13oct 14

Macron, le nouveau vizir en vue

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Je crois que le livre a bien commencé sa vie. Mes amis, les anonymes et les autres sont incroyables. Sans mot d’ordre, sans consignes, juste avec humour et conviction, ils ont multiplié les gestes pour faire connaître et donner envie. Du coup, certains l’ont mis en compétition avec celui de Zemmour. Hum je crois bien qu’il a de sérieuses longueurs d’avance, non ?

Un président de gauche réélu au premier tour contre le PS à 3% et la droite dans les choux. Bravo Evo Moralès ! Vive la Bolivie libérée ! Le petit bonhomme qui t’a empêché de survoler notre territoire parce que la CIA le lui avait demandé devrait méditer comment un homme qui tient ses promesses et pratique une politique de gauche sort son pays de la pauvreté et unit le peuple.

Dans ce post, il est question de l’économie européenne, de la fin à Kobané du Disneyland qu’a été le récit officiel nord-américain pour expliquer les aventures militaires de l’OTAN. Puis je parle du banquier Macron, nouveau vizir qui parle dur mais trop. A la fin, il est question de la campagne sur l’eau que lancent mes amis à qui je veux donner le coup de main de l’écoute de ce blog.

En ce qui concerne la campagne pour la sixième République, tous les signaux sont au vert. Cette semaine nous atteindrons la mi-parcours, je l’espère, avec 50 000 signatures. En fait, je donne des nouvelles sur le sujet plutôt sur ma page officielle sur Facebook car je crains de surcharger mes posts. Mais cette fois-ci encore, je veux parler du sujet.

Une nouveauté. J’illustre ce post avec des dessins de presse que j’ai publiés il y a bien des années quand je galérai, jeune père de famille sans emploi stable qui devait participer à faire bouillir la marmite de ma jeune famille. En effet c’était déjà… la crise. Déjà les jeunes diplômés avaient du mal à trouver du boulot. Pourquoi publier ces dessins ? Le site « Rue 89 » a pensé intéressant de publier certains de ceux que j’ai vendu à cette époque. Je ne sais pas qui ça peut intéresser. Mais ils ont choisi une série. Ce n’est pas ma préférée, loin s’en faut. Dans le même journal, « La Croix » (mais oui !), j’en ai vendu une série de six autres. Parmi eux quelques-uns qui concernaient la presse. Déjà. Je constate à présent que ce jeune homme a eu de la suite dans les idées. Ceux qu’il affrontait aussi.

L’économie allemande s’enfonce

Tout devrait aller beaucoup plus mal partout en Europe. C’est une bonne nouvelle pour ce qui est de rabaisser la morgue de Merkel, de mettre en déconfiture les admirateurs du « modèle allemand » et de ridiculiser ses caniches français au pouvoir ! C’est une nouvelle victoire intellectuelle pour nous qui avons dénoncé, souvent seuls, ce prétendu « modèle ». Une pensée amicale pour Bruno Odent, journaliste à l’Humanité qui tient la chronique de ce refrain de la propagande du système. Son livre « Modèle Allemand, une imposture » aura donc été, comme plus modestement mes textes dans ce blog, un utile vaccin pour les libres penseurs en économie. Mais le désastre social européen va s’approfondir. En France surtout puisque nous sommes la deuxième économie du continent et directement synchrone avec l’Outre-Rhin. Rien n’était davantage prévisible que cet épisode allemand. Une fois les « sanctions économiques » prises contre la Russie, tous les autres clients étant mis en panne par la politique d’austérité imposé par l’Europe Allemande, comment Merkel et son équipe de névrosés de l’équilibre budgétaire pensaient-ils faire tourner l’activité ?

Les prochains mois vont donc être spécialement cruels. Même si Merkel changeait de pied, il faudrait au moins un an pour inverser la pente prise et qu’une politique de relance diffuse ses effets. Mais elle ne changera pas d’attitude. Et ses robots non plus. Ainsi le président de l’Eurogroupe, un androïde néerlandais. Son pays est déjà sous le choc de la récession pour cause d’austérité. Mais comme les autres, ce bonhomme n’a plus de pays : il est européen, c’est-à-dire allemand, c’est-à-dire au service des fonds de pension qui paient les retraites par capitalisation des électeurs de la CDU et de la masse des autres retraités de ce type en Europe. Le monsieur se permet de faire des injonctions au gouvernement français qui jappe misérablement en se cachant de peur sous le canapé. À son coup de sifflet, les dogues des agences de notation montrent les crocs. Tout ça pour aggraver la crise. Car le monsieur demande d’aggraver la cause du mal et de faire davantage d’austérité. C’est à peine croyable, mais c’est comme ça. Le désastre est donc assuré en Europe.

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L’ordre du monde ne colle plus avec Disneyland

C’est officiel, la Chine a dépassé les USA sur le plan de la puissance économique. La nouvelle reste aussi confidentielle en France que le reste des informations cet été sur le sujet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Pourtant ceux-là se sont coalisés contre le dollar et représentent les principales économies du monde dorénavant. Vous lirez dans mon livre ce que j’en dis à propos de la pyramide des puissances dans l’ordre géopolitique. Je considère que c’est déjà un signal de notre abaissement au rang de petits suivistes que rien de tout cela ne soit en débat dans notre pays sinon l’export médiatique massif des conflits moyen-orientaux dans lesquels la France fait le supplétif des armées des autres. Cette pièce-là aussi est parvenue en peu de temps au sommet de l’abjection. Massacres répugnant d’un côté arrivant opportunément pour ancrer les convictions, pantalonnades militaires de l’autre.

Les épisodes s’embrouillent en un méli-mélo qui contredit en permanence le récit officiel des amis du Disneyland nord-américain. Donc, ceux qu’on avait armés en Syrie parce qu’ils étaient les gentils, en ont profité pour essayer de conquérir l’Irak et sont devenus les méchants. Les Kurdes, armés pour les affronter, étaient considérés comme des gentils juste avant qu’on les abandonne à la fureur des méchants d’hier pour la raison que les Turcs, qui sont membres de l’OTAN, le camp des gentils, aimeraient mieux que les Kurdes se fassent massacrer par les méchants qui sont une variété violente du gentil parti au pouvoir à Ankara. Il n’est donc plus surprenant d’apprendre que le gouvernement français et celui des USA ont repris contact avec les méchants Syriens pour voir s’ils pouvaient aider à frapper les gentils d’hier qui sont les nouveaux méchants. De tout cela si pitoyable pour mon pays, je ne retiens qu’un motif de satisfaction. Ne plus pouvoir être personnellement repeint par la presse éthique et indépendante en suppôt d’un criminel local vu que je n’en ai soutenu aucun tandis que mes détracteurs les ont tous soutenus à tour de rôle. Je n’en dis pas davantage aujourd’hui. Je forme le vœux que cela guérisse ceux de mes lecteurs qui continueraient de croire que la guerre est une sorte de fessée administrée pour le bien de ceux qui la subissent, que la laïcité doit être ouverte, que l’occident est autre chose qu’un prétexte, que les USA sont des libérateurs universels, et ainsi de suite.

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Le banquier Macron, le nouveau vizir qui guette…

La place du grand vizir sous les yeux amusés du calife. Comme Valls veut tomber à droite, la Cour tient déjà son objet de substitution. Cet homme est entièrement dépouillé des oripeaux qui rattachent encore et malgré lui un Manuel Valls à la gauche officielle par l’histoire de son passé sulfureux à l’UNEF et dans les réseaux trotskistes secrets décrits par le livre de Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart. Cet Emmanuel Macron n’a strictement rien à voir avec notre histoire, nos mots, notre pensée. Ni de près ni de loin. Il est donc parfait pour ce que Hollande doit faire. Mais d’après moi, sa sortie bestiale contre les indemnités chômage, les allocations familiales et les salaires n’est pas l’essentiel. C’est seulement sa façon de ne pas laisser Valls occuper seul le territoire de la remise en cause des « tabous » pour reprendre le mot qui annonce toujours les grandes remises en cause des acquis sociaux. Quand Manuel Valls partira, il y aura pire sous la main et les marchés n’auront pas besoin de s’inquiéter.

En réalité le banquier Macron fait un aveu. Il dit que le gouvernement a « six mois pour inverser la courbe du doute ». Pourquoi six mois ? Pourquoi pas sept ou huit ou un an ? Parce que dans six mois, le PS va se prendre une nouvelle et démesurée raclée électorale avec les élections cantonales. Donc juste après, il faudra « faire quelque chose ». Surtout que six mois plus tard, avec les régionales, les électeurs voudront mettre la deuxième couche, si rien ne bouge. Que voulez-vous qui bouge sinon en pire ? 

Hollande devra donc « agir ». Changer une nouvelle fois de gouvernement et de Premier ministre, l’actuel ayant échoué dans tous les domaines après avoir envoyé dans l’opposition tous les alliés du PS ? Dissoudre l’Assemblée ? Changer de gouvernement ferait remake. Et pour quel résultat ? Mais la droite de retour serait un pur délice pour le grand chef des bras cassés du pouvoir. Car elle aura juste a faire le pire du sale boulot avant 2017. Et les ordres de la Commission Européenne sont les ordres. Resterait à Hollande juste le miel du commentaire perlé et de la zizanie à entretenir partout. Des dizaines de députés frondeurs au tapis, un PS tétanisé, les primaires à l’eau ! Waaaaoooo ! Enfin Hollande aurait un monde à sa mesure, celui des intrigues, des complots, des gens montés les uns contre les autres, des vielles dentelles et jeunes poisons. Je sais bien que c’est de la politique fiction. Mais quoi ! Ce que je vois est hors norme ! Quel pouvoir dans le monde est maintenu quand il ne parvient pas à avoir la majorité des députés pour lui voter la confiance ? Où déclenche-t-on une guerre qui tourne à l’eau de boudin sans vote du Parlement. Où les ministres ont-ils le pouvoir de n’en faire qu’à leur tête et de démentir le chef de l’Etat ailleurs qu’ici ? Et où ailleurs se font-ils rappeler à l’ordre par le chef du parti censé être au pouvoir ? Combien de temps ces gens vont-ils défier les lois de la pesanteur ? Croyez-moi : j’ai vu beaucoup de choses déjà et pas seulement en France. Je vous dis que tout cela ne tient qu’à un fil. Un conseil qui ne doit rien à la superstition : ne passez pas sous les échafaudages : c’est là que tombent les objets du chantier.

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Le radeau de la méduse du pouvoir actuel, par anticipation, aimerait désorganiser assez les prochaines élections pour qu’elles ne veuillent rien dire. Ou alors seulement le numéro habituel de glorification du Front National qui permet de préparer le fumeux « Front Républicain », ce pendant du « vote utile » au deuxième tour, pour contraindre les gens à voter PS ou UMP. Pour y parvenir, la dictamolle de François Hollande et Manuel Valls étend son moyen de prédilection : l’étouffement du débat politique. A l'occasion du projet de budget 2016, le gouvernement a donc repris une tentative pourtant avortée lors des élections européennes : supprimer les envois de profession de foi à chaque personne inscrite sur les listes électorales. Il est question cette fois ci des cantonales et des régionales. Et avec quel argument ? La recherche d'une meilleure maîtrise des coûts et… un meilleur impact environnemental. Oui, le gouvernement de Notre-Dame-Des-Landes, de la ferme des mille vaches, du barrage du Testet, des centrales nucléaires, de la fin de l’écotaxe et tutti quanti ose même mettre en avant l’argument du « respect de l’environnement ». ! C’est lourd, non ? Mais ça peut être efficace.

Ceux qui jettent des larmes de crocodiles sur l’abstention font tout en réalité pour l'augmenter. Si la traditionnelle enveloppe avec les professions de foi et le bulletin de vote n'est plus envoyée, que se passera-t-il pour les personnes sans internet ? Et pour celle qui le maîtrisent mal ? Et pour ceux qui n’ouvrent pas leur boîte mail ? Bref, un nombre considérable de personnes ne seront plus sollicitées et elles n’auront plus accès aux programmes des candidats. Ainsi l’espace public, l’agora du débat, se réduit jusqu’au néant. Impossible déjà de distribuer des tracts dans les centres commerciaux, espaces privés. Parfois, il est impossible de vendre des journaux dans la rue. Souvent, il est impossible d’entrer dans les immeubles pour distribuer des tracts dans les boites aux lettres, ni d’aller faire du porte à porte pour cause de digicodes partout. Dans l’espace audio-visuel c’est pire. A chaque élection se confirme l'inégalité de traitement entre partis et candidats par les différents médias, inégalité entérinée par la passivité du CSA. Les manipulations par les sondages sont sans bornes et la commission censée les surveiller ne sort de son hibernation que si le pouvoir en place le lui ordonne.

On sait bien que c’est un effet de système. Quand « une seule politique est possible », à quoi bon dépenser de l’argent et perturber le « temps de cerveau disponible » du client/consommateur à discuter de politique ? Telle est la logique à l’œuvre. Avec l’espoir, chez ces gens-là que le peuple finisse par se lasser de s’occuper de ses affaires. C’est ça la dictamolle. Après quoi dira-t-on que le thème de la reconstruction de la souveraineté du peuple est une question abstraite ? La sixième République est incertaine ? C’est sûr. Il faut donc agir pour convaincre. Car si rien ne change, la dictamolle sera vite une dictature bien plus dure. De fait elle l’est déjà au plan social et économique. La sphère politique est le lieu où elle doit à présent devenir la règle sans faille. Telle est la pente de cette cinquième République que le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral ont aggravé.

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Et maintenant, la soif !

Le 13 octobre est paru mon livre: « L'ère du peuple ». Le point de départ du raisonnement présenté consiste à prendre sérieusement en compte les conséquences de l'augmentation foudroyante du nombre des êtres humains sur la planète. L'accélération du processus saute aux yeux : le dernier milliard d'êtres humains, sur les six que comporte l'humanité actuelle, est apparu en moins de dix ans. Mais il avait fallu deux cent mille ans pour atteindre le premier milliard ! Le nombre a ses impératifs. Entre autres choses, il exerce une pression sur l'écosystème sans précédent dans l'Histoire de la planète.

De la dynamique du nombre résultera l'inévitable mise au pied du mur à laquelle nous allons être très vite confrontés. Ici, bien sûr, je laisse de côté ce qui concerne le changement climatique qui pourrait mettre un terme définitif à la civilisation humaine avant que les autres problèmes n’aient atteint leur paroxysme. Mais il faut bien repérer où se trouvent les points de tensions les plus extrêmes. J'y pensais la semaine passée en lisant quelques chiffres qui m'ont impressionné. C’est le patron de Suez environnement qui les donne, ce qui ne fait qu’ajouter à leur intérêt. Je les livre à votre méditation. « La planète commence à avoir soif » dit-il. La quantité d'eau potable disponible est relativement stable. Mais nos besoins sont en expansion. Naturellement, le mode particulier de l'agriculture productiviste d'un côté, les gaspillages de toutes sortes de l'autre et quelque paramètres de plus dont je vous fais grâce aggravent considérablement la pression qui, de toute façon, serait considérable en toute hypothèse.

On est passé de 15 000 m3 disponibles par habitant au début du vingtième siècle à 3 000 aujourd'hui. Cinq fois moins. Lorsqu'on atteint 1 800, on parle de sécheresse et à 1 000 m3, il s'agit de stress hydrique. Ces chiffres sont posés en général. Mais leur réalité n'est pas uniforme sur la planète. Il y a donc une conséquence géopolitique à cette situation. Ainsi, la Chine représente 23 % de la population mondiale mais ne dispose que de 8 % des ressources en eau de la planète. Il est frappant de se souvenir à cet égard du fait que la gestion de l'eau par les paysans chinois est la base du « communisme primitif » que Marx décrivit. La rareté d'un bien commun qui paraissait sans limite et hors de toute discussion est donc imminente.

J'ai eu récemment le privilège d'une discussion plutôt approfondie avec quelqu'un dont j'ignorais qu'il fut un esprit aussi construit, aussi riche en référence, aussi capable d'esprit de système dans le meilleur sens du terme. Il s'agit de Nicolas Hulot. Nous traitions précisément de ce que pour ma part j'appelle les « principes auto-organisateurs », c'est-à-dire ces situations où ces besoins qui impliquent pour les satisfaire le recours à toutes sortes de moyens d'une complexité croissante. Ceux qui s'arrêtent à l'examen de cette complexité ne voient jamais les principes simples qui sont à l'œuvre. C'est une tâche essentielle que d'être capable de ce repérage. Nicolas Hulot était de plain-pied dans cette façon de voir. Selon lui trois nouveautés vont organiser le futur. La contrainte des inégalités rendues insupportables pour tout un chacun par le spectacle, désormais rendu possible par la télévision, du bien-être dont jouissent les autres. La vulnérabilité c'est-à-dire la prise de conscience du fait que ce que nous connaissons finira par s'effondrer, qu'il s'agisse de civilisation où de ce que l'on voudra. Le troisième c'est la rareté que je viens d'évoquer. Une rareté structurelle et non pas provisoire. Une rareté indépassable tout simplement parce que la ressource est limitée. J'abonde évidemment dans son sens. Et on verra dans mon livre comment, avec mes mots, je mets en exergue ces idées et l'articulation des réalités qu'ils désignent les unes avec les autres.

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Dans nos rangs, au Parti de Gauche, c'est Gabriel Amard qui a le premier posé le problème de la place particulière de l'eau dans le système des relations humaines. Son livre paru il y a un an, « La Guerre de l'eau », est un précieux outil pour entrer dans le sujet sous son angle le plus politique. Devenu porte-parole de cette campagne pour le PG, il reprend son tour de France sur ce thème. L’objectif immédiat est de lutter contre les coupures d’eau qui sont illégales depuis 2014. L'eau comme bien commun est une campagne qui va se décliner autour de 4 axes de travail. D’abord, faire prendre conscience d’une évidence souvent perdue de vue : l’eau est indispensable à la vie. Personne ne peut vivre plus de trois jours sans eau ! C’est entre l’air que l’on respire et la lumière du jour. Ce ne peut être une marchandise puisque c’est une consommation vitale et contrainte. Dès lors, « l’eau n’a pas de prix ». Il s’agit de mobiliser les usagers. Il s’agit d’agir pour qu’ils rejettent la gestion privée de l’eau. Et d’autre part qu’ils s’organisent pour obtenir la gratuité des compteurs et des premiers m3 pour l’usage de l’eau au domicile principal. Ensuite, il s’agit de donner sens concret à la bataille pour la gestion publique des biens communs. Ici parmi toutes les formes de gestions publiques, la régie publique a notre préférence parce que cette forme d’établissement public est la seule à permettre la cogestion entre les usagers, les élus et les professionnels. C’est là notre modèle de gestion des services publics. Le troisième axe de cette campagne concerne le ralentissement et la sortie du productivisme. La règle verte, qui consiste à ne pas prélever sur la planète davantage qu’elle ne peut renouveler chaque année, s’applique à l’eau. Il s’agit de pousser à réfléchir sur les extractions inutiles pour protéger la ressource en eau et la biodiversité. C’est de là que doit partir l’intérêt pour une agriculture biologique de proximité, l’interdiction des rejets d’eaux polluées dans les mers et les fleuves.

Enfin, de façon très immédiate et concrète, nous voulons lutter pour défendre le droit pour chacun d’accéder à l’eau autant que de besoin et non selon ses moyens. Interdire les coupures d’eau ? La loi le permet depuis 2014. Il s’agit donc de lancer dès maintenant une campagne de rappel à la loi en direction des opérateurs publics et privés. Depuis le 27 février de cette année 2014, en vertu d’un décret d’application, l’article L.115-3 du code de l’action sociale et des familles s’applique : « Les fournisseurs d’eau dans un domicile principal ne peuvent couper l’eau ». Une interdiction valable toute l’année, 12 mois sur 12. Une décision récente d’un tribunal d’instance vient de le rappeler avec force. La compagnie Suez a été condamnée à rétablir l’eau à une famille. Elle a été condamnée à une amende de 8000 euros. Et ce n’est pas tout ! La multinationale est aussi condamnée à une astreinte de 100 euros par jour si elle venait à recommencer chez le même usager.

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Cette semaine nous atteindrons les 50 000 signatures

En tous cas, cela semble parti pour ça. Nous serons donc à mi-chemin de l’objectif des cent mille signatures. Il est important de comprendre que l’accroissement du nombre des signatures est le mouvement lui-même. Le mouvement tel qu’il est, c’est-à-dire commençant. Le but est de le rendre majoritaire dans la société, dans les esprits. Collecter des signatures n’est donc pas un à côté ou un prétexte mais l’action elle-même. Certes, ce ne sera pas la seule. Mais chaque étape que nous pouvons envisager doit être franchie, à son rythme, avant de passer à la suivante. Si nous voulons que nos débats sur le contenu de cette République à venir ne soient pas une discussion confidentielle, il faut que la scène que nous mettons en place se voit de loin et qu’elle ait l’autorité du nombre de ses fondateurs. J’entends régulièrement dire que le thème ne serait pas « le plus urgent », ni « le plus simple à comprendre », ni ceci ni cela. Parfois, je suis chagrin de voir que ce sont des amis qui le disent et le répètent avant de sombrer eux-mêmes dans la torpeur d’une inactivité navrée et blasée. Bien sûr, on peut penser tout cela. On n’est pas obligé de briser les reins de ceux qui agissent en étalant comme un troll des objections auxquelles il a déjà été répondues dix fois dans mes vidéos, mes interviews, les prises de paroles des copains et ainsi de suite. On peut penser d’ailleurs la même chose de n’importe quel mot d’ordre ou campagne politique. Pour ma part je fais le pari que tout vient à point quand c’est l’heure. Regardez la campagne sur le GMT (TAFTA), le Grand Marché Transatlantique : tout seul de 2000 à 2009 ! Je pourrais donner d’autres exemples. L’erreur est cependant de croire qu’il existe un mot d’ordre merveilleux qui fait le travail tout seul de conscientisation et d’éducation populaire.

Car c’est de cela dont il est question. Nous ne sommes pas en train de rameuter sur un coup de cœur. Ni de mobiliser sur un objectif ponctuel. Nous sommes en train de former une force civique au service d’un projet de révolution pacifique et démocratique. Un sujet qui a cette vertu particulière de rendre tous les débats politiques possibles et en même temps d’être un objectif commun. Un projet dont la conduite et le but sont une forme de récupération de la citoyenneté personnelle et collective. De nombreux amis l’ont compris. Ils n’attendent donc pas les consignes. Ils sont en campagne sans même se demander à cette étape si celui ou celle qui agit avec lui est pour le tirage au sort ou l’élection, le régime parlementaire ou présidentiel. Ils prennent des initiatives non conventionnelles. Ils s’efforcent de faire connaitre l’idée. Certes, il y a beaucoup de reprises des outils informatiques mis à disposition sur la page de M6R.FR. Mais il y a aussi des foules d’autres idées comme les graffitis (peinture soluble) des amis de la Réunion, les pains marqués, les selfies et ainsi de suite. Je compte aussi beaucoup que cela se répande autour de nous. C’est de cette façon, en rendant visibles nos signaux dans l’espace urbain collectif et sur les réseaux que nous agrègerons. C’est d’ailleurs une des thèses du livre.

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170 commentaires à “Macron, le nouveau vizir en vue”
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  1. Vassiviere dit :

    La stratégie d'autonomie vient de recevoir la plus brillante des démonstrations dans Onpc. Quelle autre alternative que cette ligne tracée par cet homme politique décidément hors du commun.

  2. Gorfou breizhou dit :

    Ugh les camarades,
    Quelle joie quel bonheur quel plaisir de vous avoir écouté Jean-Luc Mélenchon dans le service public de FR 2 (que je paye une redevance éhontée pour une occupation des journalistes des animateurs des médias). J'ai moult fois applaudi d'enthousiasme. Le Front de gauche, je trouve, me parle poliment et j'aime ça. Je vais coller un Six rayonnant sur une des fenêtres de mon automobile tiens ! Merci.

  3. fred dit :

    Brillante prestation à "on est pas couché". Sérieux, drôle, stoïque face aux attaques de la jeune journaliste(qui a fini par sourire à votre réparti) mais sans se laissez démonter et en répondant du tac au tac. Vraiment une réussite. Merci pour la Gauche.

  4. Adrien dit :

    Super prestation de Jean-Luc Mélenchon, mais les attaques des journaleux ont de moins en moins de prise sur notre tribun. Le préambule de Ruquier sur la déclaration de l'actrice Céline Sallette qui est une inconditionnelle de Jean-Luc Mélenchon et de son programme a bien lancé le débat. Même le végétarien a appris et cautionné des éléments de la Règle Verte et de la planification écologique. Le clou aussi a été l'annonce du moteur à air comprimé qui ne pollue pas et qu'en plus il nettoie l'air ! Mais aussi la voiture électrique qui doit avant tout passer en amont par la transition écologique pour éviter de construire de nouvelles centrales nucléaires ! CQFD. Et je ne parle pas du rapprochement entre Nicolas Hulot et Jean-Luc Mélenchon. Ça doit en faire trembler quelques-uns. [...] Jean-Luc Mélenchon leur explique la collégialité de l'orientation de son livre et leur balance à leurs figures le paragraphe de "viande rouge pour les chiens." Tiens cela me rappelle quelque chose aux obsèques de P. Berégovoy. Pour finir JM Benamou un peu scotché lui a serré des deux mains, une façon toute particulière qui m'a laissé comprendre un...

  5. mb_49 dit :

    Excellente prestation sur ONPC. Pour une fois Jean-Luc a pu développer assez loin le fond de sa pensée devant des journalistes. Il faut reconnaître que Ruquier a joué le jeu en orientant nettement le débat hors du monde des "petites phrases" si chère à la gens médiatique. Bravo à Jean-Luc ! La pensée avance et il a bien montré que le productivisme n'est plus une denrée politique correcte, plutôt un artefact suranné. Les choses ont été dites, il faudra sans doute encore répéter. Tous ensemble et chacun dans son coin se devra d'aller toujours plus loin dans cette direction. Nous ne sommes pas seuls [...] les idées nouvelles avancent et feront le lit de la pensée de la constituante pour la 6ème. Ne lâchons rien !

  6. alain dit :

    Hier, Madame Salamé est sortie du bois en nous affirmant qu'il fallait du temps pour juger la politique de Macron, suggérant ainsi que le libéralisme économique a la sauce Hollandaise était une politique qui pouvait avoir des résultats positifs. Nonobstant le fait que cette politique ne marche nul part, ce genre de propagande, répétée en boucle, influence l'opinion publique, et c'est comme ça qu'on arrive a faire des sondages ou notre très cher banquier, se trouve être le ministre le plus populaire du gouvernement Valls, légitimant de cette façon la politique de remise en cause des acquis sociaux. Il est vraiment souhaitable qu'une large mobilisation pour le changement de république, permettra au peuple, et plus particulièrement aux prolétaires, de retrouver une vraie conscience de classe.

  7. gabriela dit :

    Hier a ONPC, genial ! De la rage en moins, de la patience en plus, de la pedagogie qui passe chaque fois mieux. Je aime la voir Jean-Luc Mélenchon sans cravatte, plus décontracté, en jeans, comme la plupart de nous. Meme ces petits gestes l'éloignent des politicens habituels. Un grand merci. Bien fait avec Salamé, si la presse parle d'humiliation, n'importe qui ait vu l'émission saura qui n'était pas le cas, sauf si on veut voir du sang partout. Vous avez traité ses questions avec respet et vous savez repondu comme il fallait. Bravo

  8. Empathie dit :

    Christophe Hondelatte et ses invités sur BFM à 22h20 débattaient de ton passage à ONPC. Ivan Rioufol (Le Figaro) partage grosso modo ton point de vue. Ondelate, impressionné par ton passage à ONPC, a fait part en direct de son intention de t'inviter à la même heure la semaine prochaine.

  9. AlainV dit :

    Il y a du changement dans l'air : BFM, Roufiol, Hondelatte, Ruquier pour ne signaler que les plus récents. Samedi à la FNAC de Strasbourg, toute une table de livres critiques, de Jean-Luc à Juliard-Michéa. Du jamais vu. J'ai même fait une photo que je placerai sur le blog local. Après, le caissier engage une conversation à propos de L'ère du peuple. Comme à l'époque du débat sur le Traité constitutionnel. La 6e, vite !

  10. Adrien dit :

    Pour la 6ème j'ai rajouté le site web http://www.m6r.fr sur mes cartes de visite que je laisse à chaque occasion et dès que je rentre chez moi je mets un auto collant sur ma boîte aux lettres. Il faut que nous "inondions" de cette idéal tout notre environnement proche et lointain par le biais d'actions et surtout de mails. Résistons comme nos anciens pour nos enfants. Vive la 6ème et JL Mélenchon notre porte drapeau "sans tâche".

  11. rage au coeur dit :

    Oui @109 il y a du changement dans l'air. Le recul qu'a pris cet été Jean-Luc lui a été profitable, il a trouvé la bonne distance et ça semble payer. Ouf ! Dans l'ère du vide, ces idées de fond vont faire leur chemin. Attachons nous à les diffuser autour de nous, c'est un préalable à l'appel à signer pour la 6ième république. Sinon, comme l'a dit ici quelqu'un plus haut, ce ne serait qu'une pétition de plus !

  12. thersite69 dit :

    Chez Ruquier, le réalisateur Tony Gatlif pose à Jean-Luc Mélenchon une question cruciale (qui est celle même à laquelle cherche à répondre le livre «l’Ere du peuple») : « Aujourd’hui il n’y a plus de notion de peuple. Le vrai peuple on ne sait plus où il est. Il n’existe plus. Il se désagrège » A quoi Jean Luc répond « Il faut qu’il se constitue comme peuple en redéfinissant ses droits. Je propose qu’on sorte par le haut de cette situation ». Or sur le site m6r.fr l’historien Yannick Bosc introduit ainsi sa déclaration : « A quelle condition constituons-nous une société, c'est-à-dire une république ? » demandait le coté gauche pendant la Révolution française. Et YB conclut, pour aujourd’hui « Constituons-nous un peuple au sens politique du terme, c'est-à-dire qui a conscience de ses droits et agit comme souverain, ou bien ne sommes-nous qu’une juxtaposition d’individus habitant le même territoire ? S’engager dans un processus constituant sert d’abord à se constituer comme peuple ». La fonction de la médiacratie est alors de maintenir nos individualités multiples, entretenant une opinion publique diversifiée, dans la peur de voir se constituer une conscience collective ?

  13. Jean Jolly dit :

    Le débat sur BFMTV portant sur le mouvement de la sixième République et l'écosocialisme incarné par Jean-Luc, se trouve ici à 7'20. Rioufol ne changera pas de bord mais il a au moins compris qu'en démocratie l'avis du peuple est le minimum à prendre en compte. Neumann, en bon centriste, recentre le débat vers la droite. Sur une chaîne de droite faut pas trop en demander non plus. Si Hondelatte invite Jean-Luc ce devrait être une émission intéressante.

  14. stephane.D dit :

    Apparemment Bruno Le roux serai agacé d'entendre Jean Luc traité Macron de "banquier". Continue Jean-Luc de les agacer, depuis ton passage dans ONPC il y a du monde qui commence à se dire que tu as raison, comme les commentaires de 108 et 109, Christophe Hondelatte qui a regardé ONPC a été impressionné et aimerai t'inviter sur son plateau pour débattre, même Mr Roufiol est sur de ta sincérité, il est grand temps qu'ils ouvrent les yeux car nous tous cela fait des lustres que ta sincérité est dans nos coeurs. L'ère du peuple commence et délie des langues. La 6e république très vite.

  15. lemetayerv dit :

    Concernant les 100 000 signatures a atteindre pour crédibiliser la mise en place de la 6ème république par la constituante. J'espère que le compteur ne sera pas arrêter après ce nombre car ce nombre sera le peuple. Le peuple (dont nous feront partie) aimera se voir grandir physiquement et pas que intellectuellement. Cela le rendra plus fort et plus combatif. Chiffre à atteindre : illimité. Ne sommes nous pas universaliste.

  16. Maya dit :

    Bonjour, pour tenter de répondre à la question de Tony Gatlif à Onpc samedi " Ou est le peuple ? Il n'existe plus ", je pense qu'il faisait référence à mai 68, à l'époque le peuple s'était bougé collectivement avait fait une mini révolution le pays avait été paralysé pendant plusieurs jours, depuis plus grand'chose ne s'est passé le peuple s'est endormi et dépolitisé (abstention en hausse depuis plusieurs années à chaque élection) il est temps que çà change avec des nouvelles règles. Vivement la 6° !

  17. Michel dit :

    Ce passage télé va faire son effet. Il est à espérer qu'il fera changer d'opinion beaucoup de gens, sur la valeur de Jean-Luc Mélenchon.

  18. Nicks dit :

    J'ai trouvé également que Jean-Luc Mélenchon avait fait un bon passage chez Ruquier, malgré la non visibilité de l'appel pour la sixième république. Léa Salamé a fait du journalisme moderne, c'est à dire sur la forme, cherchant à confondre plutôt qu'à proposer un débat contradictoire. C'est classique chez les néolibéraux. Pour le reste, je crois qu'il faut encore davantage insister sur les défis que la France peut relever en mobilisant ses citoyens (excellente école mathématique et informatique notamment. Très utile pour la lutte contre l'évasion fiscale et le contrôle des capitaux), et réaffirmer ce que signifie l'adhésion au modèle républicain : laïcité, anti-communautarisme, respect des devoirs du citoyen, république une et indivisible. Je pense que c'est en parvenant à mobiliser les énergies vers le bien commun et en réhabilitant le principe républicain que nous pourrons fédérer bien plus que la gauche traditionnelle.

  19. Femme d'aujourd'hui dit :

    J'ai retrouvé avec joie le Jean Luc que j'apprécie, plus pédagogique et pertinent que jamais, humble et tellement humain. Dommage que tant de gens soient si méfiants, plus personne ne croit les hommes politiques à force d'avoir été trompés. Je suis contente aussi du rapprochement avec Nicolas Hulot qui lui aussi a été tellement critiqué alors qu'il se démène pour essayer de trouver des solutions aux crises que nous vivons, enfin si toutes ces personnes de bonne volonté pouvaient se rassembler et agir ensemble au delà des clivages gauche droite qui divisent et sont devenus stériles car illisibles.
    Le seul bémol que je mettrais c'est le silence ou le flou sur ce qui se passe au moyen orient avec l'Etat Islamique, Jean Luc s'est exprimé la dessus avec clarté au lendemain du meurtre de Hervé Gourdel mais j'ai encore l'impression que le débat sur ce sujet est miné par une idéologie anti américaine et anti israélienne qui nuit à une vision plus objective du problème.
    Quant à la 6é république j'ai signé mais j'ai aussi un doute sur l'intérêt que lui porte la majorité des Français.
    J'admire et remercie Jean Luc pour son énergie et sa foi en l'humain d'abord.

  20. pichenette dit :

    La doucereuse manipulation des esprits et des corps transforme les individus en consommateurs, insidieusement les dépossèdent de leur autonomie à réfléchir. Le langage modifie les façons de penser, les libéraux créent la servitude volontaire. Il est moins coûteux de suivre le courant général orchestré par les médias et toutes les pubs que de faire des pas de côté sur des chemins moins éclairés. Ah la décroissance ! quelle expression ayant un air démoniaque, comment oser? Croyance croissance, je crois, même conjugaison, confusions. En soufflant dessus, notre Planète va gonfler, gonfler et pschitt. Devant cette folie dévastatrice que les libéraux du fric concoctent à leurs amis les Terriens, obligation de sonner les esprits pour que chacun ré-fléchisse, oui JL Mélenchon réfléchit, fait réfléchir et sourire (bonne soirée onpc, mais que de temps perdu à satisfaire certains appétits..). Le fond des grandes questions intéresse et les aborder, les traiter, c"est rendre aux personnes leur citoyenneté. Le Peuple, ce n'est pas une question de niveau social mais de conscience, défendre les communs, le futur..

  21. Titoune dit :

    "Le bruit et la fureur de son époque" Hé hé, voilà qui a permit au Front de gauche de faire une campagne présidentielle exceptionnelle, le ton différent plus apaisé permettra la mobilisation pour imposer le changement indispensable avec l'avènement de la VIème république, ce matin sur France Inter Martine Aubry. Pour ceux qui pensent encore trouver des frondeurs au PS qu'ils arrêtent de rêver de suite, la dame avec une langue de bois qui n'est pas en aubier loin de là nous taxe de gauchistes normal elle est bien la fille de son père le responsable du premier traité européen, celui que nous n'aurions jamais du approuver mais bon c'est du passé mais nous le payons encore très cher aujourd'hui et pour finir soyons ambitieux pour nous, nous le méritons nous portons ce qu'il y a de meilleur a vivre !

  22. carlo dit :

    @thersite 69
    "S’engager dans un processus constituant sert d’abord à se constituer comme peuple ".

    Ainsi défini, le peuple est le corps politique. Mais le peuple désigne aussi les classes populaires, par opposition aux élites mondialisées et européisées qui exercent aujourd'hui le pouvoir conformément à leurs propres intérêts. Le but de la 6ème république est de redonner la parole au peuple (entendu en ce sens) et de soustraire le pouvoir aux élites. Mais ce projet implique d’interrompre le processus de construction européenne en cours qui a été l’un des moyens trouvés par les élites pour priver le peuple de sa souveraineté. La doxa européiste a désormais tellement pénétré les esprits qu'il ne vient même pas à l'idée de ceux qui jugent mauvaise la politique austéritaire européenne de réclamer une sortie de l'Union afin de mener une politique alternative à celle qui est inscrite dans les traités européens et qu'il jugent eux-mêmes préjudiciables à nos intérêts. Tant que le FdG n'aura pas clarifié sa position sur l'Europe, les classes populaires, bien conscientes des enjeux de la construction européenne, continueront à voter pour des partis défendant une...

  23. Adrien dit :

    JL M marque beaucoup de points et inquiète les "éléphants PS" du moins ce qui l'en reste. J'ai écouté Hondelatte. Les commentaire de Rioufol abondent dans le changement positif de Jean-Luc Mélenchon avec une nuance qui sera très vite comblée. Quand à ce Neumann encore plus à droite que Rioufol qui ne veut pas décevoir ses "maîtres" en caricaturant Jean-Luc Mélenchon. Le temps viendra de constater le ridicule de ces chiens. Ma définition du peuple est celui qui prend en charge son devenir en s'impliquant politiquement même au simple rang de citoyen. Donc il faut, même si cela est dur à entendre ne pas hésiter à culpabiliser ceux qui ne veulent pas voir la réalité en s'enfouissant la tête dans le sable du "tous pourri". Il faut les ramener à la raison et leur démontrer avec les argumentaires précis que Jean-Luc Mélenchon n'est pas l'intéressé et le cupide comme ceux qui cherchent à flatter leur égo. Il dit assez souvent qu'il a tout et remercie son sort d'avoir ce bien être. Il ne cherche pas une place il se bat pour des idées nouvelles (ce qu'a appréciait Rioufol) de ce nouvel horizon accessible au travers de la démographie, l’Écologie et donc l'obligation de la répartition des richesses.

  24. henri dit :

    @Maya
    L'abstention n'est pas le fait d'une dépolitisation du peuple, bien au contraire, à 57 ans j'ai de fortes convictions politiques mais je me suis abstenu au 2ème tour des législatives de 2017, aux élections municipales de 2014 et j'ai voté aux élections européennes (1 seul tour, vote proportionnel pour Jean-Luc Mélenchon dans ma région), l'électeur s'abstient si les candidats ne le représentent pas. Je vote pour le candidat du Front de gauche qui ne s'allie pas avec les représentants du pouvoir et qui s'affiche contre l'austérité.
    En ce qui concerne l'histoire contemporaine, le résumé de 1968 laisse à désirer, des conquêtes sociales et non des moindres ont parachevé ce mouvement sans accord avec les organisations syndicales et puis pour ma génération il y a eu de nombreuses luttes dont celle de 1995 avec un mois de grève complet et puis 2003, 2010. Il est évident que le mouvement social actuel n'est pas à la hauteur des enjeux, mais quand l'assiette sera vide pour tout le monde et elle est vide aujourd'hui pour de nombreux citoyens, l'action deviendra une obligation sauf à périr.

  25. naif dit :

    Je viens d'écouter le débat Rioufol/Neumann sur BFM TV avec Hondelatte à l'animation. Certains commentateurs y ont vu un changement d'attitude des interlocuteurs vieux routards de la politique qui sont au top 10 des "chiens de garde" du système. Il existe des compliments qui blessent (Rioufol-grand conservateur devant l'éternel). Quand à Neumann il ne dépareille pas avec la ligne éditoriale de Marianne et JF Kahn (Social libéral et Bayrouiste devant l'éternel). Dire, affirmer et réaffirmer que JL Mélenchon a changé sa ligne politique à 180° et qu'il est devenu davantage écologiste que militant pour la 6ème république, cela s'appelle un coup de pied de l'âne de la part de ces deux individus. En aucun cas il n'ont parlé de son appel à M6r (qu'ils connaissent parfaitement) et encore moins de sa volonté de rompre avec le capitalisme. Méfiance les amis, les pièges sont vicieux pour ceux qui suivent les infos qu'à la télé.

  26. Nicolas B dit :

    Bravo citoyen et camarade jean Luc pour ce passage à onpc, j'ai pas attendu pour rien, comme d'habitude les chiens de garde ont aboyé pour brouiller le message, à ce niveau Caron était en petite forme, faudra prévoir quelques légumes avec la viande rouge. Quand au peuple qui n'existerait plus, j'ai le souvenir du Non de 2005, et si il avait été respecté nous n'en serions pas là. C'est la multitude des citoyens qui se retrouvent pour renverser la table quand le menu libéral ne lui convient plus, j'espère qu'il la renversera à nouveau en s'appropriant la VIe République. Moi aussi j'ai regretté l'absence de notre M6r, mais faut pas trop se disperser tant il était difficile de parler des idées de fond du livre, comme l'a si bien relevé la comédienne aux beaux yeux. En tout cas quel calvaire cette émission, on aurait dit une émission régionale, destiné à un microcosme parisien. Ne plus regarder la TV me déphase complètement, je dois être immunisé maintenant. Je retourne à mon histoire de la révolution rééditée, ça tombe bien le tome 1 a pour sujet La constituante, cela m'aidera pour apporter une belle pierre à l'édifice. Vive la VIe !

  27. Picton dit :

    Ce qui est le plus inquiétant c'est cette masse de gens qui ne dit plus rien. Ces gens qui lorsque vous leur demander ce qu'ils pensent de ce qui se passe actuellement, notamment sur la possible (et certaine) baisse des indemnités chômage, répondent seulement "on votera", sans argumenter plus avant. Hollande et ceux qui l'accompagnent devraient se méfier du vote républicain s'il devait ne plus l'être.

  28. Gogo dit :

    Au peuple électeur, il faudra lui dire : citoyens, une seule chose, il vous faut choisir entre l'éco-socialisme républicain et le bien-être de l'humanité, et les bas-fonds d'une nation xénophobe et clairement capitaliste. C'est-à-dire entre le PG (et/ou FdG) et le FN. Ignorons les autres !
    Un Communiste.

  29. Chat dit :

    Pas de "l’ère du peuple" au super U de la ville voisine (3000 hab). "On ne l'a pas reçu". J'ai dit au responsable que comme ne figurait pas non plus Zemmour dans les rayons, il ne perdait pas un client pour le moment. Cela nous a amené à dire du mal de ce personnage et du bien de Jean Luc Mélenchon. Mais le livre de Jean-Luc ne saute pas aux yeux dans les étalages. Le cordon sanitaire s'étendrait il au delà de ce qu'on savait déjà ?

  30. alain dit :

    Et si la raison de ce changement d'attitude de la part de Rioufol (qui d'habitude vomi tout ce qui vient de la gauche) et de la droite réactionnaire en général, n'était rien d'autre qu'une stratégie pour dé diaboliser Jean-Luc Mélenchon afin de faire baisser les scores du PS et peut-être aussi ceux du FN en faisant basculer une partie de l'électorat populaire sur nos thèses. En gros la stratégie inverse de celle que le PS applique avec le FN pour faire baisser la droite. Je sais, le raisonnement est tordu, voire même peut paraitre désobligeant envers le travail de Jean-Luc Mélenchon et des autres au sein du FdG, et il n'est jamais agréable de jouer le rôle de l'idiot utile d'une telle farce. Mais, difficile pour moi de trouver une autre explication à cette soudaine affection. Quand à Neumann, le pauvre, son travail de sauvetage du social-libéralisme à la sauce Hollandaise se transforme en cauchemar tant il tourne au ridicule et n'empêchera pas la débâcle.

  31. Nuno dit :

    En ce moment les mots du gouvernement sont particulièrement nauséabonds, les "réformes courageuses", "compétitivité", "privatisations forcenés", "flexibilité du dimanche", "allocation sociales trop généreuses", "ouvriers illettrés". Hollande embrasse l'austérité, cette créature immonde qui est une tueuse on l'a déjà vu à l'oeuvre, avec son petit air jovial et satisfait. Ainsi cette gôche qui réussie à mieux anesthésier les contre pouvoir quand elle est aux commandes fait des choses que même la droite n'a pas osé faire (voir les allocations familiales). Vivement une 6e république pour que les socialistes retourne vite dans les oubliettes de l'histoire, comme en Bolivie avec un score du genre 3%.

  32. JeanLouis dit :

    Bonjour à toutes et tous,
    Très belle émission l'autre soir et belle réflexion dans le dernier livre de Jean-Luc Mélenchon. Mais j'ai un problème avec une forme d'abandon du territoire dans son ensemble avec la concentration de la réflexion sur les urbains. Pourtant qu'elles sont belles les images de Jean-Luc Mélenchon en Ariège. Et quid de l'intégration dans la réflexion de ce que le géographe Christophe Guilluy appelle les "ces 60 % de Français de la périphérie". Je sais Ma France ça date un peu, mais celle de J Ferrat il faut la prendre dans son ensemble !

  33. Donato Di Cesare dit :

    @119 femme d'aujourd'hui
    ...si toutes ces personnes de bonne volonté(Mélenchon, Hulot, Garrido, Autain...) pouvaient se rassembler et agir ensemble au delà des clivages gauche droite... .

    Pour expliquer, au travers des médias, comment et pourquoi une assemblée constituante pour fonder VI° République.
    Bravo à Jean-Luc pour sa prestation samedi soir à "on n'est pas couché", et merci pour "l'ère du peuple".

  34. ROLLAND dit :

    Léa Salame s'est comportée en aboyeuse face à Jean-Luc Mélenchon, comme l'ont fait avant elle celles qui l'ont précédées sur ce créneau de la fabrication de l'opinion dite féminine. Elle qui, micro ouvert par inadvertance, se vantait d'avoir fait "péter le décolleté" pour sa rentrée après vacances. La patience de Jean-Luc Mélenchon à vouloir toujours répondre sur le fond et à terminer ce qu'il a commencé à dire, fait éclater le procédé et l'artifice de ces pseudo-journalistes qui sont payés, et grassement payés pour empêcher que les questions de fond soient traitées. C'est toujours à l'emporte-pièce que cela se passe. Le savoir empêche de se prendre trop la tête avec ces pauvres gens et de ne pas dévier. Rassembler pour changer la règle du jeu.

  35. Daniel dit :

    Enfin un homme politique de dimension nationale (internationale ?) qui écrit ce que nous les écolos, les vrais, pas les membres d'un parti qui cherchent un maroquin, pensons depuis 40 ans avec René Dumont à l'époque. Le problème N°1 de la planète est la surpopulation humaine. De cette surpopulation tous les grands dangers découlent. Insolence du capitalisme qui trouve toujours de nouveaux marchés, épuisement des ressources, pollutions diverses et variées, disparition des espèces (dont l'humaine ?) etc. En ce qui concerne l'eau, nous sommes très forts en France où nous utilisons de l'eau potable pour évacuer nos excréments, un scandale ! En ce qui me concerne, j'ai construit des toilettes sèches. Je peux me le permettre, je vis à la campagne. Pour les citadins ce n'est pas possible, la solution est ailleurs, dans l'innovation certainement et nous avons des idées à creuser.
    Bon courage à Jean Luc Mélenchon.

  36. Excellent billet qui devrait nous permettre un débat nourri et des actions foisonnantes. Je dis "devrait", parce que chez moi, ça ne vient pas ! On y travaille à quelques uns, mais rien de neuf sur le terrain et ça me navre.
    Camarades, j'ajouterai à vos louanges sur le passage de Jean-Luc Mélenchon à ONPC que c'est un très bon outil de formation des militants au rôle des médias, dans le contexte de la pensée unique dominante. Observez les enchaînements des interventions des uns et des autres. Voyez comment sont utilisés les invités. Décryptez les mots utilisés et les silences ! Bravo Jean-Luc d'avoir si bien suivi ce que tu avais en en tête, tout en te servant opportunément des saillies des un(e)s et des autres, aussi innocents (?) soient-elles. Les chiens de garde étaient encore là !

  37. Gérard LORRAIN dit :

    Bonjour Jean-Luc,
    Je suis signataire pour la VI° République et j'essaie de persuader mon entourage et plus d'en faire de même. La plupart des réponses qu'ils me font portent sur la question de la stabilité politique qui résulterait de l'application du référendum révocatoire. Que se passerait-il si le résultat de ce référendum impliquerait le départ de l'élu ? Quel serait la suite à ce départ ? Par qui, quand et comment, serait-il remplacé ? Merci pour ton éclairage sur ce questionnement.
    Bien à toi camarade.

  38. carlo dit :

    @ JeanLouis
    "j'ai un problème avec une forme d'abandon du territoire dans son ensemble avec la concentration de la réflexion sur les urbains."

    Moi aussi. C'était le sens de mon commentaire. De plus, je me demande si, sans s'en rendre forcément bien compte, on n'acte pas déjà un partage du peuple entre le FdG et le FN (les urbains d'un côté, les ruraux et les néo-ruraux de l'autre). Or c'est au peuple dans son unité qu'il faut s'adresser en veillant surtout à ne pas céder à la tentation de faire de l'électorat bobo européiste et mondialisé, déjà courtisé par le PS et les Verts, le cœur de cible du FdG.

  39. Fred65 dit :

    Je suis sur la même position que" renneegate" vue plus haut.
    Signataire convaincu pour la 6ème, je n'en suis pas (encore) à me projeter sur les méthodes pour la construire, mais plutôt sur la façon de rendre audible ce qu'elle représenterait en changements concrets dans notre vie sociale et politique, et pour l'instant c'est trop généraliste à mon sens. Il y a plusieurs niveau d'approche, je le conçois bien, mais justement il en faut d'autres, qui restent en lien avec la critique au quotidien du système néolibéral et des ses élus. Il faudrait aussi penser à mettre en évidence les liens entre ce que nous avons devant les yeux (ce qui est dénoncé régulièrement ici et ailleurs) et ce qui serait possible d'y opposer par ce changement de constitution, le tout en langage facile et accessible. La campagne contre le TCE était un modèle du genre, il faudrait renouveler ce travail quasi pédagogique d'explication en prise avec l'actualité qui permettrait de devenir plus visible dans le quotidien des gens.
    Je viens aussi approuver tout ce travail d'information et en remercier Jean-Luc, en particulier la construction du sens politique face au torrent médiatique...

  40. @ Gérard Lorrain

    Je me permets d'apporter quelques éléments de réponse. Dans tous les pays où existe le « rappel », le remplacement de l'élu se fait généralement par une élection anticipée, simultanée ou consécutive au référendum si ce dernier a conduit à une majorité de « oui » à la révocation. Dans certains États US (Wisconsin, Arizona), le sortant est automatiquement replacé sur la liste des candidats au poste à pourvoir. Si on estime que le révoqué ne doit pas pouvoir se représenter au même poste sans pour autant avoir été déclaré inéligible par la justice, se pose une question de fond sur l'égalité des citoyens devant la loi. J'ai publié plusieurs articles détaillés sur les modalités des référendums révocatoires dans le monde, notamment aux USA, sur mon blog Médiapart (en accès libre).

  41. Francis dit :

    @ carlo 138 et Jean-Louis 133
    Bonjour. Je ne crois pas avoir entendu ou lu qu'il fallait abandonner quelle que partie que ce soit du territoire. L'analyse qui est développée est une analyse démo-socio-géographique (si j'ose m'exprimer ainsi) 80% de la population se trouve désormais dans les villes (ou communautés urbaines) et les grandes industries qui étaient le creuset de la conscience de classe, de la socialisation et de l'éducation politique des citoyens sont en voie d'extinction. C'est un fait et cela induit des modes de vie et de pensée différents de ce qu'ils étaient lors du capitalisme industriel. Idem pour le marketing qui joue aujourd'hui sur des ressorts intimes différents que ceux de de la "réclame" L'homo oeconomicus est en voie de transformation sous l'influence de son environnement socio-économique, socio-géographique et le développement du net induit également des modifications de la perception de la chose politique et démocratique. Me semble t'il.

  42. VIVIANE dit :

    Lea Salamé a été sabordée tout au long de l'émission ONPC par l'intelligence de Mélenchon. Aucune de ses mesquineries n'a déséquilibré le sage Jean-Luc. Aucun de ses regards fusillant de méchanceté n'auront atteint la sagesse de l'homme d'avant garde ! A l'opposé cette merveilleuse actrice Celine Sallette criante de sincérité et "d'évolution" loue Mélenchon qui égal a lui même aura réussi, malgré tous les contradicteurs du plateau, à nous faire entrevoir son aspiration pour l'écologie devenue indispensable à notre survie, partie inhérente et indispensable au programme de "l'ère du peuple". C'est le 1er invité politique depuis la rentrée et malgré l'urgence à venir nous en parler sur le plateau d'ONPC. Il y a bien eu Cecile Duflot mais celle-ci contredite par les obsessions de Lea Salamé, qui est obsédée quand elle ne sait pas quoi dire, n'a pas vraiment parlé d'écologie, trop tendre devant la férocité de la journaliste. Cette fois l'intelligence de l'invité aura eu raison de la lourdeur et de l ignorance. Cette rencontre avec Nicolas Hulot ne peut que nous combler. Ces deux sauveurs de la planète et de ses habitants dans le partage et la justice, on en rêvait...

  43. Jean-Philippe Herbien dit :

    @ alain 130
    "une stratégie pour dé diaboliser Jean-Luc Mélenchon"

    L'idée, aussi tordue soit-elle, m'a également traversé l'esprit. C'est tellement perfide que je n'ai pas pu éviter d'y penser !

  44. Fabien dit :

    C'est mon tout premier commentaire sur ce blog que je suis fidèlement, mais là trop c'est trop !
    Pédagogique, jubilatoire, cohérent et sincère, ce passage à ONPC fut un pur plaisir. Merci jean-Luc Mélenchon de nous donner le goût du futur. J'adhère et je partage ! Le combat continue !

  45. Jean Jégu dit :

    Comment, comme beaucoup ici, ne pas jubiler devant les propos et les répliques de Jean-Luc Mélenchon. Personnellement je me réjouis surtout de sa belle rencontre avec Nicolas Hulot. Aujourd'hui il ne devrait plus y avoir de partis écologiques puisque tout parti informé et honnête devrait évidemment l'être. Quant au qualificatif de banquier, qui n'est pas une insulte effectivement, encore faut-il bien comprendre comment le banquier exerce son métier. Que fait-il exactement ? Et là nous en venons à la question, non pas taboue mais plutôt, hélas, ignorée, des conditions de l'émission monétaire qui sont sources de presque tous nos maux. Je t'assure, Jean-Luc, il y a, dans l'entourage de Nicolas Hulot, des gens qui sont capables de t'éclairer à ce sujet. Et bien mieux que la plupart des banquiers qui souvent "ne savent ce qu'ils font" (Luc 23:34). Jean-Luc, retourne donc revoir Nicolas. Tu ne seras probablement pas déçu du voyage.

  46. Vassiviere dit :

    "C'est le champ médiatique qui tient le système" a dit J-l. Mélenchon dans Onpc. Et dans ce champ il n'y a pas d'alternative nous disent les Salame, de Malherbe, Calvi, pour ne citer que certains des caciques de la télévision. Lors de l'élaboration de la constitution de la 6eme république prévoir des dispositifs qui rendent impossible la main-mise de ceux qui détiennent la puissance économique et financière sur l'information.

  47. MARIE dit :

    Bonjour,
    En Belgique, même problème avec l'eau qui devient de plus en plus chère. Comment vont faire les générations futures ? Comment le problème de la surpopulation n'interpelle-t-il pas un seul de nos politiques ? Non il n'y a personne pour sauver l'être humain et la planète. Aucun bon sens, aucune solidarité. Rien. Ils sont tous vides ces gens ! Tout ça à cause de l'argent que l'on croit sauveur de tous les maux alors qu'il est au contraire à la base de tous les problèmes que nous rencontrons aujourd'hui. Mais cette situation arrange certains et les autres suivent, croyant être dans leur sillon salvateur. A l'issue, ils n'auront rien pourtant mais ils ne le savent pas encore. Dommage ! Je vous respecte Monsieur Mélenchon et je prie pour qu'un jour les mentalités se réveillent et vous regardent ainsi que vos idées et qu'ils deviennent intelligents. Non pas malins pour frauder, non pas surs d'eux pour "faire" de l'argent, non pas les premiers à trouver des astuces pour contourner les lois. Juste intelligents et bons ! Je vous dis courage et continuez.

  48. pierre dit :

    A contrario d'une austérité ridicule il est grand temps également de défendre une hausse significative des minimas sociaux, de cela nous n'entendons rien ou presque, tirer l’économie par le bas rendrait un sourire véritable a la société.

  49. Patrick dit :

    Jean-Luc, dans ONPC, tu as surpris tes interlocuteurs (c'est du moins ce qu'ils disent) avec ton approche de l'écologie et de la démographie. Tu as parlé avec enthousiasme de la mer comme d'un développement économique intelligent. Tu as évoqué le Venezuela et l’Équateur pour des parallèles avec une autre république. Voici un article qui donne cette fois en exemple l'Argentine, ici. Il traite de la révolution "numérique" encours et de la manière dont l'Argentine se l'approprie. Cette révolution est similaire à l'écologie en ce sens qu'elle aussi est réelle et pourtant elle se développe sans être nécessairement perçue comme un phénomène global qui transforme ou va transformer nos vies. Aucun des secteurs du politique, à la finance ou à la santé, au social, etc. n'y échappe. N'est- il pas primordial de l'amener à la conscience collective pour que ses développements soient eux aussi des opportunités de mieux vivre ensemble, en France, comme ailleurs ? Il faut prendre ce train en marche, en être et agir, pour l'humain, pour l'intelligence collective, pour une...

  50. Georges ROULLIER dit :

    Faire signer pour m6r est plus facile que de faire adhérer au PG surtout dans le temps des municipales, européennes et sénatoriales, en plus pain bénit par les dieux de l'Olympe ce matin au Club de tir à l'arc, les retraités parlaient à la pose que des 60 parlementaires piégés par le fisc. En plus un copain devant tous me rend "l'ère du peuple", j'ai lu, sensas, d'accord sur tout, j'achète pour le prêter et ajoute "nous avons signé pour M6R". Le constat est que nous avançons, le PS travaille pour nous. Amitiés à toutes et tous.


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