Pour la constituante le tirage au sort est le moyen le plus démocratique pour moi, si on tire au sort 1000 citoyens sur une base de volontariat, avec une parité homme/femme respectée, en faisant des quotas proportionnels pour chaque tranche d'âge (enfin des jeunes dans les prises de décisions politiques), et pour chaque catégories socio-professionnelles (enfin des ouvriers au pouvoir).
@F. Poncet
Même si des candidats autres que des partis peuvent se présenter, comment pourront ils rivaliser avec les moyens (économiques, d'organisation, humains, symbolique) des partis politiques, ils ne le peuvent pas. De plus le tirage au sort passent par dessus les préjugés racistes, machistes, de classe sociale et les talents d'orateur. Le tirage au sort met tout le monde à égalité. C'est un principe massivement égalitaire, démocrate et donc révolutionnaire.
salutations révolutionnaires
La démocratie ne se résument pas à des élections malgré ce qu'aimeraient certains politiciens. Ensuite, le peuple validera par référendum (chaque article ou par paquet) et c'est ça qui fera la légitimité de la nouvelle constitution.
Ou alors il dira non et on tirera au sort une autre.
Parlant de la ligne jaune. Dépassement qui a déclenche cette réaction de Hollande. Selon vous qui a dépassé la ligne jaune ? Montebourg qui critique ouvertement son président disant que s’écarter des promesses, renier les engagements de son programme, pour un si piètre résultat sur le chômage ? Ou bien c’est Hollande celui qu’a dépasse la ligne jaune ? Si l’on inversé cette façon de dire les choses à propos de ligne jaune, est-ce que les militants de l’UMP qui se montreraient critiques sur l’affaire Bygmalion et qui seraient rappelez à l’ordre et leur intimant l’ordre de se taire sous prétexte qu’ils seraient en train de dépasser ligne jaune, seraient effectivement « coupables » de dépasser la ligne jaune ? Nous pourrions de la même façon nous exclamer : quel scandale ! Que des juges osent placer en garde à vue un ancien président. Est-ce que ces juges ont dépassé la ligne jaune ? Alors la ligne jaune ? Alors la ligne jaune tu t’incurves quand on te le demande ? Tu t’incurves ou tu te redresses, ligne jaune ?
Cher Jean-Luc, n’étant pas encarté au PG je ne me serais pas permis des critiques aussi rigoureuses que celles de @Denis F. 37, que je partage cependant en tant que militant du FdG. Beau discours mais finalement rien de nouveau, rien de concret, rien de mobilisateur. En appeler au peuple sans mettre à sa disposition un point d’appui national autour duquel il puisse se rassembler, c’est botter en touche. C’est dans la ligne du « La consigne, c’est qu’il n’y a pas de consigne». C’est décevant. Non pas que j’attende tout des autres et que je ne veuille pas m’engager mais je veux savoir pour qui, pour quoi je me bats sans être systématiquement baladé. Je m’engagerai dans un cadre clair. Par exemple, une souscription nationale pour la convocation d’une Constituante lancée par une structure ad hoc, automatiquement dissoute son objectif atteint, et dont les statuts seront consultables sur Internet. Avec un droit de 10€ minimum, des fonds bloqués jusqu’à l’obtention d’une contribution d’un nombre suffisant de citoyens pour organiser des actions de masse, une liste des souscripteurs (avec leur consentement bien entendu) pour faciliter les regroupements par commune, etc.
Superbe discours qui redonne du peps même si tout reste à faire. Petit bémol cependant sur Duflot qui n'est qu'une arriviste comme Montebourg d'ailleurs. La façon méprisante qu'elle a de parler (éructer si j'osais) du PG est particulièrement insupportable. Le qu'"ils s'en aillent tous" est de plus en plus en phase avec l'aspiration du plus grand nombre. Après l'annonce de Valls II, "on ne s'attendait à rien mais pas à ça". Il faudra probablement se préparer à des élections législatives anticipées.
@Denis F 37 "[...]il n'y a pour ainsi dire pas un mot sur l'organisation proprement dite du Parti."
Cela aurait été incohérent avec une prise de hauteur pour dépasser les clivages des partis. Ce discours ne s'adressait pas, uniquement, aux membres d'un parti, mais aussi aux sympathisants etc, et à tout ceux qui ont fait la grève du vote. Fervent sympathisant de la 6ème République portée par le FdG, depuis 2012, j'ai néanmoins toujours été auparavant (avant d'accorder ma confiance à Jean-Luc) répulsif aux politiciens et à l'idée d'appartenir et même à l'idée de soutenir un parti politique. (Heureusement, tout le monde ne pense pas comme moi, sinon il n'y aurait pas d'actions politiques. Respect aux adhérents). Par contre, je me sens prêt à me mobiliser, à me fédérer avec des forces qui veulent mettre en œuvre une République digne de ce nom. A en juger par la majorité d'abstentionnistes, il y a beaucoup de répulsifs à la politique, politicienne, qu'il faut convaincre. Ce discours allait dans ce sens. Bravo!
Et bien ce n'est pas trop tôt j'ai envie de dire. Depuis les assemblées citoyennes du mouvement des indignés arrivé sporadiquement en France en 2012, je n'ai cessé moi et mes amis alternatifs apartidaires de dire aux camarades locaux du front de gauche et du PG qu'il ne fallait rien attendre de l'institution et du système électorale actuel. Hâte de voir de nouvelles assemblées citoyennes, cette fois ci avec les militants du Front de Gauche. Je l'espère pour la France et le Monde.
@ séb44.
Bonjour. Vos remarques sont très judicieuses. Rien n'empêche les citoyens souverains de France de commencer à travailler sur la nouvelle Constitution, au sein d'Ateliers Constituants. Il en existe déjà de nombreux en France (voir, par exemple le site internet "Gentils Virus", d'Etienne Chouard). Un outil informatique est donc indispensable pour synchroniser les informations, l'information des associations, des partis politiques et donc des citoyens souverains de France, les rencontres citoyennes, les travaux constitutionnels, la liste des Ateliers Constituants, etc.
Par contre, ce site ne peut en aucun cas être dédié au PG mais au "Mouvement pour la 6ème République" car il doit rester apolitique. C'est un passage obligé issu de notre actuelle Constitution, au Titre 1, de la Souveraineté, Article 2, alinéa 5 et article 3, alinéa 2 : aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Il est donc indispensable que ce soit l'ensemble des citoyens souverains de France, de toutes les tendances politiques, qui acceptent de travailler et de proposer cette nouvelle Constitution, commune à tous.
@55 Courrierlecteur
Salut l'ami sympathisant, je ne vois pas ce qu'il y aurait eu d'incohérent au sortir de l'université du Parti de Gauche d'en faire en quelques phrases la synthèse, pas un discours, quelques phrases, un point sur ce que tous les adhérents du Parti attendent eux. Que toi, tu t'en brosses du Parti politique je peux l'admettre, que tu préfères le lyrisme et les grandes envolées creuses, je peux le comprendre, mais permets à ceux qui triment toute l'année, les petites mains de la politique qui eux n'en retirent que portes dans la gueule et mots d'oiseaux ça puisse les intéresser de savoir le pourquoi du comment. Tu peux concevoir ça le sympathisant non encarté ? Est-ce dans la mesure de ton entendement ? Que tu veuilles te fédérer, bravo l'ami sympathisant, un conseil en passant va voir le mur qui porte le même nom, c'est au-dessus du cimetière du Père Lachaise, ça te fera peut être réfléchir avant de parler. Excuses nous d'être en bas dans la m**** quotidienne du travail politique, et de ne pas être trop sensible aux hauteurs des grandes envolées lyriques. La politique au quotidien cela n'a rien à voir avec la philosophie à trois sous.
Comment trouver une issue à cette crise qui, en s'approfondissant, détruit à peu près tout ce qui faisait la vie sociale "à l'ancienne" pourrait-on dire ? Ce discours de clôture est en fait une discours d'ouverture vers le futur. Il propose de mettre le peuple en avant mais surtout en mouvement, et donc les individus et personnalités au second plan, non pas à l'arrêt mais au contraire comme initiateurs et animateurs de ce mouvement du peuple. C'est une solution possible, si l'on ne se résigne pas à attendre les prochaines échéances électorales et les déceptions qui s'ensuivront forcément si rien n'a changé avant. Je souscris donc à cette proposition, d'autant plus que c'est ce que font déjà d'innombrables personnes qui se dévouent et prennent en charge des questions se posant à eux-mêmes et à d'autres. Fédérer tous ces mouvements sociaux, petits et grands, toutes ces énergies dispersées, sur un objectif précis, changer la règle du jeu et chasser du terrain de jeu toutes celles et ceux qui ne veulent pas que cela change. Tâche difficile, mais que faire d'autre ?
Tout le monde semble avoir oublié que la Constituante ne pourra pas ne pas être précédée de réunions, collectifs, assemblées citoyennes, etc. qui devront fleurir et se réunir régulièrement dans les villes, villages, quartiers, usines, cafés en face du boulot pour proposer et débattre des thèmes et propositions pour la Constituante. Les délégués seront les émanations de ces réunions ou ne seront pas. Bien-sûr il faudra repérer et museler ceux qui tenteront de saboter le travail. Bien-sûr il faudra des organes de diffusion et de relais. Çà bouillira dans la marmite comme en 1788 et 1789. Mais cette révolution-là, il faudra qu'elle soit sociale et écologiste pour espérer en finir avec le vieux monde moribond qui veut nous entraîner dans sa mort. Et victorieuse, cette fois !
Atalante, amis et camarades.
Oui, ça bouillira dans la marmite comme en 1788 et 1789, et puis surtout comme en 1793, où vit le jour une nouvelle constitution ! (Voir J.Jaurès, Histoire socialiste de la Révolution française).
On ne s'en tirera pas seulement avec une nouvelle combine de députés qui ont accepté que notre budget soit soumis aux desiderata des euro-financier. C'est pourquoi je vous propose un macaron d'honneur : ici (avec explication in situ !)
@Denis 58
Salut l'ami encarté. Je n'ai pas du tout l'esprit de compétitivité pour chercher à savoir qui trime le plus, qui est le plus efficace, pour la bonne cause? Est-ce l'encarté qui fait du porte à porte au risque de se les prendre "dans la gueule" ou est-ce le sympathisant convaincu, qui est au front sur les forums, les commentaires, dans la presse, pour répondre aux articles à la con de pseudo-journalistes ou pseudo experts qui déversent, quotidiennement leur propagande perfide ? "Une seule consigne, pas de consigne!" Je fais le job, là où je me sens le plus efficace, dans les commentaires de la presse, en fonction de ma disponibilité et de mes compétences, pour, je l'espère, sensibiliser, motiver d'autres personnes à notre cause. "Respect aux adhérents", j'ai écrit plus haut. Je n'ai aucun mépris pour le PG et ses membres mais bien au contraire beaucoup de considération pour le travail qu'ils font. L'accueil, le respect de nouveaux sympathisants potentiels et anciens, aux profils divers, n'est-ce pour toi qu'une "envolée lyrique"?
[Edit webmestre : Considérons que votre dernière question est purement réthorique et n'appelle pas de réponse. Vous avez tous deux exprimé votre point de vue. La discussion est close. Inutile d'y revenir.]
Sympathisant PG et naturellement impliqué dans la mouvance du Front de Gauche, j'ai mouillé la chemise pour les municipales, les européennes. J'attendais un peu plus de Grenoble. Le discours est beau, enthousiasmant, mais après, lorsque les flons flons sont tombés, que reste t il ? Allez, on va se battre pour une VIeme, c'est ce qui va donner du boulot, permettre aux précaire de se soigner, aux retraité de boucler les fins de mois ? En attendant l'insurrection, Valls reçoit une super ovation aux universités du MEDEF, incompétents, ils laissent gouverner notre pays par des commis, des technocrates et que faisons nous ? On attend, en espérant que le peuple va se rassembler. J'aurais préféré moins d'envolée et plus de concret. Dans ma commune, le Front de Gauche est tenu par le PC, ils sont formidables les militants, mais ils mènent la danse. C'est la raison pour laquelle, j'aurais aimé avoir quelques consignes.
Je viens de suivre l'émission d'Europe 1. Il est tout à fait consternant de voir ces vieux routiers de la politique (cette oligarchie journalistique dirons-nous) se décrédibiliser à ce point en refusant le débat de fond qui leur est proposé pour énerver leur invité par de vieilles questions du passé, sans intérêt aucun. L'obstruction continue, alors que le pays s'enfonce dans la crise. Je suppose que pour eux, tout va bien. Quand ouvriront-ils les yeux (et la bouche) pour parler enfin de la réalité et de la souffrance du peuple. Ils se déshonorent en agissant ainsi.
Le Peuple c'est qui ? Celui que nous voulons, nous ici ? Des gens éduqués, responsables de l'éco-système humain et conscients des manipulations en présence (médias entre autres) ? Marre de rêver à un sursaut citoyen. On emploi la manière forte ou bien c'est le rêve qui continue. Je n'ai rien contre les rêves. Rien non plus contre la fermeté et les résultats concrets qui pourraient en découler. C'est un choix, comme toujours. L'Histoire est tragique et ce n'est pas grave tant qu'elle avance pour la dignité des peuples. Les résultats bénéficient à tous, c'est la règle : exactement le contraire des résultats en Bourse sur les places financières.
Concernant votre entretien à Europe 1 que je viens de suivre. Il ne faut plus répondre favorablement à l'invitation dans de tels lieux. Ces spécialistes en déconstruction de toute volonté populaire sont des snipers qui, au sens propre, vous "canardent" pour neutraliser toute efficacité positive à vos développements, dés lors que vous mettez en cause les pouvoir (et ils sont le 4eme pouvoir du despotisme). Je propose, pour faire connaître vos points de vue, des plans séquences vidéo réalisés hors des circuits médiatiques, question par question (point par point, pour rester assez brèves) que les sympathisants du PG voire du FdG, abonnés, reçoivent par émail et diffusent auprès de leurs liens ou relations personnelles. D'ailleurs vous pouvez faire appel à d'autres intervenants dans ce travail de reconstruction de l'intérêt pou la politique. La différence est saisissante entre la qualité de vos discours construits avec un public militant ou averti, et leur impossible écoute dans ces instances médiatiques chargées de museler l'opinion. Ou bien ils vous cassent, et brouillent le sens, ou bien il vous maintiennent dans l'omerta.
J'ai vu votre prestation sur Europe 1. Merci d'essayer de mettre un peu de bon sens dans toute cette folie. Ces journalistes sont toujours les mêmes. Quelle médiocrité.
L'entêtement de Jean-Luc Mélenchon à vouloir s'exprimer dans les médias est incompréhensible, sauf à admettre qu'il accepte les règles de la falsification généralisée. L'autonomie de sa propre expression reste une référence contre les manipulations. Les médiatiques eux ont très bien compris quelle utilisation perverse ils pouvaient faire de sa présence comme caution du système et du jeu des questions-réponses où c'est le cadre de l'émission qui reste le maître du jeu. Aller jouer le trouble-fête dans les médias, c'est un jeu que l'on ne peut tenter qu'une fois, car l'effet de surprise disparaît très vite et l'on devient soi-même le jouet de leurs illusions frivoles
Quelle honte ces chiens de garde, toujours ce mépris du peuple, heureusement que notre JL Mélenchon est à la hauteur et ne se laisse pas marcher dessus. Ils osent sans complexe ni amour propre, poser la question du pourquoi nous ne progressons pas plus ! S'ils faisait simplement leur boulot en respectant leur charte déontologique, je suis sur que nous serions le premier parti de France. Mais un jour viendra et ils mériteront le goudron et les plumes !
Europe 1. Dans le contexte d'une émission politique dont le fil est difficile à suivre à cause des coupures publicitaire, entre autres sujets, le thème de la République a pu être brièvement développé. Il m'a même semblé susciter un réel intérêt de la part de certains journalistes, comme s'ils étaient à l'écoute d'autres voix, d'autres perspectives, en période de fin de mandat présidentiel. (Bien vu de ne pas avoir perdu de temps à commenter le corbillard gouvernemental). Pour prendre de la hauteur, dépasser les clivages des partis, sensibiliser, motiver les Républicains (6ème), "fédérer" me semble être le meilleur mot pour arriver à rassembler le peuple et aboutir à l'insurrection civique. Il est l'un des ciments de la Révolution Française. La Fête de la Fédération en témoigne.
J'ai écouté le club de la presse hier soir. Franchement j'ai zappé à plusieurs reprises car par moment c'était inaudible. Je m'interroge sérieusement sur l'intérêt qu'il peut y avoir à participer à ce type d'émissions face à une bande organisée de militants libéraux. Cette politique spectacle nuit à la cause que nous voulons voir progresser. La place des dirigeants et des militants pour la démocratie et le progrès est ailleurs, en immersion dans le peuple qui aujourd'hui n'écoute plus les show politiques.
Bonjour,
D'accord avec les derniers messages sur le comportement de ces journalistes comme je l'ai déjà en écrivant à l'émission "C à dire" sur la 5. Vous avez sans doute remarqué que ce sont toujours mêmes journalistes invités, à quand le remaniement dans les média !
Comme c'est actuellement le temps des commémorations des dates de guerre, je propose qu'on prépare des commémorations des dates sociales, par exemple celle de la création de la sécu. Pour les retraites, on aurait besoin aussi de revoir l'historique et savoir comment ça fonctionne. Un plan d'éducation populaire serait bien utile. Voilà pour la boîte à idées.
Je pense, pour ma part, que vous avez très bien conduit votre participation à l'émission sur Europe 1. Et qu'il faut continuer à y aller. Le trio des "grandes voix" n'a pas fait le poids hier soir.
Les messages 66 à 70 me semblent tous pertinents. Je crois qu'on ne peut boycotter les média qu'avec discernement (et il me semble que c'est ce que fait Jean-Luc : nous ne voyons que la partie émergée de l'iceberg des invitations). Mais l'idée @66 est à étudier. Il faut irriguer la société avec nos idées par tous les canaux possibles, ne pas compter que sur l'arrosoir de la radio et de la télé.
Autre chose. Je lis beaucoup, ces derniers temps, "dissolution" et "élections anticipées". Ce n'est pas la seule perspective qu'offre la constitution. Il y a aussi l'article 16. L'article 12 déboucherait sur une nouvelle cohabitation. La classe dirigeante n'en veut pas. N'excluons pas qu'elle cherche une autre solution à une crise de régime, plus adaptée à son objectif d'assurer "l’exécution de ses engagements internationaux". La situation présente ne justifie pas le recours à l'article 16, mais les situations se provoquent, parfois.
Les prochaines semaines vont être capitales. Soit les « frondeurs » vont au bout de leur pensées en mettant en minorité le gouvernement, dans ce cas la situation se débloque, soit ils n’ont pas compris qu’ils étaient les représentants du peuple. Hollande ne va pas dissoudre l’assemblée, il n’est pas suicidaire, il n’y aura pas de cohabitation, la droite refusera et Hollande sera obliger de démissionner. Il ne peut que prendre un premier ministre moins a droite. Si les « frondeurs » capitulent, c’est la preuve que la Veme est obsolète, il faut une constituante. Le système n’a pas peur de la gauche, mais a peur du peuple.
Bonjour,
M. Mélenchon, il est si bon de vous retrouver en forme, de réentendre ces valeurs républicaines qui, trop souvent, sont balayées par la "compétitivité" devenue si chère à tous ces antidémocrates. Parce que oui, ce sont des antidémocrates, hier encore les journalistes face à vous sur Europe 1 craignaient les "mauvaises" décisions d'un peuple au pouvoir. J'en déduis qu'ils n'aiment pas la démocratie ?
Bref, Denis F. souligne un point important. S'il est vrai que votre objectif principal est de donner le pouvoir au peuple alors il faut le faire maintenant. Il faut le faire dans les villes où nous l'avons remporté, par des referendums par exemple, et le faire savoir à tous. Il suffit les promesses, il faut désormais prouver ce que nous souhaitons. Dès lors, plus personne n'osera vous traiter des pires qualificatifs que l'on a déjà pu voir parce que justement vous ne serez pas un homme que le peuple suit, mais l'inverse, un véritable représentant qui ne ferait que suivre les décisions du peuple. Vive la démocratie !
L'Histoire s'accélère. Avec des décisions du gouvernement Hollande de plus en plus mortifères. Avec Valls qui est applaudi debout par le Medef. Le centre de gravité se déplace encore plus dangereusement sur la droite : la finance, l'offre contre la demande, le pacte de l'irresponsabilité. Bref, tout donne raison à nos travaux du Remue-méninges. A ta conclusion d'une lucidité sans faille et proposant un chemin à construire, Quelle jeunesse ! Lors des anniversaires, quand les années s'ajoutent, les Cubains parlent de "juventud acumulada" ! (jeunesse accumulée). Allez, il y a du pain sur la planche et de l'espoir dans les coeurs.
Bien sûr que non, il ne faut pas boycotter les médias, surtout une émission politique, ce serait de la folie. Les fenêtres de tir, pour faire passer, ne serait-ce qu'une bribe de message, sont si rares. Cette communication d'appel, relayée par la presse, pour un public qui s'intéresse vaguement à la politique, se complète par une communication plus profonde telle que le superbe discours de clôture, et bien sûr aussi ce blog et la "Télé de gauche". Comment peut-on encore discuter de cela ? Jean-Luc n'hésite pas à aller partout, et il a bien raison. Il me semble (en fait je n'en sais rien) qu'il est bien le seul homme politique à avoir eu l'audace d'aller dans une émission de variété, à l'humour bouffon, telle que "Touche pas à mon poste" où, a priori, il avait beaucoup plus à perdre qu'à gagner en notoriété. Grosse surprise, "buzz" médiatique, magnifique résultat: sa présence à cette émission a encouragé une intermittente du spectacle à prendre l'antenne, pour parler de ses mauvaises conditions de travail. Qui aurait pu prévoir qu'il rejaillisse tant de positif à participer à une telle émission ?
[Edit webmestre : C'est votre cinquième commentaire sur ce billet (auquel s'ajoutent ceux, aussi nombreux, que j'ai du modérer), essentiellement consacré à proférer des banalités hors sujet. A moins que vous ayez l'intention de conduire une OPA sur ce blog, ce dont vous ne manquerez pas de m'informer, je vous remercie de vous faire plus rare. Ce blog n'a pas vraiment besoin d'un "courrier des lecteurs". Par ailleurs, vous connaissez, je n'en doute pas, la valeur des phrases commençant par "il faut" ou "il ne faut pas"...]
Bonjour a vous tous
Il faut dire et redire que PS, UMP et FN souhaitent toujours rester dans la 5ème république pour garder leurs privilège, oui redire redire au Français il faudra en 2017 choisir se prendre en main ou notre malheur contineura avec des larmes et du sang, vite RDV pour la 6ème république et a bientôt a Paris pour un grand coup de balai je le souhaite de tous mes voeux.
En 2008, pour sauver ses titres et ses avoirs, le capital a déclaré la guerre aux prolétaires sur toute la planète. La Grèce, le Portugal, l'Espagne, les prolétaires du Bengla-desh, du Pakistan, de Dubaï, d'Irak, de Corée, du Japon, de la Chine, d'Inde, des Etats-Unis, du Mexique, d'Argentine, du Brésil, sont sacrifiés pour satisfaire le veau d'or. Aujourd'hui en France, le pouvoir de la finance, des banquiers, des technocrates, des industriels du CAC 40 et des riches annonce quasi officiellement qu'il va durcir encore la guerre contre les pauvres. Est-ce qu'une insurrection va attendre 2017, les gogos se satisfaisant de leur petite dose de jouissance télévisuelle dans leur salon ?
L'axe de l'action, l'objectif N°1, nous l'avons maintenant! clairement défini. Bravo ! Merci. La phase d'installation d'une "gauche de gauche" identifiée est atteinte globalement, à voir l'acharnement des bien-pensants contre Jean-Luc Mélenchon pour ce qu'il porte (contre la prédation de la caste) La castagne journalistico-politicienne sur le sens des mots est démasquée. Les évènements donnent raison à nos analyses. La contre-attaque démocratique est lancée. PS bien de droite comme les autres cartels électifs. Aussi la réaction d'ancien régime bat son plein comme lors de la Révolution de 89, tente de brouiller les ondes tout azimuth. Les journaux/débats télé-viciés en regorgent de ces néo-experts en néo-libéralisme débitant leurs psaumes Tina-peut-riens (amène) (sauf Arte). Dès lors il faut la Plate-forme pour développer/regrouper les propositions/discussions de tous. Une PEP'S (Plateforme Ecolosociale du Peuple en tant que Souverain) ou quelque chose comme ça, qui oublie les marqueurs politiciens (partis divers et variés, boutiques pensantes, gauche-droite, etc), qui fédère la décision et les choix dans l'intérêt général révélé dans la 6ème république ! Fissa. Podemos !
Pourquoi attendre 2017, faisons l'insurrection dés cette rentrée. S'il est vrai qu'une grève générale ne se décrète pas, il n'en est pas moins vrai que l'on peut la préparer. Faites tous des provisions de bouche et de base, cela leur donnera l'impression d'une reprise de la consommation, ils vont pavoiser et pendant ce temps-là multiplions les grèves sectorielles sur tout le territoire. Le mot d'ordre donné aux prolétaires de ce pays doit être : finis les bénéfices, finis les dividendes, stop aux remboursements bancaires, stop au paiement des impôts qui vont nourrir le CAC 40 et les rentiers, grève du zèle partout où cela est possible notamment dans la fonction publique la gendarmerie, la police nationale, l'armée, officiers et sous-officiers que l'on maltraite depuis trop longtemps. Allez les chauffeurs poids lourds à vous de bloquer le passage des camions qui viennent de toute l'Europe que ce soit au sud, au nord et à l'est, vous devez défendre votre beefsteak vos patrons ont baissé les bras depuis bien longtemps, ils sont à l'agonie et vont mourir, ils le savent et ne font rien. Aller la France des travailleuses et des travailleurs debout !
Valls, ultra-minoritaire, a fait un putsh ultra libéral et impose, au nom de la solidarité gouvernementale, la ligne politique dont le peuple ne veut pas. La presse aux ordres escamote soigneusement la question de fond posée par Montebourg. Et les soi disant socialistes adoptent une politique économique de régression sans même chercher, ne serait-ce qu'un tant soit peu, à l'associer à une politique de lutte contre l'explosion des inégalités. C'est une gauche pétainiste, soumise aux puissances dominantes, qu'elles soient financières, patronales, bruxelloises, germaniques ou américaines, qui profite des faiblesses présentes du pays pour imposer une politique réactionnaire et qui, probablement, ne cherche qu'à se gaver.
Superbe intervention sur Europe 1, on aurait voulu que çà se prolonge pour voir expliciter les modèles de référendums révocatoires d'Amérique du Nord.
Concernant le corbillard au gouvernement, Valls en tête des authentiques fossoyeurs de l'idéal socialiste. Un écran de fumée au niveau des entreprises lors de l'U du Medef, l'entreprise qui soi-disant crée l'emploi : voir les explications très précises d'un économiste orthodoxe F.Lordon à ce sujet ici histoire de remettre les choses en bon ordre et de bien comprendre les imbrications dans l'économie de la dépense publique. Ce qui est regrettable est que le débat de fond soit à chaque fois occulté avec des journalistes pas à la hauteur qui le font exprès ! En tout cas merci pour votre charisme, votre ténacité et votre honnêteté intellectuelle.
Les grands financiers capitalistes applaudissent le premier ministre solférinien au sein même du MEDEF et tirent avec leurs médias, les ficelles de nos marionnettes politiques. Avant 2012, la droite politique n'a pas eu leur feu vert pour continuer leurs sinistres réformes "thatchéristes" et avoir dans la rue le PS aux côtés des citoyens de la Vraie Gauche Humaniste FdG. Ils ont alors promu les "liquidateurs PS solfériniens" pour finir sans complexe la descente aux enfers de notre pays et de tout ce qui en a fait ses fondements Républicains, dont en grande partie les bases du CNR. Le masque antinomique du PS Solférinien tombe définitivement. E. Macron au poste de l'économie qualifié de social-libéral est d'une agressivité sans bornes adressée à tous les Républicains Humanistes. Comment peut-on être social et libéral à la fois ? Deux philosophies opposées, le libéralisme est l'essence même du capitalisme et de l'individualisme basé sur un profit à court-terme sans limite sur le bien commun alors que le social est basé sur le bien collectif cohérent par une plus juste répartition des richesses où l'individu trouve un meilleur épanouissement. Vive la VIème.
J'ai pour ma part trouvé Jean-Luc Mélenchon excellent au club de la presse d'Europe 1, malgré des journalistes toujours aussi agaçants, notamment une Cotta ridicule d'ingénuité feinte et méprisante. Il faut avoir des nerfs d'acier pour ne pas leur renvoyer leur petitesse d'esprit à la figure. Néanmoins, je crois que le message est bien passé. Dommage que la politique étrangère n'ait pas pu être abordée. Au delà de la énième conversion néolibérale des solfériniens, mais finalement tout est lié, c'est la crise ukrainienne qui est le point crucial en ce moment et qui illustre parfaitement l'agonie d'un système qui ne peut aboutir qu'à une supernova si on le pousse jusqu'au bout, ce que semblent faire les américains et leurs serviles alliés, dont notre pauvre pays.Or la géopolitique est un des domaines d'excellence de Jean-Luc Mélenchon et ses positions sont précisément celles qui pourraient fédérer un grand nombre de citoyens (pour ceux qui ne l'auraient pas fait, il faut absolument visionner la conférence donnée sur ce sujet pendant la campagne présidentielle et qui se trouve dans les archives video du blog)
Le système n'a pas peur de la gauche, il a peur du peuple. Ah, ça ! c'est bien vrai ! Je persiste à dire qu'il faudrait ajouter le référendum d'initiative populaire au référendum révocatoire. L'un permettra au peuple de trancher les grandes questions (un peu de démocratie directe) là où le révocatoire s'attachera aux élus qui font mal leur boulot (démocratie représentative).
Bonjour Jean-Luc, je viens de regarder ton intervention sur Europe1, quel plaisir ! Pas seulement pour la forme dont tu es passé maître mais pour le fond. Avec le recul une liberté de parole et d’action retrouvée, une hauteur de vue pour rassembler les citoyens indépendamment des partis et de leurs propres clivages politiques, un objectif clair et circonscrit, une échéance. Certes la stratégie n’est pas bien claire mais le peuple va en tracer les sillons, en marchant. Et puisque tu en appelles à lui, je te demande de nous en fournir les outils. Une structure juridique transparente dont tu seras le garant et donc le président, à objectif et durée limitées, avec des statuts disponibles sur Internet. Ce point est essentiel, capital. C’est toute sa crédibilité, la clef du succès. Chacun(e) doit être convaincu qu’il ne s’agit pas d’une tentative détournée de conquête du pouvoir mais de rétablir constitutionnellement les règles de fonctionnement démocratique des pouvoirs en France. Et puis un site Internet, un bureau de souscription, etc. Des outils de portée nationale, pour nous retrouver, nous compter, nous informer, agir… Alors nous, le peuple, nous les mettrons en œuvre.
Plus que jamais vous représentez, Monsieur Mélenchon, l'espoir pour tout le pays. L'une de mes connaissances, à l'opposé politique qui est le mien, a reconnu vous avoir écouté et apprécié pour la justesse de vos propos. Si je n'avais été déjà assise j'en serais tombée de surprise et de contentement. Vous donnez le courage, ne pas lâcher l'affaire comme on dit vulgairement. Ne pas lâcher ce combat qui portera ses fruits j'en suis convaincue. Qui aime être trahi ? Hollande a signé sa trahison, revendique ses reniements. Perso je n'ai jamais cru en cet homme falot qui garde toutes ses forces pour protéger les plus avides de la haute finance. Ils tomberont tous, légalement mais ils tomberont ! Encore merci pour toute la peine que vous prenez, avec vos amis.
Pour compléter la remarque de Glières 90, je pense aussi qu'un site internet dédié au projet de constituante est incontournable. Nous avons besoin d'outils de réflexion. Il serait bon de consulter les constitutions existantes, anciennes et nouvelles, dans une base de données, de pouvoir aussi consulter les propositions faites pour émettre un avis (certains citoyens expérimentés peuvent nous éclairer sur les dangers de telle ou telle idée). Bref, beaucoup de retraités et de chômeur qui ont du temps devant eux pourraient s'impliquer dans cette recherche collective qui doit aboutir à une constitution vraiment démocratique et qui rendra impossible l'asservissement d'un pays à une caste, quelle qu'elle soit.
Ben ! Monsieur Mélenchon ! Si l'élite médiatique (les journalistes qui sont intervenus sur Europe 1 et qui connaissent toutes les subtilités de la politique et de l'économie et qu'en plus ils ont fait de grandes écoles) ne comprend pas où vous voulez en venir avec votre retrait de la présidence du PG, votre implication pour une constituante pour en faire émerger une 6ème république et donc de fédérer le peuple pour y parvenir. Alors comment voulez-vous que le peuple y souscrive et y participe. Ce peuple qui n'a aucune éducation, aucune culture et encore moins politique, par rapport à nous, pourrait comprendre votre stratégie. Voila pour leur réflexion journalistique subordonnée à l'oligarchie. Heureusement que le peuple est plus clairvoyant, peut être y aura t-il des surprises. Qu'ils continuent à nous mépriser cela nous aide à avancer.
Ca nous fait du bien de revoir la Jean-Luc Mélenchon en forme, je ne suis encarté nul part. Je suis tombé presque par hasard sur le discours de Grenoble, il redonne le moral. Vive le front de gauche!
Il est un combat actuel qui illustre bien le transfert de la souveraineté populaire nationale à une souveraineté impériale du capitalisme, c'est celui contre le Grand Marché Transatlantique et ses avatars. La signature de ces traités serait l'aboutissement institutionnalisé de ce processus et signifierait la fin de la démocratie au profit des puissances de l'argent et de la technocratie. Cette offensive contre les peuples rend la VIème République nécessaire, il faut absolument se réapproprier notre souveraineté ! Ce combat, initié depuis 6 ans notamment par Jean Luc Mélenchon, rassemble déjà une grande diversité de personnes et de mouvements. S'y investir pleinement et proposer comme perspective cette VIème République ne serait-il pas une des portes d'entrée les plus pertinentes pour lancer le processus constituant et le faire porter par le peuple ? Et ce d'autant que ce combat a une portée internationale, comme en témoignent par exemple les diverses initiatives des pays émergents pour y résister. Il placerait ainsi la VIème dans une perspective d'ouverture au monde, en écho et en soutien à cette résistance.
Merci à vous, Mr Mélenchon, et à nous tous, de ne rien lâcher!
@ 96 Raphaël
Le GMT est incontestablement la clef de notre futur européen, et il est tout aussi incontestable que les commissaires européens qui vont être nommés aujourd'hui seront les portes paroles et futurs valets de l'Empire en Europe. Nous savons d'or et déjà que les accords du GMT seront signés, rien ne s'y opposera venant de Bruxelles et des Capitales européennes, de cela je suis absolument certain !
C'est pour cela qu'il nous faut, tout aussi absolument, sortir de l'Europe si nous ne voulons pas y laisser notre liberté et notre âme. Liberté déjà bien maltraitée mais pas encore asservie comme celle des américains du nord. Notre seule alternative réelle et d'entrer en résistance contre le capitalisme et de lui mener une guerre permanente. Nous vivons depuis prés de 70 ans dans des pays qui ont été colonisés par les USA siège de l'Empire, tant dans le développement des mœurs que de la culture. Le seul combat urgent à mener est la sortie de l'euro et de l'Europe. Et j'aimerais que notre Parti le PG prenne possession de ce combat, que Jean-Luc Mélenchon en devienne le chef, et je ne comprend pas son retrait et sa nouvelle mission.
@Denis F
La 6ème république n'est pas un obstacle au changement, bien au contraire. Après un changement de république, vient le changement politique, je dirais même que les deux vont de paire. En effet, c'est difficile de s'imaginer un changement politique durable et significatif dans le cadre de la 5ème république. On ne peut pas tout le temps repousser le changement de république pour une raison ou une autre, il faut bien le faire un jour, et cela fait bien trop longtemps que l'on se trimballe cette 5ème république en état de décomposition extrême. Je trouve que Jean-Luc Mélenchon montre bien comment le changement social implique un changement de république, c'est-à-dire une démocratie vivante. On voit bien à quel point la 5ème république est néfaste pour le pays et pour la démocratie. Le combat pour la 6ème république me semble être le clé pour redonner de l'espoir aux gens, à commencer par celui de recouvrer une vraie liberté de choisir.
@Denis F
Le combat est le bon mais le PG n'est pas la bonne échelle. Nous sommes en situation de résistance et il nous faut donc rassembler tous ceux qui ne veulent pas de la normalisation néolibérale. Hors ils ne sont pas tous à gauche, beaucoup même ne sont pas politisés, de façon situationnelle dirais-je. C'est à tous ceux là qu'il faut s'adresser, sans revendiquer un étendard de gauche trop sali et dévoyé par les solfériniens. Les étiquettes nous desservent pour l'instant, elles sont usées, elles provoquent la méfiance et le rejet plutôt que l'adhésion. Je l'observe partout, y compris au niveau de la lutte syndicale. Ce sont désormais les non encartés qui arrivent à faire le lien et à recréer de la dynamique car leur propos et leurs actions ne sont pas connotés dans l'esprit des gens. C'est l'esprit originel de la politique, celle qui s'appuie d'abord sur les idées et la façon de les mettre en pratique, qu'il faut faire renaître. Les partis de gauche l'ont trop oublié pour qu'ils soient crédibles sur ce positionnement. Nous sommes le peuple, les citoyens, nous n'avons pas besoin d'autre identité.
Nos démocraties purement formelles modernes visent à remplacer une gouvernance despotique par la construction d'une opinion publique consensuelle. L'opinion publique est consultée par sondages et élections. Le peuple ne s'y exprime pas mais doit choisir parmi des options, présentées soit par des instituts d'opinion, soit par des partis politiques ou une palette de politiciens. Aujourd'hui le peuple s'abstient. Il refuse à la fois ce système, et l'insurrection violente (qui d'ailleurs ne se décrète pas!)
A mon sens ce que propose Jean-Luc Mélenchon est crucial, avec son concept d'insurrection citoyenne. Avoir pour objectif l'expression d'une "volonté publique", manifestée, et pas les seules manifestations de rue. Que le peuple exprime ses doléances, exprime ses sentiments sur les finalités de la vie sociale à tous les niveaux, à commencer sur la propriété et l'organisation des moyens de production et d'échange. Cela implique en premier lieu la tenue d'assemblées citoyennes réellement populaires, l'élargissement du Front de Gauche vers une "Fédération du peuple" autour d'une volonté de répondre aux problèmes graves de notre temps autrement que par une...
Pour la constituante le tirage au sort est le moyen le plus démocratique pour moi, si on tire au sort 1000 citoyens sur une base de volontariat, avec une parité homme/femme respectée, en faisant des quotas proportionnels pour chaque tranche d'âge (enfin des jeunes dans les prises de décisions politiques), et pour chaque catégories socio-professionnelles (enfin des ouvriers au pouvoir).
@F. Poncet
Même si des candidats autres que des partis peuvent se présenter, comment pourront ils rivaliser avec les moyens (économiques, d'organisation, humains, symbolique) des partis politiques, ils ne le peuvent pas. De plus le tirage au sort passent par dessus les préjugés racistes, machistes, de classe sociale et les talents d'orateur. Le tirage au sort met tout le monde à égalité. C'est un principe massivement égalitaire, démocrate et donc révolutionnaire.
salutations révolutionnaires
La démocratie ne se résument pas à des élections malgré ce qu'aimeraient certains politiciens. Ensuite, le peuple validera par référendum (chaque article ou par paquet) et c'est ça qui fera la légitimité de la nouvelle constitution.
Ou alors il dira non et on tirera au sort une autre.
Parlant de la ligne jaune. Dépassement qui a déclenche cette réaction de Hollande. Selon vous qui a dépassé la ligne jaune ? Montebourg qui critique ouvertement son président disant que s’écarter des promesses, renier les engagements de son programme, pour un si piètre résultat sur le chômage ? Ou bien c’est Hollande celui qu’a dépasse la ligne jaune ? Si l’on inversé cette façon de dire les choses à propos de ligne jaune, est-ce que les militants de l’UMP qui se montreraient critiques sur l’affaire Bygmalion et qui seraient rappelez à l’ordre et leur intimant l’ordre de se taire sous prétexte qu’ils seraient en train de dépasser ligne jaune, seraient effectivement « coupables » de dépasser la ligne jaune ? Nous pourrions de la même façon nous exclamer : quel scandale ! Que des juges osent placer en garde à vue un ancien président. Est-ce que ces juges ont dépassé la ligne jaune ? Alors la ligne jaune ? Alors la ligne jaune tu t’incurves quand on te le demande ? Tu t’incurves ou tu te redresses, ligne jaune ?
Cher Jean-Luc, n’étant pas encarté au PG je ne me serais pas permis des critiques aussi rigoureuses que celles de @Denis F. 37, que je partage cependant en tant que militant du FdG. Beau discours mais finalement rien de nouveau, rien de concret, rien de mobilisateur. En appeler au peuple sans mettre à sa disposition un point d’appui national autour duquel il puisse se rassembler, c’est botter en touche. C’est dans la ligne du « La consigne, c’est qu’il n’y a pas de consigne». C’est décevant. Non pas que j’attende tout des autres et que je ne veuille pas m’engager mais je veux savoir pour qui, pour quoi je me bats sans être systématiquement baladé. Je m’engagerai dans un cadre clair. Par exemple, une souscription nationale pour la convocation d’une Constituante lancée par une structure ad hoc, automatiquement dissoute son objectif atteint, et dont les statuts seront consultables sur Internet. Avec un droit de 10€ minimum, des fonds bloqués jusqu’à l’obtention d’une contribution d’un nombre suffisant de citoyens pour organiser des actions de masse, une liste des souscripteurs (avec leur consentement bien entendu) pour faciliter les regroupements par commune, etc.
Superbe discours qui redonne du peps même si tout reste à faire. Petit bémol cependant sur Duflot qui n'est qu'une arriviste comme Montebourg d'ailleurs. La façon méprisante qu'elle a de parler (éructer si j'osais) du PG est particulièrement insupportable. Le qu'"ils s'en aillent tous" est de plus en plus en phase avec l'aspiration du plus grand nombre. Après l'annonce de Valls II, "on ne s'attendait à rien mais pas à ça". Il faudra probablement se préparer à des élections législatives anticipées.
@Denis F 37
"[...]il n'y a pour ainsi dire pas un mot sur l'organisation proprement dite du Parti."
Cela aurait été incohérent avec une prise de hauteur pour dépasser les clivages des partis. Ce discours ne s'adressait pas, uniquement, aux membres d'un parti, mais aussi aux sympathisants etc, et à tout ceux qui ont fait la grève du vote. Fervent sympathisant de la 6ème République portée par le FdG, depuis 2012, j'ai néanmoins toujours été auparavant (avant d'accorder ma confiance à Jean-Luc) répulsif aux politiciens et à l'idée d'appartenir et même à l'idée de soutenir un parti politique. (Heureusement, tout le monde ne pense pas comme moi, sinon il n'y aurait pas d'actions politiques. Respect aux adhérents). Par contre, je me sens prêt à me mobiliser, à me fédérer avec des forces qui veulent mettre en œuvre une République digne de ce nom. A en juger par la majorité d'abstentionnistes, il y a beaucoup de répulsifs à la politique, politicienne, qu'il faut convaincre. Ce discours allait dans ce sens. Bravo!
Et bien ce n'est pas trop tôt j'ai envie de dire. Depuis les assemblées citoyennes du mouvement des indignés arrivé sporadiquement en France en 2012, je n'ai cessé moi et mes amis alternatifs apartidaires de dire aux camarades locaux du front de gauche et du PG qu'il ne fallait rien attendre de l'institution et du système électorale actuel. Hâte de voir de nouvelles assemblées citoyennes, cette fois ci avec les militants du Front de Gauche. Je l'espère pour la France et le Monde.
@ séb44.
Bonjour. Vos remarques sont très judicieuses. Rien n'empêche les citoyens souverains de France de commencer à travailler sur la nouvelle Constitution, au sein d'Ateliers Constituants. Il en existe déjà de nombreux en France (voir, par exemple le site internet "Gentils Virus", d'Etienne Chouard). Un outil informatique est donc indispensable pour synchroniser les informations, l'information des associations, des partis politiques et donc des citoyens souverains de France, les rencontres citoyennes, les travaux constitutionnels, la liste des Ateliers Constituants, etc.
Par contre, ce site ne peut en aucun cas être dédié au PG mais au "Mouvement pour la 6ème République" car il doit rester apolitique. C'est un passage obligé issu de notre actuelle Constitution, au Titre 1, de la Souveraineté, Article 2, alinéa 5 et article 3, alinéa 2 : aucune section du peuple ni aucun individu ne peut s'en attribuer l'exercice. Il est donc indispensable que ce soit l'ensemble des citoyens souverains de France, de toutes les tendances politiques, qui acceptent de travailler et de proposer cette nouvelle Constitution, commune à tous.
@55 Courrierlecteur
Salut l'ami sympathisant, je ne vois pas ce qu'il y aurait eu d'incohérent au sortir de l'université du Parti de Gauche d'en faire en quelques phrases la synthèse, pas un discours, quelques phrases, un point sur ce que tous les adhérents du Parti attendent eux. Que toi, tu t'en brosses du Parti politique je peux l'admettre, que tu préfères le lyrisme et les grandes envolées creuses, je peux le comprendre, mais permets à ceux qui triment toute l'année, les petites mains de la politique qui eux n'en retirent que portes dans la gueule et mots d'oiseaux ça puisse les intéresser de savoir le pourquoi du comment. Tu peux concevoir ça le sympathisant non encarté ? Est-ce dans la mesure de ton entendement ? Que tu veuilles te fédérer, bravo l'ami sympathisant, un conseil en passant va voir le mur qui porte le même nom, c'est au-dessus du cimetière du Père Lachaise, ça te fera peut être réfléchir avant de parler. Excuses nous d'être en bas dans la m**** quotidienne du travail politique, et de ne pas être trop sensible aux hauteurs des grandes envolées lyriques. La politique au quotidien cela n'a rien à voir avec la philosophie à trois sous.
Comment trouver une issue à cette crise qui, en s'approfondissant, détruit à peu près tout ce qui faisait la vie sociale "à l'ancienne" pourrait-on dire ? Ce discours de clôture est en fait une discours d'ouverture vers le futur. Il propose de mettre le peuple en avant mais surtout en mouvement, et donc les individus et personnalités au second plan, non pas à l'arrêt mais au contraire comme initiateurs et animateurs de ce mouvement du peuple. C'est une solution possible, si l'on ne se résigne pas à attendre les prochaines échéances électorales et les déceptions qui s'ensuivront forcément si rien n'a changé avant. Je souscris donc à cette proposition, d'autant plus que c'est ce que font déjà d'innombrables personnes qui se dévouent et prennent en charge des questions se posant à eux-mêmes et à d'autres. Fédérer tous ces mouvements sociaux, petits et grands, toutes ces énergies dispersées, sur un objectif précis, changer la règle du jeu et chasser du terrain de jeu toutes celles et ceux qui ne veulent pas que cela change. Tâche difficile, mais que faire d'autre ?
Tout le monde semble avoir oublié que la Constituante ne pourra pas ne pas être précédée de réunions, collectifs, assemblées citoyennes, etc. qui devront fleurir et se réunir régulièrement dans les villes, villages, quartiers, usines, cafés en face du boulot pour proposer et débattre des thèmes et propositions pour la Constituante. Les délégués seront les émanations de ces réunions ou ne seront pas. Bien-sûr il faudra repérer et museler ceux qui tenteront de saboter le travail. Bien-sûr il faudra des organes de diffusion et de relais. Çà bouillira dans la marmite comme en 1788 et 1789. Mais cette révolution-là, il faudra qu'elle soit sociale et écologiste pour espérer en finir avec le vieux monde moribond qui veut nous entraîner dans sa mort. Et victorieuse, cette fois !
Atalante, amis et camarades.
Oui, ça bouillira dans la marmite comme en 1788 et 1789, et puis surtout comme en 1793, où vit le jour une nouvelle constitution ! (Voir J.Jaurès, Histoire socialiste de la Révolution française).
On ne s'en tirera pas seulement avec une nouvelle combine de députés qui ont accepté que notre budget soit soumis aux desiderata des euro-financier. C'est pourquoi je vous propose un macaron d'honneur : ici (avec explication in situ !)
@Denis 58
Salut l'ami encarté. Je n'ai pas du tout l'esprit de compétitivité pour chercher à savoir qui trime le plus, qui est le plus efficace, pour la bonne cause? Est-ce l'encarté qui fait du porte à porte au risque de se les prendre "dans la gueule" ou est-ce le sympathisant convaincu, qui est au front sur les forums, les commentaires, dans la presse, pour répondre aux articles à la con de pseudo-journalistes ou pseudo experts qui déversent, quotidiennement leur propagande perfide ? "Une seule consigne, pas de consigne!" Je fais le job, là où je me sens le plus efficace, dans les commentaires de la presse, en fonction de ma disponibilité et de mes compétences, pour, je l'espère, sensibiliser, motiver d'autres personnes à notre cause. "Respect aux adhérents", j'ai écrit plus haut. Je n'ai aucun mépris pour le PG et ses membres mais bien au contraire beaucoup de considération pour le travail qu'ils font. L'accueil, le respect de nouveaux sympathisants potentiels et anciens, aux profils divers, n'est-ce pour toi qu'une "envolée lyrique"?
[Edit webmestre : Considérons que votre dernière question est purement réthorique et n'appelle pas de réponse. Vous avez tous deux exprimé votre point de vue. La discussion est close. Inutile d'y revenir.]
Sympathisant PG et naturellement impliqué dans la mouvance du Front de Gauche, j'ai mouillé la chemise pour les municipales, les européennes. J'attendais un peu plus de Grenoble. Le discours est beau, enthousiasmant, mais après, lorsque les flons flons sont tombés, que reste t il ? Allez, on va se battre pour une VIeme, c'est ce qui va donner du boulot, permettre aux précaire de se soigner, aux retraité de boucler les fins de mois ? En attendant l'insurrection, Valls reçoit une super ovation aux universités du MEDEF, incompétents, ils laissent gouverner notre pays par des commis, des technocrates et que faisons nous ? On attend, en espérant que le peuple va se rassembler. J'aurais préféré moins d'envolée et plus de concret. Dans ma commune, le Front de Gauche est tenu par le PC, ils sont formidables les militants, mais ils mènent la danse. C'est la raison pour laquelle, j'aurais aimé avoir quelques consignes.
Je viens de suivre l'émission d'Europe 1. Il est tout à fait consternant de voir ces vieux routiers de la politique (cette oligarchie journalistique dirons-nous) se décrédibiliser à ce point en refusant le débat de fond qui leur est proposé pour énerver leur invité par de vieilles questions du passé, sans intérêt aucun. L'obstruction continue, alors que le pays s'enfonce dans la crise. Je suppose que pour eux, tout va bien. Quand ouvriront-ils les yeux (et la bouche) pour parler enfin de la réalité et de la souffrance du peuple. Ils se déshonorent en agissant ainsi.
Le Peuple c'est qui ? Celui que nous voulons, nous ici ? Des gens éduqués, responsables de l'éco-système humain et conscients des manipulations en présence (médias entre autres) ? Marre de rêver à un sursaut citoyen. On emploi la manière forte ou bien c'est le rêve qui continue. Je n'ai rien contre les rêves. Rien non plus contre la fermeté et les résultats concrets qui pourraient en découler. C'est un choix, comme toujours. L'Histoire est tragique et ce n'est pas grave tant qu'elle avance pour la dignité des peuples. Les résultats bénéficient à tous, c'est la règle : exactement le contraire des résultats en Bourse sur les places financières.
Concernant votre entretien à Europe 1 que je viens de suivre. Il ne faut plus répondre favorablement à l'invitation dans de tels lieux. Ces spécialistes en déconstruction de toute volonté populaire sont des snipers qui, au sens propre, vous "canardent" pour neutraliser toute efficacité positive à vos développements, dés lors que vous mettez en cause les pouvoir (et ils sont le 4eme pouvoir du despotisme). Je propose, pour faire connaître vos points de vue, des plans séquences vidéo réalisés hors des circuits médiatiques, question par question (point par point, pour rester assez brèves) que les sympathisants du PG voire du FdG, abonnés, reçoivent par émail et diffusent auprès de leurs liens ou relations personnelles. D'ailleurs vous pouvez faire appel à d'autres intervenants dans ce travail de reconstruction de l'intérêt pou la politique. La différence est saisissante entre la qualité de vos discours construits avec un public militant ou averti, et leur impossible écoute dans ces instances médiatiques chargées de museler l'opinion. Ou bien ils vous cassent, et brouillent le sens, ou bien il vous maintiennent dans l'omerta.
J'ai vu votre prestation sur Europe 1. Merci d'essayer de mettre un peu de bon sens dans toute cette folie. Ces journalistes sont toujours les mêmes. Quelle médiocrité.
L'entêtement de Jean-Luc Mélenchon à vouloir s'exprimer dans les médias est incompréhensible, sauf à admettre qu'il accepte les règles de la falsification généralisée. L'autonomie de sa propre expression reste une référence contre les manipulations. Les médiatiques eux ont très bien compris quelle utilisation perverse ils pouvaient faire de sa présence comme caution du système et du jeu des questions-réponses où c'est le cadre de l'émission qui reste le maître du jeu. Aller jouer le trouble-fête dans les médias, c'est un jeu que l'on ne peut tenter qu'une fois, car l'effet de surprise disparaît très vite et l'on devient soi-même le jouet de leurs illusions frivoles
Quelle honte ces chiens de garde, toujours ce mépris du peuple, heureusement que notre JL Mélenchon est à la hauteur et ne se laisse pas marcher dessus. Ils osent sans complexe ni amour propre, poser la question du pourquoi nous ne progressons pas plus ! S'ils faisait simplement leur boulot en respectant leur charte déontologique, je suis sur que nous serions le premier parti de France. Mais un jour viendra et ils mériteront le goudron et les plumes !
Europe 1. Dans le contexte d'une émission politique dont le fil est difficile à suivre à cause des coupures publicitaire, entre autres sujets, le thème de la République a pu être brièvement développé. Il m'a même semblé susciter un réel intérêt de la part de certains journalistes, comme s'ils étaient à l'écoute d'autres voix, d'autres perspectives, en période de fin de mandat présidentiel. (Bien vu de ne pas avoir perdu de temps à commenter le corbillard gouvernemental). Pour prendre de la hauteur, dépasser les clivages des partis, sensibiliser, motiver les Républicains (6ème), "fédérer" me semble être le meilleur mot pour arriver à rassembler le peuple et aboutir à l'insurrection civique. Il est l'un des ciments de la Révolution Française. La Fête de la Fédération en témoigne.
J'ai écouté le club de la presse hier soir. Franchement j'ai zappé à plusieurs reprises car par moment c'était inaudible. Je m'interroge sérieusement sur l'intérêt qu'il peut y avoir à participer à ce type d'émissions face à une bande organisée de militants libéraux. Cette politique spectacle nuit à la cause que nous voulons voir progresser. La place des dirigeants et des militants pour la démocratie et le progrès est ailleurs, en immersion dans le peuple qui aujourd'hui n'écoute plus les show politiques.
Bonjour,
D'accord avec les derniers messages sur le comportement de ces journalistes comme je l'ai déjà en écrivant à l'émission "C à dire" sur la 5. Vous avez sans doute remarqué que ce sont toujours mêmes journalistes invités, à quand le remaniement dans les média !
Comme c'est actuellement le temps des commémorations des dates de guerre, je propose qu'on prépare des commémorations des dates sociales, par exemple celle de la création de la sécu. Pour les retraites, on aurait besoin aussi de revoir l'historique et savoir comment ça fonctionne. Un plan d'éducation populaire serait bien utile. Voilà pour la boîte à idées.
Je pense, pour ma part, que vous avez très bien conduit votre participation à l'émission sur Europe 1. Et qu'il faut continuer à y aller. Le trio des "grandes voix" n'a pas fait le poids hier soir.
Les messages 66 à 70 me semblent tous pertinents. Je crois qu'on ne peut boycotter les média qu'avec discernement (et il me semble que c'est ce que fait Jean-Luc : nous ne voyons que la partie émergée de l'iceberg des invitations). Mais l'idée @66 est à étudier. Il faut irriguer la société avec nos idées par tous les canaux possibles, ne pas compter que sur l'arrosoir de la radio et de la télé.
Autre chose. Je lis beaucoup, ces derniers temps, "dissolution" et "élections anticipées". Ce n'est pas la seule perspective qu'offre la constitution. Il y a aussi l'article 16. L'article 12 déboucherait sur une nouvelle cohabitation. La classe dirigeante n'en veut pas. N'excluons pas qu'elle cherche une autre solution à une crise de régime, plus adaptée à son objectif d'assurer "l’exécution de ses engagements internationaux". La situation présente ne justifie pas le recours à l'article 16, mais les situations se provoquent, parfois.
Les prochaines semaines vont être capitales. Soit les « frondeurs » vont au bout de leur pensées en mettant en minorité le gouvernement, dans ce cas la situation se débloque, soit ils n’ont pas compris qu’ils étaient les représentants du peuple. Hollande ne va pas dissoudre l’assemblée, il n’est pas suicidaire, il n’y aura pas de cohabitation, la droite refusera et Hollande sera obliger de démissionner. Il ne peut que prendre un premier ministre moins a droite. Si les « frondeurs » capitulent, c’est la preuve que la Veme est obsolète, il faut une constituante. Le système n’a pas peur de la gauche, mais a peur du peuple.
Bonjour,
M. Mélenchon, il est si bon de vous retrouver en forme, de réentendre ces valeurs républicaines qui, trop souvent, sont balayées par la "compétitivité" devenue si chère à tous ces antidémocrates. Parce que oui, ce sont des antidémocrates, hier encore les journalistes face à vous sur Europe 1 craignaient les "mauvaises" décisions d'un peuple au pouvoir. J'en déduis qu'ils n'aiment pas la démocratie ?
Bref, Denis F. souligne un point important. S'il est vrai que votre objectif principal est de donner le pouvoir au peuple alors il faut le faire maintenant. Il faut le faire dans les villes où nous l'avons remporté, par des referendums par exemple, et le faire savoir à tous. Il suffit les promesses, il faut désormais prouver ce que nous souhaitons. Dès lors, plus personne n'osera vous traiter des pires qualificatifs que l'on a déjà pu voir parce que justement vous ne serez pas un homme que le peuple suit, mais l'inverse, un véritable représentant qui ne ferait que suivre les décisions du peuple. Vive la démocratie !
L'Histoire s'accélère. Avec des décisions du gouvernement Hollande de plus en plus mortifères. Avec Valls qui est applaudi debout par le Medef. Le centre de gravité se déplace encore plus dangereusement sur la droite : la finance, l'offre contre la demande, le pacte de l'irresponsabilité. Bref, tout donne raison à nos travaux du Remue-méninges. A ta conclusion d'une lucidité sans faille et proposant un chemin à construire, Quelle jeunesse ! Lors des anniversaires, quand les années s'ajoutent, les Cubains parlent de "juventud acumulada" ! (jeunesse accumulée). Allez, il y a du pain sur la planche et de l'espoir dans les coeurs.
Bien sûr que non, il ne faut pas boycotter les médias, surtout une émission politique, ce serait de la folie. Les fenêtres de tir, pour faire passer, ne serait-ce qu'une bribe de message, sont si rares. Cette communication d'appel, relayée par la presse, pour un public qui s'intéresse vaguement à la politique, se complète par une communication plus profonde telle que le superbe discours de clôture, et bien sûr aussi ce blog et la "Télé de gauche". Comment peut-on encore discuter de cela ? Jean-Luc n'hésite pas à aller partout, et il a bien raison. Il me semble (en fait je n'en sais rien) qu'il est bien le seul homme politique à avoir eu l'audace d'aller dans une émission de variété, à l'humour bouffon, telle que "Touche pas à mon poste" où, a priori, il avait beaucoup plus à perdre qu'à gagner en notoriété. Grosse surprise, "buzz" médiatique, magnifique résultat: sa présence à cette émission a encouragé une intermittente du spectacle à prendre l'antenne, pour parler de ses mauvaises conditions de travail. Qui aurait pu prévoir qu'il rejaillisse tant de positif à participer à une telle émission ?
[Edit webmestre : C'est votre cinquième commentaire sur ce billet (auquel s'ajoutent ceux, aussi nombreux, que j'ai du modérer), essentiellement consacré à proférer des banalités hors sujet. A moins que vous ayez l'intention de conduire une OPA sur ce blog, ce dont vous ne manquerez pas de m'informer, je vous remercie de vous faire plus rare. Ce blog n'a pas vraiment besoin d'un "courrier des lecteurs". Par ailleurs, vous connaissez, je n'en doute pas, la valeur des phrases commençant par "il faut" ou "il ne faut pas"...]
Bonjour a vous tous
Il faut dire et redire que PS, UMP et FN souhaitent toujours rester dans la 5ème république pour garder leurs privilège, oui redire redire au Français il faudra en 2017 choisir se prendre en main ou notre malheur contineura avec des larmes et du sang, vite RDV pour la 6ème république et a bientôt a Paris pour un grand coup de balai je le souhaite de tous mes voeux.
En 2008, pour sauver ses titres et ses avoirs, le capital a déclaré la guerre aux prolétaires sur toute la planète. La Grèce, le Portugal, l'Espagne, les prolétaires du Bengla-desh, du Pakistan, de Dubaï, d'Irak, de Corée, du Japon, de la Chine, d'Inde, des Etats-Unis, du Mexique, d'Argentine, du Brésil, sont sacrifiés pour satisfaire le veau d'or. Aujourd'hui en France, le pouvoir de la finance, des banquiers, des technocrates, des industriels du CAC 40 et des riches annonce quasi officiellement qu'il va durcir encore la guerre contre les pauvres. Est-ce qu'une insurrection va attendre 2017, les gogos se satisfaisant de leur petite dose de jouissance télévisuelle dans leur salon ?
L'axe de l'action, l'objectif N°1, nous l'avons maintenant! clairement défini. Bravo ! Merci. La phase d'installation d'une "gauche de gauche" identifiée est atteinte globalement, à voir l'acharnement des bien-pensants contre Jean-Luc Mélenchon pour ce qu'il porte (contre la prédation de la caste) La castagne journalistico-politicienne sur le sens des mots est démasquée. Les évènements donnent raison à nos analyses. La contre-attaque démocratique est lancée. PS bien de droite comme les autres cartels électifs. Aussi la réaction d'ancien régime bat son plein comme lors de la Révolution de 89, tente de brouiller les ondes tout azimuth. Les journaux/débats télé-viciés en regorgent de ces néo-experts en néo-libéralisme débitant leurs psaumes Tina-peut-riens (amène) (sauf Arte). Dès lors il faut la Plate-forme pour développer/regrouper les propositions/discussions de tous. Une PEP'S (Plateforme Ecolosociale du Peuple en tant que Souverain) ou quelque chose comme ça, qui oublie les marqueurs politiciens (partis divers et variés, boutiques pensantes, gauche-droite, etc), qui fédère la décision et les choix dans l'intérêt général révélé dans la 6ème république ! Fissa. Podemos !
Pourquoi attendre 2017, faisons l'insurrection dés cette rentrée. S'il est vrai qu'une grève générale ne se décrète pas, il n'en est pas moins vrai que l'on peut la préparer. Faites tous des provisions de bouche et de base, cela leur donnera l'impression d'une reprise de la consommation, ils vont pavoiser et pendant ce temps-là multiplions les grèves sectorielles sur tout le territoire. Le mot d'ordre donné aux prolétaires de ce pays doit être : finis les bénéfices, finis les dividendes, stop aux remboursements bancaires, stop au paiement des impôts qui vont nourrir le CAC 40 et les rentiers, grève du zèle partout où cela est possible notamment dans la fonction publique la gendarmerie, la police nationale, l'armée, officiers et sous-officiers que l'on maltraite depuis trop longtemps. Allez les chauffeurs poids lourds à vous de bloquer le passage des camions qui viennent de toute l'Europe que ce soit au sud, au nord et à l'est, vous devez défendre votre beefsteak vos patrons ont baissé les bras depuis bien longtemps, ils sont à l'agonie et vont mourir, ils le savent et ne font rien. Aller la France des travailleuses et des travailleurs debout !
Valls, ultra-minoritaire, a fait un putsh ultra libéral et impose, au nom de la solidarité gouvernementale, la ligne politique dont le peuple ne veut pas. La presse aux ordres escamote soigneusement la question de fond posée par Montebourg. Et les soi disant socialistes adoptent une politique économique de régression sans même chercher, ne serait-ce qu'un tant soit peu, à l'associer à une politique de lutte contre l'explosion des inégalités. C'est une gauche pétainiste, soumise aux puissances dominantes, qu'elles soient financières, patronales, bruxelloises, germaniques ou américaines, qui profite des faiblesses présentes du pays pour imposer une politique réactionnaire et qui, probablement, ne cherche qu'à se gaver.
Merci d'avoir si bien cassé la barraque à Europe 1. Des déprimes comme ça, on en redemande.
Superbe intervention sur Europe 1, on aurait voulu que çà se prolonge pour voir expliciter les modèles de référendums révocatoires d'Amérique du Nord.
Concernant le corbillard au gouvernement, Valls en tête des authentiques fossoyeurs de l'idéal socialiste. Un écran de fumée au niveau des entreprises lors de l'U du Medef, l'entreprise qui soi-disant crée l'emploi : voir les explications très précises d'un économiste orthodoxe F.Lordon à ce sujet ici histoire de remettre les choses en bon ordre et de bien comprendre les imbrications dans l'économie de la dépense publique. Ce qui est regrettable est que le débat de fond soit à chaque fois occulté avec des journalistes pas à la hauteur qui le font exprès ! En tout cas merci pour votre charisme, votre ténacité et votre honnêteté intellectuelle.
Les grands financiers capitalistes applaudissent le premier ministre solférinien au sein même du MEDEF et tirent avec leurs médias, les ficelles de nos marionnettes politiques. Avant 2012, la droite politique n'a pas eu leur feu vert pour continuer leurs sinistres réformes "thatchéristes" et avoir dans la rue le PS aux côtés des citoyens de la Vraie Gauche Humaniste FdG. Ils ont alors promu les "liquidateurs PS solfériniens" pour finir sans complexe la descente aux enfers de notre pays et de tout ce qui en a fait ses fondements Républicains, dont en grande partie les bases du CNR. Le masque antinomique du PS Solférinien tombe définitivement. E. Macron au poste de l'économie qualifié de social-libéral est d'une agressivité sans bornes adressée à tous les Républicains Humanistes. Comment peut-on être social et libéral à la fois ? Deux philosophies opposées, le libéralisme est l'essence même du capitalisme et de l'individualisme basé sur un profit à court-terme sans limite sur le bien commun alors que le social est basé sur le bien collectif cohérent par une plus juste répartition des richesses où l'individu trouve un meilleur épanouissement. Vive la VIème.
J'ai pour ma part trouvé Jean-Luc Mélenchon excellent au club de la presse d'Europe 1, malgré des journalistes toujours aussi agaçants, notamment une Cotta ridicule d'ingénuité feinte et méprisante. Il faut avoir des nerfs d'acier pour ne pas leur renvoyer leur petitesse d'esprit à la figure. Néanmoins, je crois que le message est bien passé. Dommage que la politique étrangère n'ait pas pu être abordée. Au delà de la énième conversion néolibérale des solfériniens, mais finalement tout est lié, c'est la crise ukrainienne qui est le point crucial en ce moment et qui illustre parfaitement l'agonie d'un système qui ne peut aboutir qu'à une supernova si on le pousse jusqu'au bout, ce que semblent faire les américains et leurs serviles alliés, dont notre pauvre pays.Or la géopolitique est un des domaines d'excellence de Jean-Luc Mélenchon et ses positions sont précisément celles qui pourraient fédérer un grand nombre de citoyens (pour ceux qui ne l'auraient pas fait, il faut absolument visionner la conférence donnée sur ce sujet pendant la campagne présidentielle et qui se trouve dans les archives video du blog)
Le système n'a pas peur de la gauche, il a peur du peuple. Ah, ça ! c'est bien vrai ! Je persiste à dire qu'il faudrait ajouter le référendum d'initiative populaire au référendum révocatoire. L'un permettra au peuple de trancher les grandes questions (un peu de démocratie directe) là où le révocatoire s'attachera aux élus qui font mal leur boulot (démocratie représentative).
Bonjour Jean-Luc, je viens de regarder ton intervention sur Europe1, quel plaisir ! Pas seulement pour la forme dont tu es passé maître mais pour le fond. Avec le recul une liberté de parole et d’action retrouvée, une hauteur de vue pour rassembler les citoyens indépendamment des partis et de leurs propres clivages politiques, un objectif clair et circonscrit, une échéance. Certes la stratégie n’est pas bien claire mais le peuple va en tracer les sillons, en marchant. Et puisque tu en appelles à lui, je te demande de nous en fournir les outils. Une structure juridique transparente dont tu seras le garant et donc le président, à objectif et durée limitées, avec des statuts disponibles sur Internet. Ce point est essentiel, capital. C’est toute sa crédibilité, la clef du succès. Chacun(e) doit être convaincu qu’il ne s’agit pas d’une tentative détournée de conquête du pouvoir mais de rétablir constitutionnellement les règles de fonctionnement démocratique des pouvoirs en France. Et puis un site Internet, un bureau de souscription, etc. Des outils de portée nationale, pour nous retrouver, nous compter, nous informer, agir… Alors nous, le peuple, nous les mettrons en œuvre.
Plus que jamais vous représentez, Monsieur Mélenchon, l'espoir pour tout le pays. L'une de mes connaissances, à l'opposé politique qui est le mien, a reconnu vous avoir écouté et apprécié pour la justesse de vos propos. Si je n'avais été déjà assise j'en serais tombée de surprise et de contentement. Vous donnez le courage, ne pas lâcher l'affaire comme on dit vulgairement. Ne pas lâcher ce combat qui portera ses fruits j'en suis convaincue. Qui aime être trahi ? Hollande a signé sa trahison, revendique ses reniements. Perso je n'ai jamais cru en cet homme falot qui garde toutes ses forces pour protéger les plus avides de la haute finance. Ils tomberont tous, légalement mais ils tomberont ! Encore merci pour toute la peine que vous prenez, avec vos amis.
Pour compléter la remarque de Glières 90, je pense aussi qu'un site internet dédié au projet de constituante est incontournable. Nous avons besoin d'outils de réflexion. Il serait bon de consulter les constitutions existantes, anciennes et nouvelles, dans une base de données, de pouvoir aussi consulter les propositions faites pour émettre un avis (certains citoyens expérimentés peuvent nous éclairer sur les dangers de telle ou telle idée). Bref, beaucoup de retraités et de chômeur qui ont du temps devant eux pourraient s'impliquer dans cette recherche collective qui doit aboutir à une constitution vraiment démocratique et qui rendra impossible l'asservissement d'un pays à une caste, quelle qu'elle soit.
Bonjour ami-e-s et camarades,
J'ai retranscrit l'intégralité du texte de ce discours que vous pouvez lire ici.
Salut militant à vous.
Ben ! Monsieur Mélenchon ! Si l'élite médiatique (les journalistes qui sont intervenus sur Europe 1 et qui connaissent toutes les subtilités de la politique et de l'économie et qu'en plus ils ont fait de grandes écoles) ne comprend pas où vous voulez en venir avec votre retrait de la présidence du PG, votre implication pour une constituante pour en faire émerger une 6ème république et donc de fédérer le peuple pour y parvenir. Alors comment voulez-vous que le peuple y souscrive et y participe. Ce peuple qui n'a aucune éducation, aucune culture et encore moins politique, par rapport à nous, pourrait comprendre votre stratégie. Voila pour leur réflexion journalistique subordonnée à l'oligarchie. Heureusement que le peuple est plus clairvoyant, peut être y aura t-il des surprises. Qu'ils continuent à nous mépriser cela nous aide à avancer.
Ca nous fait du bien de revoir la Jean-Luc Mélenchon en forme, je ne suis encarté nul part. Je suis tombé presque par hasard sur le discours de Grenoble, il redonne le moral. Vive le front de gauche!
Il est un combat actuel qui illustre bien le transfert de la souveraineté populaire nationale à une souveraineté impériale du capitalisme, c'est celui contre le Grand Marché Transatlantique et ses avatars. La signature de ces traités serait l'aboutissement institutionnalisé de ce processus et signifierait la fin de la démocratie au profit des puissances de l'argent et de la technocratie. Cette offensive contre les peuples rend la VIème République nécessaire, il faut absolument se réapproprier notre souveraineté ! Ce combat, initié depuis 6 ans notamment par Jean Luc Mélenchon, rassemble déjà une grande diversité de personnes et de mouvements. S'y investir pleinement et proposer comme perspective cette VIème République ne serait-il pas une des portes d'entrée les plus pertinentes pour lancer le processus constituant et le faire porter par le peuple ? Et ce d'autant que ce combat a une portée internationale, comme en témoignent par exemple les diverses initiatives des pays émergents pour y résister. Il placerait ainsi la VIème dans une perspective d'ouverture au monde, en écho et en soutien à cette résistance.
Merci à vous, Mr Mélenchon, et à nous tous, de ne rien lâcher!
@ 96 Raphaël
Le GMT est incontestablement la clef de notre futur européen, et il est tout aussi incontestable que les commissaires européens qui vont être nommés aujourd'hui seront les portes paroles et futurs valets de l'Empire en Europe. Nous savons d'or et déjà que les accords du GMT seront signés, rien ne s'y opposera venant de Bruxelles et des Capitales européennes, de cela je suis absolument certain !
C'est pour cela qu'il nous faut, tout aussi absolument, sortir de l'Europe si nous ne voulons pas y laisser notre liberté et notre âme. Liberté déjà bien maltraitée mais pas encore asservie comme celle des américains du nord. Notre seule alternative réelle et d'entrer en résistance contre le capitalisme et de lui mener une guerre permanente. Nous vivons depuis prés de 70 ans dans des pays qui ont été colonisés par les USA siège de l'Empire, tant dans le développement des mœurs que de la culture. Le seul combat urgent à mener est la sortie de l'euro et de l'Europe. Et j'aimerais que notre Parti le PG prenne possession de ce combat, que Jean-Luc Mélenchon en devienne le chef, et je ne comprend pas son retrait et sa nouvelle mission.
@Denis F
La 6ème république n'est pas un obstacle au changement, bien au contraire. Après un changement de république, vient le changement politique, je dirais même que les deux vont de paire. En effet, c'est difficile de s'imaginer un changement politique durable et significatif dans le cadre de la 5ème république. On ne peut pas tout le temps repousser le changement de république pour une raison ou une autre, il faut bien le faire un jour, et cela fait bien trop longtemps que l'on se trimballe cette 5ème république en état de décomposition extrême. Je trouve que Jean-Luc Mélenchon montre bien comment le changement social implique un changement de république, c'est-à-dire une démocratie vivante. On voit bien à quel point la 5ème république est néfaste pour le pays et pour la démocratie. Le combat pour la 6ème république me semble être le clé pour redonner de l'espoir aux gens, à commencer par celui de recouvrer une vraie liberté de choisir.
@Denis F
Le combat est le bon mais le PG n'est pas la bonne échelle. Nous sommes en situation de résistance et il nous faut donc rassembler tous ceux qui ne veulent pas de la normalisation néolibérale. Hors ils ne sont pas tous à gauche, beaucoup même ne sont pas politisés, de façon situationnelle dirais-je. C'est à tous ceux là qu'il faut s'adresser, sans revendiquer un étendard de gauche trop sali et dévoyé par les solfériniens. Les étiquettes nous desservent pour l'instant, elles sont usées, elles provoquent la méfiance et le rejet plutôt que l'adhésion. Je l'observe partout, y compris au niveau de la lutte syndicale. Ce sont désormais les non encartés qui arrivent à faire le lien et à recréer de la dynamique car leur propos et leurs actions ne sont pas connotés dans l'esprit des gens. C'est l'esprit originel de la politique, celle qui s'appuie d'abord sur les idées et la façon de les mettre en pratique, qu'il faut faire renaître. Les partis de gauche l'ont trop oublié pour qu'ils soient crédibles sur ce positionnement. Nous sommes le peuple, les citoyens, nous n'avons pas besoin d'autre identité.
Nos démocraties purement formelles modernes visent à remplacer une gouvernance despotique par la construction d'une opinion publique consensuelle. L'opinion publique est consultée par sondages et élections. Le peuple ne s'y exprime pas mais doit choisir parmi des options, présentées soit par des instituts d'opinion, soit par des partis politiques ou une palette de politiciens. Aujourd'hui le peuple s'abstient. Il refuse à la fois ce système, et l'insurrection violente (qui d'ailleurs ne se décrète pas!)
A mon sens ce que propose Jean-Luc Mélenchon est crucial, avec son concept d'insurrection citoyenne. Avoir pour objectif l'expression d'une "volonté publique", manifestée, et pas les seules manifestations de rue. Que le peuple exprime ses doléances, exprime ses sentiments sur les finalités de la vie sociale à tous les niveaux, à commencer sur la propriété et l'organisation des moyens de production et d'échange. Cela implique en premier lieu la tenue d'assemblées citoyennes réellement populaires, l'élargissement du Front de Gauche vers une "Fédération du peuple" autour d'une volonté de répondre aux problèmes graves de notre temps autrement que par une...