28juil 14
Ces quelques lignes sont un message amical à ceux qui se donnent rendez-vous sur ce blog. Les dernières heures avant mon départ ont été bien remplies. J’ai beaucoup participé aux discussions qui se menaient entre nous à propos de la façon de manifester notre solidarité avec les gazaouis. Il fallait agir. Mais il fallait aussi éviter de tomber dans les pièges que Manuel Valls et François Hollande ont tendus sans relâche pour provoquer des incidents et criminaliser le mouvement de soutien. Dans tout le pays, à l’heure à laquelle j’écris, nous avons tenu le chemin de crête. L’admirable c’est évidemment le sang-froid magnifique des manifestants et en particulier des jeunes. Les provocateurs sont restés isolés et aucun des reportages, évidemment à charge, n’a pu mieux faire que de montrer des marginaux. Je renvoie aux textes et compte rendus publiés par le site du Parti de Gauche pour apprécier le travail accompli.
D’un autre côté, toutes sortes d’évènements privés m’ont aussi tenus éloigné de mon clavier. Au point d’avoir oublié de poster mon compte rendu de séance au parlement européen qui va donc aller rejoindre la masse des discours et articles non prononcés et non publiés. Une année d’absence pour fait de réunions, meeting et cavalcades électorales m’a encore laissé une masse de paperasses à traiter. Car, bien sûr, j’ai aussi une vie d’ayant droit et de contributeur divers. J’ai intérêt à avoir tout en ordre.
Un avatar récent m’a rappelé à l’ordre ! L’administration du Parlement n’avait pas enregistré a temps ma « déclaration d’intérêts financiers ». Je fus aussitôt traîné au pilori médiatique. En effet passait par là une de ces hyènes médiatiques qui tournent en permanence autour du troupeau pour voir s’il n’y a pas des bêtes malades à harceler. Elle se fit un devoir de publier « l’affaire ». Je fus donc dénoncé sur deux radios et par trois brèves (avec photo immondes cela va de soi) comme n’ayant pas rendu ma « déclaration d’intérêts financiers » avec tout ce qu’un tel terme peut susciter de sous-entendu. Ce fut mon accueil médiatique pour l’installation du nouveau Parlement ! Bien joué coco ! Bien sûr, j’avais rendu cette « déclaration ». Pourquoi ne l’aurais-je pas fait ? Elle est passionnante ! Je n’ai aucun intérêt financier à déclarer ! Et ainsi de suite. Si j’ai le blues ce n’est pas du combat politique, de ses difficultés et cruautés. C’est de devoir subir ça. Les photos pourries, les papiers insultants sans relâche, la bêtise à front de bœuf de ces gens malveillants et suintant d’aigreurs et de haine, qui ne lisent rien, ne s’intéressent à rien vraiment, et résument tout aux quatre phrases qu’ils arrivent à comprendre tout en prétendant que ce sont les « gens qui ne s’intéressent pas ».
Le traitement médiatique de mon « recul » devenu « retrait » puis « départ de la politique » est encore un chef d’œuvre à la gloire de cette caste médiatique, de son incurable panurgisme et de sa dérive irréversible vers l’industrie du spectacle. Quelques-uns d’entre vous m’interrogent : « mais pourquoi ne démentez-vous pas ? » Votre naïveté vous honore, mes amis. Pourquoi démentir alors qu’il suffit de lire le texte de l’interview publié pour se faire une idée exacte. En fait, vous ne comprenez pas le fond de l’affaire. Ceci n’est plus de l’information depuis longtemps. Juste un spectacle. Je n’ai pas eu une ligne dans « Libération » pour mes innombrables tentatives d’instaurer le débat sur l’avenir de l’humanité en mer. Mais j’ai eu la « une » entière pour « un coup de blues ». Au moins pour une fois les papiers n’étaient-ils pas insultants. Ne parlons pas du « Monde », pathétique, cent pour cent fiel et règlement de compte personnel. Démenti ou pas, la suite est déjà écrite : « la fausse sortie de Mélenchon ». Avec leur perversité habituelle « avouez que vous l’avez bien cherché ». Avec aussi l’inévitable confidence crapauteuse du « cadre communiste qui préfère rester anonyme » pour déclarer une saleté sur mon compte. Lequel n’existe pas, bien sûr, mais cela fait si vrai ! Et cela permet peut être de recueillir ensuite des répliques aigres. Ah ! Que le métier est excitant !
Je vais me retirer (pas me pendre) quinze jours dans un moulin à eau du douzième siècle (pas entrer au monastère) au bout d’un chemin de terre (pas d’un cimetière). Avec des amis très beaux qui prennent le risque de m’accueillir et de voir l’intimité de notre séjour violée si un voyeur traîne dans le coin. J’ai amené avec moi des romans qu’on m’a offert dans l’année au fil de mes haltes. Je baillerai aux corneilles, ou bien au milieu des milliers de livres qui garnissent les murs de pierre dans l’immense pièce à vivre du bâtiment central, ou bien depuis le chemin en surplomb d’où je surveillerai l’Aveyron qui vous emporte le regard au fil du courant. La rivière coule et chante sans pause, une chanson douce qui lisse le cœur bien vite et vous le fait comme une de ces pierres qui sont au fond de l’eau, bien rondes et vertes, émouvant restes ultimes d’un faux océan qui se creusa à quelques milliers de kilomètres de là. Le flux est toujours le plus fort. Il n’a même pas besoin d’être patient. Il lui suffit d’être. Je ne sais mieux faire pour vous dire un au revoir (provisoire ! provisoire !) que de publier ce texte sur Jaurès que le JDD m’a commandé à l’occasion de l’anniversaire de l’assassinat du tribun du peuple. Je suis reconnaissant à ce journal de m’avoir donné cette occasion de m’exprimer sur un sujet plus grand que moi. Ainsi faut-il vivre je pense.
Jaurès, reviens ! Ils ont changé de camp !
Tribune parue dans le JDD du 27 juillet 2014
À l’occasion du centenaire de l’assassinat, jeudi 31, de la figure socialiste, le coprésident du Parti de gauche, Jean-Luc Mélenchon, fustige François Hollande et Manuel Valls.
Jaurès ! Ils n'ont plus que ce nom à la bouche ! Sarkozy avant-hier, Le Pen hier, Hollande et Valls aujourd'hui! D'où leur vient cette audace? Pour reprendre les mots du tribun, s'ils se battent autant pour les cendres, c'est pour mieux étouffer la braise.
Manuel Valls voulait l'enrôler pour ses sordides cadeaux au Medef. Jaurès aurait « sans doute » voté le pacte de responsabilité, a-t-il osé ! Faire parler les morts pour endormir les vivants. L'arnaque ! Jaurès aurait plutôt affronté Valls comme il avait affronté son modèle, Georges Clemenceau, quand il fallait soutenir les travailleurs face à la répression.
Une chose est sûre. Jaurès n'était pas un gentil garçon. Il ne cherchait pas l'estime des mous. Vous imaginez François Hollande capable de dire comme lui à propos de la Révolution française : « Je ne veux pas faire à tous ces combattants qui m'interpellent une réponse évasive, hypocrite et poltronne. Je leur dis : "Ici, sous ce soleil de juin 1793 qui échauffe votre âpre bataille, je suis avec Robespierre, et c'est à côté de lui que je vais m'asseoir aux jacobins. Oui, je suis avec lui parce qu'il a à ce moment toute l'ampleur de la Révolution " »
Jean Jaurès avait obtenu une première loi fixant l'âge de la retraite à 65 ans. C'était en 1910. Hollande vient de le reporter à 66 ans, comme il s'en est vanté auprès de la Commission européenne. Un siècle après, Hollande a fait pire que la réforme de Sarkozy et défait ce que Jaurès et tant de générations de militants avaient arraché au prix de tant d'efforts.
Jean Jaurès n'était non plus pas l'inoffensif « réformiste » que décrit Manuel Valls pour mieux le couper de l'aspiration révolutionnaire. Fausse route. Jaurès n'opposait pas les deux, loin de là. Son discours de 1900 sur « les deux méthodes » le dit avec clarté. Jaurès voulait faire « dans la réforme, œuvre commençante de révolution ; car je ne suis pas un modéré, je suis avec vous un révolutionnaire ».
Contrairement à Jérôme Cahuzac, qui n'a « jamais cru » à la lutte des classes, Jean Jaurès l'identifiait : « Entre les deux classes, entre les deux groupes d'intérêts, c'est une lutte incessante du salarié, qui veut élever son salaire, et du capitaliste, qui veut le réduire ; du salarié, qui veut affirmer sa liberté, et du capitaliste qui veut le tenir dans la dépendance. »
Jaurès n'était pas un apôtre de la moralisation du capitalisme ni du « donnant-donnant » avec le grand patronat et autres sornettes élyséennes. Il prônait tout autre chose ! Nationalisations, coopératives, mutuelles… Jaurès laissait le soin aux travailleurs de définir la forme concrète que devrait prendre la propriété collective. Mais il en défendait fermement le principe, « l'avènement d'un ordre nouveau dans lequel la propriété, cessant d'être monopoleuse, cessant d'être particulière et privée, deviendra sociale, afin que tous les producteurs associés participent à la fois à la direction du travail et au fruit du travail ».
La presse jouait l'exploitation des peurs pour exciter contre les « terroristes » de son temps ? Il voit le dégât si actuel : « À un peuple ainsi affolé, ainsi abêti par la peur, toute foi en la race humaine et en l'avenir n'apparaît que comme une dangereuse chimère, comme une meurtrière illusion. Il ne comprend même plus que le progrès est la condition de l'ordre. » Quand Hollande abdique le pouvoir des Français dans les mains des androïdes de la Commission européenne, Jaurès lui tire l'oreille : « Partout en Europe la lutte est engagée entre les oligarchies et la démocratie politique et sociale. » Quand il voit que Hollande leur a aussi cédé le pouvoir budgétaire du pays, il tonne : « La démocratie politique s'exprime en une idée centrale ou mieux encore en une idée unique : la souveraineté politique du peuple. » Quand Hollande soutient le gouvernement Netanyahou, il se fâche : « Il ne faut jamais abandonner à la force ce que la raison peut régler. »
Déjà caricaturé en bête furieuse, parfois une torche incendiaire à la main, toujours une bouteille de vin dans la poche, ou décrit comme un agent de l'étranger, il lui faut tout subir. Un député de droite monte même à la tribune et le frappe tandis qu'il parle. Parfois le cœur saigne : « Je n'en peux plus. Depuis quelque temps, je les sens tous là, prêts à m'insulter dans ma femme ou dans ma fille. Je reçois des lettres d'ordures. Je sens grimper les limaces. Je me sens couvrir de crachats. » Mais l'espoir est indéracinable : « Nous savons par une expérience qui s'appelle la Révolution française qu'il ne faut jamais désespérer et qu'un jour ou l'autre, dans notre pays de France, la grandeur des événements répond à la grandeur de la pensée !" »
Jaurès, reviens ! Ils ont changé de camp !
@raphaël 200
Je souscrits à 100%, il y en a assez d'attendre et d'espérer que le PC et EElV soient d'accord avec le PG sur nos objectifs VIeme République, Paix et que vive Jean Jaurès, il convient d'avancer. Merci de répondre à Raphaël
Au Webmaster : merci d'avoir supprimé mes états d'âme.
@Georges 69 @Raphael
Bien sur que je souscrits a vos propos, et j'ajoute qui nous aiment nous suivent. A moi le risque de m'attirer encore la foudre. Basta, c'est pour la bonne cause !
Ceci n'est que mon avis. Il faut laissé tomber les arrangements, la logique politicienne on est mort à ce jeux les médias sont trop manipulateurs et pourri de l'intérieur. Laisser le PS, les verts, le NPA et tout ces gens qui ne représentent personne si ce n'est des petits bourgeois de centre ville. Il faut prendre conscience que le vrai vote de classe c'est le FN et de s’arrêter à l'analyse que ces gens la sont des cons est néfaste pour la réflexion et nous cantonne dans le rôle de petit intellectuels ringard. La raison d'être de notre idéal n'a de sens que si nous voulons changer les vie des gens ordinaires, des gens simples. Il faut monter un mouvement qui à comme unique objectif le changement de république. Le reste c'est de la flûte et découle de la souveraineté populaire assuré par des institutions décentes.
Certains prétendent que le marxisme serait un outil dépassé. Ils n’ont donc jamais lu Marx ou n’ont pas su s’extraire d’une approche linéaire et mécaniste génératrice de contresens donc d’impasses. La Lutte des classes en est une, fondée sur un contresens. Ce concept marxiste exprimant non pas l’opposition radicale de deux classes mais leur lien indéfectible, le fait que l’une ne peut exister sans l’autre… Vouloir les opposer est donc une ineptie qui ne peut en éradiquer aucune des deux. Sans les faire disparaître toutes les deux, l’une et l’autre. Cette dialectique est d’ailleurs bien maîtrisée par les salauds qui savent créer des conflits ici et là dans le monde pour mieux assujettir et sans vergogne tous les protagonistes. Bien identifier l’ennemi est donc une nécessité absolue pour construire une VIe république salvatrice qui nous fera échapper à ces rapports de forces particulièrement pervers qui piègent in fine tout le monde. La mondialisation devient une aubaine pour nous obliger à repérer ce qu’il faut nécessairement faire disparaître et ce faisant, inventer comment le faire.
" la raison d'être de notre idéal n'a de sens que ci nous voulons changer les vie des gens ordinaires, des gens simples."
Je préfèrerais une autre formule. Par exemple que les gens simples et ordinaires se prennent en charge pour changer leur vie. Tu vois, la différence est subtile et réside dans la responsabilité individuelle, non dans une organisation pyramidale qui décide du bonheur des autres.
[...]
Tous citoyens, tous responsables. Je souscris à cette idée d'une démocratie véritable. Nous avons les moyens techniques aujourd'hui d'informer tout le monde, sur tous les sujets et de recueillir l'avis éclairé de chacun.
Merci de rétablir la vérité sur ce qu'est Jaurès, ça fait vraiment du bien, on lâche rien, rien ! La vérité vaincra et la commune refleurira...
Merci Webmestre de sublimer ce qu'il y a de meilleur en moi en supprimant la seconde moitié de mon commentaire pour ne conserver que le début, porteur d'idéal. Évidemment, le mérite c'est d'arrondir les angles et de faciliter des échanges paisibles entre participants. Par contre, ce procédé de caviardage risque d'être mal interprété par les fâcheux... Si ça continue, les posts vont ressembler à une chansons des Enfants de Jésus ! Ah ! On regrette le temps béni de 2012 et 2013 où fusaient de partout idées, initiatives, empoignades passionnées. Toute cette joie et cette liberté s'en sont allés se réfugier sous un rocher quelque part et attendent de refleurir, un jour peut-être, un jour couleur d'orange, où les gens s'aimeront...
Bon enfin, vaille que vaille je suis toujours là, fidèle aux posts, amicalement.
[Edit webmestre : Il ne s'agit pas de caviardage, mais de modération. D'ailleurs, pas plus que la première partie, celle que j'ai supprimé à ce titre n'était pas un commentaire mais une adresse bien peu courtoise à l'intention d'un autre commentateur. Quant aux fâcheux... qu'ils se fâchent, ils sont là pour ça. Pour ce qui est du temps béni de 2012 sur ce blog, votre mémoire vous fait apparemment défaut. Très peu d'idées et d'initiatives "fusaient" dans les commentaires. J'en étais le premier désolé, Jean-Luc Mélenchon m'ayant demandé, ainsi qu'au Community Manager de l'époque, de mettre en évidence les commentaires les plus pertinents, ce qui a fini par le désespérer. En revanche, la fréquentation étant plus élevée en raisons des campagnes successives, la modération était moins facile et nombre d'insultes et d'élucubrations sectaires passaient à travers les mailles du filet. C'est peut-être cela qui motive vos regrets. C'est dommage.]
Bonjour à tous,
@Georges69 et Invisible, il faut arrêter de remercier le webmestre à tour de bras surtout pour se faire tacler ! Sa tete va enfler. Comme le dit bien @Invisible les empoignades passionnées (en tout bien tout honneur) c'est pas mal non plus même via les claviers, mais bon apparemment ici on ne peut pas trop (lisez vite je vais peut-être disparaitre!)
[Edit webmestre : Ne vous inquiétez pas pour ma tête. J'ai un boulot à faire et je le fais avec constance depuis plusieurs années. Il n'y a aucune satisfaction particulière à en tirer si ce n'est de préserver un fil de commentaires correctement formulé et centré sur les thèmes du billet. Quant aux "empoignades passionnées", vous avez raison, ce n'est certainement pas ici qu'elles doivent s'exprimer. D'ailleurs, elles restent rarement "en tout bien tout honneur" et finissent presque toujours par des insultes ou un magnifique point Godwin. Le sectarisme de beaucoup d'intervenants interdit toute discussion et, le plus souvent, le porteur d'une pensée un tant soit peu hétérodoxe se verra salué par la salve nourrie d'une "meute" (certains appelleront cela "un recadrage", suivez mon regard). Apprenez à discuter sans juger immédiatement l'interlocuteur ni le cataloguer aussitôt selon vos phantasmes, et peut-être les règles des commentaires s'assoupliront-elles. Pour l'heure, ce n'est pas gagné !]
Bonjour à tous.
Parlons de Jaurès.
Merci Webmestre. Je croyais que tu allais désintégrer mon commentaire après lecture et je me permettais donc une private joke. Pas évident d'apporter des idées. J'en suis désolée. On aimerait refaire le monde. Je suggèrerais bien qu'on redescende à 3 le nombre d'UGB qui permettent de toucher les subventions en agriculture, d'entretenir un petit bout de prés en pente, de forêt, de vivoter ce qui est nettement plus une vie que de toucher un RSA, et qui entretient un paysage et un maillage humain du territoire, mais est-ce "in" par rapport au sujet du jour ? A savoir que le nombre d'UGB est désormais (ou en passe d'être) porté à 10.
Merci beaucoup @Richard30 à qui je dois de comprendre pourquoi adolescente, les textes d'Auguste Comte m'ennuyaient aussi profondément que m'agaçaient ceux de Voltaire ! Quel bel argument que celui de nous rappeler qu'un enfant, qui a la justice dans le coeur et son avenir à construire, ne demande jamais "comment" mais toujours "pourquoi". Vous aurez remarqué comme moi que les salauds de tout poil veulent systématiquement tuer l'enfant qui est en chacun de nous. Chérissons-le au contraire toute notre vie pour continuer de s'émerveiller et rester créatifs c'est-à-dire vivants. Méfions-nous en revanche de ceux qui pour discréditer quelqu'un prétendront qu'il est naïf !
Et pendant ce temps là, on nous prépare une guerre contre les Russes avec la complicité de la totalité de la presse mainstream, révélant de grands courageux derrière leurs claviers qui grattent des mots et des mots vindicatif russophobes. Et Hollande, tout fier d'embrasser Obama sur la bouche, se frotte les mains parce son affaire France marche bien.
Oui, les articles et les explications sont toujours très intéressants. Mais pour avancer dans l'opinion, c'est une autre paire de manches. Un seul porte parole pour le Front de Gauche n'est peut être pas la meilleure solution car les medias se focalisent sur la personne de JL Mélenchon. Et cette proposition n'a rien de nouveau et le Front de Gauche est renvoyé au même rang que les autres partis traditionnels que la majorité des Français ne peuvent plus voir en peinture. S'il y avait un staff de 3 représentants par exemple, qui interviendrait à tour de rôle et là les medias seraient pris à contre pied. On en finirait avec le risque de la personnalisation.