13oct 14
Je crois que le livre a bien commencé sa vie. Mes amis, les anonymes et les autres sont incroyables. Sans mot d’ordre, sans consignes, juste avec humour et conviction, ils ont multiplié les gestes pour faire connaître et donner envie. Du coup, certains l’ont mis en compétition avec celui de Zemmour. Hum je crois bien qu’il a de sérieuses longueurs d’avance, non ?
Un président de gauche réélu au premier tour contre le PS à 3% et la droite dans les choux. Bravo Evo Moralès ! Vive la Bolivie libérée ! Le petit bonhomme qui t’a empêché de survoler notre territoire parce que la CIA le lui avait demandé devrait méditer comment un homme qui tient ses promesses et pratique une politique de gauche sort son pays de la pauvreté et unit le peuple.
Dans ce post, il est question de l’économie européenne, de la fin à Kobané du Disneyland qu’a été le récit officiel nord-américain pour expliquer les aventures militaires de l’OTAN. Puis je parle du banquier Macron, nouveau vizir qui parle dur mais trop. A la fin, il est question de la campagne sur l’eau que lancent mes amis à qui je veux donner le coup de main de l’écoute de ce blog.
En ce qui concerne la campagne pour la sixième République, tous les signaux sont au vert. Cette semaine nous atteindrons la mi-parcours, je l’espère, avec 50 000 signatures. En fait, je donne des nouvelles sur le sujet plutôt sur ma page officielle sur Facebook car je crains de surcharger mes posts. Mais cette fois-ci encore, je veux parler du sujet.
Une nouveauté. J’illustre ce post avec des dessins de presse que j’ai publiés il y a bien des années quand je galérai, jeune père de famille sans emploi stable qui devait participer à faire bouillir la marmite de ma jeune famille. En effet c’était déjà… la crise. Déjà les jeunes diplômés avaient du mal à trouver du boulot. Pourquoi publier ces dessins ? Le site « Rue 89 » a pensé intéressant de publier certains de ceux que j’ai vendu à cette époque. Je ne sais pas qui ça peut intéresser. Mais ils ont choisi une série. Ce n’est pas ma préférée, loin s’en faut. Dans le même journal, « La Croix » (mais oui !), j’en ai vendu une série de six autres. Parmi eux quelques-uns qui concernaient la presse. Déjà. Je constate à présent que ce jeune homme a eu de la suite dans les idées. Ceux qu’il affrontait aussi.
L’économie allemande s’enfonce
Tout devrait aller beaucoup plus mal partout en Europe. C’est une bonne nouvelle pour ce qui est de rabaisser la morgue de Merkel, de mettre en déconfiture les admirateurs du « modèle allemand » et de ridiculiser ses caniches français au pouvoir ! C’est une nouvelle victoire intellectuelle pour nous qui avons dénoncé, souvent seuls, ce prétendu « modèle ». Une pensée amicale pour Bruno Odent, journaliste à l’Humanité qui tient la chronique de ce refrain de la propagande du système. Son livre « Modèle Allemand, une imposture » aura donc été, comme plus modestement mes textes dans ce blog, un utile vaccin pour les libres penseurs en économie. Mais le désastre social européen va s’approfondir. En France surtout puisque nous sommes la deuxième économie du continent et directement synchrone avec l’Outre-Rhin. Rien n’était davantage prévisible que cet épisode allemand. Une fois les « sanctions économiques » prises contre la Russie, tous les autres clients étant mis en panne par la politique d’austérité imposé par l’Europe Allemande, comment Merkel et son équipe de névrosés de l’équilibre budgétaire pensaient-ils faire tourner l’activité ?
Les prochains mois vont donc être spécialement cruels. Même si Merkel changeait de pied, il faudrait au moins un an pour inverser la pente prise et qu’une politique de relance diffuse ses effets. Mais elle ne changera pas d’attitude. Et ses robots non plus. Ainsi le président de l’Eurogroupe, un androïde néerlandais. Son pays est déjà sous le choc de la récession pour cause d’austérité. Mais comme les autres, ce bonhomme n’a plus de pays : il est européen, c’est-à-dire allemand, c’est-à-dire au service des fonds de pension qui paient les retraites par capitalisation des électeurs de la CDU et de la masse des autres retraités de ce type en Europe. Le monsieur se permet de faire des injonctions au gouvernement français qui jappe misérablement en se cachant de peur sous le canapé. À son coup de sifflet, les dogues des agences de notation montrent les crocs. Tout ça pour aggraver la crise. Car le monsieur demande d’aggraver la cause du mal et de faire davantage d’austérité. C’est à peine croyable, mais c’est comme ça. Le désastre est donc assuré en Europe.
L’ordre du monde ne colle plus avec Disneyland
C’est officiel, la Chine a dépassé les USA sur le plan de la puissance économique. La nouvelle reste aussi confidentielle en France que le reste des informations cet été sur le sujet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Pourtant ceux-là se sont coalisés contre le dollar et représentent les principales économies du monde dorénavant. Vous lirez dans mon livre ce que j’en dis à propos de la pyramide des puissances dans l’ordre géopolitique. Je considère que c’est déjà un signal de notre abaissement au rang de petits suivistes que rien de tout cela ne soit en débat dans notre pays sinon l’export médiatique massif des conflits moyen-orientaux dans lesquels la France fait le supplétif des armées des autres. Cette pièce-là aussi est parvenue en peu de temps au sommet de l’abjection. Massacres répugnant d’un côté arrivant opportunément pour ancrer les convictions, pantalonnades militaires de l’autre.
Les épisodes s’embrouillent en un méli-mélo qui contredit en permanence le récit officiel des amis du Disneyland nord-américain. Donc, ceux qu’on avait armés en Syrie parce qu’ils étaient les gentils, en ont profité pour essayer de conquérir l’Irak et sont devenus les méchants. Les Kurdes, armés pour les affronter, étaient considérés comme des gentils juste avant qu’on les abandonne à la fureur des méchants d’hier pour la raison que les Turcs, qui sont membres de l’OTAN, le camp des gentils, aimeraient mieux que les Kurdes se fassent massacrer par les méchants qui sont une variété violente du gentil parti au pouvoir à Ankara. Il n’est donc plus surprenant d’apprendre que le gouvernement français et celui des USA ont repris contact avec les méchants Syriens pour voir s’ils pouvaient aider à frapper les gentils d’hier qui sont les nouveaux méchants. De tout cela si pitoyable pour mon pays, je ne retiens qu’un motif de satisfaction. Ne plus pouvoir être personnellement repeint par la presse éthique et indépendante en suppôt d’un criminel local vu que je n’en ai soutenu aucun tandis que mes détracteurs les ont tous soutenus à tour de rôle. Je n’en dis pas davantage aujourd’hui. Je forme le vœux que cela guérisse ceux de mes lecteurs qui continueraient de croire que la guerre est une sorte de fessée administrée pour le bien de ceux qui la subissent, que la laïcité doit être ouverte, que l’occident est autre chose qu’un prétexte, que les USA sont des libérateurs universels, et ainsi de suite.
Le banquier Macron, le nouveau vizir qui guette…
La place du grand vizir sous les yeux amusés du calife. Comme Valls veut tomber à droite, la Cour tient déjà son objet de substitution. Cet homme est entièrement dépouillé des oripeaux qui rattachent encore et malgré lui un Manuel Valls à la gauche officielle par l’histoire de son passé sulfureux à l’UNEF et dans les réseaux trotskistes secrets décrits par le livre de Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart. Cet Emmanuel Macron n’a strictement rien à voir avec notre histoire, nos mots, notre pensée. Ni de près ni de loin. Il est donc parfait pour ce que Hollande doit faire. Mais d’après moi, sa sortie bestiale contre les indemnités chômage, les allocations familiales et les salaires n’est pas l’essentiel. C’est seulement sa façon de ne pas laisser Valls occuper seul le territoire de la remise en cause des « tabous » pour reprendre le mot qui annonce toujours les grandes remises en cause des acquis sociaux. Quand Manuel Valls partira, il y aura pire sous la main et les marchés n’auront pas besoin de s’inquiéter.
En réalité le banquier Macron fait un aveu. Il dit que le gouvernement a « six mois pour inverser la courbe du doute ». Pourquoi six mois ? Pourquoi pas sept ou huit ou un an ? Parce que dans six mois, le PS va se prendre une nouvelle et démesurée raclée électorale avec les élections cantonales. Donc juste après, il faudra « faire quelque chose ». Surtout que six mois plus tard, avec les régionales, les électeurs voudront mettre la deuxième couche, si rien ne bouge. Que voulez-vous qui bouge sinon en pire ?
Hollande devra donc « agir ». Changer une nouvelle fois de gouvernement et de Premier ministre, l’actuel ayant échoué dans tous les domaines après avoir envoyé dans l’opposition tous les alliés du PS ? Dissoudre l’Assemblée ? Changer de gouvernement ferait remake. Et pour quel résultat ? Mais la droite de retour serait un pur délice pour le grand chef des bras cassés du pouvoir. Car elle aura juste a faire le pire du sale boulot avant 2017. Et les ordres de la Commission Européenne sont les ordres. Resterait à Hollande juste le miel du commentaire perlé et de la zizanie à entretenir partout. Des dizaines de députés frondeurs au tapis, un PS tétanisé, les primaires à l’eau ! Waaaaoooo ! Enfin Hollande aurait un monde à sa mesure, celui des intrigues, des complots, des gens montés les uns contre les autres, des vielles dentelles et jeunes poisons. Je sais bien que c’est de la politique fiction. Mais quoi ! Ce que je vois est hors norme ! Quel pouvoir dans le monde est maintenu quand il ne parvient pas à avoir la majorité des députés pour lui voter la confiance ? Où déclenche-t-on une guerre qui tourne à l’eau de boudin sans vote du Parlement. Où les ministres ont-ils le pouvoir de n’en faire qu’à leur tête et de démentir le chef de l’Etat ailleurs qu’ici ? Et où ailleurs se font-ils rappeler à l’ordre par le chef du parti censé être au pouvoir ? Combien de temps ces gens vont-ils défier les lois de la pesanteur ? Croyez-moi : j’ai vu beaucoup de choses déjà et pas seulement en France. Je vous dis que tout cela ne tient qu’à un fil. Un conseil qui ne doit rien à la superstition : ne passez pas sous les échafaudages : c’est là que tombent les objets du chantier.
Le radeau de la méduse du pouvoir actuel, par anticipation, aimerait désorganiser assez les prochaines élections pour qu’elles ne veuillent rien dire. Ou alors seulement le numéro habituel de glorification du Front National qui permet de préparer le fumeux « Front Républicain », ce pendant du « vote utile » au deuxième tour, pour contraindre les gens à voter PS ou UMP. Pour y parvenir, la dictamolle de François Hollande et Manuel Valls étend son moyen de prédilection : l’étouffement du débat politique. A l'occasion du projet de budget 2016, le gouvernement a donc repris une tentative pourtant avortée lors des élections européennes : supprimer les envois de profession de foi à chaque personne inscrite sur les listes électorales. Il est question cette fois ci des cantonales et des régionales. Et avec quel argument ? La recherche d'une meilleure maîtrise des coûts et… un meilleur impact environnemental. Oui, le gouvernement de Notre-Dame-Des-Landes, de la ferme des mille vaches, du barrage du Testet, des centrales nucléaires, de la fin de l’écotaxe et tutti quanti ose même mettre en avant l’argument du « respect de l’environnement ». ! C’est lourd, non ? Mais ça peut être efficace.
Ceux qui jettent des larmes de crocodiles sur l’abstention font tout en réalité pour l'augmenter. Si la traditionnelle enveloppe avec les professions de foi et le bulletin de vote n'est plus envoyée, que se passera-t-il pour les personnes sans internet ? Et pour celle qui le maîtrisent mal ? Et pour ceux qui n’ouvrent pas leur boîte mail ? Bref, un nombre considérable de personnes ne seront plus sollicitées et elles n’auront plus accès aux programmes des candidats. Ainsi l’espace public, l’agora du débat, se réduit jusqu’au néant. Impossible déjà de distribuer des tracts dans les centres commerciaux, espaces privés. Parfois, il est impossible de vendre des journaux dans la rue. Souvent, il est impossible d’entrer dans les immeubles pour distribuer des tracts dans les boites aux lettres, ni d’aller faire du porte à porte pour cause de digicodes partout. Dans l’espace audio-visuel c’est pire. A chaque élection se confirme l'inégalité de traitement entre partis et candidats par les différents médias, inégalité entérinée par la passivité du CSA. Les manipulations par les sondages sont sans bornes et la commission censée les surveiller ne sort de son hibernation que si le pouvoir en place le lui ordonne.
On sait bien que c’est un effet de système. Quand « une seule politique est possible », à quoi bon dépenser de l’argent et perturber le « temps de cerveau disponible » du client/consommateur à discuter de politique ? Telle est la logique à l’œuvre. Avec l’espoir, chez ces gens-là que le peuple finisse par se lasser de s’occuper de ses affaires. C’est ça la dictamolle. Après quoi dira-t-on que le thème de la reconstruction de la souveraineté du peuple est une question abstraite ? La sixième République est incertaine ? C’est sûr. Il faut donc agir pour convaincre. Car si rien ne change, la dictamolle sera vite une dictature bien plus dure. De fait elle l’est déjà au plan social et économique. La sphère politique est le lieu où elle doit à présent devenir la règle sans faille. Telle est la pente de cette cinquième République que le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral ont aggravé.
Le 13 octobre est paru mon livre: « L'ère du peuple ». Le point de départ du raisonnement présenté consiste à prendre sérieusement en compte les conséquences de l'augmentation foudroyante du nombre des êtres humains sur la planète. L'accélération du processus saute aux yeux : le dernier milliard d'êtres humains, sur les six que comporte l'humanité actuelle, est apparu en moins de dix ans. Mais il avait fallu deux cent mille ans pour atteindre le premier milliard ! Le nombre a ses impératifs. Entre autres choses, il exerce une pression sur l'écosystème sans précédent dans l'Histoire de la planète.
De la dynamique du nombre résultera l'inévitable mise au pied du mur à laquelle nous allons être très vite confrontés. Ici, bien sûr, je laisse de côté ce qui concerne le changement climatique qui pourrait mettre un terme définitif à la civilisation humaine avant que les autres problèmes n’aient atteint leur paroxysme. Mais il faut bien repérer où se trouvent les points de tensions les plus extrêmes. J'y pensais la semaine passée en lisant quelques chiffres qui m'ont impressionné. C’est le patron de Suez environnement qui les donne, ce qui ne fait qu’ajouter à leur intérêt. Je les livre à votre méditation. « La planète commence à avoir soif » dit-il. La quantité d'eau potable disponible est relativement stable. Mais nos besoins sont en expansion. Naturellement, le mode particulier de l'agriculture productiviste d'un côté, les gaspillages de toutes sortes de l'autre et quelque paramètres de plus dont je vous fais grâce aggravent considérablement la pression qui, de toute façon, serait considérable en toute hypothèse.
On est passé de 15 000 m3 disponibles par habitant au début du vingtième siècle à 3 000 aujourd'hui. Cinq fois moins. Lorsqu'on atteint 1 800, on parle de sécheresse et à 1 000 m3, il s'agit de stress hydrique. Ces chiffres sont posés en général. Mais leur réalité n'est pas uniforme sur la planète. Il y a donc une conséquence géopolitique à cette situation. Ainsi, la Chine représente 23 % de la population mondiale mais ne dispose que de 8 % des ressources en eau de la planète. Il est frappant de se souvenir à cet égard du fait que la gestion de l'eau par les paysans chinois est la base du « communisme primitif » que Marx décrivit. La rareté d'un bien commun qui paraissait sans limite et hors de toute discussion est donc imminente.
J'ai eu récemment le privilège d'une discussion plutôt approfondie avec quelqu'un dont j'ignorais qu'il fut un esprit aussi construit, aussi riche en référence, aussi capable d'esprit de système dans le meilleur sens du terme. Il s'agit de Nicolas Hulot. Nous traitions précisément de ce que pour ma part j'appelle les « principes auto-organisateurs », c'est-à-dire ces situations où ces besoins qui impliquent pour les satisfaire le recours à toutes sortes de moyens d'une complexité croissante. Ceux qui s'arrêtent à l'examen de cette complexité ne voient jamais les principes simples qui sont à l'œuvre. C'est une tâche essentielle que d'être capable de ce repérage. Nicolas Hulot était de plain-pied dans cette façon de voir. Selon lui trois nouveautés vont organiser le futur. La contrainte des inégalités rendues insupportables pour tout un chacun par le spectacle, désormais rendu possible par la télévision, du bien-être dont jouissent les autres. La vulnérabilité c'est-à-dire la prise de conscience du fait que ce que nous connaissons finira par s'effondrer, qu'il s'agisse de civilisation où de ce que l'on voudra. Le troisième c'est la rareté que je viens d'évoquer. Une rareté structurelle et non pas provisoire. Une rareté indépassable tout simplement parce que la ressource est limitée. J'abonde évidemment dans son sens. Et on verra dans mon livre comment, avec mes mots, je mets en exergue ces idées et l'articulation des réalités qu'ils désignent les unes avec les autres.
Dans nos rangs, au Parti de Gauche, c'est Gabriel Amard qui a le premier posé le problème de la place particulière de l'eau dans le système des relations humaines. Son livre paru il y a un an, « La Guerre de l'eau », est un précieux outil pour entrer dans le sujet sous son angle le plus politique. Devenu porte-parole de cette campagne pour le PG, il reprend son tour de France sur ce thème. L’objectif immédiat est de lutter contre les coupures d’eau qui sont illégales depuis 2014. L'eau comme bien commun est une campagne qui va se décliner autour de 4 axes de travail. D’abord, faire prendre conscience d’une évidence souvent perdue de vue : l’eau est indispensable à la vie. Personne ne peut vivre plus de trois jours sans eau ! C’est entre l’air que l’on respire et la lumière du jour. Ce ne peut être une marchandise puisque c’est une consommation vitale et contrainte. Dès lors, « l’eau n’a pas de prix ». Il s’agit de mobiliser les usagers. Il s’agit d’agir pour qu’ils rejettent la gestion privée de l’eau. Et d’autre part qu’ils s’organisent pour obtenir la gratuité des compteurs et des premiers m3 pour l’usage de l’eau au domicile principal. Ensuite, il s’agit de donner sens concret à la bataille pour la gestion publique des biens communs. Ici parmi toutes les formes de gestions publiques, la régie publique a notre préférence parce que cette forme d’établissement public est la seule à permettre la cogestion entre les usagers, les élus et les professionnels. C’est là notre modèle de gestion des services publics. Le troisième axe de cette campagne concerne le ralentissement et la sortie du productivisme. La règle verte, qui consiste à ne pas prélever sur la planète davantage qu’elle ne peut renouveler chaque année, s’applique à l’eau. Il s’agit de pousser à réfléchir sur les extractions inutiles pour protéger la ressource en eau et la biodiversité. C’est de là que doit partir l’intérêt pour une agriculture biologique de proximité, l’interdiction des rejets d’eaux polluées dans les mers et les fleuves.
Enfin, de façon très immédiate et concrète, nous voulons lutter pour défendre le droit pour chacun d’accéder à l’eau autant que de besoin et non selon ses moyens. Interdire les coupures d’eau ? La loi le permet depuis 2014. Il s’agit donc de lancer dès maintenant une campagne de rappel à la loi en direction des opérateurs publics et privés. Depuis le 27 février de cette année 2014, en vertu d’un décret d’application, l’article L.115-3 du code de l’action sociale et des familles s’applique : « Les fournisseurs d’eau dans un domicile principal ne peuvent couper l’eau ». Une interdiction valable toute l’année, 12 mois sur 12. Une décision récente d’un tribunal d’instance vient de le rappeler avec force. La compagnie Suez a été condamnée à rétablir l’eau à une famille. Elle a été condamnée à une amende de 8000 euros. Et ce n’est pas tout ! La multinationale est aussi condamnée à une astreinte de 100 euros par jour si elle venait à recommencer chez le même usager.
Cette semaine nous atteindrons les 50 000 signatures
En tous cas, cela semble parti pour ça. Nous serons donc à mi-chemin de l’objectif des cent mille signatures. Il est important de comprendre que l’accroissement du nombre des signatures est le mouvement lui-même. Le mouvement tel qu’il est, c’est-à-dire commençant. Le but est de le rendre majoritaire dans la société, dans les esprits. Collecter des signatures n’est donc pas un à côté ou un prétexte mais l’action elle-même. Certes, ce ne sera pas la seule. Mais chaque étape que nous pouvons envisager doit être franchie, à son rythme, avant de passer à la suivante. Si nous voulons que nos débats sur le contenu de cette République à venir ne soient pas une discussion confidentielle, il faut que la scène que nous mettons en place se voit de loin et qu’elle ait l’autorité du nombre de ses fondateurs. J’entends régulièrement dire que le thème ne serait pas « le plus urgent », ni « le plus simple à comprendre », ni ceci ni cela. Parfois, je suis chagrin de voir que ce sont des amis qui le disent et le répètent avant de sombrer eux-mêmes dans la torpeur d’une inactivité navrée et blasée. Bien sûr, on peut penser tout cela. On n’est pas obligé de briser les reins de ceux qui agissent en étalant comme un troll des objections auxquelles il a déjà été répondues dix fois dans mes vidéos, mes interviews, les prises de paroles des copains et ainsi de suite. On peut penser d’ailleurs la même chose de n’importe quel mot d’ordre ou campagne politique. Pour ma part je fais le pari que tout vient à point quand c’est l’heure. Regardez la campagne sur le GMT (TAFTA), le Grand Marché Transatlantique : tout seul de 2000 à 2009 ! Je pourrais donner d’autres exemples. L’erreur est cependant de croire qu’il existe un mot d’ordre merveilleux qui fait le travail tout seul de conscientisation et d’éducation populaire.
Car c’est de cela dont il est question. Nous ne sommes pas en train de rameuter sur un coup de cœur. Ni de mobiliser sur un objectif ponctuel. Nous sommes en train de former une force civique au service d’un projet de révolution pacifique et démocratique. Un sujet qui a cette vertu particulière de rendre tous les débats politiques possibles et en même temps d’être un objectif commun. Un projet dont la conduite et le but sont une forme de récupération de la citoyenneté personnelle et collective. De nombreux amis l’ont compris. Ils n’attendent donc pas les consignes. Ils sont en campagne sans même se demander à cette étape si celui ou celle qui agit avec lui est pour le tirage au sort ou l’élection, le régime parlementaire ou présidentiel. Ils prennent des initiatives non conventionnelles. Ils s’efforcent de faire connaitre l’idée. Certes, il y a beaucoup de reprises des outils informatiques mis à disposition sur la page de M6R.FR. Mais il y a aussi des foules d’autres idées comme les graffitis (peinture soluble) des amis de la Réunion, les pains marqués, les selfies et ainsi de suite. Je compte aussi beaucoup que cela se répande autour de nous. C’est de cette façon, en rendant visibles nos signaux dans l’espace urbain collectif et sur les réseaux que nous agrègerons. C’est d’ailleurs une des thèses du livre.
Bonjour Jean Luc et les gens,
Même constat chez moi ou je n'ai trouvé qu'un peu de "l'Ere du Peuple" dans un fond de rayon du centre FNAC d'Angers. Alors deux choses l'une, soit l'éditeur Fayard n'est pas à la hauteur ou bien le succès des ventes est tel que ce très bon livre n'est déjà plus disponible. Aussi pourquoi ne pas mettre en ligne une version électronique gratuite sans modération avec comme engagement solidaire d'en imprimer un passage sur papier tract (recyclé) à déposer dans tous les lieux publics !
J'ai enfin trouvé le livre sur la ville de Dax dans les Landes ! Mais je trouve inadmissible le comportement de servilité de certains libraires aliénés au système quand un livre tout récemment sorti "L'ère du peuple" de Jean-Luc Mélenchon soit relégué noyé dans rayon en rangement sur tranche alors que d'autres livres beaucoup plus anciens et très orientés politiquement soient toujours mis en évidence. La librairie en question que je ne citerai pas car elle ne mérite pas de pub. Après avoir été dans l'obligation de demander à une vendeuse le livre et pourquoi il n'était pas mis en évidence comme décrit plus haut, et que j'informerai l'éditeur de ce dysfonctionnement pour manque de déontologie, (ce que j'ai fait sur le champ et que je conseille à tous de faire de même pour que Fayard fasse remonter ces attitudes intolérables). Il ne faut plus s'étonner que des acheteurs potentiels se tournent vers les sites en ligne.
Bonjour,
Quand nous sommes témoins de ces multitudes de déclarations à l'emporte pièce, contradictoires, hors contexte et autres choses ahurissantes (écotaxe…) émanant de ce gouvernement, il arrive un moment où l'improvisation et / ou l'incompétence n'explique pas tout. Pas plus qu'un quelconque sentiment de panique. Resterait une volonté délibérée de brouiller les cartes, de malmener toutes les couches de la population (chômeurs, retraités, salariés, fonctionnaires, jeunes…) avec l'aide fabuleuse des chiens courants de la presse qui se jettent tous sur les os donnés à ronger, le dernier enterrant le précédent sans autre forme d'analyse. Et si nous assistions, non pas à une débandade mais à une démonstration magistrale de la "stratégie du choc" ?
Tout a fait d'accord avec les analyses et propositions de J L Mélenchon. Mais une inquiétude, la lenteur avec laquelle se manifeste tous ceux et celles qui sont certainement favorables pour construire cette 6eme république. Sans doute ce n'est pas leur préoccupation première, étant écrasés par la misère et des difficultés souvent insurmontables. Ne faudrait il pas lier avec beaucoup plus de force ces questions brûlantes du chômage, du pouvoir d'achat etc. A cette nouvelle constitution qu'il nous faut élaborer et donc l'urgence n'est pas à démontrer. Expliquer que le trou de la sécurité sociale serait vite comble si l'on faisait pea
Rien de bien nouveau sous le soleil : les maisons de la presse et autres bureaux de pipe cachent l'Humanité Dimanche derrière d'autres magazines plus orthodoxes et, en campagne, si vous achetez l'Huma, vous êtes scruté par le buraliste et catalogué. Et je suppose que ça doit leur seule publication qu'ils se réjouissent de rendre en invendus.
Bonjour à Jean-Luc et à tous,
J'ai acheté "l'Ere du peuple" la semaine dernière. La vendeuse est allée me le chercher sur un rayon inaccessible au premier coup d'oeil et bien rangé serré sur tranche (maison de la presse à Cavaillon) alors que Zemmour, Trierweller, Attali et consorts étaient bien exposés en vitrine. Vous avez dit bizarre ?
Petit coup de pub pour un super libraire "indépendant" à l'Isle-sur-la-Sorgue, qui a mis "L'ère du peuple" en vitrine, face verticale. Si vous êtes dans le coin et que vous galérez pour trouver le livre, c'est au "Passeur de l'Isle", en centre ville. Voilou, j'ai le mien.
Bonjour à tous,
Après avoir été privé depuis hier matin de l'accès au blog, apparemment victime d'une attaque de pirates, j'ai le plaisir de pouvoir y accéder à nouveau. Ce courriel quant à la diffusion du livre de Jean-Luc. Ici en Bretagne à l'espace culturel dune grande surface fort implantée dans l'Ouest, plus précisément à Quimperlé, je l'ai trouvé relativement facilement au rayon livres domaine politique (pas en première ligne quand même). Il y en avait seulement 3 exemplaires, présentés de face quand même mais en bas de gondole. J'ai pris mon exemplaire et ai replacé les deux restants en haut des étagères. On lâche rien.
Ce matin, je suis allé acheter le livre de Jean-Luc "l'ère du peuple" à l'espace culturel de Leclerc à Nantes. En arrivant, je ne vois aucun livre de Jean-Luc sur le présentoir des nouveautés, je demande à la dame de l'espace culturel s'ils avaient le nouveau livre de Jean-Luc Mélenchon "l'ère du peuple", elle regarde sur son ordinateur et me dit qu'ils en restent, et deviner ou elle est parti le chercher, dans la réserve, en revenant avec le livre, je lui demande pourquoi être revenu avec un livre au lieu de plusieurs pour le mettre sur le présentoir, un grand blanc de parole s'est mis entre nous deux. Par contre,Zeimour, Sarkozy, Duflot, Batho, Le Pen etc. sont bien la eux. Ils boycottent le livre, Jean-Luc tu as le droit de poser des questions et de la faire savoir de même que l'éditeur Fayard. Vivement la 6ème république.
Ton argumentaire en défaveur d'un "vote internet" me satisfait pleinement. Cette idée a été lancée lors d'une soirée "Réunion Débat Citoyen" vendredi dernier, portant sur la 6e République, avec la volonté de réduire l'abstention. J'ai tenté d'expliquer les dangers d'un tel dispositif et les inégalités dont il était porteur. Je ne suis pas certain d'avoir parfaitement convaincu les plus jeunes, qui étaient à l'origine de cette idée, ta réflexion m'y aidera.
59 Stéphane.D
C'est de plus en plus dans l'air du temps le FG et Jean-Luc en tête dérange. La 6eme république et son contenu fait peur donc réaction. En attendant bon courage a JL et aux camarades.
" Cet Emmanuel Macron n’a strictement rien à voir avec notre histoire, nos mots, notre pensée."
Quel est ce personnage d'état, ministre de surcroit qui veut "inverser la courbe du doute" ? De quel doute s'agit il ? Cette déclaration a du être faite pour la droite et pour ceux qui doutaient encore que la politique de Hollande et de Valls était de gauche. Pas de doute, avec Macron, dans 6 mois ils auront compris. Ces gens ne sont pas de gauche !
Comme je vois que plusieurs se plaignent de ne pas trouver, "L'ère du peuple" partout, je tiens à souligner le comportement loyal du Cultura de Bourg en Bresse. J'en ai vu plusieurs exemplaires parmi d'autres auteurs politiques du moment. J'en ai profité pour acheter aussi le livre de Jacques Généreux "qui explique l'économie à tout le monde" ainsi qu'un tout petit livre publié chez Dalloz, Constitution de la République Française pour 3 euros, de quoi s'informer avant l'ouverture du site m6r.
Bonsoir le-blog-de-Jean-Luc Mélenchon,
Dans le supermarché où j'ai déniché "L'ère du peuple" il y avait trois autres exemplaires que j'ai dispaché dessus les piles bien en vue. Hier j'ai signé la pétition pour la sixième et une assemblée constituante. Et aujourd'hui sur la fenêtre de mon bureau j'y ai collé un énorme 6 qui rayonne (j'aime le concept philosophique d'Hundertwasser: "le droit de chacun à disposer de la "déco" de sa fenêtre".)
@64. C'est ce qu'on appelle une journée bien remplie...
@ tous ceux qui achètent leurs livres au super marché, je leur dit continuez comme ça vous arriverez à faire crever définitivement les petites librairies de quartier, surtout que le prix des livres est partout le même, vous creusez votre propre tombe, continuez vous avez raison. Autre chose aussi, pourquoi 1 seul ? C'est aussi un outil de propagande de nos idées, non ? Et la période des fêtes arrivent.
Ah, au fait ! Michel Edouard Leclerc fait signer une pétition pour les médicaments en super marché, vous devriez la faire signer par toute votre famille et connaissances [...] ! Et vous vous dîtes de gauche.
@66 Denis F
Calmos cher ami, la majorité des libraires y compris certaines grandes surfaces dont le Leclerc du Grand mail de Dax planquent le livre de Jean-Luc Mélenchon ou même le "boycottent". Alors si on le veut on fait quoi ? Moi j'ai parcouru les librairies de Dax et en ai enfin trouvé un (je détaille mon achat dans le commentaire 52). J'ai adressé un mail aux éditions Fayard pour qu'il interviennent auprès des libraires. J'attends peut-être avec une certaine naïveté leur réponse !
Nous avons trouvé "l'ère du peuple" chez Leclerc Bollène une grosse pile, bien placé au rayon politique, comme tous les autres livres. Félicitation à la personne qui gère les rayons librairies dans ce supermarché.
@Denis F.
Tout le monde n'a pas une librairie à côté de chez soi (ni même un super marché) et toutes les librairies ne vendent pas le livre de Jean-Luc. L'important à l'heure d'aujourd'hui, c'est de l'avoir trouvé, lu et le faire circuler. N'attendons pas les directives, que chacun fasse ce qu'il peut, à la hauteur de ses moyens (physiques, financiers, intellectuels), chaque goutte d'eau aidera la rivière à sortir de son lit, l'heure n'est pas aux polémiques entre nous, mais à l’efficacité de nos actes en faveur de la 6ème république, préparons-nous du mieux que nous le pouvons, la tâche est rude. Bon courage à nous tous et merci à Jean-Luc Mélenchon.
À en croire ce que vous dîtes les libraires dans leur grande majorité serait des antis, ils se situeraient dans la catégorie des réactionnaires. J'oubliais se sont des commerçants, donc de sales capitalistes, n'est ce pas ! Vous avez tort … À moins que vous pensiez qu'il faille mieux n'avoir plus qu'un seul commerçant distributeur pour plus facilement l'abattre, c'est une idée ! Bon bref cessons la plaisanterie, les bons libraires dans leur majorité sont des gens avec des idées plus à gauche qu'à droite, reste à savoir quelle gauche ? Celle qui se délité, et ils en ont honte, ou celle qui lutte pour la survie de cette idée, je crois qu'il faille leur poser la question avant de trancher. Quand à Fayard leur seul intérêt et de vendre le plus possible, le reste il s'en foute. Nous devons absolument nous inscrire contre tous les monopoles, voilà ma position.
@ 69 Denis F
"Nous devons absolument nous inscrire contre tous les monopoles".
Y compris celui des pharmaciens et des notaires alors ?
@ Denis F
Et à la FNAC on a le droit d'acheter ? J'ai trouvé le livre bien exposé au rayon livres politiques de la FNAC de ma ville le jour avant sa sortie officielle en librairie.
@Denis F
Je partage ton souci de bien distinguer les (petits) commerçants et artisans, de la classe des capitalistes. Reconnait qu'ils sont quand même en majorité plus à droite qu'à gauche... mais peut-être est-ce de notre faute. Le discours frauduleux sur "l'entreprise" les a atteint, et nous avons laissé faire. Or il n'y a rien de commun entre les véritables "entrepreneurs" (artisans ou commerçants) et les grandes sociétés que tout le monde appelle "entreprises"... alors qu'il s'agit d'héritages. Aucun dirigeant de grande société n'a "entrepris" quoi que ce soit ! Et le coût du capital, dont souffrent les "entrepreneurs", ils en font partie, avec leurs amis banquiers. Entre les prolétaires et les capitalistes, subsistent des classes intermédiaires qui ne sont ni l'une, ni l'autre, et naturellement idéologiquement friables. Marx pronostiquait une disparition de ces classes, mais la tendance s'est inversée (elle n'a même jamais véritablement commencé en France). Le Front de gauche doit s'adresser à toutes les classes, prolétaires ou non, car toutes sont victimes de la classe capitaliste.
Pour info, l'Ere du peuple est classé N° 4 des ventes dans la catégorie essais-documents au 16 octobre et pour les 7 derniers jours. Pas si mal, non ?
@ Sylvie-03
Complément d'information, l'Ére du peuple est classé dans le top 100 du palmarès Tite Live du 6 au 12/10 (toutes ventes de livres, toutes enseignes). Depuis sa sortie, il est également dans le top 100 d'Amazon, et oscille entre la 1re et la 2e place dans la catégorie « Politique ».
Sympa comme tout, les dessins, Jean Luc ! C'est plutôt pas mal, surpris de ce talent caché.
@ Chat 70
Absolument, tous les monopoles même ceux d'état, n'est ce pas ! Les jeux, les loteries, la police, la justice etc. Devenons nord-américains quoi ! Permettre ainsi aux capitalistes nantis de rentrer en compétition avec les professions de santé, ou autre. Par contre en échange, je réclame la fin du remboursement des médicaments par la SS et leur distribution à l'unité, ainsi que l'indemnisation de leur fond de commerce aux pharmaciens à la valeur actuelle. Il m'est avis que les supermarché cesseront vite cette distribution peu rentable. Ensuite que ce que l'on appelle la "bobologie" soit traitée par les pharmaciens, notamment en zone rurale où il n'y a plus de médecin, de même faire le suivi des traitements de fond sans avoir à passer par le médecin de ville, un contrôle annuel étant fait à l'hôpital. Dans la foulée supprimons la médecine libérale de ville devenue inutile ainsi que les spécialistes, puisque la médecine se fait à l'hôpital.
Pour les notaires, hommes du droit et de l'enregistrement à qui pourrait-on faire partager ce monopole ? C'est une question posée à laquelle le gouvernement n'a pas donné de réponse, en avez vous une ?
[Edit webmestre : Cette "discussion" partie des remarques sur l'exposition de l'ouvrage de Jean-Luc Mélenchon dans les librairies est en train de s'installer durablement dans le hors-sujet. Elle est terminée. Chacun a eu son moment d'expression et son droit de réponse. La suite sera modérée.]
"Un processus "constituant" ? C'est quoi ça, se demandent les passants ? On gagnerait à rendre les idées simples, accessibles, démocratiques en somme, non ? Sinon, comment une majorité pourrait s'en emparer ? C'est ma seule critique sur le M6.fr, on ne fait pas apparaître le processus qui rendra la vie collective plus démocratique : des assemblées populaires, des comités de quartiers ? Comment élire ces députés pour la constituante ? Y'aura-t-il un changement réel de ce que nous vivons actuellement, la professionnalisation de la vie politique, même au niveau local ?
Le m6r doit se concrétiser lors de l'élection présidentielle de 2017, comme tu es l'instigateur du mouvement, tu dois dire clairement que tu ne seras pas le candidat qui le représentera. C'est une question de crédibilité, je dis ça alors que cela ne me dérangerait pas personnellement.
@78 durluche
Moi non plus ça ne me dérangerait pas. Mais apparemment c'est une question qui préoccupe nombre de personnes et pas seulement à droite. Ah ce Mélenchon quel empêcheur de tourner en rond. Toujours l'homme à abattre, ce qui aurait tendance dans mon cas a militer pour sa candidature, histoire d'enfoncer le clou. Je dis ça, je dis rien.
Ouaich! Bien taguer cette nuit, le logo de m6r.fr, je deviens même bon à ce jeu là. Bon je fais pas ça comme une brute, pas de monument historique d'édifice public ou privé qui pourrait agresser les gens bien sûr, surtout les piliers de ponts en béton dégueulasse comme pour y incruster une lueur d'espoir sur la grisaille qu'ils veulent nous coller comme horizon. Avec de la peinture soleil soluble bien évidemment, à votre bon cœur les amis, vous connaissez surement l'histoire du petit colibri pendant l'incendie ? Alors adelante! Pas de regrets à avoir.
Juste pour inviter celles et ceux qui n'auraient pas entendu Jean Luc en conférence pour la présentation de son livre, d'y courir. J'étais hier au soir à l'ENS (bon il y avait eu un bug sur le blog : pas clair qu'on devait réserver et coup de bol qu'il y ait eu des désistements) c'était limpide et de haute volée. Je le connaissais tribun mais pas pédagogue. Et avec 98% de jeunes de moins de 25 ans c'était revigorant. Cependant, je vous livre quelques commentaires entendus ici et là: "Il nous (les jeunes intellos) caresse dans le sens du poil, en nous pointant notre responsabilité...", "Il aurait du nous "engueuler", nous secouer!", "Ici à l'ENS, c'est l'invitation à poser des petits cailloux pour, peu à peu, convaincre alors qu'à Nanterre il a dit : "on va tout brûler" ! Bbon moi je n'y était pas". Ya le contenu (édifiant) et le contenant (Jean-Luc) et toujours ce rapport compliqué à une figure brillante !
Ca y est, la barre des 50000 signatures est passée. Il n'y a pas (encore) la mienne. Lorsque j'en ai parlé, dans la famille, à une personne de gauche et dégoûtée, elle m'a dit "ah, oui, la pétition". Elle n'était pas allée sur le site, mais je trouve que, même là, au moment de signer, ça ressemble plus à une simple pétition qu'à un engagement, un début... Peut-être que cela n'est pas clair ?
Au passage : Il manque à la pétition anti TAFTA, accessible aussi depuis ce blog, un peu moins de 10500 signatures pour atteindre son objectif de 50000.
@sacamuelas
En parlant de taguer, pourquoi ne pas remplacer les bombes de peinture par un karcher ? Principe initié par les street-artistes (et repris pas quelques boîtes marketing). Faire des pochoirs solides (à la main ou découpés au laser à partir d'un fichier vectorisé), utiliser un karcher transportable et autonome dans une camionnette et faire le tour des façades les plus "crasseuses", même les monuments historiques et institutionnels. Vu que le motif est "imprimé" par la propreté, pas de vandalisme, et pour l'effacer il faut qu'ils nettoient toute la façade (ou bien laisser le temps à la crasse d'effacer tranquillement le graff). Cohérence du geste consistant à initier un "nettoyage" de nos sociétés des oligarchies, et incitant continuer le travail… Perso, je n'ai pas les moyens de m'acheter tout ce matos, mais ça serait une belle opération si elle se généralisait (entre autres). Et pourquoi, à l'occasion de l'émission de ce soir chez Ruquier, Jean-Luc ne lancerait-il pas le "défi" des plus beaux "graff propres" et des endroits les plus improbables (photos à l'appui) ? Montons des équipes subversives de nettoyage !
[Edit webmestre : Ce genre d'intervention aurait probablement sa place sur le site m6r, ou les commentaires sont ouverts, mais ici, elle est parfaitement hors-sujet. Merci de déplacer cette discussion sur le site m6r.]
Pour lancer réellement la VIe république il va falloir, au minimum, lancer officiellement le débat, le favoriser officiellement, organiser l'élection (la désignation) d'une constituante, organiser la discussion sur le projet des constituants et enfin organiser le référendum sur la nouvelle constitution. Pour cela on a bien besoin d'un gouvernement "provisoire" qui soit partie prenante, et ce gouvernement provisoire sera élu selon les règles de la Vème. Sauf si le peuple balaye la Vème par un vaste mouvement "vive la sociale", il faudra donc d'abord que le M6R gagne les élections. Avant d'élaborer de nouvelles constitutions, les peuples du Vénézuela, de l'Equateur et de la Bolivie ont élu Chávez, Correa et Morales selon les anciennes règles. Ceci implique qu'avant la VIème, nous gagnions les prochaines élections dans le système actuel, élections qui ne seront donc pas anodines, avec toutes les contraintes actuelles (même si nous les dénonçons), où nous devrons mettre tous nos atouts dans la balance.
@ 84 Jean-François91
Tout a fait exact, camarade. Alors, il ne nous reste plus qu'une chose à faire, la révolution citoyenne le plus rapidement possible, car pour les élections il ne faut surtout pas rêver !
Commençons dans la rue les 8, 9, 10 et 11 novembre prochain, soyons tous dans la rue à réclamer la démission de Hollande et un référendum pour imposer une constituante populaire, et pour commencer signons tous l'appel du M6R.
Deux librairies à Albertville. Aucune des deux n'avait le livre de Jean-Luc Mélenchon. Un doute. L'avait il vraiment eu ?
Pour ceux qui n'ont pas encore signé et qui y croient, et bien n’hésitez plus. La 6eme république est sans aucun doute la chance de notre pays, comme De Gaulle le fut a son époque, car vu le chaos qui se prépare, mieux vaut se réunir autour de cette idée qui nous donne l'envie de notre futur !
Le futur appartient au peuple. S'il le veut, il peut le façonner afin de modeler sa vie. Faites signer autour de vous.
Jean-Luc Mélenchon hier soir chez Ruquier. Ça commence par la couleur des chaussettes, mais la suite est du grand Mélenchon!
Le m6r est en marche à travers tous les barrages et autres machins qui seront mis en travers de notre route, nous vaincrons. Les premières 50 000 signatures ont pris du temps devant l'impatience que fut la notre, il en fallait autant pour faire lever le levain de la masse, aujourd'hui en entament la marche vers les 100 000 signatures, tout au bout du chemin nous entrevoyons la victoire possible pour autant que soudés autour de nos objectifs révolutionnaires, nous irons chercher les plus récalcitrants. Déjà de partout le mouvement est pris au sérieux, après le passage de Jean Luc Mélenchon chez Jean Jacques Bourdin pour présenter son livre "l'ère de peuple" et M6R, les solfériniens encore remuants se mobilisent et ressortent la primaire pour savoir qui en 2017 reprendra le flambeau. D'ores et déjà nous pouvons dire que nous ferons tout pour que ce soit le peuple qui relève le défit.
Ma devise, je préfère la gauche à l'opposition plutôt que dans la compromission.
Bonjour à Jean-Luc et à tout le monde,
Hier soir à ONPC, Jean-Luc magistral comme toujours. Comme il te l'a renvoyé à coucouche panier la Salamé avec ses questions sournoises et insidieuses juste dans le but de faire mal : "Vous ne seriez vous pas devenu de droite ? Etes-vous toujours ami avec Patrick Buisson?", elle n'avait rien d'autre à se mettre sous la dent. Même Caron se mélangait les pinceaux avec ses chiffres contradictoires. Dommage qu'il n'ait pas parlé de l'appel du M6R et du nombre de signatures.
Bonne prestation hier soir de Jean-Luc Mélenchon à ONPC. Il ne faut toutefois pas retrancher du peuple les électeurs des couches populaires qui vivent à la campagne (et qui sont de plus en plus nombreux à voter MLP). Par ailleurs, l'échec aux européennes ne s'explique pas seulement par l'alliance du PC et du PS aux municipales. C'est surtout sur l'Europe que le FdG est "illisible". Comment, en effet, ne pas donner l'impression "qu'on colle au système" tant qu'on ne remet pas en cause la construction européenne au nom de laquelle sont réalisés les sacrifices qui sont exigés des Français et dont nous contestons l'utilité ?
Hier soir nous avons regardé ONPC. Mr Ruquier est intervenu plus souvent que lors des émissions précédentes avec Mr Mélenchon (les seules qui nous fassent veiller si tard). Mme Salamé avait un fil rouge, faire apparaitre Mr Mélenchon comme un politicien comme les autres, faisant du G. Marchais avec 30 ans de retard et ami de P. Buisson. Elle a échoué. D'autant plus qu'elle a persisté après que Mr Mélenchon eut dévoilé son rôle de défenseure du système libéral en place. Elle n'a pas le talent et surtout la finesse de Mme Polony. Nous avons été étonné qu'il n y ait pas eu un appel à signer pour la 6ème république. Il semble que cet appel ait été coupé au montage. Mr Mélenchon a été excellent. Petit a petit, il explique mieux ses idées sur l'économie de la mer, sur la nécessité d'une 6ème république, sur le contenu de la nouvelle constitution souhaitée, sur la nécessité démocratique à un patriotisme profond et éclairé. C'est cela qui est intéressant.
J'ai trouvé facilement "L'Ère du Peuple" dans le Centre Leclerc d'Olonne s/Mer (85), pas en tête de gondole, mais pas caché non plus. Et maintenant, je m'instruis.
Pour ce qui est d'ONPC, je la regarderai à nouveau car à chaque 1ère lecture, je "souffre" pour vous, redoutant les banderilles que les journalistes sont toujours prêts à vous planter dans le dos. Qui ne veut pas voir que vous subissez trop souvent un traitement particulier ? Vous dérangez tant !
Bonjour A tous,
J'ai regardé ONPC et comme beaucoup, j'ai été étonné du silence pour M6r. Sur un twitt, j'ai lu que le passage ou Jean-Luc Mélenchon s'exprimait sur le mouvement, a été coupé au montage [...] L'intervention était sympa, pédagogue,vous avez su démonter le "roquet" de service. En douceur ! Courage a tous.
Génial le coup de la viande rouge hier à ONPC ! On a éclaté de rire. Salamé ne vaut pas Polony, enfin, si... dans le genre nouveau roquet de garde qui colporte les trucs mille fois rebattus. Ruquier était plié de rire aussi et à la fin, les spectateurs debout, à moins que ce soit habituel dans cette émission ? Oui, Jean-Luc, vous avez une patience infinie. Une petite louche sur "séquence écologie chtchu", bon passons. Personne n'est parfait et faut ce qui faut pour la promo !
Bravo, quelle émission hier soir que je revisionnerai avec plaisir (autant de plaisir qu'une sucrerie sans les inconvénients). Dorénavant, c'est vous le taulier d'ONPC. Léa Salamé l'a appris à ses dépends.
Moi, j'ai signé le 12 Septembre pour la 6éme. Et vous qui me lisez ?
Super ta prestation sur "on est pas couché". Direct, humain, franc, drôle, pédagogue et jamais pédant, ferme et vigoureux à la hauteur des attaques qui n'ont pas manqué et toujours élégant et chaleureux. En bref un militant, un combattant du peuple.
Très bonne prestation de Jean-Luc hier soir chez Ruquier. Cette fois en col ouvert, sans costume 3 pièces. Une très bonne mise au point sur les médias. Mais pourquoi cette hésitation à répondre à la question de Tony Gatlif "c'est quoi le peuple ?" C'est toi, c'est nous, c'est eux. Simple.