13nov 14
Avais-je tort de proposer un « bon coup de balai » cette année-là alors qu’on n'en était qu’à l’affaire Cahuzac ? « Mélenchon veut faire la “Purification éthique” » avait abjectement titré « Libération ». Et combien d’autres premiers prix de bonnes manières et bon langage avaient joué le grand numéro des effarouchés. Des centaines de balais furent pourtant bien brandis dans la rue ! A mesure que le temps passe, de Thévenoud en Jouyet, Balkany et à présent des sénateurs de l’UMP, on mesure combien le pronostic était le bon. La crise morale de l’entre soi et de l’impunité est le cœur de la crise qui finira par jeter à terre tout l’édifice. Raison de plus pour que les chiens de garde médiatiques redoublent d’énergie pour assurer la promotion du refrain « Ca va profiter à madame Le Pen ». L’autre matin, sous prétexte de lutte contre le « tourisme social », expression qui est déjà en soi une ignominie, les médiacrâtes se sont déchainés. Ils ont fait dire à la décision de la Cour de Justice européenne ce qu’elle n’a pas dit sur la « préférence nationale » avant de faire semblant de s’affliger : « voilà qui va servir madame Le Pen ». Jours noirs et sombres d’un automne incertain.
Le 15 nous marchons dans la rue contre le pouvoir de Hollande et Valls et leur politique d’austérité cruelle et sans horizon qui détruit le pays et tous ses liens sociaux. Tout un arc de forces s’est élargi au fil du temps, rassemblant dans un combat commun des syndicats et des organisations et regroupements politiques de l’extrême gauche à l’écologie politique. C’est notre point d’appui. Le futur est en construction. A présent aussi pour la première fois, sur le projet sixième République, des convergences concrètes et militantes se mettent en mouvement. L’arrivée de « socialistes affligés » et d’autres bientôt comme les 65 000 signatures récoltées montrent que ce chemin est le bon, même si c’est un chemin de crête ou peut-être à cause de cela. Le succès de la votation citoyenne pour le référendum révocatoire, puis celui de la manifestation en ligne du mouvement sixième république, tout cela montre que le chemin existe, largement ouvert sur les contenus du niveau le plus élevé.
Ceux qui refusent de couper les ponts avec le PS se condamnaient déjà à devoir non seulement assumer l’ignominie de sa politique au service du MEDEF et des banques. Mais à présent il leur faut encore assumer la honte de l’entre-soi Jouyet/Fillon. Et pire que tout, il leur faut se taire sur l’abjection de l’affaire de la mort de Rémi Fraisse. Car on sait dorénavant ce que valent les protestations de Bernard Cazeneuve et sa façon de se défausser sur les gendarmes en action ce jour-là. Sa démission est le prix à payer pour ramener un peu de dignité à l’exercice du pouvoir par le PS. Bien sûr ils ne veulent pas. Ce refus d’assumer peut ruiner jusqu’au fondement toute autorité publique. Mais que leur importe ? Et Nous ? Le 15 on marche, mes amis. Tant que nous sommes là rien n’est fini, rien n’est perdu. Tout reste possible.
Junker c’est un bon résumé de l’Europe actuelle !
L’affaire Jouyet battait encore son plein quand on apprit par un groupe de « journalistes d’investigation » (!) que Junker avait mis au point un super système d’accords préférentiels et bien discrets pour que les grosses multinationales viennent se gorger au Luxembourg avec l’argent des impôts qu’elles ne paieraient pas dans les États voisins. A vrai dire, ce n’est pas une révélation car nous tous qui avons voté contre l’investiture de Junker, nous avons dit qu’il était le fondateur d’un paradis fiscal. Sur ce blog comme celui où je consigne mon travail de député européen, il en fut de même. Et ceux qui ont voté pour lui le savaient aussi. Et peut-être même est-ce pour ça qu’ils l’ont élu. Car il faut se souvenir de l’ambiance d’alors. Le sujet de la fraude fiscale en Europe tenait le haut du pavé. Il s’agit de deux mille milliards d’euros, tout de même ! D’aucuns ont pu se dire qu’avec un tel personnage, les risques de débordement de l’inquisition fiscale seraient mieux maitrisés… Bref, le Luxembourg et le grand capital se sont empiffrés en volant les États voisins dans le cadre de « l’Europe qui nous protège », cela va de soi ! « Oui, mais c’était légal » pleurniche maintenant Junker. Excellent ! Le discrédit est total.
Car cet homme-là préside la commission européenne avec les votes de la droite et des socialistes. Lesquels prétendent lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. Cet écœurant spectacle jouait à guichet fermé cette semaine à Bruxelles à l’occasion de la session. Comme l’ordre du jour et les horaires ont changé sans cesse, et comme Junker a décidé à la dernière minute (midi pour quinze heures) de se présenter devant le Parlement, j’ai raté son discours. Je ne suis pas le seul. Je suis arrivé au pas de course tandis que Moscovici parlait. Ce qu’ils ont dit l’un et l’autre n’a aucune importance, bien sûr. Il s’agissait de sauver les apparences. Junker, mordant, s’est défaussé sur les 22 pays qui pratiquent aussi le dumping fiscal et annoncé un énième plan d’harmonisation des bases fiscales et ainsi de suite. Ce qui sera naturellement sans effet car l’harmonisation fiscale est interdite par les traités européens.
Notre groupe, la GUE, voulait déposer une motion de censure. Hélas nous ne sommes pas assez nombreux. Ni les Verts ni le PS n’ont voulu prendre la main que la présidente de notre groupe leur a tendue. La sociale-libérale Pervenche Berès a donc eu beau jeu d’encenser son camarade Moscovici dans un de ces blablas sirupeux dont elle a le secret. Elle l’a même qualifié « d’oreille gauche » du président de la Commission. Mais oui, ces gens-là sont fiers de Moscovici ! Il nous manquait donc 25 signatures en plus de celles de notre groupe pour atteindre le nombre prévu par le règlement pour pouvoir déposer cette motion de censure. Pas de censure possible dans ces conditions. On voit après cela ce que valent maints bavardages. Une occasion qui se présentait au Parlement de faire autre chose que la chambre d’enregistrement est passée. Reste la chambre d’enregistrement, l’évasion fiscale, le mensonge et les simagrées gesticulatoires. C’est-à-dire l’Europe réelle.
Hollande évaporé en 48 heures ?
C'est à peine croyable. Annoncée pourtant à son de trompe et commenté par avance dans maints éditoriaux, le show du président de la république sur TF1 aura disparu du paysage politique sans laisser de traces en moins de quarante-huit heures. Il est vrai que l'on avait eu droit à un spectacle si pitoyable que la plupart des commentateurs n'avaient ensuite rien à dire puisque rien – ou presque – ne s'était dit. J'ai eu l'occasion de m'exprimer sur le sujet. Mon commentaire a été diffusé sur trois chaînes d'information en continu. Je ne consacrerai donc pas une ligne de plus à un tel non-événement, sommet de la riquiquisation du Hollandisme réel. Je ne sais quel génie de la communication a pu concevoir un numéro aussi pitoyable de conseiller de Pôle Emploi puis de passe plat d’une patronne grossièrement anti-syndicat et aussi apatride que son fric. Alors seul le Medef, tout au fil de la soirée, a été gavé de bonnes nouvelles et de délicieux reculs des acquis sociaux. 150 ans d'Histoire de la gauche pour en arriver là ! Quelques heures ont passé et elles auront suffi à montrer, avec l'affaire Jouyet-Fillon, la profondeur des liens qui unissent les divers secteurs de la droite et l'entourage immédiat du président de la République. Sur cela non plus il n’y a rien à ajouter.
C'est un épisode à l'intérieur d'une séquence qui mène à l'effondrement de tout ce petit monde de l'entre-soi. Le commun des mortels se sera juste souvenu à cette occasion que le numéro un parmi les collaborateurs du président de la République, et son meilleur ami, est un ancien ministre de François Fillon et Nicolas Sarkozy, une figure de la grande bourgeoisie d’alliance. La trahison et le mensonge dans la bonne foi tranquille des dominants s'incarnent dans cet homme. Mais que peut-on lui reprocher que le reste de ces gens-là ne pratique déjà usuellement ! Ce genre d’épisode, les faits de corruption ou de déchéance morale s'ajoutant les uns aux autres de Cahuzac à Thévenoud en passant par Balkany, sont des enchaînements caractéristiques qui conduisent au point de non-retour que j'ai baptisé dans le passé « qu'ils s'en aillent tous », que les Tunisiens appellent « dégage ! », que les Espagnols, les Grecs, les Portugais ont déjà chacun nommés à leur façon. C'est à cette aspiration qu’a voulu répondre l'action du Parti de gauche avec sa votation citoyenne pour le droit de révoquer les élus en cours de mandat.
Les quatre jours de vote pour le referendum révocatoire
Dans les rues et sur les marchés, ils ont été une formidable occasion de prendre le pouls de larges secteurs de la société, au hasard des rencontres. Cinq cent urnes mises en place, des dizaines de milliers de discussions et même des files pour voter sont des signaux importants. Voici ce dont je puis attester à présent, après avoir pris le temps d'écouter ou de lire de nombreux comptes rendus faits par mes camarades. Il est absolument certain que le grand nombre de nos concitoyens comprend l'importance de la règle du jeu et des institutions dans la situation qui nous accable ! L'écho médiatique de cette initiative, le succès tout de même remarquable compte tenu du fait que nous n'étions pas présents partout, la violence des réactions hostiles des élus UMP et FN, la méfiance et parfois même l'hostilité visible des caciques du PS qui ont croisé les groupes de camarades qui organisaient la votation, tout cela a bien prouvé que le doigt été mis sur la plaie ! Le sondage publié par le gratuit « Vingt minutes » a montré qu'une majorité de sondés s'est dite intéressée par le sujet et partisane d'offrir cette possibilité de révoquer les élus. Je crois que le mouvement pour la sixième République devrait reprendre à son compte ce type d'initiative. C’est ce que nous propose Raquel Garrido qui est l’organisatrice et la porte-parole de cette action pour le PG. Et pour ma part, je pense que ce serait vraiment une bonne idée que de se déployer tous sur le terrain pour une action de ce type. En tout cas, la dynamique est là. L'objectif des 100 000 signatures est donc en bonne voie de réalisation. D'autant que cette semaine nous avons eu le plaisir de recevoir des signatures et des engagements de participation venue de la sphère des partis politiques de gauche. Aujourd’hui je ne vais évoquer que les socialistes.
Des socialistes viennent vers nous
Certes, les petits appareils de la gauche du PS, déjà en concurrence entre eux, sont beaucoup trop inhibés et jaloux de tout ce qui détourne l'attention d’eux pour faire quoi que ce soit de mieux que des paroles. Mais cela ne résume pas la situation dans ce parti. A côté des notables frondeurs, préoccupés d’élection ou de réélection aux divers offices du parti, une base bien plus exaspérée hésite entre le départ silencieux du PS et l’action socialiste publique. Je crois que c’est de là que vient l'arrivée au M6R du groupe des « socialistes affligés » avec l’économiste Liêm Hoang Ngoc, toujours membre du bureau national du PS. Ce groupe est significatif. Il est issu du courant Hamon. Pas seulement il est vrai. Mais il me parait important de signaler parmi les signataires de cette équipe la présence de Sylvain Mathieu, premier secrétaire de la fédération de la Nièvre. C’est l’homme qui avait recueilli 32,8% des voix dans le vote qui l’avait opposé à Jean Christophe Cambadelis pour le poste de Premier secrétaire du Parti socialiste.
Un autre point important et tout aussi significatif est l’arrivée aux côtés de ces socialistes de plusieurs membres dirigeants du Mouvement de la Jeunesse Socialiste au niveau national comme départemental. Ils sont ainsi sept membres du BN du MJS et toute une série d’animateurs départementaux du mouvement. Ceux-là ont fait le choix de participer drapeau et musique en tête au Mouvement pour la Sixième République. Ils y sont accueillis à égalité avec tous les autres participants et ils partageront toutes les responsabilités de la décision et de l’action. Aucune négociation ou je ne sais quoi d’approchant n’a eu lieu. Juste s’est manifesté une volonté commune d’agir pour rendre majoritaire une idée dans la population. Ça c’est de la politique à l’état pur. Elle est tournée vers le grand nombre et sa conquête plutôt que sur l’entre-soi. Cela prouve qu’une idée et une bataille concrète fédèrent bien mieux que n’importe quelle cajolerie diplomatique. D’autres groupements politiques seront annoncés après la marche du quinze novembre. Pourquoi après ? Parce que la marche elle-même est une épreuve de vérité politique. Il y a ceux qui sont dans la rue avec l’opposition de gauche et ceux qui sont nulle part.
La manif du quinze est un seuil
Cette marche a été préparée avec soin et méthode. Elle est avant tout un acte collectif et la continuité d’un travail commencé depuis les lendemains de l’élection présidentielle. Nous avons voulu projeter dans la résistance à la politique d’austérité la force acquise dans les votes. La méthode a consisté à construire une coalition de forces sociales sur le terrain. C’est ce que nous appelons le « Front du peuple ». Ce n’est pas simple à faire car chacune des composantes a sa propre raison d’agir et ses propres impératifs. Toutes doivent être autonomes et indépendantes de bout en bout si l’on veut que l’attelage soit viable. Ce n’est pas le plus difficile pour les organisations politiques. C’est moins évident avec les organisations syndicales, certaines excluant, en toute hypothèse, une telle convergence dans l’action soit avec les autres syndicats soit davantage encore avec des forces politiques. En vérité, en partant d’un point de vue purement pratique, la plupart d’entre nous s’attendaient à ce que le mouvement syndical marche en tête de cette résistance aux politiques d’austérité. Les forces politiques de l’opposition de gauche seraient venues en soutien. Mais l’état de l’unité syndicale à cette rentrée ne l’a pas permis. Dès lors, les convergences qui se sont construites dans la préparation des premières marches sont devenues cruciales.
Un nouvel espace s’est construit tranquillement. D’autant que les plus amples mobilisations sociales depuis 2012 ont été à l’initiative de ce comité. La confiance mutuelle et la cohésion forgées au fil du temps ont payé. Le collectif d’organisations a maintenu ses réunions régulières. Il porte avec humour dorénavant un nom : « le collectif triple A ». C’est en partant de là qu’Éric Coquerel, après une tournée de contacts exploratoires positive, s’est adressé au nom du Parti de Gauche à tous les membres du comité pour suggérer l’organisation d’une marche. L’idée était que le trimestre ne reste pas dominé par la droite et ses manifestations, déséquilibrant davantage encore le rapport de force déjà dominée par l’appareil médiatico-lepéniste. La proposition a été bien accueillie et le comité « triple A » l’a prise en charge sous sa propre bannière. D’une marche à l’autre, l’arc des forces politiques impliquées s’était élargi. A présent, côté politique c’est très nettement visible. Cette fois-ci le NPA, le POI, Nouvelle Donne et la gauche des Verts seront là avec « les socialistes affligés » et le Front de Gauche au grand complet. Côté associatif, les participations du passé, comme celle du DAL, se sont confirmées ; de nouvelles se sont engagées. Ainsi d’ACRIMED par exemple, et même Attac, qui a intégré l’appel en dernière limite. Côté syndical, le nombre des unions régionales, départementales et des branches entières de l’industrie va en augmentant. De façon très positive, nous avons vu ces organisations faire voter leurs adhérents ou leurs instances sur la participation à la marche du 15 novembre.
De cette façon la démarche globale s’enracine dans la durée. Et l’autonomie de chaque participant se fortifie positivement. Je veux dire que cela se fait non dans l’exacerbation de ce qui différencie ou l’affirmation des frilosités mais dans la recherche de ce qui peut être fait ensemble. Dans ce processus, j’ai adapté ma participation au dispositif de mobilisation. Selon moi, la maturité dans la durée du collectif prouve qu’il n’y a plus besoin de se jeter dans la mobilisation médiatique comme je l’ai fait dans le passé quand rien n’existait. C’est un soulagement pour moi, je ne le cache pas. La personnalisation des marches orchestrée par nos adversaires jouait contre l’élargissement du collectif, je l’ai bien vu. Car la presse sociale-libérale et sous influence FN jouait beaucoup de cette situation, m’imputant comme ralliement personnel toute participation. Bien sûr, cela n’avait pas empêché la démonstration de force de se faire. Mais cela augmentait aussi les moyens de provocations en concentrant les coups sur moi. Vous savez tous comme je suis las de cette vie sous l’acide du parti médiatique, cette peau de Nessus qui est désormais vissée sur moi par une poignée de tiques papelardes. Deux émissions de radio matinales, une diffusion publique de tract, deux post ici et des publications de panneaux d’appel à la marche sur ma page Facebook ont été ma contribution personnelle à la préparation de la marche. Je crois aussi que nous devrions avoir un bon résultat si j’en juge par les échos reçus du terrain. Mais il ne faut pas être naïf, l’éparpillement régional et parfois même départemental va faciliter les manœuvres de minorisation du ministère de l’Intérieur et de ses relais médiatiques. Raison de plus de donner un démenti par les actes.
La « manifestation en ligne » pour la 6e République
Elle a très bien fonctionné ce 12 novembre. C’est une forme d’action nouvelle : il s’agissait de publier et de partager sur les réseaux sociaux du contenu (texte, images, vidéos, etc.) en utilisant systématiquement le mot-clé #6eRépublique. Comme Sonia Rolland, qui a salué une « démarche citoyenne », j’ai participé à l’exercice sur Facebook et sur Twitter pour donner un coup de pouce. Voici quelques points de repères pour évaluer l’action.
Sur Twitter. Ce sont plus de 500 000 personnes qui ont été touchées par le mot-clé #6eRépublique si l’on s’en tient au nombre total d’abonnés des participants. Et ce mot-clé s’est imprimé en tout plus d’un million de fois sur les fils d’actualité Twitter. Impressionnant ! Près de 5 000 tweets ont été publiés ou échangés avec le mot-clé « #6eRépublique ». C’est plus que le nombre de tweets utilisant les mots-clés « #Valls » ou « #Sarkozy ». En temps normal, le sujet « 6e République » aurait été le plus partagé de France. Mais la sonde Philae nous a ravi la vedette. Et on n’en est pas triste ! On fera sournoisement remarquer qu’il lui a fallu 10 ans pour atterrir et la manifestation en ligne seulement 6 jours pour décoller. Attention, je dis ça pour plaisanter !
Sur Facebook. Il y a eu plus de 2 800 inscrits à l’événement. Pour donner un élément de comparaison, il y avait 2 400 inscrits à l’événement Facebook relatif à la marche du 1er décembre à laquelle 100 000 personnes ont ensuite participé « physiquement ». Et le tout en trois fois moins de temps pour la manifestation en ligne que pour la marche du 1er décembre ! Les publications du mouvement pour la 6e République ont connu des records d’audience et de partage qu’on n’avait pas vu depuis le lancement de la page.
Cette manifestation sur les réseaux sociaux a eu d’autres effets encore. Ainsi, on a dépassé le cap des 65 000 signatures ce 12 novembre grâce au coup de fouet apporté par la mobilisation numérique. Sur deux mois, cela signifie que nous avons marché à la moyenne de plus de 1000 signatures par jour ! Pour l’heure, ce jour-là, ce qui est le plus impressionnant, c’est le foisonnement d’images publiées ou envoyées par mail ! Plusieurs centaines ! Le recensement de toutes ces productions est en train d'être fait dans un album en ligne. On peut y voir toute la créativité de celles et ceux qui ont participé à cette manifestation en ligne : dessinateurs, graphistes, photographes, peintres…
Quelle leçon tirer de tout cela ? Je n’en sais rien à vrai dire. Comme nous innovons, nous n’avons pas de repères pour apprécier la portée de l’action. Nous sommes en train de roder des méthodes nouvelles de combat. Le cyberespace ne se substitue pas à la réalité. Il en est une composante aussi concrète que n’importe quelle autre, quoiqu’il soit en capacité de les impacter toutes. Il ne retire pas au réel, il ajoute a sa complexité. Le cyberespace est une dimension supplémentaire de la réalité concrète. Encore faut-il en maîtriser le fonctionnement. C’est ce que nous apprenons à faire. Après quoi il nous reste un deuxième niveau d’apprentissage à acquérir. Celui qui implique la circulation entre virtuel et concret. Comment une action passe du concret au virtuel, ça, on connaît ! Il suffit de voir comment la moindre situation concrète peut donner lieu à des milliers de retour en photos ou en live-tweets ce qui en amplifie l’attrait, la réputation ou l’impact. Comment on passe du virtuel au concret, c’est un thème plus obscur. Une manif virtuelle pourrait-elle devenir concrète dans la rue ? Si je mets de côté les évènements de Tunisie, les exemples récents connaissables de près ne sont pas si nombreux. C’est en partie ce qui s’est passé avec la manif climat. Je vais avancer dans l’analyse de tout cela et je compte bien que le mouvement sixième République soit totalement en pointe et en maîtrise de toutes ces techniques d’action. Gageons que tout ce qui sera appris à ette occasion ne sera pas perdu pour l’avenir de notre combat commun.
Courage pour la marche d'après-demain. Vous serez sans doute à nouveau sous les pierres des journalistes.
Contre la politique de Hollande et Valls, et contre l'austérité, nous marchons samedi...
Bonsoir Monsieur Mélenchon, je tiens à vous dire que vous êtes un exemple pour moi, 21 ans, merci pour tout. Je pense par ailleurs que des interventions médiatiques plus visibles de Monsieur Généreux seraient très opportunes. Vive l'écosocialisme. Merci pour tout. La réussite de la révolution citoyenne de Monsieur Correa et de sa politique est à mettre en avant, hasta siempre, compañeros.
Au cours de la votation citoyenne nous avons pu mesurer la colère et le ressentiment contre ces élus qui n'ont besoin de personne pour se caricaturer eux-mêmes et servir de repoussoir. Nous avons apprécié à sa juste valeur la disponibilité et l'écoute des citoyens qui voulaient aussi parler de la 6ème République. La révocation était un bon angle d'attaque !
Je sais que tu ne peux que positiver les choses, dans la situation qui est la tienne. Positiver cet appel au 15 novembre, éparpillé et éclaté comme tu le dis (cela n'est pas sans raisons) et pas directement "contre ce gouvenement", mais dans la logique encore d'une alternative qu'on demanderait. "Il y a ceux qui sont dans la rue avec l’opposition de gauche et ceux qui sont nulle part" je te cite. Et ceux qui le 22 novembre manifesteront nationalement contre la répression policière, en seras-tu ? Une partie de la jeunesse en ce moment n'est pas nulle part, sous le prétexte qu'elle ne voudrait pas être là le 15 novembre. Il est dangereux de laisser se creuser ce fossé là, tu le sais bien. Le char du Front de Gauche est dans l'ornière, et il vaudrait mieux pour tout le monde marcher à pied.
"Mais il ne faut pas être naïf, l’éparpillement régional et parfois même départemental va faciliter les manœuvres de minorisation du ministère de l’Intérieur et de ses relais médiatiques..."
Vos paroles, Jean-Luc, parlent de l'éparpillement régional et départemental, mais vous oubliez que les signataires du collectif agissent chacun pour eux même, ne créant pas une action commune avec des transports collectifs en direction des lieux annoncés. Moralité, quand vous lanciez vous même de telles marches, il y avait du monde. J'espère que vous serez très nombreux à Paris car par chez moi, ça va étre très disséminé et j'ai partagé votre analyse plus haut, depuis un certain temps voyant le peu d'empressement de militants de diverses organisations avec qui nous sommes dans d'autres collectifs. Et je trouve ça désolant.
J'espère bientôt une analyse de la montée du mouvement Podemos en Espagne. L'espoir soufflerait-il à nouveau de l'autre côté des Pyrénées. Le 15 novembre, pour moi ce sera à Bordeaux.
Face encore une fois au boycott médiacratique de l'annonce de notre manif, je viens de diffuser à mes 500 adresses une page d'info récupérée sur le site collectif3a. Page très bien faite car la carte de France balise les lieux et horaires de rassemblement. Tous dans la rue samedi et le petit plus sur Toulouse, il fera beau.
"quand il faut y'aller faut y'aller". Nous sommes ravis de la tournure que prend cette initiative. Tous dans la rue le 15 ! Et bon courage à tous les jeunes. Nous, nous ne pouvons plus faire grand chose sinon vous encourager.
Le 15 on y sera ! Merci pour ce que nous apporte la lutte telle qu'elle est menée. Merci de semer courage et informations véritables comme désherbant (écologique) sur le chiendent de tant de mensonges. Le 15 on y sera. Contre l'austérité et pour m6r !
Que faire d'autre que de prendre le train et de rejoindre les révoltés à Paris. Peu importe le nombre. Depuis la mort de ce tout jeune homme tombé sous les armes de ceux qui étaient censés le protéger, j'ai l'impression que mes concitoyens sont malades. Ce pays va mal. Oui, vraiment que faire d'autre que de venir vous rejoindre. A samedi.
Pour le dire franchement, cette action de votation citoyenne étant totalement nouvelle, je suis allée tenir l'urne avec les camarades avec un peu le trac, et sans y être hostile, j'étais un peu dubitative. Force est de constater que ces journées ont été très riches en dialogues et en rencontres. Les citoyens que nous avons rencontrés y sont majoritairement favorables. Si certains n'ont pas franchi le pas du vote, j'ai été surprise à quel point d'autres n'hésitaient pas à émarger pour voter (indiquer nom, prénom, signature, ce n'est pas rien ce geste là). Il faut dire que le déni de démocratie de cette 5è république et l'impunité de certains sont devenus insupportables pour beaucoup.
Autre point positif, des sympathisants qui avaient un peu disparus du paysage militant se sont rapprochés de notre comité pour être associés aux actions à venir. Susciter la réflexion et l'engagement chez les citoyens, mobiliser les militants. C'est une réussite !
Après le balai, il sera sans doute nécessaire de passer un coup de serpillère avec de l'eau de javel pour désincruster les parasites de la Vème République bananière. Car la 6 sera là, et elle arrivera plus vite qu'on le croit à mon humble avis, nous assisterons à l'avènement des ouvriers de la 25ème heure, ceux qui iront au secours de la victoire, et autres retournements de vestes... Merci aux têtes dures d'être là et de résister.
Au delà de l'austérité qu'il est urgent de combattre, n'oublions pas le mépris absolu du peuple, les mesures coercitives en tout genre, la dérèglementation totale du travail (ouverture des magasins le dimanche, travail de nuit pour satisfaire les grands espaces commerciaux...) et donc, l'esclavage à la clef, favorisé par un chômage de masse entretenu pour réfréner les volontés de résister. Il serait grand temps que le peuple se considère comme tel et s'engage tout entier dans la démarche 6eme République. Mais nous avons encore de la pédagogie à faire.
A samedi... Bordeaux.
Oui, c'est dommage de s'éparpiller. Mais hélas les trains sont très chers et traverser le pays en car n'est pas chose aisée. A Chaque fois que je suis aller aux rassemblements nationaux sur Paris, ça a été très difficile et cela l'est de plus en plus. Las, impuissante je suis obligée de me rendre à Toulouse. Si je n'avais pu allé à Toulouse, je n'aurais pu être à Paris. Quant aux gouvernement ou médiacrates qui nous calculent ou pas, cela importe peu, car c'est leur méthode depuis toujours et même de plus en plus grâce à la faiblesse voir l'inexistence d'union syndicale. L'important c'est que nous nous comptions nous-même, que nous nous filmions, nous informions sur internet (twitts, photos, vidéos, compte-rendu, articles, médias alternatifs, appels téléphoniques en directs amis-famille) cela sera plus riche, intéressant voir agréable à voir grâce aux pancartes, banderoles, scénettes, chansons créées pour l'occasion que dans les médias conventionnels. Débrouillons nous et arrêtons de compter sur ceux qui nous oppriment pour faire notre travail d'information. Ce qui nous ramène à la 6ème république, l'accès aux transports pour tous : tarifs unique, interconnexions.
Il est possible d'entendre l'argument selon lequel des manifestations régionales permettent un meilleur accès à de plus nombreux militants qu'une manifestation nationale qui implique la mise en place d'une logistique de transport coûteuse. Je m'interroge quand même lorsque cette option va jusqu'à prôner des mini manifestations par villes, et sous la forme que les participants décideront localement. On voudrait noyer le mouvement, en l'éparpillant qu'on ne s'y prendrait pas autrement.
Des marches dans certaines villes auraient probablement limité l'éparpillement tout en restant accessibles à toutes et tous. En choisissant ces villes, davantage pour leur situations géographiques centrales (l'intérêt général) que pour l'importance de leur population ou la soif de domination des "métropoles". J'étais prêt à aller à Paris, j'irai à Nantes, je serais allé à Rennes. Quant on voit les distances parcourues par les supporters de foot ou de rugby, les opposants au mariage pour tous, ne serions nous pas capables, nous, de faire 300 km pour ce en quoi nous croyons ?
En tout premier lieu je dois dire que je suis fière, l'expression n'est pas trop forte, d'appartenir à un parti, le PG, qui est le premier à se lancer dans cette grande aventure le m6r, mais surtout à utiliser - c'est une première - tous ces moyens modernes que maitrisent parfaitement les jeunes, réseaux sociaux, Facebook et autres, ce qui n'est malheureusement pas mon cas. Alors encore bravo à ceux qui ont eu l'idée, mis en place et animent à présent ces beaux outils. Je profite aussi de ce commentaire pour dire que je suis intervenue ici même à plusieurs reprises pour formuler des critiques à l'encontre du PS, mais j'ai toujours fait la distinction avec les militants de base qui défendent les valeurs du socialisme et exprimé un jour qu'ils devaient être bien malheureux des positions Solfériniennes. Alors aujourd'hui aux militants de ce parti en pleine tourmente qui nous rejoignent (pour les affligés, reste à voir) je dis Bienvenue.
Pour ceux qui n'auraient pas entendu cet interview de Jean Ziegler, tout y est. De plus, à ce que je sache, Ziegler n'est pas au PG. Son propos, venant de quelqu'un de sa stature et de son expérience, devrait nous conforter dans notre position. Je trouve que cet interview vient à point nommé pour la manif du 15. On lâche rien.
Encore une très "jolie photo" sur Le Point en ligne, sur le net, ce jour ! A défaut de pouvoir combattre JL sur ses idées, qui chaque jour nous prouve la pertinence de ses analyses, on essaye de le détruire physiquement. Quand les nouveaux chiens de garde vont-il cesser cette ignominie ?
Tous samedi pour répondre à la désinformation, à cette politique qui ne fait que les affaires des oligarchies financières et de madame Merckel et de ses banquiers, qui nous mène dans le mur et pour répondre à "l'usurpateur" notre volonté de ne pas l'accepter.
Sur la votation citoyenne, je tiens à dire qu’au-delà du nombre de votants, il y a une belle qualité de discussions et d'échanges quant à la possibilité de révoquer les élus qui ne font pas leur boulot. De nombreuses personnes ont gardé notre tract en exprimant clairement le besoin de le lire tranquillement, de réfléchir, de se faire une opinion par elles-mêmes… C’est dans ces espaces que l’on perçoit le potentiel des implications citoyennes que nous voulons contribuer à mettre en mouvement.
Nous étions hier soir avec un copain à un "café citoyen" très influencé par le PS. Peu importe le sujet, nous avons parlé (aussi) sécu et prestations sociales. C'est impressionnant de voir comment des gens dits "de gauche" peuvent avaler tout rond le discours libéral dans ce qu'il à de plus cru (et cruel). Pour autant, il suffit de mettre les points sur les i, d'argumenter un minimum pour que tout ce beau monde s'interroge et hésite. Finalement pour venir sur nos positions. C'est dire qu'il y à toujours un fonds républicain, égalitaire, populaire qui résiste à l'anéantissement. Alors, oui, tant que nous sommes là, tout est possible. Faisons de la vraie politique comme cela en est le signal avec la votation citoyenne et la création du M6R.
Comme à chaque veille de manifestation nationale à laquelle participe Jean-Luc Mélenchon, les médias dans leur ensemble ont trouvé un angle pour le pourrir. Un déchaînement de photos bien immondes, avec un vocabulaire sélectionné ("s'emporte", "s'énerve", "part en croisade", "s'est trouvé un nouveau combat", "un nouveau cheval de bataille"...), tout ça pour un simple avis donné pourtant très calmement sur France Info ce matin.
Tout à fait d'accord avec Guiy-Yves. Il ne s'énerve pas du tout, il explique. Et plutôt bien ! La preuve ? Je comprends !
Très bien, cher Jean-Luc Mélenchon, de citer les "affligés du P.S mais dans ce groupe combien de députés, de sénateurs et autres élus de la république ? Aucun ! Combien de frondeurs ? Aucun ! Ils ne représentent qu'eux même au titre d'égarés de l'ancienne gauche du PS. Pour être vraiment utile c'est en tant que courant dans le Front du peuple qu'il se doivent de continuer la lutte. Si vous même et les anciens du PS aviez pensé que le PS peut revenir à gauche, vous ne l'auriez pas quitté ! " Ceux qui refusent de couper les ponts avec le PS se condamnaient déjà " dites vous, mais alors pourquoi entretenir des liens avec ceux qui par leur encartement soutiennent implicitement la politique de Hollande. Rupture oui mais totale ! Le PS reste et restera toujours la roue de secours du MEDEF, il doit disparaitre du paysage politique français et remplacer par un vrai rassemblement autour des idées de Jaurès, le Front du peuple !
Toujours avec vous Jean-Luc, et le FdG. A la fin c'est nous qui vaincront. Vive la 6ème et l'humain d'abord.
" Des socialistes viennent vers nous "
Faut il s'en réjouir ? Oui si c'est pour pousser à la roue de la VIème, à créer les conditions de l'alternative à la social démocratie, mais non si c'est par dépit. Nous voyons comment les dissidents du PS sont traités, comment est pris à parti G Filoche, qui va être jugé. Nous ne faisons pas l'aumône. Pas d'alliance de circonstance. Comment on dit déjà dans la sagesse populaire : " qui m'aime me suive". Alors dans ce cas, d'accord.
Le 15 novembre, nous serons à la manifestation bien sûr ! Notre espoir, qu'elle marque le tournant de notre histoire contemporaine pour nous emmener vers cette 6eme république tout aussi indispensable à notre peuple qu'à la planète qui le supporte.
Merci Jean-Luc Mélenchon de toute votre contribution et de celle du Parti de Gauche pour nous aider à rêver, puis y croire, puis agir pour que cela devienne possible. A demain donc !
Ben ! Aquili c'est autre chose que Cohen ! Je me demande comment on résiste, sans lui "foutre le poing dans la gueule" !
Bon, nous nous serons à Toulouse demain 15 a Jaurès à 14 h. Bon courage.
Samedi 15 novembre, à Troyes, RDV devant la mairie a 10h30 avec les balais pour faire place nette pour la 6ème République. On lâche rien et vite.
Bonjour à toutes et à tous et à toi camarade Jean Luc
L’exemplarité de nos institutions mise à mal par quelques hommes sans foi (hors en celle que leur cupidité leur dicte), ni loi, alors qu’ils font partie de ceux qui la font. Dans quelle société voulons nous vivre, quelle société léguerons nous aux futures générations : une société individualiste et égoïste ou une société solidaire et altruiste, la réponse à cette simple question doit déterminer nos actions. Redonner confiance en la République, redonner un sens au débat politique, assainir la sphère médiatique. Redonner au peuple les moyens de s’exprimer, rendre au citoyen le droit d’intervenir dans les décisions qui le concerne, lui permettre de décider de la façon dont il veut vivre.
Des problèmes de santé de mon épouse m'empêcherons, hélas d'être dans le rue demain, j'y serais par le cœur au travers des réseaux sociaux. Bon courage à tous et que la manif soit belle forte et surtout pacifiste. Vivement la VIéme.
Juste une remarque ou un appel, au choix. Je suis un de vos lecteurs et comme près de 6 % des Français, je suis daltonien. C'est la raison pour laquelle sur votre blogue ou sur les lettres provenant de m6r.fr, les caractères de couleur orangée nous sont totalement illisibles. C'est une question de contraste ou plus exactement de luminance. Nous vous saurions gré d'y remédier avant que nous ne réclamions un avenant à la constitution. Merci d'avance de penser à nous. Un rouge soutenu comme sur nos drapeaux nous iraient volontiers. Le bleu aussi, dommage qu'il soit marine.
Bravo monsieur Mélenchon, je trouve vos dernières interventions sur RTL et sur France Info d'une limpidité et d'une justesse qui ne peut être qu'efficace !
Demain nous défilerons à Nantes pour exiger l'arrêt des mesures austéritaires qui frappent toute l'UE et nous demanderons aussi la démission du ministre de l'Intérieur tant il s'est montré si petit face à l'assassinat de Rémi Fraisse.
Puissions-nous être très nombreux !
Les José Bové et quelques autres si prompts à se redorer le blason et se refaire une virginité sur le dos du défunt de Sivens n'ont pas eu le courage de s'opposer à Junker. Tiens donc !
Demain nous manifesterons à Cahors (Lot) contre le projet de suppression de 80% des écoles du département. A la question de notre Députée Mme Orliac (séance du 21/10), la Ministre a opposé sa langue de bois habituelle témoignant surdité, voire mépris face à nos arguments, pourtant creusés depuis plusieurs années. Oui, l'élite administrative et politique fonctionne bien "entre soi". Si cette lutte pour les écoles rurales est spécifique, par rapport à tout le travail et les ripostes engagées par le FdG ou les citoyens, j'aurai une pensée pour tous les autres marcheur du jour !
Merci, j'ai décidé de quitter le PS, la révolution c'est maintenant, ce n'est pas un gros mot, les bâtons vont sortir. M. Mélenchon, poursuivez votre combat pour une issue politique à cette crise.
@BD-35
Bien dit, on voit les limites des postures et combien leur soumission au système est flagrante. Encore une occasion manquée pour beaucoup de montrer là où ils se situent vraiment. Après ça, comment pourraient-ils se redonner une virginité de gauche, où tout simplement républicaine. Une sorte du nuit du 4 août qui se répète, mais à l'envers, le Roi magouilleur Juncker et sa cour est au service de l'empire de la finance au détriment des peuples. Le parlement Européen est une bastille dorée, bonne marche citoyen-e-s de tout cœur avec vous. Vivement la VIe.
Bonjour Jean-Luc,
J'ai écouté avec intérêt, étant moi-même un gros "gamer", votre critique du dernier titre d'Ubisoft "Assasin's Creed Unity" mettant en scène la révolution de 1789. Je suis en train de l'installer donc je jugerais sur pièce. Mais déjà il est à noter que 90% des "blockbusters" notamment américains présentent dans leurs jeux de guerre (et autres) une vision très marquées du monde actuel, à savoir de braves américains patriotes prêt à se sacrifier pour le monde entier face à des russes machiavéliques ou des musulmans barbus assoiffés de sang. A ce titre, et le public de ces jeux étant souvent très jeune (mais de plus en plus large avec des quarantenaires comme moi), je pense que vous avez raison d'ouvrir le débat même si je crois aussi qu'une partie non négligeable de joueurs sont déjà très critiques vis à vie de ces représentations et savent faire la part des choses.
L'enjeu primordial, et nouveau aujourd'hui, c'est comment notre génération va éduquer ses enfants face à ce monde virtuel riche et diversifié mais parfois il est vrai un peu "bordeline". Dont acte. Merci pour votre engagement sans faille !
Bonjour
Jean Luc Mélenchon "s'emporte", waouh. Même quand Jean-Luc Mélenchon s'explique calmement il y a des pseudos-journalistes assoiffés du dernier buzz à créer avant les manifs du 15 novembre. Ils sont nus et piégés ! On attendait un Jean-Luc Mélenchon "éructe" ou "aboie" ou "vomit", vraiment les chiens de garde me déçoivent. Du balai !
Des policiers ont manifestés à Paris car leurs ras le bol devient de plus en plus communicant, ils ont en marre de leurs travails qui n'avancent à rien, du gel de leurs salaires, de carrières, et de leurs nombres de suicides dans leurs effectifs et bien je leur dit, au lieu de balancer des grenades sur la tronches des citoyens qui défendent des causes juste, de leur taper dessus parce qu'on vous à lancé des projectiles sachant que vous êtes blindés par une tenue adaptées et qui mène à des drames irréversibles, le dernier la mort de Rémi Fraisse, n'écoutez plus ces incapables, désobéisser, prenez acte de toutes vos responsabilitées, arrétez d'agir sur des ordres complétements débiles, absurdes etc. Tout ça pour défendre et satisfaire une monarchie qui se foutent de vous à un point inimaginable, arrêtez de soutenir vos bourreaux, signez pour la VIéme république et rejoignez nous dans cette lutte, comme le dit Jean-Luc, rompez les rangs, un peu de bon sens messieurs et mesdames réveillez-vous. Nous sommes plus nombreux que vos effectifs, imaginez la suite. Si sur le blog, il y a un agent de la paix, qu'il fasse passer le mot.
Vive le VIème république.
Bravo le gouvernement soit-disant socialiste et qui n'a de social que le nom. Je vis avec le minimum vieillesse et je viens de bénéficier de 0.26 euros par jour d'augmentation. Dans le même temps j'ai eu la bonne nouvelle d'avoir mon APL augmenté de 0.20 par mois ! J'ai reçu un courrier pour me l'annoncer. Question : vu la quantité de gens qui sont dans mon cas, combien ont coûté les enveloppes, timbres et le temps passé pour envoyer le tout ? 0.20 euros ou plus ? Cela en valait-il la peine. Je n'ai rien demandé à personne et me sens humiliée par ces sommes dérisoires. Il est plus que temps d'avoir des dirigeants qui connaissent la valeur du travail et des difficultés journalières des travailleurs, au lieu de ces énarques, imbus de leur personne et à côté de la plaque. Vivement la 6ème république. Vive Jean Luc Mélenchon.
Je ne suis pas en capacité de faire de longs et beaux écrits. Je voudrais quand même dire mes encouragements à Mr Mélenchon pour ses débats, ses écrits, toujours clairs et précis. Grand "bonhomme" vous êtes. Enfin ! Nous avons un leader à la hauteur. Sur RTL vous étiez l'autre jour, l'interview s'est terminée par une "agitation " de Calvi. Ne lui faites pas de cadeaux à ce vendu. Son émission c'dans l'air n'est qu'un repère de libéraux sans aucune opposition ou si peu que cela ne représente rien. Je me suis interdit c'dans l'air.
Merci à vous Mr Mélenchon, merci a vous les gens du PG, Martine Billard, M.Coquerel, M. Delapierre et tant d'autres. Aujourd'hui nous serons nombreux dans la rue !
Tant qu'il y a de la lutte il y a de l'espoir. On ne lâche rien !
Marcher, garder les pieds sur Terre tout en étant séduit par la prouesse de Philae qui a dû attendre 10 ans en parcourant six milliards de kilomètres environ pour voir son poids chuter d'environ cent mille fois, la patience paie, sa masse étant la même quel exploit extraordinaire humain et pile poil tout là-bas se poser ! Tous ces travaux de longue haleine axés sur la curiosité de connaître, toute cette rigueur scientifique liée à des coopérations d'êtres humains européens, pour un coût financier raisonnable (il serait bon de connaître les salaires de tous ces chercheurs). De quoi relever la tête et s'opposer au collier que TAFTA veut passer autour du cou des Européens ! Philae, nom d'une île sur le Nil engloutie sous les eaux du barrage d'Assouan.
Marcher, marcher (bâtons martelant le macadam lors de l'arrivée à Paris des paysans du Larzac dans le silence de la détermination ancrée dans les esprits). que dans toute la France il y ait des marches, des actions, c'est la citoyenneté en éveil, (au Burkina "balai citoyen"). Certes le balai déplace les poussières, préférable à l'aspirateur glouton d'électricité !
Battre le pavé avec les copains.
Face à l'outrecuidance de nos dirigeants, les citoyens souhaitent se réapproprier leur démocratie, n'allez pas leur imposer une 6eme république sans passer par une réelle constituante, sinon des spécialistes du droit constitutionnel usurperont ce souhait en détournant à leur profit cette demande légitime.
Désolé je ne lancerai pas des pavés en pixel, je ne marcherai pas non plus vers l'abattoir comme le pauvre Rémi Fraisse. Tout cela est futile, des balais ? Non désolé le sang appelle le sang, assez parler de révolution il est temps de la faire. Car pour l'instant la seule révolution que je vois c'est des gens qui tournent en rond comme des pigeons d'argile. arrêtez d'être indignés, soyez révoltés.
Bonjour à tous, bonjours camarades, bonjour cher Jean-Luc,
Merci pour tout à vous Jean-Luc, qui vous battez sans compter de vos forces pour essayer de nous sortir du pétrin où nous à mis F. Hollande et ses chers amis socialistes, qui n'ont rien de socialistes entre parenthèse, mais que ceux du PS s'il en reste encore des vrais, nous rejoignent pour se faire entendre haut et fort afin de ne pas laisser le FN et la clique arriver au pouvoir, non seulement un bon coup de balai il en faut bien plus pour désinfecter ces lieux nauséabonds soient complètement désinfectés, dératisés, car ce sont des rats qui rongent tout ce qu'ils trouvent sur leur passage, et surtout qui les gêne, que les frondeurs (où sont-ils ?) nous rejoignent s'ils en ont le courage, et qu'ils quittent le PS se mettent avec le FdG pour les prochaines élections, les écolos, s'ils veulent bien (quelques uns) Le PS est mort (paix à son âme). Comme tous le camarades j'ai signé pour la 6ème République j'ai transmis à mes amis pour qu'on soit plus nombreux, l'union fait la force, unissons nous dès demain ! Autrement on n'en sortira pas peut-être même jamais.
"Junker c’est un bon résumé de l’Europe actuelle !"
Je trouve que cette formule manque de radicalité. Juncker est un bon résumé de l'Europe existante, c'est-à-dire de l'Europe libérale issue des traités, qui a été voulue conjointement par la droite et les sociaux-démocrates qui sont d'accord sur les questions économiques, gouvernent ensemble dans de nombreux pays européens (Grèce, Allemagne...) et se partagent les postes dans les instances européennes. Il ne s'agit donc pas de réorienter l'Europe actuelle, comme le disent également les socialistes, mais d'en sortir et d'en rebâtir une autre, si c'est possible, ce que je ne crois, puisqu'il n'y a pas de majorité en Europe pour le faire (dans le cas où une telle majorité existerait en France). Tant qu'on se bornera à dénoncer l'Europe "actuelle", on ne pourra pas être entendu des classes populaires qui ont bien compris qu'une autre politique est impossible dans le cadre européen existant (et pas seulement dans son cadre actuel).
Bonjour à tous,
Est-ce une impression, mais je ne trouve aucune couverture médiatique de la manifestation en cours ?