Nous aurons un candidat "la VIème République".
Belle formule mais qui pour le commun des électeurs ne veut hélas pas dire grand chose. Et si on essayait d'être un peu moins lyrique et plus explicite. Peut-être ça marcherait.
@ francis.
Je pense que l'envolée lyrique que vous évoquez est nécessaire pour donner le ton. Après, c'est à chacun de nous d'amener les explications sur le terrain via toutes formes d'initiatives locales susceptibles d'attirer du monde (fêtes de quartier, petits festivals, projections de films et docu., etc.), prétextes pour provoquer des conférences-débats. C'est un gros travail éducation populaire, d'éveil des consciences (je sais que ça paraît des formules toutes faites, mais pourtant c'est par là, aussi, que ça doit se passer, aller à la rencontre des gens par tous les biais), gros travail dans lequel il ne faut pas perdre de vue l'enthousiasme, le plaisir et non l'unique devoir "contraignant". Si nous y trouvons notre compte en ses belles sensations, elles seront contagieuses et ce sera la garantie de son succès.
Mon commentaire est volontairement "fleur bleue", mais que c'est bon d'être joyeusement sérieux sans être stupidement grave (comme le sont la plupart de ceux qui squattent l'actu 24/24).
Pour 2017, la 6ème République et l'écriture de sa Constitution par les citoyens regroupés en consensus. Cela est possible, par la création d'un mouvement citoyen qui proposerait un programme entièrement dédié aux citoyens éclairés par une élite de personnalités politiques, écartées des sphères du pouvoir. Ce mouvement doit être apolitique car il doit fédérer les citoyens sans distinction d'appartenance politique. Il n'est pas impossible de trouver des mandataires potentiels, réputés pour leur honnêteté morale et intellectuelle et capables d'accorder la priorité aux intérêts généraux des citoyens avant leurs propres intérêts. Éventuellement parmi ceux-ci et à titre d'exemple, M. Dupont Aignan, Mme C. Lepage, M. F. Bayrou (peut-être, ou quelqu'un de l'UDI), M. J. Cheminade, Mme Eva Joly, M. A. Montebourg, M. J.L. Mélenchon, et d'autres qui ont déjà, par ailleurs, indiqué leur volonté de construire la 6ème République. Rien n'interdit qu'au sein de ce mouvement, s'établisse une rotation de la prise officielle des plus hautes responsabilités de l’État, pour une durée de 6 mois ou 1 an, en fonction du nombre de représentants qui y participeront.
Le programme à...
Tout d'abord un grand bravo au tournant stratégique entrepris par Jean-Luc avec ce lancement hors du FdG d'un mouvement populaire proposant clairement une rupture avec un système à bout de souffle, inadapté et partiellement corrompu. J'avoue que le mot "gauche" comme indicateur politique pour notre parti et pour le front finissait par me gêner et par nuire à notre essor. Des commentateurs du blog rappelaient encore récemment le contenu ambigu et perverti par des pratiques, usages et expériences désastreuses, la plus récente étant Valls, Hollande et la gauche officielle dans l'UE. Les comportements récents et opportunistes d'élus du PCF n'ont fait qu'aggraver cette dérive. Gagner l'électorat en rupture pour des raisons sociales et politiques avec le système, est notre seule chance de l'emporter. L'évocation par richard30 de leaders gaullistes, centristes non-libéraux, PS, écologistes authentiques, voire PRG et MRC (Emile Zucarelli fut un PRG très actif du NON au TCE), et surtout une ligne clairement progressiste et constituante pourrait convaincre nombre d'électeurs égarés (smicards votant FN) et abstentionnistes.
Il ne doit pas y avoir de personnes politiques dans les constituants, uniquement des gens tirés au sort. Les personnes cités dans les commentaires précédents ont montré toutes leurs nocivités quand il étaient aux affaires, sauf Jean-Luc bien entendu, mais lui non plus ne devra pas participer à l'élaboration de la constitution. Uniquement des citoyens ordinaires, comme pour les jurés d'assises. Nous n'avons pas besoin des " zélites " pour faire ce travail.
Courage Jean-Luc et vive la VIème
Pourquoi l’appel de Jean-Luc Mélenchon pour une 6ème république s’adresse à tous les Français toutes tendances politiques confondues ? Parce qu’il ne s’agit pas de mener un combat pour la conquête du pouvoir mais de rétablir la démocratie, afin que le peuple puisse exercer sa souveraineté pleine et entière qu’une petite oligarchie de prédateurs avides d’argent, de pouvoirs et de privilèges lui a dérobé dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et médiatique. L’appel pour la convocation d’une assemblée constituante est donc le contraire d’un engagement partisan, c’est un appel au rassemblement de tous les démocrates pour fonder les bases d’un nouveau cadre institutionnel, afin que nos choix et nos décisions, quels qu’ils soient, dès lors qu’ils sont démocratiquement majoritaires, soient appliqués par nos représentants et qu’à défaut ceux-ci soient sanctionnés et débarqués. Le retour à la démocratie passera effectivement par une insurrection populaire. Puisse-t-elle se faire dans les urnes de préférence, le plus tôt possible, dans un élan général d’unité et de fraternité. Tel je reçois l’appel de Jean-Luc Mélenchon, tel je le transmets.
@glieres
C'est clair et net mais il y a tellement de pinailleurs, de gens regardant par le petit bout de la lorgnette que cela parait bien difficile. La plupart ont peur du changement et même de la démocratie et les loups en profitent. Le charisme de Jean-Luc Mélenchon donne de l'élan, du courage et de l'envie de se sortir de ce marasme et c'est bien pour ça qu'on lui met tant de bâtons dans les roues.
@ lilou 45
L'organisation d'une constituante doit effectivement éviter de laisser se réinstaller les castes au pouvoir. Pour le tirage au sort, c'est un point de vue que je trouve un peu court. Il y a trois temps si on change de système lors d'une constituante. Elire déjà un président ou une assemblée nationale favorables à ce changement de constitution. Dans cette première phase, des politiques de la Ve sont nécessaires puisque ce processus se déroule sous son régime. D'où l'intérêt et de rassembler les sensibilités existantes déjà. Ensuite le travail de rédaction d'une nouvelle constitution occupe une seconde phase qui ne peut empêcher parallèlement un exécutif de fonctionner pour gouverner le pays. Parvenir à représenter les forces politiques du pays, les composantes sociales, viser un système plus démocratique, éviter que tout soit noyauté par les professionnels pseudo-reconvertis de la Vième, permettre à des juristes compétents et favorables de travailler avec ces forces populaires. Une association "Pour une constituante" d'André Bellon réfléchit à cela depuis 2005.
@ Sergio, 110
Parfaitement en accord avec vous. Pour ce qui concerne le mode de sélection des mandataires, car il en faudra toujours mais ils seront moins nombreux et contrôlés rigoureusement et régulièrement, c'est la Constitution qui déterminera tous les protocoles de fonctionnement de cette 6ème République. Tout doit être écrit et validé par l'ensemble des constituants. Il est donc légitime que tous les avis issus de la plus large palette de couleurs politiques soient pris en compte et la synthèse acceptée suivant des règles démocratiques. Vous avez par ailleurs raison, d'autres humanistes réfléchissent à ce problème essentiel et il serait indispensable de mettre tous les intervenants en relation, par l'intermédiaire du blog pour la 6ème République.
Les trois ruines de journalistes, dont l'un s'est vanté de ses 50 années de métier, qui ont interrogé Jean-Luc Mélenchon sur Europe 1 ont montré toute la difficulté à rendre populaire le mot d'ordre "changer la règle du jeu". Ces trois-là sont tellement intégrés au système, comme beaucoup d'autres et de soi-disant experts-élites-élus-représentants du peuple, et en tirent une telle rente de situation, qu'ils se battront avec toutes leurs forces pour que cette règle persiste. En particulier, en faisant semblant de ne pas comprendre, comme leur a dit Jean-Luc Mélenchon. Il faut donc s'attendre à prêcher beaucoup dans le désert organisé pour que ce mot d'ordre s'impose. Mais le jeu en vaut tellement la chandelle qu'il faut tout centrer sur cet objectif.
@Rolland
Difficulté à rendre populaire le mot d'ordre "changer la règle du jeu" d'autant que c'est le "jeu" lui-même qu'il faut mettre au rencart avant d'imposer notre jeu alternatif de l'Humain d'abord où le fric n'est qu'un rouage. Puis imposer les règles alternatives du paradigme d'intérêt général tout neuf de la 6ème république forte et démocratique.
Merci Jean-Luc Mélenchon de faire écho à l'info occultée par les propagandeux. En particulier celle du fonds monétaire des BRICS débouchant sans doute sur une monnaie d'échange (à terme) pour presque la moitié du commerce réel mondial. Sans doute une vraie alternative au $ n'est que détail de l'histoire ? Seule la presse alternative (lu dans Nexus) en a souligné l'importance capitale (ignoré par le microcosme néolibéral comme d'hab').
A voir et revoir discours grenoblois et débat sur EUrop1 (Bravo!) on mesure le décalage énorme de hauteur de vue entre notre homme en pointe et les aboyeurs bien nourris. Impression persistante à suivre le débat d'E1 de voir les vieux du muppets-show ânonnant leur prêt à penser en ricassant ! Bouffons vs Humain d'abord. Vive la 6ème, vive le Peuple Souverain !
2017 sera une insurrection si vous menez le peuple français à se débarrasser de l'union européenne. Sinon ça sera une continuation, comme depuis 40 ans.
Petite précision historique. Jean-Luc Mélenchon a fait référence au Parlement de Grenoble de 1788, en présentant ses membres comme des élus. Les Parlements d'Ancien régime étaient des cours de justice dont les membres étaient des officiers, propriétaires de leur charge, qu'ils pouvaient vendre ou dont ils héritaient. En temps que membre de la noblesse (noblesse dite "de robe"), les parlementaires représentaient une force non pas révolutionnaire, mais réactionnaire. Ils se sont donc opposés en majorité à la Révolution, même si certains d'entre-eux jouèrent un rôle révolutionnaire (ex : Le Peletier de Saint-Fargeau, auteur d'un projet d'éducation révolutionnaire et conventionnel régicide, assassiné par un royaliste).
Nous aurons un candidat "la VIème République".
Belle formule mais qui pour le commun des électeurs ne veut hélas pas dire grand chose. Et si on essayait d'être un peu moins lyrique et plus explicite. Peut-être ça marcherait.
@ francis.
Je pense que l'envolée lyrique que vous évoquez est nécessaire pour donner le ton. Après, c'est à chacun de nous d'amener les explications sur le terrain via toutes formes d'initiatives locales susceptibles d'attirer du monde (fêtes de quartier, petits festivals, projections de films et docu., etc.), prétextes pour provoquer des conférences-débats. C'est un gros travail éducation populaire, d'éveil des consciences (je sais que ça paraît des formules toutes faites, mais pourtant c'est par là, aussi, que ça doit se passer, aller à la rencontre des gens par tous les biais), gros travail dans lequel il ne faut pas perdre de vue l'enthousiasme, le plaisir et non l'unique devoir "contraignant". Si nous y trouvons notre compte en ses belles sensations, elles seront contagieuses et ce sera la garantie de son succès.
Mon commentaire est volontairement "fleur bleue", mais que c'est bon d'être joyeusement sérieux sans être stupidement grave (comme le sont la plupart de ceux qui squattent l'actu 24/24).
Il te reste donc deux ans pour convaincre de la centralité d'une sixième république !
Ça prendra le temps qu'il faudra, mais le plus tôt possible serait salvateur. Ça bouge beaucoup en ce moment, tout est possible.
Pour 2017, la 6ème République et l'écriture de sa Constitution par les citoyens regroupés en consensus. Cela est possible, par la création d'un mouvement citoyen qui proposerait un programme entièrement dédié aux citoyens éclairés par une élite de personnalités politiques, écartées des sphères du pouvoir. Ce mouvement doit être apolitique car il doit fédérer les citoyens sans distinction d'appartenance politique. Il n'est pas impossible de trouver des mandataires potentiels, réputés pour leur honnêteté morale et intellectuelle et capables d'accorder la priorité aux intérêts généraux des citoyens avant leurs propres intérêts. Éventuellement parmi ceux-ci et à titre d'exemple, M. Dupont Aignan, Mme C. Lepage, M. F. Bayrou (peut-être, ou quelqu'un de l'UDI), M. J. Cheminade, Mme Eva Joly, M. A. Montebourg, M. J.L. Mélenchon, et d'autres qui ont déjà, par ailleurs, indiqué leur volonté de construire la 6ème République. Rien n'interdit qu'au sein de ce mouvement, s'établisse une rotation de la prise officielle des plus hautes responsabilités de l’État, pour une durée de 6 mois ou 1 an, en fonction du nombre de représentants qui y participeront.
Le programme à...
Tout d'abord un grand bravo au tournant stratégique entrepris par Jean-Luc avec ce lancement hors du FdG d'un mouvement populaire proposant clairement une rupture avec un système à bout de souffle, inadapté et partiellement corrompu. J'avoue que le mot "gauche" comme indicateur politique pour notre parti et pour le front finissait par me gêner et par nuire à notre essor. Des commentateurs du blog rappelaient encore récemment le contenu ambigu et perverti par des pratiques, usages et expériences désastreuses, la plus récente étant Valls, Hollande et la gauche officielle dans l'UE. Les comportements récents et opportunistes d'élus du PCF n'ont fait qu'aggraver cette dérive. Gagner l'électorat en rupture pour des raisons sociales et politiques avec le système, est notre seule chance de l'emporter. L'évocation par richard30 de leaders gaullistes, centristes non-libéraux, PS, écologistes authentiques, voire PRG et MRC (Emile Zucarelli fut un PRG très actif du NON au TCE), et surtout une ligne clairement progressiste et constituante pourrait convaincre nombre d'électeurs égarés (smicards votant FN) et abstentionnistes.
Il ne doit pas y avoir de personnes politiques dans les constituants, uniquement des gens tirés au sort. Les personnes cités dans les commentaires précédents ont montré toutes leurs nocivités quand il étaient aux affaires, sauf Jean-Luc bien entendu, mais lui non plus ne devra pas participer à l'élaboration de la constitution. Uniquement des citoyens ordinaires, comme pour les jurés d'assises. Nous n'avons pas besoin des " zélites " pour faire ce travail.
Courage Jean-Luc et vive la VIème
Pourquoi l’appel de Jean-Luc Mélenchon pour une 6ème république s’adresse à tous les Français toutes tendances politiques confondues ? Parce qu’il ne s’agit pas de mener un combat pour la conquête du pouvoir mais de rétablir la démocratie, afin que le peuple puisse exercer sa souveraineté pleine et entière qu’une petite oligarchie de prédateurs avides d’argent, de pouvoirs et de privilèges lui a dérobé dans tous les secteurs de la vie politique, économique, sociale et médiatique. L’appel pour la convocation d’une assemblée constituante est donc le contraire d’un engagement partisan, c’est un appel au rassemblement de tous les démocrates pour fonder les bases d’un nouveau cadre institutionnel, afin que nos choix et nos décisions, quels qu’ils soient, dès lors qu’ils sont démocratiquement majoritaires, soient appliqués par nos représentants et qu’à défaut ceux-ci soient sanctionnés et débarqués. Le retour à la démocratie passera effectivement par une insurrection populaire. Puisse-t-elle se faire dans les urnes de préférence, le plus tôt possible, dans un élan général d’unité et de fraternité. Tel je reçois l’appel de Jean-Luc Mélenchon, tel je le transmets.
@glieres
C'est clair et net mais il y a tellement de pinailleurs, de gens regardant par le petit bout de la lorgnette que cela parait bien difficile. La plupart ont peur du changement et même de la démocratie et les loups en profitent. Le charisme de Jean-Luc Mélenchon donne de l'élan, du courage et de l'envie de se sortir de ce marasme et c'est bien pour ça qu'on lui met tant de bâtons dans les roues.
@ lilou 45
L'organisation d'une constituante doit effectivement éviter de laisser se réinstaller les castes au pouvoir. Pour le tirage au sort, c'est un point de vue que je trouve un peu court. Il y a trois temps si on change de système lors d'une constituante. Elire déjà un président ou une assemblée nationale favorables à ce changement de constitution. Dans cette première phase, des politiques de la Ve sont nécessaires puisque ce processus se déroule sous son régime. D'où l'intérêt et de rassembler les sensibilités existantes déjà. Ensuite le travail de rédaction d'une nouvelle constitution occupe une seconde phase qui ne peut empêcher parallèlement un exécutif de fonctionner pour gouverner le pays. Parvenir à représenter les forces politiques du pays, les composantes sociales, viser un système plus démocratique, éviter que tout soit noyauté par les professionnels pseudo-reconvertis de la Vième, permettre à des juristes compétents et favorables de travailler avec ces forces populaires. Une association "Pour une constituante" d'André Bellon réfléchit à cela depuis 2005.
@ Sergio, 110
Parfaitement en accord avec vous. Pour ce qui concerne le mode de sélection des mandataires, car il en faudra toujours mais ils seront moins nombreux et contrôlés rigoureusement et régulièrement, c'est la Constitution qui déterminera tous les protocoles de fonctionnement de cette 6ème République. Tout doit être écrit et validé par l'ensemble des constituants. Il est donc légitime que tous les avis issus de la plus large palette de couleurs politiques soient pris en compte et la synthèse acceptée suivant des règles démocratiques. Vous avez par ailleurs raison, d'autres humanistes réfléchissent à ce problème essentiel et il serait indispensable de mettre tous les intervenants en relation, par l'intermédiaire du blog pour la 6ème République.
Les trois ruines de journalistes, dont l'un s'est vanté de ses 50 années de métier, qui ont interrogé Jean-Luc Mélenchon sur Europe 1 ont montré toute la difficulté à rendre populaire le mot d'ordre "changer la règle du jeu". Ces trois-là sont tellement intégrés au système, comme beaucoup d'autres et de soi-disant experts-élites-élus-représentants du peuple, et en tirent une telle rente de situation, qu'ils se battront avec toutes leurs forces pour que cette règle persiste. En particulier, en faisant semblant de ne pas comprendre, comme leur a dit Jean-Luc Mélenchon. Il faut donc s'attendre à prêcher beaucoup dans le désert organisé pour que ce mot d'ordre s'impose. Mais le jeu en vaut tellement la chandelle qu'il faut tout centrer sur cet objectif.
@Rolland
Difficulté à rendre populaire le mot d'ordre "changer la règle du jeu" d'autant que c'est le "jeu" lui-même qu'il faut mettre au rencart avant d'imposer notre jeu alternatif de l'Humain d'abord où le fric n'est qu'un rouage. Puis imposer les règles alternatives du paradigme d'intérêt général tout neuf de la 6ème république forte et démocratique.
Merci Jean-Luc Mélenchon de faire écho à l'info occultée par les propagandeux. En particulier celle du fonds monétaire des BRICS débouchant sans doute sur une monnaie d'échange (à terme) pour presque la moitié du commerce réel mondial. Sans doute une vraie alternative au $ n'est que détail de l'histoire ? Seule la presse alternative (lu dans Nexus) en a souligné l'importance capitale (ignoré par le microcosme néolibéral comme d'hab').
A voir et revoir discours grenoblois et débat sur EUrop1 (Bravo!) on mesure le décalage énorme de hauteur de vue entre notre homme en pointe et les aboyeurs bien nourris. Impression persistante à suivre le débat d'E1 de voir les vieux du muppets-show ânonnant leur prêt à penser en ricassant ! Bouffons vs Humain d'abord. Vive la 6ème, vive le Peuple Souverain !
2017 sera une insurrection si vous menez le peuple français à se débarrasser de l'union européenne. Sinon ça sera une continuation, comme depuis 40 ans.
Petite précision historique. Jean-Luc Mélenchon a fait référence au Parlement de Grenoble de 1788, en présentant ses membres comme des élus. Les Parlements d'Ancien régime étaient des cours de justice dont les membres étaient des officiers, propriétaires de leur charge, qu'ils pouvaient vendre ou dont ils héritaient. En temps que membre de la noblesse (noblesse dite "de robe"), les parlementaires représentaient une force non pas révolutionnaire, mais réactionnaire. Ils se sont donc opposés en majorité à la Révolution, même si certains d'entre-eux jouèrent un rôle révolutionnaire (ex : Le Peletier de Saint-Fargeau, auteur d'un projet d'éducation révolutionnaire et conventionnel régicide, assassiné par un royaliste).