « L’humain d’abord ».

L'Ukraine : le danger d'avalanche

On voit bien, à mesure que les jours passent, combien la thèse européenne et nord-américaine est en réalité un montage comparable à ceux qui ont servi de prétexte au déclenchement des autres guerres impériales de l’Otan. Même « le Monde », journal ami de toutes les guerres américaines, a dorénavant du mal à cacher les gros doutes qui pèsent désormais sur l’identité réelle des massacreurs de la place Maidan. La presse allemande a en effet levé un gros lièvre sur le sujet. Sommes-nous surpris ? Non, puisque c’est dorénavant si banal. Les connaisseurs y retrouvent l’essentiel des méthodes traditionnelles de la provocation déjà mise en œuvre en Irak et ailleurs pour appuyer la propagande des organes de presse chargés de préparer les opinions aux interventions militaires. C’est d’ailleurs aussi la méthode qui est infligée actuellement au Venezuela, où les snipers sont eux aussi liés aux milices fascistes. Ils tuent eux aussi indistinctement des policiers anti-émeutes, des contre manifestants, sans oublier quelques-uns des autres ultra droitiers victimes de règlements de compte entre sectes d’extrême droite. Sur place, tout le monde le sait et le condamne, même à droite. Mais à Paris, les journaux sous influence peuvent donc pousser leurs habituels cris d’orfraie. De cette contradiction entre un engagement partisan ardent et la prétention à se dire « indépendants et objectifs » résultent les scènes de violences internes comme celle qui conduit « Libération » à censurer un de ses propres chroniqueurs, Pierre Marcelle, parce qu’il ose s’interroger sur la crédibilité des refrains des vaches sacrées telles que Guetta et Duhamel, les deux bouddhas aigres qui gardent les frontières de « l’Europe qui nous protège » !

La guerre de la communication est bien engagée. Voyez comment aucun organe de presse, exception faite de l’AFP, ne relaie mes questions sur l’engagement des forces navales françaises et des commandos de la DGSE en mer Noire. Pourquoi ? Devinez ? Les salles de rédaction, comme à chaque cas de guerre, sont directement sous le contrôle de l’état-major. Pour ma part je suis content que ces gens-là soient contrôlés, compte tenu de leur irresponsabilité et de leur point de vue systématiquement hostile à notre pays. Mais c’est une occasion de pointer très directement leur façon d’occulter une information aussi essentielle, quand je donne le nom des bâtiments de guerre, leur taille, leur mission. Par contre, si je dis un mot plus haut que l’autre, on sait ce qui se passe. Tel est le système médiatique français.


136 commentaires à “Tout s’accélère !”
» Flux RSS des commentaires de cet article
  1. Gilles dit :

    Bravo Jean-Luc ! Tu as peut-être réalisé un truc historique. En étant cheville ouvrière de la recomposition de la gauche démocratique en France. Le PS malgré sa puissance est en route vers une destruction annoncée. Façon Parti Radical à la fin de la 3ème et 4ème république. C'est avec émotion que je dis "au-revoir" au vieux PS. Et "bonjour" à un "parti-de-gauche" dont le nom et les contours encors flous vont se dessiner plus vite qu'on ne le croit. Il fallait y croire. C'est pas fait. Mais ça commence à sentir bon dans l'air.

  2. liberda25 dit :

    Pensée honnête, analyse indéfectible, notre plus beau fleuron s'envole et survole, très loin devant, très au-dessus des masses. N'oubliez pas ces masses qui se sentent orphelines, elles sont les bras et les jambes, elles sont fragiles et une partie s'est déjà fait récupérer. Un cerveau sans oreilles sur l'extérieur ne peut que se perdre. Quel est le programme, aujourd'hui ? Foin de manifestations stériles !

  3. Nicks dit :

    La question de la sortie ou non de l'euro est sans doute essentielle mais elle ne peut se départir d'une autre qui la recouvre : veut-on que les citoyens soient souverains et qu'ils puissent décider selon des institutions qu'ils auront librement choisies, quelle politique ils veulent voir appliquer et/ou appliquer eux-même ? Le souverainisme ne doit pas être un terme négatif car il est l'essence de la démocratie. C'est sur cette question globale et fondamentale qu'il faut que le FdG soit lisible. Alors la question de l'euro en découlera naturellement, soit par la pression qu'un gouvernement souverainiste appliquera à l'échelle de l'Union, soit par la décision qu'il prendra en accord avec le peuple consulté, pour éventuellement en sortir, partiellement ou totalement. C'est aussi par cette clarté de positionnement que des alliances de circonstances, qui m'apparaissent nécessaires pour faire le nombre face à la coalition des partis dits de gouvernement, pourront être recherchées avec d'autres souverainistes républicains. Comme le CNR, nous avons un projet de progrès social, comme lui nous devons d'abord unifier la résistance pour espérer le voir réalisé.

  4. roland011 dit :

    L'Euro : Pour mon compte, c'est Sapir, Lordon et suivant qui ont raison. Et comme ils le disent tous "c'est une condition nécessaire mais pas suffisante". Je pense que sur la Monnaie quelques progrès ont été fait mais pas suffisamment.
    La monnaie est le pivot de la souveraineté (pas souverainiste) et donc sa réappropriation par "le souverain", l'analyse de Lordon (pas nouvelle) est capitale. Le PG et autres composantes du FdG doivent s'émanciper de "la pensée dominante" véhiculée par LES droites européistes et poursuivre les avancées déjà faites. La monnaie n'est pas neutre. Il est assez croquignolesque de constater que ceux qui s'étaient prononcés contre (avec raison) a une époque vont se retrouver bien seuls a défendre cette incongruité mal foutue et mal pensée, qui nous conduit a la ruine totale, l'Euro n'étant évidement pas seul en cause, les politiques de dérégulation généralisées, les bas salaires, la globalisation, pour résumer, voulue et assumée par les gouvernement depuis plus de 40 ans - globalement coupable. Mais ça va tanguer sévère, il faudra un gouvernement costaud et déterminé bien soutenu par le souverain !

  5. Jocy dit :

    J'ai vu les dernières vidéos de vos passages dans les différents médias. Je voulais vous saluer pour le travail sur vous-même que vous avez réussi, contrôler votre fougue, pour répondre calmement et plus posément à ces " journalistes". Bravo ! Et maintenant, je note une différence d'écoute et plus de respect envers votre personne, et vos propos, de la part de ces gens là. Evidemment, "ils" sentent que les temps changent, d'ici quelques temps "ils" seront aussi à vos bottes... ce sera la VIe République ! Merci à vous Mr Jean-Luc Mélenchon !

  6. isabel. t dit :

    Le capitalisme porte la guerre comme une nuée porte l'orage. La propriété foncière est mère d'inégalité et brutalité. Il ne peut y avoir de révolution que la ou il y a conscience. Jean Jaures. Merci Jean luc pour toutes ces informations et interventions. A quand le réveil du peuple ? Il est clair que portez haut et fort et dénoncez ce qui va se passer. Vorte courage et votre honnêteté est incontestable. Il y a tant de merveilles sur cette planète !

  7. Alkante dit :

    Je crois qu'il est nécessaire de préparer, mener et coordonner une action rapide pour empêcher le démantèlement d'Alstom. Cette société, comme bien d'autres, est, et pas seulement pour une majorité de gens de gauche, l'une des vitrines du savoir faire français et, disons le, d’orgueil et de fierté nationale. Compte-tenu du climat délétère entretenu par ce gouvernement, ses (ces)technocrates et cette médiacratie poisseuse, de leur soumission à l'oligarchie financière, ne pourrait-on pas développer au travers d'un collectif, une forme d'OPA populaire avec, en toile de fond, les thèmes de "L'Humain d'abord" et de la reconversion écologique comme sujets de réflexions sur les possibilités d’évolutions de cette entreprise. En faire un véritable symbole de qu'il est possible de faire. Plus que jamais, maintenant, résistance, active et passive. On ne lâche rein.

  8. chris_84 dit :

    Bravo pour ce dernier interview ! Vous êtes clairvoyant, vous méritez la confiance que l'on vous porte ! çà fait plaisir de voir çà.

  9. Jean-François91 dit :

    En démocratie, il n'y a qu'un souverain : le peuple. Mais après toutes les filouteries introduites au nom de l'Europe, une question se pose. Le peuple est souverain sur quoi ? Sur la couleur des abribus, tandis qu'on laisserait la politique monétaire aux experts du capital ? Dans le modèle ordo-libéral actuel, c'est « Touche pas au grisbi !». Des domaines vitaux sont soustraits au pouvoir du peuple qui n'a que le droit d'en subir les conséquences désastreuses. Privé de souveraineté sur ce qui touche à sa vie, le peuple n'est tout simplement plus souverain. Place au peuple !, c'est retrouver la pleine souveraineté. S'il faut attendre que tous les peuples revendiquent, comme disait Keynes, on peut craindre que nous soyons tous morts quand ça se produira. Alors oui, il faut que la question de la sortie de l'euro soit discutée, et préparée, d'abord comme moyen de pression pour réformer la BCE, puis pour préparer une dissolution en bon ordre, préférable à une explosion.

  10. educpop dit :

    Tellement de gens s'accordent à dire que la cession d'Alstom relève de la haute trahison, que le fait de respecter encore le statut d'un gouvernement qui fait cela signifie qu'on respecte des traîtres. Il y a une différence entre l'attitude citoyenne qui consiste à respecter les institutions même quand on est dans l'opposition, et l'acceptation d'un lien de subordination avec ceux qui commettent une forfaiture. Si la gentillesse et la patience consistent à habiller tout ça pour que la situation ne paraîsse pas dramatiquement figée, parions que quand les conséquences de tout cela se feront vraiment sentir, nous serons dans un tel état que seule une action dépourvue de tout compromis nous permettra de survivre. Cela arrive en ce moment ailleurs. La prochaine marche doit conduire nos pas devant les palais où se protège un régime totalitaire, que leurs serviteurs appellent gouvernement de gauche. Plus c'est gros plus ça marche, mais on pourrait déferler sur ces défenses mesquines, c'est une sorte de ligne maginot , qu'une pseudo élite auto proclamée croit capable de contenir l'élan du peuple souverain.

  11. jeff dit :

    @Michel E (92)
    Je n'ai jamais soutenu l'actuel "gouvernement" de Kiev et je sais hélas qu'il est truffé de milices et partis extrémistes soutenus par la CIA. Mais étant en relation quotidienne avec des ressortissants ukrainiens habitant Kiev il est aisé de constater à quel point les gens sont manipulés en tous sens. Certains pro-russes seraient (je n'en suis pas certain) payés par Moscou et par ailleurs des activistes pro-US (cia) ont semble-t-il été repérés à Kiev. Je ne suis certain de rien mais le monde n'est pas aussi manichéen qu'ont voudrait nous le faire croire. Je tente de m'informer au mieux en évitant de me laisser prendre à la rhétorique de la presse occidentale et je constate qu'hormis les minorités agissantes, la majeure partie des ukrainiens veut la paix. Poutine rêve de grandeur et le fait qu'il ne soit pas le seul ne l'exonère pas de ses responsabilités. Pour ce qui est de l'Europe, celle-ci n'existe pas et c'est bien dommage. Si l'Ukraine devait être envahie par des troupes russes, l'agresseur serait clairement identifié et impardonnable. N'oublions pas que ce risque est réel.

    [Edit webmestre : Vos supputations vont au delà du simple exercice de commentaire. Vous avez indiqué que vous n'étiez pas d'accord avec les faits exposés par Jean-Luc Mélenchon. Dont acte. Il n'est donc pas utile que vous continuiez à infliger à tout le monde vos explication fondées sur le fait que "vous n'êtes certain de rien", comme vous le dites vous même. Et cela vaut pour vos contradicteurs qui n'en savent pas plus.]

  12. Denis F dit :

    À lire sur rue 89, Jean-Philippe Tanguy est un mec très bien, hélas il n'est pas de notre bord de route, son article explique et éclaire parfaitement la situation réelle d'Alstom et de l'industrie française. Si les responsables ne comprennent pas qu'il faille impérativement faire quelque chose, alors, tous nos projets, notre programme "l'humain d'abord" et l'éco-socialisme sont à considérer comme des objets mort-nés. Que nos leaders donnent les mots d'ordres de lutte et de bagarre séance tenante, rien n'est plus important alors actuel. Tous les syndicats de l'industrie française se doivent de mobiliser tout azimut, c'est tout de même leur raison d'être, que de protéger l'outil France.

  13. tchoo dit :

    L'explication pour Alstom tient là L’offre de l’américain, "l’OPA amicale" est rassemblée dans un document de 120 pages dont l’existence est révélée jeudi 28. Dans la journée, l’action d’Alstom gagne 20% et la valeur des actions de Bouygues grimpe de 400 millions. C'est cela et uniquement cela qui motive le PDG de cette entreprise, comme trop souvent désormais. C'est cela la financiarisation de l'économie, de l'entreprise, où le profit actionarial n'est que le seul moteur quelqu'en soit les conséquences, et les ministres solfériniens ne pèsent rien face à cela.

  14. Tina dit :

    Il y a la force dissuasive nucléaire (qui reste dissuasive tant qu'elle ne frappe personne... sinon c'est la guerre massive). Il y a la force industrielle dans des secteurs stratégiques comme Alstom, qui protège la France contre des attaques étrangères malveillantes par les temps qui courent. Alstom vendu à d'autre, quel qu'il soit, européen ou pas, c'est vendu tout court et perdu. Pour la France et ses projets d'avenir. Qu'est ce qu'un pays sans autonomie industrielle et sans ses ingénieurs ? Une colonie soumise à ses maîtres (financiers, spéculateurs et autres grands esprits si dignes de respect car arrosant les puissants qui nous dirigent). C'était bien la peine de nous vendre le nucléaire militaire comme une protection suprême. L'argent reste l'arme absolue et il ne connait rien qui puisse le dissuader de nuire. L'Humain d'abord est un programme politique qui propose autre chose que la médiocrité et l'indignité ambiante. L'ambition collective existe aussi, n'en déplaise aux ambitieux tout court.

  15. Lours dit :

    Perdre en effet Alstom alors qu'il faudrait avoir le pied à la planche pour engager la transition énergétique n'est pas une erreur politique c'est une faute grave. Ce gouvernement est à l'agonie et nous avec. Sur le coût du travail je voudrais faire référence à un reportage d'Envoyé Spécial il y a une semaine qui montre très bien que le cout du travail en France ou en Asie n'est en rien le problème des prix sur les produits. 0,2 € ou 2€ de travail sur un tee-shirt vendu à 15€ n'est pas fondamentalement la question. La question des marges crapuleuses imposées par le marketing au service du capital est à dénoncer. C'est une pratique apprise sur les bancs même des écoles de commerce sans aucune considération sociale.

  16. Fred dit :

    Grande nouvelle, le poste en charge de l'"extrême gauche" va être supprimé au Monde avec ceux du poste Logement et exclusion ainsi que du poste Économie sociale et solidaire et fin du poste Banlieue. On se souvient du départ d'Hervé Kempf qui en dit long sur leurs préoccupations écologistes. Enfin débarrassés des commentaires de nos "amis".

  17. Pierre du 87 dit :

    Aujourd'hui 4 mai le journal Le Monde se surpasse. 10 articles sur la page d'accueil "politique" consacré à l’extrême droite. Le concours "Le Pen dans Le Monde" se poursuit. Le quotidien de révérence prépare les prochaines élections.

  18. olivier. A dit :

    Il est plus facile de mentir que de dire la vérité, plus facile de trahir que de rester fidèle, plus facile d'oublier que de s'engager. Certains ont choisi la facilité alors que d'autres ont compris que le bonheur se gagne dans la difficulté. Merci Jean-Luc pour votre courage et votre ténacité. Vous donnez sans contre partie, ce qui fait de vous un homme exceptionnel et qui amènera la victoire dans ce pays. Le capitalisme que je hais finira bien par laisser place au partage. Entre le passé où sont nos souvenirs et l'avenir où sont les espérances, il y a le présent. L'homme de coeur que vous êtes et votre passion pour l'attachement de l'humain est inné chez vous comme beaucoup d'entre nous ici. Gardons en mémoire Jean Jaurès : "c'est en allant vers la mer que le fleuve reste fidèle à sa source".

  19. Empathie dit :

    Jean-Luc, dans la rubrique Arguments tu nous fais part de Six ans de lutte contre le Grand Marché Transatlantique (encadré en haut à droite de cette page), pourrais-tu de même nous donner ton point de vue sur le TISA (Trade in Services Agreement) ou en français Accord sur le Commerce des Services (ACS) et qui est également en cours de négociation ? Merci.

  20. edrobal dit :

    Et qui a dit "votez Hollande pour chasser Sarkozy" ? Je me félicite chaque jour un peu plus de ne pas l'avoir fait. Mais je commence à me dire qu'il aurait mieux valu avoir Sarkozy. Aurait-il fait pire ? Au moins, toutes ces saloperies ne serait pas mises au crédit de la "gauche".

  21. chris_84 dit :

    Merci à Denis_F pour le lien de Rue89 en 113. Tout cela est édifiant. Il y a une urgence dans ce pays de reprendre les choses en main. Mr Tanguy n'est peut-être pas du même bord, mais il voit juste. Le CNR a réussi l'exploit en son temps de coaliser des sensibilités différentes, dans l'intérêt de la nation, pour d'une part combattre l'envahisseur mais aussi et surtout établir un programme visionnaire sans lequel le but politique du combat n'aurait pas existé. Il est urgent pour la France que les gens conscients de ces enjeux, conscients qu'il y a une véritable guerre économique qui se livre aujourd'hui contre les citoyens, conscients de ces enjeux, réussissent à coaliser large dans l'intérêt de la France.
    Je suis abasourdi des déclarations de Mr Paul du PS, faisant partie des 41 PS "dissidents" (dissident ou faire-valoir ?) et qui s'est empressé de repousser les proposicions d'autonomisation de Mr Mélenchon. On n'est pas prêt d'avancer.

  22. MEIER dit :

    Capitalisme, libéralisme, sociale démocratie, parti socialiste allié du MEDEF et du libéralisme qui jetent des millions de gens dans la misère, FN qui a les médias de tous poils à ses pieds, pour contrer la lente decente des socialos et servir d'épouvantail au moment voulu. Je hais ces pourfendeurs de la liberté, du droit à vivre dans la dignité, de la solidarité. Ils sont là pour engraisser les ventrus du capitalisme, du libéralisme et pour rien d'autre. Je ne sais plus quel révolutionnaire a dit "Le Parti socialiste est le plus grand ennemi de la classe ouvrière". Et combien il a raison ! Les gens dans le désespoir, la misère déçus par le PS (Je n'en fais pas partie, n'ayant jamais voté socialiste) se retournent vers le pire, l'inommable, le parti de la haine, de l'intolérance,le FN. Rien que pour cela, on se rappelle Mitterand, qui a fait médiatiser à outrance le FN, et leur propension à faire et chercher la guerre partout dans le monde, je ne voterai jamais pour le PS et je les combattrai tout comme je combats le FN, chaque jour. Nationalisation d'Alstom, bien entendu. S'il y a un homme politique en qui j'ai confiance, c'est Jean-Luc Mélenchon.

  23. calame dit :

    Pourquoi les syndicats et le Front de gauche n'appellent-ils pas à une grande manifestation de soutient aux travailleurs d'Alstom un dimanche à Belfort avec comme mot d'ordre "nationalisons Alstom". Ca aurait un grand retentissement dans le monde ouvrier et au niveau européen. Nous faisons bien des cars pour des manifs à Paris alors pourquoi pas pour Belfort ? Le Front de gauche devrait être à l'avant garde des luttes en action pas seulement en paroles.

  24. Lelong dit :

    @ Erdobal 121
    Il faut quand même voir un avantage dans la situation, cher payé mais primordial, Hollande est démasqué aux yeux de l'opinion publique et le PS avec lui.

  25. Jean-François91 dit :

    @121 erdrobal
    Sarkozy réélu réussirait à faire pire (si, si c'est possible). Mais surtout les solfériniens continueraient de faire illusion en prenant des postures oppositionnelles. Aujourd'hui, des yeux sont en train de se dessiller, hélas trop lentement, c'est un processus souvent très long que de reconnaître que l'on s'est laissé berner pendant si longtemps. Au moins le processus est entamé, mais bien des facteurs influent sur sa vitesse. Le travail du Front de Gauche en est un, mais pas le seul. Pour remettre en cause des croyances, la raison n'est pas toujours très puissante... mais nous n'avons rien d'autre.

  26. Nicks dit :

    La propagande occidentale sur l'Ukraine atteint des proportions jamais vues. L'Irak passe pour un aimable chantier de communication orientée à côté. Il faut bien saisir les conséquences que cela peut avoir. Certes la Russie est bien loin de constituer un modèle mais elle représente un contre-pouvoir à l'empire américain, que celui-ci ne peut accepter. Or nous Français n'avons pas à choisir un camp dans cette affaire car nos intérêts ne se confondent pas avec ceux des Etats-Unis. Pourtant la presse nous y incite très lourdement, à tel point que sur le drame d'Odessa, il est bien difficile de trouver mention de la présence très active des milices néo-nazies du secteur droit, indirectement (du moins faut-il espérer que ce ne soit pas directement) soutenues par les occidentaux et qui portent une large responsabilité de la catastrophe survenue dans le bâtiment syndical qui a été incendié. C'est à vomir. Sur cette question, je conseille le blog Les crises, qui tente, parfois de façon un chouïa systématique mais malgré tout très informative, d'équilibrer l'information.

  27. Michel Matain dit :

    @ 124 calame
    Pourquoi les syndicats et le Front de gauche n'appellent-ils pas à une grande manifestation de soutient aux travailleurs d'Alstom un dimanche à Belfort avec comme mot d'ordre "nationalisons Alstom".

    Tout à fait d'accord. Et pourquoi ne pas coupler notre campagne pour les européennes d'une pétition du Front de Gauche pour la nationalisation d'Alstom ? Les premières signatures seraient portées par les dirigeants du Front de Gauche directement à l'Elysée deux ou trois jours avant le 25 mai. Histoire de faire le buzz...

  28. NICO 75 dit :

    D'accord avec ceux qui proposent une action forte pour la nationalisation d'Amstom. Ne trainons pas. Vite une manif a Paris devant le ministère.

  29. jpp2coutras dit :

    Bonne intervention sur Itélé. Le ton s'améliore nettement. Commencent-ils à comprendre?
    Nos zélites européennes seraient les caniches des étasuniens. Pourquoi tant de haine contre ces gentils toutous ? Les canidés du système ne sont pas forcément des caniches avec collier de contention en or, mais sont plutôt dressés par la caste de l'argent roi comme des chiens de berger rassemblant le troupeau dans les enclos conçus pour tondre les moutons. Ce soir sur LCP 20h30 "les nouveaux chiens de garde" sont au programme. Les lignes bougent. Lentement mais sûrement.

  30. edrobal dit :

    "Les lignes bougent" parait-il. On verra cela à la prochaine élection. Je suis moins optimiste. Je pense que la majorité des électeurs ne font pas la différence entre le parti solférinien et la vrai gauche. Surtout quand Mélenchon parle encore de l'autre gauche. La confusion est totale et on s'étonne que le FN soit toujours devant.

  31. Gudi17 dit :

    1er Mai à la Rochelle. Environ 300 personnes. Pour Alstom, une personne présente en la qualité du secrétaire CGT de l'usine d'Aytré (à côté de La Rochelle). Dur, dur.

  32. giuseppe dit :

    Bonsoir
    D'accord pour faire un grand RdV de manifestation appelé par le FdG et d'autres (NPA, etc.) de la vraie gauche évidemment à Belfort devant Alstom. Franchement cela sreait grand d'avoir plusieurs dizaines de milliers de personnes devant leurs usines en ce lieu. Ne pas oublier que la presse économique étrangère ne nous oublie pas dans leurs journaux, nous Français et c'est important.

  33. theo.brun dit :

    Européennes, citation du FdG : certains prônent la sortie de l’euro et la mise en œuvre de politiques de dévaluation compétitive......
    Et toute l'argumentation navigue ensuite entre ces 2 données. La problématique exposée est d'entrée de jeu viciée puisque la sortie de l'Euro serait selon le FdG que pour être plus compétitif. Sortir du piège de l'Euro pour en faire une monnaie commune me parait aller positivement au delà de la seule compétitivité !

  34. Verce Alain dit :

    Bonjour.
    Gardons nous raison et ne rêvons pas. En aucun cas les "dissidents" socialistes se tourneront vers le Front de Gauche, alors n'enjolivons pas trop leur mécontentement...

  35. Thérèse Chéry dit :

    Jean-Luc Mélenchon est le seul homme politique à avoir eu, depuis le début, une vision intelligente, rationnelle et humaine des évènements qui ont lieu en Ukraine. J'ai marqué le jour du 17 avril comme un jour où quelqu'un a eu le courage de poser la question sur la présence de navires de guerre français en mer Noire. On ne peut être que consterné par l'attitude belliqueuse du gouvernement et aussi par cette sorte de suffisance dans le ton des média par rapport à la Russie.
    Elvire

  36. DAYRE dit :

    Quel débat honteux hier ! Ni un communiste ni un FdG face a tous ces libéraux convaincus. Le brave Poutou a fait ce qu'il a pu mais l’infâme Calvi s'est moqué de lui ce qui a fait les choux gras de de Canal + dans le zapping. Quand allons nous manifester contre ces télés pourries publiques ou privées et refuser en bloc de payer la redevance ?


Blog basé sur Wordpress © 2009/2015 INFO Service - V3 Archive