13oct 14
Je crois que le livre a bien commencé sa vie. Mes amis, les anonymes et les autres sont incroyables. Sans mot d’ordre, sans consignes, juste avec humour et conviction, ils ont multiplié les gestes pour faire connaître et donner envie. Du coup, certains l’ont mis en compétition avec celui de Zemmour. Hum je crois bien qu’il a de sérieuses longueurs d’avance, non ?
Un président de gauche réélu au premier tour contre le PS à 3% et la droite dans les choux. Bravo Evo Moralès ! Vive la Bolivie libérée ! Le petit bonhomme qui t’a empêché de survoler notre territoire parce que la CIA le lui avait demandé devrait méditer comment un homme qui tient ses promesses et pratique une politique de gauche sort son pays de la pauvreté et unit le peuple.
Dans ce post, il est question de l’économie européenne, de la fin à Kobané du Disneyland qu’a été le récit officiel nord-américain pour expliquer les aventures militaires de l’OTAN. Puis je parle du banquier Macron, nouveau vizir qui parle dur mais trop. A la fin, il est question de la campagne sur l’eau que lancent mes amis à qui je veux donner le coup de main de l’écoute de ce blog.
En ce qui concerne la campagne pour la sixième République, tous les signaux sont au vert. Cette semaine nous atteindrons la mi-parcours, je l’espère, avec 50 000 signatures. En fait, je donne des nouvelles sur le sujet plutôt sur ma page officielle sur Facebook car je crains de surcharger mes posts. Mais cette fois-ci encore, je veux parler du sujet.
Une nouveauté. J’illustre ce post avec des dessins de presse que j’ai publiés il y a bien des années quand je galérai, jeune père de famille sans emploi stable qui devait participer à faire bouillir la marmite de ma jeune famille. En effet c’était déjà… la crise. Déjà les jeunes diplômés avaient du mal à trouver du boulot. Pourquoi publier ces dessins ? Le site « Rue 89 » a pensé intéressant de publier certains de ceux que j’ai vendu à cette époque. Je ne sais pas qui ça peut intéresser. Mais ils ont choisi une série. Ce n’est pas ma préférée, loin s’en faut. Dans le même journal, « La Croix » (mais oui !), j’en ai vendu une série de six autres. Parmi eux quelques-uns qui concernaient la presse. Déjà. Je constate à présent que ce jeune homme a eu de la suite dans les idées. Ceux qu’il affrontait aussi.
L’économie allemande s’enfonce
Tout devrait aller beaucoup plus mal partout en Europe. C’est une bonne nouvelle pour ce qui est de rabaisser la morgue de Merkel, de mettre en déconfiture les admirateurs du « modèle allemand » et de ridiculiser ses caniches français au pouvoir ! C’est une nouvelle victoire intellectuelle pour nous qui avons dénoncé, souvent seuls, ce prétendu « modèle ». Une pensée amicale pour Bruno Odent, journaliste à l’Humanité qui tient la chronique de ce refrain de la propagande du système. Son livre « Modèle Allemand, une imposture » aura donc été, comme plus modestement mes textes dans ce blog, un utile vaccin pour les libres penseurs en économie. Mais le désastre social européen va s’approfondir. En France surtout puisque nous sommes la deuxième économie du continent et directement synchrone avec l’Outre-Rhin. Rien n’était davantage prévisible que cet épisode allemand. Une fois les « sanctions économiques » prises contre la Russie, tous les autres clients étant mis en panne par la politique d’austérité imposé par l’Europe Allemande, comment Merkel et son équipe de névrosés de l’équilibre budgétaire pensaient-ils faire tourner l’activité ?
Les prochains mois vont donc être spécialement cruels. Même si Merkel changeait de pied, il faudrait au moins un an pour inverser la pente prise et qu’une politique de relance diffuse ses effets. Mais elle ne changera pas d’attitude. Et ses robots non plus. Ainsi le président de l’Eurogroupe, un androïde néerlandais. Son pays est déjà sous le choc de la récession pour cause d’austérité. Mais comme les autres, ce bonhomme n’a plus de pays : il est européen, c’est-à-dire allemand, c’est-à-dire au service des fonds de pension qui paient les retraites par capitalisation des électeurs de la CDU et de la masse des autres retraités de ce type en Europe. Le monsieur se permet de faire des injonctions au gouvernement français qui jappe misérablement en se cachant de peur sous le canapé. À son coup de sifflet, les dogues des agences de notation montrent les crocs. Tout ça pour aggraver la crise. Car le monsieur demande d’aggraver la cause du mal et de faire davantage d’austérité. C’est à peine croyable, mais c’est comme ça. Le désastre est donc assuré en Europe.
L’ordre du monde ne colle plus avec Disneyland
C’est officiel, la Chine a dépassé les USA sur le plan de la puissance économique. La nouvelle reste aussi confidentielle en France que le reste des informations cet été sur le sujet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Pourtant ceux-là se sont coalisés contre le dollar et représentent les principales économies du monde dorénavant. Vous lirez dans mon livre ce que j’en dis à propos de la pyramide des puissances dans l’ordre géopolitique. Je considère que c’est déjà un signal de notre abaissement au rang de petits suivistes que rien de tout cela ne soit en débat dans notre pays sinon l’export médiatique massif des conflits moyen-orientaux dans lesquels la France fait le supplétif des armées des autres. Cette pièce-là aussi est parvenue en peu de temps au sommet de l’abjection. Massacres répugnant d’un côté arrivant opportunément pour ancrer les convictions, pantalonnades militaires de l’autre.
Les épisodes s’embrouillent en un méli-mélo qui contredit en permanence le récit officiel des amis du Disneyland nord-américain. Donc, ceux qu’on avait armés en Syrie parce qu’ils étaient les gentils, en ont profité pour essayer de conquérir l’Irak et sont devenus les méchants. Les Kurdes, armés pour les affronter, étaient considérés comme des gentils juste avant qu’on les abandonne à la fureur des méchants d’hier pour la raison que les Turcs, qui sont membres de l’OTAN, le camp des gentils, aimeraient mieux que les Kurdes se fassent massacrer par les méchants qui sont une variété violente du gentil parti au pouvoir à Ankara. Il n’est donc plus surprenant d’apprendre que le gouvernement français et celui des USA ont repris contact avec les méchants Syriens pour voir s’ils pouvaient aider à frapper les gentils d’hier qui sont les nouveaux méchants. De tout cela si pitoyable pour mon pays, je ne retiens qu’un motif de satisfaction. Ne plus pouvoir être personnellement repeint par la presse éthique et indépendante en suppôt d’un criminel local vu que je n’en ai soutenu aucun tandis que mes détracteurs les ont tous soutenus à tour de rôle. Je n’en dis pas davantage aujourd’hui. Je forme le vœux que cela guérisse ceux de mes lecteurs qui continueraient de croire que la guerre est une sorte de fessée administrée pour le bien de ceux qui la subissent, que la laïcité doit être ouverte, que l’occident est autre chose qu’un prétexte, que les USA sont des libérateurs universels, et ainsi de suite.
Le banquier Macron, le nouveau vizir qui guette…
La place du grand vizir sous les yeux amusés du calife. Comme Valls veut tomber à droite, la Cour tient déjà son objet de substitution. Cet homme est entièrement dépouillé des oripeaux qui rattachent encore et malgré lui un Manuel Valls à la gauche officielle par l’histoire de son passé sulfureux à l’UNEF et dans les réseaux trotskistes secrets décrits par le livre de Laurent Mauduit, journaliste à Médiapart. Cet Emmanuel Macron n’a strictement rien à voir avec notre histoire, nos mots, notre pensée. Ni de près ni de loin. Il est donc parfait pour ce que Hollande doit faire. Mais d’après moi, sa sortie bestiale contre les indemnités chômage, les allocations familiales et les salaires n’est pas l’essentiel. C’est seulement sa façon de ne pas laisser Valls occuper seul le territoire de la remise en cause des « tabous » pour reprendre le mot qui annonce toujours les grandes remises en cause des acquis sociaux. Quand Manuel Valls partira, il y aura pire sous la main et les marchés n’auront pas besoin de s’inquiéter.
En réalité le banquier Macron fait un aveu. Il dit que le gouvernement a « six mois pour inverser la courbe du doute ». Pourquoi six mois ? Pourquoi pas sept ou huit ou un an ? Parce que dans six mois, le PS va se prendre une nouvelle et démesurée raclée électorale avec les élections cantonales. Donc juste après, il faudra « faire quelque chose ». Surtout que six mois plus tard, avec les régionales, les électeurs voudront mettre la deuxième couche, si rien ne bouge. Que voulez-vous qui bouge sinon en pire ?
Hollande devra donc « agir ». Changer une nouvelle fois de gouvernement et de Premier ministre, l’actuel ayant échoué dans tous les domaines après avoir envoyé dans l’opposition tous les alliés du PS ? Dissoudre l’Assemblée ? Changer de gouvernement ferait remake. Et pour quel résultat ? Mais la droite de retour serait un pur délice pour le grand chef des bras cassés du pouvoir. Car elle aura juste a faire le pire du sale boulot avant 2017. Et les ordres de la Commission Européenne sont les ordres. Resterait à Hollande juste le miel du commentaire perlé et de la zizanie à entretenir partout. Des dizaines de députés frondeurs au tapis, un PS tétanisé, les primaires à l’eau ! Waaaaoooo ! Enfin Hollande aurait un monde à sa mesure, celui des intrigues, des complots, des gens montés les uns contre les autres, des vielles dentelles et jeunes poisons. Je sais bien que c’est de la politique fiction. Mais quoi ! Ce que je vois est hors norme ! Quel pouvoir dans le monde est maintenu quand il ne parvient pas à avoir la majorité des députés pour lui voter la confiance ? Où déclenche-t-on une guerre qui tourne à l’eau de boudin sans vote du Parlement. Où les ministres ont-ils le pouvoir de n’en faire qu’à leur tête et de démentir le chef de l’Etat ailleurs qu’ici ? Et où ailleurs se font-ils rappeler à l’ordre par le chef du parti censé être au pouvoir ? Combien de temps ces gens vont-ils défier les lois de la pesanteur ? Croyez-moi : j’ai vu beaucoup de choses déjà et pas seulement en France. Je vous dis que tout cela ne tient qu’à un fil. Un conseil qui ne doit rien à la superstition : ne passez pas sous les échafaudages : c’est là que tombent les objets du chantier.
Le radeau de la méduse du pouvoir actuel, par anticipation, aimerait désorganiser assez les prochaines élections pour qu’elles ne veuillent rien dire. Ou alors seulement le numéro habituel de glorification du Front National qui permet de préparer le fumeux « Front Républicain », ce pendant du « vote utile » au deuxième tour, pour contraindre les gens à voter PS ou UMP. Pour y parvenir, la dictamolle de François Hollande et Manuel Valls étend son moyen de prédilection : l’étouffement du débat politique. A l'occasion du projet de budget 2016, le gouvernement a donc repris une tentative pourtant avortée lors des élections européennes : supprimer les envois de profession de foi à chaque personne inscrite sur les listes électorales. Il est question cette fois ci des cantonales et des régionales. Et avec quel argument ? La recherche d'une meilleure maîtrise des coûts et… un meilleur impact environnemental. Oui, le gouvernement de Notre-Dame-Des-Landes, de la ferme des mille vaches, du barrage du Testet, des centrales nucléaires, de la fin de l’écotaxe et tutti quanti ose même mettre en avant l’argument du « respect de l’environnement ». ! C’est lourd, non ? Mais ça peut être efficace.
Ceux qui jettent des larmes de crocodiles sur l’abstention font tout en réalité pour l'augmenter. Si la traditionnelle enveloppe avec les professions de foi et le bulletin de vote n'est plus envoyée, que se passera-t-il pour les personnes sans internet ? Et pour celle qui le maîtrisent mal ? Et pour ceux qui n’ouvrent pas leur boîte mail ? Bref, un nombre considérable de personnes ne seront plus sollicitées et elles n’auront plus accès aux programmes des candidats. Ainsi l’espace public, l’agora du débat, se réduit jusqu’au néant. Impossible déjà de distribuer des tracts dans les centres commerciaux, espaces privés. Parfois, il est impossible de vendre des journaux dans la rue. Souvent, il est impossible d’entrer dans les immeubles pour distribuer des tracts dans les boites aux lettres, ni d’aller faire du porte à porte pour cause de digicodes partout. Dans l’espace audio-visuel c’est pire. A chaque élection se confirme l'inégalité de traitement entre partis et candidats par les différents médias, inégalité entérinée par la passivité du CSA. Les manipulations par les sondages sont sans bornes et la commission censée les surveiller ne sort de son hibernation que si le pouvoir en place le lui ordonne.
On sait bien que c’est un effet de système. Quand « une seule politique est possible », à quoi bon dépenser de l’argent et perturber le « temps de cerveau disponible » du client/consommateur à discuter de politique ? Telle est la logique à l’œuvre. Avec l’espoir, chez ces gens-là que le peuple finisse par se lasser de s’occuper de ses affaires. C’est ça la dictamolle. Après quoi dira-t-on que le thème de la reconstruction de la souveraineté du peuple est une question abstraite ? La sixième République est incertaine ? C’est sûr. Il faut donc agir pour convaincre. Car si rien ne change, la dictamolle sera vite une dictature bien plus dure. De fait elle l’est déjà au plan social et économique. La sphère politique est le lieu où elle doit à présent devenir la règle sans faille. Telle est la pente de cette cinquième République que le quinquennat et l’inversion du calendrier électoral ont aggravé.
Le 13 octobre est paru mon livre: « L'ère du peuple ». Le point de départ du raisonnement présenté consiste à prendre sérieusement en compte les conséquences de l'augmentation foudroyante du nombre des êtres humains sur la planète. L'accélération du processus saute aux yeux : le dernier milliard d'êtres humains, sur les six que comporte l'humanité actuelle, est apparu en moins de dix ans. Mais il avait fallu deux cent mille ans pour atteindre le premier milliard ! Le nombre a ses impératifs. Entre autres choses, il exerce une pression sur l'écosystème sans précédent dans l'Histoire de la planète.
De la dynamique du nombre résultera l'inévitable mise au pied du mur à laquelle nous allons être très vite confrontés. Ici, bien sûr, je laisse de côté ce qui concerne le changement climatique qui pourrait mettre un terme définitif à la civilisation humaine avant que les autres problèmes n’aient atteint leur paroxysme. Mais il faut bien repérer où se trouvent les points de tensions les plus extrêmes. J'y pensais la semaine passée en lisant quelques chiffres qui m'ont impressionné. C’est le patron de Suez environnement qui les donne, ce qui ne fait qu’ajouter à leur intérêt. Je les livre à votre méditation. « La planète commence à avoir soif » dit-il. La quantité d'eau potable disponible est relativement stable. Mais nos besoins sont en expansion. Naturellement, le mode particulier de l'agriculture productiviste d'un côté, les gaspillages de toutes sortes de l'autre et quelque paramètres de plus dont je vous fais grâce aggravent considérablement la pression qui, de toute façon, serait considérable en toute hypothèse.
On est passé de 15 000 m3 disponibles par habitant au début du vingtième siècle à 3 000 aujourd'hui. Cinq fois moins. Lorsqu'on atteint 1 800, on parle de sécheresse et à 1 000 m3, il s'agit de stress hydrique. Ces chiffres sont posés en général. Mais leur réalité n'est pas uniforme sur la planète. Il y a donc une conséquence géopolitique à cette situation. Ainsi, la Chine représente 23 % de la population mondiale mais ne dispose que de 8 % des ressources en eau de la planète. Il est frappant de se souvenir à cet égard du fait que la gestion de l'eau par les paysans chinois est la base du « communisme primitif » que Marx décrivit. La rareté d'un bien commun qui paraissait sans limite et hors de toute discussion est donc imminente.
J'ai eu récemment le privilège d'une discussion plutôt approfondie avec quelqu'un dont j'ignorais qu'il fut un esprit aussi construit, aussi riche en référence, aussi capable d'esprit de système dans le meilleur sens du terme. Il s'agit de Nicolas Hulot. Nous traitions précisément de ce que pour ma part j'appelle les « principes auto-organisateurs », c'est-à-dire ces situations où ces besoins qui impliquent pour les satisfaire le recours à toutes sortes de moyens d'une complexité croissante. Ceux qui s'arrêtent à l'examen de cette complexité ne voient jamais les principes simples qui sont à l'œuvre. C'est une tâche essentielle que d'être capable de ce repérage. Nicolas Hulot était de plain-pied dans cette façon de voir. Selon lui trois nouveautés vont organiser le futur. La contrainte des inégalités rendues insupportables pour tout un chacun par le spectacle, désormais rendu possible par la télévision, du bien-être dont jouissent les autres. La vulnérabilité c'est-à-dire la prise de conscience du fait que ce que nous connaissons finira par s'effondrer, qu'il s'agisse de civilisation où de ce que l'on voudra. Le troisième c'est la rareté que je viens d'évoquer. Une rareté structurelle et non pas provisoire. Une rareté indépassable tout simplement parce que la ressource est limitée. J'abonde évidemment dans son sens. Et on verra dans mon livre comment, avec mes mots, je mets en exergue ces idées et l'articulation des réalités qu'ils désignent les unes avec les autres.
Dans nos rangs, au Parti de Gauche, c'est Gabriel Amard qui a le premier posé le problème de la place particulière de l'eau dans le système des relations humaines. Son livre paru il y a un an, « La Guerre de l'eau », est un précieux outil pour entrer dans le sujet sous son angle le plus politique. Devenu porte-parole de cette campagne pour le PG, il reprend son tour de France sur ce thème. L’objectif immédiat est de lutter contre les coupures d’eau qui sont illégales depuis 2014. L'eau comme bien commun est une campagne qui va se décliner autour de 4 axes de travail. D’abord, faire prendre conscience d’une évidence souvent perdue de vue : l’eau est indispensable à la vie. Personne ne peut vivre plus de trois jours sans eau ! C’est entre l’air que l’on respire et la lumière du jour. Ce ne peut être une marchandise puisque c’est une consommation vitale et contrainte. Dès lors, « l’eau n’a pas de prix ». Il s’agit de mobiliser les usagers. Il s’agit d’agir pour qu’ils rejettent la gestion privée de l’eau. Et d’autre part qu’ils s’organisent pour obtenir la gratuité des compteurs et des premiers m3 pour l’usage de l’eau au domicile principal. Ensuite, il s’agit de donner sens concret à la bataille pour la gestion publique des biens communs. Ici parmi toutes les formes de gestions publiques, la régie publique a notre préférence parce que cette forme d’établissement public est la seule à permettre la cogestion entre les usagers, les élus et les professionnels. C’est là notre modèle de gestion des services publics. Le troisième axe de cette campagne concerne le ralentissement et la sortie du productivisme. La règle verte, qui consiste à ne pas prélever sur la planète davantage qu’elle ne peut renouveler chaque année, s’applique à l’eau. Il s’agit de pousser à réfléchir sur les extractions inutiles pour protéger la ressource en eau et la biodiversité. C’est de là que doit partir l’intérêt pour une agriculture biologique de proximité, l’interdiction des rejets d’eaux polluées dans les mers et les fleuves.
Enfin, de façon très immédiate et concrète, nous voulons lutter pour défendre le droit pour chacun d’accéder à l’eau autant que de besoin et non selon ses moyens. Interdire les coupures d’eau ? La loi le permet depuis 2014. Il s’agit donc de lancer dès maintenant une campagne de rappel à la loi en direction des opérateurs publics et privés. Depuis le 27 février de cette année 2014, en vertu d’un décret d’application, l’article L.115-3 du code de l’action sociale et des familles s’applique : « Les fournisseurs d’eau dans un domicile principal ne peuvent couper l’eau ». Une interdiction valable toute l’année, 12 mois sur 12. Une décision récente d’un tribunal d’instance vient de le rappeler avec force. La compagnie Suez a été condamnée à rétablir l’eau à une famille. Elle a été condamnée à une amende de 8000 euros. Et ce n’est pas tout ! La multinationale est aussi condamnée à une astreinte de 100 euros par jour si elle venait à recommencer chez le même usager.
Cette semaine nous atteindrons les 50 000 signatures
En tous cas, cela semble parti pour ça. Nous serons donc à mi-chemin de l’objectif des cent mille signatures. Il est important de comprendre que l’accroissement du nombre des signatures est le mouvement lui-même. Le mouvement tel qu’il est, c’est-à-dire commençant. Le but est de le rendre majoritaire dans la société, dans les esprits. Collecter des signatures n’est donc pas un à côté ou un prétexte mais l’action elle-même. Certes, ce ne sera pas la seule. Mais chaque étape que nous pouvons envisager doit être franchie, à son rythme, avant de passer à la suivante. Si nous voulons que nos débats sur le contenu de cette République à venir ne soient pas une discussion confidentielle, il faut que la scène que nous mettons en place se voit de loin et qu’elle ait l’autorité du nombre de ses fondateurs. J’entends régulièrement dire que le thème ne serait pas « le plus urgent », ni « le plus simple à comprendre », ni ceci ni cela. Parfois, je suis chagrin de voir que ce sont des amis qui le disent et le répètent avant de sombrer eux-mêmes dans la torpeur d’une inactivité navrée et blasée. Bien sûr, on peut penser tout cela. On n’est pas obligé de briser les reins de ceux qui agissent en étalant comme un troll des objections auxquelles il a déjà été répondues dix fois dans mes vidéos, mes interviews, les prises de paroles des copains et ainsi de suite. On peut penser d’ailleurs la même chose de n’importe quel mot d’ordre ou campagne politique. Pour ma part je fais le pari que tout vient à point quand c’est l’heure. Regardez la campagne sur le GMT (TAFTA), le Grand Marché Transatlantique : tout seul de 2000 à 2009 ! Je pourrais donner d’autres exemples. L’erreur est cependant de croire qu’il existe un mot d’ordre merveilleux qui fait le travail tout seul de conscientisation et d’éducation populaire.
Car c’est de cela dont il est question. Nous ne sommes pas en train de rameuter sur un coup de cœur. Ni de mobiliser sur un objectif ponctuel. Nous sommes en train de former une force civique au service d’un projet de révolution pacifique et démocratique. Un sujet qui a cette vertu particulière de rendre tous les débats politiques possibles et en même temps d’être un objectif commun. Un projet dont la conduite et le but sont une forme de récupération de la citoyenneté personnelle et collective. De nombreux amis l’ont compris. Ils n’attendent donc pas les consignes. Ils sont en campagne sans même se demander à cette étape si celui ou celle qui agit avec lui est pour le tirage au sort ou l’élection, le régime parlementaire ou présidentiel. Ils prennent des initiatives non conventionnelles. Ils s’efforcent de faire connaitre l’idée. Certes, il y a beaucoup de reprises des outils informatiques mis à disposition sur la page de M6R.FR. Mais il y a aussi des foules d’autres idées comme les graffitis (peinture soluble) des amis de la Réunion, les pains marqués, les selfies et ainsi de suite. Je compte aussi beaucoup que cela se répande autour de nous. C’est de cette façon, en rendant visibles nos signaux dans l’espace urbain collectif et sur les réseaux que nous agrègerons. C’est d’ailleurs une des thèses du livre.
Dès que je peux, je vais acheter un autre exemplaire de "L'ère de peuple" et "l'oublier" dans une gare. Il faut faire circuler par tous les moyens.
Démographie galopante, ressources limitées, cette contradiction arithmétique dramatique pour l'humanité et la planète pointe le doigt sur l'urgence de politiques massives d'éducation sanitaire, sexuelle (contraception), écologique, politique, et d'éducation générale tout court jumelées à la lutte contre le pillage colonialiste du tiers monde et la main mise de la finance sur l'industrie pharmaceutique." Vaste programme" dirait de Gaulle. Dans le même temps, ce combat vital d'envergure nécessairement internationale contre l'obscurantisme et l'exploitation nous confronte directement aux religions qui sont vecteurs de soumission à l'ordre établi et les ennemis mortels de toute contraception. Le XXIème siècle sera laïc ou tragique ? Quelle que soit la réponse ce n'est pas le capitalisme qui la fournira. Une constituante pour une nouvelle organisation mondiale ?
A propos de la raréfaction de l'eau potable, ne confondez pas le phénomène avec l'accroissement du prix de l'eau distribuée sur les réseaux publics. Habitant sur un bateau, je produis moi-même mon eau courante à partir de l'eau de rivière (ainsi que l'eau potable, à terme... encore quelques travaux à faire). Le coût de mes interventions sur le système est marginal, le coût d'amortissement aussi. Le prix du mètre cube est fortement lié à celui de l'électricité pour faire tourner les pompes. Je produis aussi mon électricité, elle me coûte donc cher (1 € le kWh environ, principalement en coût d'amortissement) et pourtant, cette électricité me donne de l'eau à... 65 centimes le mètre cube. Je suis donc très loin des 3 € / mètre cube que l'on paye en moyenne en France. Je ne nie pas la réalité du problème. En particulier, je n'ai pas d'eaux d'égouts à retraiter (et pour être cohérent j'ai des toilettes sèches) mais je doute que le traitement des eaux coûte réellement plus d'un euro le mètre cube. Le prix de l'eau, c'est d'abord la marge des compagnies. Et la pollution de l'eau ne se résoudra pas par l'argent.
Et maintenant, voilà nos gouvernants qui se médaillent entre amis. Hollande vient de clouer son copain Valls sur la très longue liste de médaillés inutiles. Je me posais la question de savoir si il était malin de promouvoir la 6e république comme programme de présidentielles, ça y'est je viens d'avoir la réponse. Vive la 6e et plus tôt ce sera fait c'est a dire en 2017 et mieux cela vaudra pour notre pauvre patrie. Piètre image que donne notre P.R de la sociale-libérale, c'est du foutage de gueules au nez et à la barbe de nos compatriotes qui soufrent au quotidien, c'est de l'auto-congratulations qui en dit long sur le mépris qu'ils portent à notre peuple et plus encore ceux qu'ils qualifie de sans-dents, ceci à un nom cela s'appelle la collaboration au capitalisme.
Oui à la 6ème République
Si on se place du côté des gens qui ne sont pas des militants avertis, les journalistes de ONPC ont fait leur boulot. Pour y voir des arrières pensées il faut connaître une longue histoire. Ces gens s'appliquent à être bons dans la tâche qu'on leur confie et une personnalisation de leur comportement n'est pas justifiée. Aux yeux de ceux qui vivent au quotidien des rapports de force simplistes mais tendus, une personne qui n'a pas peur des mots est estimée. JL Mélenchon semble au dessus de tout ça, c'est bien pour ses admirateurs mais inquiétant ou irritant pour les autres. Dans les classes qui se trouvent en dessous de la classe moyenne, le prof qui a le dernier mot en face de l'artisan n'est pas aimé, même si on le respecte. Être brillant pour un microcosme pourra-t-il illuminer l'espace de tous les autres ? Oui si la relation se fait entre la force du tribun et la perception des besoins primaires à satisfaire de la foule. Si on n'utilise pas les élections cantonales comme un choix de société, avec un rassemblement autour d'un symbole fort, la démocratie et la république seront vraiment en danger un peu plus tard.
Bravo pour le match ONPC, vous avez bien tiré parti de ce type d'émission où les rôles sont répartis pour faire monter la mayonnaise, même jusqu'au nez quand le Buisson sort du bois. Sauf que là les messages sont passés, à notre grande joie. [...]
[Edit webmestre : Hors sujet... Laissez Filoche où il est, et ne l'invitez pas sur ce blog sous de faux prétextes.]
Comme @Franck, je dis oui à la diffusion de "l'ère du peuple" au plus grand nombre et par tous les moyens. Malheureusement, il est évident que son impact restera marginal en comparaison des merveilleux discours télévisés, emprunts de justesse d'analyse, de bon sens, et d'espoir de Jean-Luc aime.
Bonjour mr Mélenchon,
Autant aimable je peux être, autant il m'est difficile d'entendre ce que vous racontez au sujet de l'agriculture. Paysan, communiste et sensible à vos propos, j'aimerais bien que l'on se rencontre. Passez tant que vous pouvez dans le sud-ouest, que l'on discute, parce que je crois vraiment qu'il va être difficile de faire une révolution écologique sans les agriculteurs. J'aimerais vous êtres utiles, et je crois qu'il y a quelque chose à faire avec nous autres. Pensez-y, et venez donc.
@Educpop
Tu écris "Ces gens s'appliquent à être bons dans la tâche qu'on leur confie et une personnalisation de leur comportement n'est pas justifiée". Tu veux dire que ce sont des androïdes, pas des humains ? Quoiqu'il en soit, c'est aussi un choix de leur part d'être ainsi, et la critique de leur comportement reste parfaitement justifiée. Je pense qu'il existe des déterminants sociologiques à nos comportements et à nos discours, mais la composition de ces déterminants nous donne suffisamment de degrés de liberté pour que nous soyons tenus pour responsables, individuellement. Et si l'on conteste cela, il n'y a plus de politique : il n'y a plus qu'à observer les choses suivre leur cours. Quant aux gens du peuple dont tu parles, qui auraient plus apprécié la prestation des "journalistes" d'ONPC que celle de Jean-Luc, c'est que nous n'avons pas encore su leur montrer les fils qui les relient à leur poste de télévision. A propos, mes collègues se situent "une classe au-dessus" de ceux dont tu parles, et ils sont tout aussi soumis aux injonctions médiatiques. La puissance de la télévision n'est pas limitée par le niveau socio-culturel des spectateur.
Je viens de terminer votre livre Jean-Luc, et je reste sur ma faim, je m'explique : le peuple ne peut être réduit à sa fonction citadine et les ruraux et néo-ruraux sont totalement oubliés, ce qui n'est pas votre fait, bien sur, car aujourd'hui déjà les campagnes françaises sont laissées à l'abandon par l'état. Ce qui me navre est que vous suiviez le même raisonnement. D'autre part le peuple dans sa globalité n'a rien à voir avec le prolétariat, et c'est le prolétariat qui changera les choses et personne d'autre, en tout cas ni les bourgeois nantis qui occupent le centre des villes en ayant chassé le prolétariat de celui-ci, ni les assistés permanents qui constituent de plus en plus la masse.
Un point important que vous ne traitez pas, il faut cesser de pratiquer la politique nataliste et celle actuelle de la famille et développer nos capacités d'accueil des émigrants, le brassage des peuples et ethnies n'a jamais été aussi nécessaire et a toujours enrichi les peuples qui ont su s'ouvrir et se mélanger. D'ailleurs les plus beaux enfants sont bien les métis, l'intelligence accompagnant aussi le phénomène.
@161 Denis F
Comme l'a très bien démontré Benoit Schneckenburger dans son ouvrage "Le matérialisme historique", lorsque Marx parle du prolétariat il fait allusion à ceux qui sont exploités, "ceux qui n'ont d'autre source de revenus que la vente de leur force de travail". Aujourd'hui, au monde ouvrier il faut désormais adjoindre les employés. Ces deux groupes représentant à eux seuls 50% de la population. A ceux-ci il faut aussi ajouter les métiers intellectuels entrant dans le procès de production et déconsidérés, les prétendues classes moyennes, qui se croyaient au-dessus du lot, et qui subissent la même exploitation. "Ce que le discours des élites appelle la "dé-classification" recouvre en fait une réalité : leur appartenance à la même classe en soi que les prolétaires. D'où la nécessité d'un discours politique qui leur rappelle leurs intérêts communs contre l'oligarchie du capital."
@163 Vassivière
Remarque essentielle ! Merci, car c'est bien nécessaire en ce moment. Ce débat sur le peuple et tout ce qui est autour est complètement perverti par les médias qui transmettent la pensée dominante. Un très bon exemple, de mon point de vue, l'émission du 18/10 de "On n'est pas couché" animé par le pantin de service, censé être drôle. Jean-Luc Mélenchon en était l'invité et, comme de coutume en pareil cas, l'artillerie avait été savamment mise au point pour tenter de déglinguer le dangereux "ennemi de classe". Outre que le dispositif s'est retourné contre ses auteurs, comme par hasard la notion de peuple a été remise en cause, à commencer, et ça m'a surpris, par Toni Gatlif qui a osé prétendre que le peuple n'existait plus. Il a été très vite suivi par Benhamou et consort pour diluer tout cela dans la diversité en allant jusqu'à parler du peuple jeune, celui des ceci et des cela. Bref, comme le prolétariat, tout ça avait soit changé, soit disparu. Ce qui ne doit pas disparaître ce sont nos convictions, notre savoir acquis à travers les luttes et le contact avec. C'est la seule façon de nous préserver des médias et de ses chiens qui font plus que monter la garde !
@ 151 Denis F
A mon avis, il n'est pas question pour Jean-Luc Mélenchon d`oublier les populations rurales. Ce qu'il explique, c'est que l'expansion démesurée de la population et le mode de vie sous le capitalisme à conduit le plus grand nombre dans les villes. Et que c'est à partir de ces concentrations de populations, de par la proximité, que le peuple peut se regrouper et devenir une force de changement pour la société.
M6R et le nombre 100 000 signatures consistent à faire prendre conscience de ne pas rester jusqu'au suicide du fatalisme, c'est à nous peuple ou comme vous voulez citoyennes et citoyens d'agir en petit où grand groupe de par toute la France à reprendre nôtre vraie place préliminaire que nous avons perdu depuis très très longtemps, c'est à dire que c'est nous qui décidons, pendant que l'on discute sur la constitution de la 6ème république et faire ressortir des propositions constitutionnelles de Liberté, Égalité, et Fraternité pour le bien de toutes et tous, nous ne lisons ni écoutons le radar médiatique qui nous fait à chaque nano-seconde du lavage de cerveau. Le plus important c'est de réacquérir notre soi, sans support de perversités actuelles, afin que chacune et chacun d'entre nous puissent utiliser son intelligence et le partager en commun pour notre futur proche et lointain, finalement M6R c'est le cheval de Troie que nous devons absolument réactualiser. Il ne faut surtout pas se sous estimer, car dans le cœur de notre conscience en chacune et chacun il y a toujours une lueur de bienveillance, de chaleur, de dignité parfois perdue, par M6R nous devons relever notre...
A propos de l'émission C à vous de ce soir. Merci de ne pas vous laisser déstabiliser par les attaques personnelles qui visiblement vous atteignent. Oui Moscovici est un traitre et vos propos à son sujet ne sont pas stupides. Oui, vous avez un caractère entier, et donc qui dérange dans ce milieu où l'on pratique si bien la langue de bois, et l'entre soi. Mais nous sommes là, et nous avons deux hémisphères cérébraux entre nos deux oreilles, qui nous permettent de juger, d'apprécier ce qui doit l'être et de faire la distinction entre des socio-traitres et d'autres qui s'en distinguent.
Encore une excellente initiative, dans le prolongement du Mouvement pour 6ème République, que celle de cette "votation citoyenne" pour un peu plus de droiture dans la politique à travers cette proposition de révocation des élus. Il faut poser d'autres jalons de ce type, qui formeront les bases de la 6ème république, et continuer à les mettre en évidence et en débat ouvert dans la population afin que chacun puisse s'approprier ces idées et en être l'acteur. Ainsi, on pourra redonner une conscience et une envie politique à tous les Français qui ne votent plus par dégoût des politiciens menteurs ou corrompus, ou par désintérêt de leurs politiques politiciennes.
@alain
Aujourd'hui, c'est dans les campagnes que se concentrent les alternatives concrètes au capitalisme et au productivisme: agriculture paysanne, industries coopératives, associations culturelles, nouvelles formes de commerce, de services, de production et de consommation d'énergie, de vie tout simplement. Et ce pas seulement de par un accès moins onéreux au foncier, mais aussi parce que ces initiatives sont "radicales" (vont à la racine), que les communautés de vie sont de taille humaine et encore structurées politiquement (les communes), que ces territoires sont abandonnés par le capitalisme et l'Etat... Les humains y sont moins concentrés mais plus aptes à s'organiser en collectif, il y est plus "facile" d'entraîner un territoire tout entier dans une dynamique constructive, pour peu que l'alternative proposée ait prouvée sa validité concrète, que dans ces immenses espaces urbains déshumanisés où l'individualisme est structurellement roi. Alors oui, Denis a raison de le souligner, si la problématique urbaine est évidemment centrale, elle ne peut se couper de sa "base", et la contribution de la ruralité au processus de transformation est et sera primordiale.
La question que tu as posée, hier, dans l'émission "C à vous", qui avait pour sujet de savoir si le racisme en France était d'origine ethnique ou sociale n'a eu aucun écho auprès des journalistes présents. Pour nous comme pour toi, et tu l'as suffisamment dit et répété, elle est d'origine sociale. Derrière cette question se profile, bien sûr, un problème très important qu'il ne faut pas s'attendre à voir être soulevé ou discuté sur un plateau de télévision. Que le journaliste qui t'a suivi au Parlement européen ne t'ait pas vu avant 11 heures dans l'hémicycle pour la bonne raison que tu assistais à une réunion politique importante dans ces mêmes locaux est beaucoup plus important à dire pour lui que manifester publiquement qu'il ne fait son travail qu'à moitié. Dire la vérité pour ces gens est chose impossible et ce, même si la liberté de la presse qui date du 29 juillet 1881, stipule que : « constitue une diffamation toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquel le fait est imputé ». Je ne suis ni con ni raciste, j'ai donc éteint mon poste. C'est juste de l'hygiène.
Bonjour à tous,
Connaissez-vous Mr Papin des magasins U, il semble avoir, de la même manière que certains d'entre vous, un discours intéressant et constructif. Je suis très contente de votre rapprochement avec Mr Hulot, il est très prêt de la nature et des hommes. De plus, il est relation avec Mr Pierre Rabhi, c'est une personne comme on en voit peu. A mon sens incontournable. Ceux sont des personnes comme on dit, en avance sur leur époque. Essayons de ne plus parler de politique. Ce qui effraie à juste raison, tous les Français. Nous avons connu la droite, la gauche, la droite, la gauche, évitons les extrêmes, rien que le mot en dit long sur la suite. Arrêtons avec les kalifs, le vizirs. Un mouvement citoyen est possible, regroupant toute la population de notre pays dans ses diversités. L'heure d'un profond changement de mentalité est arrivé. Je suis sûre que l'équipe de Mr Mélenchon est prête à le construire.